C'est l'événement ! Dès ce lundi 17 juin et pour deux semaines, Cyril Hanouna fait son retour sur Europe 1 avec sa nouvelle émission "On marche sur la tête". Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Ce lundi, l'invité politique de "On marche sur la tête" est le président de Reconquête, Éric Zemmour.
Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:00Et pour cette première, on est heureux d'avoir Éric Zemmour avec nous.
00:03Merci Éric Zemmour d'être avec nous pour cette première.
00:05Il y a eu beaucoup d'invités, on a eu Manuel Valls, on a eu plein d'invités qui sont succédés.
00:09On termine avec Éric Zemmour, président d'Euroconquête.
00:11Bonjour Éric Zemmour.
00:12Bonjour Cyril Hanouna.
00:13Merci, vous connaissez bien la maison.
00:15Ah bah oui.
00:16Vous connaissez bien la radio, vous étiez sur RTL, vous êtes plus un professionnel que moi.
00:19On n'exagère en rien.
00:20Si, si, si, quand même, si.
00:21À 13 jours du premier tour, le RN est en tête des intentions de vote avec près de 30%.
00:26Le Nouveau Front Populaire, 25% des voix.
00:29Vous, vous situez où, Éric Zemmour ?
00:30Est-ce que vous vous sentez au milieu du guet ?
00:34Est-ce que vous vous dites, j'ai réussi quand même un truc, j'ai quand même monté un parti,
00:37on a fait plus de 5% aux élections européennes.
00:40En fait, j'ai l'impression que vous devez être très content d'avoir fait plus de 5%.
00:43Et puis derrière, c'est vrai qu'il y a eu le départ de Marion Maréchal,
00:46derrière il y a eu les législatives qui se sont lancées.
00:49Comment vous vous sentez actuellement, aujourd'hui ?
00:51Vous vous sentez comment ?
00:52Est-ce qu'Éric Zemmour, est-ce qu'il est heureux ?
00:53Est-ce qu'il sent qu'il a réussi un truc ?
00:54Ou est-ce qu'il se dit, on nous a laissé tomber ?
00:56Écoutez, ça va mieux, je dirais que la trahison est derrière moi,
01:02la douleur, la souffrance, la fureur, tout ça c'est derrière moi.
01:06Et maintenant, voilà, j'avance.
01:09Il y a ces législatives, donc nous allons présenter 330 candidats,
01:14j'en parlerai tout à l'heure.
01:15330 candidats, c'est énorme !
01:17Oui, bien sûr, parce que si vous voulez, en gros,
01:19j'ai voulu absolument que Reconquête présente des candidats,
01:25parce que, si vous voulez, il y a 15 jours, vous l'avez dit vous-même,
01:28il y avait 1 300 000 personnes qui ont voté pour la liste Reconquête,
01:32et je ne me voyais pas leur dire, maintenant vous rentrez à la maison.
01:35Dans ce cas-là, il fallait leur dire bien avant, vous voyez ?
01:37Donc moi, je pense qu'il faut présenter des candidats.
01:40Vous savez, j'ai deux candidats qui m'émeuvent particulièrement,
01:43c'est Evelyne Rébert et Patrick Jardin.
01:45Et tous les deux sont des parents d'enfants qui ont été tués par des djihadistes.
01:49Et je me voyais mal leur dire, vous restez à la maison pour des raisons tactiques, etc.
01:54En même temps, j'essaye d'avoir le sens des responsabilités,
01:57c'est-à-dire qu'on a mis 330, pas 477,
02:00parce que, quand il y aura un danger de gauche,
02:03et j'imagine qu'on va en parler,
02:04nous ne mettrons pas de candidats en face,
02:07et comme ça, j'essaye d'équilibrer tout,
02:09et de me battre dans cette grande bataille des législatives.
02:13Marion Maréchal, est-ce que ça vous a fait de la peine ce qui s'est passé ?
02:16Est-ce que vous vous y attendiez ou pas du tout ?
02:18Je vous ai dit, je pense que là, maintenant, je ne vais pas...
02:21C'est passé, c'est passé, vous savez...
02:24Je me souviens, quand j'étais journaliste, vous me disiez que j'avais de l'expérience,
02:27Chirac disait toujours, il ne faut pas pleurer sur le lait renversé.
02:30Donc voilà, soyons Chirac.
02:32Et alors, est-ce que vous avez des contacts avec le Rassemblement National et le gendarme Mardela,
02:35ou est-ce qu'il ne répond toujours pas ?
02:37Ah, il ne répond toujours pas.
02:38Toujours pas, d'accord.
02:39Vous avez réessayé de l'appeler ?
02:42Non, je n'ai pas réessayé, vous savez, on a essayé jusqu'au bout.
02:45Ils ne veulent pas nous dans cette coalition, tant pis, on fera campagne.
02:48Et puis, je vous ai dit, je vous ai dit le cadre dans lequel j'allais déployer cette campagne.
02:54Je suis sûr qu'on va faire une campagne formidable.
02:55On a des militants formidables, ils l'ont montré.
02:57On a des militants enthousiastes, volontaires.
03:00On a des gens comme Jean Messia, comme Sarah Knafo, comme Stanislas Rigaud, etc.
03:05Et je suis sûr qu'on va se battre et...
03:08C'est quoi votre objectif ?
03:10Mon objectif ?
03:11Parce qu'on sait qu'aux européennes, ces 5 %, c'était le seuil pour avoir...
03:14Bien sûr, exactement.
03:15Bien sûr.
03:16C'est quoi votre objectif ?
03:17Mon objectif, d'abord, c'est de dire la vérité.
03:18D'accord.
03:19C'est ce que vous avez dit puisque votre slogan, justement, rejoint le courage de la vérité.
03:23Absolument.
03:24Je pense, si vous voulez, qu'il y a des choses qui ne seraient pas dites si Reconquête n'existait pas.
03:30Sur l'islam, sur l'immigration, mais aussi sur l'économie, sur les impôts, sur le wokisme, sur l'école.
03:37Je pense vraiment qu'il y a des choses dans la vie politique qui ne seraient pas dites si Reconquête n'existait pas.
03:42Justement, vous dites, dans votre slogan de campagne, c'est donc le courage de la vérité, pour vous, tous les autres partis mentent ?
03:49Non, je n'ai pas dit ça.
03:50Je dis qu'ils occultent certaines vérités qu'ils ne veulent pas dire ou qu'ils ne les intéressent pas.
03:54Ça dépend.
03:55Nous, nous disons toutes les vérités sur ces grands thèmes-là et je vais continuer à les dire.
04:00C'est tout.
04:01Oui, Valérie.
04:02En parlant de vérité, vous avez dit des vérités sur Jordan Bardella ou sur Marine Le Pen pendant un petit bout de temps.
04:07Moi, je me souviens d'un livre en 98, vous avez écrit le livre noir de la droite.
04:10Bravo.
04:11À l'époque, vous disiez déjà que vous vouliez l'union des droites.
04:16Or, cette union des droites, elle va se faire, mais elle va se faire sous votre nez.
04:19C'est-à-dire, est-ce que vous ne regrettez pas d'avoir dit ce que vous avez dit sur Marine Le Pen,
04:22qui maintenant dit, je ne veux plus d'Éric Zemmour dans cette union des droites ?
04:26Comme quoi, vous avez dit vous-même que j'ai écrit un livre en 1998, donc comme quoi j'ai de la constance.
04:30Et que ça fait 25 ans que j'annonce ce qui arrive aujourd'hui.
04:33Et que j'ai dit depuis 25 ans qu'il fallait rompre ce cordon sanitaire imbécile.
04:38À l'époque, vous vous souvenez, j'étais insulté, brocardé, ostracisé.
04:43Donc, voilà, j'ai dit la vérité.
04:46Et la vérité a fini par arriver.
04:47Donc, j'en suis ravi.
04:48J'en suis heureux.
04:49Maintenant, vous me dites, sans moi, ce n'est pas sans moi.
04:52D'abord, je suis là.
04:53Vous voyez, je suis à votre micro.
04:54Vous avez la gentillesse de m'inviter.
04:55J'ai un parti politique.
04:57Nous avons des candidats.
04:58Vous savez, le reste, la vie politique, on se dit nos cas de vérité.
05:03Parfois, c'est violent.
05:05Vous savez, j'ai toujours dit, la politique, qu'est-ce que c'est ?
05:07C'est pour ne pas avoir la violence dans la rue.
05:11Donc, il faut que ça soit vraiment explicite.
05:15Vous savez, moi aussi, on m'en dit des choses pas agréables à entendre.
05:18Éric Zemmour, j'aimerais vous présenter quelqu'un ce soir que vous connaissez peu.
05:21C'est Éric Nolot.
05:22Quelle question vous posez, Éric Nolot ?
05:24Vous l'avez reconnu ?
05:25Voilà, Éric Nolot.
05:26Je suis un peu myope, donc je vois pas.
05:27Oui, c'est bien lui.
05:28Oui, allez-y.
05:29Oui, Éric, est-ce que cette union des droits, qui n'a pas pu se faire au niveau des législatives,
05:33peut se faire après les législatives ?
05:36C'est-à-dire dans le cadre d'un contrat de gouvernement, d'un gouvernement commun ?
05:40Je me place évidemment dans l'hypothèse de Bardella, Premier ministre.
05:44Écoutez, on verra bien.
05:46Moi, je vous dis, je pense qu'on ne va pas épiloguer trois ans là-dessus.
05:50On voit bien qu'il y a un début de l'union des droits,
05:52parce qu'Éric Ciotti a osé, et je l'en félicite,
05:55a osé transgresser la règle des LR.
05:58On a vu qu'il a tous les classiques et tous les grands barons de LR contre lui.
06:04Mais il a osé transgresser cette règle, donc je l'en félicite.
06:07Maintenant, ce n'est qu'un début.
06:09On va voir ce que les électeurs vont faire.
06:11Je veux savoir si tu y es disposé.
06:12Est-ce que Bardella sera disposé ?
06:14Non, mais toi, est-ce que tu y es disposé ?
06:16Moi, je suis toujours disposé.
06:17Évidemment que je suis disposé, mais c'est pas moi qui serai Premier ministre.
06:21Éric Ciotti, en petite parenthèse, d'ailleurs, on a parlé tout à l'heure,
06:24il a volé apparemment deux rochers Suchart pendant la campagne des législatives.
06:28Il a pris deux places de parking.
06:30Ils sont sur ses côtes, là.
06:31Il a pris deux places de parking, il s'est mis à cheval sur deux places.
06:34Ils sont tous sur ses côtes, là.
06:35Ils vont le faire sauter, là.
06:37Éric Zemmour, ce que je comprends, c'est qu'au moment où l'union des droits se fait,
06:40pourquoi ne pas se retirer, ne pas présenter de candidats,
06:43justement pour, pourquoi pas, trouver un accord ensuite ?
06:46Parce que là, si vous présentez 330 candidats,
06:48vous allez prendre de fait des voix au Rassemblement national
06:50et ils ne voudront pas faire une nouvelle fois l'union avec vous.
06:52Monsieur Gauthier Lebrecht, la politique est déterminée par le mode de scrutin.
06:58Si on voulait qu'il n'y ait qu'un seul parti de part et d'autre,
07:02on aurait fait le scrutin majoritaire à un tour.
07:05C'est ce qui se passe en Angleterre et aux Etats-Unis.
07:07Le scrutin majoritaire à deux tours,
07:09ça permet justement à plusieurs parties de se présenter au premier tour
07:14et au second tour, on fait l'union.
07:16C'est la règle depuis le début de la Ve République.
07:18Ça veut dire que vous pourriez retirer des candidats ?
07:20Je n'ai jamais vu, même au temps du général de Gaulle,
07:22le général de Gaulle lui-même avait des alliés,
07:25il y avait le monsieur Giscard d'Estaing,
07:27il y avait un parti qui présentait des candidats
07:30et au second tour, il y avait une union et je vous ai répondu.
07:33Mais ça veut dire, Éric Zemmour, que vous êtes prêt à renoncer à vos candidats
07:37si, d'aventure, avant même le premier tour, le RN venait à nouveau à vous ?
07:41Là, maintenant, c'est trop tard.
07:43Il vous a répondu.
07:44Là, c'est trop tard.
07:45J'ai proposé pendant toute la semaine, maintenant c'est trop tard.
07:47On verra au second tour, ne vous inquiétez pas, je serai responsable.
07:49Je l'ai déjà été avec mes 330 candidats
07:52et évidemment qu'au second tour, s'il y a une bataille
07:56entre un candidat RN et un candidat FP,
07:59parce que c'est comme ça que ça s'appelle maintenant à l'UPS,
08:01j'appellerai à voter pour le RN.
08:04C'est une évidence pour moi.
08:05Oui, monsieur Arnaud de Mailly.
08:06Oui, monsieur Zemmour, avant d'être un homme politique,
08:08vous étiez un commentateur, un éditorialiste de la vie politique.
08:10Vous pensez qu'il va se passer quoi ?
08:11Vous dites quoi aux Français ?
08:12Vous pensez qu'il va se passer quoi dans les deux prochaines semaines ?
08:14Il va se passer quoi pour vous ?
08:16Écoutez, moi je pense que là on voit bien qu'il y a un affrontement
08:19entre la droite et la gauche,
08:23mais une droite et une gauche qui sont réinventées en vérité
08:26et qui est avec une gauche qui est mélenchoniste.
08:29Qu'est-ce que ça veut dire ?
08:30Il faut bien comprendre parce que c'est quand même, je pense là,
08:33on tourne autour de jeux politiciens,
08:35mais le vrai sujet de fond de cette élection,
08:38ces élections législatives, c'est Jean-Luc Mélenchon.
08:41C'est le Front populaire.
08:42C'est le Front populaire.
08:43Vous savez, Cyril, si vous me permettez,
08:46je connais bien Jean-Luc Mélenchon.
08:49Oui, c'est vrai.
08:50Je le connais depuis 15-20 ans.
08:51On était, on peut dire, amis.
08:53Oui, oui, je le sais.
08:54On partageait beaucoup de passions en commun,
08:56la politique évidemment, mais aussi l'histoire.
08:59Et plus fondamentalement, et je suis sûr que ça va vous parler,
09:02nous venons tous les deux d'Algérie.
09:05En tout cas, nos familles viennent d'Algérie.
09:07Et vous savez, nous en connaissons très bien cette région.
09:12Nous connaissons la preuté de cette terre, la violence,
09:16mais aussi le charme de son folklore,
09:19l'hospitalité de sa population.
09:22Et si vous voulez, il y a 20 ans,
09:27Jean-Luc Mélenchon était un républicain à l'ancienne.
09:30Il me confiait, en rigolant,
09:32que pour lui, les femmes voilées s'auto-stigmatisaient.
09:35C'était son expression.
09:36Il disait qu'elles s'auto-excluent pour être stigmatisées.
09:39Vous voyez, à l'époque, c'était un bouffeur de curés et d'imams, évidemment.
09:43On voit bien qu'aujourd'hui, si vous voulez,
09:45quand je vous dis qu'on vient tous les deux de famille d'Algérie,
09:48pour moi, c'est fondamental.
09:49Je crois, vous savez, à une théorie
09:51que certains attribuent à Jung,
09:53le grand rival de Freud,
09:54et qui parle d'inconscient collectif.
09:56C'est-à-dire que nous sommes l'objet, le jouet
09:59de nos inconscients séculaires,
10:01de toutes les générations qui nous ont précédés.
10:04Mélenchon et moi, on a le même inconscient collectif.
10:06C'est-à-dire l'Algérie.
10:07C'est-à-dire les pieds noirs.
10:08Sauf que nos démarches, nos engagements, sont aux antipodes.
10:13Lui a choisi les ennemis de sa famille.
10:16Il y a une espèce de haine de soi chez Jean-Luc Mélenchon.
10:19Il a choisi les ennemis de sa famille.
10:21Moi, je suis l'héritier des familles juives
10:23qui ont accueilli, vous savez,
10:25les troupes françaises en 1830, en Algérie,
10:28comme une libération.
10:29Les gens chantaient, dansaient, etc.
10:32Je suis toujours l'héritier de ces familles-là.
10:34Jean-Luc Mélenchon est l'héritier
10:36des ennemis de ce peuple-là
10:38et les ennemis de la France.
10:40C'est ça, aujourd'hui, l'affrontement.
10:42Vous vous souvenez, Cyril,
10:44j'allais dire le combat de rue
10:46qu'il a imposé chez vous,
10:48entre lui et moi.
10:49Je pense qu'il y a une férocité
10:51entre lui et moi
10:52qui dépasse la politique
10:53à cause de ce que je viens de vous dire.
10:54Ce que je tiens à dire, c'est que vous étiez
10:55quand même proche, Jean-Luc Mélenchon,
10:57puisque vous l'avez même dit
10:58dans mon émission à un moment,
10:59même lui vous l'a dit,
11:00vous étiez même plutôt potes.
11:02Je vous dis, je l'assume très bien,
11:04je l'aimais bien, je crois qu'il m'aimait bien.
11:06À l'époque, Eric s'en souvient,
11:08il me traitait de grand intellectuel,
11:10quand même.
11:11C'était une autre époque.
11:13Mais je vous assure,
11:15je pense aujourd'hui que c'est
11:17le grand danger.
11:18Aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe,
11:19en vérité ?
11:20Vous avez compris,
11:21il a, pour parler vite,
11:23la gauche, pendant tout le XIXe siècle,
11:25on en parle souvent avec Eric,
11:27Eric a de très jolies formules là-dessus,
11:28je vous le recommande,
11:30la gauche, c'était la classe ouvrière.
11:32Et il se mettait derrière la classe ouvrière.
11:34Aujourd'hui, la gauche se met derrière
11:36le peuple arabo-musulman.
11:37Avec ses alliés Wouk,
11:39ses alliés Bobo,
11:40et Mélenchon, c'est le scaline
11:42de ce nouveau peuple, vous comprenez ?
11:43Et aujourd'hui,
11:45il faut bien comprendre que
11:46si nous avons Mélenchon au pouvoir,
11:47ça sera l'URSS,
11:49parce que ça sera les mêmes erreurs qu'en 81,
11:51mais ça sera pire qu'en 81,
11:53parce que ça sera l'URSS et la charia.
11:55Raymond, vous avez une question ?
11:56Il y a une question que je me pose souvent,
11:58et même quand j'en parle avec des potes,
11:59on se pose souvent cette question,
12:00pourquoi la droite,
12:02comme vous l'avez dit là,
12:03pourquoi attendre le deuxième tour
12:04pour s'unir alors qu'à gauche,
12:05j'ai l'impression que c'est à gauche toute.
12:07Toute la gauche est unie
12:08pour fonder un front populaire,
12:09et à droite, j'ai l'impression
12:10que ça éclate de tous les côtés.
12:12On l'a vu avec M. Ciotti,
12:14on l'a vu avec Marion Maréchal
12:15qui part d'un côté,
12:16on l'a vu avec Vospartiavou,
12:17j'ai l'impression que la droite
12:18n'arrive pas à s'entendre à l'unanimité,
12:20et la gauche, par contre,
12:21c'est à gauche toute.
12:23Vous avez tout à fait raison.
12:25La gauche nous a donné,
12:26une fois de plus,
12:27une leçon de politique.
12:29Une fois de plus,
12:30ce que je disais tout à l'heure,
12:32je me permettais de rappeler
12:33que la politique, c'est d'abord
12:34le mode de scrutin,
12:35la gauche l'a compris.
12:36À la proportionnelle,
12:37ils sont séparés,
12:38parce que chacun doit se distinguer,
12:40et au scrutin majoritaire à deux tours,
12:42ils s'entendent tout de suite
12:43parce qu'il faut une union.
12:44Oui, mais vous venez de dire
12:45une leçon de politique
12:46alors que vous venez de stigmatiser
12:48et de dire pique-pendre de la LFI.
12:50Ça veut dire que vous accepteriez
12:52de vous associer à pique-pendre
12:54pour le pouvoir ?
12:55Non, non, non.
12:56Non, non, non.
12:57Ce que je dis,
12:58une leçon de politique,
12:59ça veut dire une leçon de tactique politique.
13:02Et puis après,
13:03il y a les idées.
13:04C'est pas la même chose,
13:05vous comprenez ?
13:06On a un auditeur en ligne
13:07qui voudrait vous poser une question,
13:08Eric Zemmour,
13:09je crois que c'est Guillaume.
13:10Bonjour Guillaume.
13:11Bonjour Cyril,
13:12très honoré.
13:13Moi aussi, merci Guillaume.
13:14Vous habitez où ?
13:15Dans le Var.
13:16J'y serai cet été.
13:17A Brignoles.
13:18C'est vrai ?
13:19Si vous voulez passer 2-3 jours
13:20à la maison,
13:21c'est avec grand plaisir.
13:22Sur quelle plage ?
13:23Je ne sais pas encore,
13:24mais vous viendrez,
13:25vous me direz,
13:26venez directement à la maison,
13:27c'est pour moi,
13:28c'est cadeau.
13:29Ça me fait plaisir.
13:30Guillaume,
13:31vous faites quoi dans la vie ?
13:32Je suis dans l'éducation nationale.
13:33Ah, très bien.
13:34Bravo à vous,
13:35en tout cas, bravo.
13:36Vous avez une question à poser,
13:37Eric Zemmour.
13:38Et dans l'éducation nationale,
13:39Eric Zemmour a beaucoup œuvré aussi
13:40pour faire un petit peu bouger les choses,
13:41en parlant du wokisme,
13:42de l'excès,
13:43de l'approvisionnement,
13:45en parlant du wokisme,
13:46de l'excès,
13:47de la promotion LGBT,
13:48etc.
13:49Ce n'est pas évident
13:50d'être dans l'éducation nationale
13:51quand on pense comme Eric Zemmour,
13:52et on est quelques-uns,
13:53quand même.
13:54Merci, monsieur.
13:55La question que je voulais poser
13:56à Eric Zemmour,
13:57c'est,
13:58nous,
13:59on est dans le Var,
14:00on aime Eric Zemmour
14:01dans le Var,
14:02et on est évidemment
14:03très triste
14:04de ne pas pouvoir
14:05l'avoir
14:06comme candidat
14:07aux législatives.
14:08On sait que depuis
14:09des dizaines d'années,
14:10il porte le nom
14:11d'Eric Zemmour
14:12et que depuis
14:13des dizaines d'années,
14:14il porte tous les sujets
14:15qui sont aujourd'hui
14:16au cœur de cette élection.
14:17Comme le disait
14:18tout à l'heure,
14:19je ne sais plus qui,
14:20dans notre émission...
14:21C'est dans une autre émission,
14:22c'est chez...
14:23Valérie, peut-être.
14:24Valérie Penaille.
14:25Valérie, peut-être.
14:26Elle a pu dire
14:27des choses intéressantes
14:28dans l'émission,
14:29ce n'était pas...
14:30Merci, monsieur.
14:31C'est bien aimable.
14:32Ça a pu dire, oui.
14:33Donc, oui,
14:34il n'y a pas de question.
14:35Valérie,
14:36qui disait peut-être
14:37que oui,
14:38Eric Zemmour
14:39était un peu à côté
14:40de cette union des droites
14:42qu'il encourage
14:43depuis très longtemps.
14:44En tous les cas,
14:45voilà, nous,
14:46on est clair,
14:47on est nombreux
14:48dans le département du Var
14:49à dire,
14:50au premier tour,
14:51on vote tous Reconquête
14:52et après,
14:53on verra bien
14:54au deuxième tour.
14:55La question est la suivante,
14:56est-ce qu'Eric Zemmour
14:57ne regrette pas,
14:58quand même,
14:59d'être de nouveau
15:00à Cogolin
15:01et dans ce Var
15:02qu'il aime tant ?
15:03Écoutez,
15:04vous savez que moi,
15:05quand je suis dans le Var,
15:06je suis heureux
15:07et quand je suis dans le Sud,
15:08en général,
15:09je revis là-bas.
15:10Mais vous savez,
15:11vous avez vu
15:12la séquence
15:13de la semaine dernière,
15:14j'ai voulu dire
15:15à tout le monde,
15:16aux gens du Rassemblement National,
15:17aux gens à Eric Ciotti,
15:18etc.,
15:19s'il faut que moi,
15:20je ne me présente pas,
15:21il n'y a aucun problème,
15:22je ne me présente pas.
15:23En plus,
15:24dans ma circonscription,
15:25il y avait un sortant du RN,
15:26on s'était affronté
15:27en juin 2022
15:28et le combat avait été,
15:29comment dire,
15:30limite,
15:31enfin,
15:32je veux dire,
15:33ça avait été serré
15:34comme un match serré
15:35et puis,
15:36donc,
15:37je me vois
15:38dans le Var
15:39comme un match serré
15:40et puis,
15:41donc,
15:42je ne me voyais pas
15:43me représenter là,
15:44tout de suite,
15:45comme ça,
15:46je voulais faire un geste
15:47en signe d'union.
15:48Mais ne vous inquiétez pas,
15:49je vais venir très vite
15:50dans le Var
15:51et dans le Sud de la France.
15:52Guillaume,
15:53vous êtes rassuré,
15:54il va revenir dans le Var ?
15:55Un dernier mot Cyril.
15:56Avec plaisir.
15:57Par rapport à
15:58M. Ménard,
15:59M. Ménard,
16:00on en a marre.
16:01D'accord.
16:02On en a marre.
16:03Il est intervenu tout à l'heure.
16:04Très bien.
16:05C'est le nouveau slogan.
16:06Non,
16:07c'est juste faux.
16:08Il a fait des t-shirts.
16:09On peut les vendre.
16:10Juste pour dire,
16:11qu'il a arrêté de...
16:12En tout cas,
16:13je tiens à dire à M.
16:14que je suis très heureux
16:15de voir
16:16qu'il suit
16:17et il approuve
16:18notre combat
16:19pour l'école.
16:20Parce que je pense
16:21que c'est vraiment fondamental
16:22et l'effondrement
16:23du niveau scolaire
16:24est un des drames français
16:25et nous devons
16:26absolument lutter
16:27contre cet effondrement
16:28du niveau scolaire.
16:29Merci Guillaume
16:30d'avoir été avec nous.
16:31Gros bisous.
16:32Gros bisous
16:33et bronzez bien dans le Var.
16:34Merci, à bientôt.
16:35A bientôt Cyril.
16:36Faites attention quand même.
16:38Le cou avant de plonger.
16:39Eric Zemmour,
16:40il nous reste deux minutes.
16:41J'aimerais juste qu'on fasse...
16:42Je vais vous faire un oui ou non.
16:43C'est pas un ni oui ni non,
16:44c'est un oui ou non.
16:45Je vous donne des affirmations,
16:46je vous pose des questions,
16:47vous me dites oui ou non
16:48sans développer.
16:49Jordan Bardella, Premier ministre,
16:50ça a porté de main pour lui ?
16:51Oui.
16:52Si Bardella est à Matignon,
16:53vous pourriez faire partie
16:54de son gouvernement ?
16:56Il faut qu'il me le demande.
16:57S'il vous propose ?
16:58On verra bien.
16:59Oui.
17:00Oui, s'il vous plaît,
17:01mais je ne sais pas
17:02quoi vous dire.
17:03C'est oui.
17:04Vous êtes oui.
17:06Est-ce que vous êtes d'accord
17:07avec ce qu'a fait Emmanuel Macron
17:08de dissoudre l'Assemblée ?
17:10Au moins,
17:11ça a surpris tout le monde,
17:12moi le premier, je l'avoue,
17:13mais ça fait avancer les choses,
17:15manifestement.
17:16Pourriez-vous pardonner
17:17à Marion Maréchal ?
17:20On est toujours à l'antenne.
17:21Non.
17:22Non, d'accord.
17:24Si Mélenchon est à Matignon,
17:27la France, même si vous l'aimez,
17:28vous la quittez ?
17:29Non.
17:30Vous restez quand même ?
17:31Oui.
17:32Vous pourriez revenir
17:33à l'éditorialisme
17:34politique ?
17:37Ecoutez, moi, je suis là
17:38dans le combat pour mes idées.
17:39J'ai l'impression que
17:43quand j'étais éditorialiste politique,
17:45j'essayais de combattre
17:46pour mes idées.
17:47Eric le sait.
17:48Donc là, j'ai l'impression
17:49de combattre encore mieux
17:51et encore plus fort.
17:52Donc, vous ne regrettez rien ?
17:54Il n'y a pas de raison de regretter.
17:55Vous êtes comme Edith Piaf.
17:56Voilà.
17:57Dernière question.
17:59Jean-Luc Mélenchon
18:00et Emmanuel Macron
18:01sont sur un bateau.
18:02Vous aimez bien ça.
18:03Oui, exactement.
18:04Vous devez en sauver un,
18:05Emmanuel Macron
18:06ou Jean-Luc Mélenchon.
18:07C'est qui ?
18:09Elle est bonne.
18:10Il faut en sauver un.
18:11Emmanuel Macron
18:12ou Jean-Luc Mélenchon.
18:13C'est obligatoire.
18:14Et on va terminer là-dessus,
18:15en plus.
18:16En vérité,
18:17peu importe.
18:18Parce que je pense que
18:19s'il n'y avait pas eu
18:20Jean-Luc Mélenchon,
18:21vous savez,
18:22Emmanuel Macron
18:23a 500 000 immigrés par an,
18:25prépare la France
18:26de Jean-Luc Mélenchon.
18:27Il est le complice
18:28de Jean-Luc Mélenchon.
18:29Donc, vous ne savez personne.
18:30Vous passez tranquillement aux autres
18:31et vous leur faites un t-shirt.
18:32Éric Zemmour
18:33d'avoir été avec nous.
18:34Merci à tous d'avoir été avec nous
18:35sur Europe 1.
18:36C'est votre nouveau rendez-vous
18:37en marche sur la tête.
18:38Merci encore d'avoir été là.
18:39Merci, bien sûr,
18:40à tous les éditorialistes.
18:41Je vais vous appeler éditorialiste
18:42à la radio.
18:43Ça fait plus beau comme chroniqueur.