• il y a 5 mois
Transcription
00:00:00J'ai du retard du coup.
00:00:03Mais 20h40 ça commence, non mais c'est une blague en fait.
00:00:09Les mecs ils savent pas tenir une heure en fait.
00:00:13Ça me tue.
00:00:16Qui va faire la paule ?
00:00:25C'est un point de détail !
00:00:27Et Alvin, bravo !
00:00:29Bien sûr !
00:00:31Bien sûr !
00:00:34Il est là, Georges Jojo, c'était le junior, regarde ton préféré, il est là !
00:00:38Alors je précise que j'ai du retard parce qu'ils sont commencés plus tôt que prévu.
00:00:41Donc je vais rien manquer du coup, j'ai 6-7 minutes de retard.
00:00:48Ouais, ça continue la paule.
00:00:50Bravo.
00:00:59Politib' ? Non.
00:01:03Je vais uploader le replay sur...
00:01:08Sur Eclectib' du coup, et sur Dailymotion.
00:01:14Ça m'intéresse pas suffisamment pour que je crée une chaîne dessus quoi.
00:01:18Peut-être se calmer un petit peu.
00:01:21J'ai juste coupé, voilà.
00:01:22Je suis privé de téléphone parce qu'Emmanuel Bontemps m'a dit de faire 3000 lignes.
00:01:28Pourquoi donc ?
00:01:38Qu'est-ce que t'as fait ?
00:01:53Je crois qu'on l'entend pas assez par contre.
00:01:57Je vais essayer d'augmenter le son.
00:02:06C'est le son qui est pas fort en fait ou... ? Attendez.
00:02:09Ah non, ok.
00:02:16Alvin !
00:02:22Ils auraient dû mettre Mélenchon. Ouais, j'avoue, j'aurais préféré Mélenchon aussi.
00:02:26Ça aurait été drôle.
00:02:37J'ai tout bouillé.
00:02:44Changer notre vie immédiatement quoi, c'est...
00:02:47Incroyable.
00:02:49Du coup Alvin, pourquoi...
00:02:52T'as fait quoi comme connerie pour être privé de téléphone et de faire 3000 lignes ?
00:02:55Hahaha.
00:03:25Je reviens sur une mesure que j'ai prise.
00:03:27Enfin, je remarque que t'es quand même là, quoi.
00:03:29Avec l'interdiction du port de la baïonne.
00:03:30Ok, tant mieux VTOL Junior.
00:03:31Je défend une école où les valeurs de la République et les règles de la République.
00:03:34C'est bien, c'est bien.
00:03:36La laïcité sont toujours garanties.
00:03:38Je défends une école où on met le respect des professeurs et l'épanouissement des élèves
00:03:42avec la lutte contre le harcèlement qui restera pour moi au cœur de notre projet.
00:03:48Salut à toi.
00:03:49Ce dimanche, il y a aussi ça.
00:03:51Un choix de société qui se traduira jusque dans la classe.
00:03:54Alors, éteignez TF1.
00:03:56Ça sert à rien parce que je suis en retard de 6 minutes.
00:03:58Donc, si vous regardez en même temps sur TF1, vous allez rien comprendre.
00:04:02Ah, il a sorti sa facture EDF.
00:04:08Vous n'arrivez pas, alors.
00:04:10Il n'y en a que 3, alors.
00:04:24Je n'en veux pas, et je souhaite la combattre.
00:04:26Si on n'est pas d'accord de leur confiance, je serai le premier ministre du pouvoir d'affaires.
00:04:30Je souhaiterai que l'Europe, avec l'indifférence et la brutalité de ceux qui nous dirigent,
00:04:36à l'égard de millions de Français qui nous regardent,
00:04:41que ce qu'ils vivent, ce n'est pas une fatalité.
00:04:44C'est la conséquence de choix politiques.
00:04:46C'est la conséquence de décisions politiques.
00:04:49Et le choix qu'ils vont être amenés à faire dans quelques jours, il est fondamental.
00:04:54Ouais, mais Poutou, non.
00:04:56Il n'est là que pour les débats présidentiels, lui.
00:04:59Il n'est pas là pour les législatives.
00:05:01C'est encore autre chose.
00:05:10Raisonnable, gendarme ?
00:05:18Pouvoir au boutique.
00:05:24Il est en tête, Jordan, 1 minute 10.
00:05:42Le carburant, je ne suis pas d'accord. C'est le mec.
00:05:53Après, les idées, bon, oui, d'accord.
00:06:08Ok, je vote pour toi, Florent, c'est bon. C'est fait.
00:06:11Ils disent tout ça, attention.
00:06:23De fuel, mais aussi d'électricité, n'ont eu de cesse d'augmenter.
00:06:2645% de hausse de l'électricité depuis 2 ans.
00:06:29C'est une situation qui est inacceptable.
00:06:31Par conséquent, je propose, dès mon élection, d'agir.
00:06:34Je souhaite baisser la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel, mais aussi les carburants.
00:06:42Concrètement, sur un plein de 50 litres, c'est immédiatement 10 à 15 euros de pouvoir d'achat.
00:06:48Jeudi 19h, Alvin, prochain live.
00:06:53Je décrèterai donc la paix fiscale, et ma première mesure sera donc une mesure en faveur du pouvoir d'achat,
00:06:59qui va permettre à nos concitoyens de respirer.
00:07:02Et j'annonce par ailleurs que M. Attal, qui a organisé l'augmentation dans la loi des prix du gaz au 1er juillet,
00:07:10j'annulerai cette augmentation, parce que là encore, se déplacer ou se chauffer est un bien de première nécessité,
00:07:17et je ne conçois pas que ça devienne un produit de luxe pour des millions de Français.
00:07:20Alors, tu vas voter qui, Hervé ? T'es plus Attal, Bardella ou Mélenchon ?
00:07:26Votez pour moi.
00:07:28Putain, c'est pas mal ça, ton programme, Sébastien. J'aime bien.
00:07:31La seule solution pour aider les Français à gagner du pouvoir d'achat n'est pas si éloignée que ça.
00:07:35Vous aussi, vous voulez bloquer les prix de l'énergie et du carburant, vous allez plus loin.
00:07:39Vous voulez bloquer le prix des produits de première nécessité.
00:07:43Quelle est la liste ? Avez-vous la liste ?
00:07:45Quelle est la liste, M. Pompard ?
00:07:48Sur le blocage de l'énergie, je vais vous expliquer pourquoi,
00:07:52parce que M. Bardella a voulu se présenter tout à l'heure comme le futur Premier Ministre du pouvoir d'achat.
00:07:57La vérité, c'est que petit à petit, il a abandonné ces dix derniers jours l'ensemble des mesures qu'il y avait dans son programme pour répondre aux problèmes.
00:08:05Les Français ne seraient pas habitués à trop consommer ?
00:08:07Ah, ça, c'est pas idiot comme question.
00:08:11Sur l'énergie ou les carburants, c'est une expérience qu'on a déjà faite en France, c'était sous M. Sarkozy.
00:08:17En vrai, ça peut se débattre.
00:08:19Et en vérité, la baisse de la TVA s'est avérée complètement inefficace.
00:08:22Cette baisse n'a pas été répercutée pour les consommateurs.
00:08:26Bon, pareil, j'ai un penchant économique pour la gauche, mais l'immigration de gauche, ça ne me convient pas, en fait.
00:08:38Je suis plus pour R.N. dans ce cas de figure-là.
00:08:41Mais par contre, l'écologie et tout, ça me pose problème pour le R.N., tu vois.
00:08:46Donc, ouais, je suis un peu emmerdé aussi, quoi, en fait.
00:08:54Je ne sais pas pour qui voter, là.
00:08:59Bah, c'est ça, autant rien faire.
00:09:08Je suis d'accord pour que les Fitex se font les postes de SUV.
00:09:14Thermique, alors, pas électrique.
00:09:23Non, mais c'est vrai, le pouvoir d'achat, clairement...
00:09:26Est-ce qu'on ne le consomme pas trop, en fait ?
00:09:31Tous les SUV... Mais ferme ta gueule, toi.
00:09:35Moi, je suppose que les gens soient taxés.
00:09:38Ceux qui ont de l'E85 soient taxés.
00:09:41Pas forcément une kilo, hein. L'E85.
00:09:44Tu vas manger ta taxe, toi.
00:09:46Ton litre, tu vas le payer 1,50€.
00:09:49Comme les autres.
00:09:50Alors, attends.
00:09:51Pas de passe droit, là, hein, l'E85 ? Non, non, non, R.V.
00:09:54Fini de jouer, hein.
00:09:561,50€, l'E85.
00:09:57Et encore, j'aurais pu mettre à 2 litres.
00:09:592,00€-litre.
00:10:00Je suis gentil, hein.
00:10:03Une taxe pour les cons.
00:10:04Putain, ben là, R.V., là...
00:10:06Ah ouais, non, là. Finito.
00:10:09Moi, l'E85, c'est pas un carburant miracle.
00:10:11Je suis désolé.
00:10:12Faut le taxer comme les autres carburants, après tout, hein.
00:10:14Allô ?
00:10:16C'est quoi, ce bordel ?
00:10:18Ben ouais !
00:10:21Tu te crois au-dessus de la mêlée, R.V., là, avec ton E85, là ?
00:10:24Ah non, non, non, ça ne marche pas comme ça.
00:10:26Ah non !
00:10:28Tu vas redescendre un petit peu, là.
00:10:33Je ne consomme pas 600 litres par an.
00:10:36Ben, ton...
00:10:37Ben alors, vas-y, taxons-le.
00:10:39Taxons-le.
00:10:41Prendre la place, ce serait mieux d'avoir une 208 électrique.
00:10:43Que un 2008.
00:10:46Après, ça dépend de l'usage de chacun.
00:10:48Si t'as des gosses, bon...
00:10:51T'as 208 en voiture principale, c'est un peu compliqué, tu vois.
00:10:55Alors moi, j'ai pas d'enfant, c'est vrai que je suis un mauvais exemple.
00:10:58Mais bon.
00:11:00Prêt.
00:11:03Non, je n'en ai pas.
00:11:12Tu vois qui, comme Premier ministre, dans trois semaines ?
00:11:15Les Républicains sortent en Q1.
00:11:17Tout le monde passe au Q2.
00:11:18Le Q3, à gauche, s'est en retard dans le premier tour.
00:11:21Enfin, le réclamage présidentiel prend la tête.
00:11:23Pardon.
00:11:24Et R.N. signe la poche sur la ligne.
00:11:26Ah !
00:11:27Ah !
00:11:31OJ est à l'hosto, ah bon ?
00:11:34Pourquoi ?
00:11:35Tiens, il se mange plein de pubs, bien fait pour sa gueule.
00:11:39Trop bien, ça.
00:11:41Excellent.
00:11:47Ouais, faut pas comparer le carburant à la restauration.
00:11:50Gabriel, il va s'énerver, Jordan.
00:11:53Fais attention à toi.
00:11:58Attendez, j'ouvre un truc vite fait.
00:12:00Je coupe l'image.
00:12:03Mais je remets tout de suite dans quelques instants.
00:12:09Accident, donc forfait pour je ne sais pas quel rally.
00:12:11Ah oui !
00:12:13Chaud.
00:12:27Non, il ne faut pas baisser le prix des carburants.
00:12:32Ils vont se la mettre plein les fouilles, les pétroliers encore.
00:12:44Ouais, j'ai vu ça, ouais.
00:12:45En Autriche.
00:12:47OJ a pu avoir un accrochage frontal à basse vitesse.
00:12:51C'est con, ça.
00:12:55L'accident de merde.
00:13:17De manière quasi magique, vous allez bloquer les prix.
00:13:22Alvin le facho.
00:13:24Alvin le nazi.
00:13:26Nazi, Alvin.
00:13:38Il en a parlé, VTG, non, il y a deux minutes, même pas.
00:13:44Donc oui, j'ai vu.
00:13:47Et c'est pas plus mal.
00:13:58Briatore a dit, il va te faire enculer, je crois.
00:14:04Ça me fait trop rire, le mec est en roue libre, en fait.
00:14:07Le mec est en roue libre.
00:14:08Tout va bien, quoi.
00:14:17Je sais pas si c'est insuffisant, mais au moins ça va peut-être les inciter à moins aller dans les trucs limites.
00:14:23À moins à dérober, quoi.
00:14:26Ouais, ouais, ouais.
00:14:33Ah, les présentateurs, ils galèrent, ouais.
00:14:39Est-ce que le mix sonore, vous m'entendez bien par rapport à eux, ou faut que je modifie un peu ?
00:14:47Si c'est ok, dites-moi ok, ouais, mais...
00:14:53René ou Alpine ?
00:14:56René.
00:14:58Je préfère Alpine, quitte à choisir.
00:15:02On attend que toi, on m'attend que moi.
00:15:05Ça marche, si on m'attend, alors ça va.
00:15:14Augmente légèrement TF1.
00:15:17Bon, là c'est bon, je peux pas faire beaucoup mieux.
00:15:38C'est quel projet ?
00:15:46Il va te dire c'est du génie.
00:16:17C'est bon, c'est bon, c'est bon.
00:16:22Est-ce que vous comprenez ?
00:16:34Tous les patrons PME, les commerçants, les vertinants qui nous regardent.
00:16:47Envoyer un pilote dans le mur pour gagner.
00:16:49T'es vraiment une raclure.
00:16:51Et à V, t'es une sacrée raclure, quand même.
00:16:55J'espère que t'étais pas sérieux, quoi.
00:17:00Pour faire gagner son Alonso à la con, là.
00:17:04Il a mis un pilote en danger.
00:17:06De mort.
00:17:08Et il a saboté la course, en plus.
00:17:16Le salaire mensuel de base, ces trois dernières années, a baissé.
00:17:19C'est-à-dire le salaire des Français.
00:17:21T'es autant une raclure que Briatore, Hervé.
00:17:23Les Français ont vu leur pouvoir d'achat.
00:17:25C'est peut-être Briatore, en fait, Hervé.
00:17:27C'est Hervé-Briatore, peut-être.
00:17:29Vous pouvez peut-être répondre sur la peur des PME par rapport à l'augmentation du SMIC.
00:17:33Madame, l'économie d'équipe est tirée à 50% par l'année.
00:17:37C'est cela, oui.
00:17:38Si vous augmentez le SMIC aujourd'hui...
00:17:40Je tiens à préciser que leur costard est plus cher que la loture de Madarone.
00:17:44Peut-être pas le sien, mais les autres, oui, peut-être.
00:17:48C'est-à-dire que les Français et les Français...
00:17:52Ah ouais ! SMIC à 3 000 euros, incroyable !
00:18:06Les gens n'ont plus de moyens !
00:18:13Vous avez fait des choix différents.
00:18:15Vous avez gorgé M. Attal, les plus riches de ce pays.
00:18:19Mais quand vous donnez, et quand vous faites des cadeaux aux plus riches de ce pays, comme vous l'avez fait,
00:18:23ils mettent cet argent sur des comptes d'épargne.
00:18:25Et cet argent ne vient pas alimenter l'économie réelle.
00:18:28C'est possible qu'en vendant ma Clio, j'achète pas leur costard, aussi.
00:18:34Ça va détruire des emplois.
00:18:38Ah ouais, t'es la...
00:18:40C'est quoi l'expression ?
00:18:43Raffarin ?
00:18:44T'es de la France d'en bas, Hervé.
00:18:47Hervé, tu es la France d'en bas.
00:18:49Vous vous rappelez de cette expression, là ?
00:18:51La France d'en bas.
00:18:53Les plus jeunes, ils l'ont peut-être pas connue, mais...
00:18:55C'était il y a 10, 15 ans, quoi.
00:18:58Raffarin, la France d'en bas.
00:19:01Ah oui, un sandant, ouais. Un sandant.
00:19:04T'es un putain de sandant, Hervé. Tu n'as pas de dents, en fait.
00:19:07Tu manges que de la soupe tout le temps, en fait.
00:19:10T'es un sandant, quoi.
00:19:12Certaines entreprises ne le font pas.
00:19:14Ah oui, le sandant mange sa pub.
00:19:17Par contre, il arrive à manger sa pub, du coup.
00:19:20Il n'a pas de dents, mais il mange de la pub, quand même.
00:19:23Vous savez combien rapporte la TVA sur les produits énergétiques, chaque année ?
00:19:26Allez-y, faites-nous un cours d'économie.
00:19:28Monsieur le Premier ministre, combien de milliards d'euros devait-on mettre pour voir vos paroles ?
00:19:31Mais laissez-moi répondre, ça a l'air de vous gêner.
00:19:34Comment il est clashé, le bordel.
00:19:37Il détruit la tête à chaque fois, quoi.
00:19:40On dirait un Twittos qui clashe, tu sais.
00:19:54Avec ses mains, voilà comment il fait son sérieux.
00:20:10Vous nous dites TVA sur les produits de première nécessité en Espagne.
00:20:12Il a été démontré que ça n'a pas eu d'impact sur le pouvoir d'achat et sur la baisse des coûts.
00:20:16C'est faux, M. Attal.
00:20:17C'est faux, M. Attal.
00:20:19Vous mentez.
00:20:20J'échange tous les jours avec des artisans, des commerçants.
00:20:22J'étais encore en déplacement, chez un coiffeur, il n'y a pas longtemps.
00:20:26Ils vous le disent tous.
00:20:27Vous nous augmentez d'autorité le SMIC, comme ça, de manière brutale.
00:20:31On sera obligés de licencier.
00:20:32Parce qu'en plus, ce n'est pas la seule proposition que vous faites.
00:20:34Puisque vous proposez de revenir aussi sur les aléas...
00:20:36Oui.
00:20:38Ils auraient dû mettre Mélenchon.
00:20:39Il est mou, lui, un peu.
00:20:41Ce gars, il se fait défoncer, en fait.
00:20:43C'est Mélenchon qu'il fallait mettre.
00:20:45Avoir un salarié au SMIC, ça lui coûtera 500 euros de plus.
00:20:47Puisque vous revenez sur les allègements de charges.
00:20:49C'est une machine à détruire de l'emploi.
00:20:51On fait tous partie ici d'une génération qui a grandi en entendant dire que le chômage de masse, c'était une fatalité.
00:20:56Qu'on ne décollerait jamais des 10% de chômage.
00:20:58On a déjà fait la moitié du chemin pour atteindre le plein emploi.
00:21:01On est à 7,5% de chômage.
00:21:04On peut atteindre le plein emploi.
00:21:06On peut arriver au 5% de chômage.
00:21:08A condition de permettre aux entreprises de continuer à recruter.
00:21:12Il y a 2,5 millions d'emplois qui sont détachés.
00:21:14Oui, dans notre pays, ces dernières années, il faut augmenter le SMIC.
00:21:17Et oui, il faut accompagner les petites et les moyennes entreprises face à cette augmentation.
00:21:20C'est une évidence.
00:21:21Mais vous utilisez toujours...
00:21:22Ça veut dire quoi, les accompagner ?
00:21:23Ça veut dire les accompagner avec des aides ciblées sur les petites et les moyennes entreprises.
00:21:27Ah, donc vous qui dites toujours que vous êtes toutes les aides aux entreprises, vous leur augmentez le SMIC...
00:21:31Attends, il a attaqué l'extrême gauche, là, cette fois.
00:21:33Il ne s'attaque pas trop à Bardalat, pour le coup, mais...
00:21:35Vous faites en sorte qu'ils puissent avoir accès à des crédits à taux zéro.
00:21:38Clairement, ouais.
00:21:39Le Senda, il mange ses pubs, là.
00:21:41C'est vrai que ça va...
00:21:42Fait !
00:21:43On augmente ses salaires.
00:21:44Mais c'est pas du...
00:21:45Vous allez vous endetter.
00:21:46C'est pas une usine à gaz.
00:21:47Vous allez vous endetter de financer les salaires.
00:21:49Regardez, c'est pas une usine à gaz.
00:21:50Les Français, au mois de juillet, ils vont voir leur SMIC augmenter à 1 600 euros.
00:21:54S'il y a une majorité du nouveau frot populaire.
00:21:56Les fonctionnaires, ils vont voir le coin.
00:21:57Vous vendez des fonctionnaires pour pas augmenter de 10%.
00:22:00Et vous posez la question sur les programmes.
00:22:02Le seul programme qui a été retirement chiffré dans cette campagne, c'est le nôtre.
00:22:06Donc, je vais pas prendre de...
00:22:07Un mot de Jordan Bardalat pour répondre, et on va passer aux retraites.
00:22:10Vous mentez aux Français.
00:22:11Vous mentez aux Français, monsieur.
00:22:13Vous avez redonné l'ensemble de vos projets.
00:22:15Pour une raison très simple.
00:22:16C'est que...
00:22:17Jordan Bardalat, aidez-moi.
00:22:18Et merci de nous faire cet aveu.
00:22:19Vous êtes en train de nous expliquer que, oui, effectivement, l'augmentation du SMIC va créer des difficultés chez certaines entreprises.
00:22:26Et dans le même temps, vous allez donc créer un fonds.
00:22:30Non.
00:22:31Ils se mettent à 2 contre 1 contre Bompard, en fait.
00:22:36Ah, là, je viens en PLS, quoi.
00:22:38Complet.
00:22:41Ah, là, là, c'est moche.
00:22:47Les sandants, on veut qu'ils achètent des produits de merde.
00:22:52On veut qu'ils achètent les sandants.
00:22:54Les sandants doivent consommer, en fait.
00:22:57Pour enrichir les plus gros.
00:23:01Les sandants doivent consommer, Hervé.
00:23:04La consommation, Hervé.
00:23:06Tu dois enrichir les plus riches.
00:23:09Pendant que toi, tu galères.
00:23:12Voilà le concept des sandants.
00:23:19Le RN, c'est le chaos.
00:23:21Mais est-ce que...
00:23:22NFP, c'est pas le chaos aussi, d'une autre manière.
00:23:25D'une autre manière, du coup.
00:23:27Est-ce que ça serait pas ça ?
00:23:30Est-ce que ça serait pas ça, VT Junior ?
00:23:33Mais d'une autre manière, tu vois.
00:23:53On va parvenir sur la télé, hein.
00:23:54On va parvenir sur la télé.
00:23:55Elle est en tête, Jordan.
00:23:56Presque 8 minutes, déjà.
00:23:59Il est en pôle.
00:24:10Fermez vos gueules !
00:24:16Ben, normalement, ça filtre bien les pubs.
00:24:17Mais pas en ce moment, sur Twitch.
00:24:18Ben, ils ont dû...
00:24:22Ils ont dû changer ça, hein.
00:24:24Ils ont dû contourner ça, sûrement.
00:24:34Du coup, moi...
00:24:35En plus, eux, ils sont inhumanistes.
00:24:37Inhumanistes ?
00:24:38Oula, je suis pas sérieux, ici.
00:24:49Vous n'y êtes pas, M. Attal.
00:24:53Ce tacle à la gorge.
00:24:58Il est là pour abattre l'ennemi, bordelin.
00:25:00Comme à chaque fois.
00:25:05Priateur sur Netflix.
00:25:06Olala.
00:25:08Peut-être.
00:25:11En vrai, peut-être, un jour.
00:25:16Ça pourrait être pas mal.
00:25:19Mais j'espère que ça sera objectif
00:25:20et qu'on verra que ses défauts, quoi.
00:25:21Enfin...
00:25:23Que ce qu'il a fait de mal.
00:25:24Enfin, surtout ce qu'il a fait de mal, quoi.
00:25:26On verra pas que ça, évidemment, mais...
00:25:29Surtout, quoi.
00:25:44Justement.
00:25:45Sans transition.
00:25:51On va parler de vos projets.
00:25:52Jordan Bardella, Manuel Lepar.
00:25:54Vous êtes d'accord sur une chose, c'est que vous abrogerez...
00:25:56On le sait que t'es un manutentionnaire, hein.
00:25:58Putain, on le sait, hein.
00:26:00Il arrête pas de le rabâcher, hein.
00:26:02Olala, il s'en vante, hein.
00:26:05Je suis un manutentionnaire avec des gros bras.
00:26:09Je suis un BG, hein.
00:26:11Trop bien, hein.
00:26:13Jordan Bardella, à quel âge part-il à la retraite ?
00:26:16Et au bout de combien d'annuités ?
00:26:18Je vais vous répondre, mais juste d'abord,
00:26:19pourquoi est-ce qu'on en vient à ce débat sur la réforme des retraites ?
00:26:21La réforme des retraites d'Emmanuel Macron,
00:26:23qui a été mise en œuvre et très largement contestée dans le pays,
00:26:26est une réforme qui est injuste sur le plan social
00:26:28et surtout est une réforme qui est inefficace sur le plan économique.
00:26:31Pourquoi ?
00:26:32Parce qu'on a aujourd'hui deux tiers des actifs de plus de 60 ans,
00:26:35de nos compatriotes qui ont plus de 60 ans,
00:26:37qui sont sans emploi.
00:26:38C'est-à-dire qu'ils sont donc soit en invalidité,
00:26:41soit au RSA,
00:26:43soit au chômage.
00:26:45Quand vous reportez l'âge de départ à la retraite
00:26:47dans l'état actuel du chômage de nos seniors
00:26:49et de l'état de non-activité de beaucoup de nos seniors,
00:26:51vous créez une augmentation de la dépense sociale
00:26:53qui a été chiffrée par le ministère de la Santé
00:26:55à 3,6 milliards d'euros,
00:26:56qui va évidemment venir peser sur les finances de l'État.
00:26:59Je sais que Gabriel Attal adore dépenser de l'argent,
00:27:01qui ne l'a pas,
00:27:02mais je pense qu'il faut revenir un peu à la raison du détergent.
00:27:05Pour vous répondre.
00:27:09Ma priorité, ce sera les carrières longues.
00:27:11Je souhaite dans un premier temps,
00:27:12si je deviens Premier ministre du pays,
00:27:14que ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans,
00:27:16parce que j'estime que ce sont des gens qui ont des métiers difficiles,
00:27:18qui n'ont même pas la chance
00:27:20que nous avons de travailler dans des bureaux
00:27:22qui sont climatisés durant l'été et qui sont chauffés en hiver,
00:27:24qui sont des métiers difficiles.
00:27:25Par conséquent, je souhaite que dès l'automne,
00:27:27ils puissent partir avec 40 annuités
00:27:30et un âge de départ légal.
00:27:33Le critère français,
00:27:35lié au modèle français de 60 ans,
00:27:37c'est 1,6 milliard d'euros.
00:27:38Et je fais ce choix parce que je pense que c'est un choix de justice sociale.
00:27:42Au-delà, il y aura une progressivité qui va se mettre en œuvre
00:27:45et qui tournera autour d'un âge pivot de 62 ans
00:27:47et de 42 annuités.
00:27:48Par conséquent, j'ai noté l'exemple que vous avez mentionné,
00:27:51à 24 ans, vous partirez avec 42 années de cotisation,
00:27:55c'est-à-dire 66 ans.
00:27:56Pourquoi ?
00:27:5766 ans.
00:27:58Donc plus tard que dans la réforme actuelle.
00:28:01Voilà.
00:28:02Mais quand...
00:28:03Mais non, mais pour une raison très simple.
00:28:04Pour une raison très simple.
00:28:05Vous n'avez jamais mis là ce chiffre-là avant.
00:28:06Non, pour une raison très simple.
00:28:07C'est que...
00:28:08Attention, Jordan, est-ce que tu vas répondre ?
00:28:10Il est normal que vous soyez amené à travailler plus tard.
00:28:14Mais quand vous avez commencé à travailler très tôt,
00:28:16j'estime que le choix budgétaire doit être fait.
00:28:18Pardon, hein, mais juste,
00:28:20nous avons aujourd'hui un déficit public record,
00:28:23un déficit budgétaire sans précédent,
00:28:25et je m'apprête effectivement à hériter d'une situation,
00:28:28si les Français nous accordent leur confiance dans quelques jours,
00:28:30qui va m'amener à faire des choix.
00:28:32Et je préfère prioriser les Français
00:28:34qui ont commencé à travailler très tôt.
00:28:36Au-delà, c'est normal qu'il y ait une progressivité
00:28:37qui se mette en place.
00:28:38Donc il y aura des gagnants et des perdants.
00:28:40Avec la brogation, c'est très fort.
00:28:42Par définition.
00:28:43Pourtant, ça coûte 40 milliards d'euros.
00:28:45Non, ça ne coûte pas 40 milliards d'euros.
00:28:46Bah si, ça coûte 40 milliards d'euros.
00:28:47Je viens de vous démontrer que...
00:28:48Non, ça ne coûte pas 40 milliards, c'est faux.
00:28:50Et je viens de vous démontrer que la réforme
00:28:52que vous avez mise en œuvre,
00:28:54parce que nous avons aujourd'hui
00:28:55deux tiers des actifs de plus de 60 ans
00:28:57qui est sans emploi,
00:28:58va évidemment aggraver les dépenses sociales.
00:29:00Donc votre réforme, elle est tellement inefficace...
00:29:02Ouais, c'est ça, il y a eu le baby-boom, là.
00:29:04Et on vous a entendu parler pendant la réforme
00:29:06d'une nouvelle révision à l'horizon 2027.
00:29:09Moi, je veux que la révision à l'horizon 2027
00:29:11soit en bonne santé.
00:29:12Et ma priorité, ça, c'est sûr.
00:29:15Et être au gouvernement responsable.
00:29:17Il faut aussi avoir le droit de prendre des réformes
00:29:19qui sont partagées.
00:29:20Voyez-vous, les chiffres manuels d'un part,
00:29:22c'est que celui-là n'a pas encore répondu
00:29:23si on permettait à quelqu'un d'être plus clair que vous.
00:29:25Parce que je suis pas sûr que tout le monde ait compris.
00:29:27Oui, mais en matière économique,
00:29:28ça va être très simple.
00:29:29Répondre à monsieur Attal.
00:29:30Et vous allez voir, vous allez me laisser répondre.
00:29:32Oh, belle entrée de matière qu'on entend.
00:29:34Regardez, il est en tête, Jordan.
00:29:36Il a 11 minutes.
00:29:37Putain, on a vu ce qu'il a.
00:29:38Je pense que personne n'a rien compris.
00:29:41Ok, ok.
00:29:42Vous êtes très en retard.
00:29:43Il ne vous a pas encore expliqué sur la retraite.
00:29:45Ouais, il disait que...
00:29:46Et en fait, il disait tout à l'heure,
00:29:47je suis un sans-dents.
00:29:48Ben ouais, hein.
00:29:49Je lui ai dit, ben mange tes pubs avec ton sans-dents.
00:29:51Les sans-dents, ça mange des pubs.
00:29:53La réforme d'Emmanuel Macron,
00:29:55c'est-à-dire...
00:29:56Putain, je voulais rien lui faire la mettre.
00:29:57... à 62 ans.
00:29:58T'es tordu.
00:29:59Prends et récupère les voix de Mélenchon.
00:30:00Ha !
00:30:01Pour ramener l'âge de départ à la retraite à 60 ans.
00:30:03Sur les deux exemples que vous avez donnés,
00:30:06monsieur Bardella, il y a...
00:30:07Non, mais juste pour qu'on comprenne.
00:30:08On va glisser de ne pas être clair.
00:30:09Oui, mais je vais vous répondre
00:30:10parce que je crois que vous n'avez pas très bien compris
00:30:11comment fonctionne le système.
00:30:12Non, mais il y a beaucoup de Français
00:30:13qui n'ont pas compris.
00:30:14Laissez-moi terminer.
00:30:15Vous avez dit vous-même, il y a deux paramètres.
00:30:16Il y a un paramètre,
00:30:17c'est l'âge de départ à la retraite.
00:30:18Et il y a un paramètre,
00:30:19c'est la durée de cotisation.
00:30:20Donc, pour une personne...
00:30:21Mais tu sais, Hollande, il disait à l'époque
00:30:23les sans-dents, là.
00:30:24Oui, bien évidemment.
00:30:25Tu ne te souviens même pas de ça ?
00:30:26Ils vont pouvoir partir à 60 ans,
00:30:28voire même avant s'ils bénéficient
00:30:29de dispositifs d'aménagement...
00:30:30C'était un peu une polémique en 2012 ou 2013,
00:30:32je ne sais plus.
00:30:33Pour une personne qui a commencé
00:30:34à travailler à 24 ans...
00:30:35Tu étais peut-être trop jeune
00:30:36pour te rappeler de ça, mais...
00:30:37À Toplin, à Toplin,
00:30:38non pas à Toplin.
00:30:39OK, OK.
00:30:40C'est les gens les plus loupés, en fait,
00:30:42qui n'ont pas trop de moyens, quoi.
00:30:44Ils n'auront pas l'autorité
00:30:45de partir à la retraite à 60 ans,
00:30:46mais ils n'auront pas
00:30:47retenu l'ensemble
00:30:48de ces trimestres de cotisation.
00:30:49Je ne suis pas un mytho,
00:30:50comme on voit sur tous les streams
00:30:51où ils disent
00:30:53qu'ils sont ingénieurs
00:30:54dans le spécial.
00:30:57Il n'y a personne qui dit ça ici,
00:30:58mais bon...
00:31:18Ingénieurs en Formule 1
00:31:19sur F1 Blind.
00:31:22Il est ingénieur sur...
00:31:23Il est ingénieur de NASCAR,
00:31:24de Formule 1,
00:31:26de vieille Formule 1,
00:31:27de Formule E aussi.
00:31:29Le mec, il fait tout, en fait.
00:31:30À Corentin, il est ingénieur
00:31:31de tous les sports mécaniques, quoi.
00:31:34Trop fort.
00:31:49Vous êtes tous ingénieurs
00:31:51pour acheter des Evo.
00:31:54Vous vous ingéniez votre voiture.
00:32:05Chez Elephy, c'est le plus riche
00:32:06qui est l'un des plus pauvres.
00:32:12Ici, il n'y a que Vettel Jr.
00:32:14qui est vraiment pro-Elephy,
00:32:15pour info.
00:32:17Corentin, il est pro-RN.
00:32:20Toi aussi, il avait, apparemment.
00:32:23D'après ce que j'ai compris.
00:32:24Après, ce n'est pas sûr,
00:32:25mais à toi de le confirmer.
00:32:30De toute façon, Alvin,
00:32:31il n'a pas l'âge de voter.
00:32:33C'est pour ça que l'Ephy sont des abrutis.
00:32:37Mise à jour Garex CI sur mon S22.
00:32:39C'est bon, top.
00:32:40OK.
00:32:50Toi, tu ne voteras même pas en 2027.
00:32:54Tu n'auras que 15 ans ou 16 ans.
00:32:56Ce ne sera que l'année prochaine, Alvin.
00:33:02Les Français sont trop attachés
00:33:03à augmenter le pouvoir d'achat.
00:33:11C'est faux.
00:33:12C'est faux.
00:33:21Tu as trouvé la macronie ?
00:33:25Un d'autre.
00:33:26Un d'autre, monsieur.
00:33:30Je ne sais pas.
00:33:32En 7 ans, oui.
00:33:38Il fait quoi, notre connard, ce kick ?
00:33:43Ça part dans des insultes directement.
00:33:51Messieurs, pour vous,
00:33:52en revanche, c'est masqué et caché
00:33:53parce que nécessairement,
00:33:54votre propos ne suffit pas.
00:33:57Si vous repassez l'âge de départ
00:33:58à 60 ans,
00:33:59forcément,
00:34:00forcément, ça coûte de l'argent.
00:34:01Forcément, il faut le prendre quelque part.
00:34:03Tu es égoïste
00:34:05à voter l'Ephy.
00:34:13Quatrième mandat de Macron en 2032.
00:34:14Génial.
00:34:16Si vous étiez crédible,
00:34:17on ne serait pas là.
00:34:19Pardon.
00:34:20Si vous étiez crédible,
00:34:21on ne serait pas là,
00:34:22tous les trois.
00:34:29Monsieur Philippe,
00:34:30à 67 ans,
00:34:33c'est l'artisan de la retraite.
00:34:34C'est la tête à claque
00:34:35de la soirée.
00:34:36On dirait l'AVE.
00:34:37L'AVE, c'est Bonpard, en fait.
00:34:38Il se fait défoncer
00:34:39par tout le monde.
00:34:41Excusez-moi.
00:34:49Et bim,
00:34:50Vétard Junior.
00:34:51Prends ça.
00:35:19Tu n'es pas obligé
00:35:20de nous notifier
00:35:21que tu as des pubs
00:35:22à chaque fois, Hervé.
00:35:24En tout cas, c'est marrant.
00:35:25Il se prend
00:35:26une flopée de pubs
00:35:27dans la gueule.
00:35:29Il prend tellement cher.
00:35:33C'est une pub pour Alpine.
00:35:36Bien fait pour ta gueule.
00:35:39Hervé Bonpard
00:35:40se fait défoncer.
00:35:45Il ne vient pas
00:35:46au sein de l'agriculture
00:35:47de force
00:35:48avec l'agriculture étant droguée.
00:35:55Pardonnez-moi,
00:35:56on ressent un peu Squeezie.
00:36:01Il a un tête, Jordan.
00:36:02Deux-cinq secondes,
00:36:03seulement.
00:36:14Non !
00:36:15Non !
00:36:18Je vous le rappelle.
00:36:41Autant, si je sais ce qui se passe,
00:36:42je ne suis pas fan,
00:36:43mais ça passe.
00:36:44Par contre,
00:36:45LFP maintenant,
00:36:46On a NFP et la fusion de LFI et du PS justement.
00:36:55Fusion ! Bordel, elle veut supprimer le droit du sol.
00:36:58Alors tiens, qu'est-ce que tu penses, votre ingénieur, de NFP qui veut supprimer la loi anti-squat ?
00:37:06Qu'est-ce que tu penses de ça ? Moi je trouve ça honteux quoi.
00:37:10Ça veut dire que les squatteurs vont pouvoir squatter des logements comme ils veulent, sans être inquiétés quoi.
00:37:16Il ne faut pas augmenter les impôts, il ne faut pas augmenter les impôts.
00:37:18Bon, dommage Corentin. Allez, bonne nuit.
00:37:20C'est qui doit payer plus et qui doit payer moins.
00:37:23Quand tu feras regarder tes pubs à la con, ça va se tirer du chou là.
00:37:26Dans la proposition politique que nous formulons, d'abord je veux préciser que c'est la seule qui a été chiffrée dans son intégralité.
00:37:32On a présenté un chiffrage...
00:37:33Bah, t'es pas renseigné, bah va voir sur internet.
00:37:36En gros, il y a une loi anti-squat qui permet de les déloger plus facilement.
00:37:40Ils veulent supprimer cette loi apparemment.
00:37:44Au sport, je fais des squats.
00:37:46Du coup, c'est pour enlever les squats dans le sport.
00:37:58Tape sur Google, renseigne-toi.
00:38:00Meta Junior, j'ai pas les détails mais...
00:38:06C'est scandaleux.
00:38:14Le résultat, il est très simple à comprendre pour les françaises et les français.
00:38:1792% d'entre eux, c'est-à-dire tous ceux qui gagnent moins de 4000 euros net par mois,
00:38:22paieront moins ou autant d'impôts qu'aujourd'hui.
00:38:25Oh, mais il y a l'autre drogué derrière là, je l'avais pas vu.
00:38:28Il est là, le monsieur.
00:38:34Non, il est pas très rasé.
00:38:35Oh, la gueule qu'il a, l'autre derrière là.
00:38:41Le bouillard.
00:38:42Le bouillard.
00:38:44Regardez, il est fatigué.
00:38:45Il a l'air qu'il est camé, là.
00:38:55Lui, le bouillard, il est gros.
00:38:57Après, qu'il soit gros, c'est pas non plus près, mais...
00:39:01Si il se drogue, bon...
00:39:05Hollande était un peu en robot aussi, tu me diras.
00:39:08Ça n'a pas empêché d'être élu président, pour le coup.
00:39:12Ah, donc vous dites...
00:39:13D'accord, vous dites...
00:39:14On va vous augmenter votre CSG quand vous travaillez, donc vous aurez moins de salaire,
00:39:16et en même temps, on va vous baisser votre impôt sur le revenu.
00:39:18Non, je vous dis une chose simple.
00:39:19Cherchez pas à l'embrouiller.
00:39:20Elle est très simple.
00:39:2192% des Français paieront moins ou autant d'impôts.
00:39:23Manuel Bompard, les chiffres aux fiscales, que vous connaissez, sont ceux-ci.
00:39:27Aujourd'hui, les 10% des Français les plus riches payent 75% de l'impôt sur le revenu.
00:39:33Genre, cousine ?
00:39:34Ce n'est pas suffisant.
00:39:35Tu vas parler de cousine, Alvin ?
00:39:37Attention, il va y arriver.
00:39:3880% de revenu.
00:39:3980% !
00:39:41Si vous voulez aller en précision...
00:39:42Causes, conséquences, misères, pauvreté, égal.
00:39:44Ouais, mais bon, après...
00:39:46Si tu excuses tout, pas la pauvreté et la misère...
00:39:50Tu laisses tout passer, en fait.
00:39:52Tu laisses tout passer.
00:39:54Non, ce n'est pas la solution d'excuser tout, quoi.
00:39:56Désolé.
00:39:57En proportion de leur revenu, aujourd'hui, en France, les 0,1%...
00:40:02Il ne faut pas tout excuser avec ça, quand même.
00:40:04... que les 10% des plus riches.
00:40:05Et ça, c'est le problème.
00:40:07Donc, je réponds à votre question.
00:40:08Il faut davantage de progressivité.
00:40:10Mais cette progressivité, elle doit se concentrer sur le très haut du spectre.
00:40:13C'est-à-dire sur les 0,1% des Français qui doivent, eux, mettre davantage la contribution.
00:40:18Jordan Baramé, vous avez plus d'une minute de retard.
00:40:20Pardon.
00:40:21Jordan Baramé...
00:40:22Tu étais sûr que...
00:40:23Il est trop prévisible, Harvey.
00:40:27Non, je n'augmenterai pas les impôts et je serai le premier ministre de la paix fiscale.
00:40:32Est-ce que vous allez les supprimer pour les moins de 30 ans ?
00:40:35Lorsque M. Bonaparte nous explique qu'il va augmenter la fiscalité sur les riches...
00:40:41En fait, vous allez augmenter la fiscalité...
00:40:43La situation raconte de la justice sociale du pays.
00:40:45... sur nos compatriotes les plus modèles et sur la France qui travaille.
00:40:48Très bien.
00:40:49Parce que lorsque vous voulez augmenter la fiscalité sur la participation, lorsque vous voulez augmenter la fiscalité sur l'épargne salariale, lorsque vous voulez augmenter la fiscalité sur les heures supplémentaires,
00:40:59les Français qui nous écoutent doivent se rendre compte du danger qui est aujourd'hui aux portes du pouvoir.
00:41:03Si demain, la coalition conduite par M. Bonaparte remporte ses élections législatives, ce sont les Français qui travaillent.
00:41:10Et par définition, les Français les plus modestes et les plus pauvres...
00:41:13Ils ne comprennent rien.
00:41:16... parce qu'avec votre blocage déloyé, vous allez créer une raréfaction de l'offre immobilière qui va aussi fragiliser la France du travail.
00:41:23Mais de toute façon, un client ne voudrait pas d'un sans-don comme Harvey.
00:41:27Excusez-moi.
00:41:28Pour être juste, il faut être réaliste, M. Bonaparte.
00:41:33Par conséquent, moi, je serai le premier ministre de la paix fiscale.
00:41:36Je n'entends pas augmenter les impôts, mais j'entends en revanche décréter et mettre en oeuvre dès les premiers mois de mon action à Matignon un audit sur les comptes de l'État
00:41:44pour comprendre, pour que les Français puissent comprendre aujourd'hui l'ampleur de la France...
00:41:49Clairement, les squatters, oui...
00:41:51... ont maquillé les comptes de l'État.
00:41:53Les moins de 30 emplairons des impôts ou pas ?
00:41:55Les squatters, j'envoie un chez moi, je le déloge, mais ça peut tourner mal.
00:42:00Je ne vais pas faire ça gentiment.
00:42:04Je ne vais pas appeler la police, je vais y aller moi-même et on verra ce qu'il se passe.
00:42:10S'il meurt ou s'il lui meurt, surtout s'il ne veut pas se marrer.
00:42:17Ça fout le rage, clairement.
00:42:23Ça veut dire qu'il y a même plus un pédophile.
00:42:26Pas grave, je ne suis pas jaloux, je peux partager.
00:42:40Il est hors sol, Jojo.
00:42:53Un trader de 31 ans devrait payer des impôts, mais un trader de 29 ans ne devrait pas payer des impôts.
00:42:57Pourquoi est-ce que vous prenez une règle comme ça, générale, pour tous les moins de 30 ans,
00:43:01si on vous écoute, qu'Iliad Mbappé a eu tort de partir à Madrid, il aurait plutôt dû rester,
00:43:07puisqu'avec vous, il aurait été exonéré d'impôts.
00:43:09Ça n'a pas de sens.
00:43:11La justice fiscale, c'est qu'on paye en fonction de ses revenus,
00:43:15c'est pas qu'on paye en fonction de son âge.
00:43:18Je suis jaloux, là.
00:43:25Je ne peux pas faire mieux, franchement.
00:43:29Je suis presque à fond, là.
00:43:33Le nombre de pubs qui se prend, c'est trop fort.
00:43:36Là, c'est mieux de voter le général, vraiment.
00:43:48Toutes les pays de l'OCDE, tous les pays développés,
00:43:50le niveau de prélèvement obligatoire est l'un des plus élevés.
00:43:53Les Français payent toujours plus d'impôts, et ils ont de moins en moins de services publics.
00:43:56Donc les gens qui nous regardent ce soir, se demandent où ils passent leur argent.
00:44:02Derrière un connard, c'est le mec.
00:44:04On puisse faire la lumière sur la dégradation sans précédent des comptes.
00:44:07Tu peux pas te se condamner.
00:44:10Pour l'instant, ça va.
00:44:12Il nous bassine avec ses pubs, mais bon.
00:44:14Il prend tellement cher avec les pubs que c'est drôle, quoi.
00:44:18C'est encore mieux qu'un ban.
00:44:23Même à lui, il en a marre.
00:44:27Ferme-la, quoi. Tu nous bassines. Tout le monde le dit.
00:44:44On ne paie pas d'impôts jusqu'à 30 ans, et on arrête de bosser à 60 ans,
00:44:47et en même temps, on baisse toutes les taxes.
00:44:49La réalité, c'est que ceux qui ont entre 30 et 60 ans et qui bossent aujourd'hui
00:44:52devraient avoir très peur en vous entendant,
00:44:54parce que c'est nécessairement sur eux que se mettrait la pression,
00:44:56et qu'on montrerait les impôts.
00:45:14Vous n'avez pas besoin d'un audit pour aller savoir...
00:45:18Jordan Bardella nous dit ce qu'on aurait dû ne pas dépenser ces dernières années.
00:45:22Oui, il y a eu de la dette. Je vous le confirme.
00:45:24Il y a eu des crises. Il y a eu des crises.
00:45:26La crise du Covid, les vaccins gratuits,
00:45:28le chômage partiel, les aides...
00:45:30La crise du Covid, ça, on s'en souviendra.
00:45:35La Macronie, le vaccin, on s'en souviendra.
00:45:38Ah oui, ça, attendez.
00:45:40Les doses, triple dose, quadruple dose, on va s'en souvenir.
00:45:43Putain de merde.
00:45:46À droite, en haut, derrière Bardella.
00:45:48D'accord.
00:46:00Il est à tête, toujours, Jordan, 16h42.
00:46:03L'autre, il a deux minutes de retard.
00:46:05Vous avez notamment renoncé à un certain nombre de recettes ces dernières années.
00:46:08Ce n'est pas seulement moi qui le dit, même les agences de notation vous disent
00:46:11qu'aujourd'hui, les problèmes de déficit sont dus au fait qu'on a baissé les recettes de l'État.
00:46:16Et on a baissé les recettes de l'État pour quelles raisons, monsieur ?
00:46:18Parce que vous avez fait un certain nombre de cadeaux
00:46:20qui ont profité aux grandes fortunes de ce pays,
00:46:22aux multinationales de ce pays.
00:46:24Et aujourd'hui, vous l'arrivez.
00:46:26On a fait des cadeaux.
00:46:28Moi, si j'étais présent, j'interdirais les pétoires.
00:46:32C'est le résultat de votre politique.
00:46:36Et je crois que les gens l'ont bien vu.
00:46:39Peu de temps avant qu'elle soit PD, ce soir, il y aura un bon à demander.
00:46:43Attends, t'as Macron.
00:46:45Ils ont dit non à la loi de Hélène.
00:46:47Ah ben là, j'avoue, l'opportunisme est fou, quoi.
00:46:52Oh, Hervé, c'est celui qui n'a jamais baisé.
00:46:54Qui s'intéresse à tout le monde, même à des gamines de 9 ans.
00:46:57C'est une chanson pour Hervé.
00:46:59Oh !
00:47:01Alvin qui attaque fort.
00:47:08Hervé dans les cordes.
00:47:32Je sais pas, il s'est peut-être barré, il avait marre des pubs.
00:47:36Il était harcelé par les pubs.
00:47:56Hervé, un homme aimé par ses pairs.
00:48:01Bon pas, va t'asseoir, faites rentrer Bouillard.
00:48:04Ce serait trop vieux qu'il change de mec.
00:48:07Allez, le transfert !
00:48:09Comme au foot, tu sais, on change de joueur.
00:48:18Oh !
00:48:20Oh !
00:48:31Et là, VT Junior, il va pas être d'accord avec ça.
00:48:34Supprimer les ventes de voitures neuves thermiques.
00:49:00Hervé, il l'aime, mais personne ne l'aime.
00:49:03C'est ça.
00:49:23Jour là.
00:49:25Ok, jour là, ouais.
00:49:27Très français.
00:49:31Je ne suis pas en train de contester ça, je dis que quand il a fallu faire des coupes,
00:49:34quand il a fallu faire des coupes, est-ce que ce que je lui ai proposé,
00:49:37est-ce que ce que je lui ai proposé,
00:49:40quand il a fallu faire 10 milliards d'euros de coupes,
00:49:43quand il a fallu faire 10 milliards d'euros de coupes budgétaires,
00:49:46c'est sur le budget, c'est sur le budget de la transition écologique,
00:49:49et en particulier sur la rénovation thermique des logements,
00:49:52que vous êtes allé prendre de l'argent.
00:49:54Et bien je considère que face à l'urgence aujourd'hui climatique
00:49:57que nous avons devant nous, c'est une très mauvaise décision.
00:50:00Donc oui, je considère que dans notre programme économique,
00:50:03il y aura des dépenses significatives, très importantes,
00:50:06de plusieurs dizaines de milliards d'euros pour la transition écologique.
00:50:09Après, moi, utiliser la voiture, pour ceux qui habitent en Cambrousse,
00:50:12mon pauvre, c'est facile à dire, mais c'est dur,
00:50:15de se passer d'une voiture en campagne.
00:50:18On n'est pas tous dans les grandes villes.
00:50:21Il faut faire bien davantage pour la transition écologique.
00:50:24Qu'est-ce qu'on fait pour accélérer la diminution des gaz à effet de serre ?
00:50:29Le défi climatique, c'est l'un des plus grands défis de notre génération.
00:50:32Depuis que j'ai été nommé à Matignon, je vais tous les mois
00:50:35avec nos concitoyens qui ont été sinistrés par les inondations terribles
00:50:38dans le Pas-de-Calais.
00:50:40Mais j'ai des panneaux solaires, connard !
00:50:43Vas-y, fermez vos centrales, je m'en bats les couilles.
00:50:46J'arriverai toujours à charger ma voiture, même si ce sera un peu plus long peut-être,
00:50:49mais je m'en fous.
00:50:53C'est inédit. Inédit et historique.
00:50:56Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le site EPA indépendant
00:50:59qui l'a dit l'année dernière, c'est encore 6 fois plus
00:51:02qu'en 2017, précisément parce qu'on investit
00:51:05pour accompagner les Français dans cette transition.
00:51:08Parce qu'on investit pour aider à la rénovation énergétique des logements.
00:51:11Et je propose avec les candidats Ensemble pour la République qu'on aille plus loin
00:51:14pour que les classes moyennes, qui bien souvent gagnent trop
00:51:17pour bénéficier des aides, pas assez pour s'en sortir toutes seules,
00:51:20financer la rénovation énergétique.
00:51:23Ça t'arrangerait bien que les voitures électriques soient interdites.
00:51:26Toi, l'anti-électrique de base, Hervé.
00:51:29Eh ben non, ça n'arrivera pas.
00:51:32Tu vas dans le cul.
00:51:35Allez, une pub dans ta gueule.
00:51:38Prends ça dans ta gueule. C'est trop bon.
00:51:41C'est trop bon.
00:51:44Comment il prend trop cher avec les pubs ?
00:51:48Il s'en prend toutes les 3 minutes.
00:51:51C'est trop fort.
00:51:54Donc oui, il faut continuer à investir pour décarboner notre industrie.
00:51:57Et non pas via la décroissance, comme vous le proposez,
00:52:00M. Bompard, finalement, dans votre projet.
00:52:03Parce qu'avec vous, il y aurait moins d'émissions de CO2, parce qu'il y aurait moins d'agriculteurs.
00:52:06Il y aurait moins d'usines, il y aurait moins d'emplois.
00:52:09C'est pas avec la chaîne équipe, j'avoue.
00:52:12C'est encore pire.
00:52:15C'est encore pire.
00:52:24Pas bien. Pas bien, Jojo.
00:52:35On ne fait pas des voitures neuves, Jordan.
00:52:38Pas d'occasion.
00:52:46Oui, merci.
00:53:04Quand tu te dis qu'à l'école primaire, les mères emmènent leur fils en voiture pour 500 mètres
00:53:07avant que j'habite deux fois plus loin et qu'il vive à pied.
00:53:10Ah oui, ça oui, on est d'accord, c'est honteux.
00:53:15Vous dites que ça désorganise aussi la filière automobile
00:53:18et plusieurs industriels ont évidemment tiré la sonnette d'alarme.
00:53:21Deux choses.
00:53:24Ils nous disent de maintenir la trajectoire précisément parce que ça les désorganiserait plus fort.
00:53:27Avec l'ARN, je ne suis pas d'accord avec ça.
00:53:30Ils ne sont pas anti-VE, mais ils sont pro-thermique.
00:53:33L'un tiers de l'empreinte carbone de l'Union Européenne est lié à nos importations.
00:53:36Par conséquent, si on veut faire du bien à la planète...
00:53:39Ils sont pro-thermique pour maintenir l'industrie automobile comme elle est actuellement.
00:53:43Je ne suis pas d'accord avec ça.
00:53:46Vous avez raison de rappeler que la gestion stratégique de l'eau
00:53:49pose des enjeux très concrets pour nos agriculteurs qui doivent être accompagnés.
00:53:52Moi, je pense qu'il faut déverrouiller aujourd'hui
00:53:55toutes les contraintes qui pèsent sur la croissance pour nos entreprises.
00:53:58Je veux refaire de la France un pays de producteurs.
00:54:01Je veux qu'on réindustrialise.
00:54:04Je veux qu'on relocalise.
00:54:07Je veux qu'on simplifie notre économie.
00:54:10Je veux qu'on développe le circuit court par le patriotisme économique.
00:54:13Je veux la France sur la planète et celle de l'Union Européenne.
00:54:16Deuxièmement, l'ambition que je porte est celle de refaire de la France
00:54:19un paradis...
00:54:22Un atout incontesté, incontestable transpartisan
00:54:25qui s'appelait le nucléaire.
00:54:28Emmanuel Macron a affaibli cette filière nucléaire
00:54:31en fermant Fessenheim.
00:54:34En promouvant...
00:54:37...une loi qui prévoyait à l'horizon 2030
00:54:40que le secteur nucléaire, vous-même d'ailleurs,
00:54:43je vous ai rappelé cette citation que vous avez eue lors d'un précédent échange,
00:54:46vous félicitiez de la fermeture du central nucléaire.
00:54:49Juste si je peux finir...
00:54:52Alors lui c'est la fin du nucléaire, c'est fini.
00:54:55D'ailleurs je serais curieux de connaître votre point de vue.
00:54:58Moi je défends le nucléaire.
00:55:01J'en termine, c'est ce qui permet précisément à la France d'avoir une énergie pas chère.
00:55:04C'est bon pour l'environnement.
00:55:07Merci à toi.
00:55:14Tout pour euros, à part 200 crédits cash factor que je donne à Romain.
00:55:20Ok.
00:55:23Du coup Romain aura aussi un peu de crédit sur les autres.
00:55:28Au final, un petit peu quoi.
00:55:31Il aura l'équivalent de 200 quoi.
00:55:38Attendez, M. Bardella, justement précisément l'inverse,
00:55:41puisque les temps de construction des 14 réacteurs nucléaires
00:55:44dont vous êtes en train de parler, c'est que la vérité c'est qu'ils ne pourront
00:55:47rentrer en vigueur qu'après 2050.
00:55:502050 c'est long.
00:55:53Je vous dis juste que présenter la construction
00:55:56de nouveaux réacteurs nucléaires comme une solution
00:55:59à l'urgence climatique est tout simplement faux
00:56:02et inexact, puisque précisément les efforts
00:56:06de réduction des émissions de gaz à effet de serre qu'il faut faire,
00:56:09il faut les faire dans un temps qui ne permet pas...
00:56:12Alors du coup le match, ça sera bien lundi dans la France, à 18h.
00:56:15Du coup je vais décaler d'une journée
00:56:18cash factor, je n'ai pas le choix.
00:56:21A titre personnel, je vous donne ma position,
00:56:24mais ne fuyez pas le débat, nous sommes dans une coalition
00:56:27et dans cette coalition, il y a certaines personnes
00:56:30qui ne sont pas du même point de vue que moi.
00:56:34Non, justement, vous allez voir quelque chose que monsieur
00:56:37ne connaît pas très bien.
00:56:40C'est-à-dire qu'il y aura une coalition et puis il y a des sujets,
00:56:43il y aura une loi sur l'énergie qui sera débattue à l'Assemblée nationale
00:56:46et c'est à l'Assemblée nationale qu'il faudra savoir
00:56:49si on est pour ou contre le nucléaire.
00:56:52Et je sais que le débat parlementaire
00:56:55est quelque chose que vous n'aurez pas à considérer
00:56:58parce que vous avez gouverné à coups de 49 fois en répétition.
00:57:04Nous allons relancer le nucléaire.
00:57:07Nous aurons un nouveau réacteur et les chantiers ont déjà démarré.
00:57:10En 2035, nous aurons des nouveaux réacteurs.
00:57:13Une fermeture avait été prise avant 2017.
00:57:16Après, c'est que d'une journée, ça reste pas grave.
00:57:19Le nucléaire ne tient jamais quasiment à 100%
00:57:22sur le stockage de déchets.
00:57:25Je pense qu'il faut arrêter le nucléaire à long terme,
00:57:28par exemple 50 ans, quand on aura des solutions.
00:57:32Il faut quand même une partie du nucléaire, je trouve.
00:57:35Il faut quand même une partie du nucléaire.
00:58:01Il y a une raison très simple.
00:58:04C'est que 25% du temps, les énergies éoliennes tournent à vide.
00:58:07Donc l'énergie ne se stocke pas et c'est une énergie
00:58:10qu'on est contrainte de ramener.
00:58:13Donc il y a un sujet d'efficacité.
00:58:16Et si on pouvait ne pas être dans la caricature sur ce sujet...
00:58:19On va avoir besoin de plus en plus d'électricité
00:58:22dans les années à venir.
00:58:25On a relancé le nucléaire.
00:58:28Lui qui compte les éoliennes, il faut les faire enculer.
00:58:31Les éoliennes, ça ne me dérange pas plus que ça.
00:58:34Ce n'est pas très beau, mais on s'en fout au pire.
00:58:37Ça produit de l'énergie, c'est bien.
00:58:40Si vous arrêtez de mettre des éoliennes,
00:58:43les éoliennes installées nouvellement chaque année,
00:58:46c'est l'équivalent d'un réacteur nucléaire supplémentaire.
00:58:49C'est l'équivalent d'un réacteur nucléaire supplémentaire.
00:58:52C'est 1,7 gigawatts supplémentaires, je crois.
00:58:55Vous dites, on arrête avec les éoliennes.
00:58:58On arrête d'installer des éoliennes.
00:59:01Ça veut dire que dans les années qui viennent,
00:59:04d'ici à ce que les nouvelles centrales...
00:59:08La demande d'électricité des Français va augmenter,
00:59:11mais pas la production puisque vous arrêtez les éoliennes.
00:59:14La facture des Français va augmenter.
00:59:17Vous n'arrêtez pas de nous dire que vous allez baisser la facture.
00:59:20Moins de production d'électricité parce qu'il n'y a plus d'éoliennes.
00:59:23Plus de consommation d'électricité, c'est des prix qui augmentent.
00:59:26Vous nous parlez en permanence de préférence nationale.
00:59:29Les surcharges, on a bien compris, avec vous, c'est la préférence étrangère.
00:59:32C'est le gaz et le pétrole qui viennent de l'étranger.
00:59:35Il y a l'énergie décarbonée produite en France avec des éoliennes.
00:59:38On va arrêter cette première partie.
00:59:41S'il vous plaît, on va regarder vos temps de parole.
00:59:44Avec un petit peu d'avance pour vous, Gabriel Attal,
00:59:47et un petit peu de retard pour vous.
00:59:50On va faire une petite pause et on va parler dans un instant...
00:59:53D'immigration, d'école, à tout de suite.
01:00:06Je l'ai mis en direct, ça reprend direct.
01:00:09Oh, trop bien. Alors là, j'avais pile le retard de la pub.
01:00:12Le calcul est fou, quoi.
01:00:17Énorme.
01:00:20Là, parfait, quoi.
01:00:23J'avais pile le retard de la durée de la pub.
01:00:26Sans faire exprès.
01:00:30La seconde près, c'est ouf.
01:00:33Ah, il y a l'immigration, maintenant.
01:00:36Dommage, il n'y a pas 4D.
01:00:39Le timing est fou, quoi.
01:00:42Donc là, on est en full direct.
01:00:59Il y a de cela un siècle, plusieurs décennies.
01:01:02Il n'y a plus de sens dans un monde à 8 milliards d'individus
01:01:05où nous faisons face à des continents, et notamment l'Afrique,
01:01:08qui vont devenir des bombes démographiques
01:01:11et dont on sait qu'une grande partie des aspirants à l'immigration
01:01:14seront tentés de venir sur le sol européen.
01:01:17L'immigration est un sujet majeur qui bouleverse
01:01:20notre identité, notre sécurité et l'équilibre de nos comptes publics.
01:01:23Par conséquent, si je suis Premier ministre dans quelques jours,
01:01:26je serai le Premier ministre d'une France qui ne peut plus prendre sa part
01:01:29en matière d'immigration. Je réduirai drastiquement les flux migratoires
01:01:32et je ferai voter, c'est vrai, une loi d'urgence.
01:01:35D'autres dispositifs viendront, mais qui, dans un premier temps,
01:01:38permettront la suppression du droit du sol,
01:01:41la reprise en main, évidemment, et le contrôle de nos frontières.
01:01:44Je souhaite aussi qu'on ne puisse plus, quand on est un étranger
01:01:47en situation irrégulière, se soucier de la gratuité des soins,
01:01:50parce que quand on a un retraité sur trois, on renonce à se soigner
01:01:53parce que le reste à charge est trop important, et qu'on a quelqu'un
01:01:56qui vient en situation irrégulière et qui peut bénéficier
01:01:59de toute la palette de soins gratuites, vous avez sur le site,
01:02:02c'est toute la palette de soins gratuites, sans exception, à l'exception
01:02:05des cures thermales, peut bénéficier de ces soins gratuites,
01:02:08ça me pose un problème.
01:02:11J'avoue, sur ça, c'est pas normal, quand même.
01:02:14Ça se fera sereinement, calmement, par la loi.
01:02:17Il y a beaucoup de pays autour de nous, je pense, au Danemark par exemple,
01:02:20qui ont réussi, par la multiplication de procédures juridiques
01:02:23votées au Parlement, de réduire les flux migratoires,
01:02:26parce que je pense que le flux est tel aujourd'hui...
01:02:29Jean-Yves, c'est mon pub.
01:02:32...et avec M. Bonparla, c'est l'ouverture des vannes.
01:02:35Avec Jean-Luc Mélenchon, Premier Ministre, on va ouvrir les vannes de migration...
01:02:38Ouais, trop bien !
01:02:41Génial !
01:02:44Jean-Luc !
01:02:47Vous pouvez répondre.
01:02:50Il y a des millions de Français qui ne reconnaissent plus aujourd'hui la France,
01:02:53qui ne reconnaissent plus le pays dans lequel ils ont grandi,
01:02:56et je souhaite effectivement que nous puissions maintenant mettre un coup d'arrêt
01:02:59à cette folle politique d'immigration de masse.
01:03:02Manuel Bonpar, c'est un tout autre projet de société ?
01:03:05Oui, mais d'abord, je vais amener un petit peu de raison dans ce débat,
01:03:08parce que, déjà, dès votre intervention, M. Bardella,
01:03:11vous avez établi un certain nombre de contre-vérités.
01:03:14Il y a un certain nombre de Français qui ont un ancêtre étranger.
01:03:17C'est un Français sur quatre.
01:03:20Oui, j'en ai moi-même beaucoup, d'ailleurs.
01:03:23Et je dois vous dire, M. Bardella, que quand vos ancêtres personnels sont arrivés en France,
01:03:26je crois que vos ancêtres politiques disaient précisément la même chose
01:03:29que ce que vous dites aujourd'hui.
01:03:32Et je trouve ça dramatique qu'aujourd'hui, vous soyez dans la peau de vos ancêtres politiques de l'époque.
01:03:35Parce qu'on disait la même chose.
01:03:38On disait que les Italiens ne pouvaient pas s'intégrer en France,
01:03:42et on a construit, et on a construit, et on a construit,
01:03:49et on a construit ensemble ce beau pays qui s'appelle la France.
01:03:53La France.
01:03:56Et vous savez, aujourd'hui, par exemple,
01:03:59il y a un travailleur sur dix dans ce pays
01:04:02qui est un travailleur immigré.
01:04:05Je vais vous dire, plutôt que de les démigrer de manière systématique,
01:04:08vous devriez les remercier parce qu'en vérité,
01:04:11il y a des centaines et des centaines de millions d'immigrants
01:04:14qui sont sortis de la nation.
01:04:17Contrairement à ce que vous dites,
01:04:20la France n'étudie pas de l'argent.
01:04:23Sur les dix dernières années,
01:04:26il a été établi par l'OCDE
01:04:29que l'immigration rapporte chaque année...
01:04:32M. Attal, je ne suis pas en train de vous dire ça.
01:04:35Vous avez voté ensemble la même loi sur l'immigration.
01:04:38Maintenant, je vais vous dire quelle est ma logique politique.
01:04:41Ma logique politique, d'abord, c'est de dire
01:04:44qu'on ne part pas de son pays par bonheur, par plaisir,
01:04:47quand on a arraché ça à sa terre, à sa famille,
01:04:50là où on a grandi.
01:04:53Et ensuite, oui, M. Bardella, j'assume de vous dire
01:04:56que quand une personne arrive en France,
01:04:59on doit l'accueillir au bon moment.
01:05:02On a été capables, M. Bardella,
01:05:05d'accueillir dans de très bonnes conditions
01:05:08110 000 réfugiés ukrainiens.
01:05:11Et ça s'est très bien passé.
01:05:14Et vous, vous voulez en accueillir zéro ?
01:05:17Vous allez renvoyer ceux qui occupent des emplois sociaux
01:05:20à l'avenir de la nation ?
01:05:23Je ne veux pas que la France mette des murs.
01:05:26L'immigration zéro, c'est un slogan.
01:05:29Mais je ne souhaiterai pas que vous soyez hypocrites.
01:05:32Je ne souhaiterai pas que vous vous régularisez massivement
01:05:35pour qu'il y ait régularisation, s'il vous plaît.
01:05:38Mais d'abord, je vais vous montrer pourquoi vous êtes hypocrites.
01:05:41Parce que vous dites ça dans la campagne électorale.
01:05:44Et il y a quelqu'un d'autre qui le faisait avant vous, M. Bardella,
01:05:47elle s'appelle Mme Meloni, elle était candidate en Italie.
01:05:50Elle disait précisément la même chose que vous.
01:05:53Et dès qu'elle est arrivée au pouvoir en Italie...
01:05:56Il n'y a pas le droit du seul, parce qu'elle en avait.
01:05:59Parce qu'elle en avait, vous explosez les gens.
01:06:02Quant à la proposition de supprimer l'aide médicale...
01:06:05Il n'y a pas de proposition plus absurde que celle-ci.
01:06:08Parce que tout le monde sait que c'est une proposition
01:06:11qui, à la fin, va coûter plus d'argent.
01:06:14Que ça coûte cher de les soigner.
01:06:17Que ça coûte cher à résoudre l'épidémie
01:06:20sur l'ensemble de la population.
01:06:23Il y a un virus qui ne nous sépare pas.
01:06:26Il n'y en a pas.
01:06:29Ressentez-vous le dire.
01:06:32La pression sur le système.
01:06:35Votre mouvement politique met en danger les Français plutôt que le public.
01:06:38Un certain nombre de Français, selon votre opinion en témoigne,
01:06:41vous sauront d'avoir pris suffisamment au sérieux
01:06:44les questions liées à l'immigration.
01:06:47Les obligations de quitter le territoire français.
01:06:50Moins de 7% sont exécutées.
01:06:53Et quelque chose ne va pas.
01:06:56Je vais vous répondre dans un instant.
01:06:59Mais avant ça, j'ai rencontré deux jeunes filles que j'ai rencontrées.
01:07:02Elles m'ont demandé...
01:07:05Vous êtes un de mes militants ?
01:07:08Ces deux jeunes filles...
01:07:11Pour l'une, franco-marocaine.
01:07:14Et pour l'autre, franco-arménienne.
01:07:17Elles se sont senties humiliées.
01:07:20Par la proposition que vous avez mise dans votre programme que vous avez faite hier.
01:07:23Vous jouez très mal la comédie.
01:07:33Il y a cinq mois, Mme Le Pen avait déposé une proposition de loi
01:07:36pour interdire purement et simplement la fonction publique aux binationaux.
01:07:39C'est une proposition qui date de Jean-Marie Le Pen.
01:07:42Vous êtes en ça constant dans votre famille politique.
01:07:45Quand vous parlez de cinq millions de Français binationaux,
01:07:48elles se sont senties injuriées et humiliées.
01:07:51Parce que le message que vous faites passer, c'est que quand on est binational,
01:07:54on est demi-national.
01:07:57Qu'on ne serait pas des vrais Français.
01:08:00Et qu'on ne serait pas dignes de confiance pour occuper des postes à responsabilité.
01:08:03Quand vous dites que dans l'État,
01:08:06des binationaux ne seraient pas dignes de confiance
01:08:09pour occuper des postes à responsabilité,
01:08:12ils ne seraient pas dignes de confiance pour occuper des postes importants et sensibles
01:08:15dans la fonction publique.
01:08:18Vous voulez mettre un franco-russe à la tête d'une centrale nucléaire ?
01:08:21Ça ne vous pose pas un sujet d'intérêt national ?
01:08:24Vous dites que c'est un sujet qui concerne des franco-russes.
01:08:27Je pense qu'il faut se protéger d'un certain nombre d'ingérences.
01:08:30Et aujourd'hui, je pense qu'à la tête des services de renseignement,
01:08:33à la tête d'une centrale nucléaire,
01:08:36il faut des contrôles approfondis.
01:08:39Si c'est une mesure qui concerne les franco-russes dans les postes sensibles,
01:08:42est-ce que vous pouvez dire aux Français qui nous regardent
01:08:45qui est Mme Tamara Volokhova ?
01:08:48Est-ce que vous pouvez répondre à cette question ?
01:08:51Tamara Volokhova, c'est votre conseillère
01:08:54au groupe ID au Parlement européen
01:08:57qui vous représente à la commission des affaires étrangères
01:09:00sur les questions de sécurité et de défense.
01:09:03Il se trouve qu'elle est franco-russe.
01:09:06Je ne dis pas que c'est un Premier ministre, c'est vrai.
01:09:36Elle ne concerne pas du tout les franco-russes sur les postes importants.
01:09:39C'est un moyen d'envoyer un message en vous disant que ça vous fera gagner des voix
01:09:42qui consiste à dire que quand on est binational,
01:09:45on a deux nationalités, dont la nationalité française,
01:09:48on n'est pas digne de confiance et d'exercer des responsabilités.
01:09:51Est-ce que la diapositive de la France n'est pas digne d'être députée de la nation ?
01:09:54Est-ce qu'elle n'est pas digne d'être députée de la nation ?
01:09:57La France n'est pas digne d'être députée de la nation.
01:10:00La France n'est pas digne d'être députée de la nation.
01:10:03Mais je ne veux pas remettre en cause d'un double nationalité humiliée.
01:10:06Le message que vous passez, c'est qu'ils ne sont pas dignes de confiance.
01:10:09Manuel Bompard, la réaction à cette ment, vous ne pouvez plus répondre.
01:10:12Rachida, c'est non. C'est ça ce que vous dites.
01:10:15C'est ce que vous dites, Sylvie.
01:10:18J'espère que vous allez mixer sur vos cartons parce que vous n'êtes pas au niveau
01:10:21de la fonction que vous occupez, M. Attal.
01:10:24Quand je vois le niveau sur lequel on est, je comprends qu'on soit réunis là tous les trois
01:10:27et je comprends que M. Macron ait cherché à se limiter.
01:10:30C'est 3,5 millions de Français qui sont stigmatisés par votre proposition.
01:10:33Vous n'avez plus d'une minute de retard.
01:10:36Vous êtes trop en avance, M. Bardella.
01:10:39La parole est à M. Bompard.
01:10:42Que pensez-vous de cette proposition du Rassemblement national
01:10:45concernant la bi-nationalité ?
01:10:48Je l'ai laissé à mesure.
01:10:51Votre mesure, c'est que des emplois sortis, liés notamment à la défense,
01:10:54ne seraient pas autorisés à des bi-nationalités.
01:10:57M. Bompard, s'il vous plaît.
01:11:00M. Bompard, je les laisse un petit peu polémiquer.
01:11:03Moi, j'essaie d'imaginer...
01:11:06Et je veux dire, bien évidemment, M. Bardella,
01:11:09si vous n'en soyez pas conscient, à quel point
01:11:12votre proposition a heurté des centaines de milliers
01:11:15de Français dans ce pays qui, oui, parfois, ont deux nationalités
01:11:18et l'idée que finalement vous remettiez en cause leur loyauté
01:11:21à la nation française est quelque chose qui est tout simplement insupportable.
01:11:25Il n'a pas éduqué les humains avec vos chansons.
01:11:28Il y a beaucoup de gens, effectivement, dans ce pays qui ont été heurtés
01:11:31par cette proposition. Oui, bien sûr,
01:11:34quand on accorde des emplois sur des fonctions stratégiques,
01:11:37il y a, et ça existe déjà, M. Bardella...
01:11:40Et donc, c'est exactement ce que je dis. Il n'y a pas de problème.
01:11:43Il y a des enquêtes.
01:11:46Mais vous savez, ces enquêtes, elles ne concernent pas que les gens
01:11:49qui ont une double nationalité. Ces enquêtes, elles concernent aussi
01:11:52ceux qui n'ont qu'une seule nationalité.
01:11:55Mais vous voulez suivre...
01:12:00Parce que vous voulez concentrer votre mesure sur ceux qui ont
01:12:03deux nationalités et vous laissez de côté les autres.
01:12:06Donc oui, bien sûr, sur un certain nombre d'emplois stratégiques, il est normal
01:12:09qu'on fasse en sorte que ces personnes-là soient criblées.
01:12:12Ça existe déjà. Mais rien à voir avec leur double nationalité.
01:12:15C'est juste ce qu'on fait déjà et qui doit continuer à être fait.
01:12:18Alors, tout le monde a à peu près rattrapé son temps de parole.
01:12:21...la situation des Français, la sécurité, avec une actualité récente
01:12:24marquée par des affaires de délinquance des mineurs.
01:12:27On a tous été bouleversés et même questionnés en tant que société
01:12:30par rapport à ces affaires.
01:12:33Gabriel Attal, vous avez proposé que ces mineurs
01:12:36de plus de 16 ans puissent comparaître en comparution.
01:12:39Immédiatement, vous voulez aussi remettre en question
01:12:42l'excuse de minorité. Expliquez-nous.
01:12:45Non, mais il ne sait pas faire un compte qui... Il ne comprend pas comment ça marche.
01:12:48Déjà qu'il a créé un compte Twitch,
01:12:51on ne sait pas comment il a fait, mais il a réussi.
01:13:18...le même jeune est dans le même quartier en train de faire la même chose.
01:13:21Évidemment, vous êtes Français, vous vivez dans ce quartier,
01:13:24c'est insupportable. Donc oui, j'assume de dire,
01:13:27et je l'ai fait depuis 5 mois que je suis Premier ministre,
01:13:30que ma priorité, c'est la délinquance des mineurs.
01:13:33J'ai déjà pris certaines mesures parce qu'elles pouvaient se prendre sans loi.
01:13:36Notamment la création de travaux d'intérêt généraux
01:13:39pour les moins de 16 ans. Ça n'existait pas jusqu'à maintenant.
01:13:42Une circulaire pénale du garde des Sceaux a été prise à ma demande.
01:13:45Je veux aller plus loin pour la responsabilisation des parents.
01:13:48Il faut qu'on puisse beaucoup plus régulièrement
01:13:51reconnaître le manquement à une obligation parentale.
01:13:54J'ai des propositions concrètes dans la matière.
01:13:57Je propose d'aller plus loin en créant une comparution immédiate pour les mineurs
01:14:00pour qu'il puisse y avoir des sanctions immédiates,
01:14:03notamment en cas de récidive.
01:14:06Je propose qu'on puisse atténuer l'excuse de minorité
01:14:09qui fait que dans un certain nombre de cas, vous avez des peines qui sont moins importantes
01:14:12du fait de la minorité.
01:14:15Je propose des mesures qui vont permettre d'être beaucoup plus efficaces
01:14:18et d'avoir un principe clair.
01:14:21Quand vous avez un déferlement qui se fait très vite au bout d'un mois
01:14:24mais que la sanction tombe au bout de 8 ou 9 mois,
01:14:27peut-être que dans certains cas, et notamment sur les premiers faits,
01:14:30ça peut avoir une valeur de probation, une valeur éducative.
01:14:33Mais je vais vous dire, quand on est sur des récidivistes
01:14:36qui recommettent les mêmes cas, on ne peut pas rester avec ce système-là.
01:14:39Il faut des sanctions beaucoup plus rapides.
01:14:42Vous prenez deux cambrioleurs, un qui a 17 ans.
01:14:45Celui qui a 17 ans, il aura une sanction tout de suite.
01:14:48Celui qui a 17 ans, il l'aura au bout de 8 ou 9 mois, même s'il est en récidive.
01:14:51Pour mettre en place toutes ces mesures, il faut une loi
01:14:54pour que cette loi puisse être adoptée.
01:14:57C'est pour ça qu'avec les députés ensemble pour la République,
01:15:00il faut une majorité pour mettre en place cette réforme.
01:15:03Jean-Noël Darvela voulait aller beaucoup plus loin.
01:15:07La F1 2011, ce sera la semaine prochaine, pas avant.
01:15:18On attaque directement.
01:15:36Il n'y a plus une seule femme qui, lorsqu'elle sort dans les rues du pays,
01:15:39lorsqu'elle emprunte les transports en commun,
01:15:42ne craint pas pour sa sécurité.
01:15:45En fonction de la tenue qu'elle arbore,
01:15:48d'être harcelée, d'être invectivée,
01:15:51parfois d'être agressée.
01:15:54Il faut un tournant sécuritaire et un tournant pénal.
01:15:57Je rétablirai l'autorité et la sécurité dans le pays
01:16:00parce que contrairement aux deux autres personnes
01:16:03qui représentent deux camps politiques,
01:16:06je ne suis pas un fanatique de la culture de l'excuse
01:16:09et du laxisme judiciaire.
01:16:12Je vais mettre fin à l'excuse de minorité.
01:16:15Je vais rétablir dès les premières semaines de mon action.
01:16:18En même temps, ça ne t'intéresse plus parce que tu ne joues plus dedans.
01:16:21Il n'y a plus ton pilote.
01:16:24Je comprends que ça ne t'intéresse pas.
01:16:27Il n'y a aucune raison pour que les Français qui bossent,
01:16:31soient contraints de payer la solidarité nationale
01:16:34pour des parents qui sont totalement responsabilisés.
01:16:37On vit dans un pays où il y a une agression gratuite
01:16:40toutes les 44 secondes, un cambriolage toutes les 3 minutes
01:16:43et un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes.
01:16:46Je renforcerai drastiquement les sanctions et l'échelle des peines.
01:16:49Je soutiendrai les forces de l'ordre.
01:16:52Je vais réduire drastiquement l'immigration
01:16:55parce qu'une très grande partie de la violence de rue dans notre pays
01:16:58n'a pas la capacité à maîtriser l'immigration.
01:17:01Je regrette sincèrement qu'on ait passé...
01:17:04Je supprime l'excuse de minorité.
01:17:07Je regrette qu'on ait passé
01:17:10l'intégralité du débat sur la politique migratoire
01:17:13à débattre d'une micro-éducation.
01:17:28Je n'entends pas la police.
01:17:31Je n'entends pas la police.
01:17:34Je n'entends pas la police.
01:17:37Je n'entends pas la police.
01:17:40Je n'entends pas la police.
01:17:43Je n'entends pas la police.
01:17:46Je n'entends pas la police.
01:17:49Je n'entends pas la police.
01:17:52Je n'entends pas la police.
01:17:55Je refuse de vous reprocher
01:17:58le programme du Nouveau Front Monopolier.
01:18:01D'abord je voudrais dire que bien évidemment
01:18:04les Français y sont inquiets
01:18:07et confrontés à des problèmes dans securité.
01:18:10La question qu'il nous est posée...
01:18:13c'est normal qu'elle soit dans le débat...
01:18:16C'est comment on fait ensemble
01:18:19de garantir la tranquillité et le caractère d'urgence,
01:18:22de garantir la tranquillité, le caractère paisible de leur vie et de leur existence.
01:18:27Je pense qu'il faut changer de logique
01:18:29par rapport aux logiques qui ont été présentées par mes adversaires sur ce plateau.
01:18:33Je pense qu'il faut d'abord rétablir ce qui a fonctionné
01:18:37et ne pas remettre ce qui n'a pas fonctionné.
01:18:39Ce qui a fonctionné dans l'histoire de notre pays, c'est par exemple la folie de Buproximpo.
01:18:43Ça, ça a fonctionné.
01:18:44Et je vous annonce que si nous avons demain un gouvernement du Nouveau Front Populaire,
01:18:48après des élections législatives,
01:18:50dès le mois de juillet, nous rétablirons des équipes de police de proximité.
01:18:54Ce qui a fonctionné et ce qui fonctionne,
01:18:56parfois, face à des situations qui sont des situations dramatiques.
01:18:59Vous savez, moi, je suis député de Marseille,
01:19:02donc je suis bien placé pour savoir à quel point il est dramatique dans nos quartiers populaires,
01:19:06par exemple, de perdre une jeune fille quand elle est dans un appartement
01:19:10parce qu'il y a des trafics qui sont en bas
01:19:12et qu'il y a des armes lourdes qui sont utilisées dans ces trafics.
01:19:15Ce qui a fonctionné pour lutter contre ces trafics,
01:19:17c'est certainement pas les opérations de communication,
01:19:20les placenets XXL et je ne sais quoi.
01:19:22Ce qui fonctionne, c'est de mettre des moyens dans la police d'investigation,
01:19:25c'est de renforcer les moyens de la police judiciaire,
01:19:28c'est de démanteler les réseaux,
01:19:30c'est faire en sorte d'augmenter le nombre de douaniers
01:19:33pour faire en sorte, par exemple, que la drogue arrête de rentrer sur le territoire,
01:19:37pour faire en sorte que les armes lourdes arrêtent de rentrer sur le territoire.
01:19:40Maintenant, précisément, sur la question de la justice...
01:19:43— Vous pouvez libérer des détenus, M. Bompard, par ailleurs.
01:19:45— Attendez, mais laissez-moi terminer, vous allez voir.
01:19:46— Allez-y, Emmanuel Bompard.
01:19:48— Moi, j'ai pas de problème, j'assume mon programme.
01:19:49J'ai l'impression que vous avez un petit peu plus de vigilance.
01:19:51Tout à l'heure, ça ne donnait pas l'impression, vu comment vous essayez de revenir en arrière sur la fréquence du débat.
01:20:01Moi, j'assume de dire qu'en France, on ne doit pas juger un mineur comme un majeur.
01:20:05Et contrairement à ce qui a été dit sur ce plateau,
01:20:07il n'existe pas dans le droit d'excuse de minorité.
01:20:11Ça, ça n'existe pas. Ce terme n'est pas utilisé.
01:20:14Il y a des atténuations de peine qui peuvent être accordées à des mineurs.
01:20:18La justice, elle n'excuse pas.
01:20:19La justice, elle prend en compte un contexte pour attribuer la peine qui est la peine juste.
01:20:25Oui, un enfant, un jeune homme, il n'a pas sa conscience construite de telle sorte
01:20:30qu'il peut avoir la même conscience de ses actes qu'un adulte.
01:20:34C'est un principe élémentaire.
01:20:35— Et un délinquant qui est récidiviste de 17 ans non plus.
01:20:37— Mais bien évidemment que ces atténuations de peine, elles peuvent déjà, M. Attal, vous le savez,
01:20:44les juges peuvent déjà décider que, parce que c'est un multirécidiviste,
01:20:48que parce que les actes qui ont été décrits sont particulièrement graves,
01:20:51la justice peut déjà décider qu'il n'y aura pas de...
01:20:53— Si la police évite les bébés, il y aurait moins de problèmes.
01:20:55Il y a des problèmes dans les banlieues, mais il ne faut pas mettre de huile sur le feu.
01:20:58— Oui, mais bon, tu ne peux pas laisser faire...
01:21:01Tu ne peux pas faire en sorte que ce soit un no man's land sans loi ni foi dans les banlieues, tu vois.
01:21:07Enfin, une zone de non-droit, comme ils appellent ça, je crois.
01:21:11Il ne faut pas laisser ça comme ça, tu vois.
01:21:14— Il faut intervenir d'une manière ou d'une autre, hein.
01:21:16— On va supprimer les allocations familiales quand il y a trop d'absentéisme scolaire.
01:21:19Vous savez quel a été le résultat ? Dans les 3 ans où ça a été fait, il y a eu plus d'absentéisme scolaire.
01:21:26Donc si vous voulez continuer à mettre en place des mesures qui ne fonctionnent pas, faites-le.
01:21:30Mais moi, je privilégie plutôt les mesures qui fonctionnent.
01:21:33— Alors vous avez rattrapé autant de parents, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
01:21:36— Le problème avec cette mesure, c'est que ça ne pénalise que la mère.
01:21:38— Voilà. On parle de l'autorité.
01:21:40— On parle de l'autorité des parents.
01:21:42Beaucoup de Français ont peur aussi et soulignent aussi la perte d'autorité de l'État
01:21:49et notamment de l'autorité des professeurs à l'école.
01:21:52Sur la question de la laïcité, beaucoup disent qu'ils s'autocensurent,
01:21:55qu'ils ne peuvent plus enseigner certaines notions.
01:21:58Gabriel Attal, comment est-ce que vous pouvez davantage les accompagner ?
01:22:02Parce qu'encore une fois, leur témoignage, c'est de dire qu'ils sont bien seuls.
01:22:06— D'abord, moi, quand je suis devenu ministre de l'Éducation nationale,
01:22:09j'ai eu à cœur de réaffirmer clairement par des actes les règles de la République,
01:22:13les lois de la République à l'école, et notamment la laïcité.
01:22:16— Quand je ne viendrai plus ? Ah, parce que tu as prévu de ne plus venir ?
01:22:20Révélation.
01:22:24Tu vas nous quitter, Hervé, un jour ?
01:22:26Tu ne viendras plus ?
01:22:29On sera tellement tristes.
01:22:32On aurait dû qu'est-ce que ce message jeune devant lui,
01:22:34peut-être plutôt, il est dans un monde parfait.
01:23:01J'ai une mémoire de Dominique Bernard et de Samuel Paty.
01:23:04Je rappelle que nous avons deux professeurs qui ont été tués ces dernières années
01:23:07par le terrorisme islamiste.
01:23:09J'avais dit que de manière extrêmement claire et ferme,
01:23:12toute atteinte à ce moment de recueillement,
01:23:14toute atteinte à la laïcité dans le cadre de ce moment de recueillement,
01:23:17ferait l'objet de signalements et de sanctions extrêmement fermes.
01:23:20Il y a eu, à un millier de signalements,
01:23:23autant de saisines de la justice et de sanctions au sein des établissements.
01:23:27Et je vais vous dire, après que la justice a été saisie,
01:23:30les nouveaux signalements qui sont arrivés. Pourquoi ?
01:23:32Parce que les enseignants ont vu qu'enfin, c'était vrai,
01:23:35qu'on allait tout faire remonter à la justice
01:23:37et qu'on allait chercher à sanctionner tous les actes.
01:23:39Donc moi, je le dis ici.
01:23:40Nos enseignants qui font un travail absolument remarquable,
01:23:43et parfois, c'est vrai, dans des conditions difficiles.
01:23:45Je crois que c'est près d'un enseignant sur deux
01:23:47qui déclare s'être déjà auto-censuré.
01:23:49C'est vrai pour des enseignants d'histoire-géographie,
01:23:51sur des questions d'histoire, sur des questions de laïcité.
01:23:54C'est vrai pour des professeurs de sciences de la vie et d'à-terre.
01:23:56C'est vrai pour des professeurs de musique.
01:23:58Moi, je veux mettre fin à cette situation.
01:24:00Ce n'est pas évident, ce n'est pas simple,
01:24:02parce qu'il y a quelque chose, parfois, qui est très ancré.
01:24:04Mais les professeurs de notre pays me trouveront toujours derrière eux
01:24:14et à leur côté pour faire respecter leur autorité.
01:24:17Question très courte à tous les trois.
01:24:19Manuel Bonpart, le bord de la bagarre par les jeunes filles
01:24:21ou les jeunes femmes dans un établissement scolaire,
01:24:24est-ce un problème pour vous ?
01:24:26Est-ce évident d'atteindre la laïcité ?
01:24:28Je pense qu'on a passé toute la rentrée scolaire l'année dernière
01:24:31à se discuter d'un sujet qui concernait à peu près 100 élèves.
01:24:36Et vous avez présenté la situation comme étant une situation de chaos, etc.
01:24:45Est-ce que c'est un problème ou pas ?
01:24:47Vous avez pris une décision.
01:24:49J'étais en désaccord avec, vous l'avez rappelé.
01:24:51Mais en l'occurrence, elle n'a pas produit le désordre que vous vouliez indiquer.
01:24:55Maintenant, pardonnez-moi.
01:24:57Laissez Manuel Bonpart s'exprimer.
01:25:00Sur le principe, est-ce qu'on voit un problème ?
01:25:02Excusez-moi, je vous ai dit mon avis sur ce sujet.
01:25:05Mais maintenant, on va être un peu clair sur cette question.
01:25:08La question de l'école aujourd'hui, ce n'est pas la question de la baillard.
01:25:11Le problème de l'école aujourd'hui, il peut y avoir des problèmes de laïcité.
01:25:15Et donc, il faut réaffirmer l'application pleine et entière de la loi de 1905 à l'école.
01:25:19Il faut renforcer les enseignements sur ce sujet.
01:25:21Je n'ai pas de problème.
01:25:23Mais la loi de 2004, personne n'a proposé de la remettre en cause.
01:25:26Si vous gagnez les élections, est-ce que vous revenez sur la proposition de Manuel Bonpart ?
01:25:30Je vous ai dit précisément que personne n'a proposé de remettre en cause la loi de 2004.
01:25:34Mais maintenant, excusez-moi, M. Attal, je connais votre technique.
01:25:37Vous l'avez fait à la rentrée scolaire dernière.
01:25:39C'est d'occuper l'actualité médiatique avec ce sujet pour ne pas m'épargner les autres.
01:25:43Et donc, moi, je vais parler des sujets de l'école.
01:25:46Les sujets de l'école, c'est que, contrairement à vos promesses,
01:25:49les sujets de l'école, plutôt que d'en parler,
01:25:52vous auriez mieux fait d'agir parce que vous étiez en fonction pour agir.
01:25:55Laissez-moi parler.
01:25:57S'il vous plaît, Gabriel Attal.
01:25:59Le respect, je crois que c'est de commencer à laisser terminer les autres
01:26:02quand ils sont en train de s'exprimer, y compris à l'école, mais y compris dans les débats.
01:26:05Moi, je l'applique. Il n'y a pas de difficulté depuis le début.
01:26:08Je vous dis que les problèmes à l'école, en l'occurrence,
01:26:10c'est par exemple le fait que, contrairement à vos promesses,
01:26:12il n'y a pas eu un professeur devant chaque classe après la rentrée scolaire, la dernière.
01:26:17Contrairement à ce que vous aviez dit à l'époque, que vous alliez agir sur le sujet,
01:26:21on a de plus en plus d'enfants qui viennent à l'école et qui ont des très grandes difficultés
01:26:26pour pouvoir bénéficier des fournitures, des livres scolaires,
01:26:29pour pouvoir étudier dans des bonnes conditions.
01:26:31Et donc moi, ce que je souhaite sur ce sujet, c'est qu'on fasse en sorte,
01:26:35dès la rentrée prochaine, de garantir et d'assurer la gratuité réelle de l'école.
01:26:40Voilà une chose très simple. Je le dis aux gens qui nous écoutent.
01:26:43Si vous votez dimanche et le dimanche d'après pour des candidats au groupe populaire,
01:26:47au mois de septembre, l'école sera véritablement gratuite.
01:26:51Pardonnez-moi, non, non, vous allez arriver à l'attaqué.
01:26:53Non, non, vous êtes l'équilibre en avance.
01:26:55L'équilibre d'État est toujours un stade, c'est normal.
01:26:57C'est un débat, évidemment, et nous le laissons vite.
01:26:59Alors, qu'est-ce que vous dites, là ?
01:27:01Quel est, à votre avis...
01:27:02Ils nous feront des vacances les matins avec Hervé à inspecter les viewers.
01:27:05Non, non, mais attends, Hervé, il mérite ce qu'on lui dit.
01:27:08T'es pas là tout le temps sur les streams, toi.
01:27:10C'est un poison.
01:27:14Les profs sont plus relaxés, ils sont en train de devenir les victimes de ça.
01:27:16Vas-y, tu sais, quand l'introviseur a fait un but de discours,
01:27:20Hervé, le professeur, a délégué des persécutés.
01:27:25Les profs, ce qui sont des tyrans !
01:27:29C'est la faute des profs, selon toi ?
01:27:32Ah ouais, mais Hervé, c'est un poison.
01:27:34Faut arrêter de le défendre, hein.
01:27:46Je souhaite que la menace du harcèlement, voire une agression,
01:27:48la protection fonctionnelle,
01:27:50soit immédiatement attribuée aux membres de la communauté éducative concernée.
01:27:54C'est une mesure que je ferai adopter très vite,
01:27:56et je souhaite que dès la rentrée, l'école puisse...
01:27:58C'est pas automatique, c'est après avis du rectorat.
01:28:01Et que l'école puisse connaître, dès la rentrée, un big bang de l'autorité.
01:28:05Je serai le premier ministre qui rétablira l'autorité dans la société,
01:28:08y compris dans les institutions de la République.
01:28:10Je souhaite que le vouvoiement soit obligatoire.
01:28:12Je souhaite, deuxièmement, que les téléphones portables
01:28:15soient bannis des établissements scolaires pendant les heures de cours,
01:28:18y compris au lycée,
01:28:20parce que je pense que l'école doit redevenir un lieu de sobriété numérique,
01:28:24où les écrans sont un peu mis de côté durant les cours.
01:28:27Il y a des pays dans le monde qui ont expérimenté cette mesure.
01:28:30Je pense à des États américains,
01:28:32où on a des résultats qui sont bien meilleurs,
01:28:34parce qu'on a un niveau de concentration qui est supérieur,
01:28:36et où l'étudiant, l'élève, est en l'occurrence beaucoup mieux informé,
01:28:40beaucoup mieux concentré.
01:28:41Je souhaite poursuivre les expérimentations de l'uniforme.
01:28:44Moi, je suis favorable à l'instauration de l'uniforme aux primaires et aux collèges.
01:28:48Il y a des expérimentations qui sont mises en place.
01:28:50Je pense que nous défendons depuis très longtemps,
01:28:52et je soutiens, évidemment, cette mesure.
01:28:55Maintenant, on a effectivement, ce soir, des approches très différentes.
01:28:59— Hervé ne m'aide pas, ma pitié. Bien dit, ça.
01:29:02— M. Montparne n'a pas tout dit sur son programme,
01:29:04parce qu'il souhaite aussi vider les prisons et légaliser le squat,
01:29:08abroger la loi séparative,
01:29:10et donc, avec vous, c'est les fondamentalistes islamistes
01:29:13qui verront la revalorisation de cette idée.
01:29:15Mais sans doute est-ce là un intérêt électoraliste.
01:29:17Donc le redressement de l'école par le rehaussement des exigences,
01:29:21le recentrage des savoirs sur les savoirs fondamentaux,
01:29:24et évidemment la revalorisation des métiers manuels professionnels
01:29:27et le retour de l'autorité doivent être nos axes pour remettre l'école
01:29:31dans la compétition aujourd'hui internationale,
01:29:33où dans tous les classements PISA, on recule après année à année.
01:29:36Et ça, c'est le bilan de Gabriel.
01:29:37— J'ai augmenté le son un peu, parce que je me suis rendu compte
01:29:39qu'on entendait pas trop, en regardant son tel.
01:29:43Donc j'ai encore augmenté le son à fond.
01:29:46Mais là, je peux pas faire mieux.
01:29:48— C'est vrai que depuis 30 ans, on voit les classements PISA,
01:29:52dans les classements PISA, la France,
01:29:54qui régressent dans un certain nombre de matières et de disciplines.
01:29:58Et pour ça, on doit donner plus, apporter plus de moyens
01:30:01pour les élèves qui en ont le plus besoin.
01:30:02C'est pour ça qu'on a dédoublé les classes
01:30:04en réseau d'éducation prioritaire et réseau d'éducation prioritaire
01:30:06renforcé.
01:30:07Et on voit aujourd'hui que ça paye.
01:30:09Et que les élèves qui rentrent aujourd'hui au collège,
01:30:11qui ont bénéficié les premiers de ces dédoublements,
01:30:13ont un meilleur niveau en lecture, en écriture et en calcul
01:30:16que les précédents.
01:30:17Et donc, je viens de tourner vers Jordan Bardella
01:30:18et lui demander pourquoi est-ce que vous envisagez,
01:30:20si vous venez à gagner...
01:30:21— Mais vous n'êtes pas professeur, ce soir.
01:30:22— Je pose une question.
01:30:23C'est un débat, Jordan Bardella.
01:30:24Arrêtez cette arrogance en permanence.
01:30:26Je vous pose une question.
01:30:27Pourquoi est-ce que vous envisagez de supprimer
01:30:29les réseaux d'éducation prioritaire, si vous gagnez ces élections ?
01:30:32Parce qu'on parle...
01:30:33— Je mange ta mère, Hervé.
01:30:37Elle est trop bonne.
01:30:38— ... à la campagne aussi, qui bénéficie de ces moyens renforcés.
01:30:41— D'abord, je vais mettre en place un moratoire
01:30:43sur les fermetures de classes.
01:30:45— Mais sur les réseaux d'éducation prioritaire.
01:30:47— Je ne suis pas là pour répondre, si vous voulez,
01:30:49à l'ensemble des injonctions que vous avez
01:30:51à l'égard de vos opposants.
01:30:52— C'est une question.
01:30:53— Et je note que de tous les sujets qu'on a parlé,
01:30:55qu'on a abordés depuis le début de cette émission,
01:30:58vous êtes contents.
01:30:59— Non.
01:31:00— Vous êtes satisfaits de vous.
01:31:01Vous avez toujours bien fait.
01:31:03Et à chaque fois qu'on propose quelque chose,
01:31:05c'est délirant, c'est arrogant, c'est méprisant.
01:31:08Donc je pense qu'il faut revoir un certain nombre de dispositions.
01:31:11Moi, je décréterai un moratoire sur la fermeture des écoles,
01:31:13parce qu'il y a des classes qui ferment,
01:31:15et notamment dans les territoires ruraux,
01:31:16ça ne semble pas vous intéresser.
01:31:17Mais il y a aussi beaucoup de nos compatriotes
01:31:19qui vivent dans des grandes villes
01:31:20et qui ont dû accéder aux services publics.
01:31:22Et je souhaite revaloriser aussi les métiers manuels
01:31:25et les filières professionnelles,
01:31:27par la fin, par l'instauration,
01:31:29on a une minute chacun sur les services publics.
01:31:32S'il vous plaît, le sentiment d'abandon
01:31:36par rapport aux services publics,
01:31:38on va être obligés de passer à autre chose.
01:31:40— Le sentiment d'abandon des Français,
01:31:42notamment dans des régions rurales
01:31:44et notamment dans des déserts médicaux.
01:31:46Comment vous réglez cette question-là ?
01:31:48Gabriel Attal, vous avez essayé avec les futurs médecins.
01:31:51Ça n'a pas marché, ils refusent.
01:31:54— Il faut plus de médecins.
01:31:56Parce que la réalité, c'est que dans les années 70,
01:31:58il y a une loi qui a été faite
01:31:59qui est de limiter le nombre de médecins en formation
01:32:01chaque année pour des raisons budgétaires.
01:32:04Dès 2018, on a fait évoluer ça.
01:32:07En 98, on formait 3 500 médecins chaque année.
01:32:11En 2018, on est passés à 8 000.
01:32:14On est aujourd'hui à 12 000.
01:32:16Et si les candidats Ensemble pour la République
01:32:18forment une majorité, nous passerons à 16 000 en 2027.
01:32:21Ça veut dire qu'on aura doublé en 10 ans
01:32:23le nombre de médecins en formation.
01:32:25Maintenant, les Français qui nous regardent,
01:32:27ils sont prêts pour trouver un rendez-vous
01:32:28chez le médecin généraliste,
01:32:29chez le médecin spécialiste,
01:32:30notamment dans les territoires ruraux,
01:32:31mais pas seulement.
01:32:32Ils se disent évidemment,
01:32:33OK, mais un médecin, il faut 10 ans pour le former.
01:32:35Comment on fait d'ici là ?
01:32:36D'ici là, il faut libérer du temps médical
01:32:39pour nos médecins.
01:32:40Comment ?
01:32:41En déléguant un certain nombre d'actes, de tâches
01:32:43qu'on peut déléguer à d'autres professionnels de santé.
01:32:45Je vous donne un exemple très concret
01:32:47parce que moi, je m'attache à trouver
01:32:48des solutions concrètes.
01:32:49Il y a deux mois, j'avais annoncé, j'avais dit
01:32:52que désormais, les pharmaciens
01:32:53pourront respirer des antibiotiques,
01:32:55par exemple en cas d'angine ou de cystite.
01:32:57Depuis la semaine dernière, c'est possible.
01:32:59J'avais annoncé également que...
01:33:01Vous avez épuisé votre parole, pardon.
01:33:03... qu'il y aurait un SAS,
01:33:04c'est-à-dire un médecin de garde
01:33:05à moins de 30 minutes
01:33:06qu'on peut appeler par téléphone
01:33:07pour tous les Français.
01:33:08On est à 80% de territoire couvert.
01:33:10On sera à 100% à la fin de l'été.
01:33:12Donc, former plus de médecins,
01:33:14d'ici là, libérer du temps médical
01:33:16pour nos médecins
01:33:17et évidemment aussi régulariser des médecins.
01:33:18Manuel Bonpart, comment on fait ?
01:33:20Vous encadrez ?
01:33:22Non, mais d'abord, les services publics,
01:33:24c'est la santé, mais pas seulement.
01:33:25Manuel Bonpart, il va dire
01:33:26qu'il faut des médecins migrants,
01:33:27qu'on paye moins cher,
01:33:29comme dans les hôpitaux et tout.
01:33:31... que tous les services publics essentiels
01:33:33soient à moins de 30 minutes
01:33:34de son lieu de vie.
01:33:35A mon avis, c'est la règle
01:33:36sur laquelle il faut travailler.
01:33:37Sur la question médicale de manière générale
01:33:39et de la santé,
01:33:41il y a eu, il y a quelques mois
01:33:43à l'Assemblée nationale,
01:33:44une proposition de loi transpartisane
01:33:46qui était signée par des représentants
01:33:48des groupes qui constituent
01:33:49aujourd'hui le Nouveau Front Populaire,
01:33:50mais y compris parfois
01:33:51par des représentants des groupes macronistes
01:33:53qui visaient à réguler
01:33:54l'installation des médecins
01:33:55pour faire en sorte qu'en priorité,
01:33:57ils s'installent dans les déserts médicaux.
01:33:59Il se trouve que cette proposition de loi,
01:34:01elle a été rejetée à cause des amis
01:34:03de M. Bardella
01:34:04et à cause du gouvernement que dirigeait
01:34:06ou dans lequel M. Attal siégeait.
01:34:09Donc, à un moment,
01:34:10il faut être un peu cohérent.
01:34:11Donc, oui, il faut réguler
01:34:12l'installation des médecins.
01:34:13Il faut sauver notre système d'urgence
01:34:15qui est dans une très grande situation
01:34:17de fragilité.
01:34:18Il y a quand même un service d'urgence
01:34:19sur deux qui a fermé l'année dernière.
01:34:21Il faut recruter davantage d'infirmières
01:34:23et d'infirmiers.
01:34:24Il faut les revaloriser.
01:34:25Il faut éviter de supprimer des lits.
01:34:27L'hôpital en France est à bout de souffle.
01:34:29Donc, il faut un plan d'urgence sur ce sujet.
01:34:31Jordan Bardella, brièvement,
01:34:32que faire face à ce problème ?
01:34:33On le rappelle,
01:34:34un Français sur quatre
01:34:35vit dans un désert médical
01:34:36en attendant quelques fois
01:34:37huit mois pour aller voir un médecin.
01:34:38D'abord, si les Français m'accordent
01:34:40leur confiance et que je deviens Premier ministre,
01:34:42je permettrai, dès cet été
01:34:43et très rapidement,
01:34:44aux médecins,
01:34:45parce qu'on manque cruellement de médecins...
01:34:47Alors, mon fils a biotite,
01:34:48il avait du bac,
01:34:50je peux le voir le 5 juillet.
01:34:52Ah ouais, bah,
01:34:53t'as le temps de perdre ton oreille, du coup.
01:35:19Sur le revenu.
01:35:20Donc, il faut,
01:35:21non seulement,
01:35:22déburocratiser la santé,
01:35:23mais il faut aussi
01:35:24redonner le pouvoir aux soignants.
01:35:26Je décrèterai un moratoire
01:35:27sur les fermetures de lits.
01:35:29On se souvient tous,
01:35:30pendant la crise sanitaire,
01:35:31on se souvient tous,
01:35:32pendant...
01:35:33Eh oui, le pays...
01:35:34Vous voyez, la différence,
01:35:35c'est que moi, je suis réaliste.
01:35:36Le pays, il est abîmé,
01:35:37et donc, le réparer
01:35:38ne va pas prendre 48 heures.
01:35:40Je veux supprimer
01:35:42les agences régionales de santé
01:35:45pour rapprocher la santé du terrain.
01:35:47Aujourd'hui, les ARS,
01:35:48qui coûtent beaucoup d'argent,
01:35:49on s'en souvient tous,
01:35:50pendant la crise sanitaire,
01:35:51demandaient aux hôpitaux
01:35:52de fermer des lits.
01:35:54Je souhaite que la santé
01:35:55soit départementalisée,
01:35:56que ça puisse être géré
01:35:57par l'intermédiaire
01:35:58d'un préfet délégué
01:35:59dans les préfectures,
01:36:00et je souhaite aussi
01:36:01qu'on redonne du pouvoir aux soignants
01:36:03et que les hôpitaux
01:36:04soient évidemment gérés
01:36:05à la fois par quelqu'un
01:36:06qui a l'expertise comptable
01:36:07et l'expertise administrative,
01:36:08mais aussi par un soignant.
01:36:10Donc, déburocratiser,
01:36:11redonner du pouvoir aux soignants,
01:36:13et puis, évidemment,
01:36:14à terme, il faut former
01:36:15des médecins.
01:36:16En France, nous souffrons aujourd'hui
01:36:18à la fois du numerus clausus,
01:36:20il faut lever les contraintes
01:36:21sur le numerus apertus
01:36:22parce qu'il existe encore aujourd'hui,
01:36:23et permettre de déverrouiller
01:36:24aujourd'hui les contraintes
01:36:25qui pèsent sur les formations
01:36:26de médecins.
01:36:28Il y a beaucoup d'autres mesures,
01:36:29mais j'ai tenté d'en sélectionner
01:36:31quelques-unes.
01:36:32Pour être tout à fait clair,
01:36:33vous parliez tout à l'heure
01:36:34de réguler l'installation
01:36:35de médecins.
01:36:36Est-ce que ça peut passer
01:36:37par la coercition ?
01:36:38Un jeune médecin
01:36:39fraîchement diplômé
01:36:40irait plutôt dans la creuse
01:36:41que dans le 16e arrondissement
01:36:42de Paris ?
01:36:43La proposition de loi
01:36:44ne prenait pas cette logique.
01:36:45Par contre,
01:36:46elle faisait en sorte
01:36:47qu'on ne puisse pas installer
01:36:48davantage de médecins
01:36:49dans des zones
01:36:50qui étaient suffisamment pourvues.
01:36:51C'était la logique
01:36:52qui était utilisée
01:36:53dans cette proposition de loi.
01:36:54Tu voudrais enlever
01:36:55le rendez-vous des médecins ?
01:36:56J'ai voté il y a quelques mois
01:36:57avec mes collègues.
01:36:58C'est vrai que,
01:36:59en plus,
01:37:00ils ne respectent jamais l'heure.
01:37:01En général,
01:37:02il y a une attente d'une heure,
01:37:03à chaque fois,
01:37:04ça déborde.
01:37:05En lien avec les collectivités locales,
01:37:06l'installation
01:37:07de centres de santé municipaux
01:37:08dans lesquels
01:37:09il peut y avoir
01:37:10des salariés,
01:37:11ça existe dans un certain nombre
01:37:12de communes,
01:37:13ça fonctionne très bien.
01:37:14Je pense que c'est
01:37:15une idée qu'il faut développer
01:37:16pour que tout le monde
01:37:17puisse avoir accès à la santé.
01:37:18Ça me paraît indispensable
01:37:19dans un pays comme la France.
01:37:20On va faire un point
01:37:21temps de parole.
01:37:2233 minutes 27 pour vous,
01:37:23Jordan Bardella.
01:37:2433 minutes 29
01:37:25pour vous,
01:37:26Emmanuel Bompard.
01:37:27Bravo.
01:37:28Merci beaucoup
01:37:29d'avoir respecté cette règle.
01:37:30Malheureusement,
01:37:31nous ne pourrons pas
01:37:32parce que nous avons évoqué
01:37:33les services publics
01:37:34parler de la France
01:37:35et de la santé,
01:37:36nous ne pourrons pas
01:37:37parler de la France
01:37:38et de la santé,
01:37:39nous ne pourrons pas
01:37:40parler des services publics
01:37:41parler de la France
01:37:42dans le monde,
01:37:43mais ça fera l'objet
01:37:44peut-être d'autres débats.
01:37:45Vous allez maintenant
01:37:46avoir une minute chacun
01:37:47pour conclure.
01:37:48Qu'avez-vous à dire
01:37:49aux électeurs ?
01:37:50C'est dommage
01:37:51qu'ils soient déjà finis.
01:37:52Il n'est que 22h24.
01:37:53Jordan Bardella,
01:37:54le tirage au sort
01:37:55vous a désigné
01:37:56pour commencer.
01:37:57Bien, mes chers compatriotes,
01:37:58dans quelques jours,
01:37:59vous êtes appelés aux urnes
01:38:00pour un choix historique.
01:38:01Votre quotidien,
01:38:02le 7 juin
01:38:03et le 30 juin,
01:38:04pardonnez-moi,
01:38:05le 7 juillet prochain
01:38:06peut changer.
01:38:07Mais pour ça,
01:38:08il faut évidemment
01:38:09que vous vous rendiez
01:38:10aux urnes.
01:38:11Vous avez une occasion
01:38:12historique
01:38:13de tourner la page
01:38:14de cette année
01:38:15de macronisme,
01:38:16de choisir
01:38:17des dirigeants politiques
01:38:18qui vous aiment,
01:38:19qui vous respectent
01:38:20et qui vous considèrent.
01:38:21Vous pouvez tourner la page
01:38:22de cette indifférence
01:38:23à l'égard
01:38:24de vos fins de mois,
01:38:25de tourner la page
01:38:26à l'égard de l'indifférence
01:38:27vis-à-vis de l'insécurité
01:38:28que vous subissez,
01:38:29de ces difficultés d'accès
01:38:30aux services publics.
01:38:31L'alliance que je conduis
01:38:32avec Éric Ciotti,
01:38:33cette alliance avec
01:38:34les républicains de droite
01:38:35est la seule
01:38:36qui, au second tour,
01:38:37peut l'emporter
01:38:38et c'est la seule
01:38:39qui est aujourd'hui
01:38:40aux portes du pouvoir,
01:38:41celui de l'extrême-gauche
01:38:42et celui d'un Jean-Luc Mélenchon
01:38:43Premier ministre.
01:38:44La majorité sortante,
01:38:45conduite par Gabriel Attal,
01:38:46va quitter le pouvoir
01:38:47dans quelques jours.
01:38:48Votre choix sera donc clair.
01:38:49L'alternance que je représente
01:38:50est raisonnable,
01:38:51responsable
01:38:52et elle mettra au cœur
01:38:53de mon action
01:38:54et de mes urgences
01:38:55votre pouvoir d'achat,
01:38:56votre sécurité
01:38:57et l'immigration.
01:38:58Ne vous laissez pas intimider
01:39:00par ceux qui surfent
01:39:01sur les peurs.
01:39:02Soyez français
01:39:03et soyez patriote.
01:39:04Manuel Bompard,
01:39:05quel est votre message
01:39:06ce soir aux électeurs ?
01:39:07Je veux m'adresser
01:39:08à nos concitoyens,
01:39:09nos concitoyennes.
01:39:10En même temps,
01:39:11s'il y a une urgence,
01:39:12ils vont être urgents,
01:39:13c'est au pire.
01:39:14Beaucoup d'entre vous
01:39:15vivent dans la peur.
01:39:16La peur de voir
01:39:17l'extrême-droite
01:39:18arriver au pouvoir en France.
01:39:19La peur de la remise en cause
01:39:20de nos libertés fondamentales
01:39:21et de nos droits.
01:39:22La peur même,
01:39:23pour certains d'entre vous,
01:39:24de devoir quitter la terre
01:39:25qui vous a vu naître
01:39:26ou qui vous a accueillis.
01:39:27Ce dimanche 30 juin
01:39:28puis le dimanche 7 juillet,
01:39:29vous avez le pouvoir
01:39:30d'empêcher
01:39:31que cette peur
01:39:32devienne une réalité.
01:39:33En l'occurrence,
01:39:34vous pouvez tourner
01:39:35la page du macronisme
01:39:36et faire que la France
01:39:37ne s'abîme pas
01:39:38dans le racisme,
01:39:39la détestation des autres
01:39:40et le chacun pour soi.
01:39:41Vous pouvez élire
01:39:42une nouvelle majorité
01:39:43qui permettra
01:39:44de vivre mieux,
01:39:45de retrouver
01:39:46le goût du futur
01:39:47et de refaire de la France
01:39:48ce pays qui sait
01:39:49nous rendre si fiers.
01:39:50Alors ne vous résignez pas,
01:39:51saisissez-vous
01:39:52du bulletin de vote
01:39:53du Nouveau Front Populaire
01:39:54pour ouvrir
01:39:55une nouvelle page
01:39:56de l'histoire de France.
01:39:57Merci.
01:39:58Merci.
01:39:59Merci.
01:40:00Merci.
01:40:01Merci.
01:40:02Merci.
01:40:04Merci beaucoup,
01:40:05Manuel Bompard.
01:40:06Gabriel Attal,
01:40:07c'est à votre tour
01:40:08de vous adresser aux électeurs.
01:40:10L'échéance du 30 juin
01:40:11et du 7 juillet
01:40:12est majeure
01:40:13et on a vu ce soir
01:40:14que les projets
01:40:15qui sont présentés
01:40:16par mes deux contradicteurs
01:40:17conduiraient soit
01:40:18à un matraquage fiscal
01:40:19assumé
01:40:20soit à un matraquage fiscal
01:40:21forcé
01:40:22par un projet
01:40:23de dépenses massives
01:40:24qui n'est pas financé.
01:40:25Je reprends l'engagement
01:40:26devant les Français
01:40:27qu'avec nous,
01:40:28ils ont la certitude
01:40:29parce que je prends l'engagement
01:40:30que nous n'augmenterons pas
01:40:31les impôts.
01:40:32Là, on le voit,
01:40:33la proposition est faite
01:40:34d'un côté,
01:40:35la proposition est masquée
01:40:36de l'autre,
01:40:37mais évidemment,
01:40:38ce serait la fatalité.
01:40:39Je veux dire ensuite
01:40:40que la France,
01:40:41elle a aussi rendez-vous
01:40:42avec ses valeurs
01:40:43et avec son destin.
01:40:44Moi, la France,
01:40:45je la regarde telle qu'elle est
01:40:46et je l'aime telle qu'elle est.
01:40:47Je ne la découpe pas
01:40:48en tranches
01:40:49en considérant
01:40:50qu'il y aurait
01:40:51des meilleures tranches
01:40:52que d'autres.
01:40:53Je ne jette pas de l'acide
01:40:54sur ces déchirures,
01:40:55je ne cherche pas
01:40:56à stigmatiser certains
01:40:57pour adresser les Français
01:40:58les uns contre les autres.
01:40:59Je regarde la France
01:41:00telle qu'elle est,
01:41:01telle qu'elle a
01:41:02une envie de liberté
01:41:03et en même temps
01:41:04de son besoin d'ordre,
01:41:05qui défend toujours
01:41:06l'autorité
01:41:07et qui toujours regarde
01:41:08vers l'avenir
01:41:09pour espérer
01:41:10un monde meilleur
01:41:11et la France a beaucoup
01:41:12de choses à dire
01:41:13encore au monde.
01:41:14Nous avons rendez-vous
01:41:15avec notre destin
01:41:16et je le dis aux Français,
01:41:17j'ai confiance en vous
01:41:18et j'ai confiance en nous.
01:41:19Merci,
01:41:20merci à vous trois.
01:41:21Merci à vous.
01:41:22Les temps de parole
01:41:23à 20 secondes près
01:41:24ont été respectés.
01:41:25Nous vous lions
01:41:26avec Anne-Claire.
01:41:27Ça va, ça va, ça va.
01:41:28Merci d'avoir accepté
01:41:29ce débat,
01:41:30d'avoir accepté les règles
01:41:31dans un esprit républicain.
01:41:32Ils ont fait mieux
01:41:33que France 2 l'autre jour.
01:41:34Merci à vous,
01:41:35merci à vous.
01:41:36Et puis merci à tous,
01:41:37évidemment,
01:41:38de nous avoir suivis.
01:41:39Excellente soirée.
01:41:40À tous,
01:41:41tout de suite,
01:41:42esprit criminel,
01:41:43rien à voir
01:41:44avec cette soirée.
01:41:45À demain,
01:41:4620h.
01:41:49Quoi que, quoi que.
01:41:52Bon, bref,
01:41:53c'était sympa.
01:41:57Bon,
01:41:58de toute façon,
01:41:59le dimanche,
01:42:00on sera en live
01:42:01pour Air Factor
01:42:02à partir de 19h.
01:42:03Vous pouvez venir
01:42:04commenter les élections aussi.
01:42:05Il n'y a pas de soucis.
01:42:08Ça sera à 20h,
01:42:09normalement,
01:42:10les résultats.
01:42:11Si je ne m'abuse.
01:42:12Donc, voilà.
01:42:15Je vais vous dire
01:42:16bonne soirée, du coup.
01:42:17Et bonne nuit
01:42:18et jeudi
01:42:19pour ceux qui seront là.
01:42:20Ciao.

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