• il y a 3 mois
A la une de cette édition, les JO pas encore commencés mais déjà mal embarqués. Insécurité, violences, manque de nourriture. Bienvenue en France.


Et l’actualité en France ce n’est pas que les Jeux, c’est aussi une rentrée politique explosive et un budget à l’automne qui pourrait renouer après les hausses d’impôts.


Direction l’Europe centrale ensuite avec l’Ukraine qui prive la Hongrie et la Slovaquie de pétrole russe.


Et enfin nous reviendrons sur les explications de Joe Biden concernant son abandon de la course à la présidentielle.

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00:00♪ Générique ♪
00:14Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:16Les JO pas encore commencées mais déjà mal embarquées.
00:19Insécurité, violence, manque de nourriture, bienvenue en France.
00:22L'actualité c'est aussi une rentrée politique explosive en perspective
00:26et un budget à l'automne qui pourrait renouer avec les hausses d'impôts.
00:30Direction l'Europe centrale, ensuite avec l'Ukraine qui prive la Hongrie
00:33et la Slovaquie de pétrole russe.
00:35Et enfin nous reviendrons sur les explications de Joe Biden
00:39concernant son abandon de la course à la présidentielle.
00:41♪ Générique ♪
00:46Le monde a les yeux braqués sur la France
00:48alors que la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques se déroulera vendredi.
00:52L'image du pays pourrait bien être malmenée, le point avec Renaud de Bourleuf.
00:56J-1 avant les Jeux Olympiques et c'est déjà le festival avant d'avoir vraiment commencé.
01:00Mercredi au stade Geoffroy Guichard à Saint-Etienne,
01:03le match de football Argentine-Maroc a été interrompu
01:05par l'envahissement du terrain par les supporters marocains.
01:08Ceux-ci n'avaient visiblement pas supporté que l'Argentine égalise tout près de la fin du match.
01:12Une partie du public a ainsi envahi le terrain,
01:14les projectiles ont aussi été jetés,
01:16les joueurs argentins ont même été agressés à coups de pétards lancés à la figure.
01:19Ils ont dû se dire, bienvenue en France.
01:21D'autant plus que la veille, l'équipe a constaté que le hôtel avait été cambriolé pendant la séance d'entraînement.
01:25Des montres et des bagues ont été volées.
01:27Et sans surprise, dans ce genre d'événement, la politique s'invite dans la fête.
01:30Mercredi soir, après le match Israël-Mali au Parc des Princes dans le 16e arrondissement de la capitale,
01:34les supporters israéliens ont eu droit à un comité d'accueil.
01:44De quoi craindre d'autres chauffourés de ce genre.
01:46Contrairement aux Russes, les Israéliens ne concourent pas sous bannière neutre.
01:49Les athlètes, comme les supporters, pourraient bien faire l'objet d'autres attaques.
01:52Mais pas d'inquiétude, nous dit le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, Paris est devenu une ville sûre.
01:57Je m'en félicite que la délinquance à Paris et en Ile-de-France, monsieur le préfet de police,
02:02soit quasiment ramenée à zéro, évidemment jamais totalement à zéro.
02:06La touriste australienne violée samedi par cinq individus dans le 18e arrondissement
02:09a dû apprécier ce genre de commentaires.
02:11Une autre autosatisfaction, celle du ministre des Sports, Amélie Oudéa Castera,
02:14qui a réussi à affirmer ce jeudi matin que, je cite,
02:18« les choses se sont passées sur le plan opérationnel de manière très satisfaisante hier ».
02:22Elle a quand même dû répondre sur le bazar à Saint-Etienne.
02:25Il y a eu un petit moment de confusion, ça je ne veux pas le nier,
02:28mais qui est lié à une difficulté d'arbitrage.
02:30Il y a eu une petite intrusion qui n'aurait pas dû se produire,
02:33mais qui était plutôt bonne enfant de la part de supporters marocains.
02:37Ça s'est ensuite entremêlé avec un long temps d'arrêt
02:39dans lequel il y a eu un petit peu de tergiversation sur le plan de l'arbitrage.
02:43Un débrief a été fait entre le comité d'organisation et la FIFA.
02:48Du côté de Buenos Aires, ils ne sont pas vraiment de cet avis.
02:51La Fédération argentine de football a annoncé porter plainte devant la commission disciplinaire de la FIFA.
02:56Et pour ne rien arranger, même l'organisation logistique des JO pose des problèmes.
03:00À peine six jours après l'ouverture officielle du village olympique à Saint-Denis,
03:04les athlètes se sont plaints de la quantité de nourriture proposée,
03:06jugée insuffisante mardi soir et mercredi matin,
03:09ou de la vitesse de réapprovisionnement de certains aliments.
03:11Les œufs ont ainsi été rationnés au petit-déjeuner mercredi.
03:14Et pour se reposer, ils ont droit à des lits en carton.
03:17Une fois de plus, Amélie Oudé à Castera est très satisfaite.
03:19Les lits en carton, ils adorent ça.
03:22C'était les mêmes à Tokyo.
03:24Il y a le sentiment pour les athlètes de contribuer à nos équilibres écologiques.
03:28Moi, j'ai échangé avec plusieurs d'entre eux, au contraire.
03:30Ils adorent aussi les couettes qui sont très jolies.
03:32Visiblement, Tilly Kearns, joueur de vetteur polo australienne, n'était pas de cet avis.
03:37Elle a d'ailleurs partagé ses impressions sur les réseaux sociaux.
03:39Première nuit sur le lit olympique en carton.
03:42Mon dos est sur le point de craquer.
03:44De quoi nous couvrir de ridicule dans le monde entier.
03:46Entre la cérémonie d'ouverture aux goûts douteux et les problèmes de sécurité,
03:49en passant par la logistique défaillante,
03:51c'est toute l'image de la France qui va être dégradée.
03:53Une image misérable qui pourra être encore un peu plus ternie avec les jeux d'hiver de 2030.
04:01Égalité, fraternité, fiscalité.
04:03La rentrée parlementaire va donner lieu à de nombreux accrochages,
04:06mais elle devrait surtout consacrer le retour des hausses d'impôts.
04:10Les jeux en été, les impôts à l'automne.
04:12Lundi, le journal Le Figaro révélait que le camp présidentiel
04:16travaille en coulisses sur des hausses d'impôts.
04:18Pas pour sauver les comptes de l'État,
04:20mais pour grappiller des points dans les enquêtes d'opinion.
04:23Les équipes du président plangent donc sur un retour de l'ISF,
04:26des taxations pour les super-profits et pour les entreprises.
04:29Un tournant, alors que depuis l'arrivée des macronistes au pouvoir il y a sept ans,
04:33l'augmentation des impôts était devenue un tabou.
04:36Bruno Le Maire le rappelait au mois de mars.
04:39Les impôts n'augmenteront pas.
04:40C'est un engagement que nous avons pris avec le président de la République.
04:43Les impôts n'augmenteront pas sur les Français,
04:45tout simplement parce qu'ils sont déjà très élevés.
04:47Nous avons fait baisser depuis 2017,
04:49et il serait complètement incohérent, ce serait un tête-à-queue complet,
04:52de dire nous avons baissé les impôts pendant sept ans,
04:54puis maintenant nous allons les augmenter.
04:56Ils n'augmenteront pas.
04:57Ça serait un tête-à-queue complet, mais qui semble de plus en plus probable.
05:01Les caisses de l'État sont vides,
05:03et la dissolution a peut-être à voir avec la difficulté
05:06que le gouvernement Attal aurait eue à boucler son budget pour 2025.
05:10Le président pourrait ainsi laisser porter le chapeau d'une augmentation d'impôts
05:14à un gouvernement qui n'est pas issu de sa majorité.
05:17Reste qu'en préparant ses équipes à une telle augmentation,
05:20le président montre qu'il entend bien avoir la main sur la méthode.
05:24La gauche, arrivée en tête au second tour des législatives,
05:27souhaite augmenter les impôts,
05:28et Emmanuel Macron pourrait s'appuyer sur des propositions
05:31venant du nouveau Front populaire.
05:33Il n'est ainsi pas à écarter que le président suggère des taxes sous couverte d'écologie,
05:37ce qui donnerait un vernis moral au matraquage fiscal.
05:41Un ISF vert serait ainsi à l'étude.
05:44Susurré à l'oreille de Macron par l'économiste Jean-Pyzani-Ferry,
05:48il s'agirait d'une taxe temporaire sur les 10% des Français les plus aisés
05:52pour financer les investissements dans la transition écologique.
05:56La grande distribution pourrait aussi faire les frais de ces nouvelles taxes.
06:00Mal perçue par l'opinion,
06:02c'est une cible facile pour l'État qui ne devrait pas se gêner de ce côté.
06:06Si les plus riches semblent viser pour l'heure,
06:08les augmentations de la fiscalité pourraient rapidement s'étendre.
06:11La multiplication des taxes et impôts temporaires,
06:14qui devient donc permanente, est à craindre.
06:16Difficile de savoir pour l'heure à quelle sauce les contribuables français vont être mangés.
06:21D'ordinaire, l'été est dévolu à la rédaction du projet de loi de finances
06:25avant sa présentation début octobre.
06:28Mais la dissolution de l'Assemblée, l'absence de majorité qui en découle,
06:31et l'absence de nouveaux gouvernements laissent planer le doute sur la marche qui sera suivie.
06:36Un gouvernement NFP ferait inévitablement augmenter les impôts.
06:40Un gouvernement de centre-gauche également.
06:42Et c'est seulement du côté du pacte législatif proposé par ALR que la hausse d'impôts est écartée.
06:47Enfin, nous avons fixé en commun deux lignes rouges qui sont importantes pour nous
06:51et qui aboutiraient à une sanction immédiate de tout gouvernement qui les franchirait.
06:57La première d'abord, c'est nous nous opposerons à toute augmentation d'impôts.
07:00Une ligne partagée par une partie de la majorité macroniste
07:03à l'image du ministre des missionnaires et député Aurore Berger.
07:06On est sur la même ligne parce que tout simplement, c'est ce que nous ont dit les Français.
07:10Il y a des lignes rouges qu'ils posent, on pose les mêmes.
07:13C'est-à-dire refus de toute augmentation des impôts, refus de la baisse des pensions des retraités.
07:17Refus commun des impôts, mais en cumulant les sièges du centre macroniste et de la droite ALR,
07:22on arrive péniblement au-dessus des 200 députés alors que la précédente majorité en comptait 250.
07:28C'est dur, dur de faire une majorité et la question de l'augmentation des impôts
07:32sera étroitement liée à la nature de la coalition qui arrivera au pouvoir.
07:36À trois ans d'une nouvelle élection présidentielle et hypothétiquement à un an de nouvelles élections législatives,
07:42ceux qui augmenteront les impôts pourraient être rapidement punis dans les urnes.
07:50L'Ukraine prive la Hongrie et la Slovaquie de pétrole russe
07:53et met ces pays d'Europe centrale dans l'embarras.
07:56Les explications de nos correspondants en Europe centrale.
07:59Alors que l'on aurait pu penser que la récente visite de Viktor Orban à Kiev
08:04apaiserait les relations entre l'Ukraine et la Hongrie,
08:07ces deux pays connaissent une énième crise diplomatique, cette fois-ci sur les questions énergétiques.
08:13Les relations entre les deux voisins, qui se sont très fortement dégradées depuis le Maïdan en 2014
08:19et la suppression des droits linguistiques de la minorité hongroise d'Ukraine,
08:23viennent de connaître un nouvel épisode d'hostilité,
08:26puisque l'Ukraine a décrété des sanctions sur l'entreprise russe Lukoil
08:30et refuse que le pétrole de Lukoil transite par son territoire,
08:34notamment en direction de la Hongrie et de la Slovaquie.
08:37Cette interruption partielle pourrait rapidement avoir de graves conséquences,
08:41étant donné que Lukoil représente environ un tiers des importations de pétrole brut en Hongrie
08:47et 45% en Slovaquie.
08:49Depuis le début du conflit, la Hongrie marche sur des œufs,
08:52car son approvisionnement en pétrole brut provient très essentiellement de Russie
08:56et transite par l'Ukraine, c'est-à-dire par le pays avec lequel la Russie est en guerre,
09:01depuis deux ans et demi.
09:02En effet, l'oléoduc Drouzhba, ou Oléoduc de l'Amitié,
09:06mis en service dans les années 1960,
09:09reliait l'Union soviétique et les pays du Bloc socialiste
09:12et a continué à opérer après la dissolution du Bloc de l'Est.
09:15La Tchéquie, le troisième pays à bénéficier d'une exemption de l'interdiction d'importer du pétrole russe
09:20en Union européenne, se trouve également sur la route de cet Oléoduc,
09:24mais affirme pour le moment ne pas ressentir les effets de l'interdiction ukrainienne
09:28du transit du pétrole de Lukoil.
09:30Par ailleurs, la Hongrie est également fortement dépendante de la Fédération de Russie
09:34pour son énergie nucléaire,
09:35étant donné que la seule centrale du pays fonctionne sous le contrôle de Rosatom.
09:40Le gouvernement hongrois s'est d'ailleurs efforcé ces dernières années
09:43d'associer la filière nucléaire française à son parc nucléaire
09:46afin de réduire les pressions sur ce sujet
09:48et de se faire un partenaire au sein des pays de l'Union européenne.
09:52Souvent critiqué pour ne pas avoir davantage agi
09:54pour réduire sa dépendance aux matières énergétiques russes,
09:57la Hongrie répond qu'il ne s'agit pas d'une question politique,
10:00mais d'une question de géographie et d'infrastructure.
10:03Par le passé, Budapest s'est notamment défendu
10:06en rappelant que les États-Unis d'Amérique s'étaient durant les 20 dernières années
10:09régulièrement opposés à la construction d'autres infrastructures,
10:13notamment le projet de gazoduc Nabucco
10:15qui aurait pu relier le Caucase et l'Iran à l'Europe.
10:18On remarquera également que l'ambassade américaine à Budapest
10:22communique de façon très agressive contre le gouvernement hongrois,
10:25notamment au sujet de ses relations avec Moscou,
10:28en particulier sur le domaine de l'énergie.
10:29On peut donc se demander si Washington a pu influencer
10:32la soudaine décision ukrainienne
10:34de ne plus autoriser le transit du pétrole de Lukoil,
10:37deux ans et demi après le début du conflit,
10:39afin de faire pression sur la Hongrie et la Slovaquie.
10:42Autre cas similaire, rappelons que le gouvernement français
10:45a durant de nombreuses années fait bloquer le projet
10:47d'un deuxième gazoduc reliant la France et l'Espagne,
10:50cette dernière disposant pourtant d'un accès très important
10:53aux ressources gazières d'Afrique,
10:55mais ne parvenant pas à le réexporter,
10:57faute d'infrastructures suffisantes entre la France et l'Espagne.
11:01Des esprits tâtillons pourraient donc parfois en venir à se demander
11:05si les crises énergétiques récentes du continent européen
11:08ne sont que le fait de malheureux concours de circonstances,
11:11ou si au contraire, il n'y a pas la volonté
11:13d'aboutir à ces situations de crise.
11:15Pour en revenir à la situation qui oppose actuellement l'Ukraine
11:18à la Hongrie et la Slovaquie,
11:20le caractère urgent de la menace qui pèse sur ces pays d'Europe centrale
11:24fait que Budapest et Bratislava ont annoncé
11:27qu'elles allaient saisir les institutions européennes
11:29et menacent Kiev de représailles
11:31en bloquant certaines dispositions des aides européennes
11:34accordées à l'Ukraine.
11:35Le ministre des Affaires étrangères hongrois,
11:38Peter Sijarto, a même ajouté
11:40qu'il considère la décision ukrainienne dynamicale,
11:43en particulier à la lumière du fait que l'Ukraine
11:45importe plus de 40% de son électricité de Hongrie,
11:49qui affirme par ailleurs apporter une assistance importante
11:52au fonctionnement du réseau électrique ukrainien.
11:54Une façon de rappeler qu'en dépit de l'image
11:56qui est dressée de la Hongrie comme d'un satellite de Moscou
11:59au sein de l'Occident,
12:00en réalité Budapest agit loyalement au quotidien
12:03dans le cadre de l'Alliance atlantique,
12:05tout en essayant de se laisser quelques marges d'action
12:08avec les autres blocs.
12:09En attendant, si une solution n'est pas trouvée d'ici l'automne,
12:12la Hongrie et la Slovaquie risquent de se retrouver
12:15dans une situation de crise énergétique sévère.
12:18Une façon de saboter un peu davantage
12:20l'actuelle présidence tournante hongroise de l'Union européenne,
12:24que la plupart des gouvernements européens
12:26s'efforcent de boycotter et de gâcher,
12:28en raison de leur radicalisation
12:30dans le refus d'entendre tout discours
12:33contraire à leur doxa politique.
12:38Joe Biden s'explique trois jours après avoir annoncé
12:41son retrait de la course à la Maison-Blanche.
12:43Le président américain s'est adressé à ses compatriotes
12:46mercredi, une allocution durant laquelle il a tenté
12:48d'expliquer son choix et de convaincre les démocrates
12:51de soutenir sa numéro 2 Kamala Harris-Remittel.
12:55Mes amis américains,
12:57je vous parle de ce soir,
12:58en face de la table résolue de l'Oval.
13:01C'est dans un phrasé hésitant et souvent haché
13:05que le président de la première puissance mondiale
13:08s'est exprimé devant l'Amérique mercredi soir.
13:11Joe Biden, visiblement affaibli,
13:14est revenu durant 11 minutes sur les raisons
13:16qui l'ont poussé à abandonner sa candidature
13:18pour un second mandat,
13:20mais également sur son bilan et ses projets pour la suite.
13:23Concernant son retrait, s'il n'a pas clairement fait mention
13:26des troubles qui l'affectent,
13:28Joe Biden a dit qu'il était dans l'intérêt du parti
13:30et du pays de mettre de côté son ambition personnelle,
13:33expliquant que l'enjeu était aujourd'hui
13:35de sauver la démocratie aux USA,
13:38comprendre, permettre aux démocrates
13:39de conserver le pouvoir coûte que coûte.
13:41Joe Biden affirmant que la politique américaine
13:44avait, je cite, besoin de nouvelles voies,
13:46des voies plus jeunes.
13:47Une attaque en creux contre Donald Trump
13:49de seulement trois ans sans cadet.
13:51L'hôte de la Maison Blanche a également profité
13:54de cette intervention pour promouvoir l'action
13:56menée depuis le bureau Oval.
13:58Ainsi, il s'est réjoui d'avoir créé, selon ses dires,
14:0116 millions d'emplois durant son mandat,
14:04mais aussi du succès de sa politique anti-Covid-19,
14:07politique ne lui ayant pourtant pas évité
14:10trois infections en trois ans.
14:12Dans un accès d'humilité, Joe Biden a partagé
14:15sa déception de ne pouvoir se représenter,
14:17vu, je cite, son leadership dans le monde
14:19et sa vision pour l'avenir.
14:21Malgré tout, il a assuré qu'il remplirait
14:24pleinement ses fonctions jusqu'à l'élection de novembre,
14:27en axant notamment ses efforts sur le soutien
14:29au pouvoir d'achat des ménages,
14:31la lutte contre la haine et la violence,
14:33ou encore pour sécuriser les alliances existantes
14:35des Etats-Unis.
14:36Il a également annoncé qu'il demanderait
14:38une réforme de la Cour suprême.
14:40Enfin, sur le volet plus politique,
14:42Joe Biden a affiché un soutien clair
14:44à sa vice-présidente Kamala Harris,
14:46candidate pour obtenir officiellement
14:48l'investiture démocrate en août,
14:50même si les jeux apparaissent déjà faits.
14:53Le président, en exercice, l'a qualifié
14:55de femme expérimentée, forte, compétente
14:57et même de partenaire incroyable.
15:00Une partenaire incroyable qui a pourtant commis,
15:02mercredi toujours, sa première bourde
15:04de presque candidate.
15:05« Les Etats-Unis partagent une relation très forte,
15:10qui est même une alliance avec la Corée du Nord.
15:16C'est une alliance solide et durable. »
15:19Une erreur grossière, alors que la Corée du Nord
15:21multiplie ces derniers temps les provocations
15:23vis-à-vis du Sud, où sont stationnés
15:25des milliers de militaires américains.
15:27Mais visiblement, Kamala Harris n'est pas la seule
15:30à devoir prendre des cours de relations internationales.
15:32À quelques minutes et quelques centaines de mètres
15:35de l'intervention de Joe Biden depuis la Maison-Blanche,
15:37le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou
15:40était ovationné au Congrès,
15:42au moment où, justement, l'administration Biden
15:45tente d'afficher sa fermeté face à Tel Aviv.
15:47Un couac qui en dit long sur l'ambiance fin de règne
15:50à Washington.
15:54Passons à présent à l'actualité en bref.
15:59Tractation à Bruxelles.
16:01Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne
16:05pour un second mandat, se prépare à nommer
16:08ses nouveaux vice-présidents et commissaires.
16:10Emmanuel Macron cherche à peser en appuyant la reconduction
16:13comme commissaire au marché intérieur de Thierry Breton.
16:17L'ancien ministre de Jacques Chirac,
16:18il faut soyeur d'entreprise française.
16:21Le président français veut être toujours présent
16:23dans le jeu bruxellois.
16:25Mais la partie est plus difficile maintenant
16:27que le groupe macroniste au Parlement européen,
16:29affondu de 40% après l'échec cuisant de la liste
16:32Ensemble au scrutin du 9 juin.
16:3613 ans plus tard, eux sont encore là.
16:39Mercredi 25 juillet, Vladimir Poutine recevait
16:41son homologue Bachar al-Assad à Moscou.
16:44La Russie entend jouer le rôle de médiateur
16:47entre Ankara et Damas, alors que la Russie
16:50et la Turquie se sont opposées à de nombreuses reprises,
16:53alors que les troupes turques sont sur le sol syrien
16:56et que plus de 3 millions de réfugiés syriens
16:58sont en Turquie, 13 ans après avoir rompu
17:01leur relation en 2011, au début de la guerre civile syrienne.
17:06Élection le 2 novembre chez les conservateurs britanniques.
17:10Trois semaines après la défaite historique
17:12du parti aux législatives,
17:13une date a été arrêtée pour désigner le successeur
17:16de Ritchie Sounak, un vainqueur qui deviendra
17:19le chef de l'opposition à la Chambre des communes.
17:22Si à ce jour, aucun candidat ne s'est officiellement déclaré,
17:25plusieurs noms circulent déjà, comme celui de James Cleverley,
17:29l'ancien ministre des Affaires étrangères,
17:31ou encore de Suella Braverman,
17:33l'ancien secrétaire d'État à l'immigration.
17:37Sniff pour sniffy.
17:39Mercredi, le ministre démissionnaire de la santé
17:41Catherine Vautrin a signé un arrêté interdisant
17:44cette poudre blanche énergisante.
17:46Un produit qui avait défrayé la chronique
17:48il y a plusieurs semaines.
17:50Si sa composition ne pose pas de problème
17:52d'après les spécialistes, le message envoyé lui dérange.
17:56Et pour cause, la référence à la cocaïne est évidente.
17:59De quoi inquiéter le ministre sur le possible glissement
18:02des consommateurs de sniffy vers des substances illicites.
18:06Peut-être devrait-elle commencer par chasser la drogue
18:08des palais de la République.
18:11Possible désastre écologique aux Philippines.
18:14Ce jeudi, un navire transportant 1,4 million de litres
18:18de pétrole a chaviré au large de Manille.
18:21Vraisemblablement à cause de conditions météorologiques
18:24particulièrement dégradées.
18:25Alors qu'un membre de l'équipage reste porté disparu,
18:29les autorités s'inquiètent de l'extension de la nappe
18:31de pétrole autour du bateau naufragé.
18:34Des spécialistes ont été dépêchés sur place
18:36pour contenir la fuite.
18:39Les énergies renouvelables vont renouveler
18:41la dette publique.
18:42Mardi, la commission de régulation de l'énergie
18:44a fait savoir que la baisse des prix de l'électricité
18:47allait obliger l'État à soutenir davantage
18:50les producteurs d'énergie renouvelable,
18:52c'est-à-dire de panneaux solaires et d'éoliennes.
18:54Le montant pour l'année 2024 s'élève à 4,2 milliards d'euros,
18:58soit 3,5 milliards de plus que les prévisions initiales.
19:02Le lobby éolien doit se frotter les mains.
19:05Paris sportif, moins de mises que prévues
19:08pour l'Euro de football.
19:09La compétition n'a pas généré les gains espérés
19:12en matière de jeux avec 650 millions d'euros
19:15de mises en France contre 700 lors de l'Euro précédent.
19:19Une baisse étonnante alors que la numérisation
19:21laissait présager une croissance dans le secteur.
19:24Contexte économique maussade ou compétition rasoir,
19:27difficile pour l'heure de tirer des conclusions.
19:30Les entreprises de Paris sportif tenteront
19:32de se refaire la cerise avec les JO,
19:34alors qu'en 2020, les Olympiades japonaises
19:37avaient rassemblé 120 millions d'euros de mises.
19:39– Sous-titrage Société Radio-Canada
19:43– Ce soir, immédiat, c'est la fin de cette édition.
19:45Merci de votre fidélité, à demain.
19:47– Sous-titrage Société Radio-Canada

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