Sécurité des biens et des personnes et soutien scolaire au programme de Territoire Eco

  • il y a 4 mois
Au programme de cette 14e émission de Territoire Eco, la sécurité des biens et des personnes à quelques semaines des JO de Paris et le soutien scolaire.
Depuis plusieurs mois, l’organisation des jeux Olympiques de Paris met en exergue le manque d’effectif dans le secteur de la sécurité privée des biens et des personnes.

Territoire Eco, l’émission dédiée à l’économie azuréenne du Groupe Nice-Matin, aborde la question avec l’invitée de La Grande Interview, Chloé Lepeltier-Letitre, gérante de Connectica Sécurité à Villeneuve-Loubet. L’entreprise qui est leader du cybergardiennage en France assure depuis plusieurs années la sécurité du chantier du Village des Athlètes et veillera également au bon déroulement des JO cet été.

Une minute pour décrypter les startups

Après le Journal de l’Eco qui passe en revue la riche actualité économique du mois de mai, Agnès Farrugia, journaliste au service Economie de Nice-Matin, expliquera avec humour et pédagogie dans La Minute d’Agnès ce qu’est une startup.

Puisqu’on parle de jeunes pousses innovantes, la dernière séquence de l’émission sera dédiée à un exercice redouté des startuppers : le pitch. Franck Maggiolini, responsable du développement de Liberte Class, devra convaincre en 90 secondes de la plus-value de votre entreprise qui propose du soutien scolaire en ligne.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:12 Bonjour à tous, bienvenue dans notre studio vidéo du groupe NISMAT1 pour le 14e numéro de notre émission Territoire Éco.
00:18 Territoire Éco, vous le savez, c'est l'émission dédiée à l'écosystème azuréen que nous réalisons en partenariat avec l'union patronale des entreprises 06 et nos confrères de la tribune Côte d'Azur.
00:28 Comme chaque mois, j'ai le plaisir d'être accompagné par Karine Wenger, chef du service économie du groupe NISMAT1. Bonjour Karine.
00:34 Bonjour Christian.
00:35 Et par Isabelle Ozias, la rédactrice en chef de la tribune Côte d'Azur. Bonjour Isabelle.
00:38 Bonjour Christian.
00:39 Et nous commençons ce 14e numéro de Territoire Éco par la grande interview.
00:43 [Musique]
00:51 Et pour cette grande interview numéro 14, nous avons le plaisir d'accueillir Chloé Le Pelletier. Le titre, bonjour Chloé.
00:57 Bonjour.
00:58 Bienvenue dans notre studio et merci d'avoir accepté notre invitation.
01:01 Comme le nom de votre entreprise l'indique, Connectica Sécurité, vous travaillez dans la sécurité, celle des biens et des personnes.
01:08 Un secteur d'activité qui est mis en lumière par la coupe du monde de rugby qui s'est tenue à l'automne dernier, mais aussi très bientôt par les Jeux Olympiques de Paris 2024,
01:16 une filière qui, comme beaucoup d'autres, manque d'effectifs.
01:19 C'est la raison pour laquelle le gouvernement a fait comprendre que les entreprises privées seraient mises à contribution pour épauler des effectifs publics probablement insuffisants.
01:27 C'est une problématique, entre autres, que vous allez nous expliquer lors de cette interview, que vont mener de main de maître.
01:34 Isabelle Ozias et Karine Wenger, mesdames, c'est à vous.
01:36 Chloé, il y a 15 ans, lorsque vous avez fondé Connectica Sécurité, vous étiez précurseur du cybergardinage. Est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu votre concept ?
01:46 Oui, alors effectivement, aujourd'hui, on est même leader en France des solutions de cybergardinage spécialisé dans la surveillance des sites en extérieur.
01:54 En fait, on a décidé de révolutionner le métier classique de l'agent de sécurité tel qu'on le connaît pour le rendre plus accessible en termes de coûts, mais tout en préservant la qualité des missions.
02:04 Et aujourd'hui, on conçoit et on développe nos propres systèmes de surveillance vidéo dans nos ateliers que l'on raccorde ensuite à nos centres opérationnels de surveillance,
02:13 duquel nos agents de sécurité effectuent des missions de cybergardinage, donc de surveillance à distance.
02:19 En quoi consiste justement votre plus-value ?
02:22 Alors, notre plus-value va se trouver vraiment dans tous les produits techniques qu'on a développés, nos propres systèmes de surveillance vidéo,
02:31 et aussi le type de surveillance, le cybergardinage, qui est de la surveillance en affichage permanent et direct par un agent de sécurité
02:40 qui va être en contact permanent avec le site et qui va pouvoir aussi réaliser des interpellations audio à distance et s'adresser directement aux individus sur site.
02:50 Alors, Connectica Sécurité, aujourd'hui, quelques chiffres ?
02:53 Oui, alors aujourd'hui, on est plus d'une centaine de salariés dans le groupe.
02:58 On s'est développé sur tout le territoire national, mais on garde notre siège social, notre centre de production
03:05 et nos trois centres opérationnels de surveillance dans le 06, dans les Alpes-Maritimes,
03:11 parce que pour le coup, on a un ancrage territorial qui est assez fort et on a une réelle volonté, malgré le développement national,
03:17 de maintenir le siège dans le 06 parce qu'on veut continuer à créer de la valeur, à créer de l'emploi sur ce territoire auquel on est tant attaché.
03:28 Qu'y sont vos clients ?
03:30 Alors, nos clients, principalement, on est spécialisé dans la surveillance des sites en extérieur.
03:34 On est aujourd'hui numéro 1 dans la surveillance des chantiers de construction en France,
03:39 mais on va aussi surveiller des sites dits sensibles.
03:43 On surveille des sites de gestion des déchets, gestion des eaux, gestion de l'électricité,
03:49 voilà, mais plus globalement, tous les sites qui ont des problématiques de squats, d'intrusions, de dépôts sauvages, d'actes de malveillance.
03:57 Est-ce que vous sécurisez des grands événements ? On en parle actuellement, il y a les JO qui arrivent, on sort du festival de Cannes.
04:03 Est-ce que c'est aussi dans vos missions ?
04:05 Oui, tout à fait. Alors, ça fait plus de 3 ans qu'on surveille le chantier du village des athlètes pour les futurs JO de Paris.
04:13 Et aujourd'hui, on va être mis à contribution, donc pour la surveillance des sites secondaires pour les JO de Paris,
04:21 mais des sites sensibles et essentiels à la manifestation que malheureusement, et heureusement, je ne peux pas citer aujourd'hui.
04:27 On gardera le secret pour nous, mais voilà, ça fera en sorte que la manifestation se déroule dans les meilleures conditions.
04:32 Quel est votre axe de développement privilégié ? Est-ce que vous voulez aller à l'international ou bien vous voulez plutôt renforcer tout ce qui est techno en interne ?
04:41 Alors aujourd'hui, on n'a pas de volonté d'aller à l'international puisqu'on a déjà un gros développement national et qu'on veut continuer d'asseoir justement cette présence nationale.
04:51 Et puis après, on a déjà bien fait évoluer avec nos solutions de cybergardiennage le métier classique d'agent de sécurité.
04:59 Et on sait qu'il va encore évoluer ces prochaines années, donc on a vraiment la volonté d'être à l'écoute du marché pour vraiment continuer à faire évoluer ce métier
05:08 qui a quand même encore une marge d'évolution importante devant lui.
05:11 Justement, comment on peut anticiper, parce qu'on parle beaucoup de formation, on parle beaucoup de recrutements qui sont difficiles aussi dans votre secteur d'activité,
05:18 parce que justement, il y a une explosion. Comment on anticipe un métier qui n'existe pas encore ?
05:23 Alors notre métier, il existe quand même depuis quelques années.
05:26 Celui du futur.
05:27 Celui du futur, parce que nous, on s'est toujours posé la question de se dire quel va être le futur métier d'agent de sécurité dans 5 à 10 ans.
05:34 On fonctionne toujours comme ça.
05:35 Et en fait, on a aujourd'hui une force de présence sur le terrain.
05:38 Donc grâce à cette présence terrain, on peut arriver à être vraiment à l'écoute des besoins de nos clients et savoir vraiment quels vont être les futurs besoins de nos clients
05:48 pour arriver sur le marché et proposer vraiment une solution qui va correspondre à un réel besoin et qui va répondre à de réelles problématiques.
05:56 Et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, le cybergardiennage a toute sa place dans ce métier et dans ce milieu de la sécurité privée où malheureusement, on manque cruellement d'effectifs.
06:06 Et aujourd'hui, l'effectif, ce qu'on a aujourd'hui sur le territoire national ne permet pas de répondre aux besoins du marché actuel.
06:14 Comment vous faites communiquer et travailler ensemble l'humain et l'IA par exemple à l'avenir ? Est-ce qu'il faudra toujours de l'humain dans la sécurité ?
06:25 Oui, alors aujourd'hui, il faudra toujours de l'humain. Alors nous, c'est vrai que nos solutions, elles sont vraiment basées sur le fait qu'on va garder l'humain au cœur du système de surveillance.
06:35 Et ça, c'est très important pour nous. C'est vraiment notre ADN.
06:38 Alors ça n'empêche pas qu'aujourd'hui, on a été labellisé cluster IA récemment et ça n'empêche pas qu'on reste à l'écoute de tout ce qui peut se faire en fait en termes d'IA et de développement technique
06:51 pour pouvoir encore plus accompagner, assister les agents de sécurité dans leur mission et rendre leur mission beaucoup plus performante et les optimiser pour qu'elle puisse être plus efficace sur le terrain.
07:02 En quoi consiste justement cette labellisation cluster IA ? Comment vous vous y retrouvez ?
07:07 Alors nous, on n'est pas directement concernés puisqu'en fait, j'ai envie de vous dire qu'on fait encore le métier d'agent de sécurité à l'ancienne entre guillemets
07:14 en gardant vraiment l'humain au centre du système de surveillance. Mais c'est vrai qu'on reste à l'écoute de tout ce qui va se faire et qui va pouvoir aider.
07:24 Aujourd'hui, c'est vraiment aider, optimiser la mission de l'agent de sécurité qui va être important et aussi pour rendre ce travail qui était difficile, compliqué.
07:33 On en parle souvent, l'agent de sécurité de base, il est tout seul sur le terrain la nuit à 3h du matin sur un site complètement vide face à des menaces d'intrusion ou autre.
07:43 On va aussi pouvoir le rendre plus accessible et aussi pouvoir le sécuriser entre guillemets, ce qui attira aussi plus de femmes vers cette filière.
07:54 Assurer la sécurité des agents de sécurité en fait, c'est un peu ça.
07:57 Mais c'est en fait, c'est oui, c'est rendre plus accessible et plus assuré la sécurité des agents de sécurité. Vous pouvez le dire comme ça.
08:05 Est-ce que l'IA va vous aider justement ou va aider l'agent de sécurité en analysant pour lui les images qui sont filmées en permanence ?
08:14 Alors aujourd'hui, nous, on s'est rendu compte comme on est vraiment spécialisé sur la surveillance vidéo des sites en extérieur.
08:19 Sites qui sont liés vraiment à tout ce qui est aléas climatiques, c'est-à-dire au mauvais temps, au vent, aux contraintes climatiques des animaux, aux visites intempestives de certains astreintes sur certains sites.
08:33 Donc vraiment, nous, sur la surveillance des sites en extérieur, on utilise le meilleur système de détection qui existe à ce jour, c'est le cerveau humain.
08:41 Mais par contre, effectivement, on peut mettre en place des aides autour de cette surveillance qui peuvent l'aider dans sa mission.
08:46 Justement, ces cerveaux humains, où vous allez les trouver ? Là, on sait qu'il y a vraiment un besoin sur la filière, d'autant plus avec les Jeux Olympiques qui arrivent.
08:55 Vous avez une énorme croissance. Comment est-ce que vous trouvez tous les talents nécessaires à cette croissance ?
09:02 Effectivement, depuis plusieurs années, on a une croissance à deux chiffres.
09:05 Donc, qui dit croissance à deux chiffres, va dire qu'on a des besoins de recrutement important.
09:09 Alors déjà, on a structuré cette croissance. Et puis après, au niveau du recrutement, on s'est rendu compte que, comme beaucoup de sociétés de sécurité, il y avait peu de postulants.
09:18 On attire peu vers ces métiers, vers ces filières. Donc en fait, on a mis en place des partenariats avec France Travail, où on essaye de faire découvrir aux demandeurs d'emploi le panel le plus large possible des métiers de la sécurité,
09:32 avant qu'ils aient fait le choix de s'investir dans une formation ou dans cette filière, de leur faire découvrir, de façon à ce qu'après, ils puissent passer les diplômes avec France Travail et s'investir.
09:43 Et puis, on s'est rapproché aussi beaucoup de tout ce qui est organismes de formation pour aller chercher à la source directement les futurs talents de Connectica Sécurité.
09:52 Vous arrivez à les fidéliser ?
09:54 Alors ça, ça a été aussi un gros travail qu'on a mené les dernières années, parce que j'ai envie de vous dire, les règles du jeu ont vraiment changé en termes de management et de RH.
10:01 Je ne serais pas la seule chef d'entreprise à vous le dire, mais pour le coup, c'est vraiment une réalité.
10:05 Et on a vraiment inclus dans notre stratégie d'entreprise, de plus en plus, le développement RH.
10:12 Donc on travaille énormément sur tout ce qui est marque employeur.
10:14 On va travailler sur la gouvernance RH et on va essayer effectivement de fidéliser pour éviter qu'il y ait beaucoup de turnover.
10:23 Donc effectivement, c'est un vrai sujet aujourd'hui en termes de stratégie d'entreprise.
10:28 Vous êtes une femme dans un monde qu'on dit très masculin.
10:31 Je pense que vous avez peu de femmes qui sont dans la surveillance.
10:35 Est-ce qu'il y a une mixité quand même dans le recrutement ?
10:38 Alors aujourd'hui, chez Connectica Sécurité, on a beaucoup de femmes au poste de directrice, responsable, manager.
10:46 Mais c'est vrai qu'après, sur le terrain, les agents de sécurité, c'est vrai que c'est beaucoup plus masculin.
10:51 Mais aujourd'hui, le fait qu'on ait développé les solutions de cyber gardiennage dans des centres opérationnels,
10:56 les meilleures conditions de travail, c'est-à-dire en intérieur, dans des endroits qui sont quand même plus accessibles pour les femmes,
11:02 font qu'on attire de plus en plus de femmes sur ces métiers qui souvent les intéressent,
11:07 parce qu'on est souvent sur des horaires décalés, on a du travail de nuit.
11:10 Donc elles peuvent aussi, après, jouer avec leurs contraintes de femmes.
11:15 Donc c'est vrai que du coup, on attire plus de femmes vers ces nouveaux métiers.
11:18 Et ça, c'est quand même une petite fierté de se dire qu'on féminise un petit peu ce métier qui était classiquement plus pour les hommes.
11:24 Il n'y a plus qu'à le faire savoir, donc.
11:26 Tout à fait.
11:27 C'est peut-être aussi une petite réussite familiale, puisque ce n'est pas nouveau, la sécurité dans votre famille.
11:33 Tout à fait.
11:34 Tout à fait.
11:35 Historiquement, c'est mon père qui avait fondé la première société de sécurité et qui est toujours associée avec moi dans l'aventure.
11:43 Et c'est vrai que c'est lui qui m'a fait porter ce flambeau.
11:45 Alors le double flambeau, le flambeau entrepreneurial qui m'a donné le goût de l'entrepreneuriat et qui aussi m'a donné le goût de la sécurité privée.
11:52 Et vraiment de l'intérêt à faire développer, parce que lui, quand il a commencé il y a plus de 30 ans, on était sur le métier classique d'agent de sécurité.
12:00 Et voilà.
12:01 Et depuis, on se rend compte qu'on a fait un beau petit bout de chemin.
12:04 Alors on dit merci, papa.
12:05 Merci.
12:06 Et c'est la preuve d'une très, très belle entreprise familiale et d'un superbe développement que vous m'aidez de m'admettre.
12:11 C'est une entreprise qu'on suit de près depuis longtemps dans le groupe Nismatin.
12:14 Bravo et bonne chance pour l'avenir.
12:16 Merci à vous deux, mesdames, pour cette interview.
12:18 Merci, Chloé de Pelletier, le titre.
12:20 Vous restez avec nous parce que nous allons maintenant passer au journal de l'écho, dans lequel vous allez pouvoir intervenir autant de fois que vous le souhaitez.
12:26 Le journal de l'écho.
12:35 Karine, chère Isabelle, vous allez maintenant passer au Crible, l'actualité économique de la vie de nos entreprises.
12:41 Et Dieu sait que cette actualité est riche en territoires azuréens.
12:45 Allons-y.
12:46 Oui, on commence par une bonne nouvelle, en l'occurrence l'annonce lors du sommet Choose France, qui met en exergue l'attractivité de l'Hexagone,
12:53 l'annonce de 15 milliards d'euros de promesses d'investissement étrangers.
12:57 Alors 15 milliards répartis en 56 projets, dont 7 en région sud.
13:02 Pour en donner quelques-uns, Microsoft prévoit d'agrandir son site marseillais et de soutenir 2500 startups d'ici à 2027.
13:09 Le canadien Paper Excellence, lui, prévoit de consacrer 40 millions d'euros à la décarbonation de ses sites de production dans les Bouches-du-Rhône.
13:17 Côté Alpes-Maritimes, c'est Sofia Antipolis, qui a été choisie par l'américain Accenture, qui prévoit d'y installer un centre d'intelligence artificielle générative.
13:27 Et l'autre bonne nouvelle, on l'a évoqué avec vous Chloé précédemment, c'est la labellisation Cluster IA obtenue par notre institut d'intelligence artificielle, le 3IA, porté par Université Côte d'Azur.
13:39 Le gouvernement a sélectionné 9 clusters sur le territoire avec pour ambition de faire de la France un leader européen, voire mondial, en matière d'intelligence artificielle.
13:48 Alors première bonne nouvelle, l'État lui a promis, cache pistache, 20 millions d'euros pour la formation, de quoi alimenter par exemple le centre d'Accenture ou peut-être Connectica Sécurité.
13:59 On reste avec l'hypercroissance avec la promotion 2024 du programme Scale-Up Excellence, qui booste la visibilité de 48 startups en fort développement et les propulse sur le devant de la scène nationale.
14:12 Parmi ces pépites, 10 sont azuréennes, on peut citer Native Species que l'on avait déjà reçu ici sur le plateau, ou encore Mycophyto, Videtix dont on parle souvent, Akidaya, Instant System, Matawan, Hidalve, Lega Pass aussi présents sur notre plateau.
14:27 Oui je crois que la moitié de celles que vous venez de citer ont déjà fait l'objet d'un reportage sur notre plateau.
14:32 Oui on a du flair.
14:33 Du côté des grands événements et des trophées aussi, les azuréennes se sont vraiment distinguées le mois dernier.
14:38 Oui du 22 au 25 mai, c'était la grosse teuf de la TEC, porte de Versailles à Paris sur le salon Vive la TEC, c'est le plus gros salon consacré à l'innovation sur le vieux continent.
14:49 165 000 visiteurs quand même, c'est pas rien.
14:52 Et encore beaucoup d'azuréennes embarquées sur l'espace de la région sud ou sur des stands partenaires comme Huawei ou Orange.
14:59 Au total plus de 20 maralpines ont été remarquées et mises en lumière.
15:02 Beaucoup sont aussi venues en satellite pour une très belle représentation de notre écosystème.
15:08 Petit clin d'œil justement à Lega Pass qui a été vainqueur du trophée des pitches de Territoire Eco l'année dernière.
15:13 Elle est revenue de Paris avec un prix national impact et technologie décerné par le groupe La Poste.
15:19 Le pif, toujours le pif de Territoire Eco.
15:21 Moi ça c'est tout vous Christian.
15:23 La commission européenne et la banque européenne d'investissement ont désigné 20 EU Blue Champions.
15:30 Alors ce sont des Blue Tech originaires de 20 pays.
15:33 La Nissoise Inalve, on en reparle régulièrement, qui est spécialisée dans la production de micro-algues sur biofilms,
15:39 a fait partie de la sélection validant ainsi sa contribution majeure à l'innovation environnementale.
15:44 Et on reste encore dans les technos avec Elodie Bondy, c'est la dirigeante de la Nissoise Calisteo,
15:52 spécialisée dans le suivi et la déconsommation des bâtiments énergétiques des bâtiments tertiaires.
15:57 Elle a reçu le trophée dirigeante de l'année des prix Yvon Gattaz et Elisabeth Ducote.
16:02 Alors c'était à Paris il y a environ trois semaines.
16:04 Cet événement récompense depuis cinq ans les start-upeurs qui allient perspective de croissance rentable et création d'emplois pérennes.
16:12 Un prix qu'Elodie Bondy a voulu partager avec toutes ses consoeurs qui se distinguent sur l'opérationnal.
16:18 Alors bravo Elodie, bravo Chloé.
16:20 Avec une note de 75,2 sur 100, le cabinet d'expertise comptable du Nissois RUF et associé a été certifié pour la troisième année consécutive Happy Index at Work.
16:31 Il figure à la 56ème place du classement national et cette certification témoigne de l'engagement du cabinet d'expertise comptable
16:38 de créer un environnement de travail inclusif, gratifiant et sain, surtout pour sa centaine de salariés.
16:44 Et puis pour Chloé, tout en paillettes, c'est belle réussite du moins.
16:48 On a dans les paillettes cap sur le festival du film de Cannes où la sophie politaine Vidétix,
16:54 qui est spécialisée dans l'analyse en temps réel des images vidéo, s'est illustrée.
16:59 17 caméras installées autour du palais des festivals ont été connectées à son réseau de vidéo protection.
17:06 Elles étaient chargées de repérer toute activité suspecte ou mouvement de foules non désirées.
17:10 Good job pour Vidétix qui s'est offert un crash test olympique avant de sécuriser à l'appel du ministère de l'Intérieur.
17:17 Certains sites sur les JO de Paris 2024...
17:20 C'est la cousine pour vous Vidétix ?
17:22 Oui, on connaît bien Alan, effectivement, même si on n'a pas les mêmes solutions.
17:27 Vous travaillerez peut-être sur les mêmes sites, qui sait ?
17:31 On travaille déjà effectivement sur nos sites, mais ça restera secret.
17:34 J'ai pas donné les sites de Vidétix non plus, donc il n'y a aucun souci sur la confidentialité.
17:40 Et puisqu'on parle du festival de Cannes, le bilan chiffré de cette 77e édition est bon.
17:45 David Dissnar a estimé à 205 millions d'euros les retombées économiques directes et indirectes de l'édition 2024 pour 2300 emplois générés.
17:55 David Dissnar, le maire de Cannes, pour ceux qui ne le savent pas.
17:58 Ce qui serait un peu étonnant.
18:00 En ce moment, il y a une stratégie qui revient souvent dans l'actualité économique, c'est la croissance externe.
18:05 Et oui, vous vous souvenez de Marc Bruat, le directeur général de Squad, que nous avions reçu ici en mars.
18:11 Il était venu pour parler cybersécurité et de sa première opération de croissance externe.
18:15 Il faut en rajouter une deuxième, parce que le cabinet sophie-politain de conseil d'expertise cyber vient de racheter l'occitan SCACI et sa filiale espagnole SCACI Cybersecuridad.
18:26 Avec l'accent, je vous en prie.
18:27 Cette opération permet à Squad de conforter son offre 360 et de se rapprocher de son objectif, qui est d'être dans le top 3 de la cybersécurité en Europe.
18:36 Et décollage réussi pour les 10 entreprises azuréennes qui participent au premier programme d'accélération Boost Côte d'Azur,
18:43 opéré par l'IRCE, l'UPE06 Connect Pro et leurs partenaires bancaires, la SECAS, la BP Med et le Crédit Agricole Provence Côte d'Azur.
18:52 A la mi-mai et durant deux jours, premier séminaire intensif pour les troupes,
18:56 les dirigeants ont réfléchi à la meilleure stratégie pour doubler leur chiffre d'affaires dans les trois ans, grâce notamment à la croissance externe.
19:03 Sur cette saison 1 sont accélérées MDLM, Option Way, Société Provençale de Nettoyage, Néo Detail, Berkley Peinture,
19:12 High Paper, Erco, Genesis, les établissements Mera et le groupe SCACI.
19:17 Et du côté d'Aluminor ?
19:18 Et du côté d'Aluminor, c'est la même tactique. Depuis 1950 à compte, elle conçoit, fabrique et commercialise des luminaires d'intérieur.
19:26 Richard Barbette l'avait racheté en 2018. Elle vient d'absorber la bordelaise ADM Light Lume pour compléter ses gammes.
19:33 Du même coup, restructuration complète avec la création du groupe Aluminor.
19:38 Richard Barbette s'autorise déjà d'autres opportunités de rachat à conjuguer aux futurs proches.
19:44 Notre territoire est riche de ces jeunes pousses. Comment vont nos très jeunes entreprises ?
19:48 La niceoise MyExploreBank développe des escape games pour les professionnels du tourisme.
19:53 Son concept figital mêlant une application mobile et un sac à dos upcyclé bourré d'objets d'exploration comme une longue vue ou une boussole séduit.
20:02 Pour preuve, elle vient de remporter l'appel d'offre de la métropole Nice-Côte d'Azur
20:06 et développera pour la vingtaine de communes qui la composent des escape games sur mesure.
20:10 La start-up propose aussi des team buildings à destination des entreprises afin de renforcer la cohésion et l'esprit d'équipe.
20:16 C'est justement MyExploreBank qui a officié côté team building d'accueil sur le booster camp régional du réseau entreprendre Côte d'Azur.
20:24 Ça s'est passé les 6 et 7 mai sur l'île Sainte-Marguerite.
20:27 Un objectif commun pour les 11 start-up sélectionnées, l'accélération côté croissance grâce aux nombreux mentors mis à leur disposition de jour comme de nuit.
20:37 Le département était bien représenté avec la pousserie HypeKids, Oupise, French Acoustic Millet et la Lifebloom Academy.
20:45 Après ce bouquet de bonnes nouvelles, y a-t-il quelques petites choses qui vous ont contrarié ce mois-ci ou plutôt qui ont contrarié nos entreprises ?
20:51 Oui, on se souvient de l'hôpital de Cannes qui avait été victime du cyberattaque mi-avril.
20:56 La demande de rançon étant arrivée àchéance, le groupe de hackers Lockbit a mis ses menaces à exécution
21:02 et a diffusé sur le dark web quelques 61 gigaoctets de données confidentielles.
21:08 Et puis un petit pourcentage qui n'est pas brillant, 90%, c'est le pourcentage de chefs d'entreprise qui affirment avoir des difficultés à loger leurs salariés.
21:17 Sur le département, ce chiffre c'est celui de l'Observatoire Immobilier d'Habitat des Alpes-Maritimes, l'OIH.
21:23 Il est particulièrement préoccupant.
21:25 Si le 06 reste attractif sur le flanc touristique, du côté du logement des actifs ça devient rédhibitoire avec une carence sur les logements intermédiaires notamment.
21:35 L'OIH en appelle aux élus locaux pour faire contrepoids à des règles urbanistiques nationales trop contraignantes.
21:42 Et puis nous parlons aussi de ceux qui remplissent ou changent de poste dans le journal de l'écho.
21:46 Du mouvement chez le sophie politain Safelec qui est un acteur de référence dans la commercialisation des offres de télécommunications et d'IT.
21:54 Son président fondateur Hervé Mangot vient de passer le flambeau à ses cadres clés et a ouvert le capital à un nouvel actionnaire, le fonds d'investissement BNP Paris Développement.
22:04 Et l'entreprise qui fêtera ses 40 ans ces jours-ci a toujours les mêmes ambitions, être l'un des leaders dans la distribution des offres télécom en France.
22:14 Voici qui clôture ce journal de l'écho numéro 14, n'est-ce pas ? Merci infiniment mesdames.
22:19 Chloé, vous avez appris beaucoup de choses.
22:20 Ça m'a confirmé le fait que les Alpes-Maritimes c'est un territoire super dynamique et qu'il se passe énormément de choses même en un mois.
22:27 Donc je suis très fière de toutes ces belles entreprises et de toute l'activité qu'il y a sur notre territoire.
22:31 Et d'y concourir à votre manière.
22:32 On essaye.
22:33 Merci beaucoup de votre présence en tout cas.
22:35 Merci.
22:36 Merci mesdames pour le journal de l'écho et nous passons à notre rubrique suivante, la Minute d'Agnès.
22:40 [Musique]
22:46 Alors la Minute d'Agnès, vous le savez, c'est celle d'Agnès Faroujia, notre journaliste inénarrable, journaliste du service économie du groupe Nice Matin,
22:53 qui vous explique de temps en temps dans cette émission et de façon très ludique une notion d'économie grâce à ses deux personnages favoris, Lola et sa tata.
23:02 Et cette fois-ci, de quoi on parle ?
23:04 Cette fois-ci, Lola se pose des questions sur les startups et charge donc à sa tata de lui expliquer en quoi consistent ces jeunes entreprises innovantes.
23:12 Allons-y pour la Minute d'Agnès.
23:14 Tata, tu sais quoi ? La dernière fois, tu m'as vachement donné envie de monter ma startup.
23:19 On dit startup, ma chérie. En gros, ça décrit une jeune entreprise innovante à fort potentiel de croissance.
23:25 On en a parlé la dernière fois.
23:26 Oui, oui, je me rappelle. Et bien c'est exactement ce que je veux faire.
23:29 D'accord. Et dans quel domaine est-ce que tu veux créer ta startup ?
23:32 Eh bien, comme tu as dit, dans le fort potentiel de croissance. Moi, je trouve que ça sonne bien.
23:37 Non mais Lola, il te faut créer de la valeur, il te faut innover, trouver un service ou un produit qui n'existe pas encore.
23:44 Après, il faut que tu ailles tester le marché, voir s'il y a de la demande.
23:47 Et si c'est le cas, il te faudra aller chercher des investisseurs, lever des fonds, parce qu'au début, tu ne vas pas gagner d'argent.
23:53 Attends, tu me dis qu'il faut que je crée un truc révolutionnaire, innovant, qui n'existe pas encore et que ça ne va rien me rapporter ?
24:01 Mais pendant combien de temps ? Genre une semaine, deux semaines ?
24:04 Non mais Lola, tu sais, les startupers, parfois, ils ne se versent pas de salaire pendant des années.
24:08 Non mais il n'existe pas des allocations pour startupers révolutionnaires, innovants.
24:14 Et non, il te faut lever des fonds, aller à la pêche aux investisseurs intéressés par ton projet.
24:19 Quand tu dis "aller à la pêche" là...
24:21 Bon, écoute Lola, finis avec ton vernis, on en reparle plus tard.
24:24 Et qu'est-ce qu'on a dit avec ton accent marseillais alors que tu es niceoise là ?
24:28 Eh bien c'est bien, tu vois, j'innove déjà.
24:31 Ce n'est pas gagné avec Lola, les notions d'économie.
24:35 Merci Agnès Farrugia pour cette minute savoureuse.
24:38 Et nous allons passer maintenant à la dernière rubrique de ce numéro 14 de Territoire Éco, place au pitch du mois.
24:46 Et dans le pitch du mois, nous accueillons aujourd'hui Franck Maggiolini.
24:51 Bonjour Franck, vous êtes le responsable développement de Liberty Class.
24:54 Franck, votre startup propose du soutien scolaire en ligne mais avec une spécificité qui change tout.
25:00 Vous allez avoir 90 secondes en regardant le petit chronomètre qui s'affiche derrière Karine
25:04 pour nous expliquer la plus-value de Liberty Class.
25:07 Attention, c'est à vous.
25:09 Un élève sur quatre prend des cours de l'école, il a un diplôme, il a un diplôme de recherche,
25:13 c'est à vous.
25:14 Un élève sur quatre prend des cours de soutien scolaire à partir du collège.
25:17 Cela permet en moyenne une augmentation de leur note de 3,5 points.
25:20 L'idéal reste des cours en présentiel, mais cela est très onéreux avec des tarifs avoisinant les 40 euros de l'heure.
25:26 Notre nouvelle plateforme de cours en ligne Liberty Class offre la solution à toutes les familles d'aider les enfants
25:31 dans leur scolarité, collégiens et lycéens, en divisant quasiment par deux le prix des cours
25:36 tout en conservant la même efficacité que des cours en présentiel.
25:39 Comment ? Liberty Class a développé et breveté un support de smartphone permettant de recréer les conditions
25:45 des cours en présentiel tout en restant en ligne.
25:47 Les élèves comme les enseignants peuvent filmer leur copie tout au long du cours
25:51 afin que chacun puisse l'avoir en temps réel.
25:53 Liberty Class propose également des cours en petits groupes maximum de quatre élèves
25:57 afin de réduire encore plus le prix des cours.
26:00 En plus, Liberty Class est sans engagement, ni frais d'inscription et c'est vous qui fixez vos critères.
26:05 Vos disponibilités et le prix du cours à ne pas dépasser.
26:07 Vous pouvez aussi bien prendre des cours à la carte que bénéficier d'un suivi régulier tout au long de l'année.
26:12 Liberty Class est en quelque sorte le blabla-carte du soutien scolaire
26:15 qui vous met en relation avec des enseignants de haut niveau sélectionnés.
26:19 Alors faites un essai sur libertyclass.com
26:21 c'est la meilleure manière de vous convaincre que Liberty Class est la solution pour la réussite scolaire de vos enfants.
26:26 Pari réussi, vous avez tenu moins de 90 secondes dans cette brillante démonstration
26:31 qui fait regretter de ne plus avoir d'enfants en âge scolaire pour pouvoir s'abonner à Liberty Class.
26:34 Merci beaucoup Franck pour ce pitch.
26:37 Et c'est avec vous que s'achève notre émission Territoire Éco
26:40 que vous allez pouvoir voir et revoir sur nos sites internet,
26:43 nos pages Facebook, la chaîne Youtube du groupe Nice Matin,
26:46 mais aussi le site tribuca.net de la Tribune Côte d'Azur.
26:49 Merci bien sûr à Karine et à Isabelle de leur présence sympathique et compétente et mensuelle.
26:57 Merci à Philippe Bertigny et Franck Fernandez pour la réalisation de l'émission,
27:00 Chloé Wargar pour la conception et puis Karine et Isabelle.
27:06 Nous nous retrouvons le mois prochain.
27:08 Excellente journée à tous.
27:10 [Musique]
27:22 [SILENCE]

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