• il y a 4 mois
À 2 jours du premier tour des législatives, Henri Guaino, ancien député LR et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, était l'invité du Live sur BFMTV.

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Transcription
00:00Non, non, je ne serai ni ministre d'Emmanuel Macron ou de Gabriel Attal, on ne me l'a pas proposé d'ailleurs,
00:07ni ministre de Jordan de Bardella, on ne me l'a pas proposé non plus, ni ministre de M. Mélenchon, on ne me l'a pas proposé non plus.
00:17Mais ils ne cherchent pas à avoir des contacts avec vous, par exemple ?
00:19Écoutez, pour l'instant, je n'ai aucun contact. Si j'en avais, je ne vous le raconterais pas.
00:24Mais voilà, ma position, elle est claire. Je ne veux pas prendre parti dans cette élection. En tout cas, j'ai mon idée sur ce que je vais voter,
00:33mais je refuse de répondre à cette question. Je veux bien parler du débat public et des élections et des conséquences,
00:41mais je ne veux pas rentrer dans cette histoire de fou où l'hystérie domine tout, entre les fascistes, les antifascistes, les antisystèmes, les prosystèmes.
00:49Je pense que là, on a la pire campagne qu'on n'a jamais vue. En 15 jours en plus, coincé entre les élections européennes, le 14 juillet et les Jeux olympiques,
01:02sans se demander comment on pourra maintenir l'ordre s'il y a des problèmes, sachant que la moitié de nos escadrons de gendarmerie mobile sont bloqués en Outre-mer.
01:13Je me concentre maintenant sur les conséquences et je dis ce que je pense de cette espèce de folie qui s'empare de tout le monde.
01:21Et pour revenir juste à la question que nous abordions, c'est-à-dire aussi bien la question constitutionnelle, de la nomination des ministres,
01:31de la question du choix des commissaires européens et de la présidence de l'Union européenne que de celle du chef des armées,
01:39je pense qu'il faut que tout le monde redevienne dans le garde son sang-froid. Si on détruit les institutions maintenant, il ne restera rien, rien.
01:49Et pour vous, le risque là, c'est de détruire les institutions ?
01:52Si ça s'engage de cette façon, imaginez, prenons un cas d'école. Je pense que Mme Le Pen a réfléchi aussi à la question et qu'elle commence à faire un peu marche arrière.
02:04Imaginez la situation dans laquelle le président de la République donne un ordre au chef d'état-major des armées et le gouvernement en donne un autre qui est en contre-ordre.
02:11Mais que fait l'armée ? Mettre l'armée dans une situation pareille est intenable.

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