• il y a 6 mois
Adrien Dolimont: "Dans l'idéal, on aimerait bien ne pas recommencer la même majorité"
Transcription
00:00 Bonjour Adrien Delimont. Bonjour. Alors je voudrais savoir comment est-ce que vous l'avez vécu votre campagne électorale ?
00:05 C'était une campagne très acharnée sur le terrain. On a été au contact du citoyen pour convaincre.
00:11 Dès la base, je pense que c'est vraiment important, nos messages passaient très bien, on avait un bon accueil.
00:17 Donc une belle dynamique avec une belle équipe aussi. J'avais la chance d'avoir 20 candidats au total,
00:22 donc 19 en plus de moi sur le terrain, motivés à pouvoir défendre nos valeurs. Donc franchement c'était une belle campagne.
00:28 Est-ce que vous pensez qu'il y a une possibilité de retisser les liens avec le PS pour la formation au gouvernement, les coalitions ?
00:34 Vous savez, il y a la réalité arithmétique au lendemain des élections. Donc on verra quelles sont les majorités qu'on est en capacité de pouvoir faire.
00:43 Il est clair que nous, on n'a jamais caché notre envie d'avoir la majorité la plus de centres de droit possible.
00:49 Donc on verra en fonction des projets sur la table. Donc pas reconduire la majorité actuelle ?
00:53 Ça paraît assez difficile au vu des premières tendances. Donc on va voir un peu, c'est assez parcellaire.
01:00 Donc je resterai prudent en tirant les conclusions. Mais dans l'idéal, on aimerait bien ne pas recommencer la même majorité, ça c'est certain.
01:06 Qu'est-ce qui a fait que votre campagne était différente des autres ?
01:10 Par rapport au précédent que j'ai vécu personnellement, vous parlez ?
01:13 Oui.
01:14 Moi c'est la première fois que j'étais tête de liste déjà, avec un bilan à défendre en tant que ministre du gouvernement Wallon.
01:20 Donc il est clair qu'il fallait expliquer le pourquoi des décisions qui avaient été prises.
01:25 Je pense que c'est important justement d'aller au contact des citoyens.
01:27 Moi, ma façon de faire de la politique, c'est la transparence.
01:30 Et donc je veux pouvoir expliquer les choses et le pourquoi on arrive dans cette situation.
01:35 Est-ce qu'aller au contact des citoyens, ce sera suffisant à l'avenir pour retrouver un intérêt des citoyens envers la politique ?
01:40 Parce qu'on a vu, il y a un désintérêt quand même grandissant ces dernières années, derniers mois.
01:45 En tout cas, on doit vraiment travailler énormément à réenchanter un peu la politique.
01:50 Donc je pense qu'il faut pouvoir redonner l'amour de la chose publique.
01:53 C'est pour ça que pouvoir aller débattre comme on a été invité à le faire dans les écoles, même en dehors des périodes électorales,
01:59 je trouverais que ce serait assez intéressant.
02:00 Ça permettrait de pouvoir déjà défendre des projets de société, expliquer les enjeux liés aux élections.
02:06 On verra comment on pourra réenchanter.
02:07 Mais en tout cas, moi, je n'attends pas les élections pour être sur le terrain et au contact des gens.
02:12 Et j'en discute en permanence, dès que je peux, dès que je suis interpellé, je réponds.
02:17 Je pense que c'est comme ça qu'on doit tous fonctionner.
02:19 Si le MR à la main, est-ce qu'on pourrait vous voir devenir ministre président pour en passer Yézéropo ?
02:25 Vous savez, on ne fait pas la politique par carrière personnelle, mais par volonté de changer les choses.
02:30 Donc nous, ce qu'on veut, c'est avoir un accord de gouvernement le plus impactant possible.
02:34 On espère évidemment être la première formation politique en Wallonie.
02:37 C'est bien l'ambition.
02:39 Et si ce poste peut nous échouer, on sera le plus heureux.
02:42 Puis on verra qui peut l'exercer.
02:43 Il y a beaucoup de personnes de qualité dans notre parti.
02:45 Vous étiez le ministre le plus jeune du gouvernement.
02:48 Si le maire participe à la prochaine majorité au niveau Wallon,
02:52 est-ce qu'on peut s'attendre à ce que cette jeunesse soit bien représentée ?
02:55 Ça avait déjà été le cas précédemment.
02:56 Le président Boucher a lancé toute une série de nouveaux visages.
03:00 Donc je pense que ça devrait continuer dans ce sens-là.
03:03 En tout cas, moi, comme depuis toujours, je suis prêt à prendre mes responsabilités, peu importe la fonction.
03:08 On a reproché pas mal au MR d'être trop agressif durant la campagne électorale.
03:13 Est-ce que selon vous, le MR est allé trop loin à certains moments ?
03:16 Vous savez, je ne pense pas du tout qu'on a été agressif.
03:18 On a expliqué les choses et on a dit les choses clairement.
03:21 Ça, c'est certain.
03:22 Ce qui nous qualifie, c'est la clarté de notre message.
03:26 C'est nous qui allons d'ailleurs guider l'ensemble des thématiques de la campagne.
03:30 Quand on parle du travail, de la sécurité, c'est nous qui allons emmener tous ces sujets sur la table.
03:34 Et donc, quand on aime énormément quelqu'un, il faut pouvoir lui dire les choses.
03:37 C'est vraiment ça qui a guidé notre façon de faire campagne.
03:42 Je ne pense pas qu'on a été agressif.
03:44 Au contraire, je trouve que pendant la campagne, on a pu justement montrer et être très contextualisant
03:50 par rapport aux enjeux qu'on mettait sur la table.
03:52 Merci beaucoup, Adrien Delimont.

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