• il y a 5 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 20/06/2024.

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00:00Musique
00:00:15Donc Espagne-Italie, quel sera le score final ? Honneur à Siani Dalma, à vous de jouer.
00:00:191-0 pour l'Espagne.
00:00:20Ok. Et Guillaume Dufy ?
00:00:22Allez, 2-0 pour l'Espagne.
00:00:23Ok. Stéphane Guy, ça peut monter à l'atout. 2-0.
00:00:26Ok, pareil.
00:00:27On reste là.
00:00:282-1.
00:00:292-1 ? 2-1 pour ?
00:00:30Espagne.
00:00:31Ouais, quoi qu'il en soit.
00:00:32Raymond Domenech.
00:00:330-0.
00:00:35Musique
00:00:36C'est l'équipe du soir. Bonsoir.
00:00:38Victoire de l'Espagne, 1-0 contre l'Italie.
00:00:42Le but contre son camp est signé l'Italien.
00:00:45Ce qui est logique, c'est qu'à la fleurie, en tout début de deuxième période,
00:00:49elle jubille.
00:00:50Elle est dans son coin.
00:00:51C'est Siani Dalma.
00:00:52Siani.
00:00:53Voilà, vous avez le bon promo.
00:00:55Vous avez le choix, ma chère Siani.
00:00:58Soit vous choisissez l'un des deux jokers pour le quiz de la fin de l'émission.
00:01:03C'est soit j'élimine un copain ou soit j'ai donné une mauvaise réponse et j'active mon joker.
00:01:09L'un des deux.
00:01:10Vous choisissez lequel ?
00:01:11Éliminer quelqu'un.
00:01:14Ça va vous ressembler.
00:01:16Bon, on est ensemble jusqu'à une heure du matin.
00:01:18En compagnie, vous le voyez, de Raymond Domenech, président de cette assemblée.
00:01:23Siani Dalma qui crâne, c'est normal, elle a gagné le concours de prono.
00:01:26Guillaume Duffy.
00:01:27Stéphane Guy.
00:01:30Guillaume qui parle toujours quand je parle.
00:01:32Régis Broye.
00:01:33Stéphane, Guy, bonsoir messieurs-dames.
00:01:36Je vous répète.
00:01:37Et Tanguy.
00:01:38Bonsoir mon cher Tanguy.
00:01:40Juste avant les quelques infos que vous m'avez données en images,
00:01:43je voulais juste commencer l'émission.
00:01:45Je voulais raconter un peu de mon histoire il y a dix jours.
00:01:47Je pense que vous êtes censés être au courant.
00:01:49J'ai été agressé à mon domicile.
00:01:51Et mon agression a suscité énormément d'émotions, énormément de commentaires.
00:01:56Tant sur les réseaux sociaux que je ne fréquente pas, mais on me l'a dit.
00:01:59Tant sur mes petits textos, j'en ai reçu énormément.
00:02:02Et tant dans les réactions spontanées dans la rue.
00:02:04Voilà, alors je voulais juste vous remercier.
00:02:06Vos messages d'affection, même je veux dire d'amour m'ont beaucoup touché.
00:02:10Donc ma petite logique, c'est le meilleur remède au coup que j'ai reçu, c'est votre amour.
00:02:15Donc c'est à moi de vous le dire maintenant.
00:02:17Je vous remercie beaucoup et je peux vous le dire.
00:02:19Je vous aime et je vous embrasse.
00:02:21Et vous avez été vraiment magnifiques.
00:02:23Voilà Tanguy, maintenant je pense qu'on peut passer...
00:02:25Je pense qu'on peut s'arrêter là-dessus.
00:02:26Oh non, le quiz ?
00:02:28Non, non, non.
00:02:29Alors maintenant, vous nous donnez les résultats à retenir de la journée.
00:02:33Il y a l'euro, mais il n'y a pas que l'euro.
00:02:35À vous de jouer Tanguy.
00:02:36D'abord le match qui vient de se terminer.
00:02:38L'Espagne qui s'impose un but à zéro face à l'Italie.
00:02:41Avec bien la première occasion de la partie.
00:02:45Signé Nico Williams.
00:02:46Le centre parfait d'Alvaro Morata.
00:02:48Les Espagnols vont pousser une nouvelle fois grâce à Nico Williams.
00:02:51Le malheureux Calafiori qui marque contre son camp.
00:02:55Le ballon est légèrement détourné par Gianluigi Donnarumma.
00:02:58Ce qui provoque sa faute.
00:03:00Les Espagnols vont encore accélérer avec cette magnifique tentative de Nico Williams.
00:03:05Victoire 1-0 des Espagnols.
00:03:08L'Italie jouera un dernier match compliqué contre la Croatie.
00:03:11A noter que côté Espagnol, Rodri sera suspendu pour le troisième et dernier match.
00:03:15Côté tennis, Alcaraz lui a été éliminé à Londres au tournoi du Queens.
00:03:21Il s'est incliné en 2-7.
00:03:227-6, 6-3 face à Jack Draper.
00:03:25Et en France, plus proche de nous, Florent Manonou est en forme.
00:03:29Il s'est offert le titre sur 50 mètres.
00:03:31Nage libre du côté de Chartres.
00:03:32Ça lui offre un billet pour les Jeux sur cette distance.
00:03:35On n'oublie pas aussi qu'il est candidat pour être porte-drapeau pour la cérémonie d'ouverture de CGO.
00:03:41Merci beaucoup Tanguy.
00:03:43Je vous donne les thèmes de la soirée.
00:03:45Pour le petit dernier, Stéphane, je donne les thèmes à vous.
00:03:48Merci.
00:03:49C'est rien.
00:03:50Petit chouchou, on va dire.
00:03:52Qui est le VP du match ? On en parlera.
00:03:54Mais ce n'est pas la première question.
00:03:55L'Italie a éliminé le champion en titre sorti dès le premier tour.
00:03:58Est-ce qu'il faut éventuellement l'envisager ce soir ?
00:04:01Puisque Tanguy vous l'a dit, il y aura un match mardi contre la Croatie.
00:04:04À la vie, à la mort pour l'Italie.
00:04:06Mais une question pour débuter.
00:04:08Sur l'Espagne, est-ce qu'il y a une démonstration qui fait passer l'Espagne
00:04:12comme le grand favori de l'euro ?
00:04:14Une question qui m'a été inspirée par les commentaires de certains chroniqueurs
00:04:18à la pause Habillage à l'Espagnol.
00:04:20Est-ce une démonstration qui fait passer l'Espagne comme le grand favori de l'euro ?
00:04:24Oui ou non ?
00:04:26Oui.
00:04:28Car l'Espagne est qualifiée, évidemment, ce soir.
00:04:31Guillaume ?
00:04:32Non.
00:04:33Non ? D'accord.
00:04:34Je réponds ça à vous en concoctant cette question.
00:04:36C'est bien.
00:04:37Stéphane, vous me dites oui ou non ?
00:04:39Je dis oui mais.
00:04:40Tu ne connais pas le principe de l'émission ?
00:04:42Je n'ai pas le droit.
00:04:43Oui, oui.
00:04:44Parce que sinon, on va rentrer dans l'auto-duel et tout ça.
00:04:47Régis, vous me dites quoi ?
00:04:49Connaissant un peu le principe de l'émission, évidemment.
00:04:51Non ? D'accord, très bien.
00:04:53Régis, il a vite compris aussi.
00:04:55Alors déjà, Régis, il y aura une double pige pour vous.
00:04:58Il y en a déjà une double.
00:05:00Il y en a déjà une double.
00:05:01Donc on quadruple la pige.
00:05:03Raymond, vous connaissez, vous faites l'amour à la caméra,
00:05:06puis vous faites un petit truc comme ça.
00:05:07Maman.
00:05:08Maman.
00:05:10Donc Guillaume, vous êtes avec Régis.
00:05:14Vous vous débroussaillez ?
00:05:16Moi, je veux bien débroussailler.
00:05:18Le technicien, l'homme précis, le tacticien va clore le débat.
00:05:22C'est un contrat qui vous plaît ?
00:05:24Après, s'il veut commencer, ça me va très bien.
00:05:28J'ai lu Stéphane et j'ai lu Siani.
00:05:30Siani, choisis.
00:05:32Qui porte la culotte dans ce petit couple ?
00:05:33Je préfère Siani.
00:05:34Je n'ai pas de préférence, vraiment.
00:05:36Stéphane, il va falloir que vous décidez.
00:05:38Ce serait bien qu'on ait le temps de faire le quiz.
00:05:41Siani ou Stéphane ?
00:05:43Je vais commencer.
00:05:44Très bien.
00:05:45Est-ce une démonstration qui fait passer l'Espagne comme le grand favori de l'euro ?
00:05:49Oui.
00:05:50Siani Dalma.
00:05:52Le match de ce soir n'a fait que confirmer ce qu'ils avaient déjà montré contre la Croatie.
00:05:56J'avais été impressionnée.
00:05:57J'ai l'impression que ce soir, ils ont confirmé que j'étais l'équipe en forme de cette euro.
00:06:03Je ne m'attendais pas à les voir déjà aussi près durant ces matchs de pool.
00:06:07Et je trouve qu'ils font tout bien.
00:06:10Ça défend bien, ça attaque bien.
00:06:12Ils ont eu un petit peu de mal sur la fin du match.
00:06:14Mais globalement, quand il y a une équipe type sur le terrain, c'était vraiment très bien.
00:06:17Et cette Espagne-là me fait vraiment peur pour la suite de la compétition.
00:06:20Ok.
00:06:21Vous répondez non.
00:06:22Pourquoi, Guillaume ?
00:06:23Giovanni, qui vous a brillamment remplacé pendant votre absence,
00:06:26a déjà posé cette question après les matchs de l'Allemagne.
00:06:29J'ai répondu non.
00:06:30L'Espagne fait partie des favoris.
00:06:32L'Allemagne fait partie des favoris.
00:06:33L'Angleterre fait partie des favoris.
00:06:35Le Portugal aussi.
00:06:36La compétition, c'est très long.
00:06:38Et ce n'est pas parce que tu es en forme aujourd'hui
00:06:40que tu seras en forme en huitième de finale ou en quart de finale ou en demi.
00:06:43Donc, ça confirme que l'Espagne va mieux et est bien meilleure qu'avant
00:06:47et fait partie des favoris.
00:06:49Mais il n'y en a pas un qui se dégage.
00:06:51Personne n'est sorti du peloton.
00:06:52Stéphane, vous nous dites quoi ?
00:06:53Vous avez dit finalement oui.
00:06:55Allez-y vers le oui, puis après, on ira dans les nuances un peu plus tard.
00:06:57Je vais aller vers le oui parce que Barry m'a impressionné.
00:07:00J'ai pris un pied formidable à regarder cette équipe espagnole
00:07:03qu'historiquement, dans l'Euro, le vainqueur de la confrontation Espagne-Italie,
00:07:07en général, va au bout.
00:07:08Donc, ça, c'est un argument qu'on peut peser.
00:07:10Et puis, j'ai revu la grande Espagne.
00:07:12J'ai revu une Espagne que je n'ai pas vue depuis peut-être 2012.
00:07:18C'est celle qui avait mis 4-0 à l'Italie en finale, d'ailleurs.
00:07:21J'ai revu par moments le jeu enchanteur de l'Espagne.
00:07:25Du contenu et des certitudes et des statistiques.
00:07:28À vous, Régis, vous avez dit non. Pourquoi ?
00:07:31Effectivement, ce soir, l'Espagne a fait un match référence.
00:07:35Chaque match a sa vérité.
00:07:37On a bien vu dans les différentes compétitions
00:07:39que l'Espagne faisait des bons matchs dans les matchs de poule.
00:07:42Arriver dans les demi- ou dans les quart de finale
00:07:44ou quand c'est un match direct qu'il faut gagner,
00:07:46ça n'a pas toujours été le cas.
00:07:48Quand vous débutez bien une compétition,
00:07:50une forme de confiance sans pression,
00:07:52sachant que vous avez gagné le premier match,
00:07:55de dire que c'est un favori ce soir,
00:07:58le prendre avec un peu de recul et voir par la suite.
00:08:01Je regarde les chronos.
00:08:03Vous avez encore 5 secondes et 2 dixièmes.
00:08:05La paire Stéphane et Tchani.
00:08:07Quelqu'un a un argument ou personnel merci ?
00:08:10Je vous donne la main.
00:08:12Je dirais personnel merci
00:08:14parce que j'ai le plaisir de le dire pour la première fois.
00:08:16Depuis le temps que je regarde la télé en voyant personnel merci,
00:08:18je prends le temps de le dire moi-même.
00:08:20Personnel merci.
00:08:21Personnel merci pour Guillaume.
00:08:23Vous avez encore quelque chose à ajouter ?
00:08:25Je peux avoir un joker pour le quiz
00:08:27si je donnais 5 secondes à une association ?
00:08:29Trop tard.
00:08:31C'est une émission de débat,
00:08:33pas que de quiz.
00:08:35C'est important.
00:08:37Vous savez que je m'échauffe beaucoup.
00:08:39Une démonstration qui fait passer l'Espagne
00:08:41comme le grand favori de l'Euro.
00:08:43Vous allez sur le site l'équipe et vous tranchez.
00:08:45Le président va trancher.
00:08:47C'est un oui ou c'est un non ?
00:08:49Et pourquoi ?
00:08:51C'est le deuxième match pour tout le monde.
00:08:53Pour confirmer.
00:08:55Ce qu'on peut dire aujourd'hui,
00:08:57c'est que l'Espagne confirme son premier match.
00:08:59Mais on peut relativiser.
00:09:01Quand on voit la Serbie jouer aujourd'hui
00:09:03contre la Slovénie,
00:09:05où ils égalisent à la dernière minute,
00:09:07on ne peut pas dire que c'est une équipe
00:09:09qui va aller au bout.
00:09:11Le match de référence aujourd'hui,
00:09:13c'était la Croatie.
00:09:15C'était la Serbie aujourd'hui,
00:09:17mais eux ont battu la Croatie.
00:09:19Quand je vois les Croates jouer...
00:09:21La Serbie avait déjà perdu le premier match.
00:09:23Ils ont perdu.
00:09:25C'est une équipe qui est complètement...
00:09:27J'ai l'impression que c'est compliqué
00:09:29la Yugoslavie, Raymond.
00:09:31Moi je suis resté à Tito.
00:09:33Heureusement il n'y a pas le Kosovo,
00:09:35le Montenegro, la Bosnie.
00:09:37Sinon on est perdus.
00:09:39Moi je les connais tous.
00:09:41C'est vrai que ce match de référence
00:09:43des Italiens,
00:09:45il est exceptionnel.
00:09:47Ce qu'ils ont fait dans ce match-là,
00:09:49on ne peut pas dire
00:09:51qu'ils n'ont pas montré quelque chose.
00:09:53C'est une équipe de très haut niveau.
00:09:55Tant qu'ils ont gardé
00:09:57leurs quatre devant.
00:09:59Parce qu'il les a sortis à la fin de match
00:10:01où ils ont souffert un petit peu.
00:10:03Moi je dirais que ça reste des favoris.
00:10:05Parce que j'ai vu les Anglais.
00:10:07Là je les ai bien vus.
00:10:09Ils ne sont pas favoris du tout.
00:10:11Quand on les voit jouer,
00:10:13on peut dire qu'ils vont s'accrocher,
00:10:15mais ce n'est pas leur jeu
00:10:17qui donne l'impression qu'ils vont aller au bout.
00:10:19J'irais plutôt dans le sens en disant
00:10:21que pour moi, oui,
00:10:23c'est un des favoris.
00:10:25Le ou pas ?
00:10:27C'est le à l'heure actuelle,
00:10:29mais il faut attendre les autres matchs du groupe.
00:10:31On a déjà vu quand même
00:10:33deux fois l'Allemagne, deux fois l'Angleterre,
00:10:35deux fois l'Espagne, deux fois l'Italie.
00:10:37Jérégie, c'est un argument que j'aimerais
00:10:39que vous discutiez.
00:10:41La vérité du premier tour
00:10:43et pas celui des phases éliminatoires.
00:10:45On n'aurait jamais gagné une compétition.
00:10:47L'Espagne en aurait gagné beaucoup.
00:10:49L'équipe de France n'aurait jamais gagné une compétition.
00:10:51Oui, mais là c'est un argument
00:10:53éventuellement à débattre,
00:10:55en disant que l'Espagne est bien.
00:10:57Vous faisiez équipe avec Régis.
00:10:59Stéphane et Siani, la vérité,
00:11:01les impressions du beau jeu
00:11:03du premier tour,
00:11:05on va arriver dans les phases d'élimination directe.
00:11:07Ce que nous rappelle Régis, c'est un tout autre truc.
00:11:09Je trouve qu'il vaut quand même mieux montrer
00:11:11à l'Espagne ce soir, être en confiance
00:11:13et arriver, lancer comme ça, sur cette dynamique
00:11:15dans les matchs qui comptent, que l'inverse.
00:11:17Effectivement, il y a des équipes qui peuvent mal jouer
00:11:19leur premier tour et ensuite monter en puissance.
00:11:21Mais en général, quand tu es en confiance sur les trois premiers matchs,
00:11:23derrière, il y a rarement une catastrophe
00:11:25en huitième. Ça donne de bonnes indications.
00:11:27On a des trucs concrets sur l'Espagne
00:11:29qui nous laissent penser qu'elle peut au moins faire un dernier carré
00:11:31voire aller plus loin.
00:11:33L'Espagne avait perdu un match.
00:11:35Elles n'ont pas été championnes du monde
00:11:37en perdant le premier match.
00:11:39Contre les Suisses.
00:11:41Donc, le premier tour, on n'a pas
00:11:43effectivement de vérité claire.
00:11:45Le premier tour, ça sert
00:11:47à se qualifier pour l'huitième de finale.
00:11:49Le premier tour, ça sert à ça.
00:11:51Ça ne sert pas à en mettre plein la vue à tout le monde.
00:11:53Tu ne vas pas te priver
00:11:55d'en mettre plein la vue à tout le monde
00:11:57pour que...
00:11:59Pour moi, c'est l'école des champs, la DTN française.
00:12:01Le premier tour, on est bidon. Personne ne croit en nous.
00:12:03Et après, on se réveille.
00:12:05L'Espagne, quand ils ont régné sur le foot, ils ont toujours très bien joué.
00:12:07Chère Stéphane,
00:12:09c'est le moment de poignarder
00:12:11votre partenaire.
00:12:13Lorsque j'ai fait le premier tour de table,
00:12:15vous m'avez dit oui-mais.
00:12:17J'aimerais maintenant qu'on rentre dans le mais.
00:12:19C'était quoi les trucs ?
00:12:21Est-ce que vous avez peut-être entendu un argument ?
00:12:23Il y a deux éléments dans le mais.
00:12:25D'abord, la capacité qu'a eu l'Espagne dans son histoire
00:12:27a souvent brillé sur les premiers tours.
00:12:29Après le premier tour en 2006,
00:12:31ils arrivent favoris contre l'équipe de France.
00:12:33On sait ce qu'il s'est passé.
00:12:35Le oui-mais,
00:12:37c'est peut-être d'être...
00:12:39Je crois quand même.
00:12:41C'est le oui-mais-mais.
00:12:43Là,
00:12:45je trouve que c'est une jeune équipe,
00:12:47l'Espagne, qui n'a pas les repères
00:12:49qu'ont pu avoir ses équipes devantières.
00:12:51C'est un nouveau sélectionneur dans un nouveau tournoi.
00:12:53Je pense que c'est très important
00:12:55qu'ils emmagasinent la confiance.
00:12:57L'autre bémol que je mets, c'est de se rappeler
00:12:59de ce qu'a fait l'équipe de France il y a 4 ans.
00:13:01Ils avaient un groupe de la mort,
00:13:03Hongrie, ils démarrent très bien.
00:13:05Allemagne, Portugal, c'était très solide.
00:13:07Ça ne les a pas empêchés de disparaître en 8e de finale.
00:13:09Penchons-nous sur le passion espagnol,
00:13:11éliminé en 8e en 2018,
00:13:13en 8e en 2022.
00:13:15En 2016, 8e, c'était contre l'Italie.
00:13:17En 2021, à l'Euro, ils font une demi-finale.
00:13:19Ils sont éliminés au tir au but par l'Italie.
00:13:21C'est quoi la nouveauté ?
00:13:23On a dit l'Espagne.
00:13:25À un moment, ça ronronnait.
00:13:27Ça se plagiait.
00:13:29Mais là, pour nos téléspectateurs,
00:13:31c'est quoi la nouveauté ?
00:13:33Je vais aller rapidement.
00:13:35Je pense que la présence de Williams
00:13:37et Yamal sur les côtés,
00:13:39qui sont deux dynamiteurs,
00:13:41deux ailiers,
00:13:43qui sont capables d'offrir
00:13:45de la profondeur
00:13:47ou ce mot verticalité que je déteste
00:13:49mais que tout le monde utilise.
00:13:51Je trouve que ça change absolument tout.
00:13:53Aujourd'hui, c'est une équipe
00:13:55qui ose prendre des risques
00:13:57et frapper de loin.
00:13:59Au départ, on avait l'impression
00:14:01que l'Espagne voulait que le frappeur
00:14:03soit dans le but quasiment.
00:14:05Là, franchement,
00:14:07ça prend énormément de risques.
00:14:09On a vu Ruiz, on a vu Williams,
00:14:11on a vu Yamal frapper, Morata aussi.
00:14:13Il y a une palette incroyable.
00:14:15Rodri aussi.
00:14:17Il termine leurs actions.
00:14:19C'est une équipe qui a un oeuf.
00:14:21Souvent, en Espagne, il y a eu ce débat
00:14:23autour du numéro 9.
00:14:25Là, elle démarre avec un oeuf.
00:14:27On voit la récupération du ballon.
00:14:29Ce n'est pas comme à l'ordinaire
00:14:31où ils aimaient reposer le jeu et repartir.
00:14:33Là, ça gicle vite vers l'avant.
00:14:35Pour vous, notre technicien,
00:14:37Raymond et Régis,
00:14:39vous êtes un technicien, Raymond.
00:14:41Il y a un élément important
00:14:43dans cette équipe.
00:14:45Je ne vais pas revenir sur ce qu'a dit Guillaume.
00:14:47C'est vrai que leurs deux joueurs extérieurs
00:14:49amènent quelque chose de différent
00:14:51dans le jeu de la profondeur.
00:14:53Après la récupération, ils ont toujours
00:14:55le risque d'aller plus loin.
00:14:57Auparavant, je récupère le ballon
00:14:59et je gèle le ballon pendant un certain temps.
00:15:01Là, ils prennent le risque
00:15:03de tenter la passe dangereuse
00:15:05ou la passe décisive
00:15:07qui va faire quelque chose,
00:15:09qui amène automatiquement
00:15:11de l'allant dans leur animation offensive.
00:15:13Pour quelles raisons, ce soir,
00:15:15ils se procurent autant d'occasions ?
00:15:17C'est souvent la première passe
00:15:19après la récupération qui fait quelque chose.
00:15:21Parfois, elle est courte,
00:15:23c'est une forme de conservation
00:15:25de dire que j'ai récupéré, je ne la perds pas.
00:15:27Après, on fait des choses.
00:15:29Quand vous avez des joueurs extérieurs
00:15:31qui sont capables de faire des différences incroyables,
00:15:33plus les latéraux qui viennent
00:15:35dédoubler bien souvent
00:15:37et qui viennent donner un coup de main
00:15:39à un apport offensif,
00:15:41ça amène beaucoup de choses.
00:15:43On ne peut pas enlever aussi
00:15:45la disponibilité de Pedry au milieu.
00:15:47Il est disponible sur toutes les ressorties de balles.
00:15:49Il se met dans le sens du jeu.
00:15:51C'est comme un vrai 10.
00:15:53Pedry, c'est un vrai 10.
00:15:55Il est là, il est derrière les attaquants.
00:15:57C'est lui qui aspire tous les ballons.
00:15:59Il a cette qualité-là
00:16:01qui permet après
00:16:03de mettre les extérieurs
00:16:05dans des 1 contre 1
00:16:07parce qu'il a fixé du monde au milieu.
00:16:09À la limite,
00:16:11ils ont une organisation parfaite
00:16:13avec des joueurs qu'il faut à cet endroit-là.
00:16:15Combien de temps ça va durer ?
00:16:17C'est la seule question qu'on peut poser.
00:16:19Il y a la relation du latéral
00:16:21avec l'extérieur qui me semble intéressante.
00:16:23Cucurella, moins Carvalho ce soir.
00:16:25Je trouve que
00:16:27quand le joueur extérieur est plus haut
00:16:29et sur l'extérieur,
00:16:31le latéral vient à l'intérieur du jeu.
00:16:33Quand le latéral est l'extérieur,
00:16:35c'est le joueur extérieur qui vient à l'intérieur.
00:16:37Il y a toujours une relation
00:16:39qui amène un peu de flou à l'adversaire.
00:16:41Sur la frappe, sur la barre de William,
00:16:43c'est typiquement ça, c'est Cucurella
00:16:45qui lui ouvre l'espace.
00:16:47Je trouve que ça ressemble
00:16:49vraiment étrangement à ce que fait l'Allemagne
00:16:51depuis le début de l'Euro.
00:16:53Croce au milieu,
00:16:55Rodry,
00:16:57Gundogan,
00:16:59Pedry,
00:17:01les deux joueurs de couloir.
00:17:03Avette, ce n'est pas un vrai neuf,
00:17:05mais il prend quand même une place
00:17:07entre les deux axiaux qui gênent énormément
00:17:09la défense adverse.
00:17:11La participation des latéraux qui rentre aussi à l'intérieur.
00:17:13Je trouve que les deux équipes
00:17:15les plus agréables à regarder,
00:17:17c'est l'Allemagne et l'Espagne.
00:17:19Il y a des similitudes ?
00:17:21L'Espagne a fait contre la Croatie et l'Italie.
00:17:23L'Allemagne, pour l'instant, ils ont joué les Croces.
00:17:25Il faut le faire quand même.
00:17:27C'est ça qui m'impressionne.
00:17:29Ils font une démonstration
00:17:31contre deux équipes solides.
00:17:33Chapeau d'Europe en titre quand même.
00:17:35C'était peut-être un hasard le titre italien
00:17:37il y a deux ou trois ans.
00:17:39Chapeau d'Europe qui n'était pas là.
00:17:41Moi, ce qui me plaît
00:17:43chez ces Espagnols,
00:17:45c'est quand même le sens de la passe.
00:17:47Il n'y a jamais de passe forcée.
00:17:49Il y a des récup'
00:17:51et puis là, ils ont des passes.
00:17:53Mais toutes les passes
00:17:55sont extrêmement
00:17:57bien jouées dans le tempo,
00:17:59avec une compréhension
00:18:01du passeur, du receveur.
00:18:03Celui qui symbolise ça,
00:18:05c'est Nico Williams.
00:18:07Il a des qualités pour aller au dribble,
00:18:09pour tenter des choses.
00:18:11C'est vraiment la passe qu'il faut au bon moment.
00:18:13Il ne force jamais rien.
00:18:15Des fois, il pouvait passer,
00:18:17il ne tentait pas, il trouvait un coéquipier.
00:18:19Je trouve qu'il symbolise vachement
00:18:21ce truc-là de la passe et de la faire au bon moment.
00:18:23Et de faire le bon choix tout le temps.
00:18:25Les deux symboles, c'est quand même
00:18:27Rodri et Ruiz, surtout Ruiz.
00:18:29Moi, j'ai trouvé que Nico Williams...
00:18:31On se demande si c'est le Ruiz
00:18:33qu'on voit au Paris Saint-Germain.
00:18:35C'est bien le même, Stéphane.
00:18:37C'est un garçon qui, pour briller,
00:18:39a besoin des autres.
00:18:41Mais là, même lui, individuellement,
00:18:43je trouve qu'il arrive à sortir de situation.
00:18:45Il ne donne pas l'impression
00:18:47d'être emprunté comme il l'est
00:18:49quand il est avec le PSG.
00:18:51Il a l'impression de fluidité.
00:18:53Il s'en sort bien.
00:18:55On n'a pas l'impression
00:18:57qu'il est lourd et qu'il n'avance pas.
00:18:59Il ne perd pas de ballon.
00:19:01On revoit le Ruiz qu'on voyait à Naples.
00:19:03Sur le choix de la passe,
00:19:05ce qui m'a épaté,
00:19:07c'est que quand vous dites Ruiz,
00:19:09quand vous dites Rodri,
00:19:11je dis tout le monde.
00:19:13La qualité de compréhension du jeu.
00:19:15Même les deux Français qui jouent dans l'Axe.
00:19:17Oui, oui.
00:19:19La qualité de la passe
00:19:21est due à la qualité du receveur.
00:19:23Parce que les receveurs sont toujours
00:19:25déjà orientés vers l'avant,
00:19:27vers quelque chose.
00:19:29Quand vous jouez un joueur sur une passe droite
00:19:31ou sur une passe diagonale,
00:19:33le joueur qui a fait la passe,
00:19:35c'est lui.
00:19:37C'est pour ça que la qualité des passes,
00:19:39qu'elle soit courte ou mi-longue au sol,
00:19:41ils sont toujours orientés pour la recevoir.
00:19:43C'est la raison pour laquelle on dit
00:19:45qu'il y a une vraie qualité de passe chez eux.
00:19:47Parfois elle est risquée.
00:19:49Il y a des passes où il y a peu de place
00:19:51mais ils la font parce qu'ils savent
00:19:53qu'ils sont bien orientés.
00:19:55On n'est pas contre le gain de temps que vous avez.
00:19:57Vous savez que le passeur et le receveur
00:19:59vont s'orienter déjà.
00:20:01Ils sont éduqués comme ça.
00:20:03Il est souvent de trois quarts
00:20:05pour s'orienter vers le but.
00:20:07Ça a l'air simple.
00:20:09Pourquoi on ne voit pas ça
00:20:11plus régulièrement ?
00:20:13C'est de la vraie technique.
00:20:15Oui.
00:20:17Mais c'est si difficile
00:20:19à acquérir.
00:20:21Vous avez le numéro d'Uberfournier ?
00:20:23Appelez-le, c'est le DTN.
00:20:25C'est un débat passionnant.
00:20:27C'est soit Uberfournier ou pas.
00:20:29C'est un débat passionnant.
00:20:31On peut le faire
00:20:33même chez les Italiens.
00:20:35Des émissions comme la nôtre en Italie
00:20:37doivent se dire
00:20:39qu'est-ce qui se passe bien.
00:20:41Comment on fait ?
00:20:43C'est une culture
00:20:45dès le plus jeune âge
00:20:47chez les gamins.
00:20:49On travaille beaucoup sur la technique individuelle.
00:20:51Eux, ils travaillent beaucoup
00:20:53sur la technique à deux, à trois.
00:20:55Le mouvement, la passe, sert à quelque chose.
00:20:57Tout est construit là-dessus.
00:20:59C'est vrai que nous, on travaille
00:21:01un peu plus sur l'individu.
00:21:03Quand on voit
00:21:05quelques joueurs français jouer,
00:21:07ils ont aussi ces qualités-là.
00:21:09On ne peut pas dire que le fossé est énorme.
00:21:11Après, c'est la manière de jouer,
00:21:13de construire,
00:21:15d'organiser son équipe
00:21:17qui donne cette impulsion et cette envie
00:21:19de jouer.
00:21:21C'est des choix de profil de joueur.
00:21:23Quand vous mettez Cucurella latéral-gauche,
00:21:25vous optez pour un profil de latéral.
00:21:27Même si Carbaral est un profil
00:21:29très différent de l'autre côté.
00:21:31Ce n'est pas le même profil
00:21:33de Kieron Trippier
00:21:35avec l'équipe d'Angleterre,
00:21:37c'est sûr.
00:21:39Dans la culture de travail à travers la passe,
00:21:41je peux parler, je suis entraîneur français,
00:21:43on va faire une forme de conservation à l'ère française.
00:21:45On va faire de la conservation statique
00:21:47ou de la conservation classique.
00:21:49L'Espagne, quand ils font de la conservation,
00:21:51à partir du moment où ils vont jouer dans des zones,
00:21:53à partir d'un certain nombre de passes,
00:21:55ils vont changer de zone.
00:21:57Que d'avoir l'intelligence et l'orientation
00:21:59de dire je suis obligé de changer de zone
00:22:01à partir du moment où j'ai fait 3 passes dans une zone,
00:22:03d'aller voir ailleurs, fait gagner du temps.
00:22:05Plus vous répétez des choses comme ça,
00:22:07plus la qualité de la passe se fait naturellement.
00:22:09Nous à la française, quand on fait des conservations,
00:22:11on n'est pas toujours dans cet objectif.
00:22:13On fait de la conservation pour faire la conservation.
00:22:15Pour travailler l'aspect technique individuel.
00:22:17On gèle le ballon.
00:22:19On travaille l'aspect technique individuel.
00:22:21Mais eux,
00:22:23quand vous cherchez autre chose,
00:22:25vous allez autre part, après un certain nombre de passes,
00:22:27ou à la première ou à la deuxième,
00:22:29automatiquement vous travaillez le mouvement
00:22:31et vous travaillez la passe.
00:22:33Et ça vous oblige à vous déplacer.
00:22:35Moi je partage évidemment ça.
00:22:37Mais le premier match des Bleus
00:22:39contre l'Autriche, l'une des grandes forces
00:22:41des Bleus, ça a été aussi la qualité de passe
00:22:43sur les sorties de balle. Ils ont remarquablement fait ça.
00:22:45Ils ont totalement désamorcé
00:22:47le jeu autrichien par la qualité de passe.
00:22:49Ils ont beaucoup allongé Stéphane.
00:22:51C'est ce qu'on ne travaille pas.
00:22:53On n'a pas la même ADN de toute façon.
00:22:55Mais la qualité technique individuelle
00:22:57des joueurs français, elle est très forte aussi
00:22:59quand il faut la mettre en avant.
00:23:01Stéphane, j'ai trouvé que contre l'Autriche,
00:23:03les Français ont beaucoup allongé.
00:23:05Pas dans la première demi-heure, Olivier.
00:23:07Quand il s'est agi au départ
00:23:09de perturber le jeu autrichien, de le dérégler,
00:23:11ils n'ont pas balancé. Moi je ne trouve pas.
00:23:13Je parle sous le contrôle des entraîneurs.
00:23:15Je devais être encore perturbé
00:23:17par rapport à ce que j'ai vécu il y a 10 jours.
00:23:19Quand tu joues plus bas,
00:23:21ce qui a été le cas
00:23:23des Bleus,
00:23:25trouver une passe dans la profondeur,
00:23:27je trouve que tu as plus d'angle
00:23:29que l'Espagne qui joue constamment
00:23:31dans le camp des Italiens
00:23:33et qui malgré tout dans des petits espaces
00:23:35avec des défenses regroupées
00:23:37arrive à trouver un décalage.
00:23:39Les Français ont trouvé
00:23:41ce genre de passe en étant
00:23:43beaucoup plus bas.
00:23:45Et plus souvent à gauche qu'à droite.
00:23:47Ils sont sortis plus souvent à gauche
00:23:49qu'à droite.
00:23:51On va aller voir Tanguy Le Sévillé sur cette victoire
00:23:53espagnole ce soir contre l'Italie.
00:23:55Qu'est-ce qu'il en dit
00:23:57peut-être en Europe, en Espagne,
00:23:59en Italie ? On se fait un petit détour ?
00:24:01En Espagne déjà, on est plutôt
00:24:03conquis de ce qu'on a vu ce soir.
00:24:05As nous l'explique.
00:24:07C'est du pur art ce soir ce qu'on a vu.
00:24:09On insiste également sur les performances
00:24:11de Nico William, de Lamine Yamal et de Koukouria.
00:24:13Ce sont des joueurs de luxe.
00:24:15C'est ce qu'on peut lire
00:24:17sur ce site-là.
00:24:19Du côté de Marca,
00:24:21l'Espagne s'habille en Armanie
00:24:23et file en huitième de finale.
00:24:25L'Espagne qui est première du groupe.
00:24:27Faites gaffe aux pubs
00:24:29qui passent parce que vous faites votre
00:24:31shopping. Je vais citer
00:24:33Gap et puis je vais citer Lee Cooper.
00:24:35Lee Cooper !
00:24:37C'est ça qu'on entend.
00:24:39C'est 17 là aussi.
00:24:41Il n'y a que ça qui m'est venu.
00:24:43C'est vignoble.
00:24:45Sur cette Espagne
00:24:47qui passe comme grand favori.
00:24:49Sur le niveau individuel
00:24:51des joueurs sur cette charnière.
00:24:53Le Normand Laporte.
00:24:55Ils ont fait un bon match
00:24:57ce soir. Laporte a sauvé les coups.
00:24:59Est-ce qu'au fur et à mesure
00:25:01que l'Espagne va monter
00:25:03est-ce que le niveau individuel
00:25:05des joueurs,
00:25:07peut-être que c'est là où ça peut
00:25:09coincer.
00:25:11Ce soir
00:25:13on n'a pas vraiment pu
00:25:15se rendre compte
00:25:17parce qu'à part les 10 dernières minutes
00:25:19où l'Espagne est un petit peu tremblée
00:25:21l'Italie est un peu plus poussée.
00:25:23Ils n'ont pas trop été mis en danger.
00:25:25Le Normand a pris un cachot.
00:25:27Il était près du rouge d'ailleurs.
00:25:29Globalement
00:25:31je pense qu'ils n'ont pas été poussés dans leur retranchement
00:25:33donc il faudra avoir contre une opposition
00:25:35un petit peu plus forte.
00:25:37C'est encore un moyen de critiquer les Français.
00:25:39C'est génial.
00:25:41C'est quand même extraordinaire d'avoir
00:25:43un pays
00:25:45frontalier qui choisit une charnière
00:25:47100% française.
00:25:49C'est extraordinaire.
00:25:51C'est unique.
00:25:53C'est exceptionnel.
00:25:55Si il gagne on va finir par être champions d'Europe.
00:25:57Bravo les amis.
00:25:59Est-ce une démonstration qui fait passer l'Espagne
00:26:01comme le grand favori de l'euro ?
00:26:03Vous allez évidemment sur le site de l'équipe
00:26:05est-ce qu'on a les résultats en régie ?
00:26:07Est-ce que c'est Siany ou Stéphane
00:26:09qui gagnent ou est-ce que c'est
00:26:11Régis et Guillaume ?
00:26:13Siany est confiant.
00:26:15De toute façon
00:26:17vous posez exactement la même question demain
00:26:19si les Français gagnent 2-0 contre les Pays-Bas.
00:26:23Ça dépend de la manière.
00:26:27Ça dépend de la manière.
00:26:29On connaît la manière avec Didier.
00:26:31C'est tranquille.
00:26:33Ça va gagner.
00:26:35C'est une bonne surprise.
00:26:39Le MVP à présent.
00:26:41J'avais les noms en tête.
00:26:43Nos artistes en régie ont dit non.
00:26:45Ne met rien. Laisse les venir mes petits.
00:26:47La question est très simple.
00:26:49Quel est pour vous le MVP du match ?
00:26:51Habillage Tina Turner.
00:26:53Et on y va.
00:26:55Siany vous êtes qui ?
00:26:57Nico Williams.
00:26:59Guillaume ?
00:27:01Celui qui certainement va avoir
00:27:03une meilleure note demain dans l'équipe
00:27:05c'est Donnarumma.
00:27:07Stéphane ?
00:27:09Nico Williams.
00:27:11Régis ?
00:27:13On ne sait pas quoi dribler de la pige.
00:27:15Je ne peux rien inventer.
00:27:17Partagez quand même
00:27:19l'avis de Guillaume.
00:27:21C'est vrai ?
00:27:23J'ai bien aimé
00:27:25le latéral gauche.
00:27:27Cucurella ?
00:27:29Raymond ?
00:27:31Votre MVP ?
00:27:33Le cousin de Ruiz.
00:27:35Celui qui joue avec l'Espagne.
00:27:41Il y a quand même deux Nico Williams.
00:27:43C'est Stéphane et Siany.
00:27:45Unis ce soir.
00:27:49Siany ?
00:27:51Nico Williams ?
00:27:53C'est un joueur hyper technique.
00:27:55Il pourrait faire plein de choses.
00:27:57Il est super intelligent.
00:27:59Il fait tout au bon moment.
00:28:01Quand il fallait faire une passe,
00:28:03il la faisait.
00:28:05Quand il y avait deux joueurs devant lui,
00:28:07il ne passait pas le ballon.
00:28:09Il est impliqué sur le but.
00:28:11Il fait tout ce soir.
00:28:13J'ai trouvé formidable.
00:28:15Je suis fan.
00:28:17Stéphane ?
00:28:19Il est dans toutes les vraies
00:28:21occasions espagnoles.
00:28:23C'est lui qui déclenche.
00:28:25Il a mangé.
00:28:27Il a pris des coups.
00:28:31Le parallèle est peut-être osé.
00:28:33Il me rappelle le bon Mbappé.
00:28:35Quand Mbappé...
00:28:37Comme disait Siany, c'est important
00:28:39ce qu'elle précisait par rapport au fait
00:28:41qu'il choisit le dribble quand il faut
00:28:43choisir le dribble, choisir la passe,
00:28:45ne pas insister bêtement,
00:28:47ne pas être dans la résolution individuelle
00:28:49d'un problème.
00:28:51Mbappé, c'est un attaquant
00:28:53vraiment.
00:28:55On ne peut plus trop savoir ce qu'il y a.
00:28:57On ne va pas tout de suite vous parler de Mbappé.
00:28:59Ne vous inquiétez pas.
00:29:01Il n'est pas là.
00:29:03On y reviendra.
00:29:05Je sens une colère poindre du côté de la présidence.
00:29:07Fabian Ruiz.
00:29:09Fabian Ruiz, c'est un joueur que vous ne reconnaissez pas.
00:29:11Que vous découvrez.
00:29:15Il y a quand même un écart
00:29:17entre ce qu'il fait et ce qu'il a fait.
00:29:19Même s'il était mieux à la fin.
00:29:21Avec le PSG, il était mieux.
00:29:23Mais par rapport à ce qu'il fait dans ce match-là,
00:29:25il doit toucher, je ne sais pas, 150 ballons.
00:29:27J'exagère.
00:29:29Mais le nombre de ballons,
00:29:31il n'en a pas perdu un.
00:29:33Il y a eu un truc avec
00:29:35une mauvaise passe.
00:29:37Lui, il est un peu court.
00:29:39Mais tout le reste, il se sort des situations.
00:29:41Il change de côté.
00:29:43Il donne quand il faut. Il sait accélérer. Il sait calmer.
00:29:45Il frappe au but.
00:29:47Qu'est-ce qu'on peut...
00:29:49Pour moi, il représente cette Espagne.
00:29:51Ce qu'ils ont été capables de faire.
00:29:53C'est lui qui a mis le tempo.
00:29:55On l'a vu de partout.
00:29:57À droite, à gauche, devant, derrière.
00:29:59Oui, ça ne veut pas dire que
00:30:01les autres devant n'ont pas été bons.
00:30:03Mais les autres,
00:30:05à la limite, on le sait.
00:30:07Williams, on le connaît. Il joue comme ça.
00:30:09Il fait les matchs souvent.
00:30:11Il y a quelques minutes sur le plateau, vous m'avez un peu désarçonné.
00:30:13Vous avez parlé de Pedry.
00:30:15Dans ce qu'il apportait, j'avais l'impression
00:30:17que je voyais plutôt l'influence
00:30:19de Ruiz.
00:30:21C'est quoi la différence entre ces deux
00:30:23milieux de terrain ?
00:30:25Ruiz travaille beaucoup plus au milieu.
00:30:27Pedry se situe
00:30:29toujours derrière la ligne de défense
00:30:31entre les attaquants
00:30:33et les milieux.
00:30:35Il donne l'option pour déstabiliser
00:30:37toute l'organisation.
00:30:39Justement, les passes de Ruiz.
00:30:41Comment il s'appelle ?
00:30:43Rodry.
00:30:45C'est lui qui donne ça.
00:30:47Il est dans l'intervalle constamment.
00:30:49Il est toujours là, en train de gêner les milieux
00:30:51et les défenseurs. C'est difficile d'aller presser
00:30:53parce qu'il sait se mettre au bon endroit
00:30:55pour recevoir le ballon.
00:30:57Surtout, il ne le remet pas derrière.
00:30:59Ça, c'est le truc qu'on voit.
00:31:01Ça me met dans une colère
00:31:03folle.
00:31:05Quand les milieux ou les défenseurs
00:31:07arrivent à construire et à trouver
00:31:09dans l'interligne quelqu'un,
00:31:11qui remet le ballon derrière ?
00:31:13Il se tourne,
00:31:15il l'a orienté
00:31:17et il le met de l'autre côté.
00:31:19On n'a pas parlé de Genndouzi.
00:31:2114 ballons récupérés ce soir.
00:31:23Ça, c'est pour Fabien Ruiz.
00:31:257 de plus que tout autre joueur ce soir.
00:31:27100 ballons touchés, me dit Jean.
00:31:29Je me souviens
00:31:31de quelques débats
00:31:33qu'on a fait autour du Paris Saint-Germain
00:31:35en disant que
00:31:37Luis Campos, le directeur sportif,
00:31:39va falloir qu'il recrute
00:31:41le terrain parce qu'en fait,
00:31:43Paris est un peu sous-équipé.
00:31:45C'est un autre débat, Olivier.
00:31:47Quand vous voyez Wijnaldum pendant 5 ans
00:31:49à Liverpool et que vous le voyez arriver à Paris,
00:31:51c'est la capacité qu'a Paris d'engloutir
00:31:53les joueurs.
00:31:55C'est le climat qui est mauvais.
00:31:57Quand il est arrivé,
00:31:59je me souvenais du Ruiz Napolitain.
00:32:01C'était une super idée.
00:32:03Ils ne sont pas obligés d'aller chercher
00:32:05et d'aller puiser dans leur réserve
00:32:07en Ligue 1.
00:32:09Est-ce que Fabien Ruiz
00:32:11a un niveau,
00:32:13une grande qualité
00:32:15dans un certain milieu,
00:32:17c'est-à-dire dans un certain football,
00:32:19dans une certaine compréhension
00:32:21du jeu ?
00:32:23Dans un jeu d'équipe.
00:32:25Oui.
00:32:27Je la trouve sévère avec Ruiz cette année.
00:32:29Je l'ai vu faire des très bons matchs.
00:32:31Raymond a dit qu'il a bien fini,
00:32:33mais il n'a pas que bien fini,
00:32:35il a fait des très bons matchs.
00:32:37Il a une étiquette derrière.
00:32:39Il est bidon.
00:32:41Je ne les citerai pas.
00:32:43Ils ne sont pas là.
00:32:45Je suis plutôt content de le voir venir.
00:32:47Franchement, ils l'ont massacré.
00:32:49C'est un très beau joueur de foot.
00:32:51Si vous avez des noms à lancer,
00:32:53balancez.
00:32:55Ce n'est pas très élégant,
00:32:57mais ça fait tellement plaisir.
00:32:59Il est en Allemagne.
00:33:01Il a souvent un blouson en cul.
00:33:03Un petit ?
00:33:05Je crois que c'est le biker.
00:33:07Il fait une fixette sur Ruiz.
00:33:09Ça m'agace.
00:33:11Sur ce Fabian Ruiz,
00:33:13est-ce qu'il est bon dans un certain contexte ?
00:33:15C'est un joueur espagnol
00:33:17qui est très bon.
00:33:19Là, il fait un début de haut.
00:33:21Très bon.
00:33:23Allez-y, Régis.
00:33:25Par rapport à son gabarit,
00:33:27on peut croire
00:33:29qu'il a besoin de temps
00:33:31et d'espace pour s'exprimer.
00:33:33Au PSG,
00:33:35il est dans une position relativement basse.
00:33:37Dans leur jeu de position,
00:33:39il faut garder le ballon.
00:33:41L'entraîneur Enrique
00:33:43leur demande de préparer.
00:33:45On se rend compte avec l'équipe d'Espagne
00:33:47qu'il faut aller beaucoup plus vite.
00:33:49Il a cette faculté de s'orienter
00:33:51et de se mettre dans les bons intervalles
00:33:53ou dans ce fameux demi-espace
00:33:55que Pedri fait très bien
00:33:57qui fait automatiquement
00:33:59accélérer son jeu à lui.
00:34:01Et ça l'oblige
00:34:03à aller plus vite.
00:34:05Je pense que quand vous mettez un joueur
00:34:07dans un registre qui est sûrement demandé
00:34:09de la part de l'entraîneur
00:34:11où dans son esprit, il voudrait peut-être accélérer le jeu
00:34:13et on lui dit de faire que des orientations
00:34:15parce qu'à Paris, on lui demande que d'orienter
00:34:17soit sur du jeu latéral
00:34:19ou de ne pas perdre le ballon,
00:34:21lui, dans son esprit,
00:34:23il ne conçoit pas le foot comme ça.
00:34:25Et là, je pense que dans l'équipe d'Espagne,
00:34:27il est dans sa réflexion
00:34:29d'aller un petit peu plus vite
00:34:31et d'aller plus haut.
00:34:33Et c'est la raison pour laquelle
00:34:35peut-être il s'exprime aussi bien aujourd'hui.
00:34:37Il est quand même titulaire.
00:34:39Et au milieu, en Espagne,
00:34:41il y a quand même du beau monde.
00:34:43Il est là.
00:34:45Et je pense que d'ici la fin de l'Euro,
00:34:47on va le revoir.
00:34:49Peut-être qu'il va tourner sur le troisième match
00:34:51parce que je crois que c'est Rodri qui est également suspendu
00:34:53donc au milieu, il y aura peut-être un peu de mouvement.
00:34:55Mais il est quand même indiscutable.
00:34:57C'est un match par l'impapin.
00:34:59Son premier assuré du groupe.
00:35:01Après, il a fini un peu difficilement ce soir aussi.
00:35:03Peut-être l'occasion, le troisième match,
00:35:05de le faire un peu reposer
00:35:07puisqu'on a vu qu'il était en difficulté
00:35:09pour la fin, notamment physiquement.
00:35:11Surtout, ce qui change radicalement,
00:35:13c'est de voir l'Espagne, il y a un an,
00:35:15dans une de ses clubs du monde,
00:35:17et de voir l'Espagne d'aujourd'hui à l'Euro.
00:35:19Le jeu de l'Espagne, la dynamique collective de l'Espagne,
00:35:21il n'y a rien à voir.
00:35:23L'envie d'aller vite vers l'avant, de jouer,
00:35:25c'est un autre football de Louis Cédric.
00:35:27C'est un autre football, le sélectionneur espagnol.
00:35:29Il a révolutionné le jeu de l'Espagne.
00:35:31Je ne sais pas s'il a révolutionné,
00:35:33mais en tout cas, il a fait évoluer.
00:35:35Ça reste quand même l'Espagne.
00:35:37On parlait de la passe tout à l'heure.
00:35:39Je pense que ce n'est pas une révolution.
00:35:41C'est des adaptations.
00:35:43On retrouve l'ADN de l'Espagne.
00:35:45Il n'a pas fait quelque chose de complètement différent.
00:35:47Il a gardé les qualités.
00:35:49De toute façon, ils ne peuvent pas changer.
00:35:51En tout cas, il a fait quelque chose de beaucoup plus efficace.
00:35:53Deux joueurs du Barça sur le terrain.
00:35:55C'était devenu quand même
00:35:57une sorte d'Espagne poussée à son paroxysme.
00:35:59C'était n'importe quoi.
00:36:01Effectivement, c'était trop.
00:36:03Il y a quelque chose de plus raisonnable
00:36:05et de plus pragmatique, j'ai l'impression,
00:36:07avec les joueurs qu'il a.
00:36:09Stéphane, je vous découvre.
00:36:11Je crois que vous souffrez d'une Louis Cédricose.
00:36:13Ne vous inquiétez pas.
00:36:15On en guérit très bien.
00:36:17C'est juste passager.
00:36:19Si vous êtes un Ken, ne vous inquiétez pas.
00:36:21On passe à un autre.
00:36:23Je parle de l'Espagne.
00:36:25Je ne parle pas de Louis Cédricé.
00:36:27En parlant de l'Espagne,
00:36:29Louis Cédricé, tu as quand même réussi
00:36:31à parler de Kylian Mbappé.
00:36:33Je crois que le mal est profond.
00:36:35Ne vous inquiétez pas.
00:36:37Tanguy, vous avez
00:36:39deux ou trois petites choses à nous dire.
00:36:41J'ai oublié le lancement.
00:36:43Vous démerdez.
00:36:45C'est simplement l'homme du match.
00:36:47Désigné par l'UEFA.
00:36:49Stéphane avait parfaitement raison.
00:36:51C'est Nico Williams qui a récupéré
00:36:53le trophée d'homme du match.
00:36:55Lorsque vous nous avez parlé,
00:36:57Guillaume, tout à l'heure,
00:36:59de l'exposé sur ce qui a changé en Espagne
00:37:01et sur la profondeur.
00:37:03Très mécaniquement,
00:37:05vous êtes venu sur ces deux joueurs de côté.
00:37:07Notamment sur Nico Williams.
00:37:09Aujourd'hui, il a penché
00:37:11très sérieusement à gauche.
00:37:13Yaman n'a pas vraiment touché.
00:37:15Surtout en seconde période.
00:37:17C'est le premier à être sorti
00:37:19à 70e.
00:37:21Les deux gamins changent tout.
00:37:2316 ans et 21 ans.
00:37:25C'est un enfer pour les défenseurs.
00:37:27C'est un enfer.
00:37:29Ça rentre, ça peut dribbler à l'intérieur,
00:37:31à l'extérieur.
00:37:33Ils ont quasiment les deux pieds.
00:37:35Quand ils centrent,
00:37:37c'est des vrais centres.
00:37:39Ils regardent où ils mettent le ballon.
00:37:41Souvent, contrairement à d'autres équipes
00:37:43internationales qu'on a l'habitude de suivre,
00:37:45dans la surface,
00:37:47sur le premier ballon de la tête de Pedry,
00:37:49ils sont 4 dans la surface.
00:37:51C'est quand même plus facile
00:37:53de marquer des buts
00:37:55quand tu es en nombre dans la surface.
00:37:57Un centre est une passe.
00:37:59On en revient à la même chose.
00:38:01Régis,
00:38:03vous aviez un petit faible
00:38:05pour chevelure,
00:38:07Cucurella.
00:38:09On va le noter, Cucurella.
00:38:11Vous aurez la main, mon cher Régis.
00:38:13On met la note de Cucurella.
00:38:15Je ne sais pas si vous avez le barème.
00:38:17Bon match.
00:38:19Bon match pour Siani.
00:38:21Très bon match pour Guillaume.
00:38:23Très bon match également.
00:38:25Et vous n'avez pas l'air...
00:38:27Elles sont là.
00:38:29C'est moi qui ai les notes.
00:38:31C'est un 8.
00:38:33D'accord.
00:38:35Vous aurez vos notes.
00:38:37En toute innocence.
00:38:39Vous avez la main, mon cher Régis.
00:38:41C'est un joueur
00:38:43qui vous a emballé.
00:38:45Il a tout bien fait ce soir.
00:38:47Il a tout bien fait offensivement et défensivement.
00:38:49On peut penser qu'il peut être en difficulté
00:38:51sur l'aspect défensif,
00:38:53sur les fermetures,
00:38:55sur un contraint,
00:38:57un manque de puissance,
00:38:59contre un adversaire direct qui peut aller plus vite que lui.
00:39:01On se rend compte qu'il n'a jamais été mis en difficulté.
00:39:03Dans l'interception, il a été bon.
00:39:05Dans l'agressivité, il a été bon.
00:39:07Dans les fermetures, il a été bon.
00:39:09William était très bon.
00:39:11Quand un joueur est très bon au-dessus,
00:39:13on peut parfois dire qu'en dessous,
00:39:15il l'a beaucoup aidé.
00:39:17Il lui a toujours donné des possibilités.
00:39:19Je l'ai trouvé.
00:39:21Il a du jus.
00:39:23Ça joue juste dans la passe.
00:39:25Régis, il y a aussi des zones qui couvrent
00:39:27qui sont assez intéressantes.
00:39:29Il peut également plonger.
00:39:31Il peut repartir du centre.
00:39:33Il est parfois un peu comme un meneur de jeu
00:39:35sur certaines situations.
00:39:37C'est intéressant.
00:39:39Beaucoup de volume.
00:39:41Je serais curieux de voir.
00:39:43C'est pour sa haute intensité.
00:39:45Ce qui est amusant,
00:39:47ce qui est dommage,
00:39:49c'est qu'on a les mêmes débats
00:39:51que sur Ruiz
00:39:53à propos du Curella en Angleterre.
00:39:55Il est presque moqué à Chelsea.
00:39:57Je l'ai découvert à Brighton.
00:39:59Formidable.
00:40:01Comme tel que ce soir.
00:40:03Et puis à Chelsea,
00:40:05c'est pareil.
00:40:07Ce n'est pas un club de foot.
00:40:09Il était perdu, noyé.
00:40:11Ce qui est fort,
00:40:13c'est de l'avoir maintenu
00:40:15dans son équipe.
00:40:17Quand vous jugez un jeu collectif
00:40:19offensif,
00:40:21est-ce que pour vous,
00:40:23dans votre regard,
00:40:25c'est la porte des latéraux ?
00:40:27C'est énorme.
00:40:29A travers ce choix-là,
00:40:31je me dis que peut-être un jeu offensif
00:40:33peut-être aussi...
00:40:35Je trouve que dans une animation offensive
00:40:37sur la largeur du terrain,
00:40:39la porte des latéraux est primordiale aujourd'hui.
00:40:41Vous offrez
00:40:43plusieurs solutions.
00:40:45Avant, les latéraux étaient
00:40:47couloir-couloir.
00:40:49Aujourd'hui, il y a une palette plus importante
00:40:51où ils peuvent venir à l'intérieur du jeu,
00:40:53proposer, même dans certaines équipes.
00:40:55Ils se positionnent comme des milieux de terrain.
00:40:57Pour pouvoir les toucher,
00:40:59ils viennent proposer quelque chose.
00:41:01C'est le cas de Guardiola,
00:41:03qui a lamé Kimmich.
00:41:07Ça a donné beaucoup d'idées.
00:41:09Beaucoup de joueurs font ça aujourd'hui.
00:41:11Automatiquement, ça ouvre
00:41:13des possibilités, ça ouvre le jeu.
00:41:15Quand vous êtes juste techniquement
00:41:17dans l'utilisation du ballon,
00:41:19ça arrange beaucoup de choses.
00:41:21Là, ce n'est pas vraiment le rôle de Cucurella.
00:41:23Il est dans un rôle plus classique de latéral.
00:41:25Il n'est pas dans un rôle à la Cancello
00:41:27ou à la Kimmich.
00:41:29Il ne vient pas en milieu.
00:41:31Non, je ne l'ai pas vu faire ça.
00:41:33À la récupération, il vient à l'intérieur.
00:41:35Il va chercher et il peut dézonner.
00:41:37Il est très agressif.
00:41:39Il défend déjà debout.
00:41:41Pas dans la construction du jeu.
00:41:43Il est resté sur le côté.
00:41:45Il a joué avec...
00:41:49Je pense qu'on a assez parlé de Cucurella.
00:41:51La régie dit que c'est terminé.
00:41:53Vous nous mettez du Lyamal.
00:41:55Du rythme.
00:41:576,8.
00:41:59C'est entre 6 et 7.
00:42:01C'est satisfaisant.
00:42:03C'est un phénomène.
00:42:05Je ne l'ai pas trouvé ce soir.
00:42:07Il y a deux périodes.
00:42:09Attendez, 5.
00:42:11Régis a retrouvé ses raquettes.
00:42:136.
00:42:15Le plus sévère.
00:42:17Je trouve que
00:42:19sur la durée, il n'a pas tenu.
00:42:21Il a un peu pioché
00:42:23en seconde période.
00:42:25La première, c'est pas mal.
00:42:27La première,
00:42:29chaque fois qu'il a touché le ballon,
00:42:31il a été hyper intéressant.
00:42:33Après, il a disparu.
00:42:35Il a sa percée.
00:42:37Physiquement,
00:42:39il était encore moins bien.
00:42:41Il a beaucoup joué cette saison.
00:42:43Il est jeune.
00:42:45Il récupère vite.
00:42:47Depuis le début
00:42:49de la compétition,
00:42:51il n'y a que deux matchs.
00:42:53C'était le cas
00:42:55contre les Croates.
00:42:57C'est une manière intéressante
00:42:59de le gérer aussi.
00:43:01Je trouve qu'il a joué par intermittence.
00:43:03Il a eu des moments forts,
00:43:05des absences. Pendant 3-4 minutes,
00:43:07on ne le voyait pas ou il n'était pas touché.
00:43:09Parfois, quand il a été touché,
00:43:11on voit qu'il peut se passer quelque chose.
00:43:13Est-ce qu'il a manqué de constance
00:43:15dans ce match ?
00:43:17Le jeu ne passe pas beaucoup par lui.
00:43:19Ça a beaucoup penché côté gauche.
00:43:21Je trouve qu'il souffre de la comparaison
00:43:23avec Nico Williams de l'autre côté.
00:43:25Il a plus de maturité
00:43:27dans tout ce qu'il fait, dans son jeu.
00:43:29C'est normal.
00:43:31Tu les as vus ce soir
00:43:33sur le terrain. C'est 5 ans d'écart.
00:43:35Il y a peut-être aussi
00:43:37le positionnement des Italiens.
00:43:39Ils étaient plus fermés de son côté.
00:43:41Il n'a pas eu d'espace comme il l'a eu.
00:43:43C'est vrai que Carvajal
00:43:45n'a pas voulu doubler
00:43:47pour l'aider. Il est bien resté derrière.
00:43:51Dans quelques minutes, on passe directement
00:43:53aux prolongations. Dès le premier tour,
00:43:55il y a des prolongations à l'équipe du soir.
00:43:57On vous parlera de Donnarumma.
00:43:59C'est le choix de Guillaume Duffy.
00:44:01L'Italie a perdu, mais Guillaume
00:44:03fait une révolution dans l'éditorial.
00:44:05Il choisit Donnarumma,
00:44:07MVP. On parlera de l'Italie
00:44:09qui pourrait éventuellement passer à la trappe
00:44:11dès le premier tour. A tout de suite.
00:44:13Il y aura le Journal des Bleus par Sébastien Thériault
00:44:15qui nous attend de l'action.
00:44:21Mes amis,
00:44:23retour dans l'équipe du soir.
00:44:25C'est la case prolongation.
00:44:27On est en train de désigner le MVP
00:44:29du match. On penchait
00:44:31évidemment pour les Espagnols,
00:44:33mais dans son contrat, c'est
00:44:35Guillaume Duffy qui veut toujours faire
00:44:37à sa tête.
00:44:39Finalement, c'est Donnarumma.
00:44:41C'est vrai que Donnarumma a réalisé
00:44:43un très grand but. Il a fait un énorme match.
00:44:45Si les Italiens ont pu
00:44:47croire au miracle dans les dernières minutes,
00:44:49c'est aussi grâce à lui.
00:44:51Je ne sais pas, les Italiens
00:44:53auraient pu être menés 4-5-0.
00:44:55C'était énorme en première période.
00:44:574 arrêts en première période
00:44:59et peut-être 5 ou 6 au total.
00:45:01À part une sortie aérienne
00:45:03mal maîtrisée,
00:45:05durant laquelle visiblement, il ne parle pas assez.
00:45:07Il se télescope avec son défenseur central.
00:45:09Sinon, il était parfait.
00:45:11On connaît ses qualités.
00:45:13Il va très vite au sol. Et aujourd'hui,
00:45:15il l'a encore prouvé. Il est incroyable.
00:45:17Il fait deux arrêts. Ça va très vite.
00:45:19Il l'a démontré dans le temps additionnel
00:45:21avec le petit Pérez.
00:45:23J'ai trouvé qu'il avait fait
00:45:25un match parfait. Franchement, avoir un gardien
00:45:27de ce niveau-là,
00:45:29pour espérer aller au bout et au moins
00:45:31se qualifier pour les huitièmes de finale, c'est important.
00:45:33Je vous taquine
00:45:35mon cher Guillaume.
00:45:37Est-ce que vous avez déjà mis la meilleure note
00:45:39dans votre carrière de joueur à l'équipe
00:45:41à un joueur dont l'équipe avait perdu ?
00:45:43Ça vous est déjà arrivé, ça ?
00:45:45Je me souviens quand même que je voulais mettre
00:45:47un 10 un jour à Ruffier
00:45:49contre le PSG.
00:45:51Il avait fait un match exceptionnel.
00:45:53Vous avez perdu 1-0. Il avait été énorme.
00:45:55Il avait des sorties, mais pas des petits arrêts
00:45:57où tu plonges pour faire
00:45:59la photo et tout. Il avait été énorme.
00:46:01Et au journal, on avait dit que ce n'était pas possible.
00:46:03Et donc, combien ?
00:46:05J'avais 9, je crois.
00:46:07Tu n'as pas voulu démissionner ce jour-là ?
00:46:09Non, mais je trouve ça dommage de ne pas vouloir
00:46:11mettre 10 à quelqu'un parce qu'il a perdu.
00:46:13Stéphane, il a repris 2 ans de contrat.
00:46:15Le mec a repris 2 ans de contrat.
00:46:17Quelle ordure.
00:46:19La revue de presse, côté espagnol.
00:46:21Maintenant, c'est côté italien.
00:46:23Alors, c'est quoi ?
00:46:25Pas de marque, il paraît.
00:46:27C'est pas les petits dehors.
00:46:29Pas encore.
00:46:31Du côté de la Gazzetta, on parle évidemment
00:46:33d'une leçon qu'a reçue l'Italie
00:46:35face à cette magnifique Espagne.
00:46:37Donnarumma a été interrogé après la rencontre.
00:46:39Il a expliqué qu'on a notre destin encore entre les mains.
00:46:41Ce qui peut nous sauver, c'est notre attitude.
00:46:43Et du côté du Corriere dello Sport,
00:46:45tout simplement une déception.
00:46:47Une Italie qui a déçu avec cette défaite 1-0.
00:46:49L'Italie avait gagné
00:46:51contre l'Albanie de Buzyn.
00:46:53Ce soir, 1-0.
00:46:55Une défaite contre l'Espagne.
00:46:57Le match où finalement tout va se jouer,
00:46:59ça sera lundi prochain.
00:47:01Italie-Croatie.
00:47:03Le champion en titre pourrait éventuellement être sorti.
00:47:05Est-ce qu'il faut l'envisager ce soir ?
00:47:07Oui.
00:47:09Sur ce qu'on a vu de la Croatie, non.
00:47:11Non.
00:47:13Un nul, c'est possible.
00:47:15Un nul, ils passent.
00:47:17Ils ont besoin d'un point.
00:47:19C'est plutôt sur ce qu'on voit
00:47:21de l'Italie
00:47:23ces dernières années.
00:47:25Ils sont capables du meilleur mais aussi du pire.
00:47:27Ils ont quand même loupé les dernières Coupes du Monde.
00:47:29C'est quand même une nation qui n'est plus aussi
00:47:31dominatrice et dominante et qui peut nous
00:47:33réserver des mauvaises surprises.
00:47:35Peut-être que les Croates
00:47:37pourraient être au même état mais il ne faut pas
00:47:39se dire que c'est
00:47:41l'Italie.
00:47:43On ne dit pas qu'elle n'a pas de chance de se qualifier
00:47:45mais on dit qu'elle peut aussi passer au travers.
00:47:47Jouer son avenir face à la Croatie dans un tournoi,
00:47:49ce n'est pas très confortable
00:47:51quand même.
00:47:53Mais je suis d'accord.
00:47:55A priori, l'Italie a un petit peu de marge.
00:47:57Si l'Italie passe en qualité de troisième,
00:47:59je jouerai un premier de pôle
00:48:01en huitième de finale.
00:48:03On a regardé un petit peu
00:48:05les champions en titres,
00:48:07il n'y en a aucun,
00:48:09à l'heure où je vous parle,
00:48:11qui a été sorti au premier tour.
00:48:13Il y a eu des grandes nations
00:48:15qui ont été éliminées au premier tour.
00:48:17C'est assez rare mais c'était
00:48:19Vaux-de-France en 2008, sortie d'un mondial
00:48:21donc finaliste et éliminée dès le premier tour en 2008.
00:48:23Il y a les Pays-Bas également,
00:48:25de 2010, ils sont finalistes de la Coupe du Monde
00:48:27et ils sont éliminés dès les phases de pôle en 2008.
00:48:29Mais c'est finalement assez rare.
00:48:31Et là l'Euro
00:48:33c'est l'école des fans.
00:48:41Régis, sur le niveau de jeu italien,
00:48:43qu'il y a 3 ans,
00:48:45en 2021,
00:48:47notamment au premier tour,
00:48:49là il n'y a plus forcément de magie.
00:48:51Et d'ailleurs,
00:48:53je reviens à ce qu'on se disait
00:48:55à la pause,
00:48:57Spalletti a sorti,
00:48:59il a fait deux changements à la mi-temps
00:49:01et deux très vite en deuxième mi-temps.
00:49:05On n'a pas vu une énorme différence.
00:49:07Cambiazzo et Fratezzi qui sortent aussi.
00:49:13On n'a pas vu beaucoup de différences.
00:49:17Je pensais qu'en début de deuxième mi-temps,
00:49:19je l'avais dit que physiquement,
00:49:21l'Espagne pouvait peut-être piocher
00:49:23en début de deuxième mi-temps
00:49:25et ça n'a pas du tout été le cas.
00:49:27En fait, il ne s'est rien passé.
00:49:29Il a fait énormément de choses avec Sébastien Tarrago.
00:49:31Il est venu masqué à l'entraînement
00:49:33mais son masque n'est pas très réglementaire,
00:49:35c'est ce que nous a dit Sébastien Tarrago.
00:49:37À propos de qui ?
00:49:39À propos de Kylian Mbappé,
00:49:41car on va reparler de Kylian Mbappé dans cette émission.
00:49:43A tout de suite pour Le Bleu d'Hiavre.
00:49:51Vous regardez l'équipe du soir,
00:49:53vous avez bien raison,
00:49:55on est ensemble en bonne compagnie
00:49:57avec Philippe Dufus, Stéphane Guy, Régis Noir,
00:49:59le patron ce soir,
00:50:01celui qui préside cette belle assemblée,
00:50:03c'est Raymond Domenech.
00:50:05Et Le Bleu d'Hiavre va retentir.
00:50:07Ah, il a droit à sa marseillaise !
00:50:09Et on n'est qu'au premier tour.
00:50:11Franchement, Sébastien Tarrago,
00:50:13nous sommes à la veille de France.
00:50:15Bonsoir Sébastien.
00:50:19Bonsoir, ça va ?
00:50:21Oui, très bien, 4 secondes d'inertie.
00:50:23Mes petits, on n'interrompt pas Sébastien,
00:50:25on le laisse parler,
00:50:27mais en tout cas, il y a 4 secondes de délai.
00:50:29Mbappé, on l'a vu, c'est un peu l'image du jour,
00:50:31on en a un peu parlé déjà à la pause,
00:50:33on l'a vu avec son masque,
00:50:35on a des images filmées par
00:50:37M. Boursereau,
00:50:39Charles-Antoine de son prénom,
00:50:41Charlie, voilà.
00:50:43Le masque n'est donc pas homologué,
00:50:45est-ce que vous pouvez nous le redire
00:50:47et pourquoi ?
00:50:49Le règlement est très précis.
00:50:51Déjà Olivier,
00:50:53Charlie Ford Boursereau
00:50:55est à deux doigts de rendre l'antenne.
00:50:57Il a deux doigts de ramener la caméra,
00:50:59il est extrêmement vexé.
00:51:01Le prénom n'était pas homologué,
00:51:03je suis désolé.
00:51:07Pour revenir sur le masque
00:51:09de Kylian Mbappé,
00:51:11il n'est effectivement pas homologué non plus,
00:51:13puisqu'on le sait désormais
00:51:15dans le règlement de l'UEFA,
00:51:17il faut que la couleur soit unique,
00:51:19qu'il n'y ait pas de publicité,
00:51:21de marque,
00:51:23donc ce masque-là ne pourra pas être utilisé
00:51:25par l'attaquant de l'équipe de France.
00:51:27Juste pendant la pause,
00:51:29on parlait avec Raymond Domenech,
00:51:31vous nous racontiez un de vos souvenirs
00:51:33de Coupe du Monde 2006,
00:51:35il y a des maillots de l'équipe de France
00:51:37qui étaient mesurés au poil près
00:51:39avec les sponsors, les publicités,
00:51:41vous me racontiez quoi ?
00:51:43Tout est normé,
00:51:45on ne peut pas faire n'importe quoi,
00:51:47il y a un règlement...
00:51:49Oui, mais vos maillots étaient présentés,
00:51:51il y a quelqu'un qui contrôle.
00:51:53Il y a quelqu'un qui vient avec son centimètre
00:51:55et qui mesure tous les maillots
00:51:57et qui regarde si la pub rentre dans les cadres
00:51:59de ce qui a été précisé.
00:52:01On est informés avant la compétition,
00:52:0315 jours, 3 semaines avant,
00:52:05déjà sur le règlement,
00:52:07mais ils reviennent à chaque fois
00:52:09vérifiés,
00:52:11ils nous demandent d'amener les maillots
00:52:13pour pouvoir les vérifier.
00:52:15Lui, il n'était pas prévu le masque,
00:52:17ce n'est pas dans les équipements,
00:52:19il n'y a pas de pub,
00:52:21donc ils peuvent pondre le règlement
00:52:23qu'ils veulent, quand ils le veulent,
00:52:25c'est une qualité des instances.
00:52:27Sébastien, on le voit,
00:52:29notre Kylian avec son masque,
00:52:31il a l'air vraiment
00:52:33pas très à l'aise, vachement gêné,
00:52:35on a l'impression qu'on va à la piscine
00:52:37et qu'on a de l'eau,
00:52:39on a exactement cette même impression.
00:52:41Non ?
00:52:45Oui, les images que vous voyez,
00:52:47c'était pendant le premier quart d'heure
00:52:49ouvert à la presse et effectivement,
00:52:51à plusieurs reprises, il a essayé
00:52:53de le remettre bien en place
00:52:55et votre analogie
00:52:57avec la piscine est pas mal,
00:52:59c'est un bon retour Olivier,
00:53:01parce que moi, pour ma part,
00:53:03je continue à essayer de le remettre à l'endroit
00:53:05et puis il y a toujours l'eau qui passe.
00:53:07Il faut serrer derrière les élastiques
00:53:09qui sont sur les côtés, c'est ma technique en tout cas.
00:53:11Mbappé jouera ou ne jouera pas demain ?
00:53:13C'est à son comble.
00:53:15Vous n'aviez pas une réponse claire et nette ?
00:53:17Est-ce que là, depuis une heure,
00:53:19une heure et demie, il y a des petites choses
00:53:21qui se dessinent, qui se trament Sébastien ?
00:53:25Oui, selon les premières informations
00:53:27que nous avons pu obtenir,
00:53:29il ne sera pas titulaire.
00:53:31On est prudent sur ce dossier
00:53:33parce qu'encore une fois,
00:53:35et c'est bien normal, ça dépend aussi
00:53:37de la sensation du joueur,
00:53:39mais les premiers éléments que nous avons pu obtenir
00:53:41c'est qu'il ne sera pas titulaire.
00:53:43D'ailleurs, il n'a pas participé
00:53:45à l'entraînement à Huisclot,
00:53:47à l'opposition à Huisclot qui a eu lieu ce soir.
00:53:49Il y a une compo qui se dessine
00:53:51ou il y a encore des réflexions
00:53:53liées des champs ?
00:53:55Est-ce qu'il y a une option,
00:53:57en tout cas un plan A ?
00:53:59Peut-être un plan B, Sébastien ?
00:54:03Mais vous le savez,
00:54:05quand on sait, on le dit
00:54:07et quand on ne sait pas, on le dit aussi.
00:54:09Il n'a pas permis aujourd'hui,
00:54:11y compris pour les joueurs en fait,
00:54:13de connaître la composition d'équipe de demain.
00:54:15Les joueurs de l'équipe de France
00:54:17ne connaissent pas, en tout cas ne connaissent pas tous
00:54:19la composition d'équipe de demain.
00:54:21Après, il y a des tendances avec Megnan dans le but,
00:54:23la même défense que lors du premier match
00:54:25à savoir avec Jules Koundé
00:54:27ou pas Mécano, Saliba
00:54:29et Théo Hernandez au milieu de terrain.
00:54:31N'Golo Kampté sera bien là,
00:54:33Antoine Griezmann sera bien là,
00:54:35Adrien Rabiot sera là également.
00:54:37Il y a une tendance assez forte
00:54:39bien sûr pour Ousmane Dembélé
00:54:41et pour l'instant plutôt une tendance
00:54:43aussi assez forte pour Olivier Giroud
00:54:45et sur la gauche,
00:54:47entre Thuram, entre Barcola,
00:54:49ça serait vraiment une grosse surprise
00:54:51mais il y a un petit doute,
00:54:53y compris chez les joueurs ce soir.
00:54:55Je peux vous dire qu'il n'y a pas de certitude
00:54:57sur le nom du troisième joueur.
00:54:59Giroud, Hernandez, Saliba et ou pas Mécano
00:55:01ont été dispensés d'entraînement
00:55:03pour les petites alertes musculaires.
00:55:05On les voit dans cette compo probable
00:55:07ça voulait dire que ce n'était pas
00:55:09très très grave.
00:55:11On récupère un peu,
00:55:13il y a des petites choses juste, des petits soucis.
00:55:15Oui,
00:55:17Théo Hernandez,
00:55:19il récupère régulièrement comme ça
00:55:21quand il a des petits soucis.
00:55:23C'est de la gestion.
00:55:25Saliba, il avait vraiment un souci à une cheville
00:55:27donc on est prudent là aussi
00:55:29parce qu'il faut voir comment il va réagir
00:55:31à l'entraînement mais la tendance était
00:55:33positive, ou pas Mécano également.
00:55:35On n'en a pas parlé, vous n'en avez pas parlé je crois
00:55:37dans l'énumération
00:55:39des noms mais Olivier Giroud
00:55:41avait eu un souci aux adducteurs.
00:55:43Il avait raté l'entraînement il y a deux jours,
00:55:45il est de retour depuis hier tout à fait normalement
00:55:47et les informations
00:55:49qu'on avait sur son état de santé
00:55:51sont confirmées, tout va bien.
00:55:53Juste sur Saliba, Régis,
00:55:55il y a un positionnement
00:55:57qui vous chiffonne
00:55:59un peu.
00:56:01J'ai regardé le match
00:56:03contre l'Autriche et j'ai trouvé qu'à certains
00:56:05moments, dans sa posture
00:56:07dans la façon
00:56:09de s'orienter,
00:56:11j'ai trouvé
00:56:13que le gars était mal à l'aise.
00:56:15Il a défendu
00:56:17comme s'il jouait axe droit.
00:56:19Il était beaucoup
00:56:21plus attiré sur sa droite
00:56:23parce qu'il est bien souvent à droite
00:56:25à Arsenal
00:56:27donc sa position naturelle
00:56:29on ne l'a pas déréglée
00:56:31mais on l'a perturbée.
00:56:33On a vu quelques interventions
00:56:35même dans la surface
00:56:37un moment où ils interviennent à deux
00:56:39il a défendu comme un axe droit
00:56:41donc il est un peu
00:56:43embêté dans son orientation
00:56:45et même les fermetures avec Hernandez
00:56:47ça peut poser problème aussi
00:56:49parce que Hernandez sur l'aspect défensif
00:56:51parfois il a quelques oublis dans les fermetures
00:56:53il reste un peu sur la largeur
00:56:55donc ça peut...
00:56:57Il a un oubli par match.
00:56:59C'est dans son contrat.
00:57:03Nous on n'a pas des contrats.
00:57:05Vous vous les avez, nous on ne les a pas.
00:57:07C'est vrai, Hernandez nous a fait encore
00:57:09une relance à la one again
00:57:11à la fin du dernier 2.
00:57:13J'en ai eu une en tout cas
00:57:15qui peut coûter une situation.
00:57:17C'est dur à régler ça ?
00:57:19On a déréglé Saliba en le changeant
00:57:21ou il va se régler ?
00:57:23Il peut se régler petit à petit
00:57:25du jour au lendemain
00:57:27c'est vrai que l'orientation
00:57:29elle n'est pas nette
00:57:31mais il y a eu plein d'efforceurs.
00:57:33Vous avez joué avec deux axes droit
00:57:35en équipe de France de votre époque ?
00:57:37Oui.
00:57:39On joue bien souvent avec deux axes droit
00:57:41que deux axes gauche.
00:57:43Il y a un préjugé là-dessus
00:57:45je n'ai jamais compris pourquoi.
00:57:47On dit que le gaucher ne sait pas utiliser
00:57:49le pied droit alors que le droitier
00:57:51utilise un peu le pied gauche, c'est ça ?
00:57:53Il va s'en rappeler
00:57:55Hervé Alicard et Johnny Équerre.
00:57:57Deux gauchers ?
00:57:59Deux gauchers.
00:58:03Le gaucher qui joue à droite
00:58:05il était vraiment perturbé.
00:58:07On n'était pas en équipe de France
00:58:09non plus avec les deux gauchers.
00:58:13Hervé Alicard, champion de France
00:58:15avec Bordeaux en 1999.
00:58:17Johnny Équerre était un joueur énorme.
00:58:19On aime beaucoup Johnny Équerre.
00:58:21Sébastien, on revient parce que
00:58:23pendant qu'on était en train de papoter
00:58:25vous avez appris de trois petites choses
00:58:27sur la compo
00:58:29ou un élément, une information.
00:58:31Je vous laisse la main Sébastien.
00:58:35Oui, on a essayé depuis une petite
00:58:37demi-heure de vérifier deux ou trois choses
00:58:39et une tendance très forte se dégage
00:58:41a priori. Aurélien Chomini sera
00:58:43titulaire demain avec un changement
00:58:45de système et
00:58:47information Bertrand Latour, la chaîne équipe
00:58:49avec Adrien Rabiot
00:58:51qui pourrait se retrouver dans un système
00:58:53un peu comme à la Coupe du Monde 2018
00:58:55pour Blaise Matuidi
00:58:57et donc on aurait Olivier Giroud
00:58:59en pointe à droite
00:59:01Ousmane Dembélé et un milieu de terrain
00:59:03avec Rabiot milieu gauche
00:59:05Chouameni, N'Golo Kante
00:59:07et bien entendu
00:59:09Antoine Griezmann.
00:59:11Donc on a
00:59:13une sorte de
00:59:154-4-2 modulable
00:59:17de 4-4-2 modulable
00:59:19ou un 4-3-3
00:59:21symétrique. Sébastien a très bien
00:59:23résumé la situation
00:59:25Didé Deschamps
00:59:27a trouvé son Matuidi.
00:59:29Donc Chouameni qui revient en sentinelle
00:59:31Kante est plus haut, Griezmann plus haut.
00:59:33Et puis Rabiot capable de tout faire
00:59:35à gauche, de défendre, de
00:59:37fermer, d'aider Théo Herndez
00:59:39de donner des ballons aussi. On l'attendait
00:59:41plus quand même avec Mbappé titulaire.
00:59:43Ce qui est étonnant dans ce choix-là ce soir
00:59:45c'est de se dire qu'il le fait
00:59:47a priori sans Mbappé titulaire
00:59:49avec Giroud en pointe.
00:59:51Peut-être qu'on aura Mbappé titulaire
00:59:53demain en tout cas.
00:59:55Il y a une autre, très franchement,
00:59:57il y a une autre énorme sensation
00:59:59dans ce que vient de nous dire Sébastien
01:00:01et dans ce qui se dégage
01:00:03ce serait la présence d'Olivier Giroud
01:00:05qui était complètement
01:00:07déclassé et numéro
01:00:09quasiment 3,5 ou 4 axial
01:00:11et qui en l'absence de Mbappé
01:00:13devient numéro 1 dans l'Axe.
01:00:15Pourquoi tu dis déclassé ?
01:00:17Parce que
01:00:19les envoyés spéciaux, les garçons
01:00:21du journal qui travaillent
01:00:23très bien sur l'équipe de France ont écrit un papier
01:00:25Giroud déclassé après le match
01:00:27contre le Canada et a perdu
01:00:29un peu son mojo
01:00:31et la confiance du staff.
01:00:33Il y avait Thuram, Mbappé
01:00:35et Colomuhany qui avaient joué dans l'Axe.
01:00:37Et lui quatrième.
01:00:39Deuxième match il est titulaire.
01:00:41C'est l'histoire d'Olivier Giroud
01:00:43mais visiblement
01:00:45c'était ce qui était ressenti
01:00:47autour de l'équipe de France
01:00:49ces derniers temps.
01:00:51Il est nouveau, il arrive.
01:00:53Écoutez Stéphane.
01:00:55À partir du moment où
01:00:57Mbappé est numéro 9
01:00:59tu sais que sur le côté tu dois mettre un joueur
01:01:01avec une grosse
01:01:03caisse.
01:01:05Merci Tanguy.
01:01:07À partir du moment où Mbappé n'est pas là
01:01:09Giroud redevient
01:01:11c'est quand même le numéro 9 bis.
01:01:13Je ne vois pas en quoi
01:01:15la hiérarchie avait été si bousculée.
01:01:17Il est rentré Giroud contre l'Autriche ?
01:01:19Je reviens parce qu'il y a une petite précision.
01:01:21Donc information Bertrand Latour
01:01:23la chaîne équipe. Chouamini pourrait
01:01:25éventuellement revenir ou reviendrait demain
01:01:27dans la compo de départ. Ce qui ferait passer
01:01:29Kanté un peu plus haut. Griezmann l'accompagnera au milieu
01:01:31et Rabiot serait
01:01:33on va dire éligauche.
01:01:35Le Matuidi de 2018.
01:01:37Une précision, apporter une nuance.
01:01:39Je vous écoute Sébastien.
01:01:43Oui parce que comme vous l'imaginez
01:01:45c'est un peu la précipitation
01:01:47mais donc
01:01:49j'ai été trop vite et je me suis mal exprimé
01:01:51ce serait plutôt
01:01:53Thuram en pointe et non Olivier Giroud.
01:01:55Donc on se retrouverait avec Griezmann
01:01:57Thuram, Dembélé, Rabiot
01:01:59et évidemment
01:02:01N'Golo Kanté au milieu de terrain.
01:02:03Ah bah là d'accord, là Giroud est déclassé.
01:02:05Là on est d'accord.
01:02:09Merci beaucoup. Votre information
01:02:11ce n'était pas pour protéger votre pote
01:02:13qui a défendu
01:02:15Sébastien.
01:02:17Thuram maintenu quand même
01:02:19parce que Thuram qu'est-ce qu'il a mangé là ?
01:02:21Thuram qu'est-ce qu'il a mangé
01:02:23depuis le début de l'Euro là ?
01:02:25Un poste qui n'est pas le sien.
01:02:27Un poste qui n'est pas forcément le sien.
01:02:29Thuram on dit il est à gauche, il est à droite
01:02:31en fait c'est pour laisser la
01:02:33pleine mesure, la pleine liberté à qui il est
01:02:35d'ébapper. C'est ce qui a été dit.
01:02:37Mais son travail
01:02:39il le fait quand même.
01:02:41Les appels, la profondeur,
01:02:43les espaces qu'il donne à l'adversaire, son replacement
01:02:45je veux dire on peut le critiquer
01:02:47techniquement il a été très décent.
01:02:49Parce qu'il n'a pas marqué.
01:02:51Ou d'être pas marqué techniquement il a quand même eu
01:02:53beaucoup de déchets.
01:02:55J'ai avançant donc
01:02:57Thuram, j'ai du Dembélé
01:02:59qui va marquer là.
01:03:01Thuram ?
01:03:03Griezmann ?
01:03:05Il a marqué Dembélé.
01:03:07Mais dans ce match là
01:03:09on n'a pas besoin de marquer, il suffit d'un match.
01:03:11C'est si vous faites du raisonnement.
01:03:13Mais non il ne fait pas du raisonnement.
01:03:15Il fait de la DTN française.
01:03:17Il annule après ça.
01:03:19Annule demain contre les Pays-Bas
01:03:21avec l'absence de Kylian Mbappé.
01:03:23Il va y travailler. On joue la Pologne derrière.
01:03:25Normalement c'est l'équipe
01:03:27la plus faible du groupe.
01:03:29Il y a une stratégie, vous l'avez dit tout à l'heure.
01:03:31Les poules ne servent qu'à sortir
01:03:33pour jouer en huitième.
01:03:35Moi ce qui m'interroge
01:03:37c'est plutôt...
01:03:41Un Pays-Bas France.
01:03:43Mais c'est les poules.
01:03:45C'est quand même un Pays-Bas France.
01:03:47Je parle au même Guillaume Dufy qui s'enthousiasmait
01:03:49il y a trois quarts d'heure sur le football espagnol.
01:03:51Mais ça ne compte pas cette compétition.
01:03:53Ça ne compte pas cette compétition.
01:03:55Ça commence en huitième, vous le savez bien.
01:03:57C'est comme le rugby.
01:03:59Ça commence le mois d'après.
01:04:01C'est vrai.
01:04:03Je pense qu'il va jouer avec 2-6.
01:04:05Griezmann derrière Thuram.
01:04:07Peut-être.
01:04:094-3-3.
01:04:11Chouamény.
01:04:13Il va jouer avec Kanté-Chouamény.
01:04:15Griezmann derrière Thuram.
01:04:17Il y aura Lyon gauche.
01:04:19La question que je voulais poser...
01:04:21C'est Grizou qui marque.
01:04:23Pourquoi Chouamény
01:04:25rentre dans un match qui est important ?
01:04:27Il n'a pas joué depuis...
01:04:29Un mois.
01:04:31Un mois et demi.
01:04:33On ne sait pas la nature de ces trucs de fractures.
01:04:35On ne sait pas ce que ça peut donner.
01:04:37Il va rentrer dans un match qui est
01:04:39peut-être décisif pour la première place.
01:04:41Au moins pour la première place.
01:04:43Pour éviter de se taper un gros...
01:04:45C'est un risque.
01:04:47C'est un risque de faire jouer
01:04:49quelqu'un comme ça
01:04:51qui n'a pas joué du tout.
01:04:53Il était absent combien de temps ?
01:04:55Un mois.
01:04:57Tu as une absence fondamentale.
01:04:59Ce qui m'étonne dans ce qui est dit là,
01:05:01c'est que tu as une absence fondamentale à gérer
01:05:03qui est bappée.
01:05:05Tu as un problème central à régler
01:05:07et tu t'en crées deux ou trois autres avec.
01:05:09Ça me rappelle une discussion très ancienne
01:05:11que j'avais eue avec Émé Jacquet
01:05:13à propos de l'Euro 96 et de la fameuse demi-finale
01:05:15où il y avait des champs suspendus
01:05:17si je ne me trompe pas.
01:05:19Je parle sous le contrôle de Guillaume.
01:05:21Il avait un joueur important
01:05:23suspendu derrière ou au milieu
01:05:25et il m'avait avoué après coup
01:05:27que j'avais fait une erreur
01:05:29parce que plutôt que de faire
01:05:31un remplacement poste pour poste
01:05:33sur le joueur qui était suspendu,
01:05:35j'en avais changé trois ou quatre de poste.
01:05:37Et il m'avait dit, grave erreur Stéphane !
01:05:39Et il ne l'avait plus jamais fait après.
01:05:41Et là, c'est un peu la problématique.
01:05:43Il y a beaucoup de qualité mais...
01:05:45Pas celle d'imitateur d'Émé.
01:05:47Vous allez voir.
01:05:49Vous allez progresser, tout va bien.
01:05:51Quand on parle Pays-Bas,
01:05:53à l'équipe, on parle à Bernard Lions.
01:05:55Notre docteur Love est dans la place.
01:05:57Docteur,
01:05:59bonsoir Bernard.
01:06:01Je voulais vous donner la main parce qu'évidemment,
01:06:03nous, on est très franco-français.
01:06:05Sébastien suit les bleus. Bertrand suit les bleus.
01:06:07On suit les bleus.
01:06:09Mais ce match-là, vu du côté de l'adversaire
01:06:11des Pays-Bas, vous nous racontez quoi,
01:06:13mon cher Bernard ? Ravi de vous reparler
01:06:15et ravi de vous avoir en direct dans l'équipe du soir.
01:06:17Ceci étant dit,
01:06:19les Pays-Bas, ça n'a plus rien à voir
01:06:21avec l'équipe qu'on a jouée et battue,
01:06:23vous vous souvenez, Amsterdam 2-1
01:06:25avec un but de Kylian Mbappé
01:06:27et puis 4-0.
01:06:29C'est une équipe qui s'est reconstruite
01:06:31avec Ronald Koeman
01:06:33qui fait un deuxième passage
01:06:35sur le banc des Pays-Bas.
01:06:37C'est une équipe où il va falloir se méfier.
01:06:39Ça ne va pas être aussi facile que ce que l'on pense.
01:06:41Vous avez assisté à la conf de Ronald Koeman.
01:06:43C'est une équipe qui s'est reconstruite
01:06:45avec un but de Kylian Mbappé
01:06:47et puis 4-0.
01:06:49Vous avez assisté à la conf de Ronald Koeman.
01:06:51Qu'est-ce que vous retenez de son exercice médiatique ?
01:06:53Une petite phrase choc ?
01:06:55Une déclaration ?
01:06:57Pas grand-chose, parfois ça arrive.
01:06:59Ronald Koeman,
01:07:01ancien grand joueur et grand entraîneur,
01:07:03c'est toujours très intéressant.
01:07:05Surtout, ce qu'il a essayé de faire,
01:07:07c'est minimiser l'impact de la présence
01:07:09ou de l'absence de Kylian Mbappé
01:07:11en disant qu'on a notre plan de jeu,
01:07:13qu'on a un bon pressentiment avant les matchs
01:07:15et celui-là, je sens vraiment que j'ai un bon pressentiment.
01:07:17On va se tenir à notre plan de jeu
01:07:19et on va surprendre les Français.
01:07:21Après, toute la question que se posait
01:07:23nos confrères néerlandais, c'est quel est le plan du jeu ?
01:07:25Vous savez que la dernière fois que la France les a joués,
01:07:27Koeman avait essayé une défense à 300-trop,
01:07:29ça n'avait pas du tout fonctionné.
01:07:31A priori, il devrait repartir
01:07:33avec le même schéma de jeu en 4-2-3
01:07:35ou 4-3-3, comme vous voulez,
01:07:37face à la Pologne,
01:07:39qui a plutôt assez bien fonctionné.
01:07:41On peut en rediscuter, mais ça a apporté la victoire.
01:07:43On n'est pas à l'abri non plus
01:07:45qu'il y ait une petite surprise sur la fin
01:07:47et qu'ils tentent un coup tactique face au bleu.
01:07:49Donc, l'heure est quand même à la prudence.
01:07:51Bernard, j'avais lu votre papier
01:07:53de leur victoire contre les Polonais.
01:07:55Ce sont les entrants,
01:07:57donc Malen et Wegorz, qui avaient fait
01:07:59la différence, ou en tout cas qui s'étaient distingués.
01:08:01Est-ce qu'il y a du changement à prévoir dans la compo de départ
01:08:03de Ronald Koeman ? Est-ce que vous avez réussi à gratter les infos ?
01:08:05A priori, non.
01:08:07A priori, si j'en crois ce que
01:08:09me disaient mes confrères néerlandais
01:08:11cet après-midi, ils devraient repartir
01:08:13à peu près à un élément
01:08:15près, sans doute Chavis Simon,
01:08:17sur le côté droit.
01:08:19Il est droit en équipe nationale.
01:08:21Il a du mal. Ce n'est pas le joueur
01:08:23flamboyant que l'on connaît en club.
01:08:25Il se posait la question, les amis néerlandais,
01:08:27de savoir s'il n'allait pas tenter
01:08:29un petit coup tactique Koeman.
01:08:31Visiblement, la tendance,
01:08:33elle est plutôt négative.
01:08:35Par contre, les néerlandais
01:08:37ont une vraie confiance en eux.
01:08:39Vous le faites remarquer avec raison.
01:08:41Les Pays-Bas, c'est 17-18 joueurs
01:08:43de très haut niveau. Vous vous rendez compte
01:08:45que des joueurs comme Jérémy Frimpong,
01:08:47le joueur de couloir droit du Bayern
01:08:49qui a réussi une formidable saison.
01:08:51Il n'est même pas titulaire dans cette équipe.
01:08:53Delight du Bayern Munich
01:08:55est sur le banc. Ils ont vraiment un potentiel
01:08:57en termes de joueurs
01:08:59d'individualité qui est très important
01:09:01du côté néerlandais.
01:09:03La toute la question, c'est de savoir si
01:09:05Ronald Koeman va arriver à trouver
01:09:07son équipe type,
01:09:09son 11 de base. Et là, s'il y arrive,
01:09:11je vous préviens,
01:09:13les Pays-Bas vont faire très mal dans ce tournoi.
01:09:15– Merci beaucoup.
01:09:17– Merci beaucoup Bernard, on vous embrasse.
01:09:19– Non, j'ai pas voulu faire peur à la fin.
01:09:21– Ah si, c'est trop tard.
01:09:23– Ne pensez pas que ça va être
01:09:25un match facile et gagné d'avance.
01:09:27– Non, non, non.
01:09:29Les bloquiers des champs, les premiers tours
01:09:31sont toujours un petit peu stressants.
01:09:33– On vous embrasse. Ravide de vous avoir parlé en direct
01:09:35dans l'équidus. – Ravide de jouer sportif.
01:09:37– Allez, bisous.
01:09:39Mbappé basqué depuis lundi.
01:09:41Le nez de Kylian Mbappé est aussi célèbre
01:09:43que celui de Cléopâtre, blessé involontairement
01:09:45contre Kevin Danso.
01:09:47Ça a été le feuilleton de la semaine.
01:09:49Mbappé présent ou pas contre les Pays-Bas.
01:09:51Alors, on nous a vendu que le choix de jouer
01:09:53était une décision concertée entre lui et le staff.
01:09:55Mais c'est beaucoup plus simple.
01:09:57Le dernier mot reviendra au joueur lui-même.
01:09:59C'est lui un peu qui décide s'il joue ou non
01:10:01Est-ce que c'est normal ou est-ce que c'est lunaire
01:10:03à cette question ? Quatre chroniqueurs vont s'opposer.
01:10:05C'était un super duel ce soir. Allez, on y va.
01:10:09C'est beaucoup plus simple.
01:10:11Ça, le dernier mot reviendra au joueur finalement.
01:10:13Normal, Stéphane et Siani.
01:10:15Ça, c'est normal.
01:10:17J'imagine que c'est Siani qui commence ?
01:10:19Non, on change.
01:10:21Vous avez perdu.
01:10:23Stéphane, normal.
01:10:25OK, vous commencez. Le débroussailleur.
01:10:27– Pourquoi on changerait ?
01:10:29On a mis une raclée lors du premier débat.
01:10:31Pourquoi on changerait ?
01:10:33On les a humiliés.
01:10:35– J'élimine Guillaume.
01:10:37– Un esprit très néerlandais
01:10:39dans ce duo du fibroir.
01:10:41– Je suis le meilleur du monde.
01:10:43– C'est normal par Stéphane Guy.
01:10:45Oui, le joueur est concerné.
01:10:47Il a le dernier mot.
01:10:49C'est normal. Pourquoi Stéphane ?
01:10:51– C'est normal parce que si j'ai bien compris
01:10:53les analyses médicales,
01:10:55il est en état de jouer.
01:10:57Il est médicalement l'opposé
01:10:59à ce qu'il joue.
01:11:01C'est une affaire de sensation.
01:11:03Il y a un élément majeur
01:11:05entre la position qu'on a prise à 18h
01:11:07et l'entraînement de l'après-midi.
01:11:09S'il n'a pas participé à l'entraînement,
01:11:11le débat est cadu.
01:11:13Il n'a pas fait la préparation d'avant-match.
01:11:15Je ne suis pas choqué qu'un joueur
01:11:17de sa dimension, avec le rôle qu'on lui connaît
01:11:19en équipe de France, ait son mot à dire
01:11:21dans cette affaire-là.
01:11:23– Vous avez choisi l'option lunaire.
01:11:25– Si tu écoutes les joueurs,
01:11:27quel que soit leur état de santé,
01:11:29ils veulent jouer avec des béquilles,
01:11:31avec un genou dans le sac.
01:11:33À quoi sert un staff médical ?
01:11:35À quoi sert un staff technique ?
01:11:37L'Euro, j'ai l'impression que c'est une grande compétition
01:11:39à niveau exceptionnel.
01:11:41Je pense que pour ce genre de match,
01:11:43il faut être à 100%.
01:11:45Même si c'est Kylian Mbappé,
01:11:47il n'est pas à 100%.
01:11:49Il a eu une grave blessure.
01:11:51Il faut attendre que ça se consolide.
01:11:53Pour vous, c'est normal ?
01:11:55– Oui, il y a quand même une différence
01:11:57entre un nez cassé et avoir une jambe dans le plâtre
01:11:59ou avoir des béquilles.
01:12:01Donc là, si effectivement le staff médical
01:12:03donne son feu vert et que le joueur
01:12:05est d'accord pour mettre sa santé en danger
01:12:07parce qu'il peut reprendre un coup
01:12:09et se repéter le nez,
01:12:11je ne vois pas pourquoi il ne peut pas donner son avis.
01:12:13S'il n'a pas le nez cassé, il est titulaire.
01:12:15Donc c'est normal que Deschamps l'interroge
01:12:17et lui demande s'il veut jouer, s'il ne veut pas jouer.
01:12:19Donc là, en l'occurrence, comme le disait Stéphane,
01:12:21il est titulaire en tout cas, mais moi ça ne m'a pas du tout choqué
01:12:23qu'il ne soit concerté par ça.
01:12:25– Attention, un coach dit, c'est lunaire.
01:12:27Pourquoi ? Quelles sont vos raisons, mon cher Régis ?
01:12:29– Quel que soit le statut du joueur,
01:12:31si vous le demandez s'il veut jouer ou non,
01:12:33il va toujours vous répondre qu'il veut jouer
01:12:35malgré qu'il ait des petits soucis physiques.
01:12:37Dire qu'on est dans une compétition internationale,
01:12:39quand on dit problème physique,
01:12:41on dit inquiétude.
01:12:43Inquiétude sur le présent et inquiétude sur l'avenir.
01:12:45Donc le sélectionnaire doit anticiper.
01:12:47Donc ce sera une décision médicale de sa part.
01:12:49Il ne maîtrise pas tous les éléments
01:12:51qu'il peut avoir le sélectionneur.
01:12:53Le joueur, il ne pense qu'à jouer.
01:12:55Donc c'est lunaire pour la mesure.
01:12:57– 8 secondes, Guillaume, vous êtes allé à l'essentiel.
01:12:59– Très franchement, si jamais il a une tête
01:13:01pour marquer le but de la victoire,
01:13:03il ne la fait pas parce qu'il a peur de se casser la nez.
01:13:05Si, sur une action défensive,
01:13:07il doit mettre la tête.
01:13:09– Et la tête est la tête, Alouette.
01:13:11Merci beaucoup.
01:13:13– Merci beaucoup.
01:13:15– Normal ou lunaire ?
01:13:17Président, vous de jouer ?
01:13:19– Moi, je pense que c'est la question
01:13:21qui est un peu bizarre.
01:13:23Oui, la question, c'est…
01:13:25– Il ne décidera pas s'il jouera.
01:13:27C'est lui qui sera vraiment
01:13:29un peu le mot de la fin.
01:13:31– Non, il doit décider s'il est apte à jouer.
01:13:33Il doit dire, lui, je peux jouer.
01:13:35Mais ce n'est pas lui qui doit décider
01:13:37s'il joue ou s'il ne joue pas.
01:13:39C'est le sélectionneur, avec l'avis du staff médical
01:13:41qui dira au sélectionneur
01:13:43si tu peux éviter, c'est mieux.
01:13:45Et je suis d'accord avec tout le monde.
01:13:47Vous l'avez dit, le joueur,
01:13:49ils veulent tous jouer.
01:13:51Même avec une jambe en bois,
01:13:53les mecs, ils disent, je peux jouer.
01:13:55– On va aller voir Sébastien,
01:13:57mais là, vous tranchez,
01:13:59parce que le ville-pope dit lunaire.
01:14:01C'est pour Guillaume ou c'est pour…
01:14:03– C'est normal.
01:14:05– Vous voulez un complément d'information ?
01:14:07– Non, comme elle a écrite la question,
01:14:09on ne sait pas, lui, de décider, c'est lunaire.
01:14:11– C'est lunaire.
01:14:13– C'est un peu du charbon-croix de ce que lui dit Raymond Domenech.
01:14:15– Sébastien, dans l'arbitrage du président Domenech,
01:14:17il y a une petite nuance,
01:14:19il y a le staff,
01:14:21il y a l'aptitude,
01:14:23entre décider, être…
01:14:25Vous voyez, il y a
01:14:27juste un petit truc comme ça.
01:14:29Est-ce que vous pouvez, vous, nous éclairer,
01:14:31donner votre opinion, finalement, Sébastien ?
01:14:35– Oui, mais Raymond est dans la nuance
01:14:37et cela peut paraître
01:14:39parfois surprenant, mais il a raison.
01:14:41Donc, tout arrive,
01:14:43et évidemment…
01:14:45En fait, pour tout vous dire, je suis surpris,
01:14:47je comprends que vous posiez cette question,
01:14:49je comprends, mais je ne suis pas surpris
01:14:51par cette espèce de petite musique qui monte,
01:14:53là, depuis 24 heures,
01:14:55où on me dit, ouais, il décide,
01:14:57c'est scandaleux,
01:14:59mais ce n'est pas comme ça que ça se passe,
01:15:01c'est juste que c'est normal, en fait.
01:15:03On est là sur quelque chose
01:15:05qui est de l'ordre du ressenti,
01:15:07donc à un moment, on va demander l'avis aux joueurs,
01:15:09c'est bien entendu que c'est l'entraîneur
01:15:11à un moment qui couche les 11 noms,
01:15:13c'est logique,
01:15:15mais il demande à son joueur comment ça va,
01:15:17il lui dit, est-ce que tu es à 100% ?
01:15:19Le joueur, il peut très bien dire, ça va, coach,
01:15:21je suis prêt, mais est-ce que je suis à 100% ?
01:15:23Non, par exemple, ça, c'est possible,
01:15:25et donc dans ce cas-là, c'est quand même le coach
01:15:27qui décide au final, mais moi, je dis
01:15:29depuis le début que c'est Kyan Bappé
01:15:31qui va décider dans le sens
01:15:33où il va décider à dire
01:15:35est-ce que je suis apte ou est-ce que je ne suis pas apte,
01:15:37parce que médicalement, il est apte,
01:15:39mais après, il y a des sensations,
01:15:41il y a la respiration, il y a les vibrations,
01:15:43il y a plein de choses qui entrent en ligne de compte,
01:15:45donc je ne vois pas en fait
01:15:47où se trouve possiblement
01:15:49une polémique sur ce thème, pour être franc.
01:15:51Ce n'est pas une polémique,
01:15:53on ne cherche pas toujours les polémiques,
01:15:55il y a toujours matière un peu à discussion, à débat,
01:15:57à voir finalement comment construire une équipe.
01:15:59Non, mais je ne parlais pas de vous, Olivier.
01:16:01Non, mais j'élargis,
01:16:03j'ai revenu parce que j'ai une petite archive,
01:16:05il est en conf, on est la veille de France-Autriche,
01:16:07c'est notre capitaine, Kylian Mbappé,
01:16:09une question lui est posée,
01:16:11une question, comment vous allez,
01:16:13comment ça va psychologiquement et physiquement ?
01:16:15Écoutez la réponse, alors, on est avant l'Autriche,
01:16:17donc avant que son pif éclate,
01:16:19regardez, écoutez ce qu'il nous dit.
01:16:21Je pense que le plus important,
01:16:23ce n'est pas forcément physique,
01:16:25le plus important, c'est mental,
01:16:27jusqu'où je suis prêt à aller pour gagner,
01:16:29je suis prêt à tout pour essayer de gagner,
01:16:31et ça, c'est le plus important.
01:16:33J'espère que les jambes, si tu as les deux,
01:16:35c'est le mieux, et j'espère avoir les deux.
01:16:37Pour l'instant, ce qui est sûr, c'est que j'ai la tête,
01:16:39et demain, on verra si j'ai aussi les jambes.
01:16:41Merde !
01:16:43Cette phrase-là m'avait interpellé,
01:16:45j'ai la tête, mais bon, les jambes, elles viendront.
01:16:47Il a été touché au dos pendant la préparation,
01:16:49et puis en plus, après, il a eu une contusion au genou
01:16:51lors du match contre le Luxembourg,
01:16:53donc déjà, contre l'Autriche, il n'était pas à 100%.
01:16:55Non, il a raté quelques entraînements,
01:16:57on a fait même un débat là-dessus.
01:16:59Moi, j'ai trouvé que c'était quand même inquiétant
01:17:01de voir un joueur comme ça, qui a terminé
01:17:03de manière assez étrange sa saison,
01:17:05ne puisse pas avoir une préparation totalement normale.
01:17:07Il n'a pas terminé de façon étrange,
01:17:09il a joué une deuxième partie de saison étrange.
01:17:11C'est beaucoup plus que de terminer sa saison,
01:17:13c'est qu'il reste sur un semestre
01:17:15qui pose vraiment question,
01:17:17et on ne peut pas dire que la préparation des Bleus
01:17:19est répondue à ces questions-là.
01:17:21Chaque jour, il y a une nouvelle question
01:17:23qui se pose sur Mbappé.
01:17:25A partir de quand, physiquement,
01:17:27on se dit qu'on le consulte, qu'il est fort ?
01:17:29Je pense que c'est le statut du joueur
01:17:31qui fait qu'on est peut-être
01:17:33un peu plus apte à le consulter,
01:17:35à avoir sa décision.
01:17:37J'ai un exemple,
01:17:39c'est chez les filles, mais l'été dernier,
01:17:41à la Coupe du Monde, Wendy Renard se blesse au mollet
01:17:43pendant la compétition.
01:17:45En conférence de presse, Hervé Renard nous dit
01:17:47que c'est elle qui décidera si elle peut jouer ou pas.
01:17:49On est dans la même situation, c'est la joueuse
01:17:51la plus importante de l'équipe, c'est la capitaine.
01:17:53Je pense que pour une joueuse lambda,
01:17:55il n'aurait pas pris cette même décision.
01:17:57Quand tu as ton meilleur joueur,
01:17:59et de sur quoi ton capitaine,
01:18:01peut-être que tu n'as plus cette...
01:18:03La question de Guillaume Duffy
01:18:05à Sébastien Tarragon.
01:18:07Sur l'Autriche et sur Mbappé,
01:18:09de son canapé, on ne voit pas forcément tout.
01:18:11Quelle impression visuelle
01:18:13t'as fait Mbappé sur le premier match
01:18:15contre l'Autriche ?
01:18:17Sur son état de forme ?
01:18:21Je trouve que globalement,
01:18:23ça va un peu mieux.
01:18:25Je ne l'ai pas trouvé incroyable
01:18:27pendant cette rencontre.
01:18:29Je constate que malheureusement,
01:18:31quand lui ne fait rien,
01:18:33il ne se passe rien
01:18:35au niveau offensif en bleu.
01:18:37C'est quand même mieux de l'avoir que de ne pas l'avoir.
01:18:39Il va un peu mieux
01:18:41que par rapport à la fin de saison
01:18:43où il paraissait un peu lourd, un peu pataud parfois.
01:18:45Mais c'était un peu moins bien
01:18:47au niveau de l'impression visuelle
01:18:49que lors du premier match amical.
01:18:51Après, par rapport à ce que disait
01:18:53Stéphane Guy aussi, je voulais rebondir par rapport à cela,
01:18:55il faut rajouter à cela
01:18:57qu'il ne s'est pas entraîné de la semaine.
01:18:59Depuis le dernier match, il ne s'est pas entraîné.
01:19:01Ça aussi, ça ajoute quelque chose.
01:19:03C'est un élément supplémentaire.
01:19:05Il ne s'est pas entraîné avec les copains.
01:19:09Pour rebondir sur ce que dit Sébastien,
01:19:11le problème aussi,
01:19:13c'est que quand on a l'équipe
01:19:15qui est donnée ce soir par Sébastien
01:19:17sans Mbappé,
01:19:19on se dit « Ah bon ? »
01:19:21On manque d'enthousiasme, on manque d'allant.
01:19:23On se dit « Ah bon ? Mais le danger va venir d'où ?
01:19:25Qui va marquer ? »
01:19:27C'est une problématique.
01:19:31Il a marqué des buts toute la saison avec l'Inter.
01:19:33Il a marqué des buts en quarts de finale
01:19:35de Ligue des Champions.
01:19:37On se disait même qu'il arrivait lancé
01:19:39pour l'Euro et que c'était très bien.
01:19:41Il est capable de marquer des buts dans une équipe comme ça.
01:19:43Il est bien approvisionné en ballon.
01:19:45Il faut juste qu'il soit approvisionné en bon ballon
01:19:47et il les marquera les buts.
01:19:49Il n'a pas fait une deuxième partie de saison plus mauvaise
01:19:51que celle de Kylian Mbappé.
01:19:53Mbappé, sur sa deuxième partie de saison, il ne donne pas plus de garantie
01:19:55qu'à Marcus Thuram malheureusement.
01:19:57Malheureusement si.
01:19:59Moi j'ai commenté
01:20:01les matchs de Marcus Thuram contre l'Atlético de Madrid
01:20:03et il n'est pas là.
01:20:05Mbappé contre le Barça,
01:20:07il est là malgré tout ça.
01:20:09Il n'est pas là donc c'est pareil.
01:20:11Je pense qu'on ne peut pas du tout
01:20:13mettre ces joueurs-là sur le même plan.
01:20:15Marcus Thuram est quand même capable de faire le jour.
01:20:17Peut-être, je le souhaite.
01:20:19Je n'ai rien contre lui, bien au contraire.
01:20:21Il a joué ses matchs contre l'Autriche
01:20:23où il n'était même pas à son dépôt.
01:20:25Il n'offre aucune garantie aujourd'hui.
01:20:27Je ne sais pas ce qu'il faut qu'il fasse de plus
01:20:29que la saison qu'il vient de faire avec l'équipe de France.
01:20:31Marquer des buts, être décisif en équipe de France.
01:20:33En équipe de France, il n'était même pas à son vrai poste.
01:20:37On l'a mis à un poste qui n'est pas le sien.
01:20:39Il s'est sacrifié pour que Mbappé puisse être dans sa plénitude.
01:20:41Non, il y avait un petit couple qui s'engueulaient.
01:20:43Ils ont été amis comme ça.
01:20:45Je suis né à Orlando ce soir.
01:20:47Quand j'apprends cette compo de l'équipe de France
01:20:49avec Chouameni qui n'a pas joué depuis ce temps.
01:20:51Rabiot qui est sur un deuxième match
01:20:53après une longue absence.
01:20:55Avec Dembélé qui, pour l'instant,
01:20:57est à côté de ses pompes.
01:20:59Avec Thuram qui marque jamais un but.
01:21:01Qui marque jamais un but ?
01:21:03En bleu pour l'instant.
01:21:05Qui n'a aucune référence.
01:21:07C'est la stratégie.
01:21:09Ce n'est pas celui qui m'a calculé ça.
01:21:11Peut-être.
01:21:13On votera ensemble s'il y a dit le match de Marcus Thuram.
01:21:15Avec plaisir.
01:21:17C'est le moment de saluer Sébastien Tarrago.
01:21:19De vous féliciter.
01:21:21Ainsi que toute l'équipe de la chaîne L'Equipe.
01:21:23Avec Bertrand Latour.
01:21:25Qui nous a dit.
01:21:27Je vous donne la main.
01:21:29Eventuellement avec Chouameni.
01:21:31Jérôme est titulaire.
01:21:33Dites-nous Sébastien.
01:21:35Non.
01:21:37Juste une chose.
01:21:39A préciser.
01:21:41On est à 200 à l'heure désormais.
01:21:43Dans les médias.
01:21:45Mais les premiers à avoir donné l'information de Chouameni.
01:21:47C'était nos confrères du Parisien.
01:21:49Rendons à César.
01:21:51Ce qui appartient à César.
01:21:53Très bien.
01:21:55Merci les copains.
01:21:57C'est eux qui seront trompés.
01:21:59Merci Sébastien.
01:22:01Très bonne soirée.
01:22:03On se retrouve demain.
01:22:05Avec Charlie.
01:22:07Fort Boursereau.
01:22:09Regis.
01:22:11T'as besoin d'un adjoint ?
01:22:13Deux fiboires.
01:22:15Lunaires.
01:22:1765.
01:22:19Faites gaffe.
01:22:21Il va vous demander une double prime.
01:22:23Dans quelques minutes.
01:22:25On finira par jouer.
01:22:27A tout de suite mes petits.
01:22:29Événement ce soir.
01:22:31Dans le groupe L'Equipe.
01:22:33C'est le début de la Copa Americana.
01:22:35L'équivalent de l'euro.
01:22:37On va faire un programme sur l'équipe live.
01:22:39Argentine.
01:22:41Canada.
01:22:43En Georgie.
01:22:45Dans le beau stade d'Atlanta.
01:22:47Une information.
01:22:49C'est une information qui avait été donnée.
01:22:51En primaire par le Parisien.
01:22:53Confirmé par Bertrand Latour.
01:22:55Chouameni pourrait faire son retour.
01:22:57Contre les Pays-Bas.
01:22:59Demander la compo.
01:23:01Chouameni voisinerait au milieu de terrain.
01:23:03Avec Angolo Kanté.
01:23:05Rabiot qui occuperait ce poste d'Elie Gauche, un peu de Matuidi ou de Milieu Gauche,
01:23:10Thuram et Griezmann tiennent la corde pour animer l'attaque des Bleus.
01:23:17Là vous avez la compo et vous avez un peu l'esprit de ce que voudrait Didier Deschamps du match de demain.
01:23:23Les Pays-Bas, ce n'est pas l'Autriche et donc on va jouer différemment.
01:23:27Écoutez ce qu'il nous disait en conférence de presse ce soir.
01:23:30Vous avez la compo en tête et maintenant vous avez le discours de Didier Deschamps.
01:23:34Je ne veux surtout pas qu'on fasse ce match avec comme premier objectif des francs.
01:23:39Mais c'est d'abord aller de l'avant et faire en sorte de leur créer des problèmes.
01:23:44L'objectif c'est de les voir et de les mettre en difficulté.
01:23:48Elle a cette capacité dans les sorties de balles de les faire d'une certaine façon,
01:23:55avec un positionnement bien précis de certains de leurs joueurs.
01:24:01Mais aussi, avant tout, c'est de faire en sorte de nous la voir et de pouvoir les obliger à défendre.
01:24:11Raymond, quand vous voyez la compo, quand vous voyez l'idée qu'il y a derrière la tête de Didier Deschamps,
01:24:17c'est quoi ? C'est d'aller voir des joueurs français aller à l'assaut pour fermer les transmissions de balles,
01:24:24pour aller les matcher, aller jouer dans le camp des Néerlandais ?
01:24:29C'est comme ça ?
01:24:31Il y a ce qu'on dit en conférence avant, parce qu'on sait que les journalistes et les spectateurs ont envie d'entendre quelque chose.
01:24:39Donc on ne va pas se mettre en porte-à-faux et on dit ce que les gens ont envie d'entendre.
01:24:44Et après, on fait ce qu'on a envie de faire. Et c'est ce qu'il va faire.
01:24:47Il a envie de quoi alors ?
01:24:49Là, il veut fermer les côtés, il veut fermer les couloirs, il va garder son milieu solide
01:24:57et puis exploiter les espaces qu'il pourra avoir.
01:25:02Mais c'est dans la culture de cette équipe-là.
01:25:04Comment il faut fermer ? Il faut aider le côté avec Hernandez.
01:25:08Donc il faut solidifier.
01:25:10Là, c'est solide.
01:25:12On est en Chouamélie et on est en Rabiot.
01:25:15Oui, mais on joue aussi en fonction de l'adversaire.
01:25:17Et les points forts de cette équipe des Pays-Bas, sur le côté, peuvent être...
01:25:22C'est 2016.
01:25:24Ça peut être pas mal.
01:25:27Après, qui dit, on va aller les chercher, on va aller les bousculer, on va aller de l'avant.
01:25:31Oui, quand ils auront le ballon.
01:25:33Il n'a pas dit où il allait récupérer le ballon.
01:25:35L'amusement de ça, c'est que c'est les mêmes joueurs que contre l'Autriche, sauf un.
01:25:39C'est-à-dire qu'il y a un changement Mbappé pour Chouamélie. C'est tout.
01:25:42Oui, mais c'est un...
01:25:44C'est tout, c'est pas rien.
01:25:46C'est un offensif pour un milieu défensif.
01:25:48Ça ne va pas échapper.
01:25:50Plus qu'un offensif, c'est le joueur décisif.
01:25:52Il vous amuse, Didier, dans ce qu'il nous a dit ?
01:25:54Il nous a roulé dans la farine ?
01:25:56A une bonne lecture ?
01:25:58Un petit peu, quand même.
01:26:00Si cette compo se confirme, évidemment.
01:26:02Après, il y a quand même des vérités dans ce qu'il dit.
01:26:04Quand on regarde jouer les Pays-Bas,
01:26:06il y a un principe fort chez eux,
01:26:08quelle que soit la génération,
01:26:10c'est qu'ils essaient toujours d'amener une supériorité numérique
01:26:12pour sortir le ballon de l'arrière.
01:26:14Donc, à partir du moment où ils essaient d'amener
01:26:16une supériorité numérique, plus un ou plus deux,
01:26:18surtout des situations d'axe,
01:26:20ils se transforment à trois pour sortir ici et là.
01:26:22En mettant les deux attaquants, Thuram et Griezmann,
01:26:24c'est pour déjà empêcher ou freiner
01:26:26cette forme de première relance
01:26:28où ils essaient de trouver des décalages.
01:26:30Donc, il y a des vérités.
01:26:32C'est une compo qui est plus axée
01:26:34sur un jeu défensif ?
01:26:36Oui.
01:26:38En problématique ?
01:26:40Il veut leur poser des problèmes
01:26:42dans leurs points forts aux Pays-Bas.
01:26:44Après, on voit bien qu'il amène
01:26:46beaucoup de densité athétique à travers les deux milieux,
01:26:49à travers la présence de Rabiot.
01:26:51Mais il y a quand même une idée
01:26:53de vouloir les empêcher de ressortir
01:26:55le ballon de l'autre côté.
01:26:57À chaque fois que Régis part,
01:26:59vous le mettez le plus vite.
01:27:01Régis menace de quitter le plateau.
01:27:03Espagne-Italie, la leçon espagnole
01:27:05à l'Italie ce soir.
01:27:07Le score, pas en mesure
01:27:09par rapport à cette démonstration,
01:27:11c'est juste 1-0 ce soir pour l'Espagne,
01:27:13qui est qualifiée.
01:27:15La leçon des Espagnols,
01:27:17qualifiée et première de leur groupe
01:27:19avec cette victoire 1-0 face à l'Italie.
01:27:21On voit une première occasion,
01:27:23signé Nico Williams, l'homme du match.
01:27:25C'est lui aussi sur le but.
01:27:27C'est à l'origine de ce but contre son camp
01:27:29de Riccardo Calofieri,
01:27:31qui marque
01:27:33contre son camp
01:27:35après ce centre détourné
01:27:37de Gianluigi Donnarumma.
01:27:39Autre situation dans cette fin de match,
01:27:41c'est cette tentative de Nico Williams.
01:27:43Le joueur de Bilbao, ça touche la barre transversale.
01:27:45L'Espagne est qualifiée
01:27:47pour les huitièmes de finale.
01:27:49L'Italie, pas qualifiée, mais pas éliminée.
01:27:51Il y aura un match quand même important lundi soir
01:27:53contre la Croatie. La Croatie, hier,
01:27:55qui a fait un match nul contre l'Albanie.
01:27:57Deux partout. On passe au groupe C.
01:27:59L'Angleterre se prend les pieds dans le tapis
01:28:01contre le Danemark. Score final, un partout.
01:28:03Le but danois est fantastique.
01:28:05On va voir ça, effectivement.
01:28:07Les Anglais qui ont fait
01:28:09un match nul, un but partout
01:28:11face aux Danois. On voit le premier but
01:28:13avec la belle explosivité
01:28:15de Kyle Walker sur le côté droit.
01:28:17Et à l'affût, Harry Kane qui se fait son premier but
01:28:19dans cette Euro 2024.
01:28:21Il lance parfaitement les Anglais dans cette partout,
01:28:23mais ça ne va pas suffire avec le but de Morten Ullmann.
01:28:25Un missile énorme !
01:28:27Le Danois
01:28:29qui égalise donc de loin.
01:28:31Frappe de 28 mètres
01:28:33qui permet aux Danois d'égaliser.
01:28:35En deuxième période, c'est Fifoden
01:28:37qui va toucher le poteau. Un but partout
01:28:39entre ces deux nations.
01:28:41Est-ce que l'Euro 2024 vous déçoit ou pas ?
01:28:43Oui.
01:28:45Je trouve que leurs deux matchs se ressemblent beaucoup.
01:28:47Pendant 23 minutes intéressantes
01:28:49où ils arrivent à ouvrir la marque.
01:28:51Après,
01:28:53pour quelles raisons ? Est-ce que c'est un problème physique ?
01:28:55Athétique ? Ils baissent de rythme.
01:28:57Ils laissent le ballon à l'adversaire.
01:28:59Quand le but qu'ils prennent sur l'égalisation,
01:29:01ils sont sur une touche pour eux.
01:29:03C'est Harry Kane qui vient dans son camp.
01:29:05Il veut renverser le jeu à l'opposé.
01:29:07Il se déchire dans sa transversale et ils sont contrés
01:29:09de 30 mètres.
01:29:11Je les trouve...
01:29:13Est-ce qu'ils ont axé leur euro
01:29:15sur la durée ?
01:29:17Je trouve qu'il n'y a pas de jus.
01:29:19Il n'y a pas de manque de dynamisme dans leur jeu.
01:29:21C'est un peu emprunté.
01:29:23Slovénie-Serbie, un partout.
01:29:25Mais ils ont 4 points.
01:29:27Slovénie-Serbie, toujours le groupe C, un partout.
01:29:29Même score que le Danemark
01:29:31et l'Angleterre.
01:29:33Un but partout.
01:29:35Une première situation pour les Slovénes
01:29:37mais ce début de rencontre
01:29:39avec ce poteau trouvé par Helsnik.
01:29:41Il va finalement être passeur décisif
01:29:43pour son coéquipier
01:29:45Zan Tarnicnik.
01:29:47À l'affût au deuxième poteau,
01:29:49les Serbes vont pousser.
01:29:51Pour revenir dans cette partie,
01:29:53d'abord Mitrovic qui va trouver
01:29:55la barre transversale, le meilleur routeur
01:29:57de l'histoire de la sélection serbe.
01:29:59Et en fin de rencontre, Lukajovic,
01:30:01le Milanais, va offrir le point du nul
01:30:03aux Serbes. Au classement, l'Angleterre
01:30:05est en tête, vous l'avez dit Mémé, à 4 points.
01:30:07Le Danemark, la Slovénie 2 points
01:30:09et la Serbie dernière pour l'instant avec un petit point.
01:30:11Rien n'est fait dans ce groupe.
01:30:13Mitrovic, 6ème but dans le temps additionnel depuis le début de cet Euro.
01:30:15On tient les comptes, c'est Jovic évidemment.
01:30:17Début cette nuit de la Copa America,
01:30:19ça commence avec Argentine-Canada.
01:30:21Donnez la compo de l'Argentine
01:30:23qui joue contre le Canada-Atlanta.
01:30:25Oui, c'est tombé il y a quelques instants.
01:30:27Évidemment Lionel Messi
01:30:29est titulaire et capitaine pour affronter
01:30:31le Canada dans ce magnifique
01:30:33stade d'Atlanta.
01:30:35On retrouvera également Emiliano Martinez,
01:30:37le portier argentin qui avait fait tant de mal
01:30:39au bleu lors de la dernière finale de Coupe du Monde.
01:30:41André El Di Maria et Rouliane Alvarez
01:30:43sera l'avant-centre de cette formation
01:30:45argentine face au Canada ce soir.
01:30:47A suivre évidemment sur l'équipe Lightfoot 1.
01:30:49L'après-liste d'Hervé Renard pour les JO dévoilées.
01:30:51Elles sont 26 à avoir été
01:30:53présélectionnées. On retrouve ainsi
01:30:55Wendy Renard, Amandine Henry,
01:30:57Marie-Antoinette Catoto ou Sakina Karchaoui.
01:30:59Eugénie Le Sommer et Greg Embog
01:31:01de retour de blessure font également partie
01:31:03de cette liste élargie. Une liste qui
01:31:05devra être ramenée à 18 noms
01:31:07plus 4 réservistes. Et ça, ce sera annoncé
01:31:09en juillet. On passe au tennis.
01:31:11Au Queens, Carlos Alcaraz éliminé
01:31:13dès les 8e de finale. Une défaite sèche
01:31:15en 2-7 face à l'Anglais
01:31:17Jack Draper qui vient de remporter
01:31:19le tournoi de Stuttgart. Un tournoi sur
01:31:21gazon donc c'était plutôt un client.
01:31:23Une défaite 7-6, 6-3 pour Alcaraz dans ce tournoi
01:31:25où il était tout simplement le tenant du titre.
01:31:27Comme à Wimbledon où il est le tenant du titre.
01:31:29Draper de son côté, il sera opposé
01:31:31à Tommy Paul en quart de finale. On voit le
01:31:33beau point de Carlos Alcaraz, ça ne va pas
01:31:35l'empêcher de s'incliner.
01:31:37Derrière, Draper va lui aussi résister
01:31:39dans cette partie et ce sera donc une belle victoire
01:31:41de prestige face à Alcaraz.
01:31:43On file en Allemagne à l'E
01:31:45avec le point du jour signé Yannick Sinner.
01:31:47L'Italien s'est imposé ce jeudi
01:31:49contre Fabian Marrozan en 3 manches.
01:31:51Il est en bas de l'écran. Yannick Sinner
01:31:53va couvrir partout sur le terrain.
01:31:55Il a réussi
01:31:57à rassembler toutes ses balles puis à terminer
01:31:59par un magnifique passing.
01:32:01Prochain tour, il sera opposé
01:32:03à l'Allemand Yann-Lénard Struff.
01:32:07Florent Manaudou,
01:32:09champion de France du 50 mètres nage libre.
01:32:11Il est candidat pour
01:32:13porte-drapeau. Il s'est qualifié pour les Jeux Olympiques
01:32:15sur 50 mètres nage libre.
01:32:17C'est le tout nouveau champion
01:32:19de France de la discipline. Il s'est imposé
01:32:21en 21 secondes et 54 centièmes.
01:32:23Il devance Maxime Grousset,
01:32:25autre favori de la course.
01:32:27Il sera au départ de cette distance au jeu de Paris Grousset.
01:32:29Il sera également présent sur 100 mètres.
01:32:31Enfin, c'est officiel. Jonas Vingegaard
01:32:33sera bien au départ du prochain Tour de France.
01:32:35C'est la bonne nouvelle du jour en vélo.
01:32:37Le double vainqueur sortant du Tour de France,
01:32:39Jonas Vingegaard, sera bien présent
01:32:41au départ du prochain Tour de France
01:32:43qui s'élancera de Florence en Italie.
01:32:45Le Danois sera accompagné
01:32:47par Wout van Aert qui avait chuté
01:32:49à travers la Flandre.
01:32:51Christophe Laporte sera également au côté du Danois
01:32:53pour faire ce Tour de France.
01:33:23Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

Recommandations