• l’année dernière
Un triomphe pour le Rassemblement national et une déroute pour le camp présidentiel. Le scrutin européen a été marqué ce dimanche en France par le score historique de Jordan Bardella et la percée à gauche de Raphaël Glucksmann pour le Parti socialiste. Dans la foulée des résultats, Emmanuel Macron a annoncé une dissolution de l’Assemblée nationale. 

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Transcription
00:00 La question qui est posée, c'est effectivement de savoir si on veut faire le choix du blocage, comme c'est le cas aujourd'hui, les Français le savent, et ils le dénoncent,
00:09 puisqu'à chaque fois que le 49.3 a été utilisé pour débloquer des situations, les Français se sont montrés insatisfaits, ou si au contraire, on fait le choix de la clarté et de l'ambition.
00:18 Ça va être l'enjeu de cette campagne qui s'ouvre, celui de proposer aux Français un certain nombre d'idées fortes qui sont portées par les démocrates et les républicains dans ce pays.
00:28 C'est un ennemi que vous proposez des idées et que les Français n'ont pas l'impression d'être entendus. Comment pouvez-vous penser qu'au gré de cette dissolution, ils changeraient d'avis ?
00:39 Face à la montée de l'extrême droite en France et en Europe, face à cette situation de blocage que nous avons essayé de régler par des alliances...
00:48 – Mais à l'Assemblée nationale, monsieur, vous avez quand même vu les migrations et les retraites, vous avez bien vu qu'il était très difficile de réformer en France,
00:55 et que les Français sont insatisfaits de cette situation-là. Eh bien, on n'a jamais tort de se tourner vers les Français, de leur faire confiance,
01:02 pour leur laisser la possibilité de choisir leur propre destin, de choisir leur propre avenir.
01:07 – J'entends, mais il y a un mois, quand on interroge le président sur la situation à l'Assemblée nationale, il dit "ça nous oblige à trouver des compromis", c'est une bonne chose.
01:12 Il le dit dans la tribune le 5 mai, c'était il y a un mois, et aujourd'hui, ça n'est plus une bonne chose, c'est une mauvaise chose.
01:17 – Rien n'a changé du point de vue des équilibres politiques à l'Assemblée ?
01:19 – Et il ne vous a pas échappé qu'il y a eu des élections, et que les Français se sont exprimés,
01:23 en répondant à une question qui était posée pour l'Europe, et cette élection aura des conséquences politiques pour l'Europe,
01:30 et en particulier, je le regrette, un véritable affaiblissement de la capacité de la France au Parlement européen de Strasbourg à se faire entendre,
01:37 mais il faut aussi savoir écouter ce que les Français ont à dire, y compris sur la scène nationale,
01:42 et c'est ce qui conduit le président de la République à prendre cette décision.
01:45 – Qu'est-ce que vous changez dans le programme que devrait dévoiler Emmanuel Macron ?
01:47 La réforme de la situation au chômage, vous la gardez ou vous l'abandonnez ?
01:50 – Le programme, il va être conçu par les formations politiques qui composent aujourd'hui la majorité,
01:56 et qui vont se rassembler dans un grand mouvement républicain et démocrate,
02:00 pour proposer aux Français un programme d'action pour les 3 ans qu'il y a,
02:05 et ce programme, il sera dévoilé dans les prochains jours.
02:07 – Les LR vous ont déjà opposé une fin de non-recevoir, on est d'accord ?
02:10 – Je n'ai pas entendu cette fin de recevoir, j'ai entendu des voix très dissonantes,
02:14 j'ai entendu des voix très dissonantes à droite comme à gauche, je crois que l'heure est grave,
02:18 et qu'il appartient à tous les républicains, à tous les démocrates dans ce pays,
02:22 de faire le choix de la clarté et de l'ambition pour les 3 ans qu'il y a.

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