• il y a 6 mois
À moins de quinze jours du premier tour des élections législatives, BFMTV organise "Le Forum". Aurore Bergé, candidate "Renaissance" dans les Yvelines et ministre chargée de l'Égalité et de la lutte contre les discriminations, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et candidat "nouveau Front populaire" dans le Nord et Jean-Philippe Tanguy, candidat RN dans la Somme, répondent aux questions et préoccupations des Français sur plusieurs thèmes: pouvoir d'achat, sécurité, immigration…

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Transcription
00:00La première solution qui frappe, c'est que l'administration doit arrêter le pas de vague, doit arrêter d'étouffer les affaires, doit arrêter de renvoyer vers les victimes la responsabilité.
00:08Moi, j'ai eu le même cas à Bernaville, dans la Somme, une enfant harcelée à l'école, les parents venant me voir, la mère du village soutenant les parents, tout le monde en fait soutenant les parents.
00:17Et cet enfant, chaque jour, croisant ses harceleurs, croisant les personnes qu'il avait agressées, étouffement de l'éducation nationale, étouffement du rectorat, étouffement du procureur.
00:26— Que proposez-vous ? Comment, avec vous, ça ne se serait pas passé, Jean-Philippe Sanguisse, que proposez-vous ?
00:31— L'administration est là pour obéir aux Français. Et nous, hommes politiques, on doit donner des instructions à l'administration aujourd'hui.
00:38Et je n'accuse pas Mme Berger ni pour rien. L'administration, parfois, n'obéit plus à ceux qui sont élus par les Français pour prendre leur responsabilité.
00:44— Et avec vous, elle obéira davantage ? — En tout cas, on essaiera, oui. En tout cas, on veut qu'ils obéissent. Il n'y a pas d'instructions claires qui sont données.
00:51Mme Belloubet étouffe tout. C'est le retour du pas de vague. On nous avait dit qu'après les atrocités qu'avaient vécues les enseignants, après les atrocités
00:57qui vivent aujourd'hui les enfants, il n'y aurait plus de pas de vague. Et là, le témoignage de Mme, je suis désolée, il est en direct, c'est encore le pas de vague.
01:03Première chose. Deuxième chose. Il faut poser des limites. Ce sont des enfants. De toute évidence, ces enfants n'ont pas rencontré de limite de l'autorité.
01:10Ils n'ont pas rencontré de punition immédiate, de sanction. Un enfant fait une faute, il doit être sanctionné immédiatement, pas 6 mois après, pas un an après.
01:18Il faut qu'il y ait une sanction immédiate pour qu'il comprenne, c'est encore un être humain en formation, pour qu'il comprenne que ce qu'il a fait,
01:25quelle que soit la gravité, soit immédiatement arrêté. Aujourd'hui, on pardonne tout, on excuse tout, on a des discours, et ce n'est pas droite ou gauche.
01:32Ça dépasse tout le monde. Dernière chose très importante. On ne peut pas éduquer les parents, monsieur. Les parents, c'est eux qui éduquent leurs enfants.
01:39Il faut les responsabiliser. Et quand un parent... Il y a des parents qui sont dans la détresse. Vous avez des mères isolées qui font tout ce qu'elles peuvent.
01:46Vous avez aussi des parents qui ne font pas leur rôle parental. Dans le code civil depuis deux siècles, il y a l'autorité parentale.
01:51Et donc, il faut suspendre les allocations familiales quand les parents, de toute évidence, ne remplissent pas leur rôle. Il faut responsabiliser les familles.
01:57Je ne vous ai pas dit de sanctionner toutes les familles. C'est ceux qui ne remplissent pas leur rôle. Moi, quand je travaillais avec monsieur Dupont-Aignan à la Méridiaire,
02:02ils recevaient les familles. Il y avait des familles qui, de toute évidence, faisaient ce qu'elles pouvaient et on leur maintenait les aides sociales.
02:07Et il y avait des familles qui, de toute évidence, avaient laissé tomber leurs enfants. Eh bien, on retirait les aides sociales de la Méridiaire.
02:12– Ensuite, on avance sur la question des services publics puisque Julien veut parler de l'hôpital, mais rapidement.
02:16– Je voudrais justement rebondir sur les histoires d'allocations familiales.
02:20Pour un enfant, vous allez sanctionner toute une famille. Là, je ne suis pas d'accord avec vous.
02:25– Non, on retire les allocations de l'enfant. – De cette part-là ?
02:27– De la part de l'enfant. – Mais est-ce qu'il n'y a pas d'autres solutions avant ?
02:30– Mais si, il y en a plein de solutions. – Vous avez raison, j'ai été un peu rapide, vous avez parfaitement raison.
02:35C'est ce que j'ai dit quand j'ai donné l'exemple de monsieur Dupont-Aignan.
02:37Avant la sanction, il y a un accompagnement, ce n'est pas du jour au lendemain, mais il y a des persistances.
02:41Et quand les parents ne remplissent pas leur rôle…
02:44– Jean-Marie Villain, un micro, Jean-Marie Villain.
02:46– Qu'est-ce que vous croyez qu'on fait ? – Mais j'ai dit que vous le faisiez puisque j'ai donné un exemple.
02:49– Non, vous parlez de recevoir les parents, mais on le fait très régulièrement.
02:54Non, parce que ce n'est pas une question… Vous, c'est votre principe, de cette façon, pourquoi pas ?
02:58Mais ce n'est pas mon souci. Ce qui m'importe, moi, c'est d'essayer de faire comprendre aux parents.
03:02Vous dites qu'on ne peut pas éduquer les parents, en tout cas, on peut les accompagner
03:06pour faire modifier les choses. J'entends à chaque fois, et encore, je reviens sur ce monsieur
03:12qui vous dit qu'on n'a plus confiance, mais arrêtez de prendre des choses extrêmes dans vos décisions.
03:16– Ce n'est rien d'extrême, ce n'est pas un but, c'est une question familiale.
03:20Parents, ça ne vous tombe pas du ciel, c'est un projet familial, je suis désolé.
03:24Quand des parents persistent dans le fait de ne pas remplir leur mission,
03:26je suis désolée, il y a des parents qui ne font n'importe quoi.
03:28– Monsieur Tanguy, s'il vous plaît.

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