Vives réactions. Les invités du plateau de l’Heure des Pros 2 réagissent aux annonces d’Emmanuel Macron qui dit être touché suite au scrutin, lors du G7 depuis l'Italie.
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00:00ras-le-bol sur les questions d'insécurité et d'immigration.
00:03Je vous assure, je me pince, je vous assure, je me pince.
00:06Il disait l'exact contraire hier et il dira autre chose demain.
00:11Je vous l'ai dit hier, le mercredi, maintenant sera jeudi, il dira le contraire.
00:14Vous m'avez dit non, ça commence là.
00:15Cette phrase est géniale.
00:16Oui, c'est l'abbé dans Ridicule.
00:17Ras-le-bol des questions d'immigration et de sécurité.
00:23Le maire d'Oradour-sur-Glade lui disait hier le contraire.
00:28Alors qu'il mettait en cause quand même un peu les médias en disant, en parlant des
00:31faits divers, on fait augmenter Orange Mécanique, il a dit ça à Oradour-sur-Glade, donc là,
00:38franchement, je vous assure, c'est facile.
00:40Dans la séquence qu'on vient de voir, ce qui est intéressant pour moi aussi, c'est
00:44évidemment les phrases qui sont, le vocabulaire qui est employé.
00:48Cela ne m'a pas fait plaisir, j'ai été touché.
00:52C'est quelque chose que l'on n'emploie pas avec, normalement, quand vous êtes un
00:56politique.
00:57Ce n'est pas les mots.
00:58Or, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que finalement, en effet, la blessure
01:03narcissique qu'il a reçue dimanche dernier, qu'il n'avait jamais reçue, parce que
01:08c'est quelqu'un, en fait, tout lui a souri, au point de vue électoral, tout lui a souri
01:12jusqu'à présent.
01:13Même les dernières européennes, on peut dire que ça lui a souri.
01:16Donc, la blessure narcissique est telle qu'entendez bien ce qu'il dit.
01:20Cela m'a touché, cela ne m'a fait pas plaisir.
01:22C'est-à-dire qu'on arrive à ce niveau-là.
01:23Oui, je suis désolé, pardonnez-moi, c'est vrai que je l'étais.
01:26Mais là, pour le coup, je n'aurais pas la même analyse que vous.
01:29Je m'en doute.
01:30Je m'en doute que vous avez…
01:32Mais c'est comme un entraîneur de football qui dit « ça m'a touché ».
01:36Si il n'est pas entraîneur de football, ça ne va pas vous échapper.
01:38Chef de l'État, ce n'est pas un entraîneur de football.
01:39C'est inquiétant, parce qu'il est chef de l'État.
01:40C'est extrêmement inquiétant.
01:41Ce n'est pas ça qui me touche.
01:42Moi, ce qui me…
01:43Moi aussi, je suis inquiété.
01:44Ah oui, oui, oui.
01:45Franchement, le vocabulaire est inquiétant.
01:46Moi, je ne parlerais pas de blessure narcissique là-dedans.
01:48Je dirais simplement qu'il ouvre les yeux, qu'il était connecté.
01:52Ou alors qu'un jour, il dit ça, le lendemain…
01:54J'ai travaillé comme un fou, dites-vous.
01:56Il travaille comme un fou.
01:57Oui, là, je l'ai pris pour moi.
01:59Oui, mais c'est exactement ça.
02:00Enfin, entendez ce qu'il dit.
02:02Enfin, ce n'est pas ce qui me choque.
02:04Moi, c'est ce qui m'inquiète.
02:06Il le reconnaît parce qu'il est au pied du mur.
02:08Je crois quand même que ça fait quelques mois ou quelques années…
02:11Mais hier aussi, il était au pied du mur.
02:12Il disait autre chose.
02:13Il disait, je suis allé à Auradou sur Glandes.
02:15J'ai demandé au maire, est-ce que vous avez des problèmes d'immigration et de sécurité ?
02:18Il m'a dit non.
02:19Et il continuait en disant, quand évidemment les gens regardent la télévision
02:23et voient un fait divers qui est monté en épingle,
02:25ils pensent que c'est la France orange mécanique.
02:27Là, c'est ce qu'il disait hier.
02:28Aujourd'hui, il dit tout à fait autre chose.
02:30Oui, je suis d'accord avec vous.
02:32Mais je pense que c'était extrêmement difficile pour lui de le reconnaître
02:35parce que c'était reconnaître que son bilan est mauvais.
02:39C'est reconnaître sur ces questions-là que son bilan est mauvais.
02:41Il le reconnaît pour la première fois.
02:43Quand il dit, il faut changer radicalement les choses.
02:46Il faut aller beaucoup plus vite, beaucoup plus fort.
02:48Il dit, je n'ai pas bien fait les choses sur la sécurité, sur l'immigration.
02:51Mon bilan est mauvais.
02:52Voilà ce que dit le président de la République.
02:53Mais c'est vrai qu'il faut aller plus radicalement.
02:55C'est ce que tout le monde pense.
02:56Il faut aller plus vite et plus...
02:57Mais sans lui.
02:58Sans lui.
02:59C'est ça aussi le résultat de Dimanche.
03:02Très vite parce que...
03:04Rien.