Gilles-William Goldnadel examine la pertinence de l'avis de Dominique Strauss-Kahn sur les élections législatives. Le passé judiciaire de l’ancien patron du FMI est pesant selon l’avocat. Gilles-William Goldnadel est surpris par l'appui de Dominique Strauss-Kahn à LFI.
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00:00vous êtes dans le registre de la perversion particulière.
00:03Je n'exclus rien.
00:04Je cherche une explication.
00:06Je vous dis pas que c'est ça.
00:08Premièrement,
00:09je ne lui ai jamais accordé, en ce qui me concerne,
00:14une clairvoyance politique particulière.
00:17Mais quand la circonstance,
00:19il compare l'ERN aux nazis,
00:22et qu'il n'ait pas une remarque
00:24sur l'antisémitisme de la France insoumise,
00:28il fallait quand même le faire.
00:29Et d'autre part, sur l'effet que ça porte,
00:32parce que coupable ou innocent,
00:34il a quitté la vie politique
00:37pour des raisons qui ne l'honorent pas particulièrement bien.
00:41Donc, quel est l'effet, sur un électeur,
00:44que quelqu'un qui n'a quand même pas très bonne presse
00:48donne un avis sur le terrain moral ?
00:51À mon avis, il est contre-productif.
00:53Voilà ce que je pense.
00:54Mais là, ce que vous dites...
00:56En fait, vous ne voyez pas...
00:58Vous ne voyez pas le but de cela.