C'est l'événement ! Pour deux semaines, Cyril Hanouna fait son retour sur Europe 1 avec sa nouvelle émission "On marche sur la tête". Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:00Éric Ciotti reste le Président des Républicains avec le soutien du Rassemblement National, mais poursuivi pour détournement de fonds publics.
00:06Alors, j'aimerais que vous expliquiez aux auditeurs Gauthier Lebray, quelle est cette affaire.
00:12Elle est folle cette affaire, c'est limite, il n'a pas payé sa carte Kiwi là.
00:16C'est pas ça qu'il va mettre à la fin de la carrière politique d'Éric Ciotti.
00:19Alors, le signalement remonte avant l'Union des Droites. Il y a eu un signalement à Anticor qui date de mai dernier.
00:25Et donc, il y a une enquête qui a été ouverte pour détournement de fonds publics.
00:29Cette enquête vise donc une histoire de cartes de parking à Nice, qu'il aurait utilisé pendant sa dernière campagne des législatives, donc en 2022.
00:37Pour faire simple, il se serait garé gratuitement sans en avoir le droit.
00:41Et donc, c'est ça, le détournement de fonds publics utilisait des cartes de parking gratuites.
00:46Je crois qu'on parle de huit cartes exactement, voilà, huit places.
00:49On parlait également de détournement de canettes de Banga, au distributeur du Parti des Républicains.
00:57Et on est sur une grosse affaire de trafic de chaussettes en cuir qui faisait, non mais c'est un truc de fou, sans rigoler.
01:03Alors, on a Guilhem Carayon qui est avec nous, vice-président des Républicains et soutien d'Éric Ciotti. Bonjour, Guilhem.
01:09Bonjour Cyril, bonjour toute l'équipe.
01:11Merci d'être avec nous, Guilhem. Alors, bon, c'est chaud quand même cette affaire-là, ça va aller chercher loin.
01:17Guilhem, non mais elle est folle cette affaire, Guilhem Carayon, quand même.
01:21Non, vous l'avez dit, sur le fond, il n'y a rien. Et on voit bien le procès d'intention.
01:25Ça intervient à un moment où, avec Éric Ciotti, on a un peu cassé les tabous.
01:29On ne le regrette pas du tout d'ailleurs, le pays est à terre, il fallait cette alliance des droites avec le Rassemblement National.
01:35Mais on voit bien que nos adversaires sont prêts à tout pour nous faire taire et pour empêcher cette union des patriotes.
01:41Mais oui, sur le fond, il n'y a absolument rien dans cette affaire.
01:43Elle était garée où, cette voiture ?
01:46C'est la question que je pose parce que ça commence vraiment à me surlupiner.
01:50On savait que là, il y a toute la direction d'Europe 1 qui est partie regarder sa voiture.
01:53Ils se sont dit que ça peut nous tomber dessus aussi. Je ne peux pas vous le dire.
01:55Mais je sais que ça peut aller très loin, cette affaire.
01:57Oui, Gilles Verden.
01:58Selon Éric Ciotti, la dénonciation aurait été faite par un proche de Christian Estrosi.
02:04Ce proche lui-même faisant l'objet d'une plainte d'un maire.
02:08Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que vous confirmez ?
02:11Honnêtement, je ne sais pas du tout.
02:13Nous, on est très surpris avec Éric Ciotti que ça arrive maintenant.
02:16Éric Ciotti, à vrai dire, il ne sait même pas de quoi on parle.
02:19Simplement, on voit bien pourquoi on fait ça, pourquoi on nous attaque.
02:22Moi, ce qui m'intéresse, c'est plutôt le fond.
02:24On a des élections législatives dans quelques jours maintenant qui sont historiques.
02:28Vous l'avez dit tout à l'heure, on a une coalition d'extrême-gauche contre nous
02:32qui fait le choix de l'insurrection, qui investit des gens qui sont fichés S.
02:36Nous, avec Éric Ciotti, on croit qu'il faut rassembler toutes nos forces.
02:40Tous les Français qui sont attachés au valeurs de la République, à l'unité nationale,
02:44face à cette force politique, cette coalition des gauches qui menace la paix civile.
02:48Donc oui, on a voulu cette alliance avec le Bloc national,
02:51parce que le moment est grave pour le pays.
02:54Et on a une seule ambition, c'est que le 7 juillet, on n'ait pas M. Mélenchon Premier ministre
02:58et Mme Rousseau Ministre de l'Intérieur.
03:01C'est le vrai sujet.
03:02Après, qu'on essaie de nous mettre des pots de bananes sur le chemin...
03:05Vous n'êtes pas du tout inquiet par cette affaire ?
03:09Non, mais c'est les pots de bananes de la vie politique.
03:12Moi, je suis jeune, j'ai 25 ans, ça fait quelques années que je suis engagé.
03:15Et je vois qu'en politique, les gens sont prêts à tout pour vous faire battre.
03:19Ils sont prêts à inventer des choses, à inventer des rumeurs, à inventer des calomnies.
03:23Et parfois, ça fait mal, parce qu'il n'y a pas de fond,
03:27mais parce que les médias vont en parler et parce qu'il y a des gens qui vont forcément y croire.
03:31Et c'est ça, en fait, le pire dans ces affaires-là.
03:33Une fois qu'on est blanchi dans ce genre d'affaires, personne n'en parle.
03:36Mais en revanche, on aura vachement véhiculé ces accusations.
03:39Je voyais par exemple cet article qui en parlait, je crois qu'il était sorti par BFM TV,
03:43et qui a été vu des centaines de milliers de fois.
03:45Et donc, il y a beaucoup de Français qui, un peu de manière tête dupe, vont croire à cette histoire.
03:49Ils vont se dire, ah oui, les politiques, c'est pourri, Eric Chouetti, c'est un pourri.
03:52Donc, ça fait du mal, ces dépôts de bananes.
03:54Et je pense que c'est aussi la responsabilité des médias de faire comme vous l'avez fait,
03:57de le tourner en dérision et de montrer que quand il n'y a rien dans le fond,
04:00quand il n'y a zéro sur le fond, il ne faut pas être dupe.
04:03Je comprends ce que vous vivez.
04:04Moi aussi, j'ai dû soutenir Gauthier Lebray, qui avait été réculpé pour vol de Fougasse en 80.
04:09En 2013.
04:11Oui, parce qu'en 80, je n'étais pas né.
04:12Oui, en 2013, et je peux vous dire que je l'ai soutenu à fond.
04:15Allez, merci Guilhem Carayon.
04:16Vous avez toujours été à mes côtés dans cette épreuve, Cyril.
04:18Merci beaucoup, je vous en remercie encore.
04:19Merci d'avoir été avec nous, Guilhem Carayon.
04:20Merci.
04:21On a Joseph qui veut réagir en ligne, un auditeur d'Europe 1,
04:24qui veut réagir à cette affaire Ciotti, si on peut appeler ça.
04:27L'affaire Ciotti, c'est incroyable.
04:28Je peux vous dire, là, c'est une affaire de place de parking.
04:31Là, j'ai l'impression qu'il a tout le parc Vinci sur les côtes.
04:36Joseph, bonjour.
04:37Oui, bonjour Cyril, bonjour à toute l'équipe.
04:39Merci Joseph d'être avec nous.
04:40Vous habitez où, Joseph ?
04:41Merci, oui.
04:42Moi, je trouve que c'est effectivement une boule puante qu'on sort au moment opportun.
04:48Moi, je suis électeur de droite depuis toujours.
04:51J'avais soutenu Sarko à l'époque, Fillon après.
04:55Et là, déjà, j'approuve la stratégie, on va dire, de Ciotti,
05:02de se rapprocher du RN.
05:05Et je trouve que ça oblige les autres, Wauquiez, Bertrand, Pécresse,
05:10à tomber le masque.
05:11Parce que tous, je sais qu'ils auraient attendu,
05:14ils auraient attendu 2027 tranquillement,
05:17éventuellement à soutenir Édouard Philippe en disant
05:21on va faire du Macron-Biffe avec une lance d'autorité.
05:24Donc c'est d'attendre 2027.
05:26Donc déjà, moi, j'approuve ce type d'obliger tout le monde
05:30à poser des responsabilités.
05:32Et ensuite, l'histoire qui sort actuellement,
05:35c'est du grand n'importe quoi.
05:36Ça fait penser à Fillon.
05:37On sort ça au moment où ça peut déstabiliser le politique.
05:43Après, c'est vrai que l'affaire, elle est pas folle.
05:46Merci en tout cas, Joseph, d'avoir été avec nous.
05:48Vous habitez Nîmes, je crois.
05:49Merci, Joseph.
05:50Merci d'avoir été avec nous, Joseph.