Le replay de l'après course - Sport Auto - 24h du Mans 2024

  • il y a 3 mois
Retrouvez le replay de l'après course des 24h du Mans du 16/06/2024.

Category

🥇
Sports
Transcript
00:00:00Le triomphe de Ferrari, c'est la Ferrari n°50 qui remporte la 92ème édition des 24h du Mans
00:00:14après un scénario complètement fou.
00:00:16Antonio Foucault l'italien, Miguel Molina l'espagnol et Niklas Nielsen le danois
00:00:21qui entre dans la légende des 24h en offrant à Ferrari la 11ème victoire de l'histoire.
00:00:27Le triomphe de Ferrari de retour 50 ans après, Thibaut l'année dernière 50 ans d'absence,
00:00:32de retour, victoire pour l'édition du centenaire et un doublé cette année.
00:00:35C'est extraordinaire la magie de Ferrari présente dans les grands rendez-vous.
00:00:39Oui mais Saoud effectivement on dit souvent que gagner est une chose mais confirmer en est une autre
00:00:42c'est peut-être encore plus dur et surtout ce que soulignait Paul à juste titre,
00:00:46ils ne font pas une année brillante du tout depuis le début de la saison,
00:00:50ils se fourvoient dans leur stratégie et là ils ont été globalement assez remarquables sur la n°50
00:00:55et je suis assez content parce que depuis le début du programme la n°50 se montre clairement supérieure à la n°51
00:01:00les petits jeunes et là ils sont enfin récompensés, jusque là ils n'avaient jamais eu les honneurs.
00:01:04Et on a vu que Giovinazzi a félicité les pilotes de la n°50, il y a de la rivalité chez Ferrari,
00:01:09elle est connue visiblement à Adrien, on voit les vainqueurs en LMP2, les podiums qui vont se mettre en place,
00:01:15on va vivre ça évidemment, la remise du trophée, dans quelques minutes toutes les réactions,
00:01:19toutes les coulisses avec toute l'équipe présente sur place pour vous emmener vraiment au plus près de la légende du Mans
00:01:26qui continue de s'écrire, ça nous emmènera jusqu'à 18h, la grande soirée Slovénie-Dalmarc
00:01:30et justement le Mans à 21h05, documentaire exceptionnel ce soir, la légende des 24h du Mans
00:01:36qui vous est racontée dans ce documentaire exceptionnel ce soir Adrien,
00:01:39la rivalité chez Ferrari, ça ajoute du piment à la victoire de la n°50 ?
00:01:43Forcément, c'est surtout une course où il y a eu des prises de risques,
00:01:46on se rappelle en début de soirée, Ferrari qui choisit de garder les pneus slick,
00:01:50alors que les autres mettaient les pneus pluie, ils ont été beaucoup critiqués depuis le début de l'année
00:01:55pour des stratégies qui clairement ne fonctionnaient pas,
00:01:58et bien là ils ont réussi à avoir le good call, c'est-à-dire qu'ils ont eu la bonne vision, la bonne stratégie,
00:02:03les bonnes décisions au bon moment et ça paye maintenant.
00:02:06Ça paye, Marc Minari toujours en place avec Paul Petit et Cindy Gudet,
00:02:10Ferrari qui triomphe face à Toyota, le remake de l'année dernière avec des voitures différentes.
00:02:16Des voitures différentes et pourtant les mêmes, mais c'est la 50 qui l'emporte cette année,
00:02:22ils prennent leur revanche, vous venez d'évoquer la rivalité entre les deux équipages,
00:02:28c'est un coup toi, un coup moi, et vraiment sur quoi il faut insister,
00:02:32c'est ce point, la 50 et Ferrari en général, l'année dernière ils ont gagné une course avec la 51,
00:02:40ils ont gagné une course, ils ont gagné la bonne, ils ont gagné le Mans.
00:02:43Cette année, de nouveau, ils font une saison très difficile, chaotique,
00:02:47des décisions stratégiques parfois contestables,
00:02:50et ils gagnent de nouveau une course, ils gagnent la plus importante, ils gagnent le Mans.
00:02:56Franchement, on les comptait parmi les favoris, évidemment, en ce début de course,
00:03:01on ne pouvait absolument pas les effacer, alors que ce sont ici les vainqueurs de la catégorie GT3,
00:03:08les hommes de la Porsche montée numéro 91,
00:03:11qui montent sur le toit de leur voiture et qui célèbrent également,
00:03:15alors que les hommes de Ferrari et les femmes sont en train de se congratuler.
00:03:21Oui, ils passent à côté parfois de façon vraiment curieuse,
00:03:25ils ont une machine de guerre entre les mains,
00:03:28quand ça fonctionne, quand tout fonctionne, ils s'imposent,
00:03:30et ils le font au bon moment, au bon endroit.
00:03:32Et cette furia à laquelle on est en train d'assister avec toutes ces images,
00:03:35ça explique aussi la victoire de Ferrari,
00:03:38Ferrari est construite pour la victoire, construite pour le mythe, pour la légende,
00:03:43et évidemment, les 24 heures du Mans, ça occupe une place à part,
00:03:46et c'est Ferrari qui s'impose de nouveau.
00:03:48On va rester sur les images du direct, évidemment,
00:03:50avec la célébration et la remise du podium dans quelques instants,
00:03:53mais c'était fou jusqu'au bout, et fou pour le podium également.
00:03:56Écoutons vite Kevin Estre, le Français avec la Porsche numéro 6,
00:04:00qui termine à une seconde du podium seulement,
00:04:03c'est l'une des histoires également de ces 24 heures.
00:04:07Un petit mot à Kevin Estre, Kevin,
00:04:09on tiendra que vous avez tout donné sur cette course,
00:04:12même dans le dernier tour au Lorenz Vantor,
00:04:14et dans la même seconde que la voiture qui a la troisième position,
00:04:17il a vraiment tout donné jusqu'à la fin.
00:04:20Oui, c'est l'arrivée à l'image de la course,
00:04:22on a tout donné, mais malheureusement, il en manquait un petit peu,
00:04:25il en a manqué toute la course.
00:04:27On était toujours sur la défensive, on avait une bonne voiture,
00:04:31une bonne voiture en termes de balance,
00:04:33on était à peu près content tout le temps,
00:04:35mais on ne ressort pas des virages, et il nous manque de la top speed,
00:04:38et au Mans, tu ne peux pas te battre pour gagner
00:04:40s'il te manque 3-4 km par rapport à la concurrence,
00:04:42et c'était le cas aujourd'hui,
00:04:44que ce soit sur le sec et sous la pluie, il en a toujours manqué un peu,
00:04:47c'est dommage, mais c'est comme ça, on s'est bien battus,
00:04:50on a fait une super course, on peut être fiers du boulot qu'on a fait,
00:04:53mais il va falloir revenir plus fort l'année prochaine,
00:04:56parce que sans cette top speed, on ne peut rien faire.
00:05:00N'oubliez pas le top speed comme tu dis,
00:05:02mais quelle course incroyable avec les safety cars dans tous les sens,
00:05:05la météo qui changeait, etc.
00:05:07Qu'est-ce que tu vas en retenir toi ?
00:05:10Qu'il faut survivre, qu'il faut continuer à y croire,
00:05:14même si on est à 2 minutes et demie du leader,
00:05:17au bout de 3-4 heures, parce qu'on a fait un mauvais choix de pneus,
00:05:20on est revenu, les safety cars, on a fait des bons choix,
00:05:23on a été bon sur la stratégie,
00:05:25je pense qu'on a fait ce qu'il fallait quand il fallait.
00:05:28Il va falloir analyser tout ça,
00:05:30voir les petites erreurs qu'on a pu faire par-ci par-là,
00:05:32voir ce qu'on peut améliorer pour l'année prochaine,
00:05:35mais je pense qu'on peut être fiers du boulot qu'on a fait
00:05:38dans tout le team Porsche-Menzi Motorsport,
00:05:41et principalement sur la voiture numéro 6.
00:05:43Bien sûr, merci Kévin.
00:05:45Vous le voyez, la grille qui est désormais ouverte au public,
00:05:48avant la mise en place sur le podium
00:05:50et la remise du trophée à la Ferrari N°50.
00:05:52C'est vrai que c'est un concentré d'humance qu'on a vécu
00:05:55avec la Porsche N°6 qui était partie en pôle position,
00:05:58Porsche arrivée en force aux 24 heures,
00:06:01et à l'arrivée, c'est Ferrari qui s'impose devant Toyota
00:06:04qui était pourtant partie en dernière position, Thibaut.
00:06:07Oui, exactement, la Toyota N°7 qui était en passe,
00:06:11éventuellement de signer un record.
00:06:13Jamais une voiture partie hôtel, la 16ème place,
00:06:15s'était imposée. Toyota a tout donné.
00:06:17Après, il faut aussi un petit brin de réussite,
00:06:19et clairement, la N°50 l'a eue,
00:06:21parce que, n'oublions pas, la Toyota la mieux placée
00:06:23il y a encore peu de temps, c'était la N°8,
00:06:26et qui a été éjectée hors de la lutte par la victoire,
00:06:28par la voiture sœur, qui a écopé de 5 secondes de pénalité.
00:06:31J'imagine que nous reviendrons sur ce petit épisode.
00:06:34Beaucoup trouvent que c'est quand même peu cher
00:06:36payer 5 secondes de pénalité en ayant éjecté
00:06:39de la lutte pour la victoire un concurrent direct.
00:06:41On y reviendra tout à l'heure, évidemment,
00:06:43mais est-ce que c'est un fait suffisamment majeur,
00:06:45Adrien, pour vous, pour que ça ait conditionné
00:06:47le futur vainqueur de ces 24 heures ?
00:06:49Oui, sans aucun doute. Je pense que la Toyota N°8
00:06:51aurait été jusqu'au bout dans la lutte pour la victoire,
00:06:54si ce n'est les vainqueurs.
00:06:56Mais finalement, la N°50 est indépendante
00:06:59de ce choc entre la N°51 et la N°8,
00:07:01et au bout du compte, on appelle ça la chance du vainqueur.
00:07:03Ferrari, on peut quand même dire qu'ils ne sont pas venus
00:07:06en endurance pour gagner le championnat du monde.
00:07:08A la base, ils sont venus pour gagner les 24 heures du Mans.
00:07:10L'année dernière, ils faisaient une saison assez particulière.
00:07:13Ils ne gagnent pas le championnat du monde,
00:07:15c'est Toyota qui le gagne, mais ils gagnent les 24 heures du Mans.
00:07:17Regardez cette foule absolument dingue.
00:07:19La foule est incroyable.
00:07:20Et on retrouve Ely en direct, Adrien.
00:07:23Vous avez commencé avec une virilité,
00:07:25et puis vous êtes remonté.
00:07:27Vous étiez dans le top 4-5,
00:07:29et vous avez réussi à finir sur le podium.
00:07:31Racontez-nous cette course.
00:07:33D'abord, félicitations à l'équipe.
00:07:36Deux victoires Ferrari en deux ans.
00:07:39Vraiment, félicitations.
00:07:42D'un autre côté, évidemment, nous, on est déçus.
00:07:45De l'autre côté, ça a été une course très difficile.
00:07:49Il n'y avait jamais eu un moment où on pouvait se dire
00:07:52on est en bonne position, on s'installe en tête,
00:07:54on peut gagner la course.
00:07:56Il y a eu toujours un petit quart de la pluie.
00:07:58Il a toujours failli se battre.
00:08:00On a tenté de se mettre en bonne position
00:08:03en vue de la fin de course,
00:08:05et puis ensuite est arrivé la pluie.
00:08:07Mais c'est un nouveau podium au moment.
00:08:09Vous avez gagné ici l'année dernière.
00:08:12Maintenant, c'est la voiture Sœur qui l'emporte.
00:08:15Quelle émotion a-t-elle évoquée à l'intérieur de vous ?
00:08:19Évidemment, je suis content pour eux.
00:08:22Ils l'emportent comme nous l'avions fait l'année dernière.
00:08:25Mais à l'arrivée, c'est une Ferrari qui s'impose.
00:08:28Je suis fier de tout le monde.
00:08:31La fierté chez Ferrari.
00:08:33On célèbre cette 11e victoire dans l'histoire de l'écurie italienne.
00:08:36Ici, au Mans, on continue d'en profiter avec tout le public.
00:08:39Ici, la remise du trophée avec les podiums qui vont débuter.
00:08:42On attend que le public envahisse complètement la grille
00:08:45pour que tout le monde puisse en profiter.
00:08:48On en profite jusqu'à 18h avant de lancer notre soirée
00:08:51avec le dispositif spécial Euro-Slovenie-Denmark.
00:08:54La grande soirée autour de Karim Benhani, l'équipe de Greg.
00:08:57L'équipe du soir également au rendez-vous,
00:09:00juste après un documentaire exceptionnel
00:09:03pour revenir sur la légende des 24 heures du Mans.
00:09:06Pourquoi cette course est devenue aussi mythique.
00:09:09Ce documentaire exceptionnel, spécialement pour l'édition du Centenaire,
00:09:12vous sera proposé également ce soir.
00:09:15On va écouter Kamui Kobayashi,
00:09:18qui fait partie de la Toyota N°7,
00:09:21qui a donc échoué à la 2e place alors que cette voiture était partie,
00:09:24on le rappelle, en 23e et dernière position.
00:09:27Kamui, c'est un très beau résultat pour vous.
00:09:30La 2e place au 24 heures du Mans.
00:09:33C'est vraiment été une course extrêmement difficile pour tout le monde.
00:09:36Emmenez-nous au sein de l'équipe de Greg.
00:09:39Emmenez-nous au sein de l'équipe 7
00:09:42et racontez-nous ce podium.
00:09:45Oui, il nous manque quelque chose.
00:09:48Évidemment, on voulait gagner cette course.
00:09:51On a tout donné pour la faire.
00:09:54On a vraiment pu penser qu'on pouvait s'imposer.
00:09:57On a eu un petit peu de malchance pendant cette course.
00:10:00En termine de 2e,
00:10:03on peut être très fiers de notre équipe,
00:10:06très fiers de Toyota au Japon.
00:10:09Nous voilà donc 2e.
00:10:12Évidemment, encore une fois,
00:10:15on insiste, on voulait gagner.
00:10:18On a travaillé très fort pour ça.
00:10:21On a passé énormément de temps pour l'emporter.
00:10:24Sur ce dossier, on est 2e.
00:10:27On reviendra plus fort.
00:10:30Toyota qui reviendra plus fort pour contester la suprématie
00:10:34La star, c'est Ferrari.
00:10:37Quand on cite les pilotes pour le grand public,
00:10:40ce ne sont pas des noms connus du grand public.
00:10:43La star, c'est Ferrari qui a su faire confiance à ces pilotes-là.
00:10:46Oui, ils ont appelé des spécialistes,
00:10:49des garçons qui connaissent,
00:10:52des jeunes mais déjà avec beaucoup d'expérience.
00:10:55Choco, c'est des garçons qui ont frôlé la Formule 1.
00:10:58Et puis il y a ce nom, ce mythe,
00:11:01qui pèse lourd dans l'équation dans une course comme les 24h du Mans.
00:11:04Niklas Nilsen, c'est aussi une belle histoire.
00:11:07Il ne devrait pas être là presque.
00:11:10Les 3, en fait.
00:11:13Ce sont vraiment 3 pilotes qui se sont construits dans l'adversité.
00:11:16Antonio Foco a été longtemps l'espoir de l'Italie pour la Formule 1.
00:11:19Miguel Molina a été licencié par Audi il y a quelques années.
00:11:22Il a été récupéré par Toyota et il gagne aujourd'hui.
00:11:25Et Niklas Nilsen en 2017, il n'a plus de volant.
00:11:28Il a coaché son fils Konrad Lorsen.
00:11:31C'est deux hommes qui étaient ce week-end sur la Ferrari 155.
00:11:34Pour le récompenser, Johnny lui offre une course.
00:11:37Ferrari Challenge finale, il gagne.
00:11:40L'année d'après, il gagne le championnat, le Ferrari Challenge Europe.
00:11:43Depuis, il a quasiment gagné un titre par an, une fois les 24h du Mans GTE.
00:11:46Mais cette année, les 24h du Mans en général.
00:11:49L'année dernière, c'est Alessandro Pierguidi qui s'était imposé avec la Ferrari 51.
00:11:52On le retrouve avec Hailey.
00:11:55C'est la troisième course de cette année à Le Mans.
00:11:58La première course de l'année dernière à Le Mans.
00:12:01La Ferrari a l'air bonne.
00:12:04Racontez-nous ce que c'était comme de conduire la Ferrari pendant les 24h.
00:12:07C'est incroyable.
00:12:10La course à Le Mans m'a donné le meilleur.
00:12:13C'est un sport pour ça.
00:12:16Quand on est venu ici, on a montré la performance de cette belle voiture.
00:12:19Je veux féliciter mes collègues, ils ont fait un bon travail.
00:12:22La voiture est fantastique. Félicitations à nos équipiers.
00:12:25C'est une course géniale.
00:12:28C'est très bien pour l'équipe d'avoir deux cars sur le podium.
00:12:31Le premier de nous, le troisième.
00:12:34Cette course est difficile.
00:12:37Vous avez eu une pénalité au début.
00:12:43Quand vous pensez à tout ce qui se passe, à toutes les difficultés que vous êtes au volant.
00:12:46Comment ça se passe ?
00:12:49Il faut se concentrer.
00:12:52Parfois, on est mal chanceux avec une slow zone.
00:12:55On perd du temps.
00:12:58Mais à la fin de la course, on est sur le podium.
00:13:01C'est bien le principal.
00:13:04On voit des images géniales.
00:13:07De fraternité entre les équipages Toyota et Ferrari.
00:13:10Le podium, ça veut dire qu'il est en imminent.
00:13:13Le podium a été refait tout neuf.
00:13:16Les relations Ferrari-Toyota, vu la rivalité,
00:13:19est-ce qu'on peut éclairer nos téléspectateurs ?
00:13:22C'est quel genre de relation ?
00:13:25Je pense qu'elles n'étaient déjà pas très bonnes.
00:13:28Mais là, elles ne sont pas bonnes du tout.
00:13:31On a vu une très belle image de Kamui Kobayashi
00:13:34qui a enlacé Antonio Coletta, responsable de France Endurance.
00:13:37Il a enrôlé Kamui Kobayashi en endurance.
00:13:40Les deux hommes ont énormément de respect l'un pour l'autre.
00:13:43Pourquoi les relations n'étaient pas spécialement bonnes
00:13:46entre Ferrari et Toyota ?
00:13:49Il y a une rivalité qui est née en endurance spécialement ?
00:13:52Elle est récente.
00:13:55Depuis l'arrivée de Ferrari dans la catégorie reine l'an dernier,
00:13:58Ferrari est la première écurie à être venue titiller Toyota.
00:14:01Cette année, il y a Porsche qui s'en mêle.
00:14:04Quand il y a une telle bataille entre les deux,
00:14:07ça se chamaille sur la piste, mais aussi en coulisses.
00:14:10C'est ça, le sport.
00:14:13C'est les beaux duels.
00:14:16On a Nadal-Federer, on peut penser à Prost-Senna.
00:14:19En endurance, on a peut-être un duel Toyota-Ferrari
00:14:22qui est amené à marquer l'histoire de la discipline.
00:14:25C'est dur pour Toyota.
00:14:28Adrien qui a porté l'endurance et qui se retrouve derrière Ferrari
00:14:31lorsque Ferrari décide de revenir.
00:14:34Pour une écurie et une puissance comme Toyota, ça doit être dur à vivre.
00:14:37Pour être honnête, je pense que ça a été plus dur l'année dernière
00:14:40parce qu'ils ont eu plus le sentiment d'être volés
00:14:43avec ces histoires de Bob l'année dernière.
00:14:46La Bob, on ne va pas beaucoup en parler.
00:14:49On a le sentiment qu'elle a bien fonctionné, qu'elle était plutôt équilibrée.
00:14:52Là, c'est plutôt sur des décisions, des touchettes de la course
00:14:55qu'ils vont pouvoir éventuellement pester.
00:14:58D'où cette rivalité.
00:15:01Mais au bout du compte, c'est Ferrari qui gagne.
00:15:04C'est Ferrari qui gagne et qui réussit le doublé.
00:15:07Le podium qui se met en place ici au Mans.
00:15:16Ils sont 3e, les hommes de la Ferrari 51.
00:15:19Alessandro Pirguili, James Canado, Antonio Giovinazzi
00:15:22victorieux l'année dernière sur la 3e marche du podium cette année.
00:15:26Et ils montent sur la 2e marche.
00:15:29José María López, l'argentin
00:15:32qui ne pensait pas, il y a 10 jours,
00:15:35piloter cette hypercar Toyota.
00:15:38Il devait rouler en GT3 avec Lexus et Mike Conway
00:15:41auquel tout le monde pense dans le team Toyota.
00:15:44Mike Conway s'est blessé dans un accident de vélo.
00:15:47Il a été remplacé aux côtés de Kamui Kobayashi.
00:15:50Et du 3e homme de cet équipage
00:15:53que j'oublie toujours,
00:15:56dont j'oublie toujours le nom,
00:15:59ça fait 2 fois aujourd'hui.
00:16:02Le 3e de la 7.
00:16:05Nick Debris.
00:16:08Je devrais quand même m'en souvenir.
00:16:11Ils montent sur la 1re marche du podium.
00:16:14Le 3e homme de cette équipe
00:16:18Le trio de la Ferrari n°50
00:16:21Antonio Fuoco, Miguel Molina,
00:16:24Niklas Nilsen.
00:16:272e victoire consécutive de Ferrari
00:16:30aux 24h du Mans.
00:16:33Et pour la 2e année d'affilée,
00:16:36Fratelli d'Italia
00:16:39qui va résonner dans le ciel menceau
00:16:42dans le vent, mais plus sous la pluie.
00:16:45C'est fini.
00:17:15...
00:17:29...
00:17:32Applaudissements
00:17:35...
00:17:38...
00:17:41...
00:17:44Pour la deuxième année consécutive,
00:18:13l'Immunitalien qui retentit ici pour le triomphe de Ferrari cette fois-ci pour la numéro 50.
00:18:18L'année dernière c'était la numéro 51, c'est un des en deux peut-être pour les deux Ferrari qui sont sur le podium, un bout pour chacun.
00:18:25C'est ce que je disais tout à l'heure, l'année dernière Ferrari gagne le Mans alors que Toyota gagne le championnat du monde.
00:18:30Porsche est en tête du championnat du monde des pilotes, bien parti pour gagner le championnat du monde,
00:18:34mais une nouvelle fois, Ferrari qui n'est pas forcément performant au championnat du monde, gagne le Mans, ça montre bien ce pour quoi ils sont les deux.
00:18:40Et c'est donc tout sauf un hasard Thibaut, est-ce qu'il y a dans la stratégie de Ferrari 100% plus que 100% uniquement dirigé vers le Mans ?
00:18:48On prépare uniquement le Mans pour la saison ou pas ?
00:18:51Regardez la course des 6 heures de Fuji l'année dernière, on a un dernier secteur sinueux, la voiture est nulle part.
00:18:56La 499P est destinée pour les courbes rapides et les longues lignes droites et donc est destinée pour le circuit des 24 heures du Mans sans aucun doute.
00:19:04D'autres constructeurs ont fait la même chose, en destinant des voitures spécialement pour les 24 heures, mais pas avec la même issue malheureusement.
00:19:11Donc ils ne sont pas les seuls à faire, mais eux gagnent.
00:19:15Oui, ils ont vraiment fait un pari réussi, c'est oser de miser sur un seul événement.
00:19:22Thibaut l'a dit, la voiture elle est faite pour le Mans, ils viennent pour le Mans et les deux fois ça a fonctionné.
00:19:27Maintenant place, vous le savez, à la tradition, on en a parlé l'année dernière, les cloches de Maranello vont sonner.
00:19:34Le succès aujourd'hui.
00:19:36Le mythe qui s'écrit aussi avec ces éléments-là, Adrien, le petit trophée pour chacun des pilotes, et ensuite le grand trophée.
00:19:51Je peux vous dire que nous étions il y a 2-3 semaines pour la chaîne à Maranello, la salle des trophées déjà bien remplie et là il va encore falloir trouver de la place.
00:20:00Est-ce que c'est une leçon donnée par Ferrari à tous ses concurrents avec ce mythe que l'écurie a réussi à construire autour du Mans ?
00:20:07Marc Minari, Paul Petit, Sini Gudet, toujours là.
00:20:13Une leçon ? Je ne sais pas si c'est des soucis.
00:20:17Ils viennent au Mans, ils gagnent, ils repartent.
00:20:19Oui, mais une leçon je ne sais pas, parce que les conditions étaient tellement délicates, tellement difficiles.
00:20:27Une chance, ça oui.
00:20:29Il faut avoir de la chance et il faut saisir sa chance dans les bons moments.
00:20:33Est-ce que c'est une leçon ?
00:20:35Pas forcément, parce qu'un titre de champion du monde, ça ne départerait pas non plus dans l'armoire d'un trophée à Maranello.
00:20:41Paul, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:20:43Ils commettent beaucoup d'erreurs, je trouve, depuis le début de l'année, mais à chaque fois effectivement au Mans, ils arrivent à aligner toutes les planètes.
00:20:50Il y a eu quand même pas mal d'erreurs.
00:20:52Ils ont parfois joué avec le feu, notamment au début de course.
00:20:54On parlait d'un safe release, il y a eu pas mal de petits détails qui ont failli pencher de l'autre côté, mais ils ont ce facteur réussite.
00:21:00La chance, ça se procure également.
00:21:03Franchement, Ferrari arrive toujours, depuis maintenant leur retour au Mans, à faire basculer la balance du bon côté.
00:21:08On va aller voir maintenant s'ouvrir le trophée, Mesdames et Messieurs.
00:21:24Adrien, vous souhaitiez rebondir avant d'aller retrouver Cindy, qui nous dira ce qu'elle a aimé chez Pérignon et d'Aborle.
00:21:45On laisse fêter ça quelques instants, et c'est bien mérité après 24 heures.
00:21:54Leurs premières douches depuis 24 heures ?
00:21:56Non, ils en ont eu d'autres. Je suis heureux qu'ils montaient dans la voiture et qu'il pleuvait.
00:22:00Je voulais rebondir parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a 22 heures à peu près, il s'est mis pour la première fois à pleuvoir sur le circuit de la Sarthe.
00:22:08Tout le monde quasiment a plongé dans la ligne des stands, mais pas eux.
00:22:12Ils ont fait partie des quelques courageux à rester en pneus slicks sous la pluie.
00:22:18Pour rebondir sur ce que disait Paul, qui a toujours raison, ils ont eu la chance du vainqueur.
00:22:26C'est vrai que ça s'est finalement dessiné dès la deuxième heure de course, lorsqu'ils étaient en slicks sous la pluie.
00:22:32Ils ont forcé leur chance avec ce courage. Il fallait oser y aller.
00:22:36Cet équipage-là y est allé, Antonio Fuoco, Miguel Molina et Niklas Nilsen, qui remportent les 24 heures du Mans 2024.
00:22:43Cindy, qu'est-ce que vous avez aimé chez Ferrari sur ces 24 heures ?
00:22:47Justement, pour rebondir sur ce qu'a dit Adrien, ils ont eu une stratégie quand même assez agressive.
00:22:52Ils n'ont pas toujours fait les mêmes choix que les autres.
00:22:55Après dire qu'ils ont donné une leçon, peut-être pas.
00:22:59On n'est pas d'accord, c'est ça.
00:23:01A 20 minutes de la fin de la course, on était incapable de dire qui allait gagner.
00:23:06Les Toyota étaient dans le coup, la Porsche revenait aussi pour le podium.
00:23:11Ils ont été vraiment très forts. Il y a eu beaucoup de réussites.
00:23:14Félicitations à eux, mais de là à dire qu'ils donnent une véritable leçon, pas tout à fait.
00:23:18Toyota a été très fort aussi.
00:23:20L'impression extérieure, c'est qu'on a l'impression que Ferrari se perçoit qu'ils vont remporter les 24 heures,
00:23:25même si au départ, ce ne sont peut-être pas eux qui ont les meilleures chances.
00:23:29Et c'est comme ça qu'ils y arrivent. Thibaut ?
00:23:31Cindy a employé le mot réussite. Je préfère le mot réussite au mot chance, sans nul doute.
00:23:35Oui, ils arrivent à se sublimer ici aux 24 heures du Mans et ils ont été assez fantastiques.
00:23:39Il y a donc deux décisions qui vont faire jaser dans les prochains jours.
00:23:42C'est effectivement la petite pénalité pour la numéro 51 suite à l'accrochage avec la numéro 8
00:23:47et la non pénalité pour le Unsafe Release.
00:23:50Quand on a relâché la 50 qui a gêné une horeca, généralement, ça, ça mérite une pénalité.
00:23:54Donc ça, ça va faire jaser. Mais encore une fois, il faut de la réussite. Ils ont été bons.
00:23:57Mais il y en a un équipage pour moi qui doit vraiment être frustré, c'est la numéro 8,
00:24:00parce qu'à mes yeux, ils ont effectué la course parfaite.
00:24:02Les pilotes, au contraire de la numéro 7, qui déjà, s'ils sont deuxième, c'est un sacré beau résultat.
00:24:06Parce que, notamment, l'erreur de José María López et d'autres, c'est la numéro 8, encore une fois,
00:24:12qui a effectué la course parfaite.
00:24:13Oui, mais Thibault, je sais que vous voulez absolument que Sébastien Boulimie gagne
00:24:16une cinquième fois les 24 heures du Mans.
00:24:18S'il l'avait gagné là, il l'aurait arrêté. Voyez le bon côté des choses, il revient l'année prochaine.
00:24:22Non, non, ne me taxez surtout pas de favoritisme par pitié.
00:24:25Alors absolument pas. Je parle du journaliste qui apprécie l'oeuvre du pilote.
00:24:30Et c'est un sacré pilote Sébastien Boulimie.
00:24:33Il l'a montré encore, et c'est en image, tout à l'heure, lorsqu'il a compris qu'il avait perdu les 24 heures du Mans.
00:24:40Elle était saisissante également, la suite de la fête, ici.
00:24:43Puisque, à partir de 18h, on ouvre notre soirée Food spécial Euro.
00:24:47Est-ce qu'il y a une analogie à faire avec le Real Madrid, par exemple ?
00:24:52Le Real Madrid, on a l'impression que ce club est fait différemment, dans la culture de la gagne,
00:24:56dans la culture de la victoire. Comme par hasard, c'est eux qui gagnent.
00:24:59Tout à l'heure, Marc parlait de championnat du monde et de 24 heures du Mans.
00:25:02En fait, le Mans, c'est un peu comme un match de coupe.
00:25:05C'est un truc, ça se gagne. Basta.
00:25:07Par contre, le meilleur, c'est celui qui gagne le titre de championnat du monde.
00:25:09C'est celui qui va gagner sur la durée.
00:25:11Et je pense que c'est un petit peu, effectivement, j'aime assez le parallèle avec le Real Madrid,
00:25:15qui est peut-être encore plus prolifique en Ligue des Champions qu'en Ligue A.
00:25:18Mais Saoud, je ne vous demande pas qui est le PSG, alors ?
00:25:20On peut parler de l'OM, s'il vous plaît ?
00:25:23On ne va pas se fâcher, tous.
00:25:26On va marquer une très courte pause.
00:25:28Et on continue de vous emmener dans les coulisses de cette fin de 24 heures du Mans.
00:25:31Dans les coulisses du podium même, avec Anne-Sophie Bernadie,
00:25:34qui est en train de se balader, Mylène Dorange et Edmonds.
00:25:36Et on est tous en place ici pour continuer cette fête.
00:25:39Les invités qui vont s'enchaîner sur notre plateau pour célébrer
00:25:44et revenir sur cette 92e édition des 24 heures du Mans absolument fantastique.
00:25:49A tout de suite.
00:25:51La Ferrari n°50 qui triomphe pour cette 92e édition des 24 heures.
00:25:56Une victoire immense pour la Ferrari qui s'impose un an après la Ferrari n°51.
00:26:04Le triomphe de Ferrari devant Toyota.
00:26:06Le podium complété par la Ferrari n°51 et la Porsche n°6
00:26:10qui échouent à une seconde seulement de ce podium.
00:26:13On continue de débriefer cette course absolument folle avec de multiples rebondissements.
00:26:17La Toyota n°7, on le rappelle, qui était partie 23e et dernière sur la grille hier à 16h.
00:26:25Au moment où le départ de cette 92e édition avait été donné par Zinedine Zidane.
00:26:30On revient sur cette édition folle.
00:26:32Toutes les réactions avec le vainqueur, Niklas Nilsen, dans un instant.
00:26:35Jenson Button également avec toute notre équipe qui est en place ici.
00:26:39On est ensemble jusqu'à 18h.
00:26:40Et la grande soirée spéciale Slovénie-Dalmarc pour lancer la soirée Euro.
00:26:45L'équipage vainqueur dans la catégorie GT3.
00:26:50C'est l'équipage de la Porsche Mantae n°91.
00:26:55Avec Yasser Chahine, 47 ans, débutant au Mans.
00:26:59C'est lui qui est au centre avec la barbe.
00:27:01Avec Maurice Schuring, c'est lui le jeune homme de 19 ans qui s'est installé à la droite de Yasser Chahine.
00:27:07Rookie, débutant au Mans.
00:27:09Et puis, alors, il a de l'expérience pour le trio.
00:27:12C'est Richard Lietz, 40 ans, l'Autrichien, qui lui participait pour la 18ème fois à ces 24h du Mans.
00:27:20Cet équipage s'impose devant le Team WRT.
00:27:23L'équipe belge avec BMW, 3ème place pour la protocompétition avec sa Ford Mustang.
00:27:30Et Thibaut qui me fait signe avec un 5 de l'âme.
00:27:33Ah, l'hymne, pardon, attention, ça démarre.
00:27:42C'est Thibaut !
00:28:13Et il a raison, Thibaut, de vous faire signe de l'âme.
00:28:17C'est la 5ème victoire de Richard Lietz au Mans.
00:28:22Il avait déjà gagné en GT2 en 2007 et 2010, et en GT3 en 2013 et 2022.
00:28:29Et on continue de suivre les vainqueurs dans la catégorie hypercar, la Ferrari n°50,
00:28:33donc Antonio Fuoco, l'Italien Miguel Molina,
00:28:36l'Espagnol et Niklas Nilsen, le Danois.
00:28:39Qu'est-ce qu'on fait après le podium, le protocole, on va faire quoi ?
00:28:43Eh bien voilà, le moment où l'on inscrit à jamais ses traces parmi les vainqueurs des 24h.
00:28:52Thibaut, c'est vous la bible des 24h du Mans.
00:28:55Oui, là c'est vraiment maintenant un rituel.
00:28:57Après, il y a une plaque de bronze derrière qui fait que c'est un peu un spectacle.
00:29:01Et l'année prochaine, elle sera posée à même le sol entre la gare et la place des Jacobins en centre-ville du Mans.
00:29:07Quand vous vous baladez dans les rues du Mans, de temps en temps, vous voyez les noms et les mains d'Henri Pescarolo, Yannick Dalmas,
00:29:13tous les plus grands pilotes qui ont remporté les 24h du Mans.
00:29:16Et là, pour la première fois, on va avoir Niklas Nilsen, Antonio Fuoco et...
00:29:22je suis fatigué.
00:29:23Miguel Molina.
00:29:24Merci Miguel Molina.
00:29:26Pour la petite anecdote, si je ne dis pas de bêtises, le dernier espagnol à avoir gagné le Mans doit être Marc Genet en 2009, Adrien.
00:29:33Oui. Et Fernando Alonso, non ?
00:29:35Non, oui, houlala, houlala, honte à moi. Merci Marc.
00:29:37Non, on est tous fatigués.
00:29:38J'ai rangé le micro, j'ai rangé le micro.
00:29:40C'est la preuve que tout le monde a bien fait les 24h du Mans, effectivement, vous l'entendez.
00:29:44Vous qui avez suivi, effectivement, ces 24h.
00:29:4792ème édition avec le triomphe de Ferrari, Pierre, Rag et Thibaut.
00:29:51Pierre, 15 participations aux 24h.
00:29:54Vous avez affronté Ferrari en GT et vous pensiez voir Ferrari autant dominer la catégorie reine des hypercars.
00:30:01Autant dominer, c'est s'imposer deux fois de suite.
00:30:03On domine quand on fait ça.
00:30:04Oui, c'est vrai.
00:30:05Merci, parce que c'était mes 15ème, on va dire, celle-ci, parce que c'est 14 au départ.
00:30:09Mais non, forcément, c'est sûr que de rééditer deux fois la victoire, c'est...
00:30:15C'est un gros challenge.
00:30:16C'est une très, très belle réussite pour le team Ferrari à F-Corse.
00:30:19Une équipe que je connais bien, avec laquelle, en 2022, j'ai couru en GT.
00:30:23J'ai participé à une course aussi avec Miguel Molina.
00:30:26Donc, on a partagé la même voiture.
00:30:28Ça reste pour moi un très grand souvenir aux Etats-Unis.
00:30:30Et je suis très, très content pour eux, pour Batti, pour toute l'équipe.
00:30:34On les voit tous, on les a reconnus.
00:30:36Donc, c'est une très belle réussite.
00:30:38Merci.
00:30:39Merci.
00:30:40Et je suis très, très content pour eux, pour Batti, pour toute l'équipe.
00:30:43On les voit tous, on les a reconnus sur les images de la saison dernière.
00:30:47Et vraiment, ils sont remplis d'enthousiasme.
00:30:50C'est l'Italie qui triomphe.
00:30:52L'Italie qui triomphe.
00:30:53Et Mylène, qui est avec Antonello Coletta.
00:30:56Allons-y.
00:31:01Antonello, félicitations.
00:31:03On est en direct sur la chaîne, l'équipe.
00:31:05Un petit mot.
00:31:06Deux ans que Ferrari s'impose, c'est incroyable.
00:31:09Qu'est-ce qu'on dit après tout ça ?
00:31:10C'est difficile d'expliquer, non ?
00:31:12Parce que l'année passée, c'était une grosse surprise.
00:31:15Nous avons gagné après beaucoup de saisons.
00:31:17Nous avons manqué des rendez-vous.
00:31:20De la 24 heures de demain, dans les poteaux.
00:31:24Nous sommes retournés.
00:31:25Nous avons gagné encore une fois.
00:31:27Avec neuf compétiteurs.
00:31:30Donc, je crois que c'était vraiment encore plus difficile.
00:31:34Mais nous sommes encore ici.
00:31:36Nous avons gagné une autre fois.
00:31:38Je veux seulement remercier tous les coureurs,
00:31:40tous les mécaniciens, les techniciens, les pilotes.
00:31:43Ils ont fait un travail vraiment incroyable.
00:31:45Nous avons fait une bataille jusqu'au dernier tour.
00:31:48C'est quelque chose de magique.
00:31:50On a vu les batailles notamment avec les Toyota.
00:31:52Selon vous, qu'est-ce qui a fait la différence pour emporter cette course ?
00:31:56C'est difficile à dire.
00:31:58Je pense qu'on peut faire de la stratégie.
00:32:01Et surtout, maintenir la calme.
00:32:04Parce que la calme, c'est quelque chose qui n'est pas facile à maintenir dans la compétition.
00:32:10Je pense que nous avons eu des pénalisations.
00:32:14Nous avons eu des problèmes techniques.
00:32:16Nous avons eu beaucoup de choses.
00:32:17Mais tous les fois, avec du calme, nous avons...
00:32:20OK, la course est longue.
00:32:21Nous devons faire toutes les choses que nous savons faire.
00:32:23Peut-être que le résultat arrivera.
00:32:26Bien sûr, évidemment.
00:32:27Félicitations.
00:32:28Du côté Toyota, on fait un petit peu la tête.
00:32:30Parce qu'on trouve qu'avec la numéro 8, la collision, le contact, ce n'était pas forcément fair-play.
00:32:34Vous en pensez quoi ? C'est de la course ?
00:32:36Je crois que sous la pluie, c'est plus facile d'avoir des contacts.
00:32:41Je pense qu'on n'a pas perdu la course.
00:32:44La course, c'est de 24 heures.
00:32:46Il y a beaucoup de facts qui ont modifié l'endemain de la course.
00:32:52C'est clair qu'il n'est pas beau quand il y a un contact.
00:32:56Mais je crois que nous avons été pénalisés.
00:32:59C'est fini aussi.
00:33:02Nous sommes très heureux d'avoir gagné.
00:33:04Merci beaucoup et bravo encore.
00:33:06Profitez bien.
00:33:07C'est quoi le programme ce soir ?
00:33:08Vous allez faire quoi ?
00:33:09Ce soir ?
00:33:10Dormir.
00:33:11C'est une bonne chose.
00:33:13Oui.
00:33:14Merci.
00:33:15C'est vrai qu'on dort quand on a gagné les 24 heures.
00:33:18On fait la fête quand même un peu.
00:33:20Oui, bien sûr.
00:33:21J'espère qu'ils vont un peu fêter ça.
00:33:23C'est encore une fois de plus une victoire absolument historique.
00:33:26Tout le monde est épuisé.
00:33:27On dit toujours qu'avant les 24 heures du Mans, la course n'a même pas commencé.
00:33:30On est déjà rincé.
00:33:31C'est bien évidemment vrai pour Antonello Coletta.
00:33:33Mais j'ose espérer qu'il va quand même fêter un petit peu avant d'aller se coucher.
00:33:36Il y a aussi tout l'esprit du monde dans ce qu'on vient de voir en arrière-plan de l'interview d'Antonello Coletta.
00:33:43Il y avait Ferdinando Canezzo qui est le directeur technique.
00:33:49C'est bien ça Thibaut ?
00:33:51Oui, il est même un peu plus aujourd'hui.
00:33:53C'est lui qui tenait le grand trophée.
00:33:55Vous l'avez vu derrière.
00:33:56Et là dans ce paddock, tous les gens qui sont là et qui veulent faire des selfies,
00:34:00qui veulent faire des photos, qui veulent toucher le trophée.
00:34:02On est tellement heureux d'avoir remporté le Mans.
00:34:04On est tellement heureux de partager ça qu'ils les feront les selfies.
00:34:07Ils ne connaissent absolument pas les gens.
00:34:08Mais on voyait ce grand sourire qui ne va pas être décroché jusqu'à ce qu'il se couche ce soir
00:34:12et qu'il s'endorme jusqu'à demain matin pendant très longtemps certainement et d'un bon sommeil.
00:34:18Et on a aperçu Jean-Marc Finault qui est allé féliciter également Ferrari.
00:34:22Jean-Marc Finault, le patron de Stellantis Sport, Peugeot évidemment.
00:34:26Thibaut ?
00:34:27Un tout petit mot juste sur Ferrandino Canizo.
00:34:29Après Emola, il était fou furieux de la stratégie ratée par Ferrari.
00:34:32Là cette fois-ci, il y a eu deux choix compliqués à faire avec les pneus.
00:34:35La première fois, ils sont restés en slick.
00:34:37C'est ce qu'il fallait faire.
00:34:38La deuxième fois, ils ont pris les puits.
00:34:39C'est ce qu'il fallait faire.
00:34:40Et il n'y a personne d'autre qui peut se targuer d'une telle réussite.
00:34:42Et on va revoir les séquences dont a parlé Mylène.
00:34:45Il y a eu des alertes, Adrien, pour Ferrari tout au long de ces 24 heures.
00:34:50Et elles ont été nombreuses.
00:34:52Et malgré ça, le calme dont parlait Antonello Coletta.
00:34:55C'est ce qui a prédominé chez, j'allais faire une erreur, la Scuderia Ferrari.
00:35:00Ce n'est pas la Scuderia Ferrari, ça c'est en Formule 1.
00:35:02C'est l'écurie Ferrari.
00:35:04Oui, ils ont su rester calmes.
00:35:07Ils ont su rester clairvoyants.
00:35:08Ils ont aussi gardé en tête que la météo, finalement, venait peut-être elle aussi choisir son vainqueur.
00:35:15Qu'elle allait continuellement redistribuer les cartes de par l'heure de son apparition.
00:35:20Où est-ce qu'elle allait apparaître ? A quel moment par rapport à la stratégie ?
00:35:23Donc, de toute façon, il fallait rester calme.
00:35:25Parce qu'à tout moment, on se disait, la pluie peut potentiellement intervenir.
00:35:28Quand ? Comment ? Et tant qu'on ne le sait pas, tout peut arriver.
00:35:31C'était un petit peu, d'ailleurs, le leitmotiv de cette course.
00:35:34Tout peut arriver jusqu'à la fin.
00:35:36Et on voit cette image à Sébastien Nbouemi après l'accrochage avec la Ferrari.
00:35:39Il comprend, à ce moment-là, qu'il a perdu le Mans et qu'il ne le gagnera pas pour la cinquième fois.
00:35:44Thibault, on lance le débat.
00:35:46Vous, vous êtes convaincu qu'il fallait sanctionner Ferrari sur cette situation ?
00:35:50Ferrari a été sanctionné. Ils ont pris une pénalité de 5 secondes.
00:35:52Je trouve juste que quand une voiture qui est en lutte pour la gagne éjecte une autre auto de la lutte pour la victoire à ce moment-là,
00:35:58alors que jusque-là, la Toyota N°8 a effectué quasiment la course parfaite, je trouve que c'est peu cher payé.
00:36:03Cindy Gudet, toujours avec nous.
00:36:05Cindy, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:36:06Oui, effectivement, je trouve que le contact est quand même assez sévère.
00:36:11Et c'est surtout que ça ruine vraiment la course de la Toyota.
00:36:14Donc, pour moi, la pénalité n'est pas allée vraiment jusqu'aux conséquences.
00:36:22Et je pense qu'elle n'a pas été assez sévère aussi.
00:36:25Paul Petit, est-ce que la Toyota N°8 a été victime sur ce coup-là ou c'est un fait de course ?
00:36:29Et ça fait partie des faits de course tout au long de 24 heures d'endurance.
00:36:33Écoutez, vu qu'Adrien a dit que j'avais toujours raison, je vais prendre le contre-pied.
00:36:37Je suis d'accord.
00:36:39Je trouve qu'effectivement, le contact en est responsable.
00:36:42Après 5 secondes de pénalité, on aurait peut-être pu aller jusqu'à 10, mais ça fait partie de la course.
00:36:48Les conditions étaient délicates, il ne maîtrise pas le dépassement, il est pénalisé.
00:36:52Après, ça fait partie de la course.
00:36:54Je ne pense pas que c'est ça qui ait fait perdre forcément la course.
00:36:57Après, on peut refaire l'histoire.
00:36:59Mais effectivement, ça se discute.
00:37:01Moi, mon point de vue, je trouve que la pénalité aurait pu aller jusqu'à 10 secondes,
00:37:05mais je ne mets pas la victoire de Ferrari en doute sur cette action-là.
00:37:10Adrien ?
00:37:11Pour conclure, rappelons juste que la Ferrari qui tape la Toyota N°8 n'est pas celle qui a gagné.
00:37:16Après, de là à dire qu'ils perdent la victoire-là,
00:37:19qu'est-ce qui se serait passé pour la N°8 s'il n'y avait pas eu cette accrochage ?
00:37:22On ne le saura jamais, Adrien.
00:37:24La Toyota qui luttait pour la victoire a été éjectée.
00:37:27On ne le saura jamais, bien évidemment.
00:37:29Et on a vu d'autres séquences, Pierre,
00:37:31où Ferrari était impliqué dans des moments où c'était très tendu, où ça a touché.
00:37:35Est-ce que ça symbolise aussi l'offensive et la prise de risque chez Ferrari pendant ces 24 heures ?
00:37:40Oui, clairement.
00:37:41On l'a vu dès le début de la course.
00:37:44On revient sur ce choix de pneumatique où ils sont restés en piste.
00:37:47Et vraiment, ça prouve qu'ils ont été offensifs.
00:37:51Ils ont fait des bons choix en ne mettant pas leurs œufs dans le même panier.
00:37:55Il faut aussi repenser à la N°83 qui a vraiment aussi joué un rôle crucial
00:37:59pendant tout le début de la course,
00:38:01qui a eu certes un accrochage pendant la nuit et qui a perdu le leadership.
00:38:05Mais sinon, vraiment, je pense qu'ils ont vraiment fait une course d'équipe,
00:38:08les trois voitures.
00:38:10Et ça, c'est vraiment remarquable en tout cas pour l'équipe.
00:38:12L'accrochage est quasiment similaire, d'ailleurs, et quasiment au même endroit.
00:38:15Oui, alors similaire, non, parce qu'on n'arrive pas sur le freinage quand même.
00:38:17On est à pleine vitesse.
00:38:19C'est plutôt un changement de ligne.
00:38:22Attention Thibault, j'en ai ajouté un, il n'avait plus en arrivant.
00:38:26Merci.
00:38:28On va voir une autre séquence qui, cette fois-ci, a impliqué la Ferrari N°50.
00:38:32Elle va sortir des stands et il y a une erreur.
00:38:36Elle va sortir trop tôt et gêner la voiture qui est juste à côté.
00:38:42Si je peux me permettre, ici, en fait,
00:38:45alors certes, la 50 avait été pénalisée en début de course
00:38:49pour un départ, ce qu'on appelle le unsafe release.
00:38:52Donc, ça veut dire que la voiture est sortie des stands
00:38:54alors que son mécanicien ne lève pas la sucette.
00:38:57Il essaie de le bloquer, de le retenir.
00:39:00Mais on se souvient que pendant la nuit, la Toyota avec Nick De Vries
00:39:04a eu un malencontreux retour en safety car, sous le safety car.
00:39:10Et ils se sont auto-pénalisés en rentrant au stand,
00:39:13en se remettant derrière le safety car.
00:39:15Je pense que c'est un peu ce qu'a voulu faire aussi, là,
00:39:17Niklas Nyssen au volant de la Ferrari.
00:39:21Et peut-être que c'est ce qu'on a décidé, en tout cas,
00:39:24la direction de course en disant, bon, allez, peut-être qu'on passe à côté.
00:39:27Un tout petit élément Ferrari qui est au bout des stands, quasiment, Adrien.
00:39:31Est-ce que ça peut expliquer aussi la précipitation, visuellement,
00:39:36la précipitation de vouloir ressortir vite dans cette voie des stands ?
00:39:40C'est évident qu'à la base, c'est censé être une position stratégique.
00:39:44C'est une position stratégique parce que lorsque vous êtes à la fin des stands,
00:39:47vous pouvez observer ce que font vos petits copains
00:39:49et éventuellement relâcher la voiture un poil plus tôt.
00:39:51C'est un facteur très simple qui a permis à Porsche
00:39:53de gagner les 24 heures de Daytona en début d'année, tout simplement.
00:39:55Donc, oui, il y a un réel intérêt à être en bout de pitlane.
00:39:59Peut-être qu'on observait justement ce qu'était en train de faire Toyota
00:40:02et qu'on s'est dit, il repart, il repart vite, il faut qu'on reparte devant
00:40:04et qu'on avait tellement les yeux rivés sur l'adversaire direct
00:40:07qu'on n'a pas vu qu'il y avait une LMP2 qui arrivait.
00:40:09Ça, c'est totalement possible.
00:40:10Maintenant, la finalité, c'est qu'elle s'est retrouvée à côté.
00:40:13On peut, du côté de la direction de course, faire preuve de flexibilité.
00:40:17Ils en ont droit, c'est à leur discrétion.
00:40:19Le fait est qu'ils ont eu une décision très sévère en début de course.
00:40:22À quel moment on décide d'être plus sévère, plus flexible ?
00:40:25Peut-être qu'il faudrait essayer d'être un petit peu plus, on va dire,
00:40:29cohérent sur l'ensemble de l'épreuve.
00:40:31C'est pour un dernier mot avant d'écouter Yann Chepetton.
00:40:34Je partage David Pierre, c'est vrai qu'il y a eu ce petit couac
00:40:36sous le régime de voiture de sécurité durant la nuit.
00:40:39En fait, encore une fois, la voiture n°7 a eu beaucoup de contrariétés ce week-end.
00:40:44Un forfait, un accident en warm-up, et ils n'ont pas fait la course parfaite.
00:40:47Et déjà, de les voir sur le podium, c'est déjà un espoir, la n°7.
00:40:49Ils ont joué la victoire jusqu'au bout.
00:40:51Vous voyez, on annonce votre palmarès, il est d'accord avec vous, Pierre.
00:40:53C'est comme ça qu'il faut faire du plaisir.
00:40:55Tant qu'Emile, c'était assez chaud.
00:40:56Ça me fait plaisir parce que j'ai démarré le week-end avec eux.
00:40:58Il y avait beaucoup d'amour, et puis ce débat, finalement.
00:41:01Sans oublier le tête-à-queue de José María López.
00:41:03Absolument, José María López qui ne devait pas disputer au départ ces 24 heures du Mans.
00:41:07On le rappelle, c'était un forfait du côté de chez la Toyota n°7, Mike Conway.
00:41:11Son ami, d'ailleurs, il faisait une balade en vélo tous les deux, une sortie en vélo tous les deux.
00:41:16L'un s'est blessé et pas l'autre.
00:41:18Et c'est ce qui, lui, a permis de disputer ces 24 heures du Mans.
00:41:21On va aller écouter Jenson Button, l'un des champions du monde de Formule 1,
00:41:24qui était présent sur ces 24 heures.
00:41:27Du côté des spectateurs, c'était des 24 heures du Mans incroyables.
00:41:31Mais du côté des pilotes, ça devait être aussi quelque chose, avec ces changements de météo, de conditions.
00:41:38Ah oui, ça c'est sûr, je vous le confirme.
00:41:40Je suis content au moins de temps, mais je n'étais pas au volant.
00:41:42C'était tellement dur.
00:41:44C'est tellement dur dans ces conditions.
00:41:4724 heures dans cette voiture.
00:41:5224 heures dans cette voiture.
00:41:55Avec la pluie, les averses, les flaques.
00:41:59Vous ne voyez rien.
00:42:01Apparemment, on ne voyait rien.
00:42:03Je suis content d'être à l'arrivée.
00:42:05On est les deux voitures dans les points, dans le tour des vainqueurs.
00:42:09À l'arrivée, c'est franchement pas mal.
00:42:13Qu'est-ce que vous allez retenir de cette course ?
00:42:16On a survécu à travers toutes ces embûches.
00:42:26Jenson Button et Porsche.
00:42:29On attendait Porsche en force.
00:42:31C'est l'occasion de le signaler.
00:42:33Porsche, on les voyait, on les imaginait soulever ce trophée.
00:42:36Et finalement, Marc, il en a manqué à Porsche.
00:42:40Oui, il en a manqué.
00:42:42On pensait qu'ils allaient se mêler jusqu'au bout, à la victoire.
00:42:45Ils se sont mêlés au podium.
00:42:47Ils se sont mêlés à la bagarre pour le podium.
00:42:49C'était très flagrant dans l'interview de Kevin Estre tout à l'heure au micro de Mylène.
00:42:54Il tirait déjà les anciens du monde.
00:42:56Il parlait déjà de l'année prochaine.
00:42:58Il disait qu'on avait 4 ou 5 km d'heure de moins en vitesse de pointe.
00:43:02Dans ces conditions-là, avec la vitesse des autres,
00:43:05on ne pouvait pas se battre, on ne pouvait pas gagner,
00:43:07on ne pouvait pas les dépasser.
00:43:09Voilà, il ressassait évidemment le cours de l'épreuve.
00:43:12Il faut rappeler qu'il avait fait un tour d'anthologie.
00:43:15Il était venu nous le présenter hier matin.
00:43:17Il nous l'a recommandé en direct, son tour.
00:43:20On en avait les prissons en l'écoutant recommandé.
00:43:22Et lui avait les yeux qui brillaient.
00:43:24Ce tour de pole position réalisé lors de l'Hyperpole jeudi soir.
00:43:28Ils étaient en pole, ils étaient bien placés.
00:43:31Ils étaient nombreux.
00:43:32Il y avait 3 Porsches officielles au départ, plus les 3 privées.
00:43:356 voitures au départ.
00:43:37A l'arrivée, la première des Porsches.
00:43:39C'est la 4ème position.
00:43:41Et moi, je voudrais avoir une pensée aussi pour Roger Pensky.
00:43:4387 ans, qu'on a entendu au micro de Hailey sur la chaîne L'Equipe.
00:43:4887 ans, il a tout gagné.
00:43:50Il a gagné l'Indy 520 fois.
00:43:52Il voulait gagner les 24 heures du Mans pour la 20ème fois avec Porsche.
00:43:56Et bien non, le compteur reste à 19 du côté de chez Porsche.
00:44:00Il faudra revenir.
00:44:01Bruno Famin en direct avec Hailey Alpine,
00:44:04qui a malheureusement abandonné pour ses 2 voitures.
00:44:07Les 2 voitures, l'Alpine n°35 et l'Alpine n°36,
00:44:10qui ont dû abandonner hier.
00:44:12Il était un peu plus de 20h30.
00:44:16Qu'est-ce que vous retenez de cette édition des 24 heures du Mans ?
00:44:20Et sur quoi vous allez travailler pour la suite ?
00:44:25Evidemment, ce n'est pas le résultat qu'on voulait.
00:44:27On voulait aller le plus loin possible et au bout.
00:44:30C'était l'objectif qu'on s'était donné.
00:44:31On ne l'a pas atteint.
00:44:33Néanmoins, il y a beaucoup de positifs à retenir de cette édition.
00:44:37On a vu que la voiture était compétitive.
00:44:39On a fait une belle qualif.
00:44:40On a fait un beau début de course,
00:44:42malgré des petites erreurs au niveau des choix des pneus.
00:44:45Néanmoins, je pense qu'il y avait de quoi faire une belle course derrière.
00:44:50Maintenant, avec des scies.
00:44:53Il y a beaucoup d'enseignements à tirer de tout ça.
00:44:56Bien sûr, sur la fiabilité, mais aussi sur l'ensemble des opérations,
00:45:00à tous les niveaux de l'équipe.
00:45:02On sait que la course a été fabuleuse.
00:45:04Il y a eu un combat de titans.
00:45:06On voit où est la barre.
00:45:08Il va nous falloir travailler dans tous les domaines
00:45:11pour aller se battre devant l'année prochaine.
00:45:13Quand on est constructeur et on participe à un événement comme les 24 Heures du Mans,
00:45:16c'est un véritable test de fiabilité de la voiture également ?
00:45:21Oui, absolument.
00:45:22Maintenant, on sait que le programme est très jeune.
00:45:24La voiture a fait ses premiers tours de roue il n'y a pas tellement longtemps,
00:45:28il y a quelques mois.
00:45:30On n'en est qu'à la quatrième course.
00:45:32C'est une équipe aussi qui apprend à travailler ensemble.
00:45:34On en est vraiment à la phase initiale du projet.
00:45:37On est dans une phase d'apprentissage.
00:45:39L'apprentissage ne s'est pas très bien passé aujourd'hui,
00:45:42mais on a appris beaucoup de choses.
00:45:44On va progresser et on va se battre pour aller jouer devant très prochainement.
00:45:48Vous allez revenir encore plus fort, Bruno ?
00:45:50C'est ce qu'on a l'habitude de dire,
00:45:52mais en l'occurrence, c'est vrai.
00:45:54Il y a la fiabilité, mais il y a vraiment tous les domaines.
00:45:58On a vu à quel point cette course a été stratégique.
00:46:01C'était incroyable, c'était passionnant à suivre.
00:46:03C'est au moins le seul avantage d'avoir abandonné.
00:46:05On a pu soi-même bien analyser et bien suivre tout ça.
00:46:09La course a été passionnante.
00:46:11On voit à quel point la stratégie est importante.
00:46:14On va travailler dans tous les domaines
00:46:16pour effectivement revenir plus fort dès cette fin de saison
00:46:20et on l'espère l'année prochaine.
00:46:21On vous le souhaite dans tous les cas.
00:46:22Merci beaucoup, Bruno.
00:46:23Merci.
00:46:24Alpine, les deux.
00:46:25Alpine qui a abandonné hier.
00:46:27On en parle quelques instants.
00:46:28Sébastien Buemi est en train de se faire équiper
00:46:30pour être avec nous en direct dans notre studio.
00:46:32Merci infiniment à lui.
00:46:34On va pouvoir revenir sur ces 24 heures épiques.
00:46:37Comme l'a dit Bruno Famin,
00:46:38c'était un duel de légende entre Ferrari et Toyota
00:46:42qui a tourné à l'avantage de Ferrari.
00:46:44Sébastien Buemi qui sera avec nous dans quelques secondes.
00:46:47On est en train de l'équiper.
00:46:48Marc, un tout petit moment, quelques secondes sur Alpine.
00:46:51Il en manquait pour Alpine pour exister cette année sur ces 24 heures ?
00:46:54Oui, il en manquait certainement à tous les niveaux.
00:46:57Bruno Famin l'a répété à l'instant.
00:47:00Il avait insisté sur ce sujet hier sur la chaîne d'équipe,
00:47:04sur notre plateau.
00:47:05Il en manque en termes d'expérience.
00:47:08Il en manque en termes de performance.
00:47:10Il en manque en termes de fiabilité.
00:47:12La preuve, les deux voitures hier ont vu leur moteur les trahir
00:47:15au moment de la fin de l'après-midi.
00:47:20Il était 21h à peu près lorsque trois quarts d'heure,
00:47:23l'un après l'autre, l'A35 puis l'A36 ont vu leur moteur les lâcher.
00:47:28Il en manque peut-être en exploitation.
00:47:30Il faut se rappeler que là, aujourd'hui, l'équipe Alpine,
00:47:33ce sont des hommes venus d'Alpine qui travaillent avec les hommes
00:47:36de Signatech Philipsino.
00:47:38C'est une association qui tourne depuis plusieurs années déjà.
00:47:41Ce n'est pas du tout faire injure aux hommes de Philipsino.
00:47:45Au contraire, il faut que tout le monde tire vers le haut.
00:47:48Il faut que tout le monde s'entraîne vers l'excellence.
00:47:51Pour faire mieux, Marc.
00:47:53Dès l'année prochaine, parce qu'Alpine était de retour
00:47:56dans la catégorie Rennes.
00:47:58Sébastien Bouhimi est avec nous en direct.
00:48:00Venez, Sébastien.
00:48:02Merci infiniment d'être en direct avec nous.
00:48:05Allez-y, installez-vous.
00:48:07Après cette course complètement folle,
00:48:09avec Adrien Thibault également,
00:48:11on continue de débriefer cette édition.
00:48:13Rapprochez-vous un peu, Sébastien.
00:48:15Merci infiniment de venir.
00:48:17Vous devez être dans un état de fatigue assez exceptionnel
00:48:20après des 24 heures.
00:48:22On se sent comment ?
00:48:24Ça va mieux que je pensais.
00:48:26À 24 heures du matin, c'était plus difficile.
00:48:28Là, ça va honnêtement.
00:48:30La déception également a digéré, Sébastien.
00:48:32Pour vous, on va revoir les images du moment
00:48:34où votre course a basculé, malheureusement,
00:48:36avec cet accrochage avec Ferrari.
00:48:38On en a beaucoup parlé, nous.
00:48:40Est-ce qu'on peut vous demander directement
00:48:42votre avis maintenant, pour commencer ?
00:48:45C'est votre ressenti à ce moment-là, Sébastien.
00:48:47Comment est-ce que vous avez vécu ça ?
00:48:49C'est vrai qu'il nous touche.
00:48:51Brandon l'a dépassé, l'a redépassé.
00:48:53On peut peut-être argumenter
00:48:55qu'il n'a pas assez fermé la porte,
00:48:57mais il lâche les freins
00:48:59et il va jusqu'à la touchette.
00:49:01C'est vrai qu'à cet endroit-là,
00:49:03on n'a pas besoin de toucher fort
00:49:05pour envoyer l'autre voiture en tête-à-queue.
00:49:07Après, je regrette juste un peu
00:49:09peut-être qu'il n'y ait pas eu
00:49:12les slow zone,
00:49:14mais aussi la manière de donner les pénalités.
00:49:16De temps en temps,
00:49:18il y a des frilisses qui prennent des pénalités.
00:49:20À d'autres moments, il n'y en a pas.
00:49:22Là, 5 secondes, ça me paraît un peu dérisoire.
00:49:24Mais bon, c'est comme ça.
00:49:26C'est une partie du plateau
00:49:28qui est d'accord avec vous, Sébastien,
00:49:30par rapport à ça.
00:49:32Votre visage nous a marqués à ce moment-là.
00:49:34Tout à l'heure, il y avait beaucoup de peine
00:49:36à vous voir comme ça.
00:49:38Comprendre qu'il n'y aurait pas
00:49:41Exactement, c'est dur.
00:49:43Je pense qu'on a fait une belle course.
00:49:45J'ai bien roulé le départ,
00:49:47pas fait d'erreurs.
00:49:49Là, on réalise que c'est foutu.
00:49:51C'est difficile à encaisser,
00:49:53surtout quand on s'est donné autant
00:49:55pendant la course.
00:49:57Je dirais qu'on a été un peu déçus
00:49:59avec ces slow zone.
00:50:01On a été solide, on n'a pas fait d'erreurs.
00:50:03Les autres ont fait plus d'erreurs que nous.
00:50:05Malheureusement, on est peut-être un peu mal chanceux
00:50:07avec cette touchette au mauvais moment.
00:50:09On aurait pu la gagner.
00:50:11On est quand même pas mal devant la 7.
00:50:13La 7 arrive vraiment tout proche
00:50:15de celle qui gagne, la 50.
00:50:17Je pense honnêtement qu'on aurait pu la gagner
00:50:19sans ça.
00:50:21Adrien ?
00:50:23On voit, on en a parlé,
00:50:25on voit ces pénalités.
00:50:27On a l'impression que c'est un peu à deux vitesses.
00:50:29Tu as parlé d'une safe release.
00:50:31La 50 en prend un peu ferme en début de course.
00:50:33Là, on en a un autre en fin de course.
00:50:35Ce qui me dérange le plus,
00:50:37c'est que nous, on fait vraiment très gaffe.
00:50:39À un moment donné, on change les pneus.
00:50:41On laisse passer 20 voitures,
00:50:43peut-être même 30 voitures.
00:50:45Je devenais fou dans le box
00:50:47en voyant ça.
00:50:49Je disais, envoyez-le, envoyez-le.
00:50:51C'est à lui de faire le blending.
00:50:53Les pénalités sont de temps en temps.
00:50:55À un moment donné, je repars.
00:50:57Il y a une Ferrari qui se met devant moi.
00:50:59Je dois freiner.
00:51:01Du moment que le pilote doit freiner,
00:51:03il y a une safe release.
00:51:05On prend de la marge.
00:51:07Eux, ils n'en prennent pas.
00:51:09Ils ne sont pas pénalisés.
00:51:11Honnêtement, je suis un peu dégoûté de ça.
00:51:13C'est comme ça.
00:51:15Il ne faut pas être mauvais perdant.
00:51:17On va essayer de travailler plus dur
00:51:19pour la prochaine fois.
00:51:21Les slow zone et ça, c'est difficile.
00:51:23On peut parler de la course de la 50,
00:51:25de la 51, de la 7.
00:51:27On a l'impression que vous, en tant que pilote,
00:51:29vous êtes peut-être la seule voiture en hypercar
00:51:31à avoir fait la course parfaite.
00:51:33On travaille pendant des heures
00:51:35pour créer un gap de 20-30 secondes.
00:51:37Après, le reste directeur,
00:51:39on clenche une slow zone,
00:51:41on l'enlève et on se retrouve
00:51:43une minute derrière.
00:51:45Certes, je comprends que ce n'est pas facile.
00:51:47Mais on devrait quand même faire preuve
00:51:49de jugeote là-dessus,
00:51:51de regarder un peu où on en est
00:51:53et de l'enlever peut-être à un moment
00:51:55où on n'endommage pas le classement.
00:51:57On voit la 6 et la 8.
00:51:59On se retrouve 5 et 6
00:52:01à cause d'une histoire de slow zone.
00:52:03C'est un peu difficile.
00:52:05Est-ce que la frustration est d'autant plus
00:52:07dure à vivre Sébastien ?
00:52:09Toyota a dominé l'hypercar.
00:52:11Beaucoup de constructeurs sont arrivés.
00:52:13Beaucoup de concurrences sont arrivées.
00:52:15C'est à ce moment-là
00:52:17que les choses ne tournent pas en votre faveur.
00:52:19L'évolution des 24h, c'est quelque chose
00:52:21d'extraordinaire avec énormément de concurrence.
00:52:23Neuf constructeurs cette année
00:52:25et ça ne tourne pas en faveur de Toyota.
00:52:27C'est ça qui ajoute de la frustration ?
00:52:29Est-ce que c'est nouveau de gagner
00:52:31face à une autre concurrence ?
00:52:33C'est vrai que c'est difficile pour nous
00:52:35d'encaisser. L'année passée,
00:52:37on domine le championnat du monde
00:52:39mais on ne gagne pas le moins.
00:52:41Après, il y a beaucoup de choses
00:52:43qui rentrent en ligne de compte pour gagner cette course.
00:52:45Je pense qu'on a été solide.
00:52:47Mais comme vous le dites,
00:52:49de ne pas gagner, c'est difficile.
00:52:51En plus, on a fait une belle course.
00:52:53C'est encore plus difficile à accepter.
00:52:55On finit dans quel état après 24h ?
00:52:57Pour les téléspectateurs qui n'ont sans doute
00:52:59jamais disputé les 24h du Mans,
00:53:01il vous faut combien de temps pour revenir
00:53:03à une vie à peu près normale
00:53:05quand on a disputé les 24h du Mans ?
00:53:07Une bonne nuit de sommeil, ça suffit.
00:53:09Mentalement, c'est difficile.
00:53:11C'est toute une semaine
00:53:13où on essaie de chercher
00:53:15le dernier dixième.
00:53:17On a beaucoup d'activités.
00:53:19Quand on arrive au bout,
00:53:21même avant de démarrer la course,
00:53:23on est déjà fatigué.
00:53:25C'est quand même une superbe course.
00:53:27C'était un beau show.
00:53:29Maintenant, il faut accepter
00:53:31et revenir la prochaine fois.
00:53:33Si vous deviez retenir un sentiment,
00:53:35une image,
00:53:37quelque chose avant de partir
00:53:39et de vous libérer de ces 24h,
00:53:41pour vous, ce serait quoi ?
00:53:43Pour moi, c'était le départ.
00:53:45J'ai réussi à bien remonter.
00:53:47J'étais très content d'être capable
00:53:49de remonter comme ça.
00:53:51Il y a quand même pas mal de pression
00:53:53pour 24h.
00:53:55Je suis assez content de ma performance.
00:53:57C'est un de mes plus beaux le Mans.
00:53:59Je termine 5e.
00:54:01Je suis un peu déçu par rapport
00:54:03à la performance que j'ai réussi à avoir.
00:54:05Un petit mot sur la remontée extraordinaire
00:54:07de la 7.
00:54:09Elle part en 23e et dernière position.
00:54:11C'est une remontée fantastique
00:54:13qui a failli se conclure avec une victoire.
00:54:15Même pour vous, ça devait être
00:54:17quelque chose d'exceptionnel à vivre.
00:54:19C'est sûr.
00:54:21C'est une remontée importante.
00:54:23La 7 a démontré, nous aussi,
00:54:25en partant 11e, qu'on peut se battre
00:54:27pour la victoire.
00:54:29On n'a pas fait tout juste en qualif.
00:54:31On est un peu frustrés et déçus de ça.
00:54:33Par contre, à la fin, on a vu
00:54:35qu'on était solide en course,
00:54:37qu'on n'a pas fait d'erreur
00:54:39et qu'on est remonté gentiment.
00:54:41C'est certes important de se qualifier
00:54:43sur une course de 6h,
00:54:45mais sur une course de 24h,
00:54:47ça allait quand même moins.
00:54:49Tibo vous aurait donné la victoire
00:54:51s'il avait pu.
00:54:53On taxe de favoritisme.
00:54:55Est-ce que je peux poser une petite histoire ?
00:54:57Très rapidement,
00:54:59on me regarde avec des yeux
00:55:01du côté de chez Toyota pour libérer Sébastien.
00:55:03On a fait le record de safety car
00:55:05avec une météo dantesque.
00:55:07Comment vous gérez ça derrière le volant ?
00:55:09J'ai dormi à ce moment-là.
00:55:11Je n'ai rien loupé, mais je n'ai rien vu.
00:55:13Je sais juste que Brandon
00:55:15avait des crampes,
00:55:17c'était assez long.
00:55:19Je n'ai pas trop regardé.
00:55:21Ce n'est pas facile pour le directeur
00:55:23de course de savoir
00:55:25à quel moment on voyait ou pas.
00:55:27Déjà de jour, on ne voyait pas grand-chose.
00:55:29À la fin de la course,
00:55:31quand il y avait beaucoup d'eau.
00:55:33Mais au milieu de la nuit,
00:55:35quand il y a encore plus de voitures,
00:55:37ce n'est pas facile.
00:55:39Merci infiniment Sébastien
00:55:41d'être passé nous voir.
00:55:43Rendez-vous dans 15 jours sur l'équipe
00:55:45à Portland aux Etats-Unis.
00:55:47On vous suit sur la chaîne
00:55:49tout au long de la saison.
00:55:51Merci infiniment.
00:55:53On vous laisse filer.
00:55:55Merci encore d'être passé nous voir.
00:55:57C'est un bonheur d'accueillir des invités.
00:55:59On accueille dans un instant
00:56:01un personnage.
00:56:03C'est un ami bâti
00:56:05qui a illuminé notre plateau
00:56:07l'année dernière avec Ferrari
00:56:09pour la victoire de la 51.
00:56:11Cette fois, c'est la 50.
00:56:13On va accueillir juste avant cela
00:56:15une réaction.
00:56:17On va filer chez Porsche avec Mylène.
00:56:19Michael Kestensen,
00:56:21vous êtes sixième
00:56:23après ces 24 heures du Mans.
00:56:25Vos sentiments ?
00:56:27On ne vient pas pour faire sixième.
00:56:29C'était une course très difficile.
00:56:31Beaucoup de décisions
00:56:33difficiles à prendre
00:56:35rapidement.
00:56:37Faire les bons choix
00:56:39de pneumatique.
00:56:41On a eu des erreurs,
00:56:43notamment une grosse.
00:56:45On est resté sur les pneus
00:56:47slick quand il s'est mis à pleuvoir
00:56:49très fort.
00:56:51Je pense qu'il y avait
00:56:53un peu de confusion.
00:56:55Est-ce qu'ils vont mettre le safety car ?
00:56:57Qu'est-ce qu'on fait ?
00:56:59On a perdu beaucoup de temps
00:57:01à ce moment-là.
00:57:03Il faut retenir
00:57:05qu'on n'avait pas le rythme.
00:57:07On manquait de vitesse de pointe
00:57:09par rapport
00:57:11aux voitures de devant.
00:57:13On a attaqué très fort.
00:57:15On a donné tout ce qu'on pouvait
00:57:17durant tout le week-end.
00:57:19Parfois,
00:57:21on se met sur un mauvais pied.
00:57:23Cette course a été
00:57:25extrêmement difficile.
00:57:27Ce qui est important,
00:57:29c'est qu'on met deux voitures
00:57:31dans les premières places.
00:57:33On n'est pas sur le podium,
00:57:35en revanche.
00:57:37Ça aurait fait notre bonheur.
00:57:39On voulait gagner,
00:57:41mais on reviendra pour gagner l'année prochaine.
00:57:43Pour ça, il faudra battre Ferrari.
00:57:45C'est Ferrari qui s'est imposé.
00:57:47Bati, c'est un personnage.
00:57:49L'année dernière, vous aviez illuminé
00:57:51notre plateau. Félicitations
00:57:53pour une nouvelle victoire de Ferrari.
00:57:55C'est un bonheur immense.
00:57:57Thibaut, qui se charge de représenter
00:57:59Bati ?
00:58:01Pierre, c'est votre ami.
00:58:03Et son ex-patron.
00:58:05On est très contents.
00:58:07On a plein de questions
00:58:09à vouloir poser à Bati.
00:58:11Cette course,
00:58:13dès le début, avec la pluie,
00:58:15ça a été impressionnant.
00:58:17Après Imola,
00:58:19ça a été dur.
00:58:21On se souvient des mots durs de tout le monde.
00:58:23Tu prends tous les doigts.
00:58:25Sinon, il n'y a pas de bonheur.
00:58:27Cette année,
00:58:29on n'était pas très chanceux.
00:58:31Imola, on a fait des erreurs.
00:58:33Evidemment.
00:58:35A Spa, on a été
00:58:37pénalisés
00:58:39par l'Ontario-Rouge.
00:58:41Après ça,
00:58:43on a travaillé beaucoup.
00:58:45On a fait des tests.
00:58:47On a préparé la course la plus importante
00:58:49de la saison.
00:58:51La pression, c'était énorme.
00:58:53Surtout parce qu'on a gagné l'année dernière.
00:58:55On va juste rapprocher de lui.
00:58:57Comme l'équipe
00:58:59qui doit
00:59:01maintenir la promesse
00:59:03à tous les fans
00:59:05italiens et les fans de Ferrari.
00:59:07C'était une grosse pression.
00:59:09On a commencé
00:59:11avec une difficile stratégie
00:59:13sur la pluie, mais on l'a prise.
00:59:15On s'est mis
00:59:17bien en tête sur la course.
00:59:19C'était une course
00:59:21très compliquée. Honnêtement,
00:59:23c'était difficile.
00:59:25Il y avait des inconnus
00:59:27chaque 20 minutes.
00:59:29La concurrence était
00:59:31très forte.
00:59:33C'était
00:59:35une course d'attente jusqu'à
00:59:376h de la fin pour voir
00:59:39qui était le plus
00:59:41compliqué à combattre.
00:59:43C'était dur. Team manager
00:59:45de Ferrari, on le précise,
00:59:47c'était dur
00:59:49jusqu'au bout.
00:59:51Comment c'était l'ambiance
00:59:53au sein du team Ferrari
00:59:55après cette victoire ?
00:59:57L'année dernière, c'était une surprise.
00:59:59C'était le retour 50 ans après.
01:00:01Cette année, c'était comment ?
01:00:03L'année passée, c'était une grosse surprise.
01:00:05Personne n'avait pensé
01:00:07d'arriver ici, de gagner
01:00:09les chaînes de centenaire, de faire l'Apple.
01:00:11Cette année, on avait la même équipe,
01:00:13deux voitures, même trois,
01:00:15parce qu'à F-Course, aussi, avec la 83,
01:00:17avec Kubica et Feiller,
01:00:19Schwarzmann sont...
01:00:21C'est une très belle voiture
01:00:23qui est très compétitive.
01:00:25On avait beaucoup
01:00:27d'espoir.
01:00:29Mais les 24h,
01:00:31vous savez bien, tu peux les perdre
01:00:33par une petite pièce qui coûte
01:00:352 euros, et au moteur
01:00:37qui coûte 180.000.
01:00:39C'est encore plus rageant
01:00:41quand ça ne coûte que 2 euros.
01:00:43Des petits soucis, des petites touchettes.
01:00:45On a vu des voitures
01:00:47qui se sont arrêtées
01:00:49pour des erreurs sur la piste,
01:00:51avec la pluie, avec
01:00:53le doublage des autres voitures.
01:00:55C'est très compliqué d'arriver à la fin.
01:00:57Il faut être très concentré.
01:00:59Les pilotes ont fait un superbe travail.
01:01:01Les mécanos, les pistops, c'était tout parfait.
01:01:03Donc, à la fin, on a demandé
01:01:05aux pilotes de pousser encore plus
01:01:07pour chercher à maintenir
01:01:09la position.
01:01:11La position est allée s'imposer.
01:01:13Thibault, Pierre, avec Marc Minari,
01:01:15qui est également présent.
01:01:17On a vu les larmes qui nous ont touchés
01:01:19d'Antonio Frucco dans l'instant.
01:01:21Il est peut-être encore un peu plus ému que les autres.
01:01:23Parce qu'il est italien,
01:01:25mais son histoire aussi.
01:01:27On est italien.
01:01:29On est très chaleureux.
01:01:31On a un caractère
01:01:33très fort,
01:01:35mais aussi très sensible.
01:01:37L'année passée,
01:01:39il a fait un super pole.
01:01:41Il était en tête
01:01:43de la course pour un caillou.
01:01:45Il a dû arrêter.
01:01:47Je pense que c'était très important
01:01:49pour l'équipe des jeunes.
01:01:51Parce qu'à la fin, ils sont 3 jeunes.
01:01:53Frucco, Nicolas et Molina.
01:01:55Molina, c'est un peu moins,
01:01:57mais ils sont 3 jeunes dans la tête.
01:01:59Avoir un résultat comme ça,
01:02:01c'est énorme.
01:02:03C'est une récompense.
01:02:05C'est énorme.
01:02:07On continue de célébrer le triomphe de Ferrari.
01:02:09Thibault, Pierre, allez-y.
01:02:11Vous avez la main pour connaître
01:02:13les coulisses de ce sacre de Ferrari.
01:02:15Justement, on voulait revenir
01:02:17sur l'incident sur l'A83.
01:02:19De l'incident électrique, de la batterie,
01:02:21on ne sait pas bien.
01:02:23Ce n'était pas de la batterie.
01:02:25La voiture était verte.
01:02:27Franchement, on n'a pas encore
01:02:29analysé la voiture.
01:02:31On s'est concentré sur le reste.
01:02:33Les techniciens de Ferrari
01:02:35suivent les moteurs
01:02:37de cette voiture.
01:02:39Ils vont analyser ça demain.
01:02:41Vous avez vu la fumée blanche.
01:02:43C'est typique quand ça brûle
01:02:45de la plastique, du câblage,
01:02:47des choses électriques.
01:02:49Je suis presque sûr
01:02:51que c'est un problème électrique.
01:02:53Vous avez eu peur pour la 51
01:02:55et la 50 ?
01:02:57On n'a jamais eu
01:02:59de problèmes comme ça.
01:03:01On va analyser
01:03:03la cause.
01:03:05On va réagir.
01:03:07Franchement, on n'a pas pensé
01:03:09aux autres voitures.
01:03:11Vous pouvez penser à célébrer cette victoire.
01:03:13On vous a très peu entendu, Ferrari,
01:03:15avant ces 24 heures.
01:03:17Au niveau des réactions, des prises de position.
01:03:19C'était par superstition ?
01:03:21Ou c'était voulu pour faire profil bas,
01:03:23être discret, pour gagner ensuite ?
01:03:25Non. Franchement,
01:03:27on voulait faire la pole encore.
01:03:29On a essayé.
01:03:31C'était très dur.
01:03:33Le temps qu'ils ont fait Cadillac
01:03:35et Porsche, c'était impressionnant.
01:03:37Donc,
01:03:39on n'a pas fait de gros bruits.
01:03:41On a travaillé jour et nuit
01:03:43avec les mécanos et les ingénieurs
01:03:45pour faire encore une belle performance.
01:03:47Et puis,
01:03:49on avait tous nos fans
01:03:51qui arrivaient chez Ferrari
01:03:53et chez notre hospitalité.
01:03:55On avait tout le monde qui venait
01:03:57nous soutenir.
01:03:59C'était très important de faire bien.
01:04:01Thibaut ?
01:04:03La bonne nouvelle,
01:04:05c'est la stratégie.
01:04:07Il y a eu deux fois de grosses averses.
01:04:09C'est incroyable.
01:04:11Il y a une autre voiture qui l'a fait.
01:04:13C'est la 5.
01:04:15Vous avez gardé les slicks la deuxième fois.
01:04:17Vous avez fait le contraire.
01:04:19La 5 a gardé les slicks.
01:04:21La numéro 50 a peut-être été la seule
01:04:23à avoir fait les deux fois la bonne stratégie.
01:04:25C'est le travail que vous avez mené
01:04:27après Mola ?
01:04:29Oui.
01:04:31C'est facile de faire des gambles,
01:04:33de choisir des paris
01:04:35et de faire des erreurs.
01:04:37Après, c'est toujours facile de critiquer.
01:04:39Il faut faire confiance
01:04:41aux gens qui gèrent
01:04:43la stratégie, les ingénieurs qui regardent
01:04:45les météos.
01:04:47Il ne faut pas toujours pointer les doigts
01:04:49contre quelqu'un qui prend des décisions.
01:04:51Si tu veux avoir des résultats,
01:04:53il faut quelqu'un qui prend des décisions.
01:04:55Comme on a eu un moment,
01:04:57on fait des erreurs.
01:04:59Parfois, on fait confiance à des infos
01:05:01qui nous amènent dans la mauvaise direction.
01:05:03Là, on avait
01:05:05un double
01:05:07check.
01:05:09On a pris les bonnes décisions
01:05:11deux fois.
01:05:13Ça a payé pour vous les images en direct
01:05:15avec la Ferrari qu'on est en train d'escorter.
01:05:17On va l'emmener où d'ailleurs ?
01:05:19Là, on va à la vérif.
01:05:21Ce n'est pas fini encore ?
01:05:23Il y a encore du stress ou pas ?
01:05:25On sait que c'est tellement sensible.
01:05:27On n'a jamais gagné jusqu'au moment
01:05:29que lundi après-midi, ils nous disent
01:05:31que c'est tout bon, on peut rentrer à la maison.
01:05:33C'est fou ça ?
01:05:35Bien sûr.
01:05:37Les voitures sont très compliquées.
01:05:39Les réglages,
01:05:41ils font des scans.
01:05:43Les réglages à haut millimètre,
01:05:45c'est plus comme une fois.
01:05:47Il faut l'escorter cette voiture
01:05:49pour l'emmener aux vérifications.
01:05:51Merci Bazzi pour ces coulisses.
01:05:53Marc Minari, toujours là, une question pour vous.
01:05:55Une question, bravo d'abord
01:05:57pour cette victoire de nouveau.
01:05:59Il y a déjà un débat autour des pénalités
01:06:01qui ont touché Ferrari.
01:06:03Il y a une petite pénalité lorsqu'il y a la touchette
01:06:05de la 51 avec la 8.
01:06:07Il y a eu l'unsafe release de la 50
01:06:09qui ne prend pas de pénalité
01:06:11quasiment une heure après que l'action a eu lieu.
01:06:13Qu'est-ce qui se passe pendant ces moments-là ?
01:06:15Il y a une négociation, une discussion
01:06:17avec la direction de course,
01:06:19les commissaires de course. Comment ça se passe ?
01:06:21D'abord, ce n'est pas le directeur de course
01:06:23qui gère ça. C'est les commissaires,
01:06:25les stewards qui décident ça.
01:06:27Mais il y a aussi des règles.
01:06:29Si vous voyez les vidéos
01:06:31que vous êtes en train de mettre sur la télé,
01:06:33l'unsafe release,
01:06:35c'était évidemment un unsafe release
01:06:37dans le sens que l'autre voiture
01:06:39s'est prise peur et a dû arrêter.
01:06:41Mais la voiture que vous voyez
01:06:43n'est pas rentrée dans la fast lane.
01:06:45Donc le règlement, c'est bien clair
01:06:47que l'unsafe release, c'est quand tu arrives
01:06:49dans la fast lane, tu bloques une autre voiture.
01:06:51Il n'a pas franchi les deux lignes.
01:06:53Il n'est pas passé sur la fast lane.
01:06:55Oui, effectivement, on a gêné
01:06:57les autres, mais
01:06:59on n'a pas
01:07:01complètement fait une faute grave.
01:07:03Donc ça,
01:07:05c'était un peu le cas.
01:07:07Mais franchement, on n'a même pas
01:07:09été convoqué. On a discuté.
01:07:11Ils nous ont envoyé
01:07:13les vidéos. On a
01:07:15juste fait notre remarque et ils ont
01:07:17pris la décision.
01:07:19Sinon, avec 60 voitures,
01:07:21je pense que les stewards,
01:07:23si tous les team managers sont là-haut à parler,
01:07:25ça devient compliqué.
01:07:27Oui, ils nous appellent de temps en temps.
01:07:29Et l'autre touchette, justement,
01:07:31avec la voiture Toyota,
01:07:33effectivement, il y a une touchette.
01:07:35Ce n'est pas vrai qu'on n'ait pas
01:07:37pris de pénalité.
01:07:39On a pris 5 secondes.
01:07:41Oui, j'ai pris une petite pénalité.
01:07:43Et là, ils ont jugé que
01:07:45la voiture a laissé l'espace
01:07:47et nos voitures sont rentrées dedans.
01:07:49Elles étaient déjà côte à côte.
01:07:51Bien sûr, l'autre a fermé la porte
01:07:53pour faire le virage.
01:07:55C'est un peu un accident de course.
01:07:57Ils ont pénalisé avec 5 secondes.
01:07:59On continue d'escorter la voiture
01:08:01vainqueur de cette 92ème édition
01:08:03des 24 Heures du Mans, la Ferrari
01:08:05numéro 50. Ferrari qui gagne
01:08:07les 24 Heures du Mans.
01:08:09Hier, l'Italie a battu l'Albanie
01:08:11à l'Euro. Ça veut dire que vous avez la recette
01:08:13pour gagner. Vous allez contacter
01:08:15la squadra Azzurra pour remporter l'Euro.
01:08:17C'est ici qu'il a mis la chance. L'année passée, on est venu ici, on revient.
01:08:19On sait voir l'année prochaine.
01:08:21Est-ce que l'Italie va gagner l'Euro ?
01:08:23Je ne sais pas. Peut-être.
01:08:25Peut-être ? Ça l'insupplise encore.
01:08:27L'italique est tenant du titre de l'Euro.
01:08:29On en profite pour vous dire, à partir de
01:08:3118h, notre soirée spéciale
01:08:33Euro avec la grande soirée
01:08:35Slovénie-Dalmarc autour de Karim Ben Ali.
01:08:37Il y aura l'équipe de Greg, l'équipe du soir.
01:08:39Et au milieu, à 21h05, ce documentaire exceptionnel
01:08:41sur le mythe des 24 Heures,
01:08:43la légende des 24 Heures du Mans. Vous comprendrez mieux
01:08:45pourquoi Ferrari a bâti
01:08:47la légende en compagnie d'autres concurrents.
01:08:49Ah oui, je ne l'ai pas fait exprès.
01:08:51Bâti, pardon, c'était un jeu de mots,
01:08:53mais pas volontaire. Bâti, en français,
01:08:55a construit la victoire
01:08:57et le mythe des 24 Heures du Mans.
01:08:59Thibault a compris
01:09:01le jeu de mots, mais ce n'était absolument pas volontaire.
01:09:03Celui-ci. Le documentaire exceptionnel
01:09:05ce soir. D'autres réactions avant de
01:09:07libérer Bâti également.
01:09:09Juste après, on aura d'autres réactions.
01:09:11On vous laisse filer. Qu'est-ce que vous allez faire là, Bâti,
01:09:13dans quelques instants ?
01:09:15Vérifier.
01:09:17On va vérifier,
01:09:19contrôler que tout soit bien.
01:09:21Et puis,
01:09:23un peu de fête ce soir.
01:09:25Vous n'allez pas dormir entièrement.
01:09:27Je pense que je vais dormir bientôt.
01:09:29Après 40 heures, c'est dur.
01:09:31Merci infiniment.
01:09:33Au moins, on verra
01:09:35avec les mécanos et toute l'équipe
01:09:37à partir du catering,
01:09:39Ferrari, l'ingénieur,
01:09:41c'est le minimum. On vous laisse aller
01:09:43vérifier et fêter ça. Félicitations.
01:09:45Merci infiniment d'être passé nous voir.
01:09:47Ferrari qui s'impose pour la deuxième
01:09:49année consécutive. D'autres réactions,
01:09:51d'autres coulisses juste après ça.
01:09:53Avant de donner la main à la grande soirée pour
01:09:55les No Matchs.
01:09:57Fassons la chaîne de l'équipe. Slovénie,
01:09:59Danemark avec Karim Benali
01:10:01pour la grande soirée. A tout de suite.
01:10:05La Ferrari n°50 qui remporte
01:10:07cette 92ème édition
01:10:09des 24 heures. Époustouflante.
01:10:11Que de rebondissement. Et ça mérite
01:10:13une telle émotion dans le
01:10:15clan Ferrari. La Ferrari n°50
01:10:17qui succède à la Ferrari n°51
01:10:19qui s'était imposée l'année dernière
01:10:21pour le retour de Ferrari 50 ans
01:10:23après le triomphe de nouveau devant
01:10:25la Toyota n°7 et la Ferrari n°51
01:10:27qui complète le podium
01:10:29une seconde seulement devant la Porsche
01:10:31Penske n°6. Toute l'équipe qui,
01:10:33au commentaire, vous a fait vibrer
01:10:35pendant ces 48 heures
01:10:37parce que ça a duré un peu plus que 24 heures pour nous
01:10:39sur la chaîne. On va avoir votre coup de cœur,
01:10:41votre image, votre pilote que vous retenez
01:10:43tous avant de filer retrouver
01:10:45Karim Benali pour la grande soirée spéciale
01:10:47Slovénie-Danemark pour lancer
01:10:49cette soirée spéciale Euro. Avant cela,
01:10:51tiens, Jean-Éric Vergne pour une réaction.
01:10:53C'était juste avant le podium. Peugeot
01:10:55qui a connu des difficultés pour aller
01:10:57jouer la gagne. On le retrouve, Jean-Éric Vergne
01:10:59avec Mylène Drange. Un petit mot
01:11:01avec Jean-Éric Vergne, pilote de la voiture
01:11:0393. Vous terminez à la
01:11:0512ème position avec ton équipe.
01:11:07Qu'est-ce que tu vas retenir, toi, de cette
01:11:0912ème édition des 24 Heures du Mans qui, clairement,
01:11:11a été incroyable du début jusqu'à la fin ?
01:11:13C'est une édition magnifique.
01:11:15C'était une belle bataille
01:11:17devant. Évidemment, je faisais ça
01:11:19avec attention, même si, malheureusement, je ne pouvais pas
01:11:21faire partie de la bataille.
01:11:23C'était une super course, très
01:11:25compliquée, avec beaucoup de pluie,
01:11:27des conditions changeantes. C'est
01:11:29jamais simple d'arriver à 300 dans
01:11:31les Porsche quand il se met à pleuvoir
01:11:33et qu'on est en slick.
01:11:35Je pense que tous les pilotes ont fait une course
01:11:37formidable. Il y a vraiment un niveau
01:11:39de folie en ce moment au Mans.
01:11:41Par rapport à nous,
01:11:43je pense qu'on a manqué de performance
01:11:45toute la semaine.
01:11:47Le point positif, par rapport à l'an dernier, c'est qu'on a fait
01:11:49une course sans problème mécanique.
01:11:53C'était le premier step. Maintenant, le prochain
01:11:55step, ça va être de trouver de la performance.
01:11:57J'espère qu'on pourra se battre
01:11:59pour la victoire l'an prochain.
01:12:01C'est sûr que
01:12:03d'être là, de faire tout le travail
01:12:05et regarder la bataille devant
01:12:07un nouveau spectateur
01:12:09de là où je suis,
01:12:11ce n'est pas très plaisant.
01:12:13Merci Joéric, on te laisse profiter.
01:12:15La frustration,
01:12:17évidemment, pour Jean-Éric Vergne-Peugeot
01:12:19qui, on l'espère, sera encore plus performant
01:12:21l'année prochaine pour
01:12:23l'édition 2025. On commence
01:12:25par Mylène, puisqu'on vient de la voir avec
01:12:27Jean-Éric Vergne. Mylène, avec Gabi Aubry, qu'on a accueillie
01:12:29avec plaisir dans notre dispositif,
01:12:31avec Hailey également.
01:12:33Et le trophée qui est là.
01:12:35Mylène, c'est vous qui lancez. Pour tous, c'était
01:12:37tellement dur de choisir une chose en particulier.
01:12:39Voyons, votre choix à vous.
01:12:41Et puis Gabi et Hailey ensuite.
01:12:43Qu'est-ce que j'ai retenu de ces 24 Heures du Mans ?
01:12:45C'est ça mes saouds ? Ou qu'est-ce que j'ai préféré ?
01:12:47Moi, ce que j'ai retenu, c'est que malgré la
01:12:49pluie, il y avait du public à chaque fois.
01:12:51Il avait beau pleuvoir et pleuvoir
01:12:53et les gens étaient quand même là au rendez-vous.
01:12:55Et ce que j'ai retenu encore de ces 24 Heures du Mans,
01:12:57c'est que la passion est toujours là. Et franchement, c'est incroyable.
01:12:59Hailey, toi, qu'est-ce que tu retiens de ces 24 Heures du Mans ?
01:13:01Une course avec beaucoup de suspense.
01:13:03Hyper serrée.
01:13:05Énormément d'émotions.
01:13:07Partout dans les garages.
01:13:09On a vraiment senti ça.
01:13:11C'était très tendu.
01:13:13Mais à chaque fois, c'était le vrai esprit
01:13:15de la compétition de sport auto que j'ai adoré.
01:13:17J'ai eu la chance d'être
01:13:19à l'intérieur, d'avoir vécu ça
01:13:21aussi bien ici chez Ferrari
01:13:23que chez Cadillac ou d'autres.
01:13:25C'était énorme
01:13:27comme édition de 24 Heures du Mans.
01:13:29Gabriel, qu'est-ce que tu retiens, toi, de ces 24 Heures du Mans ?
01:13:31Moi, je retiens un nouveau métier.
01:13:33Merci de m'avoir accueilli
01:13:35parce que je ne connaissais pas ce métier-là.
01:13:37J'ai découvert une nouvelle course.
01:13:39T'es une boss.
01:13:41Ça y est, avec un peu de barbe.
01:13:43J'ai découvert une nouvelle course, une nouvelle vision
01:13:45de la course que je préfère.
01:13:47Peu importe d'où on l'invite,
01:13:49les 24 Heures du Mans restent la plus belle course du monde.
01:13:51Bien sûr. Que ce soit dans le public, dans les box, comme nous, on a la chance de l'être.
01:13:53Merci infiniment.
01:13:55C'est tellement bon, Gaby Aubry.
01:13:57J'en viens presque pas lui souhaiter qu'il ait un volant la saison prochaine
01:13:59pour faire les 24 Heures.
01:14:01Mais non, on ne va pas aller jusque-là
01:14:03parce qu'on connaît son talent.
01:14:05Il n'a pas le casque, pour m'entendre, mais exceptionnel, Gaby.
01:14:07On l'espère de retrouver dans une voiture
01:14:09la saison prochaine, évidemment.
01:14:11On fait deux comme ça ?
01:14:13Thibaut ?
01:14:15Moi, quatre constructeurs qui se battent réellement pour la victoire.
01:14:17Cadillac, Toyota, Porsche et bien évidemment Ferrari.
01:14:19Je t'ai du jamais vu dans mes souvenirs.
01:14:21Magnifique. Comme ça, c'est plus simple pour la réalisation.
01:14:23Pierre ?
01:14:25Pour ma part, ça serait l'image des pilotes,
01:14:27l'émotion dans le stand Ferrari,
01:14:29ce qui prouve l'intensité de la course.
01:14:31Ça a vraiment été très chouette.
01:14:33Et donc, Adrien, l'audace de Ferrari de rouler en slick sous la pluie
01:14:35alors que tout le monde mettait les pluies,
01:14:37ça c'est l'audace des vainqueurs.
01:14:39Il fallait le faire et ça a été payé en marques.
01:14:41Deux images, Kamui Kobayashi qui enlace
01:14:43Antonello Coletta à la fin de la course, juste avant le podium.
01:14:45Pour moi, c'est ça le sport.
01:14:47La deuxième, c'est Anne-Sophie Bernardi
01:14:49qui sort de sa tente ce matin.
01:14:51Avec Tanguy Carroas, toute l'équipe Biathlon était là aussi.
01:14:53Cindy, qu'on était heureux
01:14:55d'accueillir dans notre dispositif également.
01:14:57Déjà d'avoir rencontré une super équipe,
01:14:59merci à vous. On a beaucoup parlé de la course.
01:15:01Moi, je veux retenir le tour en hyperpole
01:15:03de Kevin Estre qui était magnifique.
01:15:05Merci Cindy. Paul ?
01:15:07C'était une super course et forcément aussi
01:15:09je retiens dans les conditions compliquées le niveau
01:15:11d'ensemble des pilotes qui ont fourni un travail
01:15:13absolument incroyable et avec beaucoup d'adresse.
01:15:15Je vous souhaite aussi d'avoir un volant l'année prochaine
01:15:17même si vous êtes excellent aussi.
01:15:19Ce serait dommage, mais on vous le souhaite
01:15:21tant votre passion.
01:15:23Votre image.
01:15:25Ah non, mais on n'a pas le temps.
01:15:27C'est la grande soirée mon image.
01:15:29C'est Karim Benhany mon image.
01:15:31Parce qu'on va enchaîner avec Slovénie.
01:15:33Danemark, la grande soirée avec vous.
01:15:35Et puis, J-1
01:15:37avant le début de l'équipe de France
01:15:39dans cet Euro 2024.
01:15:41Une prise de position de Kylian Mbappé.
01:15:43Je vais moins vite qu'une Ferrari.
01:15:45Mais je vais essayer d'être à la hauteur
01:15:47d'un rendement exceptionnel sur la chaîne L'Equipe.
01:15:49On va continuer, c'est le début officiel
01:15:51de l'Euro pour nous, du dispositif Euro.
01:15:53Aujourd'hui avec 5 rendez-vous tous les jours
01:15:55dont la grande soirée Slovénie-Danemark.
01:15:57C'est dans une dizaine de minutes.
01:15:59C'est le groupe de l'Angleterre, donc c'est important.
01:16:01Et puis effectivement, mais ça coûte J-1 avant ce match
01:16:03entre l'Autriche et la France.
01:16:05Le sportif, mais également l'extrasportif.
01:16:07Vous entendrez Kylian Mbappé qui a pris position
01:16:09contre les extrêmes selon ses mots.
01:16:11Vous l'entendrez dans la grande soirée dans quelques minutes
01:16:13sur la chaîne L'Equipe.
01:16:15A vous Karim, un merci infini
01:16:17à toutes les équipes techniques,
01:16:19les équipes de production
01:16:21qui ont fait un travail absolument fantastique
01:16:23pour que vous puissiez profiter au mieux
01:16:25de ces 24h du Mans.
01:16:27On salue Anne-Sophie et Tanguy qui vous ont emmené dans les coulisses.
01:16:29On est tellement heureux de partager ces moments
01:16:31avec vous. Rendez-vous l'année prochaine
01:16:33pour les 24h et tout de suite rendez-vous pour
01:16:35l'Euro autour de Karim Benhani
01:16:37pour la suite de ce magnifique dimanche.
01:16:39Karim Benhani arrive pour la grande soirée
01:16:41pour lancer cet Euro et le documentaire
01:16:43Le Mans, la légende qui s'écrira
01:16:45à partir de 21h05 également.
01:17:13Sous-titrage ST' 501

Recommandée