Quand, en avril, des personnalités d’extrême droite se sont réunies à Bruxelles, le renseignement extérieur belge a examiné les interactions sur les réseaux sociaux. Ailleurs, une commission spéciale enquête sur l’influence russe et biélorusse en Pologne.
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00:00Dérouler les fils des réseaux sociaux, parfois démêler le vrai du faux, mais avant tout
00:06détecter les manipulations de l'information, c'est la mission de cet analyste qui opère
00:11dans la discrétion du service de renseignement.
00:14Ce que nous cherchons à détecter ce sont des anomalies, on peut les appeler, donc une
00:19augmentation soudaine du nombre de posts ou de retweets ou de likes sur un sujet bien
00:24particulier ou l'apparition de nouveaux acteurs.
00:27Exemple au mois d'avril, des personnalités européennes de la droite conservatrice et
00:33de l'extrême droite se retrouvent à Bruxelles.
00:36Le service de renseignement extérieur scrute alors les échanges sur le réseau X et voici
00:41sous forme de graphique ce que révèlent les analyses.
00:44Toute la zone grise qui représente la majorité de ce qu'on voit à l'écran est relative
00:49à une discussion ou à des discussions liées à la conférence politique qui a eu lieu
00:55mi-avril ici à Bruxelles, tandis que les acteurs qui sont dans les zones bleutées
01:01sont des acteurs qu'on monite au quotidien pour la simple raison qu'ils sont issus
01:08de la mouvance pro-russe et il semble clair que le fait de s'immiscer dans une conversation
01:14politique qui est physiquement basée ici en Belgique a sans doute pour objectif de
01:19créer plus, d'amplifier le chaos existant ou la polarisation relative à cette conférence.
01:24Les risques de tentatives de manipulation de l'opinion publique sont élevés en période
01:28d'élection.
01:29En Pologne, une commission spéciale a commencé à enquêter sur l'influence russe et biélorusse
01:34dans le pays.