• il y a 6 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 16/06/2024.

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Sport
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00:00:00Musique
00:00:15C'est l'équipe du soir, bonsoir, ravis de vous retrouver.
00:00:18On va bien évidemment débriefer ce match.
00:00:20Ce pourrifique, non mais quand on est français dire un peu de mal des anglais c'est pas mal.
00:00:24La victoire des anglais 1 à 0 face à la Serbie.
00:00:27On prendra des nouvelles bien sûr de notre équipe de France.
00:00:30On retrouvera Bertrand Latour qui est en direct de Düsseldorf parce que demain il est bleu.
00:00:34Ça y est, c'est enfin le début de l'Euro pour eux face à l'Autriche.
00:00:37On aura toutes les dernières informations.
00:00:39Pour m'accompagner, le président du soir n'est autre que la mèche de l'EDS, Régis Bouart.
00:00:43En fait vous n'avez toujours pas compris que ça me dérangeait.
00:00:46Mais bon, c'était comme ça.
00:00:48Moi je ne suis que le joker remplaçant, je suis les directrices.
00:00:51Je vois que tu as fait des efforts.
00:00:54C'est pour faire plaisir à ma mère qui trouvait que j'étais toujours très mal coiffé à l'antenne.
00:00:58C'est important de faire plaisir à sa maman.
00:01:00C'est le soleil de l'équipe du soir, même si sans son nom c'est le rire.
00:01:03C'est Olivier Rouillet.
00:01:04Alors je peux le relaisser, je peux le laisser.
00:01:06Quel bronzage, mais comment faites-vous ?
00:01:08Mais c'est ça, et nous ici, que voulez-vous du soir ?
00:01:10C'est comme ça.
00:01:11En toute modestie, bien évidemment à côté de vous c'est la boulette de l'équipe du soir, Jérôme Allonso.
00:01:15Bonsoir Jérôme.
00:01:16Pas de blague sur la mèche moi ?
00:01:18Non, a priori vous êtes tranquille mais ça vous va bien.
00:01:20La mèche ?
00:01:21L'absence de cheveux.
00:01:22Ça m'allait bien.
00:01:23Croyez-moi.
00:01:24Ça va Jérôme ?
00:01:25Super.
00:01:26En pleine forme.
00:01:27En face de vous c'est sa première sur la chaîne l'équipe dans l'équipe du soir.
00:01:29C'est le général de l'équipe du soir, Stéphane Guy.
00:01:31On est ravis d'accueillir.
00:01:33Bonsoir Stéphane.
00:01:35Citoyen bonsoir.
00:01:36Comment allez-vous ?
00:01:37Moi on ne parlerait pas de mèche évidemment.
00:01:39Non, mais c'est pas mal.
00:01:41Je ne suis que Stéphane Guy.
00:01:44Et on est très très heureux de vous avoir.
00:01:46Vous avez vidé la caisse bien sûr de la chaîne l'équipe, mais on est très contents d'être là.
00:01:49Vous nous mettrez à l'adresse du comptable alors.
00:01:51Exactement.
00:01:52Et enfin pour finir c'est le professeur de l'équipe du soir.
00:01:54Bonsoir Dave.
00:01:55Bonsoir.
00:01:56Qui ne craint rien côté bronzage.
00:01:57Viens me chercher là.
00:02:00C'est pas beau.
00:02:02Là je suis un joueur.
00:02:04Bon et vous connaissez bien le foot anglais.
00:02:06Ça vous arrive parfois.
00:02:07Oui j'ai jeté un oeil de temps en temps.
00:02:08De temps en temps.
00:02:09Aux informations, c'est la brillantissime, la brillante Camille Macalli.
00:02:12Bonsoir Camille.
00:02:13Bonsoir messieurs.
00:02:14Bonsoir à tous.
00:02:15Merci d'être avec nous.
00:02:16On va commencer avec ce qu'il fallait retenir dans la plus sportive ce soir.
00:02:19La courte victoire des Anglais dans ce groupe C face à la Serbie.
00:02:23Ça suffit pour les Anglais pour prendre la tête.
00:02:25Après 13 minutes de jeu, l'Angleterre cube le score par Bellingham.
00:02:28Après un très beau centre de saccage.
00:02:30Bellingham inscrit son quatrième but en 30 matchs avec la sélection anglaise.
00:02:35À l'heure de jeu, grosse alerte dans la surface anglaise.
00:02:37Lancée dans l'intervalle à gauche, Mladenovic déborde et propose en centre.
00:02:41Traîné par Stuntz, Mitrovic veut jouer le ballon mais est déséquilibré par Tripierre.
00:02:46Pickford calque le ballon.
00:02:47Les Serbes réclament évidemment un pénalty.
00:02:49Et sur un centre de Bowen, l'occasion d'Harry Kane qui est détournée.
00:02:53On en reste à 1-0.
00:02:55Un barrage de top 14 pro D2.
00:02:57Et c'est Montpellier qui assure son maintien en top 14.
00:03:00Délivrance pour les hommes de Patrice Colasso face à Grenoble.
00:03:04L'EMHR a beaucoup souffert mais reste bien en top 14.
00:03:08Enfin, les 24 heures du Mans.
00:03:10C'est la Ferrari avec la numéro 50 qui conserve son titre aux 24 heures du Mans
00:03:15au terme d'un final plus vieux et à suspense
00:03:18que vous avez pu suivre en intégralité sur la chaîne L'Equipe tout au long du week-end.
00:03:22Le constructeur italien devance la Toyota numéro 7 et la Ferrari numéro 51.
00:03:27Merci beaucoup Camille.
00:03:28On vous retrouve tout à l'heure pour le Minute Info.
00:03:30Et puis si vous voulez intervenir, vous me dites et puis vous avez la parole.
00:03:33Bien évidemment.
00:03:34On va retrouver quelqu'un qui aime bien avoir la lumière sur lui et prendre la parole.
00:03:37C'est Bertrand Latour qui suit l'équipe de France pour la chaîne L'Equipe.
00:03:40Au plus près des bleus, il est à Düsseldorf si je ne dis pas de bêtises.
00:03:43Ça va Bertrand ? Vous êtes en forme ?
00:03:48Tout va bien. Giovanni est avec un lancement aussi agréable que celui-ci.
00:03:54J'essaye de mettre en lumière les gens que j'aime bien.
00:03:56Les Piazzellis n'aiment pas ça la lumière, c'est bien connu.
00:03:58Bien sûr.
00:03:59On vous entend très mal Bertrand, il y a beaucoup de circulation.
00:04:01Je ne sais pas ce qu'on peut faire.
00:04:02Si Jérémy Giammaro qui vous accompagne peut peut-être faire un reglage.
00:04:05On vous entend très très mal.
00:04:07Arrêter le trafic sera difficile.
00:04:08Ah ouais.
00:04:09Fais gaffe il est confortable lui.
00:04:11Pendant que vous réglez les problèmes de voisinage, on va parler de l'actualité politique en France.
00:04:21Ça a été la star un petit peu de cette journée en conférence de presse.
00:04:23On entend les prises de position de Kylian Mbappé et de Didier Deschamps.
00:04:28Je pense qu'on ne doit pas être déconnecté du monde qui nous entoure et encore moins quand ça concerne notre pays.
00:04:33On sait qu'on est dans un moment très important de l'histoire de notre pays, une situation inédite.
00:04:39Aujourd'hui on voit très bien que les extrêmes sont aux portes du pouvoir et on a l'opportunité de choisir le futur de notre pays.
00:04:48Je sais qu'il y a pas mal de jeunes qui se disent oui mais une voie ne va rien changer.
00:04:51Au contraire chaque voie compte et il ne s'est pas à négliger.
00:04:54J'espère vraiment qu'on va faire le bon choix et j'espère qu'on sera encore fiers de porter ce maillot le 7.
00:05:00Il n'y a pas de conseils à donner.
00:05:02Ils viennent, il y a la liberté de pouvoir dire les choses avec leurs mots, leur propre sensibilité.
00:05:09Près excusez-moi que ce soit vous ou presse politique ou pas, moi je suis déconnecté.
00:05:19Donc si il y a x, y, z, je ne vais pas réagir à des personnes que je ne connais pas qui peuvent être avec une étiquette de n'importe quel bord politique.
00:05:34On a senti quand même qu'Ilian Mbappé est un peu plus à l'aise que son sélectionneur sur les questions hors foot.
00:05:39Bertrand, comment vous avez vécu cette journée de conférence de presse et la prise de position extrêmement forte du capitaine de l'équipe de France, Kylian Mbappé ?
00:05:48C'était un vrai moment comme il s'en passe très peu en conférence de presse.
00:05:56C'est très inhabituel et c'est d'autant plus rare qu'on avait presque oublié qu'on est à la veille de l'entrée en liste de l'équipe de France à l'Euro.
00:06:07On n'a pas oublié, non, mais en tout cas ça renforce le poids de ces déclarations.
00:06:11Et ces deux conférences de presse où, je ne sais pas, peut-être 70% des questions ont été consacrées à cette actualité politique, diffèrent de ce qu'on a l'habitude de rencontrer.
00:06:22Et c'est vrai qu'on a le sentiment que le capitaine en a pris la mesure et que Didier Deschamps est resté dans sa réserve auquel on est habitué.
00:06:28Mais qu'on peut, en ces temps hyper importants, regretter.
00:06:33On en parlera bien sûr un petit peu plus tard avec tous les chroniqueurs de cette question de la politique, du positionnement des footballeurs et de cette prise de parole de Kylian Mbappé.
00:06:41Mais juste Bertrand, parce qu'évidemment en France on en parle énormément, vous êtes en Allemagne, vous suivez cette équipe de France.
00:06:46C'est monté progressivement en température dans les conférences de presse des joueurs.
00:06:50Au début ils n'en parlaient pas trop, il y a eu la prise de position de Marcus Thuram.
00:06:54Mais aujourd'hui on a atteint un peu le point d'orgue avec Kylian Mbappé.
00:06:57A quel point ces déclarations étaient fortes, elles étaient sincères ?
00:07:00Est-ce que vous avez été vraiment convaincu par son discours qui nous, moi je le dis personnellement, ça m'a rendu très fier que le capitaine de l'équipe de France parle comme ça ?
00:07:11Disons que pour ce qui est de la genèse entre le début des conférences de presse et celle de Mbappé aujourd'hui,
00:07:16ça traite aussi à la personnalité des différents joueurs qui sont venus s'exprimer devant les journalistes.
00:07:20Vous avez, pour Daïo Pamecano, c'est peut-être plus difficile de parler de ce thème-là que ça ne l'est.
00:07:25Pour Marcus Thuram, on ne va pas répéter à chaque fois son histoire familiale,
00:07:28ou que ça ne l'est pour Kylian Mbappé qui maîtrise parfaitement l'exercice médiatique.
00:07:32Et il l'a rappelé d'ailleurs le capitaine que c'était difficile pour certains joueurs de parler notamment de ces sujets-là de manière médiatique.
00:07:39Après, pour moi il y a un avant et un après prise de parole de Marcus Thuram.
00:07:43Et celui qui est le porte-drapeau, en tout cas le fer de lance de ce message-là qui est passé par Thuram puis Mbappé, ça reste quand même le joueur de l'Inter.
00:07:55Kylian Mbappé aujourd'hui, c'est moins engagé quand même que Marcus Thuram.
00:08:01Puisque là où Marcus Thuram a condamné l'extrême droite, Kylian Mbappé a condamné les extrêmes.
00:08:10C'est-à-dire la droite et la gauche.
00:08:12C'est un petit peu différent mais je suis assez d'accord.
00:08:14C'est bien d'avoir, en tout cas nous avons un capitaine de l'équipe de France qui est capable de témoigner sur ces questions-là,
00:08:21d'avoir une prise de parole, de savoir les tailler.
00:08:23Et à ce titre-là, oui, pour des gens à qui on demande essentiellement de jouer au foot
00:08:29et pas forcément d'avoir des questions difficiles auxquelles il faut répondre, il s'en est plutôt bien sorti.
00:08:33Un message aussi pour la jeunesse.
00:08:35Il a dit les jeunes, ça compte, votre voix compte, c'est important de voter.
00:08:38Quand on sait qu'il y a beaucoup de gens qui ne votent pas en France, c'est aussi important.
00:08:41Stéphane ?
00:08:42Non, c'est un vrai moment d'histoire qu'on a vécu ce week-end.
00:08:44C'est du jamais vu.
00:08:45On n'a jamais vu un capitaine de l'équipe de France prendre une position politique aussi affirmée
00:08:49qu'il puisse effectivement à la veille de l'entrée de l'équipe de France dans une grande compétition.
00:08:53C'est un moment très important.
00:08:54Il y a une nuance entre les propos de Thuram et ceux de Mbappé.
00:08:57Bertrand l'a rappelé puisqu'il y en a un qui condamne l'extrême droite et l'autre qui condamne les extrêmes,
00:09:02qui incite à ne pas voter ni pour les uns ni pour les autres.
00:09:05C'est une petite nuance qui est quand même à noter.
00:09:07Mais ce sont des hommes courageux.
00:09:09Moi, je suis en total respect, en totale amitié pour les propos de ces hommes-là et pour le courage dont ils font preuve.
00:09:15Encore une fois, à ce moment-là, qui plus est, c'est-à-dire la veille de notre compétition.
00:09:19Et le charabia de Deschamps derrière, il fait un peu pchit, il fait un peu flop
00:09:22parce qu'il a avant lui des jeunes gens qui sont dans leur siècle, qui sont dans leur époque
00:09:27et qui osent se positionner.
00:09:29Enfin, j'aurais tellement aimé qu'ils le fassent l'année dernière au moment de la Coupe du monde au Qatar,
00:09:34qu'ils aient des positions aussi fortes à ce moment-là.
00:09:36C'est-à-dire qu'il y a eu un changement de direction radical.
00:09:42Et bravo à eux.
00:09:44C'est un débat évidemment passionnant.
00:09:46Olivier et Jérôme voulaient réagir.
00:09:48On aura le temps d'en parler tout à l'heure.
00:09:50Il y a une grosse partie qui est réservée pour ça, pour le côté politique.
00:09:53Équipe de France.
00:09:55Bertrand va prendre des nouvelles maintenant de Canembapé.
00:09:57Mais sur le terrain, son état de forme, on sait que sa préparation a été particulière.
00:10:00On écoute ce qu'a dit le capitaine des Bleus aujourd'hui par rapport à sa forme personnelle.
00:10:04On ne l'écoute pas.
00:10:05On n'a pas le sonore.
00:10:06Ce n'est pas grave.
00:10:07Bertrand, est-ce que vous pouvez nous dire ce qu'il s'est dit en conférence de presse sur son état ?
00:10:10Comment il se sent psychologiquement et physiquement ?
00:10:15Oui, c'était il y a quelques heures.
00:10:18Mais je ne voudrais pas déformer sa pensée.
00:10:20Mais en tout cas, en substance, il s'est engagé à ce que mentalement, il soit à 100% de ses capacités.
00:10:26Et ce que chacun a compris, c'est qu'en creux, il avait un peu moins de garanties sur son état physique.
00:10:31En tout cas, ça a été partagé par les journalistes avec qui j'ai pu échanger sur cette déclaration.
00:10:36Si nous n'avions pas eu et nous n'avons pas parlé du volet politique qui agite la France,
00:10:43qui est un monde fictif, c'est la déclaration la plus forte de cette conférence de presse.
00:10:49On le sait qu'il a raté quatre séances depuis le début de la préparation, depuis Clairefontaine.
00:10:56Et il n'a pas levé tous les doutes à cette question qui était très claire.
00:10:59Il a envie, mais est-ce qu'il pourra donner tout ce qu'il souhaiterait donner ?
00:11:03Ce n'est pas la réponse d'aujourd'hui qui nous a permis de le savoir.
00:11:06On va pouvoir l'écouter, on a retrouvé le sonore.
00:11:09Il s'était caché, ça arrive parfois.
00:11:11Allez, on écoute Mbappé sur son état de forme.
00:11:14Physiquement, je pense que le plus important, ce n'est pas forcément physique.
00:11:18Le plus important, c'est mental.
00:11:20Jusqu'où je suis prêt à aller pour gagner, je suis prêt à tout pour essayer de gagner.
00:11:23Et ça, c'est le plus important.
00:11:25Je préfère avoir la tête que les jambes.
00:11:27Si tu as les deux, c'est le mieux.
00:11:29J'espère avoir les deux pour l'instant.
00:11:31Ce qui est sûr, c'est que j'ai la tête.
00:11:33Demain, on verra si j'ai aussi les jambes.
00:11:35Le plus important, c'est d'être connecté et d'être pleinement investi dans la mission qu'on a,
00:11:40qui est de gagner ce premier match.
00:11:42Olivier, par rapport à ça, quand il dit « c'est plus important pour moi d'avoir la tête »,
00:11:46ça va Olivier ? Je ne vous dérange pas.
00:11:48Vous étiez en train de penser à votre bronzage.
00:11:51Non, pas du tout.
00:11:52Par rapport à ce que dit Kylian, ça vous inquiète, ça vous rassure ?
00:11:55Ça ne m'inquiète ni ça ne me rassure.
00:11:58Je ne suis pas inquiet du tout.
00:12:00Je pense qu'à partir du moment où il dit « effectivement, je suis connecté »,
00:12:04pour moi, c'est le minimum.
00:12:07C'est le minimum d'être connecté quand même à l'événement.
00:12:10Après, oui, il va peut-être nous décevoir parce que dans certaines occasions,
00:12:16il ne va peut-être pas pouvoir accélérer comme il a envie de le faire.
00:12:19Mais je pense qu'à partir du moment où il nous l'a démontré,
00:12:22qu'à partir du moment où il est connecté, puisque c'est lui qui le dit,
00:12:25ses prestations ne sont pas mauvaises, mais il est présent dans le jeu.
00:12:30C'est moins étincelant parce qu'on a l'habitude de le voir nous faire des trucs extraordinaires,
00:12:35mais ça participe à la victoire de l'équipe.
00:12:38Donc, moi, je n'ai aucun problème là-dessus.
00:12:40Qu'est-ce qu'on a envie qu'il nous réponde ?
00:12:42Il a été sincère. Je trouve que sa réponse, elle est bonne.
00:12:44Lui, il maîtrise le mental. Les gars, je suis à fond dedans.
00:12:47Et le physique, je suis sûr de rien. Je le trouve honnête là aussi.
00:12:51Qu'est-ce qu'on attend de lui en fait ?
00:12:53C'est encore de la faute du méchant Paris Saint-Germain.
00:12:55C'est incroyable quand on y revient toujours.
00:12:57Non, je rigole.
00:12:58Bertrand, par rapport à la compo de demain, est-ce qu'on a des tendances ?
00:13:01On le sait depuis plusieurs jours, c'est annoncé sur l'équipe et la chaîne l'équipe.
00:13:05Saliba, charnière centrale, et comment va Adrien Rabiot ?
00:13:10Eh bien oui, s'il y avait un entraînement aujourd'hui, on ne l'a certainement pas oublié.
00:13:16Je peux vous donner l'équipe qui a été travaillée cet après-midi en début de soirée par Didier Deschamps
00:13:21avec Maïk Méliand dans les cages, arrière-droit Koundé, charnière avec Upamecano et Saliba,
00:13:26axe gauche, arrière-gauche Théo Hernandez.
00:13:28Pour ce qui est du milieu de terrain, N'Golo Kanté, Adrien Rabiot qui va mieux,
00:13:33et Antoine Griezmann pour ce qui est des milieux de terrain.
00:13:37Et devant, on a retrouvé l'équipe avec Ousmane Dembélé, Marcus Thuram et le capitaine Ken Beppe.
00:13:43A noter qu'Adrien Rabiot a connu une petite frayeur en début d'entraînement,
00:13:48mais qu'il a ensuite pu participer au reste de la séance.
00:13:51Et qu'Aurélien Tchouameni, qui s'entraînait à part une partie de la séance,
00:13:56a terminé l'opposition et dans l'équipe des remplaçants.
00:14:00Bertrand, juste par rapport au schéma, il y a eu une petite inversion.
00:14:03C'est bien Ousmane Dembélé qui sera côté droit et Marcus Thuram à gauche.
00:14:06On le voit aussi, N'Golo Kanté devant la défense.
00:14:09On repart vraiment sur le 4-3-3 de la Coupe du Monde, on est d'accord ?
00:14:12Même s'il n'y a pas Tchouameni, je parle dans l'organisation, dans le cœur du jeu.
00:14:17Oui, en tout cas, c'est la tendance.
00:14:20Après, pour ce qui est de l'animation tactique précise, c'est les infos qu'on a.
00:14:26Après, c'est un entraînement que nous n'avons pas pu voir, comme vous le savez.
00:14:30C'est toujours un peu délicat d'être tout à fait définitif.
00:14:33Il ne faut pas s'installer confortablement en tribune.
00:14:35Merci beaucoup Bertrand pour toutes ces informations.
00:14:37On vous retrouve tout à l'heure pour les thèmes de l'équipe de France.
00:14:39A tout à l'heure.
00:14:40On va passer maintenant à l'Angleterre, parce qu'il y avait les Anglais qui jouaient ce soir,
00:14:44même si le match était un petit peu moyen.
00:14:46On va poser cette question qui peut paraître simple, mais qui est très intéressante.
00:14:49Comment qualifiez-vous le match de l'Angleterre ?
00:14:51Habillage ? God save the King, si je ne dis pas de bêtises.
00:14:55Des appréciations. Moyen pour Dave Apadoue. Moyen pour Stéphane Guy.
00:15:00Très mauvais pour Olivier Rouillet.
00:15:02Bon, là, on n'y va pas avec le dos de la cuillère.
00:15:04Une purge pour Jérôme Alonso, président.
00:15:06Mauvais. Bon, je vais aller voir Jérôme, parce que j'ai un peu pensé comme ça.
00:15:13En fait, on lutte contre les extrêmes que dans les conférences de presse de l'équipe de France.
00:15:18C'est le dernier endroit où on peut, ici.
00:15:20Une purge pour quelle raison ?
00:15:23La purge, c'est l'ennui. La purge, ce n'est pas non plus une insulte, je ne crois pas.
00:15:28La purge, c'est le sentiment qu'on a un peu tous partagé.
00:15:31Alors, il y a un côté peut-être plus poli là-bas.
00:15:33Pas poli, c'est poli.
00:15:35Mais je crois que le sentiment d'ennui, il nous envahit tous quand même dans ce match à un moment donné.
00:15:39Vous voyez, le but, Bellingham, son engagement, les arrêts de Pickford, de Rjkovic.
00:15:45Deux, trois étincelles qui m'ont fait un petit peu m'empêcher de m'endormir.
00:15:48Mais à part ça, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas de rythme.
00:15:50J'ai trouvé lourd physiquement.
00:15:52J'ai trouvé que les stars n'étaient pas au rendez-vous physiquement, tactiquement, techniquement.
00:15:56C'était moyen parfois.
00:15:58On en reparlera tout à l'heure, je crois.
00:16:00Je pense même que les Sables auraient pu obtenir la pénalty.
00:16:02Oui, on en reparlera à la 59e minute.
00:16:04Pour toutes ces raisons, oui, quelques légers frissons, mais globalement beaucoup d'ennuis.
00:16:08Beaucoup de déceptions.
00:16:10Cette équipe d'Angleterre, elle a annoncé comme beaucoup, comme la favorite de cet euro.
00:16:17Ou une en tout cas, on peut tous s'accorder là-dessus.
00:16:20La favorite, honnêtement, c'est extrêmement décevant.
00:16:23Oui, c'est très décevant.
00:16:25Et tu sens qu'ils jouent avec une énorme pression sur les épaules.
00:16:29C'est quelque chose qui leur va rarement d'ailleurs.
00:16:32Parce qu'en fait, ils ont eu cette balle de titre, on va dire, il y a trois ans.
00:16:38L'euro presque à domicile, en tout cas la finale à Wembley.
00:16:41C'était à domicile, quoi qu'on en dise.
00:16:42Exactement, parce qu'en plus, ils ont joué un paquet de matchs à Wembley.
00:16:44Exactement.
00:16:45Donc, en fait, ils étaient assez confort.
00:16:47Et ils ont raté cette occasion.
00:16:49Ils ont une deuxième balle de, je ne sais pas de titre, mais en tout cas pour aller encore très loin.
00:16:54Ils la ratent contre les Bleus.
00:16:56Et je me demande s'il n'y a pas un peu dans la psyché de cette équipe qui est quand même,
00:16:59et j'allais dire de cette équipe, de ce pays qui est animé par une forme de loose.
00:17:03Parce qu'ils grandissent tous depuis 1966 avec cette idée que ça finit toujours par rater.
00:17:09Même leur chanson, It's coming home, football is coming home.
00:17:12À un moment, il y a une des paroles qui dit l'Angleterre va se débrouiller pour encore tout gâcher.
00:17:15Et j'ai l'impression qu'ils sont un peu habités par ça.
00:17:17Et je me demande s'ils ne disent pas mince, on a raté le coche.
00:17:20Et que maintenant, ils jouent avec une énorme chape de plomb.
00:17:22Parce que toute autre chose que la victoire, pour eux, c'est un désastre.
00:17:25Stéphane, par rapport à cette équipe d'Angleterre, il y a parfois des comparaisons entre Didier Chan, Gareth Southgate.
00:17:32C'est une équipe avec des joueurs très talentueux et qui a un jeu très minimaliste.
00:17:37Est-ce qu'il n'y a pas une logique aussi de monter en puissance sur le plan athlétique ?
00:17:41Est-ce que c'est une entame où il faut juste regarder le résultat ?
00:17:44Je ne peux pas dire que c'est une purge.
00:17:45D'abord, je suis heureux de toujours voir ces grandes équipes rentrer dans une compétition.
00:17:49Et de les comparer les unes après les autres.
00:17:51Alors, il y en a qui sont plus flamboyantes que d'autres.
00:17:53Ce n'est pas forcément les plus flamboyantes de leur premier match qui vont être les plus flamboyantes à l'arrivée.
00:17:56Il y aura forcément, je pense, une montée en puissance des Anglais.
00:17:59Ils sont tombés contre une équipe très rugueuse.
00:18:01Je ne sais pas si ça a été assez signalé.
00:18:03Il y a eu beaucoup de fautes des Serbes.
00:18:05Qui ont peut-être empêché aussi les Anglais de se les payer.
00:18:07Ils n'ont pas été bons, ils ne nous ont pas emballés, ils ne nous ont pas viasmés.
00:18:09Certes.
00:18:11Ils ont fait le job ce soir, de mon point de vue, de gagner ce premier match.
00:18:14Très rude, très rugueux.
00:18:16Et puis, effectivement, il y a beaucoup de points d'interrogation qui entourent ce match-là.
00:18:21Je n'ai pas vécu ce match-là comme une purge.
00:18:24Je suis désolé.
00:18:25Mais on a regardé différemment.
00:18:26C'est ça qui est bien aussi.
00:18:27Oui, parce qu'après, il y a le côté, est-ce qu'on parle du spectacle ?
00:18:30Est-ce qu'on parle du niveau ?
00:18:31Juste, vous avez parlé du parallèle avec Didier Deschamps.
00:18:35Il faut savoir que c'est un modèle d'observation pour Garry Southgate.
00:18:38Et pour toute la FED.
00:18:39C'est une insulte à Deschamps.
00:18:42Il y a un parcours d'entraîneur qui est d'un autre niveau que celui de Southgate.
00:18:48Je ne parlais pas de ça.
00:18:50Je parlais du fait que la fédération anglaise et le staff de Southgate ont beaucoup observé
00:18:56les derniers vainqueurs des grandes compétitions.
00:18:58Et il se trouve que Didier Deschamps est allé souvent loin, soit il a gagné, soit il est en finale.
00:19:01Et qu'en fait, ils ont étudié toutes les statistiques, mais vraiment très minutieuses,
00:19:05du comportement de l'équipe de France.
00:19:07Pour essayer d'établir un sort de profil d'équipe très performante.
00:19:11Donc ce soir, il se rappelle du match des Bleus en 2018, en ouverture de la Coupe du Monde.
00:19:15Il a fait pareil.
00:19:16Il a fait pareil.
00:19:17Il a une chance avec le VAR.
00:19:19Regis, par rapport à cette équipe d'Angleterre, évidemment il y a des joueurs d'un immense talent.
00:19:26On aura les notes tout à l'heure, mais on a l'impression par exemple que Bellingham, Foden,
00:19:32elle est difficile à animer.
00:19:34Vous avez ressenti ça aussi en regardant ce match ?
00:19:36Oui.
00:19:37Il y a beaucoup de choses qui ont été dites.
00:19:39Effectivement, ce n'était pas un bon match.
00:19:41Après, il faut essayer de trouver les raisons pourquoi ce n'a pas été un bon match.
00:19:45Il y a l'adversaire, il y a la pression.
00:19:47Mais moi, j'ai trouvé par rapport au dernier match de préparation contre l'Islande.
00:19:51Ils ont perdu contre l'Islande, 1-0.
00:19:52Et je trouve qu'il y a eu des similitudes avec ce match-là.
00:19:55Où ils ont fait un début de match intéressant.
00:19:57Ils ont pris le monopole du ballon.
00:19:58Les Serbes ont défendu très bas.
00:20:00Ils leur ont laissé la gestion du ballon.
00:20:03Au fil du temps et au fil du match, j'ai trouvé qu'il y avait une forme de fatigue physique.
00:20:07Pas de rythme, pas de changement de rythme.
00:20:09Très peu de joueurs en profondeur.
00:20:11Très peu d'appels.
00:20:12La seule fois où il y a eu un appel en profondeur, c'était sur le but.
00:20:15Est-ce qu'il y a eu une préparation sur la durée ?
00:20:18C'est toujours délicat parce que le premier match, on s'attache souvent au résultat
00:20:23et non pas par rapport à ce qu'on va faire.
00:20:25Est-ce que c'est toutes ces raisons pour lesquelles ils n'ont pas fait un bon match ?
00:20:28Ils ont fait l'essentiel, ils ont gagné 1-0.
00:20:30Olivier vous dites très mauvais.
00:20:32Qu'est-ce qui vous a le plus déçu ce soir ?
00:20:34C'est Alexander Arnold que je trouve complètement perdu dans cette équipe,
00:20:38à ce poste de milieu de terrain.
00:20:40Je l'ai trouvé totalement absent du jeu.
00:20:42La première action dangereuse des Serbes, c'est lui qui perd le ballon.
00:20:46Un ballon court qu'il essaye de jouer et qui offre une occasion possible.
00:20:50Je l'ai ressenti, c'est mon sentiment, complètement perdu dans cette équipe.
00:20:54Je l'ai trouvé absent, en retard, pas présent une fois.
00:20:58Il a été présent sur le côté droit, mais une frappe au but.
00:21:02Une frappe bien droite sur le gardien.
00:21:05Globalement, l'Angleterre, vous attendez quoi de plus ?
00:21:09Je m'attendais à avoir un jeu un peu plus dynamique.
00:21:12Le seul moment où on a tentiné, vibré, c'est lorsque Saka prenait le ballon
00:21:17sur le côté droit et tentait quelques débordements,
00:21:20ce qui a amené le but de Bellingham.
00:21:22C'est tout, le reste, on ne voit rien.
00:21:24Il n'y a rien ?
00:21:27Je vous écoute, je suis content qu'ils aient gagné le premier match,
00:21:31mais c'est quand même une équipe qu'on annonce comme favorite.
00:21:35Il faut le retenir, parce qu'on ne dit pas que les Anglais sont favoris,
00:21:38comme ça, parce qu'on a envie de dire des conneries.
00:21:40Ce n'est pas ça le truc, c'est qu'on a le sentiment que les Anglais
00:21:43ont une équipe bien faite, bien équilibrée, performante.
00:21:47Si c'est ça, une équipe favorite, les gars, on va gagner.
00:21:51Stéphane, tu sais qu'on a les droits des qualifiers ici,
00:21:54parce que tu es costaud ici.
00:21:56Je regarde un peu la chaîne.
00:21:58Avant de signer, c'est résigné.
00:22:00On l'a vu, on l'a revu.
00:22:02Et pour être sérieux, deux secondes,
00:22:04l'Angleterre, on l'a commenté un petit peu.
00:22:06Ce n'est pas le premier match.
00:22:08Au Danes Island, des matchs comme ça,
00:22:10j'en ai commenté un paquet.
00:22:12Notamment récemment, c'était la Colombie chez eux, je crois.
00:22:17C'est exactement ça, c'était la Colombie.
00:22:19C'est pareil, c'était dans la saison,
00:22:22la Champions League arrivée, les gros tours arrivaient.
00:22:24C'est ce fameux rassemblement de Mars.
00:22:2613 euros contre la Belgique.
00:22:28J'ai l'impression qu'on retrouve une bonne excuse à chaque fois.
00:22:31C'est une équipe qui nous fait saliver,
00:22:33qu'on a envie de voir bonne,
00:22:35qu'on a envie de voir belle, qui est belle.
00:22:37Mais si on est très froid, très clinique,
00:22:39ça fait un petit moment que moi, des matchs comme ça,
00:22:41de l'Angleterre, j'en vois souvent.
00:22:43Il y a eu des satisfactions quand même.
00:22:46Billingham, c'est pas mal quand même.
00:22:51Sur le naufrage, on est d'accord.
00:22:53L'équipe de l'Angleterre, depuis quelques mois,
00:22:55je vois souvent ce match-là, je suis désolé.
00:22:57Justement, Jude Billingham, si je ne dis pas de bêtises,
00:22:59Camille, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt
00:23:02par rapport à la revue de presse de nos amis anglais.
00:23:04Exactement, c'est ce qui ressort de cette soirée.
00:23:06Jude Billingham, il y a même l'express qui titre
00:23:09« Hey Jude », évidemment en référence à la chanson
00:23:11de la superstar Billingham qui fait mouche
00:23:13face à la Serbie dans une victoire cruciale.
00:23:16On parle aussi de ce contexte.
00:23:18Pour le Daily Mail, l'équipe de Southgate
00:23:20prend les points lors d'un match très stressant,
00:23:22très nerveux. Et là encore, c'est Jude Billingham
00:23:24qui fait chavirer les supporters à la fête,
00:23:27évidemment jusqu'au bout de la nuit, les Anglais.
00:23:29Le miroir, la victoire revient à la maison.
00:23:32Une tête spectaculaire de Billingham assure
00:23:34la première victoire des Anglais.
00:23:36Et pour le Sun, c'est un petit peu sauvé par le gong.
00:23:39Un brillant Billingham qui permet de débuter parfaitement.
00:23:42Il y avait ce contexte vraiment de débuter
00:23:44un match un petit peu nerveux.
00:23:46C'est évidemment l'homme de ce match ce soir
00:23:49face à la Serbie, Jude Billingham.
00:23:51Évidemment, c'est deux équipes qui sont différentes,
00:23:53pas les mêmes joueurs. Mais quand on voit,
00:23:55je repense à l'Allemagne parce qu'on parlait
00:23:57des favoris, des équipes. Les Allemands,
00:23:59ça allait un peu mieux parce que le rassemblement
00:24:01de Mars avait été bon. Dans l'intensité,
00:24:03dans la capacité à changer de rythme, là,
00:24:05on avait une équipe qui avait du répondant.
00:24:07Dave, comment vous expliquez que ce soir,
00:24:09au moins par séquence, par le pass sur 90 minutes,
00:24:11il n'y ait pas eu ça de la part des Anglais ?
00:24:13Comment vous expliquez ça ?
00:24:15Je pense qu'une a été avancée par Régis.
00:24:17Je pense que physiquement, c'est une équipe.
00:24:19Après, c'est la suite de la compétition
00:24:21qui va nous le dire. Est-ce que c'est une fatigue
00:24:23absolue ou est-ce que c'est juste le contre-coup
00:24:25peut-être d'un bloc de préparation qui fait
00:24:27qu'ils arrivent pour monter en puissance ?
00:24:29Ça, on va le savoir. Mais en tout cas,
00:24:31ça s'est vu là-même sur les matchs amicaux
00:24:33juste avant. Ils n'ont pas été bons
00:24:35et ils n'ont pas été toniques. Et puis,
00:24:37l'autre truc, c'est la nature du sélectionneur
00:24:39qui est un sélectionneur beaucoup plus conservateur
00:24:41dans sa façon de jouer, qui ne veut jamais
00:24:43s'équilibrer. J'ai l'impression de parler de des gens.
00:24:45Pardon, pardon !
00:24:47Vous allez me fâcher Stéphane de la première !
00:24:49C'est vrai qu'il y a ça. Là où Nagelsmann
00:24:51est connu pour être un entraîneur proactif,
00:24:53c'est une autre philosophie.
00:24:55Quand à l'igne, il y a un milieu de terrain,
00:24:57un Declan Rice, Trent Alexander-Arnold,
00:24:59Judd Billingham, tu ne peux pas dire
00:25:01que tu joues la carte
00:25:03de l'équilibre. Tu as des joueurs qui normalement
00:25:05doivent s'exprimer en étant portés
00:25:07vers l'avant. Oui et non, parce que Declan Rice
00:25:09c'est un vrai 6 et l'autre milieu
00:25:11est un latéral reconverti.
00:25:13Ce n'est pas un faux latéral, c'est le meneur
00:25:15de jeu de Liverpool. Peut-être,
00:25:17mais ce n'est quand même pas tout à fait la configuration
00:25:19de l'équipe d'Allemagne qui joue avec Kroos,
00:25:21Gündogan, Wirth
00:25:23et Musiala.
00:25:25C'est-à-dire que tu as pas loin de 4 meneurs
00:25:27de jeu. Je pense qu'il y a quand même
00:25:29une philosophie d'équipe, je ne sais pas si elle sera
00:25:31plus payante que l'Angleterre, mais une philosophie
00:25:33d'équipe beaucoup plus offensive, beaucoup plus proactive.
00:25:35Il y avait un adversaire beaucoup plus naïf que
00:25:37l'Écosse. Ah oui, l'Écosse n'était pas la Serbie.
00:25:39La Serbie, ce n'est pas beau.
00:25:41D'abord, c'est compact, première mi-temps.
00:25:43Deuxième mi-temps, c'est un peu plus actif
00:25:45mais en mettant énormément de coups.
00:25:47Toutes les contre-attaques anglaises
00:25:49étaient coupées à la base par une faute, tout de suite.
00:25:51Kane a pris je ne sais pas combien de coups dans le match.
00:25:53Ça n'explique pas tout.
00:25:55Je ne suis pas en train de vous dire que
00:25:57l'équipe de l'Écosse a fait un bon match.
00:25:59Je ne me suis pas régalé à les voir jouer.
00:26:01J'ai vu l'équipe de France
00:26:03entamer la Coupe du Monde 2018
00:26:05à peu près sur ce tempo-là.
00:26:07Il y a eu beaucoup de changements
00:26:09dans l'équipe de Deschamps entre le premier et le deuxième match
00:26:11de la Coupe du Monde 2018. On verra peut-être que
00:26:13Southgate aura ce type de solution.
00:26:15Il y a des joueurs
00:26:17qui sont très...
00:26:19Voir Phil Foden
00:26:21être aussi transparent, aussi errant,
00:26:23totalement perdu
00:26:25alors qu'il est le meilleur joueur anglais de la saison,
00:26:27ça interpelle. On notera tout à l'heure
00:26:29les joueurs anglais. Par rapport à votre
00:26:31interrogation sur Harry Kane,
00:26:33c'est six fautes subies.
00:26:35C'était deux ballons touchés à la pause.
00:26:37C'est-à-dire la difficulté.
00:26:41Je ne te suis pas là-dessus.
00:26:43Je ne trouve pas...
00:26:45Tu peux lui dire.
00:26:47Tais-toi quand c'est nous.
00:26:49Tout le monde est un peu hésitant.
00:26:53Je suis désolé.
00:26:55Je n'ai pas trouvé les Serbes si agressifs
00:26:57que ça.
00:26:59Mais oui, il y a eu des coups.
00:27:01Mais ça, ce n'est pas une surprise.
00:27:03Ils ont mis des bras quand même.
00:27:05Pas spécialement.
00:27:07Mais attendez voir,
00:27:09ce n'est pas un sport...
00:27:11Le sport du contact.
00:27:13Ils ont éclaté, non ?
00:27:17Je dirais presque
00:27:19par les erreurs
00:27:21anglaises.
00:27:23Le nombre de contrôles a été long.
00:27:25La qualité des Anglais,
00:27:27c'est quand même la base dans le foot.
00:27:29Si vous n'avez pas ça pour faire
00:27:31un bon match de football,
00:27:33vous n'allez nulle part.
00:27:35Même le centre de Saka,
00:27:37il est quand même contré au départ.
00:27:39Il peut-être donne ce bon ballon
00:27:41pour Bellingham.
00:27:43Il y a eu quelques tampons.
00:27:45Mais je n'ai pas été outré
00:27:47de voir les Serbes jouer de cette façon-là.
00:27:49Moi, ce qui m'énerve,
00:27:51c'est ce que nous offrent les Anglais.
00:27:53C'est ça qui est important.
00:27:55C'est peut-être dans l'organisation.
00:27:57Est-ce que Bellingham doit pèter
00:27:59pour faire des différences sur le côté ?
00:28:01Ils avaient du mal à accompagner ça.
00:28:03Est-ce qu'ils ne doivent pas changer
00:28:05leur joueur de 3 au milieu
00:28:07au lieu de mettre 1 et 2 ?
00:28:09Ça donnerait peut-être un support
00:28:11un peu plus important sur le domaine offensif.
00:28:13L'équation, c'est vraiment Foden-Bellingham.
00:28:15Comme Bellingham a pris la dimension qu'il a prise,
00:28:17c'est-à-dire d'être un joueur premium aujourd'hui.
00:28:19Le joueur central.
00:28:21Il a fini sur les rotules.
00:28:23Lui, il était dans le dur.
00:28:25Il a fait un gros match.
00:28:27C'est le joueur qui a touché le plus
00:28:29de ballons côté Anglais.
00:28:31C'est le roi essentiel.
00:28:33Le truc, c'est qu'avec cette position
00:28:35centrale de Bellingham,
00:28:37que tu es un peu obligé de lui donner
00:28:39parce qu'aujourd'hui, c'est le joueur
00:28:41plus-plus de cette équipe,
00:28:43ça exile Foden sur un côté.
00:28:45Et on sait que Foden, sur un côté,
00:28:47tu le perds un petit peu,
00:28:49y compris à Manchester City.
00:28:51Il faut vraiment que lui puisse re-rentrer.
00:28:53Il est bon dans le cœur du jeu.
00:28:55Est-ce qu'on pourra retrouver,
00:28:57vous qui voyez souvent les grands clubs anglais jouer,
00:28:59Foden et Bellingham
00:29:01pourraient se réaxer
00:29:03si Bellingham est plus haut ?
00:29:05Je crois qu'aujourd'hui, la priorité, c'est Bellingham.
00:29:07De toute façon, il va bosser pour mettre
00:29:09Bellingham dans les meilleures positions.
00:29:11Il sacrifie un petit peu.
00:29:13De la même façon que Foden est un peu sacrifié
00:29:15quand il y a Kevin De Bruyne à Manchester City.
00:29:17Ça t'oblige ton latéral gauche
00:29:19à être un petit peu plus haut dans le jeu.
00:29:21Foden de venir un petit peu plus à l'intérieur du jeu.
00:29:23Bellingham de se promener dans cette demi-espace.
00:29:25Et qui n'est pas monté du match.
00:29:27Et qui est le deuxième.
00:29:29Je pense que les Anglais
00:29:31attendent le retour de Lucky Shaw.
00:29:33Le mot que tu utilises, c'est exactement ça.
00:29:35Il a erré.
00:29:37Tu peux te tromper.
00:29:39On parlera des notes plus tard, Jérôme.
00:29:41Erré, c'est exactement ça.
00:29:43Et un joueur comme Foden,
00:29:45pour aller très loin dans ce taureau-là,
00:29:47Bellingham seul, ça ne suffira pas.
00:29:49Tu n'as pas un grand Foden.
00:29:51Jérôme, par rapport à ça,
00:29:53il y a quelque chose dont on parle peu chez les footballeurs.
00:29:55C'est la fatigue morale.
00:29:57Je pense à Bellingham qui vient de terminer sa saison
00:29:59avec le Real Madrid.
00:30:01Quelque chose qui revient un petit peu.
00:30:03C'est ce qu'a souligné Mbappé dans son propos.
00:30:05On en parlera plus tard.
00:30:07Lui, il parlait au contraire de fraîcheur psychologique.
00:30:09Est-ce que ce soir,
00:30:11ce n'est pas ça la clé ?
00:30:13Foden, Rice, Harry Kane encore
00:30:15qui a pris un Bayern.
00:30:17Ils ont des trophées chaque année.
00:30:19Je vous dirais oui.
00:30:21Mais toutes les grandes nations de l'Euro
00:30:23ont des grands joueurs qui ont joué beaucoup de matchs.
00:30:25Et qui arrivent cramés mentalement.
00:30:27Il y a beaucoup d'équipes qui ont des deuxièmes mi-temps pénibles.
00:30:29On voit des bons matchs depuis le début de l'Euro.
00:30:31Mais ça, c'est vraiment en seconde perte.
00:30:33Premièrement, ce n'est pas propre à l'Angleterre.
00:30:35J'ai vu d'autres équipes souffrir.
00:30:37Tous les joueurs premium de l'Euro,
00:30:39c'est des joueurs qui sont à 50-55 matchs la saison.
00:30:41Avec beaucoup de derniers carrières
00:30:43en Champions League.
00:30:45Avec des retours de blessures.
00:30:47Et des préparations de grandes compétitions.
00:30:49Contrairement à ce qu'on a connu.
00:30:51Il y avait la Coupe du Monde de l'Olivier Rouillet en Argentine.
00:30:53Où il y avait un mois d'écart
00:30:55entre la fin du championnat et la compétition.
00:30:57Maintenant, c'est fini. Ils ont une semaine de préparation.
00:30:59C'était récent la Coupe du Monde de l'Olivier Rouillet.
00:31:01C'était au siècle dernier.
00:31:03On s'en souvient comme si c'était hier.
00:31:05Bien sûr.
00:31:07Nous, on s'en souvient.
00:31:09Eux, ça allait.
00:31:11Mais là, elle existe.
00:31:13Il y a une action qui a fait beaucoup de bruit.
00:31:1559ème minute de jeu.
00:31:17Pour des raisons de sous.
00:31:19On ne peut pas vous remontrer cette image.
00:31:21On va essayer de vous la décrire.
00:31:23Bienvenue chez nous.
00:31:25C'est merveilleux.
00:31:27Tout dans la parole.
00:31:29On fait briller les consultants.
00:31:31Cette action litigieuse où Mitrovic
00:31:33est poussé dans le dos par Tripierre.
00:31:35C'est vraiment avec le coude.
00:31:37Pour vous, Jérôme,
00:31:39c'est pénalty tous les jours ?
00:31:41Pour moi, oui.
00:31:43Pour une action aussi évidente,
00:31:45pour moi,
00:31:47c'est ce que les arbitres appellent
00:31:49pour moi une intervention déloyale.
00:31:51Ils ne jouent pas le ballon.
00:31:53Ils désintéressent du ballon.
00:31:55Le joueur veut jouer le ballon,
00:31:57l'attaquant serbe.
00:31:59Le joueur anglais pousse de son coude
00:32:01le bas du dos du joueur serbe
00:32:03qui le déséquilibre.
00:32:05Pour moi, il n'y a aucune intention de jouer le ballon.
00:32:07C'est déloyale.
00:32:09Il touche le joueur.
00:32:11Mais le premier,
00:32:13il est vraiment du coude sur le bas du dos.
00:32:15Pour moi,
00:32:17c'est une action qui a été revue.
00:32:19J'ai du mal à comprendre
00:32:21pourquoi l'arbitre n'est pas appelé
00:32:23pour se faire lui-même une idée à l'écran.
00:32:25Stéphane, pour vous, c'est pénalty aussi ?
00:32:27Oui, je suis d'accord.
00:32:29Régis ?
00:32:31Je ne suis pas d'accord.
00:32:33Pourquoi il n'y a pas de pénalty ?
00:32:35C'est un sujet.
00:32:37On a fait un vrai débat.
00:32:39Régis, pourquoi il n'y a pas de pénalty ?
00:32:41Je trouve que le défenseur
00:32:43était malin.
00:32:45C'est un déséquilibre.
00:32:49Je suis un entraîneur,
00:32:51ça ne me plaît pas trop.
00:32:53Il s'est servi
00:32:55d'un geste défensif
00:32:57sur un léger déséquilibre
00:32:59pour gagner son duel défensif.
00:33:01Est-ce que ça méritait véritablement pénalty ?
00:33:03Jérôme, ce qu'il dit, je partage totalement.
00:33:05Mais je suis arbitre,
00:33:07je ne siffle pas.
00:33:11Il vous a fait changer d'avis ?
00:33:13Non, pareil.
00:33:15Je n'étais pas pour le pénalty.
00:33:17C'est incroyable.
00:33:19Qu'est-ce qu'on a fait en Régis ?
00:33:21Je n'étais pas pour le pénalty.
00:33:23Pourtant, étant attaquant,
00:33:25je vois un contact.
00:33:27Je ne vois pas une faute.
00:33:29Je ne vois pas une vraie faute.
00:33:31Je n'ai pas ce sentiment-là.
00:33:33Mais vous qui avez été attaquant,
00:33:35je n'ai pas le sentiment.
00:33:37Je suis désolé.
00:33:39À partir du moment où le joueur est de dos,
00:33:41il n'y a pas un contact loyal à l'épaule.
00:33:43Là, c'est un peu dur, j'hésite.
00:33:45Là, c'est par derrière.
00:33:47Et le coup dans le dos du gars.
00:33:49Même s'il rajoute un peu.
00:33:51Il joue bien le coup aussi.
00:33:53Mais je pense qu'il l'empêche
00:33:55de contester le ballon.
00:33:57C'est ce qui fait que les arbitres
00:33:59ne l'ont pas appelé.
00:34:01Il exagère.
00:34:03Moi, si ça s'arrête au contact en haut,
00:34:05on peut y aller.
00:34:07Il provoque un peu le déséquilibre,
00:34:09mais ça reste un déséquilibre.
00:34:11Mais surtout,
00:34:13j'ajoute, je reprécise,
00:34:15il y a contact en bas.
00:34:17Il y a la jambe gauche,
00:34:19je pense,
00:34:21qui fait un croche-pattes à Mitrovic.
00:34:23Je trouve que c'est ce qui provoque
00:34:25définitivement sa chute.
00:34:27Pour moi, il y est.
00:34:29Il y a le pénom.
00:34:31Peut-être que Big Ford
00:34:33l'aurait arrêté.
00:34:35Il a fait un très bel arrêt
00:34:37sur la frappe de Vlaovic.
00:34:39Restez bien avec nous.
00:34:41On va noter les joueurs anglais.
00:34:43On parlera de notre équipe de France.
00:34:45Il y aura un petit débat sur la politique.
00:34:47On parlera d'Mbappé et son état de forme.
00:34:49Comment va le Kiki National ?
00:34:55De retour pour la suite
00:34:57de l'équipe du soir.
00:34:59J'ai fait du mal à la sonnette.
00:35:01C'est un peu nerveux le garçon.
00:35:03Il faut arrêter de boire du café.
00:35:05Toujours en compagnie de Régis Brouard,
00:35:07de Stéphane Guy.
00:35:09On est très heureux de l'accueillir
00:35:11sur la chaîne d'équipe.
00:35:13Dève Apadou, Olivier Rouillet,
00:35:15le soleil de cette émission.
00:35:17Jérôme Alonso, Aux Informations,
00:35:19Camille Macalli.
00:35:21On va accuser des joueurs.
00:35:23Qui vous a le plus déçu côté anglais ?
00:35:25Habillage, faites entrer l'accusé.
00:35:29Stéphane Guy ?
00:35:31Phil Foden.
00:35:33Déve ?
00:35:35Bisse, Phil Foden.
00:35:37Olivier ?
00:35:39Alexandre Ardol.
00:35:41Jérôme ?
00:35:43Foden.
00:35:45Régis ?
00:35:47Ça va être Foden.
00:35:49Sur l'apport offensif,
00:35:51je pense qu'il aurait pu amener
00:35:53un petit peu plus.
00:35:55Quel Walker ?
00:35:57Foden, c'est pas vraiment
00:35:59son poste non plus.
00:36:01Il est un petit peu sacrifié
00:36:03pour le bien-être sportif de Bellingham.
00:36:05Il y a quand même beaucoup
00:36:07de déchets techniques dans ce jeu
00:36:09qui ne s'expliquent quand même pas
00:36:11par l'errance technique.
00:36:13Physiquement et d'attitude,
00:36:15j'ai trouvé vraiment éteint.
00:36:17Même si c'était un peu désaxé.
00:36:19En fait, il y a des gens,
00:36:21ils oublient sans doute
00:36:23qu'on est en train de faire
00:36:25des choses.
00:36:27Mais s'il ne peut juste arrêter
00:36:29le bruit dans le couloir,
00:36:31ça serait vraiment très sympa.
00:36:33Au-delà du jeu, il y a aussi
00:36:35ce qu'il a dégagé.
00:36:37C'est quelqu'un qui dégage tellement.
00:36:39Là, je trouve que même un peu
00:36:41excentré, il aurait pu dégager
00:36:43autre chose.
00:36:45Et dans l'attitude aussi,
00:36:47il m'a déçu.
00:36:49Bienvenue à la chaîne.
00:36:51Il y a une manif, je crois.
00:36:53Il est parti fermer la porte.
00:36:55C'est incroyable.
00:36:57Merci beaucoup Olivier Rouillet
00:36:59qui s'est sacrifié pour le collectif.
00:37:01Voilà un homme qui a disputé
00:37:03une coupe du monde.
00:37:05Quel foulé !
00:37:07C'est mieux comme ça.
00:37:13Quand on regarde sa saison
00:37:15à Fauden, par rapport au match
00:37:17qu'il avait fait ce soir,
00:37:19il se passe toujours quelque chose
00:37:21quand il est moyen, quand il n'est pas très bien.
00:37:23Et ce soir, il ne s'est rien passé.
00:37:25Dans les matchs qu'il peut faire avec
00:37:27Manchester City, il va faire un truc.
00:37:29Il va se passer quelque chose.
00:37:31Ce soir, il ne s'est rien passé.
00:37:33Il n'a pas fait de différence,
00:37:35il n'a pas fait de décalage.
00:37:37Il a fait des fautes techniques,
00:37:39une mauvaise prise de balle.
00:37:41Il a fait un match plein.
00:37:43Stéphane, tout à l'heure,
00:37:45Dave parlait du côté Bellingham-Fauden.
00:37:47Est-ce que vous pensez vraiment
00:37:49qu'ils ne peuvent pas cohabiter ?
00:37:51On peut associer Bellingham et Fauden.
00:37:55À quel point Bellingham a pu peut-être
00:37:57gêner Phil Fauden ce soir ?
00:37:59Je ne trouve pas. Je trouve que Bellingham a rempli son rôle.
00:38:01Il a été très présent dans la récupération
00:38:03du ballon, ce qui n'est pas forcément
00:38:05là où on l'attend.
00:38:07Pareil, dans la première partie du match,
00:38:09il y a deux matchs de Bellingham.
00:38:11Il a aussi disparu un peu en deuxième période.
00:38:13Je pense qu'il n'est pas allé
00:38:15dans la zone spécialement
00:38:17de Phil Fauden.
00:38:19Celui qui n'a pas aidé Fauden, c'est très pire.
00:38:21Le latéral gauche n'est pas venu en soutien.
00:38:23Fauden,
00:38:25c'est aussi un joueur
00:38:27par la nature même du jeu de
00:38:29Manchester City, qui est dans la combinaison permanente,
00:38:31qui est dans la relation avec les autres.
00:38:33Il n'y a pas eu ça ce soir, offensivement,
00:38:35du côté anglais. C'est évident.
00:38:37C'est pour ça que je pense qu'au-delà
00:38:39de Bellingham-Fauden, au-delà du match
00:38:41de ce soir, ça va être à suivre.
00:38:43Mais en fait, c'est juste la continuité
00:38:45de ce qu'on voit déjà depuis longtemps avec Fauden
00:38:47en sélection. C'est quelqu'un qui n'a pas
00:38:49traduit en sélection ce qu'il montre
00:38:51en club, bien souvent. D'ailleurs, il a fini
00:38:53sur le banc des
00:38:55grandes phases finales, alors qu'il
00:38:57arrivait... Il avait déjà déçu en 2021,
00:38:597 euros. Exactement, alors qu'il
00:39:01arrivait fort d'une belle saison
00:39:03encore, peut-être pas aussi bonne que celle-là, mais quand même
00:39:05très belle. On pensait que ça allait être l'explosion.
00:39:07On n'a jamais revu le joueur en sélection.
00:39:09Et ça, j'ai l'impression que...
00:39:11Je ne sais pas si c'est une spécificité anglaise, mais c'est quelque chose...
00:39:13Je pensais quand tu le disais. J'étais en train de me dire
00:39:15que c'est quand même un truc anglais. C'est quand même un truc anglais.
00:39:17Quand tu as eu quand même des générations avec Lampard, Gerrard,
00:39:19Rounet, Ferrier, Ferdinand, et que tu ne passes pas
00:39:21les quarts de finale, c'est que tu te dis quand même
00:39:23que les capacités individuelles ne sont pas transformées
00:39:25par la sélection nationale. C'est très bizarre.
00:39:27C'était plutôt justement le mérite
00:39:29jusque-là. C'est pour ça que moi, j'étais plutôt
00:39:31pas défenseur, parce qu'il n'a pas besoin
00:39:33de moi, mais plutôt en soutien
00:39:35de ce que fait Southgate, parce que je trouvais justement
00:39:37qu'il avait apporté cette démission-là, cette dimension-là
00:39:39à l'Angleterre, qui sort quand même
00:39:41demi-finale de Coupe du Monde, finale d'Euro,
00:39:43quart de finale de Coupe du Monde, loin d'être
00:39:45déshonorante, perdue contre la France.
00:39:47Donc c'est quand même trois compétitions où...
00:39:49Stéphane, vous avez trahi. En revanche, vous avez déjà appelé
00:39:51Gareth Southgate à la démission. Il attendra quand même
00:39:53la fin de la compétition.
00:39:55C'est vrai, j'ai dit la démission.
00:39:57Si je ne dis pas de bêtises,
00:39:59je pense que Southgate, on lui a sûrement demandé
00:40:01sa démission, non ? En tant qu'entraîneur,
00:40:03en tant que sélectionneur. Il est très contesté
00:40:05par les suiveurs anglais, malgré les résultats.
00:40:07Il sait qu'il est en permanence...
00:40:09De toute façon, le poste de sélectionneur anglais,
00:40:11c'est un poste qui est un petit peu compliqué.
00:40:13Maintenant, ce qui est un petit peu gênant chez Foden,
00:40:15si tu veux, moi, ce qui m'inquiète chez lui,
00:40:17c'est justement l'adaptation qu'il n'a pas
00:40:19quand il joue en sélection.
00:40:21C'est-à-dire que, quand si t'es un grand joueur,
00:40:23systématiquement, tu t'adaptes
00:40:25à toutes les situations. Et c'est vrai.
00:40:27Et c'est vrai qu'il est certainement
00:40:29orphelin du jeu... Made in Manchester City, quoi.
00:40:31De Manchester City, je suis tout à fait d'accord avec toi.
00:40:33Et c'est vrai que Bellingham... Quelque part, c'est un peu inquiétant
00:40:37qu'à ce niveau-là, technique, ne soit pas capable,
00:40:39à partir du moment où on lui demande
00:40:41de jouer un tout petit peu différemment.
00:40:43Mais moi, je ne suis pas si convaincu que ça,
00:40:45quand on lui demande de jouer si différemment que ça.
00:40:47C'est simplement lui qui doit tranquillement
00:40:49s'adapter au jeu. C'est tout.
00:40:51C'est ça, les grands joueurs qui arrivent
00:40:53à performer. Là, lui, c'est son problème.
00:40:55Déclaration d'Harry Kane, Camille.
00:40:57Oui, chez nos confrères de la BBC,
00:40:59nous savions que ce serait un match
00:41:01difficile. La Serbie est très dangereuse
00:41:03et possède de bons joueurs.
00:41:05Ils nous ont donné du fil à retordre
00:41:07et je pense que nous l'avons très bien géré.
00:41:09En deuxième étant, nous nous sommes retrouvés
00:41:11coincés dans notre surface et nous avons eu du mal à en sortir.
00:41:13Mais c'est une victoire très importante
00:41:15ce soir.
00:41:17Évidemment, Harry Kane qui est positif. On va passer à la note
00:41:19du joueur du Bayern Munich, Harry Kane.
00:41:21Quelle note ce soir pour l'homme ?
00:41:23Il n'a pas remporté de trophées avec le Bayern. Il est poissard,
00:41:25cet Harry Kane. 4 pour
00:41:27Stéphane Guy. 4 pour
00:41:29Régis Brouard. 2
00:41:31pour Dev Apadou.
00:41:333 pour Olivier Rouget.
00:41:35Jérôme, 3. Alors là, Dev,
00:41:372. Ça veut dire que Foden a 1
00:41:39si ça a été le plus décevant.
00:41:41C'est pas loin de ça, oui.
00:41:43Harry Kane, on parle de quoi ?
00:41:45Je pense que c'est le meilleur avant-centre du monde.
00:41:47Je pense que c'est le meilleur au monde.
00:41:49Numéro 9, vraiment, dans cette spécificité.
00:41:51Numéro 9 qui, en plus, c'est faire plein de trucs.
00:41:53C'est pas un numéro 9 qui est coupé
00:41:55du monde à partir du moment où tu ne le sers pas.
00:41:57C'est quelqu'un qui décroche.
00:41:59C'est presque un 10 par moment. Il fait des transversales
00:42:01de dingue. Il décroche. Il sait
00:42:03contrôler. Il sait se retourner. Il sait
00:42:05organiser le jeu. Je n'ai vu ni l'un, ni
00:42:07l'autre. Franchement, j'ai vu un
00:42:09joueur. Après, lui, c'est pareil. C'est quelqu'un
00:42:11qui a fini avec une blessure au Bayern.
00:42:13Qui a même été un temps incertain pour
00:42:15l'Euro. Une blessure au dos, si je ne me trompe pas.
00:42:17Qui a fait une préparation. Je l'ai vue contre l'Islande.
00:42:19Mon Dieu, c'était pareil. C'était le même
00:42:21degré d'absentéisme
00:42:23quasiment. Franchement,
00:42:25tu demandes un mot aux parents.
00:42:27Juste, il y a une stat. Je ne suis pas très
00:42:29stat, mais là, c'est incroyable. Il a touché pile
00:42:31deux fois moins de ballons que Pickford.
00:42:3312-24.
00:42:3524-48.
00:42:37Stéphane, allez-y.
00:42:39C'est 24-24 ballons pour un numéro
00:42:41neuf de l'équipe d'Angleterre.
00:42:43Avec ce profil-là.
00:42:45C'est ce que dit Dave. Et on ne l'a pas du tout vu participer
00:42:47aux Jeux anglais.
00:42:49Quelles sont les consignes de Southgate ?
00:42:51Quel est son impact à lui ?
00:42:53Son manque de présence ?
00:42:55Ses capacités physiques du moment ? Et malgré tout,
00:42:57il met sa tête
00:42:59en deuxième période. Et puis, on sort d'un match
00:43:01de Kane avec un 6-10
00:43:03où on dit qu'il a fait le job.
00:43:05Jérôme, la prestation d'Harry Kane,
00:43:07qu'est-ce qui vous a le plus dérangé dans son match ?
00:43:11Présence.
00:43:13C'est souvent un joueur qui, lorsqu'il
00:43:15ne pèse pas sur les stats,
00:43:17va dissuader,
00:43:19va faire déjouer,
00:43:21va proposer autre chose dans un autre registre.
00:43:23Dave l'a dit, ça pourrait tout faire.
00:43:25Les trois registres.
00:43:27Attaquant pur,
00:43:29dissuasion
00:43:31et faux 10 un peu parfois.
00:43:33Je n'ai rien vu de ça ce soir.
00:43:35Plus, encore une fois,
00:43:37comme beaucoup d'autres joueurs, l'attitude
00:43:39qui m'a dérangé. Parce qu'encore une fois,
00:43:41quand tu es Harry Kane, tu ne peux pas
00:43:43proposer que ça.
00:43:45Souvent, on disait, nous, quand on était joueurs,
00:43:47tu proposes le soir d'un match que tu es en magasin.
00:43:49Tu ne peux pas inventer autre chose.
00:43:51Je ne peux pas croire que Kane
00:43:53n'est que sans magasin ce soir.
00:43:55Ou si c'est le cas, c'est vraiment inquiétant.
00:43:57Il a subi un traitement particulier.
00:43:59Il a pris beaucoup de coups.
00:44:01Il avait les fautes subies.
00:44:03S'il est effectivement blessé au dos,
00:44:05je n'avais pas trop suivi ça.
00:44:07Peut-être qu'il n'est pas allé dans l'impact
00:44:09comme il sait le faire.
00:44:11Normalement, il ne s'est pas bougé comme ça.
00:44:13C'est pour ça que l'excuse tient.
00:44:15Parce que Harry Kane, à ce niveau-là,
00:44:17sur le match contre l'Islande,
00:44:19OK, préparation.
00:44:21Mais il y a un minimum.
00:44:23Pour moi, Harry Kane, il y a un minimum.
00:44:25Il y a un minimum qui est toujours son mauvais match.
00:44:27C'est un truc garanti.
00:44:29Le niveau moyen est très haut.
00:44:31Le minimum garanti, depuis un moment,
00:44:33je ne l'ai plus.
00:44:35Mais effectivement, lui, pour le coup,
00:44:37je pense qu'il a des circonstances intéressantes.
00:44:39Vous êtes même gentil sur l'occasion qu'il a sur le but.
00:44:41Parce que je pense que s'il marque le but,
00:44:43cette occasion aurait été revue.
00:44:45Moi, il me semble qu'il fait appui
00:44:47sur le défenseur serbe
00:44:49et qu'il lui permet de prendre le ballon.
00:44:51Là, il s'appuie.
00:44:53Je ne suis pas sûr que le but soit accepté.
00:44:55Là, il s'appuie, mais il n'y a pas de pénalty sur le coup d'avant.
00:44:57Je vais me permettre une réflexion
00:44:59par rapport à tout ce qui a été dit.
00:45:01Moi, je comprends et je valide
00:45:03tout ce que vous avez dit,
00:45:05mais je pense qu'il y a un consigne de l'entraîneur.
00:45:07Aujourd'hui, par rapport à ce match spécifique,
00:45:09je pense qu'il lui a demandé de rester le plus haut possible.
00:45:11Parce que parfois, il aime bien
00:45:13de venir des décrochés pour faire
00:45:15orienter et d'aller mettre le ballon sur les côtés
00:45:17pour terminer dans la surface.
00:45:19Est-ce que le sélectionneur ne lui a pas demandé
00:45:21de rester le plus haut possible
00:45:23pour fixer les deux axaux des serbes
00:45:25qui permettraient à Bellingham
00:45:27de venir un petit peu plus se promener ?
00:45:29Il faudrait le venir.
00:45:31La question se trouve là.
00:45:33Est-ce qu'il ne l'a pas sorti de son registre
00:45:35pour le préserver un peu ?
00:45:37Ça peut être une interrogation.
00:45:39On va maintenant noter Bukayo Saka,
00:45:41l'élier gaucher d'Arsenal.
00:45:43Quelle note pour lui ?
00:45:45C'est incroyable.
00:45:47Votre chambre, elle est rangée pareil ?
00:45:49Pire.
00:45:51Olivier, vous avez aimé le match de Saka ?
00:45:53J'aime bien, oui.
00:45:55Sauf que c'est un petit peu dommage.
00:45:57Sur le positif,
00:45:59l'entrepreneur, techniquement,
00:46:01pendant 45 minutes,
00:46:03ça a été bon.
00:46:05Pendant 50 minutes,
00:46:07ça a été bon.
00:46:09Puis après, le trou noir.
00:46:11C'est un peu dommage.
00:46:13Pendant 50 minutes, ça a été bon.
00:46:15Puis après, le trou noir.
00:46:17Après, il a fait comme les autres physiquement.
00:46:19Il manque quelque chose.
00:46:21Il manque du gaz.
00:46:23Sorti à la 76.
00:46:25Ça, c'est quand même révélateur
00:46:27de l'état physique global du collectif anglais.
00:46:29Pour que ce joueur-là,
00:46:31qui avait un gaz fou pendant une mi-temps,
00:46:33et était aux abonnés absents
00:46:35en deuxième mi-temps,
00:46:37ils sont en train d'encaisser un travail.
00:46:39C'est clair qu'il y a un truc.
00:46:41Quand c'est qu'un joueur,
00:46:43t'es moins inquiet.
00:46:45Mais là, collectivement, tu disparais.
00:46:47C'est la pub pour Stéphane.
00:46:49Merci Jérôme
00:46:51de lui rappeler les codes de l'émission.
00:46:53Mais après, il débute. Il est jeune.
00:46:55Restez bien avec nous
00:46:57pour la suite de l'équipe du soir.
00:46:59Il y aura de milliers d'infos
00:47:01avec toutes les informations sportives
00:47:03de Camille Macalli.
00:47:05On parlera de notre équipe de France, chérie.
00:47:08De retour pour la suite
00:47:10de l'équipe du soir.
00:47:12Toujours en compagnie de Régis Rouart, Stéphane Guy,
00:47:14Dave Apadou, Olivier Rouillet,
00:47:16qui a gentiment pris le soin
00:47:18de ses camarades de jeu, puisqu'il a fermé la porte
00:47:20pour que tu sois dans des bonnes conditions
00:47:22pour faire cette émission.
00:47:24Jérôme Alonzo.
00:47:26Et maintenant, ça va être le moment
00:47:28de Camille Macalli. Est-ce que c'est votre mini-info ?
00:47:30Vous allez instruire les Français et les Françaises.
00:47:32On va revoir les images
00:47:34de ce merveilleux Serbie-Angleterre.
00:47:36Une courte victoire des Anglais,
00:47:38mais ça suffit pour prendre la tête du groupe C.
00:47:40Après 13 minutes de jeu,
00:47:42l'Angleterre cube le score sur un centre
00:47:44de Saka Bellingham
00:47:46devant ce Zivkovic 1-0.
00:47:48Jude Bellingham qui inscrit son quatrième but
00:47:50en 30 matchs avec la sélection
00:47:52anglaise. À l'heure de jeu,
00:47:54gros salaire dans la surface anglaise.
00:47:56Lancé dans l'intervalle à gauche, Mladenovic déborde
00:47:58et propose un centre. C'est freiné par Stones.
00:48:00Mitrovic veut jouer le ballon mais est déséquilibré
00:48:02par Tripierre.
00:48:04Pickford capte le ballon mais les Serbes réclament
00:48:06évidemment un pénalty sur un centre de
00:48:08Bowen. Haringen gagne son duel
00:48:10mais réflexe de Rejkovic qui envoie
00:48:12le ballon sur sa transversale.
00:48:14On en reste là 1-0.
00:48:16Régis a changé d'avis.
00:48:18Il n'y a pas de pénalty.
00:48:20Pour vous dire la vérité, je suis entraîneur.
00:48:22Je râle.
00:48:28Il y a juste Olivier qui continue
00:48:30de baisser la tête.
00:48:32C'est rien.
00:48:36Là, je pense que ça ne va pas nous faire rigoler.
00:48:38Camille, il y a eu des incidents
00:48:40avant la rencontre entre la Serbie et l'Angleterre.
00:48:42Match placé à très haut risque
00:48:44sous très haute surveillance par les
00:48:46autorités allemandes et de violents
00:48:48affrontements entre supporters anglais
00:48:50et serbes ont éclaté à Gelsenkirchen
00:48:52quelques heures avant la rencontre.
00:48:54Certains ont utilisé des chaises
00:48:56comme boucliers, d'autres ont terminé le visage
00:48:58en sang. Heureusement,
00:49:00ça ne s'est pas passé comme ça aux abords
00:49:02du stade Evidem.
00:49:04On en a beaucoup parlé, nous, en France, des problèmes
00:49:06des supporters. Visiblement, la bêtise
00:49:08n'a pas de frontière. On va maintenant
00:49:10voir les images de la rencontre
00:49:12entre les Slovènes et les Danois.
00:49:14Premier match nul de cet Euro.
00:49:16Et une belle histoire, c'est celle de Christian
00:49:18Eriksen, trois ans après
00:49:20son arrêt cardiaque. On le rappelle, le milieu de terrain
00:49:22danois s'offre son premier
00:49:24but dans cet Euro.
00:49:26La Slovénie qui pousse ensuite
00:49:28à plusieurs reprises, notamment avec
00:49:30cette frappe boulet de canon de Cesco
00:49:32qui termine sur le poteau droit de Schmeichel.
00:49:34Finalement, deux minutes
00:49:36plus tard, les Slovènes égalisent suite à un corner
00:49:38côté droit. Yamsa reprend d'une
00:49:40superbe demi-volée du gauche.
00:49:42Schmeichel est trompé par la déviation
00:49:44un petit peu du postérieur de Juhlmand.
00:49:46Score final un partout.
00:49:48Dave, on en pense quoi de ce match ?
00:49:50Les Danois étaient
00:49:52rattrapés par leur passivité.
00:49:54Ils contrôlaient ce match et après,
00:49:56ils se sont arrêtés de jouer,
00:49:58alors qu'il n'y avait pas grand-chose
00:50:00jusque-là du côté slovène.
00:50:02Ils se sont pris ce poteau.
00:50:04Juste avant, il y avait eu une énorme
00:50:06occaz aussi de
00:50:08Sporar.
00:50:10J'oublie toujours son nom.
00:50:12Derrière, ils ont pris l'égalisation
00:50:14totalement méritée pour les Slovènes.
00:50:16C'est un message aussi aux autres équipes
00:50:18qu'il faut arrêter de s'endormir après l'heure de jeu.
00:50:20C'est le groupe des Anglais.
00:50:22Ce soir, l'équipe qui est la mieux placée
00:50:24paradoxalement, c'est celle
00:50:26qui a le moins bien joué peut-être.
00:50:28On va maintenant voir les images de la rencontre
00:50:30des Pays-Bas qui affrontaient la Pologne.
00:50:32C'est là le groupe de l'équipe de France.
00:50:34Exactement, ça nous intéresse. Les Pays-Bas qui
00:50:36prennent provisoirement la tête de ce groupe D.
00:50:38Pourtant, c'est la Pologne qui ouvre le score
00:50:40après un quart d'heure de jeu sur un corner de Zelinski.
00:50:42Très bien frappé, Buksa domine dans les airs.
00:50:44Van Dijk, 1-0.
00:50:46Égalisation des Pays-Bas à la demi-heure de jeu.
00:50:48Cody Gakpo, bien lancé par Ake,
00:50:50repique dans l'axe avant de conclure
00:50:52en puissance, un partout.
00:50:54A la 83ème minute, Ake qui trouve encore
00:50:56la faille et serre parfaitement Weghorst.
00:50:58Chesney, une nouvelle fois battue, 2-1.
00:51:00Et les Pays-Bas qui peuvent dire
00:51:02merci à leur gardien, Verbruggen,
00:51:04auteur d'une parade décisive face
00:51:06à Berezinski, délivrance
00:51:08pour les néerlandais qui s'imposent pour leur entrée
00:51:10en lice. Il y a Dan Brighton qui était très bon.
00:51:12On parlait tout à l'heure de l'impact de Pep Guardiola
00:51:14sur Phil Foden. Nathan Ake, il en a fait
00:51:16un sacré joueur. Oui, oui, bien sûr.
00:51:18Moi, je ne voyais pas personnellement ce potentiel.
00:51:20On en pense quoi, Jérôme, de cette équipe des Pays-Bas
00:51:22qui, pour le coup, avait fait une super préparation ?
00:51:24Elle a vécu sur la chaîne d'équipe.
00:51:26Avec un jeu flamboyant.
00:51:28C'est marrant, quand on avait le débat sur Foden-Bellingham,
00:51:30sur l'utilisation d'un joueur
00:51:32axial en club sur le côté en sélection,
00:51:34j'ai pensé à Charlie Simons.
00:51:36Qui n'a pas été bon, là. Oui, mais alors, pareil,
00:51:38j'ai trouvé un petit peu excentré. D'ailleurs, quand Frimpong est rentré,
00:51:40ça a un peu tout changé.
00:51:42Donc, voilà, à part 2-3
00:51:44ajustements tactiques,
00:51:46peut-être, eux, pour le coup, physiquement,
00:51:48j'ai trouvé que c'était un peu l'inverse.
00:51:50Plutôt rentrer dedans au début et plutôt finir
00:51:52finir fort. J'ai trouvé bon, moi, Lénard.
00:51:54Pas efficace. Je le retrouvais
00:51:56peu de points
00:51:58faibles et
00:52:00finalement, peu de débats pour un premier match.
00:52:02J'ai trouvé assez bon partout
00:52:04et pour le coup,
00:52:06les rentrants ont été
00:52:08très efficaces et très bons. Le dernier changement.
00:52:10Le dernier changement sur l'attaquant
00:52:12qui a bien marqué le but.
00:52:14Il leur manquait ce profil de joueur
00:52:16dans la surface parce qu'il a véritablement
00:52:18marqué un but d'attaquant en première intention.
00:52:20Il a bien
00:52:22senti le coup et ça leur a fait énormément
00:52:24de bien parce qu'à un moment, on a l'impression que ça ronronnait
00:52:26un petit peu. Il manquait ce type
00:52:28de joueur pour, au moins, pouvoir terminer
00:52:30les actions parce qu'ils avaient du mal à terminer.
00:52:32Ils ont raté beaucoup, les Pays-Bas.
00:52:34Ça ronronnait.
00:52:36C'est ce que j'ai bien dit.
00:52:38Tu dis un petit peu, non.
00:52:40Moi, je trouvais que...
00:52:42Moi, je vous trouve pure.
00:52:44Encore une fois, on est quand même
00:52:46dans un niveau de compétition qui est important.
00:52:48Le championnat d'Europe, pour moi, c'est beaucoup plus dur
00:52:50et il faut être beaucoup
00:52:52plus performant qu'une Coupe du Monde.
00:52:54Ils ont eu 2000 occasions.
00:52:56Ils ont eu 2000 occasions, Chesney.
00:52:582000 occasions, ouais.
00:53:00Ils en ont plein.
00:53:02Ils ont des occasions, certes. Moi, je trouve
00:53:04qu'il y en a deux où Chesney
00:53:06a de l'importance.
00:53:08Je ne sais pas, je m'attendais à quelque chose de...
00:53:10Je n'ai pas de question au match, moi.
00:53:12Moi, je vous donne mon sentiment.
00:53:14Encore une fois, je m'attendais
00:53:16à une équipe plus performante.
00:53:18Alors, peut-être que
00:53:20le 5-0 contre le Canada,
00:53:22c'est vrai qu'il est le Canadien, je n'y pense jamais.
00:53:24Mais ils avaient un gardien en bois.
00:53:26C'était Darry Call dans le but.
00:53:28Donc, c'est pour ça que ça n'allait pas.
00:53:30Donc, là, ils nous ont donné l'impression d'eux.
00:53:32Le match suivant est un petit peu long.
00:53:34C'est contre Island qui avait battu les Anglais,
00:53:36l'autre démonstration. 4-1, si je ne dis pas de bêtises.
00:53:38Les Pays-Bas.
00:53:40C'est 4-0.
00:53:42Mais bon, je m'attendais à quelque chose.
00:53:44Je trouve que Memphis de Pays,
00:53:46par exemple, je ne l'ai pas trouvé à sa place.
00:53:48Je l'ai trouvé hésitant
00:53:50dans ses choix.
00:53:52Il a des occasions, lui, notamment.
00:53:54Et il n'est pas, personnellement,
00:53:56celui qui m'a plu, c'est Garpeau, sur le côté.
00:53:58C'est pour ça qu'avec le terme ronronné,
00:54:00j'ai un peu de mal, parce qu'ils ont vraiment des occasions.
00:54:02Ils accélèrent. Ils ont manqué de justesse dans le dernier jeu.
00:54:04C'est vrai que l'entrée de Vegorst,
00:54:06elle leur fait du bien. Mais moi, quand je voyais le match
00:54:08et que je voyais le rythme des Néerlandais
00:54:10et leurs propositions de jeu, j'avais une projection.
00:54:12Je me suis dit qu'on ne va pas rigoler contre eux.
00:54:14On se rappelle le but qu'elle avait marqué
00:54:16contre l'Argentine.
00:54:18Magnifiquement bien joué.
00:54:20Et lui, il est important.
00:54:22A chaque fois qu'il rentre, il est bien.
00:54:24Des nouvelles de Robert Lewandowski, Camille.
00:54:26Oui, c'est le sélectionnaire polonais
00:54:28Michal Probiercz.
00:54:30Et ça concerne, évidemment, l'attaquant vedette.
00:54:32La rééducation de Robert Lewandowski
00:54:34va dans le bon sens, nous dit-il.
00:54:36Il jouera probablement le prochain match
00:54:38contre l'Autriche.
00:54:40Ce match aura lieu vendredi prochain.
00:54:42Camille, on va commencer par un petit peu de sourire
00:54:44avec la magie des supporters néerlandais.
00:54:46Oui, la magie des supporters néerlandais.
00:54:48Près de 50 000 fans
00:54:50oranges, vétuches,
00:54:52sombres assemblées, rangs serrés,
00:54:54chansons populaires, une petite chorégraphie
00:54:56au passage, où on les voit sauter tous ensemble
00:54:58de gauche à droite. C'est bien synchronisé.
00:55:00C'est plutôt joli.
00:55:02Magnifique marée orange, évidemment,
00:55:04comme le savent faire les néerlandais.
00:55:06Malheureusement, c'était un avant-match
00:55:08très contrasté à Hambourg,
00:55:10puisque dans le même temps, un homme a été blessé
00:55:12par balle par la police allemande
00:55:14après avoir menacé les forces de l'ordre
00:55:16avec une pioche et un engin incendiaire
00:55:18quelques heures avant ce Pologne-Pays-Bas.
00:55:20L'individu a ensuite été pris en charge
00:55:22par les services médicaux.
00:55:24Selon le porte-parole de la police,
00:55:26il n'y aurait pas de lien avec le football.
00:55:28Merci Camille.
00:55:30Il y avait des conférences de presse de Kyan Mbappé
00:55:32avec Didier Deschamps.
00:55:34Activité médiatique aussi pour l'équipe autrichienne.
00:55:36Des Autrichiens très détendus
00:55:38en conférence de presse,
00:55:40malgré un retard lié à des embouteillages.
00:55:42Le sélectionneur Rembny
00:55:44qui est le milieu de terrain,
00:55:46Konrad Lehmer, n'a pas souhaité commenter
00:55:48le contexte politique autour des Bleus.
00:55:50Beaucoup de questions ont eu lieu aussi là-dessus.
00:55:52Une confiance affichée par le milieu du Bayern.
00:55:54Nous nous concentrons sur nous-mêmes,
00:55:56pas ce que fait l'adversaire.
00:55:58Je m'en fiche de ce que font les Français.
00:56:00Je sais ce que nous devons faire demain.
00:56:02Cela en dit beaucoup Stéphane
00:56:04sur la confiance des Autrichiens.
00:56:06Le football autrichien de manière générale
00:56:08fait d'énormes progrès.
00:56:10Cette sélection est sur 7 matchs sans défaite.
00:56:12C'est une nation qui a de la confiance.
00:56:14C'est un discours, j'ai envie de dire, à l'allemande.
00:56:16Je ne sais pas si le parallèle est très heureux,
00:56:18mais Lehmer est au Bayern Munich.
00:56:20Il se croit toujours un peu confiant.
00:56:22On s'occupe de nous, on ne regarde pas les autres.
00:56:24On verra.
00:56:26Tout cela, ce sont des mots de conférence de presse.
00:56:28On parle du contexte politique en Autriche
00:56:30qui n'est pas beaucoup plus flamboyant
00:56:32que celui de chez nous.
00:56:34On va parler de la Belgique maintenant Camille.
00:56:36Une bonne nouvelle pour les Belges.
00:56:38L'entraîneur de la Belgique, Domenico Tedesco,
00:56:40a annoncé dimanche que le défenseur latéral
00:56:42Thomas Meunier,
00:56:44blessé à la cuisse droite lors du match
00:56:46de préparation contre le Luxembourg
00:56:48le 8 juin dernier, on le rappelle,
00:56:50rejoindra la sélection après le match
00:56:52contre la Roumanie.
00:56:54C'est aux alentours du 22 juin.
00:56:56Pourquoi ne pas participer à cet Euro 2024 ?
00:56:58On passe à Roumanie-Ukraine.
00:57:00Avant son début dans la compétition
00:57:02demain face à la Roumanie,
00:57:04le sélectionneur ukrainien Sergeï Rebrov
00:57:06est revenu sur l'importance
00:57:08de disputer cet Euro dans le contexte ukrainien.
00:57:10Évidemment, ce sera un match
00:57:12chargé en émotions.
00:57:14Nous connaissons la situation sur le terrain.
00:57:16C'est très important pour nous d'être présents.
00:57:18Nous voulons être perçus comme une nation
00:57:20européenne. Le football n'est pas la priorité
00:57:22dans le pays. Beaucoup de personnes
00:57:24et d'enfants sont morts. C'est important
00:57:26de jouer pour les soldats, les gens et les supporters.
00:57:28Mais la guerre continue et nous avons
00:57:30besoin du soutien pour nous battre
00:57:32pour la liberté en Europe. Un message envoyé
00:57:34aujourd'hui en conférence de presse.
00:57:36Jérôme ? C'est à voir avec le débat qu'on fera
00:57:38par rapport au bleu. Je garde mes billes.
00:57:40On passe maintenant
00:57:42à l'équipe de France Olympique.
00:57:44Est-ce qu'il y a des bonnes nouvelles ?
00:57:46Est-ce qu'il y aura des joueurs ?
00:57:48Olivier ?
00:57:50Est-ce que tu es prêt ? Tu fais quoi ?
00:57:52Je ne suis pas là, je suis désolé.
00:57:54Tu as fait les Jeux de Montréal, Olivier ?
00:57:56Bien sûr.
00:57:58Il a tout fait cet Olivier Rouillet.
00:58:00C'était l'équipe de Platini qui était à Montréal.
00:58:02Quel carrière, Olivier !
00:58:04Vous avez été aussi bronzé.
00:58:08On rappelle que tous les matchs de préparation
00:58:10de cette équipe olympique de Thierry Henry
00:58:12sont à vivre sur la chaîne L'Equipe.
00:58:14Il y aura trois matchs de préparation.
00:58:16Des nouvelles de l'équipe de Thierry Henry.
00:58:18On commence par une mauvaise nouvelle
00:58:20pour le sélectionneur de cette équipe de France.
00:58:22Il sera privé du défenseur central
00:58:24de Burnley, Maxime Esteve,
00:58:26qui ne sera pas de la grande aventure
00:58:28des Ile-aux-de-Paris.
00:58:30Le club anglais a averti
00:58:32les dirigeants de la Fédération française
00:58:34qu'il renonçait à libérer son joueur.
00:58:36Gros coup dur pour l'ancien Montpellierain
00:58:38et pour Thierry Henry qui cherche
00:58:40un ou deux défenseurs centraux pour le remplacer.
00:58:42Les Bleus se sont retrouvés ce dimanche soir
00:58:44au château de Clairefontaine.
00:58:46Alexandre Lacazette est arrivé tout sourire.
00:58:48Lui qui n'avait plus été appelé en bleu
00:58:50depuis 2017.
00:58:52Et puis, évidemment, on rappelle demain
00:58:54à suivre la conférence de presse
00:58:56de Thierry Henry et l'entraînement.
00:58:58Tout ça en direct dans l'équipe de Choc.
00:59:00Vous y assisterez, Giovanni?
00:59:02Bien sûr, je serai à Clairefontaine.
00:59:04Double emploi pour vous demain.
00:59:06Avec grand plaisir.
00:59:08Evidemment, il y a beaucoup de mauvaises nouvelles
00:59:10autour de cette équipe de France olympique.
00:59:12On le sait, les difficultés pour Thierry Henry.
00:59:14Mais la présence de Lacazette,
00:59:16c'est quelque chose de formidable.
00:59:18C'est formidable, c'est formidable pour lui.
00:59:20Ça répare malgré tout une anomalie.
00:59:22Je ne parle pas de maintenant, effectivement.
00:59:24Mais il faut savoir que Lacazette, sa dernière sélection,
00:59:26c'est un soir de doublé
00:59:28en Allemagne avec les A.
00:59:30Et c'était vraiment
00:59:32très très convaincant.
00:59:34C'était avec Anthony Martial. Il n'a plus jamais remis un orteil
00:59:36en équipe de France.
00:59:38On n'a jamais bien su ce qui s'était passé.
00:59:40Il n'y avait pas que des Kylian Mbappé dans cette équipe.
00:59:42Notamment au poste d'Avançant.
00:59:44Derrière Giroud, il y avait peut-être des possibilités.
00:59:46Il n'y a jamais eu trop d'explications.
00:59:48Lui, il n'a jamais trop rien dit.
00:59:50Il faut avouer qu'il est resté assez droit là-dessus.
00:59:52Il y avait match un peu
00:59:54avec Wissam Ben Yedder sur les remplaçants.
00:59:56Ben Yedder ne m'a jamais donné l'impression
00:59:58non plus de renverser la table.
01:00:00Même là, cette année,
01:00:02la saison qu'on vient de vivre,
01:00:04ce ne serait pas scandaleux
01:00:06que Lacazette soit à l'Euro avec l'équipe de France.
01:00:08Et pourtant, ce n'est jamais évoqué.
01:00:10Je trouve ça très bien comme une manière,
01:00:12pas pour service rendu,
01:00:14mais en l'occurrence, un, c'est mérité,
01:00:16et deux, ça répare une anomalie.
01:00:18Il va leur faire un bien fou.
01:00:20C'est quelqu'un qui impacte un groupe.
01:00:22Q.I. foot, c'est tout là-haut.
01:00:24Je trouve ça très bien.
01:00:26Stéphane, pour la petite parenthèse,
01:00:28il y a un regret pour vous de la carrière d'Alexandre Lacazette
01:00:30en équipe de France ?
01:00:32Pas qu'en équipe de France.
01:00:34De manière générale, oui.
01:00:36Je pensais qu'il allait aller.
01:00:38Il a une très belle carrière.
01:00:40L'almaresse n'est pas énorme.
01:00:42C'est un joueur, quand il a quitté Lyon,
01:00:44que j'imaginais dans son envol anglais
01:00:46prendre une autre dimension qu'il n'a pas prise.
01:00:48On va passer maintenant aux rugby.
01:00:50Victoire de Bordeaux face au Racing.
01:00:52Qui rejoint le stade français en demi-finale,
01:00:54l'UBB qui se qualifie au terme d'un match maîtrisé
01:00:56face au Racing 92.
01:00:58Trois essais à un.
01:01:00Le premier essai de l'UBB
01:01:02est signé Tamboué.
01:01:04Après 20 minutes de jeu,
01:01:06très joli numéro de Lélié Bordelet
01:01:08qui évite tout le monde.
01:01:10L'essai de Romain Buros à la 5 en 2ème minute
01:01:12met fin aux espoirs des Racingmen.
01:01:14Joli numéro de Louccu encore une fois.
01:01:1631-12. Le Racing ne peut renverser
01:01:18ce match-score final.
01:01:2031-17. On rappelle les affiches des demi-finales.
01:01:22Toulouse-La Rochelle et stade français Bordeaux-Bègles.
01:01:24Un autre barrage important.
01:01:26C'était entre Montpellier et Grenoble.
01:01:28Et c'est Montpellier qui assure son maintien
01:01:30en top 14 des livrances pour les hommes de Patrice Colasso
01:01:32après un match à gros suspense.
01:01:34La matchère a beaucoup souffert.
01:01:36Juste avant la mi-temps,
01:01:38les Grenoblois font parler leur talent.
01:01:40Et puis 18-17 en faveur de Grenoble.
01:01:42Mais le billet de top 14 est dans les pieds
01:01:44de Louis Carbonelle à 3 minutes de la fin.
01:01:46Le demi d'ouverture du matchère ne tremble pas
01:01:48et libère les Montpellierains.
01:01:50Victoire 20-18.
01:01:52Montpellier reste en top 14.
01:01:54Merci beaucoup Camille.
01:01:56On passe aux 24 Heures du Mans. Victoire de Ferrari.
01:01:58Énorme événement que vous avez pu suivre
01:02:00tout le week-end sur la chaîne équipe
01:02:02autour de Messaou, Ben Perki et toutes les équipes.
01:02:04Il y avait vraiment beaucoup de monde
01:02:06aux 24 Heures du Mans. Ferrari qui s'impose
01:02:08pour la deuxième année consécutive.
01:02:10On revit ce finish fou avec les commentaires
01:02:12de Marc Minari.
01:02:14On va se dresser du côté de chez Ferrari.
01:02:16Il reste derrière la Lamborghini
01:02:18de Michel Gatting.
01:02:20Ferrari remporte officiellement
01:02:22les 24 Heures du Mans 2024.
01:02:24Deuxième victoire consécutive.
01:02:26Cette fois-ci,
01:02:28c'est la numéro 50.
01:02:30Niklas Nilsson, Antonino Fuoco,
01:02:32Miguel Molina qui s'impose.
01:02:36Incroyable.
01:02:38Quelle course.
01:02:40Quelle suspense.
01:02:42Quelle course de dingue.
01:02:44Un autre événement que vous avez pu suivre.
01:02:4614 secondes après 24 Heures de course.
01:02:48C'est fou.
01:02:50C'est fantastique de diffuser
01:02:52l'événement.
01:02:54C'est un événement extraordinaire.
01:02:56C'est important de le souligner.
01:02:58Merci beaucoup Stéphane.
01:03:00C'est un vrai balançon.
01:03:02Je disais qu'il y avait un truc.
01:03:08Des événements sportifs
01:03:10organisés en France
01:03:12qui ont cette dimension internationale.
01:03:14Je ne sais pas s'il y en a
01:03:16trois dans le pays.
01:03:18C'est un truc incroyable.
01:03:20C'est un très beau droit qu'on est ravis
01:03:22de vous diffuser en clair sur la chaîne l'équipe.
01:03:24Vélo aussi.
01:03:26C'était aussi à suivre sur la chaîne l'équipe.
01:03:28Une domination totale
01:03:30de la formation UAE.
01:03:32Team Emirates
01:03:34sur ce Tour de Suisse.
01:03:36Vainqueur de la cinquième étape
01:03:38et leader depuis le quatrième jour de course.
01:03:40Adam Yetz n'a jamais été mis en danger
01:03:42pour conforter jusqu'au bout son maillot jaune de leader
01:03:44pour cette dernière étape.
01:03:46Et ce chrono en bosse de 15 kilomètres
01:03:48jusqu'à Villars-sur-Olonne.
01:03:50C'est le portugais et coéquipier de Yetz
01:03:52João Almeida qui s'impose le grand perdant du jour.
01:03:54C'est Egan Bernal, troisième avant la dernière étape
01:03:56qui va finalement lâcher le podium.
01:03:58J'ai l'impression que l'UAE va arriver en forme
01:04:00au Tour de France.
01:04:02Ils sont bien préparés.
01:04:04Je pense que Poggi ne va pas avoir trop de soucis.
01:04:06Des nouvelles de Félix Lebrun.
01:04:08Tennis de table.
01:04:10Félix Lebrun qui sera assuré d'être tête de série
01:04:12numéro 3 ou 4
01:04:14aux JO en Slovénie
01:04:16lors du Star Contender.
01:04:18Félix Lebrun s'est tissé en finale.
01:04:20Il a été battu 4-0 par le brésilien
01:04:22Hugo Calderano.
01:04:24Il est revenu ici pour assurer son statut
01:04:26de tête de série aux JO de Paris.
01:04:28Bonne nouvelle, c'est chose faite.
01:04:30Il sera 3 ou 4 après le classement
01:04:32qui sera arrêté le 16 juillet.
01:04:34Il ne pourra donc pas affronter
01:04:36le chinois Wang Shukin et Fan Zhendong
01:04:38qui sont les deux grands favoris du tournoi.
01:04:40C'est une très bonne nouvelle pour nous.
01:04:42Pour conclure ce merveilleux minuit info,
01:04:44Camille, où est la flamme ?
01:04:46Elle est brillante.
01:04:48Là c'est le très très haut niveau.
01:04:50Après une magnifique étape en Guadeloupe
01:04:52avec notamment Marie-Josée Pérec
01:04:54en tête d'affiche pour ce relais des océans
01:04:56à bord du banc populaire d'Armel Le Cleac'h.
01:04:58La flamme olympique fera route
01:05:00vers la Martinique ce lundi
01:05:02à 39 jours du début des JO.
01:05:04C'est la nageuse Coralie Balmy
01:05:06qui sera la première relayeuse
01:05:08sur le territoire martinique.
01:05:10Merci beaucoup Camille.
01:05:12Très beau minuit info.
01:05:14On se retrouve un petit peu plus tard.
01:05:16Comment les chinois d'Olivier ?
01:05:18Les tennismen ?
01:05:20Rien du tout.
01:05:22Même pas...
01:05:24Félix Lebrun.
01:05:26Le petit français, oui.
01:05:28Mais ses adversaires...
01:05:30Je pense qu'Olivier on va arrêter là.
01:05:32Olivier !
01:05:34Monsieur Rouillet !
01:05:36On vous récupère pour l'émission si ça vous dérange pas.
01:05:38C'est vrai mais c'est nul.
01:05:44Je profite de ma position.
01:05:46Je profite de ma position.
01:05:48On va parler de l'actualité politique
01:05:50autour de l'équipe de France.
01:05:52Ce sont exprimés aujourd'hui en conférence de presse
01:05:54Kylian Mbappé et Didier Deschamps.
01:05:56On les écoute.
01:05:58L'euro a une place très importante dans nos carrières.
01:06:00Mais je pense qu'on est des citoyens avant tout.
01:06:02Et je pense qu'on ne doit pas être déconnectés
01:06:04du monde qui nous entoure
01:06:06et encore moins quand ça concerne notre pays.
01:06:08Voilà.
01:06:10On sait qu'on est dans un moment très important
01:06:12de l'histoire de notre pays.
01:06:14Une situation inédite.
01:06:16C'est pour ça que j'ai vraiment envie de m'adresser
01:06:18à tout le peuple français et surtout à la jeune génération.
01:06:20Je pense qu'on est
01:06:22une génération qui peut faire la différence.
01:06:24Aujourd'hui on voit très bien
01:06:26que les extrêmes sont aux portes du pouvoir.
01:06:28Et on a
01:06:30l'opportunité de choisir le futur
01:06:32de notre pays.
01:06:34Et c'est pour ça que j'appelle à tous les jeunes d'aller voter.
01:06:36De vraiment prendre conscience de l'importance
01:06:38de la situation.
01:06:40J'espère que ma voix va porter un maximum
01:06:42parce que le pays,
01:06:44on a besoin de s'identifier à ce pays.
01:06:46On a besoin de s'identifier à nos valeurs
01:06:48qui sont des valeurs de mixité, de tolérance, de respect.
01:06:50Et ça c'est indéniable.
01:06:52Et je fais confiance
01:06:54à tous les français. Je sais qu'il y a pas mal de jeunes qui se disent
01:06:56oui mais une voix va rien changer, au contraire
01:06:58chaque voix compte.
01:07:00Et c'est pas à négliger et j'espère vraiment
01:07:02qu'on va faire le bon choix
01:07:04et j'espère qu'on sera encore fiers de porter ce maillot le 7.
01:07:06Il n'y a pas de conseils à donner.
01:07:08Ils viennent, il y a la liberté
01:07:10de pouvoir dire les choses
01:07:12avec leurs mots,
01:07:14leur propre sensibilité.
01:07:16Est-ce que ça va
01:07:18nourrir le débat ?
01:07:20Probablement. Il y aura, comme je viens de vous le dire,
01:07:22des pour, des contre.
01:07:24Après, excusez-moi
01:07:26que ce soit vous
01:07:28ou presse politique
01:07:30ou pas,
01:07:32moi je suis déconnecté.
01:07:34Donc si il y a x, y, z,
01:07:36je vais pas réagir
01:07:38à des personnes que je connais pas
01:07:40qui peuvent être avec une étiquette
01:07:42de n'importe quel
01:07:46bord politique.
01:07:48On va pas résoudre
01:07:50ce qu'il y a avant et ce qu'il y a après.
01:07:52Mais ça au moins, on a cette capacité là
01:07:54et je fais confiance
01:07:56et j'ai confiance
01:07:58dans l'ensemble du groupe
01:08:00pour tout faire demain face à l'Autriche.
01:08:02J'ai une question.
01:08:04Qui a parlé en premier ?
01:08:06Kylian Mbappé ?
01:08:08Après c'est plus dur.
01:08:10On va dire qu'en plus, Didier Deschamps,
01:08:12il s'est pas un peu emmêlé les pinceaux dans sa réponse.
01:08:14On va tout de suite retrouver
01:08:16Bertrand Latour qui suit cette équipe de France
01:08:18pour la chaîne L'Équipe en direct
01:08:20du Seldorf. Bertrand, on en parle
01:08:22depuis plusieurs jours de cette actualité
01:08:24politique en Allemagne
01:08:26avec Nobleux. Vous confirmez qu'aujourd'hui
01:08:28la star de la conférence de presse
01:08:30c'était le climat politique ici en France.
01:08:34La star, je sais pas.
01:08:36Ce qui a fait
01:08:38l'intégralité au presse
01:08:40des deux prises de parole
01:08:42du capitaine de l'équipe de France et du sélectionneur
01:08:44était autour de ce qui se passe
01:08:46en France. Ce sont les choix
01:08:48des journalistes. C'est nous qui posons
01:08:50ces questions-là. Je n'ai pas posé une moi aujourd'hui
01:08:52mais sans doute ça aurait été dans la même veine également.
01:08:54Les deux protagonistes
01:08:56ont eu à répondre quasiment uniquement
01:08:58là-dessus à la veille d'un match
01:09:00important puisque c'est le premier
01:09:02et l'entame de la compétition
01:09:04est suffisamment rare pour être souligné.
01:09:06Et forcément que la teneur des propos
01:09:08en particulier de Kyan Mbappé
01:09:10donne un parfum
01:09:12très particulier à cette journée.
01:09:14Je pense que c'est un moment
01:09:16qui fera date parce qu'il est sans précédent.
01:09:18Bertrand, vous qui pratiquez
01:09:20Didier Deschamps depuis plusieurs années maintenant
01:09:22vous échangez avec lui, vous lui posez énormément
01:09:24de questions. Vous l'avez trouvé comment
01:09:26sur cette question d'ordre politique ?
01:09:28On sent, et c'est vrai que Jérôme
01:09:30l'a en parlé, il y a un contraste assez important
01:09:32avec Kyan Mbappé qui est évidemment
01:09:34très doué dans l'exercice médiatique.
01:09:38Didier Deschamps l'est aussi à sa manière
01:09:40pour déminer tout un tas
01:09:44de sujets
01:09:46qui ont
01:09:48un trait au foot. Quand il s'agit
01:09:50de sujets qui sont hors sport
01:09:52il n'aime pas en parler, il déteste
01:09:54ça, il aime bien quand toute l'attention
01:09:56est focalisée sur le sport, ce n'est pas le cas
01:09:58et ce qui peut lui être
01:10:00repoché aujourd'hui
01:10:02ou plutôt ce soir, c'est que là où
01:10:04ces joueurs s'engagent
01:10:06lui, sa position qui consiste à dire
01:10:08seul le terrain m'intéresse et je suis
01:10:10là pour préparer la rencontre de demain face à l'Autriche
01:10:12vu le moment que traverse
01:10:14et vit la France
01:10:16ça me semble inaudible pour
01:10:18tout le monde. Merci beaucoup Bertrand
01:10:20vous restez avec nous bien sûr pour ce débat
01:10:22autour donc de l'actualité politique
01:10:24française et des réactions des joueurs
01:10:26et du sélectionnaire de l'équipe de France. Je ne comprends pas
01:10:28pourquoi c'est inaudible pour tout le monde
01:10:30mais pourquoi ? Parce que Didier Deschamps doit donner aussi sa position
01:10:32moi je ne suis pas d'accord avec ça
01:10:34si il n'a pas envie d'en parler
01:10:36je regrette. Il est libre de ne pas en parler aussi
01:10:38Ah non, on ne peut pas lui reprocher
01:10:40c'est son droit, s'il n'a pas envie de parler
01:10:42ça, ça m'énerve
01:10:44je ne peux pas accepter qu'on puisse dire
01:10:46que c'est inaudible de la part du sélectionnaire
01:10:48parce que lui, il n'est pas obligé
01:10:50d'exprimer ce qu'il a envie
01:10:52de sa position politique ou quoi que ce soit
01:10:54on ne peut pas lui reprocher ça
01:10:56moi je trouve ça terrible de dire un truc comme ça
01:10:58On peut constater le contraste
01:11:00Non, les propos inaudibles
01:11:02Bertrand va vous répondre
01:11:04Je trouve ça totalement
01:11:06je ne suis absolument pas d'accord avec ce que je viens d'entendre
01:11:08c'est tout, rien de grave, simplement je ne suis pas d'accord
01:11:10c'est tout
01:11:12et Deschamps, s'il n'a pas envie de parler
01:11:14de ces
01:11:16questions-là
01:11:18on doit le respecter, point à la ligne
01:11:20Vous voulez répondre Bertrand ?
01:11:22Bon, c'est pas grave
01:11:24si là, je pense que c'est des sujets
01:11:26qui sont graves précisément
01:11:28qu'on ne soit pas d'accord sur le 4-4-2, il n'y a pas de soucis
01:11:30moi je n'ai pas la volonté du tout de dicter
01:11:32à Dié Deschamps ce qu'il doit dire en conférence de presse
01:11:34bien évidemment qu'il dit ce qu'il veut
01:11:36et bien évidemment aussi que nous on analyse
01:11:38les conférences de presse comme on le désire
01:11:40et Dié Deschamps
01:11:42avant d'être le sélectionneur de l'équipe
01:11:44de France, il a le passeport
01:11:46à la nationalité française comme toi et moi
01:11:48Olivier Rouillet
01:11:50on peut considérer, je considère
01:11:52que savoir
01:11:54si la France va gagner demain
01:11:56en dit moins sur l'avenir de notre pays
01:11:58que ce qui va se jouer dans les urnes, voilà, c'est tout
01:12:00Merci, il doit respecter ce qu'il a
01:12:02envie de dire, point à la ligne, je regrette
01:12:04mais Bertrand n'a pas dit que...
01:12:06Je respecte, je dis juste que je ne suis pas d'accord avec ce qu'il dit, tu m'autorises ?
01:12:08On sent dans tes propos un reproche
01:12:10on ne peut pas reprocher
01:12:12à Dié Deschamps...
01:12:14On peut comprendre sa position
01:12:16on peut l'extrémiser
01:12:18on peut le lui reprocher
01:12:20Stéphane, vous êtes plutôt d'accord avec Bertrand ?
01:12:22Non, moi je pense qu'on est dans un moment
01:12:24important, les propos de Kyan Mbappé
01:12:26sont d'une grande maîtrise
01:12:28pour un jeune homme
01:12:30dont la vie, dont le quotidien
01:12:32est bercé par le sport et non pas par
01:12:34l'actualité politique, je trouve que c'est des...
01:12:36Marcus Thuram, il y a
01:12:38tout un faisceau autour de lui
01:12:40qui pouvait l'expliquer
01:12:42Oui, à l'éducation qu'il a reçue évidemment
01:12:44du papa, de la maman
01:12:46Kyan Mbappé aussi a eu cette éducation-là
01:12:48et pour moi, on assiste
01:12:50à un moment d'histoire
01:12:52ce que j'ai dit en début d'émission
01:12:54c'est du jamais vu, jamais un capitaine de l'équipe de France
01:12:56n'avait aussi clairement
01:12:58affirmé des positions
01:13:00en plus la veille
01:13:02d'un match d'ouverture d'une grande compétition
01:13:04mais même au-delà de ça, ça aurait été
01:13:06il y a trois semaines, ça aurait pour moi
01:13:08eu la même importance, je pense que c'est un moment
01:13:10décisif et je pense que Deschamps...
01:13:12Stéphane, dis-nous ce que pensent Thuram et Mbappé
01:13:15Je trouve qu'il y a quand même
01:13:17une différence entre les propos de Marcus Thuram
01:13:19et de Kyan Mbappé
01:13:21Marcus Thuram, hier, il dit
01:13:23barrage au Rassemblement National
01:13:25Mbappé, c'est pas ce qu'il a dit, il a renvoyé doigt à doigt l'extrême gauche et l'extrême droite
01:13:27C'est pas la même chose
01:13:29Non, non, tout à fait
01:13:31C'est vrai, c'est vrai
01:13:33il y a une nuance entre les propos
01:13:35mais Kyan Mbappé a aussi dit
01:13:37qu'il partageait pleinement
01:13:39ce qu'avait dit Marcus Thuram la veille
01:13:41et il a aussi précisé dans la même conférence de presse
01:13:44et j'attends de voir ce qu'il va se passer
01:13:46qu'il y aurait visiblement une action collective des Bleus
01:13:48que ça n'allait pas se limiter à ces prises de position individuelles
01:13:50qu'il va y avoir avant la match de demain
01:13:52ou peut-être après, je ne sais pas
01:13:54une prise de position collective des Bleus
01:13:56et je pense qu'on est à un moment charnière
01:13:58et on a l'impression, en tout cas moi c'est l'impression que j'ai
01:14:00quand j'entends ces deux témoignages parallèles
01:14:02de Deschamps et de Mbappé
01:14:04qu'il y a l'ancienne France et il y a la nouvelle France
01:14:06qu'il y a un conflit de génération
01:14:08qui traverse sans faire de procès
01:14:10de Guy Deschamps
01:14:12qui en fait ont été depuis des années
01:14:14et les plus grands d'entre eux
01:14:16Platini n'a pas été très
01:14:18mis en avant par ses prises de position politique
01:14:20Zidane l'a fait une fois
01:14:22au moment du deuxième tour des présidentielles
01:14:24lors du duel Chirac-Le Pen
01:14:26en 2001
01:14:28mais il a aussi été toujours très très prudent
01:14:30sur ces questions-là
01:14:32Deschamps incarne également ça
01:14:34même si Deschamps
01:14:36et c'est la question à laquelle il répond
01:14:38dans la conférence de presse
01:14:40en 1996
01:14:42une position en tant que capitaine de l'équipe de France
01:14:44je ne me rappelle pas de ça
01:14:46mais à l'époque un élu frontiste
01:14:48avait dû avoir des propos
01:14:50insultants
01:14:52par rapport aux joueurs de l'équipe de France
01:14:54il l'avait en tant que capitaine des Bleus
01:14:56il était monté au créneau et il avait défendu
01:14:58ses copains de l'époque
01:15:00je ne pense pas qu'il y ait de doute à avoir sur l'état d'esprit
01:15:02Ah non ce n'était pas sur l'état d'esprit
01:15:04je pense que ce qui opposait Olivier
01:15:06je pense qu'il aurait pu avoir ce courage
01:15:08je trouve ça formidable qu'il l'ait
01:15:10et il pourrait l'avoir avec des sujets sur lesquels
01:15:12là je suis en respect
01:15:14en amitié avec eux parce que je partage leur avis
01:15:16mais il pourrait aussi avoir des positions
01:15:18que je ne partage pas mais je trouve important
01:15:20que les sportifs moi s'engagent dans les débats de société
01:15:22j'avais trouvé et je regrette encore
01:15:24a posteriori la timidité mondiale
01:15:26internationale
01:15:28honteuse lors de la coupe du monde au Qatar
01:15:30l'année dernière où personne n'a parlé
01:15:32où il y a eu
01:15:34une omerta
01:15:36une omerta
01:15:38merci Olivier je cherche effectivement
01:15:40une omerta totale et scandaleuse
01:15:42et qui faisait le déshonneur du foot
01:15:44là on est dans un autre cas de figure
01:15:46c'est une évolution qui moi me réjouit
01:15:48je crois qu'on a le sonore
01:15:50on peut revoir peut-être c'était les propos du Golioris
01:15:52à l'époque de cette coupe du monde
01:15:54au Qatar 2022
01:15:56on va réécouter l'ancien capitaine de l'équipe de France
01:15:58déjà avant d'entreprendre des choses
01:16:00il faut l'accord de la FIFA, l'accord de la Fédération
01:16:02après sur le sujet bien sûr
01:16:04j'ai mon opinion personnelle
01:16:06et ça rejoint un petit peu
01:16:08celle du Président
01:16:12lorsqu'on est en France
01:16:14lorsqu'on accueille des étrangers on a souvent
01:16:16l'envie
01:16:18qu'ils se prêtent à nos règles
01:16:20qu'ils respectent notre culture
01:16:24et j'en ferai de même
01:16:26lorsque j'irai au Qatar tout simplement
01:16:28donc après je peux être d'accord ou pas d'accord
01:16:30avec leurs idées
01:16:32mais je dois montrer du respect
01:16:34par rapport à ça
01:16:36Jérôme par rapport à ce que disait Stéphane
01:16:38sur le côté prise de position
01:16:40je souscris à 100% ce qu'a dit Stéphane
01:16:42par rapport à la coupe du monde au Qatar
01:16:44et la première phrase du Golioris
01:16:46elle est dramatique
01:16:48la première phrase c'est très court
01:16:50rien ne se décide
01:16:52sans l'accord de la Fédé ou de la FIFA
01:16:54mais c'est dommage parce que c'est un gardien
01:16:56légendaire
01:16:58c'est un gardien légendaire
01:17:00qui appartient à l'histoire des Bleus
01:17:02mais pour moi il disparaîtra
01:17:04des mémoires pour ce moment là
01:17:06c'était le moment où il pouvait entrer
01:17:08en plus lui il était
01:17:10pour le coup en fin de parcours
01:17:12donc il aurait pu avoir
01:17:14cette grandeur d'âme là
01:17:16ce courage là parce que ces garçons là
01:17:18ils sont courageux parce qu'ils vont ramasser
01:17:20ils vont subir, ils vont devoir
01:17:22si demain Thuram et Mbappé ne sont pas bons
01:17:24contre l'Autriche il va y avoir un Mélimélo de tout ça
01:17:26un Gloui-Boulga de tout ça
01:17:28et ils en subiront peut-être les conséquences
01:17:30par les ignorants
01:17:32et les mauvais esprits
01:17:34je crois qu'on a précisé pourquoi
01:17:36la conférence de presse d'Hugo
01:17:38était basée sur le port
01:17:40du brassard
01:17:42on n'a pas précisé je crois
01:17:44ceci dit Mbappé il y a un mois il était dans un club
01:17:46il était détenu par un esclavagiste
01:17:48et il était dans l'omerta lui aussi
01:17:50il faut aussi rappeler les choses
01:17:52on n'a juste pas précisé pourquoi
01:17:54la non prise de position du gouloriste
01:17:56rappelez-vous juste je termine là dessus
01:17:58il n'y avait pas interdiction de porter le brassard
01:18:00rappelez-vous
01:18:02c'était quoi la sanction
01:18:04si le capitaine portait le brassard
01:18:06il y avait un carton jaune
01:18:08exactement, tu te rends compte
01:18:10le message exceptionnel que tu envoies
01:18:12au monde ce jour là
01:18:14si tu portes le brassard et que tu prends un jaune
01:18:16en plus quand tu es gardien on ne prendra pas d'autre
01:18:18tu vois le truc
01:18:20effectivement tu pouvais marquer l'histoire
01:18:22les générations ne sont pas les mêmes
01:18:24mais effectivement
01:18:26il y avait mieux à faire
01:18:28et là on n'a pas pris le virage
01:18:30et là peut-être qu'on le prend
01:18:32on continue de parler d'un petit peu de politique
01:18:34forcément puisque ça anime notre pays
01:18:36on le lit à l'actualité de l'équipe de France de football
01:18:38et puis on parlera du terrain également
01:18:40puisque demain c'est le début de l'euro
01:18:42pour notre chère équipe de France
01:18:44à tout de suite
01:18:46De retour pour la dernière partie de l'équipe du soir
01:18:48toujours en compagnie de Régis Brouard
01:18:50de Stéphanie, c'est sa première Stéphane
01:18:52sur la chaîne l'équipe
01:18:54on est ravis de t'accueillir
01:18:56Dave Apadoue, Olivier Rouillet
01:18:58qui se regarde dans le retour
01:19:00mais oui, tu es très beau ma rouille
01:19:02Jérôme Arlanzo
01:19:04mais il se regarde
01:19:06en même temps quand on a un bronzage comme ça
01:19:08forcément qu'on se regarde ça attire l'oeil
01:19:10et après il critique Jude Bellingham
01:19:12parce qu'il se regarde dans les...
01:19:14C'est vrai !
01:19:16C'est fou ça !
01:19:18Jérôme vous êtes pareil ?
01:19:20C'est pour ça que vous aviez des lunettes pendant la pub
01:19:22C'est pas grave !
01:19:24Camille, la lune de l'équipe de demain
01:19:26Oui, on va la regarder aussi
01:19:28gagner le premier tour pour les Bleus
01:19:30évidemment une petite référence avec les prises de paroles
01:19:32de Marcus Thuram et Kylian Mbappé
01:19:34on rappelle les Bleus qui débutent demain soir
01:19:36à Düsseldorf, leur euro
01:19:38match déjà très important face à l'Autriche
01:19:40Merci beaucoup Camille
01:19:42On a parlé juste avant la pub
01:19:44ce climat politique qui entoure l'actualité
01:19:46de l'équipe de France
01:19:48est-ce que ça peut perturber la préparation du match face à l'Autriche
01:19:50à cette question, deux chroniqueurs ne sont pas d'accord
01:19:52c'est un duel dans l'équipe du soir
01:19:54Jingle
01:19:56Oui
01:19:58ça peut les perturber
01:20:00c'est Dev Apadou et non
01:20:02Stéphane Guy, le premier duel dans l'équipe du soir
01:20:04Dev vous allez commencer
01:20:06et Stéphane vous répondra
01:20:08Attention à l'adversaire redoutable
01:20:10Le professeur, allez-y
01:20:12Je précise d'emblée que je ne juge pas le bien fondé
01:20:14le côté judicieux de cette prise
01:20:16de parole
01:20:18mais oui ce contexte là évidemment
01:20:20qu'il est perturbant
01:20:22la dernière fois que j'ai vu deux équipes
01:20:24sortir du bois et faire leur préparation
01:20:26sur un fond extra sportif
01:20:28c'était l'Allemagne et le Danemark à la coupe du monde 2002
01:20:30ils ont fait du hors-piste
01:20:32si la FED
01:20:34a préparé un communiqué
01:20:36c'est bien qu'ils veulent que les joueurs restent focus
01:20:38je sais aussi que la position de Marcus Thuram
01:20:40et de Kylian Mbappé a pu froisser
01:20:42des millions de français
01:20:44Le temps Dev, le temps
01:20:46Ah moi s'il n'y a pas la sonnette
01:20:48Quelle roublardise c'est terrible
01:20:50Stéphane je vous laisse un peu de temps
01:20:52Alors moi je vais redire d'abord
01:20:54mon respect, mon amitié pour les propos
01:20:56de Thuram et de Mbappé
01:20:58et saluer leur courage
01:21:00je ne pense pas qu'on puisse sur cette valeur là
01:21:02sur cette vertu là qu'est le courage
01:21:04avoir des conséquences négatives
01:21:06je pense que le courage n'amène que des choses positives
01:21:08deuxièmement je pense qu'ils assumeront
01:21:10complètement leur position
01:21:12que c'est cette génération qui est très différente
01:21:14d'autres et qui sont dans un autre monde
01:21:16ils ont cette confiance en eux
01:21:18et qu'ils vont savoir faire la part des choses
01:21:20le moment venu et se concentrer sur la compétition
01:21:24Respect parfait du timing
01:21:26Comme moi
01:21:28Je suis obligé de mettre un carton jaune
01:21:30c'est vrai que vous débutez dans cette émission
01:21:32et d'être roublard comme ça face à quelqu'un qui débute
01:21:34c'est pas bien montré
01:21:36Avant d'avoir l'arbitrage du président
01:21:38Régis Broir
01:21:40on en a fait référence
01:21:42ce communiqué de la 3F
01:21:44avec vous Camille
01:21:46Le communiqué qui est tombé samedi soir
01:21:48de la fédération
01:21:50de la fédération française de football
01:21:52qui a souhaité s'exprimer
01:21:54elle rappelle qu'elle est très attachée à la liberté d'expression
01:21:56et à la citoyenneté
01:21:58la fédération française de football s'associe au nécessaire appel
01:22:00à aller voter, exigence démocratique
01:22:02elle souhaite également que ce soit
01:22:04comprise et respectée par tous
01:22:06sa neutralité en tant qu'institution
01:22:08ainsi que celle de la sélection nationale
01:22:10dont elle a la responsabilité
01:22:12il convient à ce titre d'éviter toute forme de pression
01:22:14et utilisation politique
01:22:16de l'équipe de France
01:22:18Il y a juste un élément à préciser
01:22:20par rapport à Deschamps
01:22:22pour ne pas le mettre en porte à faux
01:22:24si les joueurs ont eu cette capacité
01:22:26à s'exprimer librement
01:22:28c'est parce que le sélectionneur l'a bien voulu aussi
01:22:30il ne faut jamais l'oublier ça
01:22:32c'est lui qui fixe le cadre quand même
01:22:34et on sait que Deschamps pour fixer un cadre il sait faire
01:22:36donc s'il avait voulu que ce soit tout le monde au garde à vous
01:22:38et on passe à autre chose
01:22:40il l'aurait décrété
01:22:42Est-ce que le climat politique
01:22:44autour de la France peut perturber la préparation
01:22:46des Blues avant l'Autriche
01:22:48si vous êtes d'accord avec ça sur le fait que ça peut les perturber
01:22:50c'est Dave, si vous êtes opposé à cette idée
01:22:52c'est Stéphane, Régis
01:22:54Quand vous nous avez envoyé la question
01:22:56cet après-midi
01:22:58j'étais d'accord avec Stéphane
01:23:00c'est énorme
01:23:02je reconnais depuis quelques temps
01:23:04le nombre de plateaux que je fais avec Dave
01:23:06qui a toujours des arguments très pertinents
01:23:08mais je resterai du côté de Stéphane
01:23:16parce que je partage totalement
01:23:18il y a cette faculté dans cette nouvelle génération
01:23:20de se mobiliser pour des événements bien précis
01:23:22ils ont eu le courage
01:23:24effectivement de se
01:23:26de se
01:23:28je cherche mon mot
01:23:30de donner une position
01:23:32de se positionner sur un événement
01:23:34délicat en ce moment
01:23:36en rentrant dans les considérations politiques
01:23:38mais ils ont cette faculté
01:23:40en plus ils ont bien déclaré qu'ils étaient venus pour gagner
01:23:427 euros donc ils savent très bien l'importance
01:23:44de ce premier match
01:23:46de le gagner et ils sont faits pour ça
01:23:48et je pense que ça ne va pas les perturber
01:23:50plus que ça
01:23:52je précise bien que je n'ai pas dit qu'ils avaient tort de le faire
01:23:54c'est bien de le rappeler parce que ça peut être
01:23:56un truc isolé, je les condamnerais
01:23:58parce qu'ils ont eu une mauvaise idée, non non
01:24:00je dis que ça peut avoir des conséquences
01:24:02parfois il y a des choses qui sont plus importantes que le sport
01:24:04avant d'entendre les deux anciens joueurs
01:24:06Jérôme Alonso et Olivier Rouillet
01:24:08parce qu'on a la chance d'en avoir un homme qui n'est jamais perturbé
01:24:10par aucune forme de pression, c'est Bertrand Latour
01:24:12votre position sur ce sujet là
01:24:14puisque vous suivez l'équipe de France depuis
01:24:16Paris maintenant en Allemagne
01:24:18est-ce que selon vous ça va avoir un impact
01:24:20sur la rencontre de demain Bertrand ?
01:24:24Joe, juste avant de répondre à ta question
01:24:26directement, je voulais simplement
01:24:28faire remarquer, je crois que c'est
01:24:30Stéphane qui disait que
01:24:32les Bleus
01:24:34avaient le champ libre
01:24:36pour dire ce qu'ils voulaient d'un parti
01:24:38aidé des champs, c'est sans doute vrai, c'est même vrai
01:24:40en revanche, ce que j'ai noté aussi dans la conférence de presse
01:24:42de Papé aujourd'hui, c'est que
01:24:44il a envoyé un petit tir
01:24:46quand même à la Fédération Française de Football
01:24:48j'ai dit bien la 3F et pas à l'aidé des champs
01:24:50sur le thème, les journalistes
01:24:52vous nous posez beaucoup de questions là-dessus
01:24:54parfois vous pouvez avoir tort ou raison
01:24:56sur notre exercice, et là
01:24:58en gros je suis avec vous et je comprends parfaitement
01:25:00qu'il y ait des interrogations là-dessus
01:25:02ce qui n'est pas du tout le sens du communiquer
01:25:04pour ce qui est de la préparation
01:25:06perturbée ou non, c'est évidemment le match
01:25:08qui va en décider, mais moi j'ai la naïveté
01:25:10de penser que ça ne les perturbera pas
01:25:12parce qu'il ne faut jamais
01:25:14occulter le fait que
01:25:16les seuls contacts physiques
01:25:18qu'ont les joueurs de l'équipe de France
01:25:20et que d'autres personnes, c'est la faux
01:25:22ils viennent en conférence de presse
01:25:24quelques minutes face aux journalistes
01:25:26et les 15 minutes d'entraînement ouvert
01:25:28sinon ils sont quand même dans leur hôtel
01:25:30perdus dans la banlieue
01:25:32de Paderborn, ils vont à l'entraînement
01:25:34ils ont évidemment des contacts avec leurs familles
01:25:36par message, etc, mais
01:25:38je ne suis pas sûr non plus que cette question-là agite
01:25:40les débats
01:25:42des dîners tous les soirs
01:25:44auprès des 25 joueurs, et on a bien
01:25:46senti avec certaines réponses que pour certains
01:25:48ce n'était pas non plus
01:25:50quelque chose qui les empêchait de dormir la nuit
01:25:52en tout cas c'est ce que j'ai senti à travers
01:25:54certaines de leurs réponses
01:25:56donc non, j'espère que ça se passera
01:25:58bien contre l'Autriche et je ne vois pas
01:26:00les joueurs perturbés, sachant que par exemple
01:26:02Mbappé qui s'est très engagé, ça fait 7 ans
01:26:04qu'il a l'habitude d'avoir des polémiques toutes les 3 semaines
01:26:06provoquées ou subies
01:26:08mais je n'ai pas l'impression que ça soit homme
01:26:10à s'effondrer
01:26:12quand il peut potentiellement y avoir du vent
01:26:14qu'il soit de face ou de dos
01:26:16Merci beaucoup Bertrand
01:26:18on remercie également l'homme qui vous met en lumière
01:26:20c'est Jérémy Gernagro, merci d'avoir veillé aussi tard
01:26:22Messieurs, excellente soirée
01:26:24et on vous retrouve demain en compagnie de Sébastien Tarrago
01:26:26pour faire vivre la journée de l'équipe de France
01:26:28avant ce match face à l'Autriche
01:26:30Jérôme
01:26:32Je suis d'accord avec Stéphane
01:26:34mais je pense même que ça peut, parfois
01:26:36dans un collectif, on a
01:26:38une cause extrasportive qui nous rapproche
01:26:40Que ça soude ?
01:26:42Oui, mais parce que encore une fois
01:26:44c'est une nouvelle génération
01:26:46j'ai l'impression qu'ils tirent tous dans le même sens
01:26:48donc premièrement
01:26:50ne les perturber pas du tout
01:26:52et je pense même qu'au contraire, ça peut être un vecteur
01:26:54inattendu, évidemment
01:26:56important, grave
01:26:58mais grave dans la vie sociétale des joueurs
01:27:00et je pense que ça peut être finalement aussi
01:27:02quelque chose qui, non seulement
01:27:04ne les perturbera pas, mais peut aussi les rapprocher
01:27:06Voilà, j'ai fini
01:27:08C'est sa première victoire de Stéphanie
01:27:10Bravo, bravo
01:27:12Sur le côté, est-ce que ça peut perturber
01:27:14ou même galvaniser ? Vous êtes d'accord avec Jérôme ?
01:27:16Plus galvaniser que perturber
01:27:18c'est une évidence absolument, je pense qu'ils sont tous
01:27:20sur la même ligne de conduite
01:27:22donc il n'y a aucun problème là-dessus
01:27:24et là je rejoins Bertrand, même si on n'est pas toujours d'accord
01:27:26Vous aimez, c'est le principal
01:27:28Oui, mais que ça ne doit pas non plus être
01:27:30le sujet de discussion
01:27:32numéro 1 des repas
01:27:34peut-être une fois, deux fois, oui, mais le reste, non
01:27:36Après, ils sont grands
01:27:38ils sont costauds, ils sont venus pour un seul objectif
01:27:40c'est gagner ce championnat d'Europe
01:27:42c'est surtout pas
01:27:44pour se laisser
01:27:46distraire, si je puis m'exprimer ainsi
01:27:48sur un sujet quand même très important
01:27:50mais ils ne seront pas distraits
01:27:52Merci beaucoup, c'est une belle conclusion
01:27:54Vous devriez faire de la télévision
01:27:56Alors, les jokers
01:27:58Stéphane, donc le joker, à tout moment
01:28:00vous pouvez éliminer
01:28:02un camarade de jeu pour une question
01:28:04et si vous avez donné une mauvaise réponse
01:28:06vous pouvez revenir pour répondre à une question
01:28:08La thématique du soir
01:28:10Je suis international français
01:28:12et j'ai marqué contre l'Autriche
01:28:16Premier joueur à découvrir
01:28:18C'est pour Dave, ça
01:28:20J'ai remporté le ballon d'or France Football
01:28:22Zidane, Papin, bonne réponse
01:28:244 points pour Régis Brouard
01:28:26Autre joueur à découvrir
01:28:30J'ai été formé à l'Olympique Lyonnais
01:28:32J'ai été formé à l'Olympique Lyonnais
01:28:38Tolisso
01:28:40C'est une mauvaise réponse
01:28:42Je compte 49 sélections
01:28:44Alexandre Lacazette, mauvaise réponse
01:28:46Oui mais c'est pas mal
01:28:50Aujourd'hui, je suis consultant
01:28:52Julie, éliminée
01:28:56Dernier, Zidane
01:28:58Bonne réponse de Stéphane
01:29:02J'ai un prénom composé
01:29:06Stéphane Guy
01:29:10C'est vraiment le vrai prénom
01:29:12Mauvaise réponse
01:29:14Vous pouvez revenir
01:29:18Je connais bien l'Olympique de Marseille
01:29:22J'ai un prénom composé
01:29:26Je brille actuellement au Mexique
01:29:28Jérôme
01:29:36C'est le dernier
01:29:38Je suis actuellement en Allemagne avec les Bleus
01:29:42Je suis attaquant
01:29:44Eliminé
01:29:48Jérôme, j'ai remporté la Coupe du Monde
01:29:502018
01:29:52Je crois que c'est Dave
01:29:54Victoire de Régis
01:30:00Merci à Stéphane Guy
01:30:02On vous retrouve tout au long de l'été
01:30:04Pour l'Euro
01:30:06Et après pour les Jeux Olympiques
01:30:08Ça y est, le début de l'Euro pour les Bleus
01:30:10France-Autriche, équipe de choc
01:30:12Et bien sûr, le débrief
01:30:14La mi-temps, l'équipe du soir
01:30:16Et le débrief
01:30:18Ça va être magnifique
01:30:20A demain
01:30:24Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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