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00:00La capitale des Gaules, c'est la ville des Lumières, un moment important, oui, puisque
00:23c'est assez symbolique par rapport à la suite.
00:26Site olympique, tout était un petit peu réuni pour qu'on se prépare et qu'on se
00:30focalise sur le gros match de l'Allemagne.
00:3330 000 personnes, record battu, nombre de spectateurs sur un match hors Paris, nombre
00:41de téléspectateurs, record battu et autres, donc un bon premier match.
00:46On a senti que tout le stade était derrière l'équipe de France, on avait une grosse
00:52envie que l'échéance et que ce plafond de verre d'une demi-finale d'une grande
00:57compétition européenne ou mondiale pour l'équipe de France puisse être percée.
01:05Donc on a senti vraiment l'engouement.
01:07Je vois toujours la première mi-temps au-dessus de la tribune de presse avec Clément qui
01:23est avec tous ses ordinateurs.
01:25C'est une situation qui est intéressante d'un point de vue tactique.
01:28Quand on est entraîneur ou entraîneur adjoint, ce qu'on aime aussi, c'est le côté émotionnel,
01:33on y est moins puisqu'on est un peu sur les hauteurs.
01:36C'est une très bonne chose, ça nous permet aussi d'agir un peu plus vite, de corriger
01:42deux trois choses pendant le match et de faire un rapport à la mi-temps sur deux trois choses
01:48qui ont été vues.
01:49C'est très synthétique, il voit les mêmes choses en bas, nous on a un peu plus de hauteurs
01:54avec Clément, ce qui nous permet d'avoir un temps d'analyse supplémentaire.
02:06C'était assez symbolique parce que c'est une équipe allemande qui, très souvent en
02:18compétition internationale contre l'équipe de France, a montré son statut.
02:23Là, il y avait matière à vraiment aller chercher ce qu'on voulait, c'est-à-dire la
02:29victoire.
02:30On est allés sur une première finale continentale et les filles ont rempli la mission de façon
02:38remarquable.
02:39Très bonne première mi-temps des filles, dans un premier temps où on a été relativement
02:44à l'aise dans le jeu, on s'est fait peur une fois ou deux, mais on a pas mal d'opportunités,
02:49d'occasions.
02:50On a réussi à faire reculer l'équipe allemande, on savait les points forts et les points faibles
02:56de cette équipe allemande, on a réussi à les contrecarrer.
02:59La puissance allemande nous a peu fait mal au cœur de la première mi-temps, mais sans
03:05vraiment être excessivement dangereuse, on marque en première mi-temps les deux buts.
03:13Quand vous avez deux équipes qui n'arrivent pas à faire la décision au cœur du jeu
03:29et dans le match, il arrive les coups de pied arrêtés, on les travaille, Gilles Foch,
03:34l'entraîneur des gardiens, s'en occupe de façon remarquable.
03:38On avait tous les arguments, on savait.
03:40C'est aussi une des forces, il faut savoir que sur des coups de pied arrêtés, on peut
03:48aussi faire la différence.
03:49Une situation de jeu qu'on avait travaillé, qu'on travaille depuis pas mal de temps,
04:01la projection de nos milieux le plus haut possible, lancée, et c'est Grasse qui récupère
04:05le ballon, qui est à la fin de la récupération du ballon, avec Eugénie et autres qui récupèrent.
04:13Tout le monde se projette dans les 16-50 et la défenseur allemande fait la faute.
04:18On mène 2-0, alors là, il se passe très souvent, le cas habituel, c'est que le troisième
04:23but est souvent décisif.
04:25S'il est pour vous, c'est très bien, s'il est contre vous, ça relance l'équipe adverse.
04:29Les Allemandes ont poussé, on savait très bien que même à 2-0, elles ne rentreraient
04:34pas en deuxième mi-temps avec soit la tête basse, soit une envie juste que ça se termine.
04:40Elles avaient encore l'envie d'aller au bout et de revenir, c'est ce qu'elles ont fait.
04:45On a un peu reculé, on s'est retrouvé dans des situations un petit peu difficiles.
04:49Est-ce que c'est l'émotion, la tension, la fatigue ? Il y a sûrement énormément d'éléments
04:56à mettre en évidence par rapport à ça.
04:59Alors bien sûr qu'il y a des choses qu'on peut améliorer, bien sûr.
05:03Mais la progression de cette équipe, elle est constante.
05:06On arrive à mettre en place ce qu'on veut.
05:09Alors ça prend plus ou moins de temps.
05:11Il faut sûrement quelques fois revenir à deux, trois choses qu'on avait travaillées
05:16en tout début.
05:17Et puis on repart.
05:18Les filles sont à l'écoute, sont extrêmement professionnelles, réfléchissent beaucoup
05:23au jeu.
05:24Donc c'est aussi une chose à souligner dans ce groupe-là, c'est la volonté qu'elles
05:28ont d'avancer ensemble, d'être ensemble et de continuer à progresser.
05:32On peut aussi se situer sur des équipes de très haut niveau.
05:37Voilà, on peut concurrencer.
05:38De là à aller battre tout le temps, ça sera autre chose.
05:41Un match reste un match et les circonstances d'un match précédent ne sont pas toujours
05:46les mêmes sur le match qui suit.
05:48Donc on est capable de se hisser de façon, aujourd'hui, un peu plus régulière sur
05:56le très haut niveau.
05:57Je garderai les images de joie à la fin, la communion avec le public.
06:02La joie dans le vestiaire, un très bon moment de joie dans le vestiaire.
06:21Les championnes du monde, qu'en disant ça on a tout dit, on donne la valeur de cette
06:25équipe qui est, sur cette année de Coupe du Monde, la meilleure équipe qui est capable
06:31de créer du jeu, d'imposer son jeu.
06:33Un jeu espagnol qu'on connaît à travers toutes les équipes de jeunes garçons et
06:39filles.
06:40Les garçons, les A aussi.
06:42Et la reproduction du même modèle.
06:44Donc, championne du monde, immense respect pour cette équipe-là parce que si elle est
06:49là, c'est qu'il n'y a pas de hasard quand on devient champion du monde en Australie
06:54comme ils sont devenus championnes du monde.
06:56Elles sont extrêmement complémentaires.
06:58Bien sûr, Hermoso, Selma devant, qualité technique.
07:03Elles sont rapides, capables de bien s'organiser, de bien défendre, surtout d'attaquer en
07:10nombre.
07:11Mais c'est une force collective, les équipes espagnoles, c'est souvent une force collective,
07:16une qualité de jeu de passe, de jeu de position, capables de se déplacer entre les lignes,
07:21prendre la profondeur.
07:22Oui, il n'y a pas énormément d'endroits, comment dirais-je, de points faibles dans
07:28cette équipe-là, mais il en existe.
07:30Et puis, le respect n'empêche pas l'envie qu'on a à nous d'aller les titiller à
07:36Séville et de montrer que l'équipe de France existe aussi.
07:414-1 !
07:424-1 !
07:43C'est très, très bien.
07:44Focus sur une seule chose, c'est la récupération, être bien dans sa tête, vraiment apprécier
07:52la victoire.
07:53Il n'y a pas eu d'excès de confiance, il n'y a pas eu du n'importe quoi après
07:59le match.
08:00Elles savent qu'elles peuvent faire mieux, donc ça, c'est déjà quelque chose.
08:03Maintenant, on va retravailler et se préparer pour être au top mercredi soir.
08:09Il y a deux choses qui sont assez surprenantes, c'est qu'on a joué quand même l'Allemagne,
08:15dont le sélectionnaire est Horst Hrubesch.
08:17Pour ceux qui sont nés au siècle dernier comme moi, ça a une certaine connotation
08:22par rapport à 1982.
08:24Séville, même si ce n'est pas le stade où il y a eu cette fameuse demi-finale, reste
08:29Séville.
08:30Donc, ça aussi, c'est un petit clin d'œil à l'histoire du football français.
08:35Deux points pour les Bleus !
08:38Point pour les Bleus !
08:39Encore !
08:40Là !
08:41Joli !
08:42Là !
08:43Bien joué !
08:44Encore !
08:45Encore !
08:46Encore !
08:47Encore !
08:48Faut la sortir !