• il y a 6 mois

Le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni était auditionné par la mission d’information du Sénat sur l’avenir institutionnel de l’île. Il est revenu sur l’accord conclu en mars entre le gouvernement et une majorité d’élus corses autour d’un projet d’« écriture constitutionnelle » ouvrant la voie à ce statut d’autonomie. Gilles Simeoni est notamment revenu sur les « lignes rouges » de l’exécutif qu’il a dû prendre en compte. 

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Transcription
00:00Alors, vous m'avez demandé, madame, est-ce que j'ai des lignes rouges ?
00:03Est-ce que j'ai des lignes rouges ? Moi, le concept de lignes rouges,
00:06je l'écarte.
00:07Je pense qu'on ne vient pas
00:10à une discussion
00:11comme celle
00:12qui nous réunit aujourd'hui,
00:15en cherchant ensemble,
00:17de façon sincère,
00:19la sortie d'une logique de conflit et la construction
00:22d'une solution progressive, en disant, moi j'arrive et je pose
00:28ab initio mes lignes rouges, en disant, moi, si ce n'est pas ça, je m'en vais, ce n'est pas possible.
00:32Et c'est pour ça que j'ai toujours... Par contre, j'ai pris en compte, à partir du moment où le président de la République,
00:37le chef de l'État, a posé des lignes rouges.
00:40J'en ai tenu compte.
00:41On me l'a reproché,
00:44y compris dans ma famille politique.
00:46On m'a dit,
00:47tu trahis.
00:49On me l'a dit,
00:50au mot près.
00:51Tu trahis,
00:52parce que tu as le mandat des Corses et tu n'as pas accepté des lignes rouges.
00:56Accepter un principe de lignes rouges, c'est renoncer.
00:59J'ai dit non.
01:00Je pense qu'il faut aller au-delà
01:02de cette logique d'opposition.
01:04Donc, s'il n'y a pas le mot de co-officialité,
01:07c'est parce que le président de la République
01:09a posé une ligne rouge, dont je sais aussi
01:12qu'elle est sans doute
01:14une ligne rouge
01:15pour beaucoup de parlementaires. Donc moi, je suis guidé
01:18par le souci de trouver un équilibre entre mes convictions profondes,
01:22mon engagement, mon idéal,
01:23le mandat qui m'a été donné,
01:25et construire avec vous quelque chose qui soit acceptable.
01:29Et au sein du groupe de droite
01:31qui a voté,
01:33beaucoup sont favorables à la co-officialité.
01:35Nous renonçons au concept.
01:37Nous, vous savez, on n'a pas envie de taper
01:40sur les doigts des enfants
01:42ou des adultes pour dire il faut parler corse
01:45ou sinon tu es puni.
01:46C'est pas ça.
01:47La langue, c'est pour nous
01:49un élément constitutif de notre identité collective,
01:51mais c'est aussi un élément d'intégration puissant
01:55dans une société, je le rappelle, où il y a 5000 nouveaux arrivants par an.
01:59La Corse, il y a 25 ans,
02:02il y avait 220 000 habitants.
02:04Aujourd'hui, nous sommes 360 000.

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