Alors que seul Corentin Moutet a réussi à se hisser jusqu’au troisième tour de Roland-Garros cette année parmi les Français, ils étaient trois Italiens au même stade de la compétition. Ivan Ljubicic, le responsable du haut niveau à la FFT, essaye d’expliquer la réussite du tennis transalpin, mené par la locomotive Jannik Sinner.
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00:00 Je ne crois pas beaucoup dans les systèmes. Je pense que les systèmes forment les joueurs, forment la mentalité, l'attitude, mais ne forment pas les joueurs de très haut niveau.
00:11 Donc en Italie, on connaît un peu la structure. C'est un projet individuel. Même Siner, il n'a jamais fait une journée dans la Fédération.
00:21 Il a fait des rassemblements, il a fait des stages, mais il n'était pas part de la Fédération. Et tous les autres, c'est un peu la même chose.
00:30 Qu'est-ce que la Fédération fait là ? Et pratiquement, ils sont là pour les joueurs s'ils ont besoin de quelque chose.
00:38 Donc avec la structure, s'ils ont besoin, avec les services, si les joueurs ont besoin. C'est la génération, c'est un peu comme ça.
00:48 Je pense que surtout, c'est Yannick Siner qui… je ne sais pas comment dire en français ça…
00:56 Il "pull" les autres. C'est lui qui est un peu le point de référence. C'est surtout ça qu'on manque en France.
01:06 Si on regarde les numéros de joueurs de top 100, top 200, on est mieux qu'en Italie.
01:13 Mais quand tu as Siner, quand tu as quelqu'un comme Arnaldi, comme Uzeti qui sont vraiment forts,
01:19 je pense qu'on a besoin d'une génération qui va vraiment pousser les autres.
01:24 Et j'espère vraiment et je crois que la génération qu'on a aujourd'hui, de 2002, 2003, 2004, ils vont changer un peu ça.