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00:00 Ce sont les côtes de la France.
00:02 Nous sommes dans la baie de la Seine et là-bas dans le lointain les avions effectuent leur travail préparatoire.
00:10 De temps à autre les batteries de décès à ennemis strident au ciel de leurs balles traçantes.
00:14 Un peu plus tard, les vaisseaux de ligne et des croiseurs, l'ancien pur et fin, ouvrent le feu.
00:20 La houle n'est pas forte. Aucun avion ennemi dans les barrages.
00:25 Tout semble irréel.
00:28 Sur le pont, rotissiers de l'armée et de la marine, soldats et marins, suivent les progrès de l'opération.
00:33 Nous nous rapprochons transparent de la côte et bientôt il nous est possible de reconnaître les églises, le bris de l'âme, tout ce qui se trouvait clairement inviqué sur nos cartes.
00:43 C'est à ce moment que les petites embarcations de débarquement nous dépassent.
00:47 Elles transportent les troupes d'assaut massées, l'arme aux bras, coiffées de leurs casques d'acier et ne portant que le strict nécessaire.
00:54 Les masques à gaz, les rations pour 24 heures, leurs gamelles, leurs pansements de premier secours.
00:59 C'est tout juste si les bâtries côtières allemandes ont tiré quelques obus.
01:04 Puis c'est le débarquement précédé d'une autre préparation d'artillerie et du lancement de centaines d'obus fusées, des embarcations spécialement munies des projecteurs de ces engins.
01:14 Une fumée grise et noire commence à envelopper le village et quelques maisons sont en feu au moment où le premier soldat se précipite sur la plage.
01:23 De loin, nous pouvons les voir monter à l'assaut au milieu d'une grève de balles de mitrailleuses et de carabines, au milieu des mortiers et des quelques obus 88 que tirent certaines bâtries allemandes qui n'ont pas encore été réduites au silence.
01:36 - Bon, alors, on va voir. - Bon, alors, on va voir.
01:37 [SILENCE]