• il y a 4 mois
Retour sur la seconde demi-finale du Top 14 opposant le Stade Français à Bordeaux-Bègles. Plus réaliste, l'UBB a eu chaud mais a résisté au retour des Parisiens (22-20).

Le débrief est scindé en plusieurs parties :
- La prestation globale des deux équipes ;
- Quels joueurs se sont illustrés ?
- Projection sur la finale à Marseille la semaine prochaine entre Toulouse et Bordeaux Bègles

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-06-22##

Category

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Sport
Transcription
00:00Ah irrespirable, vous l'avez compris, vous nous avez suivi, vous nous avez entendu.
00:04Le râle de courage et le râle de volonté des Parisiens qui fait que les 7 ou 8 dernières minutes,
00:11ils dominent, ils côtoient la ligne plusieurs fois.
00:16Ils vont à la 85ème minute marquer un essai par chaud groupé, par molles percussions.
00:21L'arbitre d'accord, il y a la transformation à venir pour que les 7 points de l'écart soient comblés.
00:27Et la transformation n'est pas réussie par Joris Segong, il a dû manquer la transformation de 10 cm.
00:33Et là alors, une irruption de joie sur le terrain, une espèce de transcendance comme ça,
00:40de joie des bordelais qui n'en peuvent plus attendre, qui n'en peuvent plus que l'arbitre siffle la fin,
00:46qui n'en peuvent plus de se serrer dans les bras de tant d'amour et de tant de générosité
00:50et surtout qui sont invités maintenant, à l'instant où on vous parle,
00:54qui sont invités à aller jouer la finale la semaine prochaine à Marseille.
01:01De l'émotion, de l'émotion quand même pour ce rugby girondin.
01:08François, ça nous fait donc un score de 22 à 20,
01:12reconnaissant les collègues quand même qu'il n'y a pas eu grand chose.
01:15C'est le reflet du match, tu ne peux pas dire qui est le meilleur,
01:19c'est le reflet du match quand le score remonte quasiment plus de l'égalité que de la différence, que de l'écart.
01:26Il reste quand même que ces deux équipes avaient des arguments différents,
01:29ont été sûrement généreuses, ce que le niveau de la compétition exige,
01:33quand tu fais une demi-finale, si tu n'es pas généreux, bonsoir.
01:35Les deux équipes ont été généreuses, les deux équipes ont été volontaires.
01:38Les parisiens ont joué avec leur gloire depuis maintenant un an,
01:41ils jouent comme ça tout le temps, ils n'allaient pas changer de jeu,
01:44ils ont été plutôt pauvres dans la construction, ils ont été très combatifs,
01:47ils ont été vaillants, on dira jusqu'au bout, ils ne se sont créés que des occasions de combat,
01:51ils ont marqué trois essais de molle, à partir de là, on voit qu'ils sont conformes.
01:55Et les bordelais malgré tout, un peu plus d'alarme offensive,
01:59ils ont été bien moyens ces bordelais pour un niveau de demi-finale dans la conquête,
02:03notamment dans la touche, ils n'ont pas été sur leur mêlée fermée,
02:09ils n'ont pas très bien défendu dans le jeu groupé, mais ils ont pris quand même trois essais.
02:13C'est des signes un peu inquiétants à la limite,
02:16mais quand même ils ont construit un petit peu plus,
02:18ils ont marqué le seul essai qui reflète un rubis un peu plus épanoui,
02:22un rubis où toutes les composantes sur le terrain participent,
02:28c'est-à-dire l'essai de beau chaton après avoir traversé le terrain.
02:32Cet essai me semble faire la différence au score et la différence morale,
02:36qui fait que quand même la victoire de l'UBB n'est pas un hold-up.
02:4322 à 20 et cette transformation, qu'elle est dure pour Joris Segund,
02:47il en a manqué deux dans cette position excentrée.
02:52Et puis on a vu tous ses coéquipiers qui sont venus réconfortés,
02:58mais c'est quand même une place en finale qui se joue sur ce geste, c'est assez dingue.
03:01Ce qu'on a vu ce soir, des issues, des épilogues comme ça,
03:06on n'a pas vu une belle demi-finale ce soir,
03:07on a vu un bel éclair à la 56ème minute avec l'essai de beau chaton,
03:11mais quand même on a vu des gestes de sportivité intéressants,
03:14Yannick Grue qui est allé remonter le moral de Segund.
03:18On a vu du respect entre ces deux équipes, c'est vrai,
03:22mais la régularité de l'UBB sur les 4 dernières saisons à ce stade de la compétition a été récompensée,
03:29même si ce soir ils n'ont pas fait le meilleur match de leur saison.
03:33Oui, ils avaient un adversaire qui était malgré tout pénible de par ses arguments.
03:38L'équipe du stade français est très robuste, très agressive, très défensive,
03:44et elle est quand même plutôt bonne dans l'utilisation des pieds.
03:47Elle amène souvent les adversaires à la suffocation, à l'étouffement,
03:54c'est à peu près la même chose, mais en leur sautant dessus, en les dominant dans le combat,
03:58l'équipe du stade français a été conforme.
04:00Elle peut être déçue parce que le sport est très étriqué,
04:03il y a deux points de décalage de transformation à la 96ème minute,
04:06donc c'est extrêmement douloureux pour cette équipe du stade français.
04:09Mais en même temps, elle a produit, malgré tout, quasiment son meilleur UBB, même ce soir.
04:14Elle a produit le UBB qu'elle a produit toute l'année,
04:16et elle a produit ce soir sans doute un assez bon niveau.
04:19Mais dans la construction du jeu, dans la variation, elle n'a été même pas sans ambition.
04:25C'est assez difficile à dire qu'un schéma de jeu apparaît assez restrictif,
04:29mais qu'il est appliqué comme ça, avec méthodologie, avec pugnacité,
04:33avec détermination sur la longueur du temps.
04:36Le stade français joue comme ça depuis le début de la saison.
04:39On vous redit, ce n'est pas une impertinence, ce n'est même pas une méchanceté,
04:42mais avec ce système de jeu, le stade français s'est qualifié directement pour les demi-finales.
04:45C'est énorme, non ? Et ça faisait des années qu'ils ne le faisaient pas.
04:48Avec ce système de jeu, ils auraient pu finir 1er club français à l'issue de la fin de la...
04:53Il y a quelques points qui les séparent de Southampton, mais pas grand-chose.
04:56Ils sont en demi-finale, mais avec ce système de jeu,
04:58ils ont la plus mauvaise attaque du rugby français,
05:01la plus mauvaise attaque à notre terme.
05:03Si ça ne marche pas avec les pieds, si ça ne marche pas par le fracassé des avants,
05:06à la sortie, tu n'as quand même pas beaucoup de chance.
05:09Là, ils viennent vraiment mourir à un millimètre, à un millimètre.
05:12Il y a un but et un drop sur les poteaux de Joris Segon,
05:16et la dernière transformation, à la dernière seconde, elle passe à 10 centimètres.
05:19Donc franchement, tout le monde comprendra que peut-être la prolongation
05:23aurait été une légitime récompense pour les deux équipes,
05:28mais en même temps, je pense que l'issue aurait pu être du même ordre.
05:33Donc l'UBB, avec de la joie, avec des intentions,
05:38assez conforme sur son trajet, elle est quand même très solidaire à cette équipe.
05:43Elle a un secteur pétillant, incontestable, cette équipe.
05:49Par contre, elle a, me semble-t-il, notamment aujourd'hui,
05:52elle a manifesté quelques, je ne dis pas faiblesse, mais quelques fragilités,
05:56dans le secteur de la conquête et dans le secteur du jeu groupé,
05:59qui, sur la semaine prochaine, devront être rectifiées.
06:03Voilà, l'UBB en finale du championnat de France de rugby, du top 14, pour la saison 2024.
06:09On va passer l'heure ensemble pour débriefer évidemment cette qualification.
06:13L'Union Bordeaux-Belges en finale du top 14,
06:16pour désormais affronter le Stade Toulousain à Marseille, au Vélodrome.
06:20Vélodrome, succès précieux, succès récon...
06:23qui est une véritable récompense pour la régularité du club Girondins,
06:2722 à 20, dans un match qui aurait été effectivement très particulier.
06:32On accueille Julien Thomas, sur Soudradio. Salut Ju !
06:35Bonjour à tous !
06:37Alors, on t'entend...
06:38Ciao Julien, ciao Julien !
06:41Est-ce que tu m'entends ?
06:43Ah, ça y est, on t'entend Julien ?
06:45Oui, on t'entend bien.
06:46On est en direct avec le Matmut Atlantique, avec François Trieu et Daniel Herrero.
06:52Alors, c'est une demi-finale qui aurait eu un niveau de jeu inégal,
06:56un petit peu comme hier, au final, avec moins de faits de jeu.
07:00Mais allons d'abord, bien sûr, sur le vainqueur du soir, l'Union Bordeaux-Belges,
07:05le qualifié en finale.
07:07Est-ce que c'est une victoire logique ?
07:09Est-ce que tu ressens que l'Union Bordeaux-Belges le méritait,
07:13d'aller en finale du Top 14 2023-2024 ?
07:17Il les méritait, ça s'est joué à pas grand-chose,
07:20quand on voit, encore une fois, le poteau de Juris Second sur la Transformation.
07:25Mais c'est quand même une équipe bordelaise qui, dans son ensemble de saisons...
07:29Il tape le poteau à la Transformation ?
07:31Oui, oui, oui.
07:32Ou il tape le poteau, Daniel ?
07:33Encore une fois, oui, oui, oui, exactement, Daniel.
07:36Et donc, c'est une équipe bordelaise qui a construit, quand même, depuis des années,
07:42qui a réussi à mener cette équipe de l'UBB, avec Maxime Lecu, encore une fois,
07:48faire de l'anse.
07:49Mais c'est quand même, pour moi, une logique côté UBB,
07:54dans la construction, dans la volonté de produire,
07:57dans l'efficacité peut-être de manipuler une grosse défense du stade français,
08:03qui, elle, pour moi, n'avait qu'un plan A.
08:06Dès qu'il n'y a pas...
08:07Ah, ça c'est clair.
08:09Et du coup, dès qu'elle est contrée sur un plan A,
08:11cette équipe du stade français est en difficulté
08:13et puis n'a pas trouvé, peut-être, les ressources de renverser une demi-finale.
08:18C'est vrai que cette partie aura été assez particulière,
08:22quant à KevinLiss.
08:23Est-ce qu'on a la sensation d'avoir eu un stade français Paris
08:26qui passait à côté longtemps du match ?
08:28Oui, le stade français passait forcément à côté du match.
08:32Et en termes de contenu,
08:35ça a été un match qui a été quand même moins plaisant que celui d'hier.
08:38Mais je pense que le stade français doit avoir d'énormes regrets aujourd'hui.
08:43Pourquoi ?
08:45Parce que déjà, tu échoues à deux points d'une prolongation.
08:48Quand tu sais que tu as tapé le poteau trois fois dans la même rencontre,
08:51dont un drop,
08:53tu sais que tu es passé à rien.
08:55Et puis tu imagines qu'il y a des faits de jeu
08:58qui ne sont peut-être pas favorables non plus au stade français.
09:01Donc j'imagine qu'à la fin du match, ils ont des regrets.
09:03Quels faits de jeu ne sont pas favorables au stade français Paris ?
09:05La fin de la rencontre ?
09:06Déjà, la fin de la rencontre, je ne sais pas.
09:09Parce que tu te dis que sur le carton jaune,
09:11tu peux peut-être mettre l'essai de pénalité au même moment.
09:13Mais après, ils ont là aussi la possibilité d'aller chercher cette victoire.
09:17Il faut voir le plaquage sur Rory Cocotte aussi,
09:21qui est peut-être limite,
09:22où il prend une épaule dans le visage sur le plaquage,
09:24qui amène le magnifique essai de l'UBB.
09:26Ça ne faut pas le retirer,
09:27que l'action ensuite est très belle avec la personne.
09:29Oui, magnifique.
09:31La dernière passe est un peu suspecte entre Penaud et...
09:34Je ne sais plus qui.
09:35Bochaton.
09:36Et Bochaton.
09:37Et Bochaton, elle est un peu suspecte cette dernière passe.
09:40Mais elle n'a pas été revue.
09:41Donc à partir de là, de toute façon, c'est de l'arbitrage télévision.
09:44L'action dans son entièreté n'a pas été revue.
09:46Donc on part du principe qu'il n'y a rien.
09:48Mais je pense que quand même,
09:50le stade français aurait pu ou dû produire plus aujourd'hui.
09:54Le stade français qui est probablement passé à côté
09:56un petit peu de son événement pendant très longtemps aujourd'hui.
09:59François, on s'attendait à une opposition de style.
10:02Est-ce qu'on a vraiment eu cette opposition de style ?
10:05Surtout, on a été quand même surpris
10:07par la qualité du pack Girondins en première période.
10:10Qu'elle serait quand même deux essais sur ballon porté
10:13qui vient, on va dire, cueillir un peu les Parisiens à leur propre jeu.
10:17Après, on sentait que les Bordelais allaient manquer de carburant.
10:21Pour moi, un des moments importants, c'est en fin de première période
10:24quand ils défendent leur ligne.
10:26C'est une grosse occasion, là.
10:28Macalou barré et sauvetage de Viet Viaré.
10:32Là, derrière, il y a une série de mêlées.
10:34Et ils résistent, et ils tournent à 17-10 à l'habitant.
10:38Là, moi, je pense que c'est ce tournant-là
10:41où l'UBV, moi, il m'a semblé,
10:43comme ça qu'il y avait une volonté,
10:45il y avait une énergie sans doute portée par le public aussi.
10:49Mais une énergie plus forte,
10:51même si peut-être, sur l'ensemble du match,
10:54c'est plus qu'équilibré, voire statistiquement, maintenant,
10:57en faveur du Stade français.
11:01Daniel ?
11:02Oui, on pourra dire que...
11:08Il n'y a pas une très grosse opposition de style dans le match que nous avons vu.
11:12Les deux équipes ont été quand même relativement pauvres,
11:15le Stade français très pauvre dans la construction.
11:18Les deux équipes ont été relativement gaillardes
11:20dans la construction du jeu, autour du jeu d'avant.
11:23Il y a eu quand même cinq essais de molle sur ce terrain-là,
11:26trois d'un côté, deux de l'autre.
11:28Ce qui veut dire quand même que la puissance des avances est exprimée.
11:31La combativité sur tous les lancers, sur toutes les mêlées a été présente.
11:35Le match a eu une densité dans cet espace-là.
11:37Les deux équipes ont été présentes.
11:39Simplement, est-ce qu'il y a une équipe qui en a fait beaucoup plus que d'autres
11:42de par sa culture ?
11:43On pouvait penser que ça serait du côté de l'UBV.
11:46L'UBV en a fait un petit peu plus,
11:48mais quand même pas beaucoup plus.
11:50Le jeu n'a pas été très enlevé.
11:52Et ce n'est pas parce qu'il est enlevé, le jeu,
11:54qu'il est un, très spectaculaire, et deux, en réussite.
11:57Les parisiens te diront que le choix qu'ils font du jeu,
12:00c'est parce que c'est ça qui gagne le plus.
12:02Donc nous, on estime que le match n'a pas été très spectaculaire.
12:06Ce n'est pas forcément très grave.
12:08Par contre, on peut estimer, me semble-t-il,
12:10que le tout petit volume de jeux du stade français
12:13qui confirme leur système,
12:16qui confirme, et ils jouent toujours comme ça,
12:19eh bien là, ça leur est un peu préjudiciable.
12:21Alors c'est vrai qu'ils peuvent, j'allais dire,
12:24se ronger les ongles copieusement,
12:26parce que vraiment, ils viennent mourir à peu.
12:28En première mi-temps, en fin de première mi-temps,
12:30ils sont cinq ou six fois sur la ligne.
12:32En fin de seconde mi-temps, ils sont cinq ou six fois sur la ligne adverse.
12:35Ils ont trois buts sur les barres.
12:37Ils ont un drop et un but sur les barres.
12:39Là, c'est considérable, quand même.
12:41C'est considérable.
12:43Effectivement, ils peuvent avoir énormément de regrets.
12:45Mais ils ont joué le jeu qu'ils aiment,
12:47et les bordelais...
12:49Ils n'ont pas joué le jeu que tu aimes, par contre.
12:51Voilà, les bordelais,
12:53ils n'ont pas joué le jeu qui nous semble
12:55le plus porteur pour avoir des chances de gagner,
12:57c'est-à-dire du volume et de l'accompagnement.
12:59Mais ils ont quand même gagné de deux points.
13:01À la nuance près, quand même,
13:03qu'il y a une action qui mène à l'essai de Beauchaton,
13:05qui fait 80 mètres sur un ballon de récupération,
13:07et comme ils ont quand même été habitués à jouer toute l'année
13:09à mettre du volume de jeu, eh bien, sur une action,
13:11ils ont été capables d'aller au bout de cette intention.
13:13Et parfois, en demi-finale, il n'en faut pas beaucoup plus.
13:15C'est vrai, François. C'est vrai.
13:19Cocotte, Cocotte décide de prendre le ballon,
13:21il défie les mecs, il lève la main,
13:23il court dans la défense à derrière,
13:25il se fait exploser, il perd la balle.
13:27Ça fait un petit moment que tout le monde attendait
13:29qu'il lui arrive tout comme ça, mais enfin bon, quand même.
13:31À la sortie, il perd le ballon, et là, il y a un enchaînement
13:33côté fermé, et ils le font, l'enchaînement.
13:35Ils auraient pu taper, là. Ils auraient pu taper.
13:37Deux fois sur dix, ils auraient pu taper.
13:39Le stade français, ils auraient tapé 100 fois sur 100.
13:41Et bien eux, là, ils la jouent. Ah ben oui, ils la jouent,
13:43ils la jouent, et ils la jouent plutôt bien.
13:45Et là, tu retrouves quand même, en l'occurrence,
13:47tu retrouves la tonicité de Moé Fanin,
13:49qui crée la percée, et tu retrouves
13:51la lande de ces deux ou trois,
13:53trois quarts, et notamment, on pense à Fabien Penaud,
13:55et on pense à Bienverry,
13:57quand ils avancent, quand ça galope.
13:59Fabien Penaud, ça, c'est un autre.
14:01J'aurais pu dire Alain Penaud, c'est-à-dire son père.
14:03Tu vois, non, j'aurais pu dire Damien Penaud,
14:05mais non, j'ai dit Fabien. Bon, à la sortie,
14:07tu retrouves le talent des Bordelais,
14:09des trois quarts Bordelais, quand ils courent,
14:11quand ils avancent, quand ils développent
14:13les grands chevaux, mais ça ne s'est passé qu'une fois dans le match.
14:15Ça semblerait être assez décisif.
14:17Ce petit écart de score,
14:19honnêtement, il glorifie les Bordelais
14:21parce qu'ils vont au bout,
14:23et il laisse cagasse, en d'autres termes,
14:25il broie l'espérance
14:27et le bonheur
14:29des Parisiens, parce que franchement,
14:31il n'en manquait pas grand-chose.
14:33Dernière question, Daniel. Est-ce que c'est une demi-finale
14:35qui fera date ? Est-ce que tu t'en souviendras
14:37longtemps dans le jeu proposé,
14:39dans ce qui a été produit sur le terrain ?
14:41Non, elle fera date comme étant une des plus piteuses
14:43des dix dernières années.
14:45C'est probable. C'est pas méchant
14:47de dire ça. Tu imagines
14:49le respect qu'on en a à ces deux équipes,
14:51le respect que l'on porte à ces hommes
14:53qui ont quand même beaucoup lutté.
14:55Beaucoup lutté. Tous y finissent
14:57épuiés, et tous y finissent à avoir la sensation
14:59quand même d'avoir fait le meilleur
15:01match qu'ils pouvaient faire.
15:03Mais quand même, en termes de rugby,
15:05demi-finale du championnat de France
15:07en 2014, tu vois,
15:09avec un niveau
15:11de rugby élevé sur l'ensemble
15:13de la saison, par l'ensemble de nos équipes
15:15nationales, dans nos équipes
15:17de clubs, quoi,
15:19c'est pas un match
15:21de demi-finale, c'est pas un match
15:23d'élite d'une nation.
15:25Celui-là, il est assez bas.
15:27Il est assez pauvre, il est un peu
15:29peignre, il est un peu radingue,
15:31il est pas approximatif dans bien des secteurs du jeu.
15:33Maintenant, il ne manque pas
15:35d'estime sur le courage
15:37déployé.
15:39— Merci beaucoup, Daniel, d'avoir été avec nous.
15:41— Voilà. Ce n'est pas
15:43une méchanceté, ni pour les uns, ni pour les autres.
15:45C'est quand même un constat. Nous sommes
15:47en demi-finale du championnat de France 2014.
15:49Eh bien, les deux demi-finales
15:51ont été moyennes.
15:53Celle-là a été basse, celle d'hier
15:55a été pas trop mal, alors qu'il y avait
15:57quand même, derrière ces deux matchs, des
15:59grands espoirs que l'on atteigne un rugby de meilleur niveau.
16:01Bon, voilà, on se retrouve la semaine prochaine,
16:03évidemment, dans mon périmètre marseillais.
16:05Je vous prépare le terrain pour que
16:07tout soit dans la joie et l'enthousiasme. Et honnêtement,
16:09quand même, une finale Bordeaux-Toulouse.
16:13Et malgré tout, ça chante bien
16:15au rugby de France. — Vous savez que
16:17moi, j'avais fait une interview de
16:19Christophe Lesuc, entraîneur de la défense
16:21défense bordelaise, quand même, aujourd'hui,
16:23celui-là en passant, qui a été quand même
16:25absolument exemplaire,
16:27et qui m'avait dit, en mars,
16:29qu'est-ce qu'on peut te souhaiter
16:31pour cette saison ? Il m'avait dit
16:33qu'on retrouve Toulouse en finale
16:35et qu'on ait ces débats.
16:37C'était quand même énorme.
16:39C'était ce qu'on appellerait
16:41une bonne sensation, une bonne intuition
16:43ou tout au moins une vraie volonté
16:45ou tout au moins
16:47qu'il estimait quand même qu'il avait des arguments pour aller au bout.
16:49Voilà, maintenant,
16:51il est légitime
16:53que ce soir, il soit très content
16:55et qu'il commence à se faire un peu de soucis aussi.
16:57Merci, Daniel.
16:59On reste avec toi, François.
17:01Julien,
17:03est-ce que tu voulais rebondir
17:05sur les propos de Daniel sur la qualité
17:07de cette demi-finale que toi aussi,
17:09j'ai l'impression que tu n'as pas totalement apprécié, Julien ?
17:11Pas trop apprécié,
17:13forcément. C'est surtout
17:15la demi qui a été, pour moi,
17:17quand même assez tactique dans le jeu au pied,
17:19dans le...
17:21Ouais, mais trop peut-être.
17:23Pas assez de rugby, tu vois.
17:25Il n'y a pas eu de rugby, mais c'est...
17:27En fait, la demi-finale est belle pour le gagnant.
17:29Tout simplement, quand tu joues une demi-finale
17:31pour aller justement à Marseille
17:33et aller chercher peut-être les Toulousains
17:35sur cette finale,
17:37tu gagnes. Peu importe le score,
17:39honnêtement, je pense que
17:41les Bordelais, peu importe l'issue
17:43de ce match, sont les plus heureux.
17:45Maintenant, pour nous, amateurs
17:47de rugby, elle est
17:49pauvre, elle est catastrophique
17:51même. C'est, pour moi,
17:53un sens tactique aussi
17:55de l'occupation du terrain, du camp.
17:57Beaucoup de jeux sans ballon.
17:59Les joueurs, justement,
18:01quand on parle, quand il y a du jeu
18:03au pied, c'est justement là
18:05qu'on joue un petit peu l'efficacité,
18:07on puise un petit peu
18:09dans les réserves des joueurs
18:11et c'est justement ces joueurs sans ballon
18:13qui ont été plus ou moins efficaces
18:15dans ces jeux au pied,
18:17qui ont été parfois inefficaces même
18:19et qui ont coûté cher.
18:21Je pense qu'il y a eu cette tactique aujourd'hui
18:23d'occupation, de terrain
18:25et puis surtout, après, concrétiser
18:27quand on y est forcément
18:29dans les 22 mètres.
18:31On va revenir sur les moments forts de
18:33cette partie. On accueille Victor de Cognac.
18:35Salut Victor.
18:37Salut, bonsoir.
18:39Bienvenue sur Sud Radio, Victor. Merci de
18:41nous écouter. Es-tu supporter
18:43d'un des deux clubs ce soir,
18:45Stade Français de Paris, UBB ou pas du tout ?
18:47J'ai un petit peu enchant
18:49pour l'UBB, mais bon,
18:51je préfère quand même le Stade Frouzin,
18:53c'était plus certain que j'étais branché à fond.
18:55Est-ce que
18:57tu estimes que tu as vu
18:59une belle demi-finale aujourd'hui ?
19:01Je pense
19:03qu'on reste un peu
19:05sur notre fin, on va dire,
19:07parce qu'on s'attendait quand même
19:09à un match un peu plus ouvert que ça.
19:11Là, c'est vrai que
19:13ça a été...
19:15Je répète un peu
19:17ce que les autres ont dit, mais c'est vrai que c'était
19:19plus tactique qu'autre chose. Au final,
19:21on a vu plus de
19:23joueurs aux pieds tactiques. Le jeu n'était
19:25pas tellement ouvert, pas plus ouvert que ça.
19:27C'est vrai que le jeu
19:29était assez cadenassé
19:31durant cette rencontre.
19:33Quels sont les moments forts du match selon toi,
19:35Antoine Mazard ? Est-ce qu'il y a un moment qui t'a marqué
19:37particulièrement ? Il y a cette fin de première mi-temps
19:39où le Stade Français a l'opportunité de
19:41revenir vraiment à... Ils sont à 10-17.
19:43Ils ont l'opportunité de revenir à 17 partout.
19:45Ça change un peu le momentum. Tu sens qu'ils sont
19:47plutôt en confiance, qu'il y a quelque chose
19:49qui commence à se renaître un petit peu
19:51dans ce collectif parisien. Ils n'arrivent pas
19:53à marquer. Ils virent
19:55derrière à la mi-temps. Tu as l'impression qu'ils n'ont jamais
19:57réussi à reprendre le devant,
19:59à repartir derrière, à être dominant
20:01notamment dans les collisions, à franchir
20:03la ligne d'avantage, qui est quand même essentiel au rugby.
20:05Et ce moment-là, en fin de première mi-temps,
20:07où Paris n'arrive pas à marquer, pour moi, je pense que c'est un des moments
20:09clés de cette rencontre. Après aussi,
20:11fin de match, où pour moi, il doit y avoir un essai de pénalité tous les jours.
20:13Sur lequel mâle ?
20:15Sur le premier ou sur le deuxième ? Sur le deuxième mâle.
20:17Sur le deuxième mâle, là où l'essai
20:19est accordé, la position de Diane
20:21Lesbourg... Parce que dans le règlement, il peut,
20:23même si l'adversaire, même si
20:25l'équipe qui marque
20:27franchit la ligne d'essai,
20:29il peut revenir et indiquer un essai
20:31de pénalité. J'ai revérifié dans le règlement.
20:33Parce qu'en plus, M. Brousset signale
20:35au capitaine Bordelais, juste avant,
20:37que la prochaine faute, on va dire un petit peu
20:39similaire, sera
20:41cette pénalité. Et pour moi, la faute était un peu similaire.
20:43C'est vrai que
20:45les parisiens râleront
20:47de façon logique
20:49ou pas, ça c'est à vous de décider
20:51sur l'avantage de M. Brousset sur la fin de la rencontre.
20:53Donc deux moments charnières, les deux fins
20:55de période. Est-ce que tu as un peu la même lecture,
20:57toi Clément ? Oui.
20:59Oui, j'ai un peu la même lecture, mais j'ai un petit peu
21:01envie d'élargir le spectre et de...
21:03Le drop à 22 mètres face au poteau, là,
21:05qui prend le poteau... Celui-là, il fait mal parce qu'il est
21:07en début de seconde période, si je ne dis pas de bêtises.
21:09Oui, il est...
21:11Oui, il est...
21:13Oui, c'est ça, ou...
21:15Bref, entre la 40ème et la 50ème,
21:17et c'est dans le momentum
21:19où on peut se dire que si ce drop-là, il passe,
21:21ok, pareil, ils reprennent
21:23confiance de suite, ils se remettent dans le match
21:25directement. Ça peut peut-être leur
21:27donner confiance, mais en élargissant un petit peu
21:29le spectre, finalement, on se rend compte que
21:31il y a une forme de logique
21:33dans l'historique de ces différents groupes,
21:35qui sont en train de jouer les phases finales de Top 14.
21:37Il y a une logique dans le fait que Toulouse
21:39soit en finale au vu de la saison, mais
21:41Bordeaux-Belgique vient de briser son plafond de verre.
21:43Ce groupe-là du stade français
21:45vient d'arriver sur sa première demi-finale
21:47après avoir perdu en barrage l'an dernier.
21:49Ils se sont fait éliminer en barrage l'an dernier.
21:51Là, ils perdent en demi-finale. Peut-être qu'ils réussiront
21:53en demi-finale, et peut-être qu'en fait,
21:55ça sera l'an prochain, la finale, mais
21:57il y a une forme de logique dans
21:59la construction et dans les points d'étape
22:01pour passer avant d'être champion.
22:03Ça sera une étape qui leur permettra
22:05d'apprendre. Ils auront des regrets
22:07ce soir, les Parisiens, parce que oui, si Joris Segon
22:09a 100%, que ce soit en termes de drop ou face aux Perches,
22:11Paris passe, et Paris est en finale.
22:13Si tu parles de ce
22:15postulat-là aussi, tu peux te dire que sur l'action
22:17juste avant la mi-temps, si les Parisiens
22:19ne refusent pas de prendre trois points qui sont offerts
22:21juste avant la pause, la fin de match n'est pas la même.
22:23On a en parlé avec Félix
22:25Poinguereau, notamment pendant le match,
22:27que lui, il était fou de rage
22:29que les Parisiens, à ce moment-là du match,
22:31refusent les trois points. Et c'est dans ces moments-là qu'au final
22:33tu apprends, parce que
22:35ils ont peut-être été trop gourmands.
22:37C'est intéressant, parce que pour le coup,
22:39les Parisiens, ils ont régulièrement
22:41refusé de prendre les points face aux Potos,
22:43alors qu'ils avaient des situations qui étaient quand même
22:45très favorables pour aller chercher trois points,
22:47et quand on prend ça, et quand on prend
22:49le jeu au pied qui a été surutilisé,
22:51ce système défensif
22:53qui est là, mais offensivement,
22:55il n'y a pas de cellule, il n'y a pas grand-chose,
22:57un peu parfois la sensation que ce stade France-Paris,
22:59à nouveau, était un peu enfermé
23:01dans une stratégie que les joueurs n'ont pas
23:03réussi à briser, François.
23:05Oui, oui, oui,
23:07mais bon, après, j'ai absolument
23:09rien contre Cocotte, mais quand tu mets un demi-nvelé
23:11de 37 ans, même
23:13s'il est parfaitement,
23:15on va dire,
23:17il connaît parfaitement tous les rouages
23:19du top 14, etc., tu manques quand même
23:21d'ambition, même s'il fait une bonne saison,
23:23il n'y a rien à dire, ce n'est pas le problème, mais
23:25je pense que ce qu'a dit Clément
23:27tout à fait juste, c'est une étape dans la construction
23:29du stade français, c'était le début
23:31d'un nouveau staff, Laurent Labide, Karim Guézal,
23:33et qu'ils ont franchi
23:35une étape supplémentaire,
23:37et après, pour aller plus haut,
23:39il faut faire ce qu'a fait
23:41l'UBB, qui n'était pas aussi ambitieuse
23:43dans le jeu les saisons précédentes,
23:45il y avait Jalibert, mais
23:47cette année, il y a Penaud,
23:49et puis il y a Deporter,
23:51et tout le monde a pris un an de plus,
23:53et ils se sont renforcés,
23:55se sont renforcés sur leur identité aussi,
23:57et même dans un match au couteau,
23:59même peut-être qu'ils ne doivent pas le gagner ce match,
24:01l'UBB, mais moi j'ai la sensation
24:03qu'ils ont eu l'ambition de vouloir le gagner,
24:05en tout cas, ils ont eu plus d'ambition,
24:07et plus d'envie, et ça se joue souvent à ça
24:09quand même, les demi-finales,
24:11Julien en a joué bien plus que
24:13nous tous réunis, et
24:15parfois ça ne se joue pas à grand chose,
24:17et moi j'ai trouvé que c'est l'équipe
24:19qui en avait le plus envie et plus d'ambition,
24:21qui a gagné ce soir.
24:23Je rejoins François,
24:25c'est des facteurs
24:27qui font que
24:29la petite chance, le petit
24:31côté positif, vient
24:33dans une équipe ou l'autre, et notamment
24:35il y a quand même aussi la discipline,
24:37parce que quand même le stade français était à la vingtième
24:39minute avec déjà six pénalités contre une
24:41de l'UBB, et au final,
24:43ils ont terminé à huit les parisiens, ils n'ont fait que
24:45deux ensuite. Et derrière
24:47ils se sont bien rectifiés, ils ont rectifié
24:49le tir justement sur cette
24:51zone de discipline qui leur a coûté
24:53parfois très cher dans la saison,
24:55mais pour moi,
24:57j'en reviens à ce plan-là, une équipe
24:59du stade français qui a joué
25:01toute la saison d'une façon
25:03et notamment efficace,
25:05parce qu'ils finissent quand même
25:07directement en demi-finale de ce championnat,
25:09non pas en étant
25:11encendant dans le jeu
25:13offensif ou extraordinaire,
25:15peut-être sur le rugby
25:17offensif qu'on aimerait voir, mais c'est surtout
25:19dans l'efficacité. Et là,
25:21il y a eu quand même un répondant
25:23face à eux, c'est-à-dire
25:25d'entrée de match quand même, l'UBB
25:27avec ses molles portées a réussi à
25:29manœuvrer et à faire mal aux avants
25:31parisiens, donc là déjà ça a été
25:33une première problématique
25:35pour le stade français, et puis
25:37dans ce jeu au pied un petit peu tactique,
25:39on a vu un petit peu
25:41de défaillance, malgré tout ils sont revenus
25:43jusqu'à la fin dans ce match, le stade français,
25:45et ça a été presque
25:47même pour aller chercher
25:49cette prolongation.
25:51Moi je voudrais juste
25:53rajouter un truc, parce que c'est vrai que
25:55l'UBB, alors je sais qu'on parle du stade français là,
25:57mais quand même, l'UBB aujourd'hui se qualifie
25:59en finale sans Mathieu Jalibert,
26:01son maître à jouer, sans Tamaï Founa,
26:03son axe droit,
26:05voilà, ce que je veux dire c'est
26:07que oui ils ont souffert,
26:09et oui peut-être que si on fait
26:11le calcul de tous les points que les parisiens
26:13auraient dû prendre, l'UBB n'aurait pas dû y être,
26:15mais quand même, je trouve que c'est une performance
26:17avec un jeune Mathéo Garcia,
26:19qui est pour moi moins capé qu'un
26:21Joris Selon par exemple,
26:23et ils arrivent quand même
26:25à aller en finale, c'est-à-dire à
26:27passer là aussi une étape supplémentaire,
26:29malgré les difficultés qu'ils ont rencontrées ces derniers jours.
26:31Tu parles de difficultés
26:33François, Mathéo Garcia,
26:35il a parfois paru un petit peu en difficulté aujourd'hui,
26:37on sait que
26:39Mathieu Jalibert, il y a un petit doute
26:41sur sa présence possible en finale,
26:43un léger doute, je sais pas si
26:45tu as entendu un peu ces mêmes bruits
26:47de couloir François, est-ce que Mathéo Garcia
26:49tu le sens capable d'être
26:51le numéro 10 de l'UBB pour attaquer une finale
26:53de top 14 ? Parce qu'aujourd'hui
26:55il est quand même remplacé assez rapidement.
26:57Oui mais parce que Mathéo Garcia il s'est pas entraîné
26:59de la semaine, il a un problème à l'adducteur depuis
27:01la semaine dernière, et que
27:03si tu veux il est aussi en délicatesse,
27:05parce qu'il a quand même joué beaucoup de matchs cette saison,
27:07et qu'il est aussi entre guillemets
27:09sur les rotules parce que c'est un joueur qui a 20 piges,
27:11et donc c'est vrai qu'on débriefe,
27:13et c'est bien, mais c'est quand même
27:15des difficultés qui sont réelles,
27:17et je trouve malgré tout
27:19qu'il s'en est bien sorti, parce qu'une demi-finale,
27:21et Julien va pouvoir faire du témoignage,
27:23c'est quand même un moment de pression
27:25hors normes pour un jeune joueur,
27:27et je trouve qu'il s'en est
27:29plutôt bien sorti.
27:31Non non je te rejoins François,
27:33c'est une pression déjà quand tu
27:35joues à la charnière en plus, t'es le
27:37métronome, t'es le chef d'orchestre,
27:39il est bien épaulé avec Maxime Lucu bien sûr,
27:41avec ses trois quarts qui sont quand même
27:43d'une classe internationale,
27:45mais ces temps de jeu
27:47qu'il a eu toute la saison lui a
27:49permis déjà d'engranger un petit peu
27:51d'expérience, un petit peu de confiance,
27:53et je pense que
27:55quand tu rentres dans la spirale
27:57positive des phases
27:59finales, quand t'es titulaire, que t'as dans le groupe,
28:01peu importe le numéro que t'as dans le
28:03dos, là c'est parti,
28:05là il faut aller manger,
28:07peu importe qui se présente en face pour aller
28:09jusqu'à la finale, et Matteo Garcia
28:11je pense que c'est un jeune joueur
28:13bien sûr qui a encore à apprendre,
28:15mais qui a cet esprit compétiteur
28:17et qui est bien entouré dans cette équipe de l'UBB.
28:19Alors justement on va faire
28:21une sorte de petit tour de table, un joueur de l'Union
28:23Bordemais qui s'est particulièrement illustré
28:25aujourd'hui, qui a été au dessus
28:27du lot, qui a porté les siens, qui a
28:29créé une dynamique, un joueur que vous voulez
28:31souligner, Clément Combes.
28:33Yoram Moefana.
28:35J'avais le même, j'avais exactement le même.
28:37Pourquoi Yoram Moefana ?
28:39Parce qu'il est décisif au moment clé,
28:41et que pour un joueur qui a
28:43à mon sens progressé cette saison,
28:45qui est un titulaire indiscutable avec le numéro 12
28:47dans le dos cette saison à l'UBB,
28:49il a montré que
28:51pour moi dans un grand match,
28:53avec oui, un niveau
28:55relativement faible comme l'a dit Daniel,
28:57on s'en fout, ça reste un grand match
28:59de rugby, il a répondu présent.
29:01Et je pense que c'est ce genre de match où
29:03Fabien Galtier, il était à
29:05Marcoussis, il a passé la journée, mais peut-être que devant
29:07son écran ce soir, il s'est dit, oui,
29:09Yoram Moefana, dans la discussion pour être
29:11premier centre, si l'option Jonathan Danty
29:13ne perdure pas, pourquoi pas
29:15le tester ? C'est même plus le tester,
29:17c'est le valider, parce qu'il est déjà
29:19numéro 2, a priori en bleu.
29:21Derrière Jonathan Danty, mais parfois
29:23effectivement placé à l'aile. Quentin Kevinis,
29:25quel joueur tu soulignes toi ?
29:27Je vais être
29:29dans la droite lignée de Clément.
29:31Je suis plutôt d'accord sur Moefana.
29:33Antoine Mazère. Bastien Werntheifer.
29:35Il m'a impressionné en défense, honnêtement,
29:37solide en touche, aussi impressionnant.
29:39Notamment dans le secteur défensif
29:41pour contrer, et puis deuxième meilleur plaqueur
29:43du match. Il a fait un abattage
29:45assez impressionnant, notamment défensivement.
29:47Et tout à l'heure, il parlait tout à l'heure
29:49François, du travail de
29:51Christian Delosuc. Honnêtement,
29:53Bastien Werntheifer,
29:55quelle prestation défensivement.
29:57Bastien Werntheifer, François.
29:59Moi, c'est Pierre Cazot.
30:01Pas Pierre Cazot, Pierre c'est son père.
30:03Cyril Cazot.
30:05Cyril Cazot, parce que
30:07je trouve qu'il a eu une saison compliquée.
30:09Il a été blessé, je crois que c'était son
30:1113ème ou 14ème match ce soir.
30:13Mais je trouve qu'il est
30:15dense, il est puissant.
30:17Il forme un attelage très intéressant et complémentaire
30:19avec Coleman. Et la semaine dernière,
30:21il m'avait plu.
30:23Et je trouve qu'il a fait un match
30:25de haut niveau, face à
30:27la compacité, à la dureté
30:29du pack parisien.
30:31Il prend ce carton jaune à la fin,
30:33mais je trouve qu'il est à droit,
30:35balle en main. Même si
30:37vous avez discuté de son
30:39plaquage sur Cocotte, mais qui était
30:41je pense pas assez appuyé. Non, je plaisante.
30:43Mais en tout cas,
30:45je trouve qu'il a été
30:47une des pièces maîtresses
30:49dans le combat
30:51surprenant, on va dire,
30:53du pack bordelais.
30:55Il a un peu cueilli quand même, en première mi-temps,
30:57le pack parisien.
30:59C'est exact. Merci beaucoup
31:01à Victor de Cognac
31:03d'avoir été avec nous. Belle soirée, Victor.
31:05J'imagine que tu seras
31:07supporter du Stade Toulousain
31:09en finale. On accueille Ludovic
31:11de Mont-de-Marsence. Salut Ludovic.
31:13Salut Alex, salut Akim.
31:15Supporteur toulousain aussi.
31:17Alors, ça tremble
31:19avant d'affronter l'Union
31:21Bordeaux-Begles au regard de cette finale ou pas ?
31:23Non, du tout.
31:25Non, du tout, du tout.
31:27Je ne vais pas
31:29revenir sur le match de ce soir
31:31où je pense que les Parisiens, malgré
31:33un gros mental, ont été trop minimalistes.
31:35Ils ont dominé devant, mais derrière,
31:37ça n'a rien montré.
31:39Et ils ont subi le jeu au pied.
31:41En fait, en finale,
31:43on a les deux équipes qui, en demi-finale,
31:45ont, comment dire,
31:47ont dominé le jeu au pied, le jeu d'occupation.
31:49Et après, non,
31:51je ne suis plus confiant pour la finale.
31:53Parce que, bon, Bordeaux, c'est une très belle ligne de 3 quarts,
31:55on le sait. Mais, bon,
31:57on a aussi notre mot à dire
31:59et je pense qu'on est au-dessus.
32:01Est-ce qu'il y a un joueur
32:03que tu souhaites mettre en lumière
32:05dans la demi-finale que tu as
32:07vu ce soir entre le Stade Français-Paris
32:09et l'Union Bordeaux-Begles ? Si vous nous rejoignez sur ce radio,
32:11on vous rappelle le succès de l'UBB 22-20
32:13sur une transformation
32:15de Joris Segund qui trouve le poteau
32:17à la 84e. Quel joueur s'est
32:19réellement illustré, Ludovic, notre auditeur de Mont-de-Marsan ?
32:21Ben, écoute,
32:23t'as dit Moïfana,
32:25je dirais Buross aussi,
32:27sur les lignes arrières.
32:29Voilà, qui a justement un jeu au pied
32:31qui a été plutôt bon.
32:33Du bon et du moins, donc.
32:35Parfois, il a été quand même en avant.
32:37Oui, il a commis
32:39en avant, mais je crois
32:41une touche directe, mais enfin,
32:43dans l'ensemble, il a quand même été propre.
32:45Et c'est une des valeurs sûres
32:47de Bordeaux.
32:49Personne ne met
32:51Pierre Beauchaton, par exemple, je note.
32:53Julien Thomas ?
32:55Alors, moi, je vais mettre Maxime Lamotte.
32:57Honnêtement, pour moi,
32:59il a été, bon, déjà
33:01le conducteur du camion pour ses deux essais
33:03sur les molles portées, bien sûr, le talonneur,
33:05mais à la fois, quand même
33:07actif et je pense que
33:09il enchaîne les bonnes performances
33:11et au talonnage,
33:13il a été quand même
33:15avec du répondant, avec du dynamisme.
33:17Il a amené ce paquet d'avant
33:19dans cette première mi-temps et c'est lui
33:21qui a été le fer de lance, pour moi,
33:23de l'UBB dans ce but de devant.
33:25Les cinq ballons perdus en touche, tu ne lui attribues pas ?
33:27Oui, non, mais ça c'est
33:29parce qu'il a ouvert une pizzeria.
33:31Il n'était pas sur le terrain sur les cinq ballons perdus en touche.
33:33Voilà, c'est ça.
33:35Mais c'est surtout deux essais, quand même.
33:37Et puis après, dans le jeu, dans le déplacement,
33:39il faut regarder aussi, quand même, c'était très tactique.
33:41Il y a eu du jeu sans ballon
33:43et c'est très important. Il a la caisse, justement,
33:45et l'intelligence du replacement sans ballon.
33:47Voilà, donc
33:49tu choisis Maxime Lamotte,
33:51un joueur qui passe
33:53à côté aujourd'hui,
33:55un Bordeleau-Begley ou un Parisien, Julien ?
33:57Je vais dire
33:59qu'il m'a déçu par rapport
34:01à son physique, sa capacité
34:03et surtout son talent.
34:05Je sais qui tu vas choisir. C'est Sekou Makalou.
34:07On ne l'a pas vu.
34:09Oui, pas vu, pas vu. Absent,
34:11pas compris.
34:13Ça a été le néant.
34:15Des fois, on peut le voir soit dans les couloirs
34:17par rapport au système de jeu.
34:19Bon, c'est vrai qu'il n'a pas été servi.
34:21Défensivement, beaucoup subi.
34:23Il n'a pas gratté de ballon
34:25dans ses zones de ruck.
34:27Enfin, il a été
34:29honnêtement néant.
34:31J'attendais un Makalou, peut-être,
34:33souvent qui décante les situations de lui-même
34:35par des turnovers, par ses cannes,
34:37par son agilité.
34:39J'ai l'impression de ne pas l'avoir vu du match.
34:41C'est exactement ce que j'allais te dire, Alexandre.
34:43Je ne sais même pas si je l'ai vu.
34:45À un moment, je l'ai vu sortir.
34:47Je l'ai revu sur le terrain 20 minutes après.
34:49Il est revenu, Makalou.
34:51Un fantôme.
34:53Joué un petit peu ballon en main,
34:55ce qu'il excelle d'habitude parce qu'il a quand même
34:57le physique, même les cannes de trois quarts.
34:59Il n'est pas vu du tout.
35:01Un peu déçu de Sekou Makalou.
35:03Un petit peu déçu, effectivement.
35:05Est-ce que tu as un autre
35:07choix pour Antoine ?
35:09Giovanni Abel-Koeffner. Honnêtement, j'étais un peu déçu
35:11par rapport au rôle qu'il a eu tout au long de la saison,
35:13de mettre vraiment son équipe dans l'avancée,
35:15d'aller gagner cette fameuse ligne d'avantage,
35:17de faire jouer
35:19des fois après contact et surtout
35:21d'apporter cette vraie plus-value
35:23de puissance au stade français
35:25qu'il a eu cette saison.
35:27Je l'ai trouvé un peu moins
35:29impactant, j'ai envie de dire, que d'habitude.
35:31Clément ?
35:33Euh...
35:35J'étais content qu'il m'interroge
35:37sur le joueur à venir,
35:39qu'il allait dire, mais je vais lui laisser.
35:41J'ai envie de dire Joris Secon.
35:43Il ne m'a pas déçu,
35:45mais pour un joueur clé dans le système
35:47du stade français, en termes d'efficacité
35:49et l'importance qu'il doit avoir
35:51dans ce genre de match et qu'il a eu tout au long de la saison
35:53sur sa réussite au tir au but,
35:55manquer autant de points,
35:57ça fait très mal.
35:59Même si je ne pense pas qu'il ait fait un match catastrophique.
36:01Moi c'est surtout le drop
36:03face au poteau qui me paraissait quand même
36:05dans ses cordes.
36:07Il touche trois fois le poteau quand même.
36:09Moi j'ai interrogé Clément,
36:11justement il était déconcentré par ma question,
36:13je lui ai demandé combien de ballons avait touché Hamdaoui dans le match.
36:15J'ai l'impression de ne pas avoir entendu son nom du match.
36:173.
36:193 et 0 ballons portés pour Kylian Hamdaoui.
36:21Après on connaît un petit peu François Trio
36:23pour Rory Cocotte je pense.
36:27Attends, il va rallumer son micro
36:29Non, parce que
36:31lui il n'y est pour rien.
36:37Je trouve qu'effectivement
36:39il est impactant et tout,
36:41mais tu ne peux pas avoir d'ambition dans le jeu
36:43même s'il est en forme,
36:45s'il est puissant.
36:47Il a fait parfois des diagonales,
36:49je ne comprenais pas tout.
36:51Le nombre d'arrêts de volée qu'a fait Louis Bielbiaré
36:53sur ce jeu au pied là,
36:55je ne sais même pas, mais je pense qu'il a dû en faire 5 ou 6.
36:57On n'a jamais vu ça de la saison.
37:01C'est bizarre,
37:03je n'ai rien contre Cocotte,
37:05mais je trouvais que c'était
37:07un peu un manque d'ambition.
37:09Bien sûr que quand on est entraîneur
37:11on doit faire jouer les hommes en forme,
37:13mais je pense que pour passer un cap,
37:15il faut effectivement...
37:17Un entraîneur de l'attaque peut-être ?
37:21Non, ça après moi j'y connais rien.
37:23Aujourd'hui ils sont 50 dans les staffs,
37:25je ne suis pas avec eux.
37:27Sincèrement, je n'ai pas envie de montrer du doigt.
37:29Je crois qu'une demi-finale c'est un match compliqué.
37:33Même si on ne gagne que d'un point,
37:35ou de deux points,
37:37au final on oublie tout.
37:39Les mecs ont déjà basculé sur Marseille,
37:43le programme de la semaine,
37:45comment on va récupérer, etc.
37:47Je pense que
37:49la demi-finale ils ne vont pas la regarder.
37:51Ils s'en foutent un peu.
37:53Je tiens à vous dire,
37:55je suis appelé au contrôle anti-dopage,
37:59il va falloir que je vous dise,
38:01je sorte une ou deux petites stats,
38:03puisque je connais un peu la région.
38:05Les deux fois où
38:07le Stade Toulousain et
38:09Bègle-Bordeaux s'est retrouvé
38:11en finale,
38:13c'est quand même Bègle-Bordeaux,
38:15les deux fois,
38:17alors que Bègle n'était pas favori,
38:19les deux fois Bègle l'a emporté.
38:21Le Stade Toulousain est favori,
38:23mais attention à cette statistique historique.
38:27J'en ai une pour toi François.
38:29Elle n'est peut-être pas
38:31vérifiée à 100%,
38:33mais l'union Bordeaux-Bègle,
38:35qui est quand même un jeune club,
38:37jamais un club qui est arrivé directement
38:39pour la première fois en finale ne s'est imposé.
38:41C'est vrai.
38:45J'en parlais ce matin
38:47avec mon papa,
38:49qui va bientôt avoir 80 ans,
38:51et qui fait partie de ces gens qui ont gagné le titre en 69,
38:53en traversant le terrain un peu,
38:55à l'image de Denis Charvet,
38:57pour ceux qui ont vu ces images,
38:59et notamment contre Toulouse,
39:01qui a permis à Bègle de gagner son premier titre.
39:05On n'est pas du tout d'accord avec le fait
39:07que l'UBB est un jeune club.
39:09Oui, l'UBB est une société
39:11commerciale,
39:13une saspe récente,
39:15parce qu'il y a eu la fusion entre les deux clubs.
39:17Le rugby à Bordeaux, il existe depuis
39:19150 ans.
39:21Donc, si tu veux, qu'il soit sous une autre forme...
39:23Astrid Barthes, fois qu'il n'y en ait plus, t'as dit que c'était la première finale de l'UBB.
39:25Oui, bien sûr.
39:27Avant le Top 14,
39:29il n'y avait pas de championnat de France.
39:31Si tu veux, on peut raisonner comme ça.
39:33Je ne conteste pas ce que dit Astrid.
39:35Mais ce que je veux dire, c'est que c'est une vision
39:37moderne
39:39des statistiques, ou en tout cas
39:41de l'histoire du rugby.
39:43T'as vu, t'as demandé Trice tout à l'heure
39:45de Pau, qui a gagné les places pour les JO,
39:47elle a dit « Allez Bègle ».
39:49Depuis 1907,
39:51il y a du rugby à Bègle.
39:53Depuis 1880, il y a du rugby
39:55au stade Bordelais.
39:57L'UBB, aujourd'hui, c'est l'émanation de ça.
39:59Mais bon, il y a eu des finales et on a gagné
40:01des titres à Bordeaux.
40:03Donc, c'est pas... Oui, oui.
40:05La SASP-UBB
40:07va disputer sa première finale.
40:09Mais Bordeaux a déjà disputé
40:11des finales du championnat et en a gagné.
40:13Eh oui.
40:15Mais il n'y a pas de titre européen encore.
40:17Mais ça va arriver peut-être un jour pour l'UBB.
40:19Merci François
40:21d'avoir été avec nous.
40:23On se retrouve vendredi prochain pour la finale.
40:25Et dès lundi aussi pour
40:27« Au cœur de la mêlée », à partir de 20h.
40:29On est toujours avec Ludovic
40:31de Mont-de-Marsan.
40:33Tiens, Ludovic.
40:35Je vais poser une question. C'est toi qui vas
40:37ouvrir le tour de table. Il me faut oui ou non.
40:39Le
40:4120 août dernier, si on vous disait
40:43la finale du top 14 sera
40:45Stade Toulousain-Union-Bordeaux-Aigle.
40:47Est-ce que vous l'auriez cru, Ludovic ?
40:49Oui, j'aurais envisagé.
40:51Oui.
40:53Tu n'aurais pas dit « Tu es un fou ».
40:55D'accord.
40:57Non, non.
40:59Le
41:0120 août, on savait ou pas que
41:03Jalibert était blessé jusqu'à la fin de la saison ?
41:05Le 20 août ?
41:07Mais t'es fatigué, toi.
41:09Le 20 août ?
41:13Le 20 août, il y a 3 ans.
41:15C'est compliqué, là.
41:17Il est 23h46 aussi.
41:19Laisse-moi.
41:21C'est dur.
41:23Un alcootest.
41:25Je pense que ça faisait partie des objectifs
41:27de l'UBB.
41:29Oui ou non ?
41:31Non, je n'aurais pas été choqué.
41:33Julien Thomas ?
41:35Choqué, non. Mais je n'aurais pas
41:37mis une pièce sur cette finale.
41:39On n'aurait pas mis le stade français en demi-direct non plus.
41:41Antoine Mazère ?
41:43Oui, je pense.
41:45Clément Combes ?
41:47Ça faisait partie des possibilités,
41:49mais le scénario,
41:51je ne l'aurais pas imaginé.
41:53Dernière question que je vous pose
41:55pour clôturer sur cette finale.
41:57Et j'ouvre encore une fois
41:59avec Ludovic Demande-Marsan.
42:01On va prendre un pourcentage.
42:03On va aller jusqu'à 100, évidemment.
42:05Puisque c'est un pourcentage.
42:09Le stade toulousain, favori ?
42:11A combien de pourcent ?
42:1360.
42:1560.
42:17Antoine Mazère ?
42:1970.
42:21Clément Combes ?
42:2350.
42:25Tu mets 50-50, toi ?
42:27C'est une finale.
42:29On va en discuter.
42:31Quentin Cavanisse ?
42:3375 quasiment.
42:35Julien Thomas ?
42:39Vu l'UBB de ce soir...
42:4180% pour tout vous dire.
42:43Si on fait par rapport
42:45aux demi-finales,
42:47la prestation des deux équipes.
42:49Non, par rapport à tout.
42:51Là, tu dois graduer
42:53l'échelle de stade toulousain
42:55favori sur 100.
42:57A combien de pourcent ils sont favoris, selon toi ?
42:5958.
43:03Pourquoi ?
43:05C'est pire que ça.
43:07Parce que tu fais un sondage,
43:09tu demandes à qui est favori,
43:11je pense que 100% des gens disent que Toulouse est favori.
43:13Vous êtes des menteurs.
43:15Vous voulez nous mentir.
43:17Qu'est-ce que c'est que cette histoire, Clément Combes ?
43:1950%, une finale, c'est un 50%.
43:21Je voulais juste te brancher exprès.
43:23C'est une réponse de Norman.
43:25Finale, 50-50, on s'en fout.
43:27C'est juste que Toulouse est ultra favori.
43:29Mais par contre,
43:31il ne faut pas oublier que...
43:33A combien de pourcent ?
43:35Au vu du match de ce soir ?
43:3790%.
43:3990% ?
43:41Oui, parce qu'au vu du match de ce soir,
43:43c'est une lecture un peu bête et méchante
43:45à chaud.
43:47Quand je dis 50-50, c'est aussi parce que
43:49à un moment donné,
43:51je viens de donner une stat
43:53sur...
43:55Aucune équipe n'a remporté le bouclier de Brenus
43:57en se qualifiant pour la première fois
43:59de son histoire en finale.
44:01Mais cette stat, elle est aussi faite pour être démontée.
44:03On ne sait pas ce qui peut se passer.
44:05On voit Toulouse
44:07tellement gagner.
44:09On a déjà l'impression que Toulouse a le bouclier entre les mains.
44:11Ça fait quelques semaines.
44:13Donc attention.
44:15C'est pour ça que favori...
44:17Oui, ils sont ultra favori.
44:19Mais ça ne changera rien à la fusionnomie du match.
44:23On est en train de perdre Alexandrie.
44:2523h50.
44:27Ludovic.
44:29Ludovic, pourquoi que 60% ?
44:31Parce que ça reste
44:33le final.
44:35Arrête un peu Ludovic.
44:37Ludovic, arrête.
44:39Parlons vrai. Tu connais la radio.
44:41Ludovic, t'es supporter toulousain. On sait que dans ta tête, c'est 100% de chance
44:43que vous gagnez.
44:45Je ne nous vois pas perdre.
44:47Je te dis.
44:49Dis-le nous alors Ludovic.
44:51Après, t'es pas à l'abri
44:53d'un carton. Regarde.
44:55Ah non, les Toulousains
44:57sont à l'abri.
44:59T'es pas à l'abri de deux cartons.
45:01Oui, mais la mafia cassoulet,
45:03on l'utilise au bon moment dans le match.
45:05C'est tout.
45:09Après, il y a un contexte quand même
45:11qui fait que l'UBB, ça va être
45:13les joueurs en présence.
45:15Ça va être leur première finale de Top 14.
45:17Il y aura une charge émotionnelle pour eux à absorber.
45:19Alors qu'on a un groupe, nous à Toulouse,
45:21qui a l'habitude de ce genre d'événements.
45:23Ça va compter.
45:25Il y a le jour de récupération en plus.
45:27Après, on verra les forces en présence,
45:29les fortes groupes
45:31qui peuvent aussi
45:33diriger un match.

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