• il y a 6 mois
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique était l'invité de BFMTV.

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00:00— Si vos opposants politiques étaient là ce soir, ils vous diraient que vous avez déjà, dans une certaine mesure, envoyé la France dans le décor.
00:06Le déficit, la dette... En l'espace de quelques semaines, ils ont vu les agences de notations dégradées.
00:12La Commission européenne a engagé une procédure pour les déficits excessifs.
00:16Le Haut conseil des finances publiques a expliqué que votre trajectoire budgétaire pour les prochaines années n'était ni cohérente ni crédible.
00:23Ça interroge, tout de même.
00:25— Il y a deux agences qui ont confirmé la dotation de la France, je le rappelle. Et surtout, nous sommes sur la bonne trajectoire.
00:33Nous avons protégé. Et je le revendique.
00:36Dans la crise du Covid, enfin, les gens ont la mémoire courte. Tout le monde demandait qu'on protège les entreprises et les salariés.
00:41Nous l'avons fait. Nous avons protégé les entreprises et les salariés. Et je pense que c'était un bon investissement.
00:46— Ça, c'est 70% de l'augmentation de la dette. Il reste 30% à expliquer. — Exactement. C'est le chiffre de l'OFCE.
00:50— Et j'entends matin, midi et soir ce chiffre de 1 000 milliards de dettes supplémentaires.
00:55Mais enfin c'est une aberration économique, financière et politique, ces 1 000 milliards. C'est une escroquerie.
01:00D'abord parce qu'à 1 € de 2019, c'est pas 1 € de 2024. On le sait bien. Il y a eu de l'inflation.
01:05Donc c'est une escroquerie financière. Ça ne veut rien dire. C'est un non-sens.
01:09C'est aussi un non-sens économique, parce qu'une dette, ça a du sens quand vous le rapportez à la richesse qui a été créée.
01:14Et si on rapporte les 1 000 milliards à la richesse qui a été créée, en réalité, c'est 13 points de PIB, 13 points de richesse nationale,
01:20qui ont été dépensés pendant ce temps-là. Ça représente 353 milliards d'euros et pas 1 000.
01:25Et enfin, c'est un non-sens économique, parce qu'on a été bien contents pendant cette crise du Covid qu'il y ait un ministre de l'Économie et des Finances.

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