• il y a 6 mois
Un triomphe pour le Rassemblement national et une déroute pour le camp présidentiel. Le scrutin européen a été marqué ce dimanche en France par le score historique de Jordan Bardella et la percée à gauche de Raphaël Glucksmann pour le Parti socialiste. Dans la foulée des résultats, Emmanuel Macron a annoncé une dissolution de l’Assemblée nationale. 

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Transcription
00:00 Oui je crois qu'on est prêt, vraiment. Je pense qu'on est prêt.
00:03 Et que demain, si au lendemain du 7 juillet, il y a une majorité soit du RN, soit en coalition avec d'autres,
00:10 on sera en capacité très vite de remettre la France en marche.
00:15 C'est quelque chose, ça fait 4 mois que vous la demandiez.
00:18 Est-ce que c'est vraiment une bonne nouvelle pour vous aujourd'hui, à 3 ans de l'élection présidentielle ?
00:21 Si on l'a demandé, c'est qu'on y croyait. Moi très honnêtement, je ne voyais pas comment M. Macron pouvait continuer
00:26 avec une majorité relative et une telle hostilité dans l'opinion. Il l'a bien fait.
00:31 Il a joué le jeu des institutions. L'article 12, il l'a fait pour ça, pas fait pour autre chose.
00:35 Et donc maintenant, le peuple va se prononcer. S'il y a une autre majorité, il fera avec.
00:39 Et il devra obliger de faire avec.
00:41 Avec un calendrier serré, est-ce que c'est un piège qui vous est tendu ?
00:43 Je n'ai pas de portefeuille, moi. Vous savez, j'ai déjà beaucoup à faire.
00:46 Ce qui m'intéresse, c'est d'arriver au 7 juillet et de gagner le 7 juillet.
00:49 Le Premier ministre, celui qui portera la campagne électative pour le RN, ce sera Jordan Bardella ?
00:52 Oui, bien sûr. Il est le Premier ministre annoncé et on s'y tiendra.
00:57 Reste maintenant, comme je vous le disais, la majorité qui portera ce projet-là à l'Assemblée nationale.
01:02 Nous y travaillons.
01:03 Vous donnez l'image d'un parti sérieux qui travaille. Est-ce que pour vous, s'il compte aujourd'hui,
01:06 c'est l'image, que l'image ?
01:08 Mais non, c'est pas l'image. C'est aussi le fond. Parce que dès qu'on va arriver,
01:11 il va falloir avoir les premières mesures sur le pouvoir d'achat, sur la solidarité nationale,
01:15 sur les logements, sur la sécurité, sur le contrôle de l'immigration.
01:20 On fait des choses qui vont arriver très vite derrière.
01:22 On ne va pas attendre 6 mois avant de mettre tout ça en place.
01:26 Il faudra que les décisions soient prises très vite.
01:28 C'est quoi le premier dossier si vous arrivez au pouvoir ?
01:31 Le dossier, à mon avis, ça reste la sécurité quand même, qu'on le veuille ou non.
01:34 Mais il y a aussi toutes les mesures autour du pouvoir d'achat.
01:36 Ça va de pair. Voilà, ça va de pair.
01:39 Juste une dernière question. Il y a beaucoup de techniciens, de spécialistes
01:42 qui ont été élus eurodéputés hier lors des élections européennes.
01:47 Il se passe quoi si ces techniciens, si Bardella est nommé Premier ministre ?
01:52 Il se passe quoi ? Ils vont tous au gouvernement ? Il n'y a plus personne à Bruxelles ?
01:55 Écoutez, le gouvernement, ça fait du monde quand même.
01:58 Ils seront appelés à avoir des responsabilités.
02:01 Vous savez, on n'est pas là pour occuper des mandats.
02:03 On est là pour travailler pour le pays.
02:05 Ils quitteront leurs mandats européens et les suivants de liste prendront leur place.
02:08 C'est aussi simple que ça.
02:09 Donc certains élus hier pourraient à nouveau être candidats au Sénat ?
02:11 Si vous démissionnez les députés européens, c'est les suivants de liste qui prennent votre place.
02:14 Il y aura toujours une présence de 30 députés au Parlement européen.
02:19 Des candidats élus hier soir au Parlement européen pourraient être à nouveau candidats aux législatives
02:23 quelques jours plus tard, sans avoir jamais mis les pieds au Parlement européen.
02:26 Je pense que pour certains, oui.
02:27 Le but, ce n'est pas de mettre les pieds au Parlement européen.
02:30 Le but est de mener le gouvernement de la France et de sauver le pays.
02:35 Donc il y a une liste européenne.
02:38 Si vous êtes élu, je ne sais pas moi, 27e sur la liste et qu'on vous demande de prendre
02:42 une responsabilité pour la France, vous laissez votre place et le 32e prendra la vôtre.
02:46 C'est comme ça.
02:48 Et c'est normal d'ailleurs.
02:49 C'est ça un scrutin de liste.
02:50 C'est fait pour ça.
02:52 Voilà.
02:53 Vous avez 577 candidats là pour dans 3 semaines ?
02:58 Des candidats crédibles, solides ?
03:00 Écoutez, on les avait la dernière fois, évidemment on les aura là.
03:03 Et je pense qu'il y aura évidemment d'autres profils qui s'adjoindront à cette liste là.

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