Le Premier ministre est en déplacement à Boulogne-sur-Mer ce jeudi 13 juin, terre du Rassemblement national. Gabriel Attal a précisé mardi 11 juin sur TF1 qu'il "mènerait" la campagne des législatives pour "éviter le pire".
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00:00— Je vois beaucoup de Français qui sont inquiets à l'idée que les extrêmes puissent remporter une majorité et gouverner le pays.
00:07Et donc évidemment, je souhaite que ça puisse se traduire dans un sursaut évidemment électoral pour se mobiliser.
00:13— Et pourtant, ils votent pour le RN. C'est d'ailleurs la raison de cette dissolution, à en croire le président de la République.
00:19— C'est pas la même élection. C'est une élection européenne. Pour un certain nombre de Français, l'Europe, c'est quelque chose qui est loin,
00:25même si on a passé beaucoup de temps pendant la campagne à essayer de convaincre que l'Europe, c'est quelque chose de très important
00:30dans la vie de tous les jours. Là, on est sur une élection législative dont l'objectif est de choisir une majorité qui gouvernera le pays.
00:37Et vous avez été avec moi pendant les échanges qu'on a eus avec un certain nombre de Français à l'instant. Vous en avez certains qui le disent.
00:43On veut pas que l'extrême-droite ou l'extrême-gauche, d'ailleurs, gouverne le pays. Et je pense que nous, on doit être mobilisés
00:49précisément pour les convaincre qu'il faut choisir notre voie à nous, qui est celle d'une voie progressiste, républicaine, démocrate, sociale.
00:58— Vous y croyez encore ? Parce que même à entendre ceux qui viennent vous dire « Bon courage », ça va être difficile.
01:02On a l'impression que tout le monde a acté votre défaite. — Vous savez, c'est par définition difficile. On est dans un moment difficile.
01:10Il faut aller convaincre les Français. Et moi, je suis pas du genre à baisser les bras. Voilà. Moi, je suis toujours mobilisé.
01:17Et je crois profondément que l'échange avec les Français, là, rencontre le débat démocratique et politique, peu beaucoup de choses.