Éric Ciotti: "Je sais [que les militants] me soutiennent dans cette démarche"
Le président des Républicains a affirmé avoir vouloir un accord avec le Rassemblement national pour les prochaines élections législatives, qui auront lieu le 30 juin et le 7 juillet prochain.
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00:00 Et que dites-vous aux électeurs et aux membres de votre parti qui n'auront peut-être pas le courage et l'audace de suivre cette alliance ?
00:08 Il faut qu'ils nous suivent parce que c'est le seul chemin aujourd'hui. Je le redis, malgré la magnifique campagne de François-Xavier Bellamy,
00:16 qui a porté des idées fortes avec un talent extraordinaire, eh bien on est resté à peine au-dessus de 7 %.
00:23 Je ne me résous pas à ce que la place de ma famille politique soit là. Donc on a tout essayé depuis 2012, des primaires qui ont échoué.
00:33 Puis vous savez, j'ai connu un groupe à 300 députés la première fois où j'ai été élu, puis 200, puis 100, puis 60. On va finir à combien ?
00:45 Donc je crois que ce que je fais aujourd'hui, ça casse les codes, ça brise les tabous, les lignes. Quel tabou de me rendre ? Voilà.
00:52 Ce ne sont pas des tabous pour les Français. Donc moi, ce qui m'importe, c'est le jugement des militants, ce sont les jugements de ceux qui sont confrontés à la vraie vie,
01:03 pas les débats d'appareils un peu déconnectés.
01:06 La dernière question, est-ce que vous êtes prêt à démissionner si vous suivez Bardella jusqu'au bout ?
01:11 Je suis LR, je reste LR, je suis président des LR. Et il n'est absolument pas question que je démissionne, d'autant que je sais bénéficier de la très large confiance des militants.
01:22 Je reçois depuis quelques minutes, d'ailleurs, rien qu'en sortant du plateau, des milliers de messages de soutien.
01:28 Je connais les militants, j'en suis un. Et je sais qu'ils me soutiennent dans cette démarche. Ils voulaient que les droites arrêtent d'être divisées.
01:34 Ce sont nos adversaires qui nous ont divisés depuis des années et qui ont empêché la droite républicaine de gagner. Voilà, la réalité, elle est là.
01:42 Mais arrêtons avec ce piège mortifère.