Global Business Europe on 10/06/2024

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00:00 *Musique épique*
00:20 *Musique épique*
00:35 Live from London, this is Golden Ball Business.
00:39 Hello, welcome to the program, I'm Jamie O.
00:42 And I'm Juliette Mann, our top stories.
00:44 Europe Speaks, far-right parties make big gains in EU Parliament elections.
00:49 But mainstream parties are on course to hold a majority.
00:52 Our other headlines, who governs France?
00:55 French President Emmanuel Macron calls a snap national election in the wake of a beating from his rivals.
01:01 European stock markets are dragged lower by a sell-off in French stocks and bonds.
01:07 And investors react to political uncertainty.
01:10 Israeli Minister Benny Gantz resigns from Prime Minister Benjamin Netanyahu's national unity government
01:16 over his handling of the Gaza conflict.
01:19 The fights over football finances, why Manchester City's legal action could have far-reaching implications for the beautiful game.
01:28 And we're all going on a summer holiday, why China is cooking up an enticing destination for Europe's travel agents.
01:37 *Musique épique*
01:49 Far-right groups have made big gains in the European Union parliamentary elections, dealing a blow to mainstream parties.
01:56 Although some votes are still being counted, the projected results show the 27-country bloc's parliament has moved to the right.
02:05 The trend is significant for EU heavyweights, Germany, France and Italy.
02:10 While the right has gained in strength, mainstream centre parties are on course to hold a majority.
02:17 Provisional results show the centre-right European People's Party winning with 185 seats.
02:24 The second biggest group, the centre-left Socialist Democrats, retains its place with 137 seats.
02:31 The biggest shock of Europe's election night came from Paris.
02:36 Voters in France will return to the polls in just three weeks after President Emmanuel Macron dissolved parliament and called snap national elections.
02:44 His centrist Renaissance party was beaten in the EU elections by rival Marine Le Pen and her far-right National Rally Party.
02:52 Let's talk to our correspondent in Paris, Ross Carlin. Good to see you, Ross.
02:57 Calling a national election, that was a bold move nobody expected.
03:02 Nobody expected and in fact there were complaints from people on the right, the centre-right Republicans party,
03:11 formerly Sarkozy and Chirac in terms of previous presidents from that party,
03:16 saying that they have not enough time to get their manifesto together,
03:19 worried about whether they'll be able to carry out sufficient campaigning in the 20 days
03:23 before the first round of voting for France's MPs gets underway on the 30th of June.
03:30 We've seen meetings this afternoon by different groups on the left and on the far right
03:35 to try to work out if they can combine, if they can marry their election strategies
03:40 to try to cause as much damage to Emmanuel Macron's Renaissance party in the middle, in the centre ground.
03:46 We know that the far-right National Rally and the far-left France unbowed
03:51 are now the second and third biggest parties in Parliament.
03:55 Respectively, they'll both be looking, especially the far-right,
03:58 to try to make serious gains, serious inroads into the majority at the moment,
04:03 the government majority of the three parties that make up the centrist coalition.
04:08 With that possibility, that if the far-right were to win the elections,
04:12 we could have Marine Le Pen's 28-year-old protégé, Jordan Bardella,
04:17 installed as a possible French Prime Minister.
04:21 That would be extremely difficult for the French President.
04:24 Let's hear from Emmanuel Macron now.
04:27 Cette décision est sérieuse, une décision difficile, mais c'est en plus un acte de confiance.
04:35 Confiance en vous, mes citoyens, dans la capacité des Français
04:40 de faire la meilleure décision pour eux-mêmes et pour les générations à venir.
04:45 Confiance en notre démocratie, pour que la voix soit donnée aux peuples souverains.
04:50 Rien ne peut être plus républicain.
04:53 C'est mieux que n'importe quel arrangement, n'importe quelle solution précarieuse.
04:57 C'est le moment de clarifier les choses.
05:01 La rénaissance du parti Macron est la plus importante dans l'Assemblée nationale française,
05:07 mais elle n'a pas de majorité.
05:10 On a vu un délai très faible en termes de pouvoir parlementaire du parti Macron
05:15 au cours des deux dernières années, qui a forcé les choses à travers le Parlement sans vote des MPs.
05:20 Ils doivent essayer de faire des législations pour que les voix de l'opposition soient sécurisées.
05:28 Pour la rallye nationale, ils sont sur 88 MPs.
05:31 Ils devraient avoir 201 MPs plus, et maintenir les sièges qu'ils ont en ce moment,
05:37 pour pouvoir être une majorité au Parlement.
05:40 Donc, un ordre potentiel, mais ils ont la possibilité,
05:43 si ils se retiennent de la majorité, d'être la plus grande partie.
05:47 Ross, il faut se demander, comment ça sera facile de faire une campagne électorale
05:52 où tout le temps de l'air sera dominé par Paris 24,
05:57 les Jeux olympiques qui se dérouleront dans quelques semaines.
06:03 Les Jeux olympiques se dérouleront, mais l'élection est ce qui domine les airs à ce moment.
06:09 L'association des maires, ce matin, pour les 36 000 représentants locaux de France,
06:14 a complété un souci.
06:16 Juliette dit que c'est peut-être un court chemin,
06:20 un court temps pour pouvoir avoir toutes les boîtes de vote,
06:23 tous les papiers de vote, toutes les stations de vote prêtes pour 20 jours.
06:26 C'est un très court temps pour les politiciens,
06:30 pour les partis, pour sortir et pour aller campagner et tenir les rallies.
06:33 Mais c'est quelque chose que Marine Le Pen dit qu'elle a hâte de faire,
06:36 d'être coincée dans la campagne oppositrice,
06:39 et de dire qu'elle est prête, que son parti sera prêt à prendre le pouvoir
06:42 si les Français mettent leur confiance en elle.
06:45 En termes de dates, la première roue sera le 30 juin,
06:48 la deuxième roue sera le 7 juillet,
06:51 et cela arrive, comme vous le dites, Juliette,
06:54 juste deux semaines et demi avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024.
06:58 En ce sens, écoutez-en maintenant le président de l'IOC, Thomas Bach.
07:02 C'est un processus démocratique qui ne va pas perpétuer les Jeux.
07:09 Nous avons une grande unité en faveur des Jeux olympiques de Paris 2024,
07:13 et vous pouvez sentir l'enthousiasme qui est évident ici.
07:17 La France est habituée à tenir les élections.
07:19 S'ils en fassent encore une fois, il y aura un nouveau gouvernement
07:22 et tout le monde va soutenir les Jeux olympiques.
07:27 La France est habituée à tenir les élections,
07:29 un peu comme le Royaume-Uni.
07:31 La dernière élection générale était en 2022,
07:33 donc c'est deux en deux ans.
07:35 Et ensuite, le focus, vous avez raison, Juliette,
07:37 sera en Paris 2024, juste deux semaines et demi
07:40 après la fin de cette campagne électorale.
07:43 Ce n'est pas un sprint, c'est un marathon, Ross.
07:45 Ross Cullen, à Paris. Merci beaucoup.
07:47 Comme son compte-renais français,
07:50 l'allemand Olaf Scholz a eu une nuit plutôt mauvaise aux pôles.
07:53 Ses démocrates sociaux ont suffi leur pire résultat jamais
07:56 avec des gains de la conservatrice et des alternatives à la droite.
08:01 Malgré le réchauffement de la droite,
08:03 la droite centrale, la Parti des Peuples européens,
08:05 a renforcé sa majorité au Parlement européen.
08:07 Le président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen,
08:10 qui est un membre de cette partie,
08:12 a dit qu'elle serait une bastion contre les extrêmes.
08:16 Cette élection sur le sol européen a eu deux messages basiques.
08:23 Premièrement, il y a toujours une majorité en faveur d'un Europe fort
08:26 au centre du spectre politique.
08:28 En d'autres mots, le centre a gardé.
08:31 Mais il est aussi vrai que les extrêmes de la droite et de la gauche
08:34 ont aussi gagné du soutien.
08:36 C'est pourquoi ce résultat est aussi associé
08:39 à la grande responsabilité des partis au centre.
08:42 Nous pouvons nous en déconner sur les points individuels,
08:45 mais nous voulons tous un Europe fort qui puisse agir.
08:48 Parlons maintenant de notre correspondant Will Denslow, au Brésil.
08:52 Ursula von der Leyen essaie de mettre le plus de glace possible sur ce sujet.
08:56 Les centristes ont gagné, mais on ne peut pas ignorer
09:00 les gains faits par la droite à l'étranger,
09:03 tout au long de l'UE.
09:05 Parlons-en de plus grand-chose.
09:08 C'est absolument vrai, très difficile à ignorer, ici au Brésil.
09:16 Ursula von der Leyen dit que les EPP sont la plus grande partie
09:20 de l'UE, qui sera un ancreur de stabilité.
09:25 Mais les eaux politiques changent de gauche à droite.
09:30 Beaucoup de gens de droite disent que les Européens,
09:33 de 27 pays membres, ont parlé.
09:36 Il y a un mandat clair pour que plus de politiques de gauche
09:39 puissent se dérouler.
09:41 Pour Ursula von der Leyen, elle a fait clair
09:44 qu'elle ne veut pas regarder les extrêmes
09:47 de la gauche ou de la droite.
09:50 Elle a mis fin à sa tentative de travailler
09:53 avec une coalition centriste.
09:55 Mais la coalition dont elle travaille,
09:58 les socialistes et les démocrates,
10:01 si on prend en compte leurs performances
10:04 avec les nombres des EPP, est moins forte que cinq ans auparavant.
10:07 La vraie question est, est-ce que l'EPP,
10:10 en tant que partie de cette coalition,
10:13 est plus large sur le spectre politique ?
10:16 Ursula von der Leyen dit que ses priorités sont
10:19 d'être pro-européenne, pro-Ukraine et pro-loi.
10:22 Mais la grande question est si elle va regarder
10:25 plus de gauche ou de droite pour gagner ce mandat,
10:28 pour gagner ce soutien, pour aider à faire passer
10:31 ses politiques si elle a choisi d'être
10:34 la prochaine présidente de la Commission européenne
10:37 pour l'année prochaine.
10:39 - Emmanuel Macron est énervé par les résultats
10:42 des élections européennes.
10:45 Comment répondent les autres leaders nationaux ?
10:48 - J'ai été à Bruxelles et j'ai entendu
10:51 que le Parlement européen a beaucoup de focus
10:54 sur ce que cela signifie pour Bruxelles,
10:57 ce que cela signifie pour l'Union européenne
11:00 pour les cinq prochaines années.
11:03 Mais il est important de rappeler que de nombreux votants,
11:06 au cours de la semaine ou plus,
11:09 ont été aux élections à travers les 27 États-Unis
11:12 pour voir cela comme un référendum domestique,
11:15 pour garder les politiques domestiques en tête.
11:18 Beaucoup d'analystes disent que la performance
11:21 de la partie de Olof Scholz en Allemagne
11:24 ou de Emmanuel Macron à la Renaissance
11:27 est un indictement sur leur leadership
11:30 plutôt que sur les problèmes de l'Union européenne.
11:33 C'est un indictement sur la part de l'Union européenne.
11:36 Il est important de rappeler que, ici, en Belgique,
11:39 il y a eu une élection nationale.
11:42 Le premier ministre libéral, Alexandre Ducroix,
11:45 a pris des décisions après une nuit décevante
11:48 pour lui, le dimanche, dans son parti libéral,
11:51 qui a gagné moins de 7 % des votes.
11:54 On a vu une émergence dans les partis de droite,
11:57 comme on l'attendait.
12:00 Le parti nationaliste a gagné plus de 20 %.
12:03 Ne l'attendez pas à la formation d'une coalition
12:06 à n'importe quel moment.
12:09 La dernière élection a pris 18 mois pour être organisée.
12:12 En revanche, la 2010 élection a pris plus de 540 jours
12:15 pour la formation d'une gouverne.
12:18 Nous sommes à la hauteur de notre respiration.
12:21 - Je vous en prie.
12:24 Merci pour ce rapport.
12:27 - Merci.
12:30 - Emmanuel Macron a décidé de désoler le gouvernement de la France.
12:33 Il a évoqué des réactions sur les réseaux sociaux.
12:36 - On a vu des réactions sur le site.
12:39 - Un moment de vérité pour Emmanuel Macron.
12:42 Le président français a dit qu'il avait désolé
12:45 la Conservation nationale.
12:48 Que se passe-t-il?
12:51 Ce tweet peut vous donner des clous.
12:54 Macron a appelé la décision "sérieuse et lourde".
12:57 Peut-être que ce n'est pas une vraie surprise.
13:00 Mais ce commentaire peut indiquer sa stratégie.
13:03 Le président dit que sa décision est un acte de confiance
13:06 en vous, mes chers compatriotes.
13:09 Macron a peut-être pensé que sa coalition
13:12 pourrait toujours assurer une majorité au Parlement.
13:15 Pourquoi?
13:18 Le commentateur politique Alex Taylor le résume
13:21 en nous rappelant que les votants français
13:24 coûtent deux votes lorsqu'ils élegent des MPs.
13:27 Cela signifie que les candidats de droite de l'extrême droite
13:30 peuvent faire du bien en première ronde, mais se battent en deuxième.
13:33 Comme Taylor le dit, le nombre de votants de gauche et de droite
13:36 pourrait joindre les forces contre le candidat de droite de l'extrême droite
13:39 dans la dernière ronde.
13:42 De toute façon, Macron est en train de faire face à un défi sérieux.
13:45 Et ces résultats le font clair.
13:48 Près de un tiers des votants soutiennent le rallye national
13:51 dans ces élections européennes.
13:54 Ce n'est pas un beau portrait pour le leader français actuel.
13:57 Et parlant de portraits,
14:00 le journal français Le Monde a posté cette infographie.
14:03 Le rallye national a gagné dans les zones brunes.
14:06 Emmanuel Macron's party a gagné dans les zones jaunes.
14:09 A un certain point, Macron savait que cela allait arriver.
14:12 Les polls d'opinion ont indiqué la défaite,
14:15 mais Macron a posé de nouvelles questions.
14:18 Macron veut maintenant que les votants lui donnent les réponses.
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