• il y a 4 mois
A peine commencée, la campagne des législatives est entrée lundi dans sa dernière semaine: poussé par les sondages mais accusé de reculer sur des mesures, Jordan Bardella a dévoilé les grands axes du programme du RN quand Gabriel Attal, en campagne à Dijon, tente de réduire l'écart avec la gauche et l'extrême droite.

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Transcription
00:00Entre deux selfies avec beaucoup de jeunes qui l'ont très bien accueilli ici,
00:04entre des photos souvenirs dans des boutiques de moutarde, ça ne s'invente pas, on est à Dijon.
00:09Gabriel Attal s'en est pris à nouveau aux deux extrêmes,
00:14comme il les appelle, à l'extrême-gauche et à l'extrême-droite.
00:16Il s'est réjoui de voir lors de ses derniers déplacements, ces derniers jours,
00:20un sursaut pour la République, contre les extrêmes, pour notre économie aussi, dit-il, c'est important.
00:26Il renvoie donc la gauche et la droite dos à dos, parlant de broyeuses haut classe moyenne.
00:31Et on a donc interrogé Gabriel Attal sur le programme économique,
00:35notamment présenté par Jordan Bardella pour l'ORN. Écoutez.
00:39Moi, j'ai vu un rassemblement national qui nous a fait l'essuie-glace pendant trois semaines.
00:44Ils nous ont expliqué pendant des années qu'ils étaient le parti du pouvoir d'achat.
00:48Ils se sont construits une façade pour expliquer aux Français qu'ils étaient le parti du pouvoir d'achat.
00:52Et qu'est-ce qu'on a vu ces dernières semaines ?
00:54Que leurs mesures phares, qu'ils nous présentaient comme essentielles, urgentes pour le pouvoir d'achat,
00:58la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité,
01:01la suppression de l'impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans, finalement, ils reviennent dessus.
01:04Qu'ils nous expliquaient vouloir sortir du marché européen de l'électricité, finalement, ils reviennent dessus.
01:08Voilà. C'est l'essuie-glace. Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas prêts.
01:12Parce que le Rassemblement national est un parti d'opposition et non pas un parti de gouvernement.
01:16Et d'ailleurs, regardez, ils mettent des conditions pour expliquer par avance pourquoi est-ce qu'ils ne pourraient pas gouverner.
01:23Gabriel Attal qui poursuit les selfies, là, qui passe de table en table en terrasse pour les passants, les touristes,
01:29qui sont nombreux ici à Dijon, qui se réjouit d'être le seul bloc qui a une dynamique actuellement dans les sondages,
01:37une dynamique positive. Et puis à noter quand même, c'est peut-être un détail,
01:40mais c'est quelque chose qu'on voit lors de chaque déplacement de Gabriel Attal dans cette campagne des législatives,
01:44le Premier ministre interpellé sur Emmanuel Macron. Alors aujourd'hui, c'est d'abord par une dame qui s'est plaint
01:51de ne jamais avoir eu de réponse à ses différents emails au service de l'Elysée.
01:55« Je vais m'en occuper », a immédiatement rebondi le Premier ministre. « C'est trop tard », lui a répondu la dame.
01:59Et puis une autre passante, à un moment, qui lui a suggéré, sans savoir si c'était possible,
02:04s'il pouvait éventuellement échanger les postes avec le président de la République.

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