• il y a 6 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


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Transcription
00:00Un père tue son bébé de 6 mois. Il est condamné à 2 ans avec sursis. Il fait un second enfant avec la maman.
00:08Écoutez cette histoire. Non mais quand je vous dis qu'on marche sur la tête, c'est absolument incroyable.
00:14Et c'est pour ça que parfois dans cette émission, je vous dis que je m'énerve pour des choses parce que je vois des choses tellement graves.
00:19Et quand j'entends des discours comme celui que j'entends parfois dans cette émission, ça me rend fou des discours de laxisme,
00:27des discours qui n'ont plus leur place dans notre pays. Je suis désolé quand je vois ça, ça me rend fou.
00:33Alors qu'est-ce qui s'est passé ?
00:34Ce père de famille, il a 25 ans. Il a effectivement été condamné pour homicide involontaire envers son bébé.
00:41Il faut comprendre que c'est un phénomène, hélas, très répandu et qui est même sous-estimé puisqu'en fait on ne le sait pas.
00:46Les autorités ne sont pas toujours au courant. C'était en 2018 l'effet. En fait, il a fait ce qu'on appelle...
00:52Il avait secoué.
00:53Voilà, il a secoué son bébé. Ça arrive malheureusement très souvent. C'est des parents, en fait, qui souvent ne savent pas quoi faire.
00:58Leur enfant pleure. Les secouent. Et en fait, un nourrisson, quand on fait ça, ça peut secouer sa boîte crânienne et on le tue.
01:04Et donc là, c'est ce qui s'est passé a priori.
01:07Donc il secoue son bébé.
01:09Il a eu deux ans avec sursis.
01:12Exactement. Sursis probatoire. Donc il ne va pas en prison. Il est ressorti libre du tribunal.
01:17Mais là aussi, il y a une affaire dans l'affaire. En fait, le truc assez, j'allais dire, très surprenant,
01:23c'est qu'en fait, pendant la procédure judiciaire et l'enquête de police,
01:29évidemment, le père n'avait pas le droit de voir la mère. Il y avait un contrôle judiciaire.
01:33Et en fait, on a découvert qu'ils se voyaient manifestement puisqu'ils avaient eu un deuxième enfant ensemble.
01:38Mais elle est restée avec le gars quand même.
01:40Déjà, elle n'est pas rancunière. Ça, c'est vrai. Elle est restée avec lui.
01:42Alors lui, ce qu'il a expliqué, sa version, c'est de dire en fait, ce n'est pas moi qui l'ai tué.
01:46Il était déjà en train de mourir et je l'ai secoué pour le réveiller.
01:50Il avait 19 ans au moment des faits.
01:52Oui, tout à fait. Il avait 19 ans au moment des faits.
01:54Et donc, ils ont fait un enfant.
01:55Ils ont fait un deuxième enfant qui aujourd'hui a 4 ans, qui est donc né à peu près en 2020,
02:00alors que la justice leur avait interdit. Et là, c'est vrai que c'est étonnant que la justice n'ait pas été plus sévère.
02:04Sauf pour faire un enfant pour se voir.
02:05A priori.
02:07Et la mère a totalement soutenu son conjoint en disant, il est arrivé quelque chose d'anormal à l'enfant.
02:13Mais j'ai absolument confiance en lui.
02:16Donc, elle a en quelque sorte dédouané toute responsabilité.
02:19Les réquisitions, c'était quand même 6 ans, 6 ans de prison avec sursis.
02:25C'est incroyable.
02:26Alors, la défense, en fait, a réussi effectivement à prouver en reprenant les déclarations du père.
02:31J'ai essayé de la faire réagir.
02:33Elle était en train de partir.
02:34J'étais jeune à l'époque.
02:35Le premier geste, c'était sauver sa chair.
02:38Donc, il a réussi à enteriner la thèse selon laquelle il a appelé les secours pour tenter de la sauver.
02:43Et il y a eu une expertise médicale qui a effectivement détecté le syndrome du bébé secoué.
02:48Et c'est malgré ça.
02:49La condamnation est très légère.
02:51Oui, mais il faut savoir que c'est une cour d'assises.
02:52Donc, c'est aussi un jury populaire.
02:54Donc, en fait, ce ne sont pas des professionnels.
02:56Donc, s'ils sont très sensibles au discours d'un avocat, ils peuvent, entre guillemets, ne pas avoir des décisions de professionnels.
03:02Et ne pas suivre les réquisitions.
03:04Ils sont encadrés par les professionnels.
03:05Bien sûr.
03:06Sous-titrage Société Radio-Canada

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