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Transcription
00:00 Avant de retrouver Nathalia Mendoza, est-ce que Georgia Melanie, qui était tête de liste pour son parti,
00:06 Fratelli d'Italia, est-ce qu'elle a réussi son pari ce soir ?
00:09 Effectivement, c'est un pari réussi pour Georgia Melanie.
00:16 On a les premiers sondages de sortie des urnes, des résultats donc partiels,
00:21 une photographie encore incomplète, mais qui donne des indications claires
00:26 sur ce vote ici en Italie concernant la formation politique de Georgia Melanie,
00:35 les Frères d'Italie.
00:36 Il devance tous les autres partis politiques de la péninsule avec une fourchette entre 26 et 30 % des votes,
00:45 suivi par le Parti démocrate entre 21 et 25 % des suffrages.
00:51 En troisième position, le mouvement cinq étoiles, le mouvement de gauche populiste entre 10 et 14 %.
00:57 Quatrième place, Forza Italia, le parti de centre-droite fondé par Silvio Berlusconi entre 8,5 et 10,5 %,
01:06 suivi par la Ligue entre 8 et 10 %, ce qu'on peut dire de ces premiers résultats donc partiels.
01:14 C'est d'abord la victoire écrasante de Georgia Melanie, une percée historique pour ce parti politique post-fasciste
01:23 qui en 2014, je vous le rappelle, n'a pas obtenu même pas 4 %.
01:29 Il passe de moins de 4 % en 2014 à 6 % en 2019 et si ces résultats se confirment, pourrait frôler les 30 % aujourd'hui.
01:43 Deuxième élément dans cette bataille des droites, on a la Ligue qui dégringole.
01:48 Elle passe de 34 % lors des dernières élections européennes en 2019 à près de 8 % aujourd'hui,
01:55 d'autant plus qu'elle pourrait se faire dépasser par Forza Italia, le parti de centre-droite.
02:03 Enfin, le bloc de gauche, le Parti démocrate dépasse la barre des 20 %,
02:09 résultat qui, en gros, sauve les meubles et réussit à garder sa base électorale.
02:16 Évidemment, tout cela, ce sont des résultats de sondage de sortie des urnes.
02:20 Les résultats définitifs, il faudra attendre demain.
02:24 Des estimations à prendre évidemment avec beaucoup de précautions, mais oui, il y a des vastes communicants.
02:29 Les alliés de Georgia Melanie, qui est la fratelli d'Italia, donc, par exemple la Ligue,
02:35 sont en train de redescendre à sa faveur, puisqu'elle, elle monte.
02:41 Est-ce que Georgia Melanie, là, c'est une alliée possible ?
02:44 Parce que, pour le coup, Marine Le Pen l'a dit, l'a redit, elle a rencontré à de nombreuses reprises.
02:49 Elle est dans le groupe effectivement concurrent ECR,
02:53 elle est même une des leaders de ce groupe des conservateurs et réformistes européens.
02:57 Est-ce que, là encore, cette recomposition de la droite extrême,
03:01 elle va avoir lieu aussi au lendemain des élections européennes ?
03:04 On ne parle pas que des élections françaises,
03:06 pourquoi on ne parle pas sur ce plateau que des élections françaises ?
03:09 Alors effectivement, l'allié historique du Rassemblement national, c'est la Ligue avec Matteo Salvini,
03:14 qui, comme ils ont fait un gouvernement commun quand Georgia Melanie a été élue,
03:20 puisque le système italien est un système beaucoup plus de coalition,
03:23 effectivement, ça a eu tendance un petit peu à vider le parti de la Ligue,
03:27 au profit de fratelli d'Italia, qui aujourd'hui, effectivement,
03:30 sur les scrutins nationaux et européens, est beaucoup plus fort que la Ligue,
03:34 bien que sur les scrutins locaux, on voit la Ligue a quand même encore,
03:37 malgré tout, une certaine implantation.
03:40 Donc, on est en train, effectivement, et Jordane Bardella, dans les jours qui arrivent,
03:43 discutera effectivement avec Matteo Salvini prioritairement,
03:47 mais certainement qu'il y aura des discussions aussi avec Georgia Melanie.
03:50 – Elle vous trouve pour l'instant trop à droite, en ce qui la concerne,
03:52 vous êtes trop extrême pour elle, c'est quand même compliqué.
03:56 – Oui. – Parce qu'elle voudrait faire alliance
03:58 plutôt avec le Parti Populaire Européen et peut-être…
04:01 – Oui, parce que Georgia Melanie est rentrée dans une politique,
04:04 effectivement, particulièrement concernant l'immigration,
04:06 elle a eu besoin de beaucoup de fonds quand elle est arrivée au pouvoir,
04:09 et elle ne s'en est pas cachée, et du coup, elle a fait marche arrière
04:13 sur un certain nombre de ses fondamentaux.
04:14 – Notamment, elle veut le pacte migratoire européen,
04:17 la PAC-Asie, l'immigration, elle est…
04:18 – Oui, mais parce qu'elle n'a pas le même problème que nous,
04:20 elle a eu un pacte, aujourd'hui, on lui a donné beaucoup d'argent,
04:22 puisque vous savez qu'ils ont financé la Tunisie,
04:24 et d'ailleurs, moi, je le vois directement au poste frontière,
04:26 à un menton qui était le plus gros point de passage sur la France des migrants,
04:30 depuis qu'effectivement, l'Europe a donné de l'argent à Georgia Melanie
04:33 et on investit beaucoup de fonds sur la Tunisie,
04:36 et que les migrants ne rentrent plus pas dans la Tunisie,
04:38 on voit directement l'impact… – On a dû pousser à la cause, franchement.
04:40 – Écoutez, excusez-moi, alors s'il y a bien un sujet,
04:42 je connais bien, c'est celui-là.
04:44 Oui, alors, moi, ce n'est pas quatre fois, vous savez quoi,
04:46 j'y vais toutes les semaines, toutes les semaines, je discute avec la France.
04:48 – Vous avez lutté des Alpes-Maritimes.
04:50 – Non, non, ce n'est pas vrai.
04:51 – Non, ce n'est pas vrai que vous y ayez allé toutes les semaines,
04:53 parce que j'ai beaucoup discuté avec les associations.
04:54 Il y avait 200 000 migrants qui arrivaient chaque jour, l'été dernier.
04:58 Vous promettiez la submersion migratoire quand il y a eu 6000 personnes à l'AMPEDOUSA.
05:01 – Oui, je suis en train d'expliquer pourquoi elle a baissé en ce moment à ce poste frontière.
05:05 Vous n'écoutez rien.
05:06 – Ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu une baisse.
05:07 – Vous n'écoutez rien, vous ne connaissez pas le problème.
05:08 Et vous n'allez pas à ce poste frontière, ne dites pas de bêtises.
05:12 – On va revenir en France, si vous le voulez bien, et arrêter de se faire face à face sur le plateau.
05:18 Et on va revoir ces images.

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