• il y a 5 mois
Frédéric, producteur de melons dans la Vienne, s'inquiète d’une possible victoire du Rassemblement national aux élections législatives. Il emploie 70% d'étrangers pour faire tourner son exploitation.

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Transcription
00:00Il n'y aura pas de récolte, il n'y aura pas de production.
00:04Sans la main-d'œuvre étrangère, bulgare, roumain, espagnol
00:08qui viennent sur l'exploitation pour pallier au manque de main-d'œuvre française,
00:12je ne vois pas comment je vais pouvoir réaliser mon activité production de melons demain.
00:16Les saisonniers étrangers, c'est entre 60 et 70 % de ma masse salariale à l'année sur l'entreprise.
00:22Autrement, on n'a que les saisonniers et les jeunes lycéens et étudiants
00:26qui viennent en début de saison, juillet-août.
00:29Et après, la mise en place des cultures, c'est compliqué avec la main-d'œuvre locale.
00:34Et après, la récolte sur septembre et octobre, parce qu'on fait un peu de courge.
00:39S'il n'y a pas cette masse salariale étrangère, il n'y aura pas de récolte, il n'y aura pas de production chez moi.
00:44Vraiment, ça me fait peur demain, s'il y a cette montée du Rassemblement national au gouvernement.
00:50Parce que demain, on ne sait pas comment ça va se gérer et se passer
00:53par rapport à toute cette main-d'œuvre étrangère qui vient sur nos entreprises.

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