• il y a 6 mois
Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Élysée et ancien député LR, est l'invité de BFMTV ce vendredi. 

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Transcription
00:00Bon le spectacle est affligeant, alors il y a la logique politique, c'est-à-dire que ce parti devait exploser à un moment ou à un autre.
00:08Il n'y a aucun ciment entre les gens, les uns sont attirés par le macronisme, les autres sont attirés par le rassemblement national,
00:24les uns sont très à droite, les autres très au centre, les uns très libéraux, les autres un peu moins.
00:29La grande faute vient de la création de l'UMP, où on a mis ensemble des gens qui appartenaient à des familles politiques différentes,
00:36qui travaillaient très bien ensemble quand il y avait deux pôles, un pôle UDF qui ressemblait les centristes et les libéraux,
00:43et un pôle gaulliste, et qui gardaient leur identité, puis les électeurs donnaient un poids relatif à chacun au moment de l'élection.
00:55On a mis tout le monde ensemble et on a fait un parti de notables qui a perdu sa base populaire et qui n'a pas de ciment idéologique.
01:05Alors ça a été masqué dans le premier temps parce que Jacques Chirac était au pouvoir, ensuite par l'intelligence et l'énergie de Nicolas Sarkozy,
01:14et puis une fois que vous enlevez ça, il reste un vide d'identité.
01:20– On a un parti écartelé, est-ce qu'il est en train de mourir sous nos yeux ?
01:24– Oui il est en train de mourir, mais c'est pareil qu'au Parti Socialiste, une fois qu'ils ont fait un grand cartel électoral
01:29réunissant des gens qui n'avaient pas grand-chose à voir entre sociolibéraux, sociodémocrates ou républicains de gauche comme cheveunement,
01:38et puis une fois que la grande figure de François Mitterrand a disparu, on a commencé à avoir le vide, les tiraillements, les écartèlements,
01:47et donc ces deux grands partis qui s'inscrivaient dans l'imaginaire politique des Français, qui avaient une histoire,
01:55sont devenus des cartels électoraux.
01:58L'UMP est devenu LR ensuite, c'est un parti de droite comme un autre, mais qui au fond n'a pas vraiment d'identité.

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