Retour sur le deuxième barrage du Top 14 opposant Bordeaux-Bègles au Racing 92. Sans trembler, l'UBB s'est défait du Racing 31-17 à Chaban-Delmas.
Le débrief est scindé en plusieurs parties :
- La prestation globale
- Racing 92 : quel avenir pour les Franciliens ?
- Bordeaux-Bègles : en route vers le dernier carré
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00:0031-17, le score final, David Gerrard, c'est mérité pour cette équipe de l'UBB.
00:06Complètement mérité en tout cas au vu du match, et vraiment j'ai hâte de voir l'UBB face au Stade Français.
00:13Très déçu pour le racing, après à l'image de leur fin de saison où ils ont été vraiment à courant alternatif
00:23et tu peux pas te permettre d'être à courant alternatif quand tu dois venir t'imposer ici à Bordeaux.
00:27Et là ils n'étaient pas invités sur le match, en tout cas ils n'ont pas fait ce qu'il fallait pour pouvoir s'imposer.
00:32Le stade qui réunit le plus de spectateurs dans le monde, c'est ce que vous avez dit dans l'avant-match messieurs.
00:38En tout cas il fête ce soir ses joueurs, ses héros, son staff, son président aussi.
00:44Faut féliciter quand même Laurent Marti, président passionné, président propriétaire de cet UBB
00:50qui va vivre le troisième demi-finale, et les larmes de Juanimoff qui va devoir arrêter cette saison.
01:01Avec forcément des regrets.
01:07On va revenir dans quelques instants sur Soudradio, on vient de voir des images assez dures avec Stuart Lancaster
01:19qui est venu sur le terrain consoler des joueurs qui lui tournaient un peu le dos.
01:23C'était un peu bizarre effectivement.
01:26Voilà donc la fin de cette rencontre 31 à 17.
01:31On a désormais le programme des demi-finales.
01:33Antoine Mazère, les demi-finales qui auront toujours lieu à Bordeaux mais dans le nord de Bordeaux cette fois-ci.
01:38Exactement, du côté du Matmut Atlantique, le premier match ça sera, on l'a vécu bien sûr,
01:43ça sera le stade Toulousain qui jouera face au stade Rochelet.
01:46Et le deuxième match ça sera l'UBB qui affrontera le stade Français Paris, deuxième de ce championnat de top 14.
01:52Et on sera rendez-vous évidemment sur Soudradio puisque le match d'ailleurs entre la Rochelet et le stade Toulousain sera à 20h15.
01:59A bien noter à 20h15.
02:01Et on aura un après-match jusqu'à 23h concernant par contre le stade Français Paris-Union Bordeaux-Begle.
02:06Coup d'envoi 21h et après-match jusqu'à minuit le week-end prochain.
02:09Minuit c'est justement l'heure jusqu'à laquelle on va aller, venez !
02:12Parlez rugby au 0826-300-300, amoureux de rugby, amoureux de l'Union Bordeaux-Begle ou du Racing,
02:17de Montpellier, de Grenoble, de Toulon, de la Rochelle, de n'importe quel club.
02:20Venez parler rugby au 0826-300-300.
02:24On suit évidemment les festivités aussi à Chabot-Delmas, François Trio,
02:29parce qu'on sentait que ce public avait besoin de retrouver justement ses demi-finales.
02:35Alors évidemment c'est un stade que l'Union Bordeaux-Begle a déjà atteint dans son histoire récente,
02:41mais là il y a une saveur particulière parce qu'il y a cette ligne de 3 quarts,
02:45parce qu'il y a ce nouveau staff et parce que Pan et Demi seront à domicile, à la maison.
02:50Oui, c'est vrai qu'il semble comme ça qu'il y ait un alignement des planètes,
02:54même si la belle victoire de ce soir est pondérée quand même par la blessure de Tamei Funa.
03:01On n'a pas compris non plus pourquoi Penaud était sorti aussi quasiment toute la deuxième période.
03:07Bref, il y a des signaux de fatigue aussi qui auront peut-être une incidence sur la demi-finale,
03:12mais pour l'instant on savoure dans ce stade, on savoure pleinement,
03:16parce que c'est vrai que c'est une troisième demi-finale consécutive.
03:19Mais David, ça va compter, c'est de l'autre côté de la ville, c'est à Bordeaux-Lac comme on dit ici,
03:25c'est au matemut de l'Atlantique et forcément ça va donner aussi des ailes à cette équipe.
03:31Étant donné que les demi-finales étaient ici sur Bordeaux,
03:35il y a énormément de Bordelais qui avaient acheté les places pour les demi-finales,
03:39qui ont essayé d'anticiper.
03:40Donc oui, il va y avoir de la ferveur, il va y avoir du soutien pour l'UBB.
03:44Maintenant, il faudra sortir aussi un autre match face au Patron C,
03:48afin de régler ce problème de piliers droits, qui pour moi...
03:54Il pose de gros problèmes, parce que c'est vrai que Lexo-Collège-Villy,
03:57qui a été beaucoup aligné au poste de piliers gauche,
03:59s'est retrouvé à devoir suppléer au poste de piliers droit.
04:01Alors, on sait qu'il est très polyvalent, Lexo-Collège-Villy,
04:03qu'il a été formé aux deux postes par le Stade Rochelet, par la Géorgie aussi.
04:07Et on aura le temps de l'évoquer.
04:09On va faire ce débrief en trois parties.
04:11D'abord, la prestation globale.
04:12Ensuite, on ira sur les moments forts, puis sur les joueurs.
04:14Et ensuite, on ira se projeter vers les demi-finales.
04:18Puis à 23h50, on vous a prévu un petit truc, un petit qui-je-suis de 7-8 minutes,
04:22voire 10 minutes et plus si affinités pour clôturer ces barrages.
04:27Je sais que ça fait frémir, ça émoustille quand un kabaniste l'idée d'un qui-je-suis.
04:31On va d'abord aller sur la prestation globale.
04:33Un mot, un seul, pour qualifier le match.
04:35Je ne parle pas de la victoire de l'UBB, mais le match en lui-même.
04:38Clément Combes, un seul mot.
04:44J'en ai deux en tête, ça me rend fou.
04:46J'ai envie de dire ça.
04:47C'est une expression, mais sans surprise.
04:50Sans surprise. J'accepte l'expression.
04:53Antoine Mazère.
04:54Fidèle.
04:57C'est un peu ce que ça veut dire.
05:00La violence de l'autre.
05:03Quand tu as un mot.
05:07Déceptif.
05:08La violence.
05:09Déceptif.
05:13On va y revenir.
05:14Un mot, peut-être François, David, je ne sais pas si on arrive à vous avoir du côté de Chabrand-Elmas.
05:18Pas tout de suite.
05:19Pas tout de suite.
05:20Pourquoi fidèle, Antoine Mazère ?
05:24Parce que je pense que sur ces 80 minutes, c'est ce qu'on a vu sur l'ensemble de la saison.
05:28Une équipe du Racing 92 qui finalement n'est pas invitée, je pense, à ces six.
05:34En tout cas, ils y étaient comptablement et ils se sont accrochés comme ils pouvaient.
05:38Mais lorsque le curseur s'élève, tu as l'impression qu'ils étaient, comme on l'a vu sur la fin de match notamment,
05:44pas trouvé les solutions pour pouvoir aller renverser ces matchs-là,
05:47pour pouvoir s'affirmer vraiment, même si je pense que la qualité de l'effectif, ils l'ont.
05:51Et l'UBB, fidèles justement à leur saison, avec de la maîtrise,
05:55et également des hommes forts, des hommes clés dans cette équipe-là
05:59qui arrivent à faire changer l'UBB, de changer de dimension dans cette saison
06:02et qui peuvent avoir plus d'ambition, notamment après cette demi-finale-là, face au Stade Français Paris.
06:08Alors, il y a eu sans surprise, il y a eu fidèle, il y a eu déceptif.
06:13Quel est le mot que tu choisis toi, David, pour qualifier ce barrage ?
06:17Un seul mot.
06:18Je dirais logique.
06:21Tu es d'accord donc avec l'esprit de fidélité d'Antoine, ou sans surprise, de Clément Combes ?
06:27Fidélité, Antoine, il veut se racheter quelque chose, peut-être.
06:32Toujours plus, tu sais.
06:38Logique au vu du match, au vu de la fin de saison.
06:42Franchement, je ne m'attendais malheureusement pas à mieux.
06:46Pour moi, la seule lueur d'espoir qu'avait le Racing, c'était l'arrivée de Tuiçova.
06:51Mais ça a été son cousin qui a joué ce soir.
06:54Franchement, il n'a pas joué à son niveau.
06:57Il n'est pas à 100%, d'ailleurs.
06:59Je pense vraiment qu'il n'est pas revenu encore à son point de forme,
07:03ni à son niveau d'intensité qui est le sien.
07:06Les joueurs clés du Racing n'ont pas forcément existé ce soir pour pouvoir battre l'UBB.
07:12François, quel mot tu choisis pour qualifier ce match ?
07:15Moi, je choisis « mérité » parce que c'est mérité sur la physiologie du match.
07:20Au-delà de la fidélité de la saison, tu parles de mérite en plus.
07:23Pourquoi ? Pourquoi il y a cette dose de mérite ?
07:26Pour moi, la dose de mérite est sur l'ambition de jeu.
07:29L'ambition de jeu de l'UBB me semble, depuis le début de la saison, supérieure à...
07:38Oui, parce qu'elle a du volume, cette ambition de jeu.
07:41Elle a beaucoup de volume !
07:44Il y a de l'intensité !
07:47Vous pouvez voir évidemment David Girard et François Trillon en vidéo sur cewedradio.fr.
07:52Quand ça parle de volume, ça parle de poitrine, semble-t-il.
07:55Non, non, non !
07:57De ce que j'ai lu sur les gestes, en tout cas...
08:00Il y avait un souffle !
08:03Ah bah oui, tu m'étonnes !
08:05Il y avait un souffle depuis le début de la saison,
08:08qui n'est pas lié uniquement au fait qu'il y avait de très bons joueurs alignés sur la composition d'équipe.
08:13Mais on l'a senti depuis le début,
08:15ce n'est pas l'effet Damien Penault, ce n'est pas l'effet Jalibert, ce n'est pas l'effet Moefana,
08:20mais c'est une volonté totale d'un staff, d'une équipe et d'un club
08:25de vouloir ambitionner un rugby ambitieux.
08:28Là, ce n'est pas très habile, ce que je viens de formuler,
08:33mais en tout cas, ce que je veux dire, c'est que c'est mérité.
08:36Et à côté, le jour J, le jour de l'examen,
08:39on joue souvent, c'est comme quand on passe des examens,
08:43le contrôle continu reflète le jour de l'examen,
08:46mais là aujourd'hui, à contrario, le Racing, ils ne jouent pas assez,
08:51alors qu'ils ont quand même du talent, ils ne sont pas assez ambitieux,
08:54et on les avait vus pourtant, on avait vu quelques étincelles en début de saison,
08:58ou sur la première partie de saison,
09:00et là, quand il faut jouer, quand on a des points de retard,
09:03ils ont fait du ping-pong jusqu'à 10 minutes de la fin.
09:07C'est pour ça que je dis mérité,
09:09parce que l'UBB n'a pas fait le match parfait, loin de là,
09:13elle a fait un match très rigoureux ce soir.
09:16Propre, mais rien de fou.
09:19Mais c'est mérité, c'est mérité sur cette ambition globale,
09:22parce qu'il y a eu du souffle depuis le début de la prise de fonction de Yannick Brugge.
09:28Quentin, toi tu as choisi déceptif,
09:30ensuite on va aller évidemment vers notre auditeur,
09:33mais pourquoi tu parles de déceptif, de déception ?
09:37Exactement, moi ce qui m'a déçu, c'est la prestation du Racing,
09:41j'espérais un match plus serré,
09:44qui est vraiment un match pendant les 80 minutes de cette rencontre,
09:48et le Racing a fait en sorte que les 20 dernières minutes de cette rencontre soient devenues inintéressantes.
09:54Donc moi je suis déçu, parce que j'espérais avoir un match aussi sympa
10:00qu'hier ou en début de journée aujourd'hui.
10:03C'est pour ça que j'étais déçu, j'espérais beaucoup mieux du Racing aujourd'hui.
10:08J'espérais beaucoup mieux.
10:09On va vers Oloron Sainte-Marie, Fabrice, notre auditeur.
10:12Bonsoir Fabrice !
10:13Bonsoir !
10:14Bienvenue sur Sud Radio Fabrice, ça fait toujours plaisir de t'avoir.
10:18Quel mot tu choisis pour qualifier le match Fabrice ?
10:21J'en avais un que je crois que j'ai changé,
10:25finalement je vais mettre volontaire.
10:29Pourquoi ?
10:30Parce que cette équipe, pour moi c'est l'équipe que tu voulais le plus l'emporter ce soir,
10:35c'était flagrant.
10:37Volontaire dans l'envie de faire du jeu,
10:42volontaire dans la volonté de défense, défensivement.
10:47Moi je me suis régalé devant les plaquages,
10:51je me suis amusé à regarder le nombre de plaquages aux jambes
10:55qu'il y avait du côté de l'UBB,
10:58on ne dira jamais assez que ces plaquages,
11:01moi j'en peux plus de ces plaquages qui ont eu lieu au niveau de la strédure,
11:04où les gars ils font 3, 4, 5, 10 mètres en avant,
11:07là à chaque fois ça plaquait aux jambes,
11:09à l'image de Maxime Buclu qui est maître en la matière,
11:12et les gars ils étaient stoppés net,
11:14ce qui fait que les gars du Racing ils avançaient pas,
11:17ils avançaient pas, il n'y avait rien à faire.
11:19On en parlait du mur, mais le mur il est tombé là,
11:22les gars avaient faim, l'UBB avait faim,
11:26faim de jeu, faim d'empêcher le Racing de passer,
11:30moi j'ai vu une équipe volontaire,
11:33j'ai dit qu'avec une prestation accomplie,
11:38je crois que volontaire c'est pas mal.
11:42C'est intéressant ce que tu dis, tu parles d'envie, tu parles de jeu,
11:46c'est intéressant parce que du côté du Racing 92,
11:49et tu l'as mentionné à plusieurs reprises François,
11:51cette sensation que le Racing n'est jamais sorti de son plan de jeu
11:54à faire du ping-pong jusqu'aux dix dernières minutes,
11:57mais comment expliquer ce cadre-là,
11:59qui s'est transformé en prison tactique ?
12:05C'est une question que tu me poses là Alexandre ?
12:08Moi je pense que c'est un problème après de personnalité,
12:11de caractère, de leadership.
12:13Chaque année on me dit la même chose.
12:15Je sais, mais les joueurs ça leur appartient en fait,
12:21et David va s'exprimer bien mieux que moi sur le sujet,
12:24parce qu'il est entraîneur,
12:26mais je pense qu'à un moment quand tu es sur le terrain,
12:28c'est pas le coach, le coach la semaine il t'aide à préparer le truc,
12:31il te donne des solutions, des clés,
12:33mais après les situations c'est toi qui les abordes sur le terrain,
12:36qui les affrontes,
12:38et là je ne vois pas une équipe qui est autonome par rapport à ça,
12:41et du coup elle manque un peu de caractère, de personnalité.
12:45Est-ce que c'est lié à l'absence de certains ?
12:49Je ne sais pas l'expliquer,
12:51en tout cas c'est le constat qu'on peut faire pour David.
12:53Donc tu ne valides pas forcément l'idée de prison tactique ?
12:57Il faut savoir s'évader.
13:01Et puis je pense que ça manque d'identité.
13:03Elle est où l'identité ?
13:05C'est quoi le projet de jeu en fait ?
13:07C'est trop feutré pour gagner ce genre de match.
13:09Ce genre de match là,
13:11c'est des matchs au cordeau,
13:13tu joues un an de travail et de labeur,
13:15de blessures, de bons moments, de mauvais moments,
13:17sur un match, 80 minutes.
13:20Et là, tu n'es pas chez toi,
13:22tu es à un endroit où c'est hostile,
13:24il y a beaucoup de monde,
13:26tout le monde est venu voir l'autre équipe,
13:28et en fait tu dois te lâcher.
13:30Et c'est ce qu'on a vu hier du côté Rochelet,
13:32on a vu du caractère,
13:34j'ai vu une vraie identité hier.
13:36Quand je l'ai regardé jouer,
13:38je me suis dit, ils sont là,
13:40ils sont gros tournés Rochelet,
13:42avec leur contre-rock, avec leur agressivité,
13:44avec Skelton, avec Atolion,
13:46c'était la Rochelle.
13:48Là, qui peut me dire quel est le projet,
13:50ou quelle est l'identité du Racing ?
13:52Fabrice, est-ce que tu as une idée,
13:54notre auditeur de Valorant ?
13:56C'est quoi l'identité du Racing,
13:58c'est quoi le plan de jeu ?
14:00On cherche justement,
14:02c'est trop prévisible,
14:04c'est trop prévisible,
14:06parce qu'elle manque de génie,
14:08elle manque de génie,
14:10elle manque d'identité,
14:12le mot là,
14:14autant moi,
14:16j'ai été scotché,
14:18je l'avoue, j'ai été scotché
14:20hier par la Rochelle retrouvée,
14:22parce que j'étais un peu inquiet,
14:24ce n'était plus la Rochelle des dernières années,
14:26on a retrouvé cette envie,
14:28on a retrouvé
14:30ces coups de folie,
14:32ces coups de génie,
14:34c'est prévisible,
14:36on a l'impression,
14:38ça joue la trouillomètre,
14:40le trouillomètre,
14:42avec le trouillomètre,
14:44toutes sortes de blingues qu'il y a eu,
14:46les passes mal ajustées,
14:48ça a été une bouillie par moments,
14:50je suis désolé,
14:52le Racing,
14:54ce n'est pas franchement montré dangereux,
14:56il n'a pas joué,
14:58il n'a pas joué un quart de finale,
15:00pour moi.
15:02Je vais poser une question très provoque,
15:04qui m'est soufflé par un confrère,
15:06par un messager interposé,
15:08il m'a dit,
15:10j'aurais aimé voir
15:12Pau, Lussap,
15:14ou même Kastr,
15:16qui auraient montré un côté enthousiaste,
15:18c'est vrai que là,
15:20la sensation que ce Racing là,
15:22a pris la place d'une équipe plus enthousiasmante,
15:24peut-être là,
15:26ta déception toi, par exemple, Quentin ?
15:28Ma déception, moi, forcément, oui,
15:30mais,
15:34tu ne poses pas la question à la bonne personne.
15:36Tu as la sensation que les mecs,
15:38ils avaient le plaisir d'être sur le terrain ?
15:40Evidemment, je ne suis pas sur le terrain,
15:42je ne peux pas juger,
15:44mais à distance,
15:46sur ce qu'ils ont de proposé,
15:48je ne suis pas formel qu'ils aient pris du plaisir,
15:50et c'est vrai qu'il y a des équipes
15:52qui, elles, donnent beaucoup de plaisir
15:54depuis le début de la saison, qui ne sont pas là.
15:56Quand tu te fais rouler dessus, tu ne prends pas de plaisir,
15:58parce que les Racing Men, aujourd'hui, ils n'ont pas pris le plaisir,
16:00c'est évident, et je pense qu'ils n'ont pas donné non plus à leurs supporters,
16:02et ça, c'est peut-être plus problématique.
16:04Ça, c'est plus problématique, c'est vrai.
16:06Je ne suis pas sûr que les gens
16:08ont ressenti
16:10qu'ils avaient de l'envie.
16:12J'imagine que forcément, ils l'ont,
16:14parce qu'à ce niveau-là, tu es obligé,
16:16tu es obligé d'avoir envie,
16:18mais tu n'as pas le sentiment qu'ils ont tout donné aujourd'hui
16:20quand tu as regardé le match.
16:22Antoine, toi qui suis un peu le Racing,
16:24c'est un club qui a la recherche de ses supporters,
16:26c'est un club qui a la recherche de places fortes.
16:28On sait que le club pourrait quitter
16:30la Paris La Défense Arena la saison prochaine,
16:32retrouver Colombe.
16:34Il y a eu la piste au cerf, il y a eu la piste au vent,
16:36il y a eu la piste à Avre.
16:38Il faudra trouver la bonne piste à un moment donné, parce qu'à force de faire voyager
16:40ses supporters à droite à gauche...
16:42Oui, mais la base de ça, c'est qu'il faut transmettre.
16:44Est-ce que cette équipe,
16:46elle transmet à ses supporters ?
16:48Parce que l'inverse ne fonctionne pas.
16:50Mais qu'est-ce qu'il nous disait Frank Menel en avant-match ?
16:52Moi, ça m'a un peu choqué,
16:54la façon dont il parlait de son Racing,
16:56qu'il aime tant Frank Menel.
16:58Je ne sais pas si tu l'as ressenti comme moi, Alexandre,
17:00mais il était limite triste,
17:02un peu ému
17:04de se dire
17:06qu'il fantasmait peut-être sur d'autres équipes
17:08qui jouaient mieux, qui proposaient plus de choses
17:10que son Racing qu'il a tant aimé.
17:12On a l'impression que ça manque d'ADN.
17:14Ça manque d'ADN ou ça manque
17:16d'esprit,
17:18de philosophie rugby
17:20auxquelles des supporters
17:22pourraient venir s'identifier.
17:24Tu as la chance de pouvoir jouer à Paris à la Défense Arena,
17:26une salle qui te donne
17:28des conditions parfaites
17:30pour pouvoir y envoyer du jeu,
17:32même si cette saison, à la Défense Arena,
17:34on s'est un peu ennuyé. Tu discutais avec des supporters du Racing
17:36qui venaient, même des gens qui ne connaissent très peu le rugby,
17:38qui viennent voir des matchs parce qu'ils se disent
17:40que c'est cool, il y a des trucs sympas qu'on peut faire,
17:42parce qu'ils découvrent le rugby comme ça,
17:44et ça fait partie de la nouvelle génération qui vient découvrir le rugby.
17:46Ils s'ennuient.
17:48Ils préfèrent plus les accotés du rugby
17:50que le jeu lui-même, et c'est là où c'est problématique
17:52avec le Racing 92.
17:54Il ne faut pas que ça oublie l'identité
17:56principale qui est une équipe de rugby,
17:58qui est d'aller apporter
18:00ce club-là. On n'a pas eu le temps d'en évoquer
18:02un avant-match, mais tout à l'heure, tu m'avais demandé
18:04de préparer, ça faisait combien d'années
18:06que le Racing 92 était
18:08en phase finale ? Ça fait la quatorzième
18:10participation consécutive. Mais pourquoi ?
18:12Pour un seul titre de champion de France !
18:14Ça n'arrive pas à dépasser
18:16les demi-finales, voire les barrages à chaque fois qu'ils sont qualifiés.
18:18C'est qu'à chaque fois, ils se qualifient
18:20ric-rac, ou alors ils arrivent à se qualifier.
18:22En 2015, quand ils sont champions,
18:24en 2016,
18:26c'est une équipe un peu de
18:28Narvalo.
18:30C'est n'importe quoi.
18:32Den Carter,
18:34ils n'arrivent pas à le retrouver pour rentrer à Paris
18:36en quittant Barcelone. C'est la folie absolue.
18:38Les joueurs font la fête, les joueurs vivent
18:40ensemble. Il se passe quelque chose
18:42dans cette équipe en 2016.
18:44T'as l'impression que tu l'as perdu, ça ?
18:46Stuart Lancaster, il est là
18:48pour ça, il est là pour amener aussi quelque chose, pour donner son
18:50entente. Je ne pense pas que ce soit l'homme de la situation sur ce
18:52type de projet au Racing 92.
18:54Est-ce que la position
18:56de Stuart Lancaster est menacée selon vous,
18:58François Trio, David Gerrard ?
19:00David, t'as l'air
19:02formel. Non, je pense pas.
19:04Je disais à François
19:06en préambule,
19:08Lancaster, j'ai fait une semaine avec lui au Lanster
19:10avant qu'il vienne au Racing.
19:12On avait beaucoup parlé du Racing, et la première
19:14question qu'il m'a posée,
19:16il rigole une fois par an à peu près.
19:18Et encore, il fait pas exprès.
19:20Apparemment, c'est ce qu'on m'a dit.
19:22Il est très renfermé,
19:24mais il me dit, David,
19:26toi, quand tu joues au Racing, est-ce qu'au Racing,
19:28il y a une identité forte ?
19:30Parce que moi, je viens du Lanster, et au Lanster, il y a
19:32une identité forte. J'ai dit, écoute,
19:34il va falloir que tu la crées aussi, cette identité.
19:36Et il me dit, oui, c'est pour ça
19:38que je prends un staff français,
19:40un staff qui connaît les joueurs,
19:42parce que c'est pas mon point fort.
19:44Dans la réalité, c'est qu'il a
19:46conscience de ses faiblesses.
19:48Il y a erreur sur le personnage.
19:50Je dis pas que c'est un mauvais coach,
19:52mais je pense qu'il y a erreur sur le profil.
19:54Il a une vision au niveau,
19:56mais à un moment donné, on reste français,
19:58on reste latin.
20:00C'est du romantisme qu'il faut à cette équipe du Racing.
20:02Je pense qu'à un moment donné,
20:04je vais être un peu raide en tant qu'entraîneur.
20:06C'est un coup de pied au cul aussi.
20:08Faut s'énerver un peu dans la vie.
20:10Faut arrêter de croire
20:12que mettre un maillot
20:14et avoir des stars ou des super joueurs
20:16va te faire rouler sur tout le monde.
20:18La réalité du rugby, c'est pas ça, en fait.
20:20Collectivement,
20:22les Bordelais sont meilleurs,
20:24mais individuellement, tu les prends
20:26joueur à joueur.
20:28Tu prends lesquels ?
20:30Si tu prends homme à homme,
20:32tu prends plus de Racing Man, je pense,
20:34que de Bordelais, à mon avis.
20:36Messieurs, j'ai une question.
20:38J'ai une question pour tout le monde.
20:40Tu parlais des Rochelets tout à l'heure, David,
20:42de ces joueurs, et même sur le titre de 2016
20:44du Racing, on a la sensation qu'il y avait
20:46un bon nombre de joueurs charismatiques,
20:48mais ce soir-là, ou à la mi-temps,
20:50qui prend la parole pour gueuler dans le vestiaire ?
20:52Qui ?
20:54Tu fais venir des calls ici.
20:56J'espère.
20:58T'essayes de faire venir des mecs qu'on s'est comportés...
21:00Je veux dire...
21:02Ficou !
21:04Ficou est quand même
21:06la défense de l'équipe de France.
21:08Je veux dire, des joueurs qui, sur le papier,
21:10peuvent être des leaders, il y en a.
21:12Le problème, c'est qu'il faut prendre les responsabilités
21:14ou leur laisser, peut-être ses responsabilités aussi.
21:16Parce que Ficou,
21:18il touche combien de ballons ce soir ?
21:20Et on lui donne l'opportunité de toucher combien de ballons ?
21:22Parce que c'est pareil, c'est bien de dire
21:24Ficou,
21:26oui, Ficou, il est fantomatique,
21:28il traverse certains matchs comme son nom,
21:30mais derrière, dans le jeu,
21:32qu'est-ce qu'on lui permet de faire ?
21:34Après, les garçons,
21:36leurs deux ailiers,
21:38on parle des deux ailiers,
21:40Amoussi et Souba,
21:42vous les avez vus dézonner du match ?
21:44Est-ce que vous les avez vus sortir de leur couloir ?
21:46Et pourtant, ils ont les profils.
21:48Et pourtant, quand Souba arrive au centre du terrain, c'est quelque chose.
21:50Si ces mecs, ils dézonnent...
21:52C'est pour ça que je parlais de prison tactique,
21:54c'est que j'ai l'impression que tout le monde était à sa place, comme il fallait,
21:56et même si le navire coulait, on restait au poste.
21:58C'est ça qui m'embête, moi.
22:00Il faut jouer. Il faut jouer au rugby, en fait.
22:02Et jouer au rugby, c'est prendre des risques,
22:04c'est faire sortir les joueurs,
22:06c'est faire intercaler des arrières.
22:08Ces deux ailiers, qui sont deux dangers publics,
22:10les faire intégrer le terrain, tout comme fait Penaud.
22:12Penaud, qu'est-ce qu'il fait ?
22:14Il dézone, il va chercher les ballons à l'aile opposée, s'il faut.
22:16Mais faites-les jouer !
22:18Faites-les jouer !
22:20Parce qu'en fait, ils ont des armes,
22:22mais ils les utilisent pas,
22:24ils les laissent dans les couloirs extérieurs.
22:26Devant, c'est toujours pareil.
22:28Je prends la balle, il n'y a pas une passe,
22:30il n'y a pas une continuité de jeu,
22:32il n'y a pas d'offload,
22:34c'est tout le temps très linéaire, en fait.
22:36Et le problème, c'est que
22:38le Leinster joue comme ça,
22:40mais le Leinster joue avec l'équipe d'Irlande.
22:42Parce que ça, c'est le jeu du Leinster.
22:44Pas d'offload, du jeu direct,
22:46des joueurs qui ne désonnent pas,
22:48on attaque toutes les largeurs du terrain.
22:50C'est pas la même qualité de joueur,
22:52et c'est pas la même philosophie,
22:54je te dirais, joueur.
22:56Les Irlandais, ils peuvent jouer comme ça pendant un an.
22:58Mais est-ce que ça s'adapte au top 14, ce jeu-là ?
23:00Bah, ni au top 14,
23:02et ni aux joueurs qu'il a.
23:04Parce qu'en Castère,
23:06dans son équipe,
23:08il a vraiment des joueurs
23:10capables de faire autre chose, en fait.
23:12Et il faut les faire jouer.
23:14Ils ont rendu tous les ballons au pied.
23:16À un moment donné, on se rendait avec François,
23:18ils n'ont pas joué un ballon pendant un mi-temps.
23:20Ils rendaient tous les ballons.
23:22Et en deuxième mi-temps, là où ils ont 19 points d'écart,
23:24qu'est-ce qu'ils ont fait ?
23:26Oui, François,
23:28j'allais dire, arrivent bientôt
23:30Demba Bamba, Thomas Moukoro, Robin Coulis,
23:32Romain Taufifenois, Daimani,
23:34Wendt Farel, notamment, pour en citer quelques-uns.
23:38Moi, ce que j'ai en tête,
23:40c'est les confidences de quelqu'un qui était dans le staff
23:42il n'y a pas si longtemps que ça,
23:44au Racing,
23:46je ne le citerai pas, bien sûr,
23:48mais qui me disait que ça manquait de passion.
23:50De passion pour le rugby.
23:52C'était le constat.
23:54Parce que moi,
23:56ma réflexion, c'est de me dire qu'il y a du talent,
23:58il y a des mecs qui sont bons,
24:00enfin je ne sais pas, il y a tout
24:02pour réussir.
24:04Mais ça fait combien de temps
24:06qu'on voit ce qu'on voit ?
24:08Combien de fois on a vu ce qu'on a vu ce soir ?
24:10On l'a vu en phase finale,
24:12que ce soit en Champions Cup,
24:14on a l'impression que
24:16ça vient un peu ronronner.
24:18Et à un moment,
24:20les identités, je suis d'accord avec toi David,
24:22mais les identités, elles se construisent aussi
24:24à l'intérieur même d'un groupe.
24:26C'est les mecs qui vont se la créer.
24:28Tu vois, à La Rochelle, il y a l'identité du club,
24:30mais tu sens aussi que dans ce groupe-là,
24:32ils ont tellement vécu de choses
24:34que les mecs, hier soir, ils se sont réveillés,
24:36ils ont dit, c'est fini, c'est nous les patrons,
24:38et ils se sont prouvés à eux-mêmes.
24:40C'est un truc entre eux,
24:42c'est au-delà même des entraîneurs.
24:44C'est des joueurs.
24:46Et là, moi, je ne ressens pas ça quand on le voit sur le terrain.
24:48Quand tu vois Colissi, le match de Colissi,
24:50c'était le cousin à Colissi.
24:52C'était le cousin à Tuisova.
24:54C'était pas Will Rollands,
24:56le deuxième mine du Pays de Galles,
24:58c'était Roland McDonnell.
25:00À un moment donné, il faut appeler un chat à un chat,
25:02à un moment donné, il n'y a personne,
25:04personne qui joue à son vrai niveau, personne.
25:06Max Prille sur le banc pour jouer deux mines mêlées,
25:08moi je reste ébahi.
25:10Non mais le pauvre Chavancy,
25:12il avait les yeux qui étaient humides
25:14tout le match.
25:16Il n'en pouvait plus.
25:18Je pense que le pauvre Henri,
25:20pour avoir joué avec lui à ses débuts,
25:22il s'occupe de tout le monde, je pense.
25:24Je pense qu'il s'occupe, il essaie de sauver la patrie.
25:26Il sait que c'est un soldat, il sait que c'est pas
25:28un joueur de niveau
25:30mondial. Par contre,
25:32c'est un gros joueur de notre championnat.
25:34Mais lui, il essaie de sauver tout le monde en permanence.
25:36Tu le vois.
25:38On est toujours avec Fabrice Doloron-Sainte-Marie.
25:40On accueille aussi Léo de Bayonne. Salut Léo.
25:42Salut, bonjour, bonsoir.
25:44Les Pyrénées-Atlantiques en force
25:46sur Sud Radio.
25:48On va terminer sur le Racing.
25:50On va évoquer quand même un peu le nom Bordeaux-Bègles ensuite.
25:52Pour clôturer sur le Racing 92
25:54avec vous deux,
25:56vous, président
25:58du Racing 92, vous gardez Stuart Lancaster
26:00et son projet de jeu ?
26:02Vous lui laissez une année de plus
26:04ou vous vous coupez court à cette aventure-là ?
26:06Léo.
26:08Moi, je vais quand même lui laisser
26:10une année de plus. Déjà, j'ai pas trop
26:12envie non plus que le turnover
26:14des entraîneurs, ça devienne un peu
26:16comme au foot où dès qu'il y a un mauvais
26:18résultat, hop, on change.
26:20Le bilan de la saison,
26:22forcément, quand on voit l'équipe du Racing
26:24et les joueurs, il est forcément décevant
26:26de sortir de cette façon.
26:28Malgré tout, il y a quand même un top 6,
26:30une phase finale. J'ai quand même envie
26:32de voir ce que va apporter
26:34Lancaster sur cette deuxième année,
26:36travailler sur cette saison, sur ce qui n'a pas
26:38été, forcément.
26:40Si, bien sûr, la saison prochaine,
26:42une saison similaire à celle-ci,
26:44là, il faudra peut-être revoir certaines choses,
26:46mais non, je repartirai quand même
26:48pour une deuxième année.
26:50Pas de sonnette d'alarme pour Fabrice.
26:52Moi, j'ai envie de dire
26:54qu'il faut savoir un petit peu quel était l'objectif
26:56au départ. Si l'objectif,
26:58c'était la qualif,
27:00c'est atteint, péniblement, par la petite
27:02emporte, mais c'est atteint.
27:04Maintenant, effectivement,
27:06il faut peut-être
27:08laisser une petite chance
27:10à l'équipe,
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35:38à l'équipe.
36:04Et puis s'il y a deux grosses équipes, il ne faut pas de l'autre côté.
36:09Pour un demi-final, c'est la vie pire.
36:13Et puis on verra, on verra bien, moi franchement j'avais pu se pronostiquer en demi-final
36:21à Toulon-Toulouse et je pensais bien que Bordeaux allait gagner ce soir de toute façon.
36:29Après, on verra bien, je ne suis pas trop pronostique avant de mon équipe.
36:40D'ailleurs, pour continuer d'en parler, on remercie François et David Ducotez de
36:49Chabot en Helmas.
36:50Et les réactions évidemment au micro de Nicolas Delage pour Sud Radio dans le Grand
36:54Matin Week-end, demain matin avec Jean-Marie Bordeaux et Morgane Thomas.
36:58Et puis demain c'est la matinale de Patrick Roger surtout.
37:06Demain on est lundi Alexandre.
37:07Moi aussi je pensais qu'on était samedi je te rassure, mais on a beaucoup bossé.
37:12C'est vrai qu'on travaille énormément et quand on est à Kéveny c'est là pour
37:16remettre...
37:17Ouais mais j'oublie, tu vois j'oublie parce que c'est vrai qu'il fait beau et il a fait
37:20beau.
37:21Et dans 20 minutes on est lundi.
37:22Exactement.
37:23Ça pique, ça pique, ça pique, ça pique, ça pique.
37:26C'est vrai ça.
37:27Donc on est quand même tous d'accord pour dire que la première demi-finale nous enchante
37:31plus parce qu'on a une certaine assurance d'avoir un match quand même, je dirais pas
37:34ouvert mais avec des flamboyances nettes alors que ce UBB Stade Français Paris oppose quand
37:42même deux équipes extrêmement différentes dans les intentions mais on a la sensation
37:48que le Stade Français va tenter d'annihiler en fait le tempo de l'Union Bordeaux-Belge,
37:56ils ont envie de jouer cette ligne de trois quarts.
37:58Est-ce que tu es confiant toi Thibaut pour que ce Stade Français soit capable de couper
38:03court à toute véléité ?
38:05Notre équipe elle est basée quand même sur une grosse défense et c'est ça qui fait
38:13la force de notre équipe cette saison.
38:18Qui aurait misé en début de saison qu'on termine deuxième du championnat et qu'on
38:25soit directement en demi-finale ?
38:27Depuis la saison 2006-2007, 17 ans, c'est ça, depuis 17 ans on a une place en demi-direct.
38:36Oui, donc voilà et puis moi j'y vois quelques petits signes aussi un peu personnels parce
38:45que la dernière fois qu'on est allé en demi-finale et qu'on a ramené le bout de
38:53doigt, c'était à Bordeaux en demi-finale et Toulon était triple champion d'Europe
39:01qui aurait misé il y a neuf ans qu'on allait taper Toulon donc voilà moi j'y vois des
39:05petits signes après, des petits signes de positivité personnelle, comment se rassurer
39:12et voilà.
39:13Mais bon c'est sûr que l'UBB c'est quand même assez fort, après ils n'ont pas Jalibert,
39:22personnellement j'aurais bien voulu qu'on le chope et qu'il vienne chez nous mais ça
39:26serait carbonel.
39:27Juste un petit mot Thibaut, toi qui es voisin du Racing 92, club que t'apprécies ou que
39:34tu détestes, je sais que tu les aimes pas plus que ça mais t'es ami avec certains
39:39supporters, j'imagine que tu dois savoir un petit peu comment cette saison a été
39:45accueillie par les supporters du Racing 92 parce que c'est pas toujours facile de les
39:49trouver au téléphone.
39:51Thibaut du coup, ça va être un peu cadeau je m'excuse, Thibaut donc du coup comment
39:59tu le perçois toi voisin de ce club, ce qui se passe, ce manque d'identité, de personnalité,
40:04de public, de tout ça ?
40:05Pas trop, il faudra que je te passe en ligne certains supporters amis de l'autre côté
40:16du périph avec le hangar qui se transforme en piscine et qui vont aller jouer dans le
40:2294, spécial dédicace à un de mes amis qui écoute peut-être parce que je lui ai dit
40:31que je passais en direct.
40:32On l'espère pas en tout cas hein, c'est un ennemi maintenant.
40:39Après je sais pas trop, c'est un peu difficile.
40:44Mais qu'est-ce qui explique que le Stade Français Paris ait une personnalité nette
40:48et un public fidélisé, plus que les années précédentes d'ailleurs, et que le Racing,
40:53le premier match de la saison, le Racing UBB, courant mois d'août, il y avait 4000 personnes.
40:58Tu te rends compte ?
40:59Oui.
41:00Il y avait 4000 personnes.
41:01Qu'est-ce qui explique en fait que le Racing depuis le titre en 2016 c'est la décrépitude ?
41:07Oui mais après le public c'est vraiment différent en Ile-de-France.
41:16Après quand je fais des déplacements, on voit la différence entre l'Ile-de-France,
41:23que ce soit le Racing ou le Stade Français, et des grosses villes où tu as une grosse
41:28identité, à Toulon, à La Rochelle, à Toulouse, bon à Toulouse j'ai pas envie d'en parler
41:35parce que je les déteste aussi.
41:36Mais on peut pas détester tout le monde comme ça il y a un moment Thibault, il faut travailler
41:41sur soi.
41:42Mais t'en penses quoi des Bordelais ? Tu les détestes aussi ou c'est un truc à remarquer ?
41:45Tu vois, je préfère les Bordelais que les Toulousains, après c'est mon club donc forcément
41:51on est...
41:52Non je déteste pas, je déteste pas, après Toulouse c'est une très très grosse équipe,
41:57c'est un gros...
41:58Tu les jalouses ?
41:59Non je les jalouse pas, le problème avec Toulouse c'est qu'ils jalousent tout le monde.
42:05Quentin il envoie des pièces dans la machine, qu'il a filmé une boxe.
42:11Non mais t'as pas besoin de lui répondre Thibault.
42:13Je m'en fiche, c'est pas grave, moi je défends mon club et je suis fier de mon équipe.
42:17Honnêtement, tu vois on parlait tout à l'heure du Racing 92, il y a quand même quelques années
42:23le stade français avait plus de mal à remplir Jean Moix, plus de mal à créer vraiment
42:26une ADN rugby.
42:27Je trouve que vraiment la direction là qui a pris le stade français depuis notamment
42:30Thomas Lombard, de recréer un élan populaire, une ADN rugby et même un jeu déployé, c'est
42:35tout.
42:36Le stade français était un club très populaire avec un grand tissu de bénévoles, un club
42:41familial, attention.
42:42Mais tu vois que ces dernières années t'avais l'impression que Jean Moix était beaucoup
42:44moins rempli, qu'il y avait moins d'intérêt parce que le sportif était moins là et t'as
42:47l'impression que...
42:48Les spectateurs africains sont passés par là aussi, faut se rendre compte des dégâts
42:51qui ont été faits.
42:52Et ben voilà, exactement.
42:53Et Thomas Lombard a recréé quelque chose dans ce club et je pense que c'est exactement
42:58la différence aujourd'hui qu'il y a entre le stade français et le Racing, il regarde
43:01aujourd'hui les résultats sportifs, bah ils les ont eus cette année et honnêtement
43:04tout ce qui est mis en place du côté du stade français aujourd'hui, je pense qu'il
43:08y a un club à quelques kilomètres qui pourrait, pas imiter, mais qui pourrait prendre un petit
43:12peu un chemin pour essayer de faire pareil.
43:14Il y a peut-être une autre différence aussi.
43:15Rapidement les gars, on est avec François, François on te remercie d'avoir été avec
43:20nous.
43:21Bah écoute, on te retrouve le week-end prochain et dès demain soir.
43:25Et ben oui, oui, demain soir on sera là bien sûr, on va revenir sur le...
43:29Je vais essayer de convaincre Marc Lébremond de lui passer un coup de fil.
43:32Il y aura un califat aussi.
43:33Et voilà, mais bon il y a un agent qui est dur en affaire.
43:37Et voilà, donc on va essayer.
43:40Tu m'étonnes.
43:41Mais bon, en tout cas, on sera demain à 20h30.
43:44Tu lui parleras de Tatafou.
43:46Tu ne vas pas devenir international français a priori.
43:49C'était pas le même.
43:50C'est pas celui-là.
43:51Ok, ok, ok.
43:53C'est noté.
43:54Bon les gars.
43:55Patrice Colasso devant son agent.
43:57Et on aura bien sûr Patrice Colasso notamment.
44:00Et on reviendra aussi sur ce match quand même.
44:02Et sur cette belle qualification du bébé.
44:04Voilà et allez, je vous souhaite un bon final.
44:07Merci beaucoup François.
44:08Bonne soirée à Bordeaux.
44:10On continue avec Léo.
44:11Bon Léo, on va te remercier.
44:12Merci d'avoir été avec nous Léo.
44:14Un petit dernier mot.
44:15Tiens, tu sais quoi ?
44:16Les cartes blanches.
44:17Bah attention, dans les respects de la loi et de la bienséance.
44:19Les cartes blanches, qu'est-ce que tu veux exprimer pour clôturer ce week-end rugby avec nous ?
44:25Si je devais passer un petit mot, je dirais souligner en tout cas la grande classe du capitaine grenoblois Blanc-Mapaz.
44:33Après la très belle défaite.
44:36Franchement, grand homme.
44:38Très grand joueur aussi.
44:39Franchement, il a encore fait un super match à la pointe du combat.
44:43Donc voilà, franchement, bravo aux grenoblois, à leur public et à leur capitaine qui a montré l'exemple.
44:51Qui a été ému et vraiment impressionné durant ces phases finales.
44:59Et il sort par la grande porte.
45:01Tu le prends à Bayonne ?
45:02Tous les jours.
45:04Tous les jours.
45:05Tu sais que t'es pas le seul.
45:07Il y a Moussa Valère notamment.
45:09Déjà je pense.
45:11Même si je crois qu'en plus à Bayonne, en ce moment, un 6 ou un 7.
45:177 je crois que non, mais un 6.
45:18On ne serait pas contre.
45:20Oui, non, mais je pense qu'il va avoir de toute façon pas mal d'opportunités.
45:23Et c'est mérité pour ce joueur.
45:26Merci beaucoup Léo de Bayonne d'avoir été avec nous.
45:29J'en fais de même avec Thibaut de Paris.
45:31Thibaut, notre auditeur Sud Radio.
45:33Est-ce que tu as un dernier mot à annoncer ?
45:35Est-ce que tu as quelque chose à partager ?
45:38Dis-nous qui ne te déteste pas.
45:39Qui t'aime bien.
45:40Rapidement si possible Thibaut.
45:42Oui, bien sûr.
45:44Je voulais vous remercier parce que la saison est presque terminée.
45:48D'être intervenu plusieurs fois à l'antenne.
45:51Donc je voudrais déjà ça premièrement.
45:53C'est nous qui te remercions.
45:55Oui, voilà.
45:57Et puis let's go to Bordeaux.
45:59Let's go to Matmut.
46:01Parce que j'y serai.
46:03Et voilà.
46:05Et on arrive en force.
46:09Oui, si ça capte.
46:16A priori ça capte mieux à Bordeaux-Lac.
46:18Parce qu'il n'y a pas grand chose autour.
46:20C'est plus facile.
46:22Voilà.
46:24Merci beaucoup Thibaut d'avoir été avec nous.
46:26Je t'en prie.
46:28Bonne soirée.
46:29On va accueillir William.
46:30William Debrief.
46:31Salut William.
46:32Oui, bonsoir à tous.
46:33Comment ça va William ?
46:35Ça va, ça va.
46:37Trois matchs intéressants.
46:39Donc...
46:40Est-ce que tu avais prévu ?
46:42Oui, je ne voyais pas de surprise du Racing.
46:45C'est trop triste depuis des mois.
46:49On ne sait pas vraiment ce qui s'y passe.
46:51Mais ça aurait été plus qu'une surprise.
46:53Ça aurait été même décevant, même embêtant pour le Top 14.
46:56Si en jouant comme ça, en proposant ça avant la demi-finale,
46:59c'était inquiétant.
47:02William, ce soir tu n'es pas là pour l'analyse.
47:05Pas que seulement.
47:06Mais tu es là pour participer à quelque chose de très attendu.
47:09C'est le Kizushi.
47:10Allez.
47:13Alors, puisqu'on ne se connaît pas,
47:17présentez-vous.
47:19Présentez-vous.
47:22Les gars, qui je suis ?
47:26C'est moi !
47:27C'est moi !
47:35C'est moi !
47:36Je suis le monsieur !
47:37Ça, c'est se présenter !
47:40Ça fait toujours du bien.
47:41Il sont quatre à participer ce soir.
47:44Quatre.
47:45Quentin Kevanis, Clément Combe, Antoine Mazère,
47:47et donc William, notre auditeur de Brive.
47:50Comment ça va se passer ?
47:53Il va y avoir quatre joueurs à trouver première série de quatre.
47:58Celui qui ne trouve pas de joueurs est éliminé.
48:03Vous avez entendu ?
48:04Dès que vous avez trouvé un joueur, vous êtes qualifié pour la prochaine étape.
48:07Vous n'avez plus le droit de parler.
48:08On est d'accord ?
48:09Pour jouer, c'est très simple.
48:11Vous donnez votre prénom et je vous donne la parole
48:13quand vous avez la réponse.
48:14Vous êtes prêts ?
48:15Oui.
48:16Yes.
48:18Je vous préviens, ce soir, ça ne va pas être évident.
48:20Ça ne m'arrange pas.
48:23Je suis né.
48:25Moi aussi.
48:26Welcome en Afrique du Sud, en 1989.
48:28Je suis deuxième ligne.
48:29J'ai commencé ma carrière au Sharks, où j'y ai joué de 2009 à 2013,
48:32avant d'arriver à l'Union Bordeaux-Belges,
48:34où j'ai voulu depuis 11 ans maintenant.
48:36Clément.
48:38Antoine.
48:40Jean-René Marais.
48:41Jean-René Marais, Clément Combe.
48:42Il y a un moment, il dit oui, il répond qu'à la seconde après.
48:45Je l'avais, mais...
48:46Clément Combe, qualifié.
48:47C'est terrible.
48:50Nouveau joueur.
48:51Je suis né à Durban, en Afrique du Sud, en 1996.
48:54J'ai aussi été formé au Sharks, avant d'arriver au Stade Toulousain,
48:572017-2021.
48:58J'ai été prêté à Bayonne à Béziers, avant d'arriver à Perpignan,
49:00où j'ai joué deux saisons.
49:01Antoine.
49:02William.
49:03William.
49:04William.
49:05Tristan Tedder.
49:06Qualification de William.
49:08Antoine face à Quentin.
49:12Je sens que je vais être content de ce qui va se passer, quoi qu'il arrive.
49:15Alors, j'avais prévu un joueur qui n'était pas forcément le plus équitable pour tous les deux.
49:20Oh, il crocote !
49:23C'est pas facile ce que je vais vous sortir, mais c'est parti.
49:27Je suis né à Toulon, en 1977.
49:29J'ai été formé à Mourillon, puis à Toulon.
49:32Mais c'est au CABBG que je commence ma carrière chez les professionnels,
49:35avant d'arriver au Stade Toulousain, entre 2000 et 2005.
49:38J'ai joué ensuite au Northampton Saints, au Racing, Métro 92-2007.
49:422009, et j'ai terminé ma carrière au Stade Fosséen.
49:45Antoine Mézières.
49:46David Girard ?
49:47David Girard !
49:48Oh, solide.
49:49Je le connais pas, David Girard.
49:51Je connais pas David Girard.
49:52Je ne sais pas qui c'est, David Girard.
49:54Quentin Gaminis, you are eliminated.
49:56Ouais, mais parfait.
49:57Je suis désolé.
49:59Je suis vraiment désolé, Quentin.
50:01Ils sont donc trois.
50:03En lice.
50:04Il y a trois joueurs à trouver, il y en aura un qui sera éliminé.
50:07Enfin non, il y a deux joueurs à trouver.
50:09Oui, c'est ça.
50:10Enfin non, il y a deux joueurs à trouver.
50:12Il y en aura un qui sera éliminé et ensuite il y aura la grande finale.
50:16Eh ben, tu ne la verras pas parce que t'es éliminé.
50:19Je suis né à Montpellier en 1992.
50:21Le 18 novembre 1992, il est donc plus jeune que moi.
50:23Que moi.
50:24J'ai commencé ma carrière au RC Jacou avant de commencer vraiment chez les jeunes à Montpellier, au MHR,
50:29où j'ai commencé chez les pros, 2011-2014, avant d'aller à Toulon, 2014-2019.
50:33Clément.
50:34Je suis depuis...
50:35Jonathan Pellissier.
50:36Non.
50:37Je suis depuis 2019 un joueur du FCG, et j'étais titulaire aujourd'hui.
50:39Clément.
50:40Eric Askand.
50:41Clément.
50:42Eric Askand.
50:43Qualification de Clément.
50:44Oh, bien joué.
50:45Il est en train de vous mettre minable.
50:48Petit changement sur la programmation.
50:50Non, non, on va garder comme ça, c'est très bien.
50:51Super.
50:52Le grand duel.
50:54Donc le duel là est entre Antoine Mazère et William.
50:57Je suis né en 1983, j'ai donc 41 ans, à Narbonne.
51:01Mais c'est à Béziers que je commençais les jeunes, et chez les pros, 2002-2005, à S. Béziers.
51:07Avant d'arriver au Stade Français Paris en 2005, et d'y jouer 7 saisons.
51:10William.
51:11Tu fais un biterroi.
51:12Dimitri.
51:13Sarzéski.
51:14Oui, tu fais un biterroi.
51:16Sarzéski, c'est donc la qualification de William.
51:19C'est William face à Clément.
51:21La grande finale.
51:24Antoine, seras-tu le supporter, parce que vous allez jouer à 2 contre 2, vous allez...
51:30Bah non, c'est du coup Clément qui choisit.
51:32Clément.
51:33Tu veux que ce soit qui qui t'aide, Quentin ou Antoine ?
51:38Il va choisir William.
51:39Monsieur Mazère.
51:40Antoine.
51:41Oui.
51:42Antoine qui va donc être associé à Clément.
51:46Et William tu es associé à Quentin.
51:49Vous êtes partis ? C'est prêt ?
51:51Il y a 6 joueurs à trouver.
51:55Il y en aura 5 à trouver, et c'est au meilleur des 5, donc du coup au meilleur des 3.
52:01Premier arrivé à 3 points.
52:02A l'américaine.
52:03A l'américaine, c'est parti, vous êtes prêts ?
52:06Je suis né à Hobart, en Australie, en 1991.
52:09J'ai commencé ma carrière au Warataz avant d'aller à Paramatta,
52:12puis de commencer véritablement chez les pros à la Western Force,
52:15où je joue 4 saisons et la Western Force s'écroule.
52:17En 2018, j'arrive au Melbourne Rebels, où je joue une année avant de quitter l'Australie,
52:23où je suis pourtant un international rompu, avec 38 sélections.
52:27Je quitte l'Australie, j'arrive au London Irish.
52:29Au London Irish, je joue 2 saisons, puis je suis enfin un joueur de 1000 au bord de l'aigle.
52:33Non, non, non, non, erreur, erreur, non, non, pas de 1000.
52:36Je suis désormais international tongien, et non plus australien.
52:40Je me jure de remettre 0-4.
52:41William, Coleman !
52:42Coleman !
52:43Qu'est-ce qu'il est fort, William.
52:441-0 pour William.
52:49Je suis né en 1981, à L'Aquila, en Italie.
52:53J'ai 43 ans.
52:5543 ans, j'ai commencé ma carrière à L'Aquila.
52:57Mais c'est à Viadana, où je fais aussi pas mal de matchs.
53:00Puisque je joue à L'Aquila quand même 6 ans, et puis je joue à Viadana 3 ans.
53:04C'est au Biarritz Olympique que j'explose véritablement en 2006-2009,
53:07avant d'aller au Racine 92, où je joue.
53:09William, Andréa Massi.
53:11Andréa Massi.
53:13Oh la vitesse.
53:14Ah celui-là il est bon celui-là, ah oui.
53:17Mais qui es-tu, William ?
53:18Il s'est autosatisfait, William, je l'ai entendu.
53:20Oh celui-là il est bon, il parle de lui à 3000 personnes.
53:23Non c'est pas ça, c'est pour ça qu'il est fou ce mec ou quoi.
53:26Il est détestable, William.
53:28Mais vous êtes ensemble, Quentin, t'as pas compris.
53:31Tu gagnes par le faisceau de William.
53:34Tu es humilié mais tu gagnes.
53:35Donc on a le droit d'être arrogant.
53:36Pardon William, continue.
53:38Ils sont minables en face, minables.
53:41On arrive, on arrive.
53:42Là c'est chaud hein les gars.
53:44Il y a balle de match pour William et Quentin.
53:46Clément t'es toujours là ?
53:47Bien sûr.
53:48Ah bon, non mais ton micro était ouvert ?
53:50Oui.
53:51Ah d'accord.
53:53Épreuve de rapidité.
53:55Je suis né en 1984 à Tulle.
53:58Il fait des coréziens.
54:00François Hollande.
54:02J'ai commencé ma carrière à William.
54:04Max Petitjean, Maxime Petitjean.
54:07Maxime Petitjean, William, incroyable !
54:11Il fait tous ses cousins.
54:13Mais pas du tout !
54:15C'est monstrueux.
54:17Il nous sort un William Petitjean du futur.
54:20Maxime Petitjean.
54:21Maxime Petitjean.
54:22Oui William Petitjean, je suis fatigué.
54:25Bon William, j'ai une question ultime.
54:27Es-tu un immense joueur ou pas ?
54:29Pardon ?
54:30Tu peux remettre ton titre en jeu immédiatement ?
54:33Bien sûr, on continue à jouer, on est bien là.
54:37Mais c'est balle de match, c'est-à-dire que c'est balle de match pour tout le monde.
54:39C'est le but en or.
54:41Allez, c'est parti.
54:43Alors je vais changer parce qu'il va falloir que je trouve quelque chose d'extrêmement,
54:47quand même d'assez difficile, on va pas se mentir.
54:49D'actuel ?
54:51D'actuel et difficile.
54:53On va pas forcément actuel.
54:55On va essayer de trouver un joueur un petit peu difficile.
54:57J'espère que c'est un brief.
54:59Je sais pas.
55:01Allez.
55:03Je l'ai, je l'ai, je l'ai.
55:05Je l'ai, je l'ai, je l'ai, il est bien.
55:07Il est très bien.
55:09Hop là.
55:11Voilà, c'est bon.
55:13Alors.
55:15Je suis né, alors ça c'est le padré.
55:17Je suis né en 1990.
55:21A Pretoria.
55:23J'ai été formé aux Sharks,
55:25puis ensuite
55:27aux Blue Bulls, puisque je faisais partie de l'université de Pretoria.
55:31C'est aux Bulls que j'ai commencé.
55:33Non.
55:35J'ai commencé
55:37aux Bulls, puis aux Cheetahs, aux Lions, aux Cheetahs,
55:39aux Cheetahs encore une fois.
55:41Donc en gros, chez les jeunes, c'est difficile pour moi
55:43de vraiment briller.
55:45Et c'est le cas de le dire.
55:47Je pars ensuite du côté de Toulon.
55:49Toulon, je joue 7 matchs en 2015
55:51avant d'aller à Bayonne.
55:53Durant 4 saisons, je joue à Bayonne.
55:55Je suis même prêté à Montpellier durant une saison.
55:57Je joue 68 matchs à Bayonne.
55:59Puis je vais chez l'ennemi, le Biarritz Olympique.
56:01Deux saisons au Biarritz Olympique.
56:03Je joue 16 matchs.
56:05Et depuis, je suis un joueur incontournable
56:09du Stade Montois.
56:11Je ne suis plus sud-africain.
56:13C'est Clément.
56:15C'est Clément.
56:17Thorsten von Hirsfeld.
56:19Non ! William !
56:21Mais non, c'est Duplessis !
56:23William Duplessis, victoire de William !
56:25Mais oui ! Il est hollandais.
56:27Et maintenant, il est hollandais.
56:29Ah, voilà ! Terrible !
56:31Bravo William !
56:37Merci à tous. Demain, soyez au rendez-vous.
56:3920h, 21h, au cœur de la mêlée
56:41avec des invités exceptionnels.
56:43Patrice Colasso reviendra sur la scène.
56:45Christian Califano aussi.
56:47Très belle soirée à tous.