• il y a 6 mois
Alain Finkielkraut, philosophe et écrivain, est l'invité de BFMTV à 4 jours du premier tour des législatives.

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Transcription
00:00— Pour que je comprenne bien, vous êtes sur quelle position ? Ni RN, ni LFI, ou plutôt, vous dites, je me sens plus protégé par Marine Le Pen que par Mélenchon ?
00:10— Ma position comme électeur, d'abord, c'est de voter au premier tour en faveur de la liste dirigée par Gabriel Attal. Je ne le ferai pas avec euphorie.
00:26Je n'ai jamais été macronien. Je n'ai pas été convaincu en 2017 par cette opposition progressiste conservateur qu'il voulait substituer
00:39au vieux clivage droite-gauche. Je ne suis pas reconnu là-dedans. Je n'ai pas été convaincu non plus par son idée que la fracture française
00:51était soluble dans l'économie. Non, c'est pas simplement par des mesures économiques qu'on peut résoudre ce problème. Et j'ai été effaré par les zigzags
01:02de sa politique éducative. L'école est en ruine. Alors qu'est-ce qu'il a fait ? Un coup Blanquer, un coup Papendiaï, un coup Gabriel Attal,
01:11un coup Nicole Belloubet. On ne s'y retrouve pas. Gabriel Attal a le mérite de ne pas être un adepte dû en même temps. Et il ne me paraît plus ferme.
01:20Je regrette d'ailleurs qu'il ne soit pas resté ministre.

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