Fabien Roussel (PCF): "Nous ferons un coup de pouce de 200 euros net pour le Smic"

  • il y a 3 mois
Fabien Roussel, député communiste sortant et candidat du Nouveau Front populaire aux élections législatives dans le Nord, était l'invité du Forum BFMTV ce mardi soir.

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Transcript
00:00Mais ce que nous aimerions, c'est que ces primes, puisque ce sont des primes qui sont versées, comme à Renault, comme à Peugeot, c'est les primes Macron comme elles s'appellent,
00:08ce que nous préférons pour les salariés, c'est du salaire sonnant et trébuchant qui finance la retraite, qui finance la santé, c'est ça dont nous avons besoin pour financer notre protection sociale.
00:18Et donc nous préférons avoir un salaire qui nous garantit un revenu tous les mois, on sait ce qu'on va toucher à la fin du mois.
00:24Tandis qu'une prime, elle est aléatoire, parfois en fonction de la politique de l'entreprise, elle est même à la tête du salarié, nous préférons nous avoir un salaire pour tous.
00:33Enfin, les assistantes maternelles, on va parler du public après, mais les assistantes maternelles, les enseignants, les agents de sécurité, ceux qui travaillent dans la pénitentiaire,
00:46ils ont des salaires, ils ont des salaires qui sont à 1 400.
00:49Oui, mais ça, c'est l'État qui paye. Vous parlez des pénitentiaires, mais dites-moi, est-ce que vous savez combien ça fait en brut si vous donnez 1 600 euros ?
00:592016.
01:00Non, ça fait beaucoup plus.
01:02Ah, bah écoutez, alors là...
01:04Ça fait beaucoup plus, parce que moi j'ai une petite PME.
01:05Vous parlez des salaires que vous payez, là.
01:07Voilà, je vous le dis.
01:08Vous, vous avez une boutique de prêt-à-porter.
01:10Donc j'ai une salariée, bah oui, et il faut vous dire que quand l'URSSAF vous tombe dessus, parce que c'est bien gentil, là, on parlait du PGE et tout ça, mais il y a eu l'URSSAF.
01:19Et tout d'un coup, l'URSSAF, elle s'est réveillée un beau matin, et puis l'URSSAF, elle ne vous demande rien.
01:23Elle arrive, elle vous balance un pliduissier en vous disant, voilà, pendant le Covid, vous avez 12 000 euros, alors maintenant, vous allez cracher.
01:32C'est pour ça, madame, que ce que nous disons, c'est que LVMH, par exemple, pour reprendre votre exemple, lui, a les moyens de payer ses 2 000 euros bruts par salarié pour les plus petits.
01:42Mais je vais même vous dire une chose, je pense, j'espère, que chez LVMH, il n'y a pas de salaire en dessous de 1 600 euros net.
01:48Parce que je connais aussi beaucoup d'entreprises, je connais beaucoup d'entreprises et de chefs d'entreprises vertueux qui payent leurs salariés au-dessus de 1 600 euros net.
01:57Mais il y en a, mais il y en a, dont les salaires sont encore inférieurs.
02:01C'est pour ça qu'il y a un SMIC qui est décidé par décret. Nous ferons un coup de pouce de 200 euros net pour le SMIC.
02:08Et pour les petites entreprises comme la vôtre, pour les petites entreprises comme la vôtre, il y a d'abord la baisse de la facture énergétique qui vous donnera une marge de manœuvre supplémentaire.
02:17Mais il y a aussi un fonds de compensation que nous mettrons en place pour accompagner les TPE, les PME, les commerçants, les indépendants, pour leur permettre de pouvoir financer...
02:27Monsieur Roussel, vous avez répondu.
02:29Oui, mais Monsieur Roussel, alors dans ces cas-là, pourquoi...
02:31Alors, Nathalie et Mehdi, juste après, répondez.
02:33Pourquoi, dans ces cas-là, vous avez donc un brut et vous avez un net ?
02:38Eh bien, dans ces cas-là, on stoppe tout et on dit aux gens, comme ça, dans leur tête, c'est eux qui feront, qui se paieront eux-mêmes leur assistance médicale.
02:46On dit, eh bien aujourd'hui, très bien, tu travailles, tu veux 2 200 euros brut, eh bien tu les as les bruts, mais toi, vous vous débrouillez.
02:53Eh bien oui, pourquoi vous ne faites pas ça ?
02:55Eh bien oui, comme ça, chacun paie pour soi.
02:59Madame a parfaitement résumé les 2 projets qu'il y a.
03:01Ce que vous proposez, c'est ce que propose le Rassemblement National et M. Macron, c'est la suppression des cotisations sociales.
03:07On dit que nous, nous voulons préserver ces cotisations sociales, parce qu'elles financent la sécurité sociale, elles lancent notre protection sociale.
03:15Eh bien, M. Roussel, s'il vous plaît, il y a Mehdi qui attend, qui attend sagement depuis tout à l'heure pour parler, qui vous regarde en plus.
03:21Il y a Mehdi juste derrière vous.

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