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00:00 il y a la victoire partout.
00:03 Et même si on prend la Côte d'Or, on doit être sur les 720 communes,
00:06 on doit être en tête dans quasiment 690.
00:09 - 9 communes sur 10 à l'échelle nationale, y compris Dijon, vous le disiez, 21% de la victoire du RN.
00:16 C'est un peu une surprise quand même ?
00:18 - Non, parce qu'il y a 5 ans, on avait 10 points de retard sur la liste de M. Macron,
00:25 et j'avais dit à la presse qu'on allait limiter au grand maximum cet écart.
00:31 Et dans les dernières semaines, j'ai même dit à nos adhérents, nos militants, qu'on allait remporter à Dijon.
00:38 - Bon, si on écoute le président de la République, Emmanuel Macron,
00:41 ce score aux européennes serait presque une anomalie, un dérapage démocratique républicain
00:47 qui sera réglé, pense-t-il, dans trois semaines. Vous répondez quoi ?
00:52 - Non, alors je pense qu'Emmanuel Macron n'a pas pris la mesure du mécontentement de la population française.
00:59 En fait, plus il parle, plus il est rejeté.
01:03 Les Français n'ont pas oublié, sur son début de deuxième mandat,
01:07 ils n'ont pas oublié l'avalanche des 49.3 de Mme Borne, dont la réforme des retraites, ça s'est très mal passé.
01:14 Ils n'ont pas oublié non plus les émeutes du mois de juin,
01:18 attribuées à des enfants qui s'ennuyaient, en quelque sorte.
01:22 Ils n'ont pas oublié, malheureusement, et il ne faut pas dire ça avec le sourire, ils n'ont pas oublié Crépol.
01:28 Ça les a beaucoup marqués.
01:32 - La sécurité, c'est l'un des piliers. - La sécurité, oui.
01:35 Et il faut bien dire que certains sont venus pour tuer.
01:40 Parce que quand on vient dans des boîtes de nuit avec des barres de fer et des couteaux,
01:44 c'est pas pour passer une soirée tranquille.
01:47 - Et à la fois sur le fond, pendant cette campagne pour les européennes,
01:50 on a souvent entendu Jordan Bardella et les candidats sur la liste de Jordan Bardella dire
01:55 "Bon, il faut taper sur Emmanuel Macron", sans trop d'arguments sur le fond pour ces européennes.
02:01 Donc il y a eu vraiment un vote sanction ? Vous vous dites "Non, c'est vote adhésion cette fois-ci" ?
02:06 - Les deux. Il y a le vote adhésion à Bardella.
02:09 Il y a effectivement un effet Bardella qui a extrêmement rajeuni le parti.
02:15 Mais il y a aussi un vote sanction.
02:17 - C'est de la façade, c'est de l'apparence, c'est juste de la jeunesse ?
02:19 - Non, non, non, il y a du fond. Il y a nos propositions également.
02:24 En particulier en ce qui concerne l'Europe, puisque c'était quand même ça le débat.
02:30 Nous ne sommes pas pour l'Union européenne telle qu'elle fonctionne,
02:34 c'est-à-dire un État supranational dans lequel les pays deviennent de simples provinces.
02:40 Nous ce qu'on souhaite, c'est l'Europe des nations et des projets.
02:44 Avec la possibilité pour chaque nation de bâtir avec les nations voisines.
02:51 On veut aussi retrouver la maîtrise de l'immigration.
02:55 Et ça, c'est ce qu'on n'a pas du tout avec l'Union européenne.
02:58 - Vous avez 20 jours finalement pour transformer l'essai cette fois-ci à l'Assemblée nationale,
03:03 donc sur un scrutin purement national.
03:06 Vous vous sentez capable de mener ce combat sur ces trois prochaines semaines ?
03:10 - Oui, alors on doit déposer les listes vendredi.
03:14 Ensuite, il y aura une campagne très courte, elle va durer deux semaines.
03:18 Nous avions anticipé bien sûr, autrement on n'aurait pas demandé la dissolution.
03:23 - Ça veut dire que vous serez en mesure de présenter un candidat dans chacune des circonscriptions en France ?
03:27 - On sera en mesure, également avec la parité.
03:31 En Côte d'Or, nous avons nos candidats, tout est prêt.
03:35 - Vous avez tous les noms ?
03:36 - Les candidats.
03:37 - Des noms connus ?
03:38 - Pas forcément, non.
03:40 - Donc des jeunes, c'est ça que je comprends ?
03:43 - On va prioriser les jeunes, effectivement.
03:46 Il y aura au moins 2 sur 5 qui seront des jeunes.
03:53 Et nous avons les suppléants, nous avons les mandataires,
03:57 et nous serons prêts pour déposer les candidatures en fin de semaine.
04:01 - Vous-même, René Lioré, vous serez candidat ?
04:04 - Bien sûr, ça sera ma troisième tentative et je pense que ça sera la bonne,
04:09 puisque j'ai été candidat sur la 5e circonscription en 2017, en 2022.
04:14 - Pas du par Didier Paris, le candidat du camp présidentiel ?
04:17 - Voilà, effectivement, par Didier Paris, qui avait réalisé 46% au deuxième tour, c'était pas très loin.
04:22 - Ça vous engage quand même finalement cette décision d'Emmanuel Macron à transformer l'essai, on le disait,
04:27 mais ça vous engage à faire une vraie campagne avec du fonds, là pour la législation ?
04:31 - Alors la campagne, elle va être très courte.
04:33 La campagne, elle va s'ouvrir dans une semaine.
04:37 Lundi, dans une semaine, la campagne commence.
04:40 Bon, sachant qu'on aura aussi un seul week-end,
04:44 parce que le vendredi suivant, à 24h, la campagne s'arrête.
04:48 Donc nous, nous avons déjà mené campagne depuis un moment,
04:51 nous sommes en campagne depuis le mois de septembre.
04:53 - C'est un scrutin européen aussi ?
04:55 - Oui, c'est un scrutin européen.
04:57 Mais le programme du Rassemblement National, tous les gens le connaissent,
05:02 les gens le connaissent parce qu'on n'a pas parlé que de notre programme européen.