Alexandra Martin (Nouvelle Energie-LR), Mike Castro Demaria ( Ensemble-Renaissance), Lucia Soudant (LFI-Nouveau Front populaire) et Dorette Landerer (RN). Ce sont les quatre candidats (sur sept) de la 8è circonscription des Alpes-Maritimes qui ont confronté leurs idées durant une heure ce jeudi dans le studio de Nice-Matin, avant le premier tour des élections législatives dimanche. Le débat sera diffusé sur notre site internet et sur les réseaux sociaux à partir de 18 h.
Sur ce territoire qui comprend les cantons de Cannes, Mandelieu, Vallauris et Antibes Ouest, il a notamment été question de logement avec la difficulté de trouver un toit à un prix décent parallèlement aux contraintes de la loi SRU sur les logements sociaux; de sécurité avec le manque d'effectifs de police; de pouvoir d'achat avec les propositions de chacun; de l'âge de départ à la retraite et de fiscalité; ou encore de l'accueil des gens du voyage. Mais les stratégies et éventuelles alliances de chaque camp ont également été au cœur des échanges, au cours desquels Alexandra Martin a confirmé qu'elle était bien inscrite sous la bannière de Nouvelle Energie, le parti du Maire de Cannes David Lisnard, plutôt que sous l'étiquette LR dont elle se réclame encore néanmoins.
Sur ce territoire qui comprend les cantons de Cannes, Mandelieu, Vallauris et Antibes Ouest, il a notamment été question de logement avec la difficulté de trouver un toit à un prix décent parallèlement aux contraintes de la loi SRU sur les logements sociaux; de sécurité avec le manque d'effectifs de police; de pouvoir d'achat avec les propositions de chacun; de l'âge de départ à la retraite et de fiscalité; ou encore de l'accueil des gens du voyage. Mais les stratégies et éventuelles alliances de chaque camp ont également été au cœur des échanges, au cours desquels Alexandra Martin a confirmé qu'elle était bien inscrite sous la bannière de Nouvelle Energie, le parti du Maire de Cannes David Lisnard, plutôt que sous l'étiquette LR dont elle se réclame encore néanmoins.
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00:00:00— Musique d'ambiance —
00:00:21Bonjour à tous. Bienvenue dans ce studio vidéo du groupe Nice Matin. Pour ce débat, moi député, un nouveau débat organisé
00:00:27dans le cadre des élections législatives et de ce premier tour qui se tient ce dimanche, c'est-à-dire dans moins de 3 jours,
00:00:32maintenant à mes côtés pour animer cette émission, Lionel Paoli, reporter politique du groupe Nice Matin. Bonjour, Lionel.
00:00:37— Bonjour, Christian. — Et aujourd'hui, c'est de l'avenir de la 8e circonscription des Alpes-Maritimes dont nous allons parler.
00:00:43Lionel, vous nous décrivez pour commencer les contours de cette circonscription, s'il vous plaît.
00:00:47— Eh bien Christian, ce territoire abrite plus de 117 300 habitants. Il regroupe 4 communes à l'ouest du département,
00:00:54Cannes, Montpellier-la-Napoule, Théoul-sur-Mer et une partie de Valoris-Colfe-Juan. En 2022, avec 69,27% des voix,
00:01:02Alexandre Amartin s'était très largement imposé sous la bannière des Républicains, loin devant le candidat macroniste Jean-Valéry Dessens
00:01:08qui n'avait obtenu que 30,73% des bulletins. Dorette Landerer, qui portait déjà l'oriflame du RN, avait recueilli 18,61% de suffrages
00:01:18au premier tour mais n'avait pas réussi à se qualifier pour le second.
00:01:22— Alexandre Amartin est candidate pour un nouveau mandat. Elle est notre première invitée. Bonjour, madame.
00:01:27— Bonjour, messieurs. — Vous êtes élue dans cette circonscription depuis 2022. Circonscription et poste de députée.
00:01:33Vous avez succédé à Bernard Brouchant, l'ancien député maire de Cannes. — Tout à fait.
00:01:38— Devant vous, Dorette Landerer. Bonjour. — Bonjour. — C'est donc la seconde fois que vous vous présentez dans cette circonscription
00:01:43sous les couleurs du RN. Dans la vraie vie, vous êtes infirmière libérale implantée à Valoris depuis 2015.
00:01:50Sur ce plateau également, Mike Castro de Maria. Bonjour, monsieur. Vous êtes le référent local du parti Renaissance.
00:01:56Vous êtes conseiller municipal au Canet. Mais vous avez choisi de vous présenter sur ce territoire de la 8e où vous avez fait
00:02:02toute votre scolarité. Vous êtes professeur vacataire dans une école de commerce. Vous êtes aussi chef d'entreprise.
00:02:07— Et à la CACPL aussi. — Bien. C'est ce qu'il y a de supplémentaire. — Bien. Comme notaire. Merci, monsieur.
00:02:12— Enfin, Lucia Soudan. Bonjour. En 2022, vous étiez candidate sur ce même territoire sous l'étiquette de la NUPES.
00:02:18Cette fois-ci, vous endossez le dossard du Nouveau Front populaire. Votre parti de cœur, c'est la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
00:02:24Vous êtes enseignante et ostéopathe à Montpellier. — Exactement.
00:02:27— Et puis 3 autres candidates ou candidats sont également en lice dans cette 8e circonscription. Marie-Josée Perreira pour Lutte ouvrière,
00:02:34Christophe Nutzler indépendant et Anne Hity pour l'écologie au centre. Nous allons, mesdames, messieurs, commencer tout de suite
00:02:42par un petit tour de table concernant le bilan de la députée sortante, madame Alexandra Martin.
00:02:46Lucia Soudan, comment est-ce que vous jugez l'action d'Alexandra Martin sur ce mi-mandat, puisque vous n'avez effectué pour l'instant que 2 ans de mandat ?
00:02:53— Alors sur un jugement à effectuer, finalement, il n'y a pas de jugement de valeur. Il faut prendre les idées. C'est vrai que nous,
00:03:00le Nouveau Front populaire, nous avons des idées qui tendent évidemment plus vers la gauche, plus vers l'arrêt de cette casse sociale.
00:03:07Et c'est vrai qu'aujourd'hui, Mme Martin a voté majoritairement la même chose que les macronistes et la même chose que le RN.
00:03:15Donc évidemment, nous, nous sommes fermement opposés à ce qui a été fait par Mme Martin durant ces 2 ans et demi de mandat.
00:03:23— Dans la circonscription, est-ce qu'il y a des actions qui ont été faites qui vous semblent légitimes, positives ou d'autres qui étaient tout à fait...
00:03:29— Légitimes, par exemple, évidemment, le commissariat de valorisme. Je pense que ça a été un projet très bien mené de front et que c'était important de le faire,
00:03:38parce que c'était une demande vraiment des personnes de cette circonscription et encore plus des valoriens. Voilà.
00:03:45Ça, ce sont des mesures. Après, sur la retraite, j'aurais aimé un positionnement un peu plus fort. Et puis évidemment, sur le blocage des prix aussi,
00:03:52qui était très attendu par les gens sur cette circonscription. — On parlera du pouvoir d'achat tout à l'heure.
00:03:55— Bien. Mike Castro Desmaria. Même question. Comment vous jugez le bilan de Mme Alexandra Martin ?
00:04:01— Alors je serais assez d'accord. Je ne jugerais pas le bilan de Mme Martin. C'est pas évident sur 2 ans, puisque un bilan, quand même,
00:04:08ça se fait sur les années. Donc c'est pas évident d'avoir un avis tranché, en tout cas. Après, je regrette effectivement, à la différence de ce qu'a dit
00:04:16ma collègue en face, que ça n'est pas assez voté du côté de la Macronie. Excusez-moi. Il y a eu beaucoup de votes qui n'ont pas été faits en faveur des projets
00:04:26que nous portons. Et certains votes ont été contre, d'ailleurs, même. Mais dans l'absolu, voilà, je pense que sur valorisme, on sera tout à fait d'accord.
00:04:36Je regrette que peut-être sur la zone de Cannes, puisque c'est un des gros problèmes de l'agglomération, qu'il y ait peut-être une présence policière nationale
00:04:44plus présente. On dirait que la police municipale fait un très bon travail. Mais la police nationale n'est pas assez présente sur notre territoire.
00:04:52Et je pense qu'il faut continuer. Quoi qu'il en fasse, il faut continuer sur notre territoire. Donc voilà. Je dirais que... Désolé, en tant que prof,
00:05:02je dirais que le résultat peut mieux faire, mais il n'est pas négatif. Et donc voilà, c'est ma position.
00:05:09Ah mais désolé, j'ai eu des petits défauts.
00:05:12— Moi, c'est Mme Martin. Vous êtes très sympathique. Votre bilan est excellent en matière d'invisibilité sur la circonscription.
00:05:22Vous êtes souvent sur Cannes. Par contre, la circonscription constitue Cannes, Mandelieu, Valoris et Téhoul.
00:05:31Téhoul, vous étiez allés à 6 petits déplacements environ. Valoris et Mandelieu, tout au plus une vingtaine. Et Cannes, vous avez fait 110 déplacements.
00:05:42Je pense que peut-être qu'il faut un petit peu... Comment dire ? Montrer une députée de proximité. En revanche, sur votre action à l'Assemblée,
00:05:58vous ne faites pas partie des 150 députés les plus actifs. On peut vous reconnaître votre régularité en votant toutes les propositions de loi de la Macronie
00:06:08et surtout en sauvant le gouvernement à plusieurs reprises de voter des motions de censure.
00:06:13— Eh bien Alexandra Martin, quelques éloges, beaucoup de critiques. Quelle est votre version ?
00:06:18— Normal. Moi, j'ai respecté mes engagements. D'abord, j'ai pris un engagement envers les habitants de la 8e circonscription pour défendre leurs intérêts.
00:06:26Ensuite, pour porter un projet pour la France. Et c'est ce que j'ai fait pendant 2 ans d'un bilan intense, assidu, que ça soit sur les bancs de l'hémicycle
00:06:34qu'en circonscription. Mme Dorette, je ne sais pas comment vous avez fait pour calculer mes présences.
00:06:39— Ah ! Moi-même, je ne les calcule pas. Et si... Et si... Non, mais Mme... Écoutez, je ne peux pas vous laisser dire ça.
00:06:45— Vous n'acceptez pas peut-être un client de droite, mais certains de vos équipes l'auraient voulu.
00:06:50— Mme Dorette, s'il vous plaît, je suis en train de dresser mon bilan. Si vous permettez, je connais mieux mon bilan que vous.
00:06:55Donc j'ai respecté ces engagements. Au plan national, j'ai notamment travaillé sur le sujet de la délinquance des mineurs dès 2022
00:07:04avec une proposition de loi que j'ai co-rédigée avec David Lissnard qui, déjà, bien avant tout le monde,
00:07:10parlait de la levée de l'excuse de minorité dans les cas les plus graves, la responsabilité pénale des parents.
00:07:14J'ai travaillé également – on y reviendra peut-être tout à l'heure – sur l'environnement, sur le logement.
00:07:18Et puis j'ai beaucoup rencontré de citoyens, beaucoup rencontré d'associations, des institutionnels.
00:07:24J'ai beaucoup travaillé avec eux. Et j'ai pu exprimer leur voix aussi dans l'hémicycle. Et notamment, j'ai porté par exemple
00:07:32une loi sur la protection des animaux parce que j'ai rencontré de nombreuses associations, et au niveau national, et au niveau local.
00:07:38— Vous ne défendez donc pas que les seuls canois dans la circonscription. — Non, mais je pense que les Valoriens...
00:07:43Moi, je n'ai aucun souci là-dessus. Les habitants de Valoris savent que j'ai été tout le temps à Valoris.
00:07:50J'ai été très présente à Valoris, aux côtés de Kevin Luciano. D'ailleurs, pourquoi me soutiendrait-il si ce n'était pas le cas ?
00:07:57Nous avons effectivement obtenu avec Éric Posé et Kevin Luciano, à force de travail et de ténacité, un commissariat de plein exercice,
00:08:0417 policiers nationaux en plus. Si ça, c'est pas concret comme travail d'une députée, moi, j'ai voulu rendre mon mandat de députée
00:08:11concret et utile. Et je pense que j'ai réussi, avec énormément de travail et beaucoup de présence sur le terrain, à Téhoul, à Montdelieu, à Cannes et à Valoris.
00:08:18— Bien. On enchaîne avec l'actualité politique et quelques questions, on va dire, plus personnelles. Alexandra Martin.
00:08:24Éric Ciotti s'est tourné vers le RN sans se résoudre pour l'instant à quitter le navire LR. Lorsqu'on vous interroge sur cette affaire,
00:08:30vous bottez en touche en répondant que vous avez fait alliance avec vos électeurs. Sur les 61 députés républicains sortants,
00:08:36vous êtes la seule à ne pas avoir pris position. Allez-vous sortir de l'ambiguïté sur ce plateau ?
00:08:42— Il n'y a aucune ambiguïté, pour ma part, que de la clarté dans cette confusion. Au contraire, je pense que je représente la clarté, la solidité.
00:08:49Oui, je n'ai fait alliance qu'avec les habitants de la 8e circonscription depuis 2 ans, effectivement. Et ce n'est pas un jeu de mots, c'est la réalité.
00:08:59Vous parliez tout à l'heure des textes que j'ai votés, que je n'ai pas votés. Moi, je vote le texte en fonction de l'intérêt qu'il a pour les habitants
00:09:06et pour la France, et pas en fonction d'où il vient. Et j'ai été force de proposition aussi. Donc pour moi, il n'y a pas d'ambiguïté.
00:09:14Éric Ciotti a fait un choix qui, sur la forme, moi, m'a heurtée, puisque je l'ai appris, comme la plupart de mes collègues, des militants et des dirigeants
00:09:23des LR quand il était en direct sur le plateau de TF1 à 13h. Donc par rapport à ça, je ne peux pas cautionner. Donc je suis soutenue par les maires
00:09:34de ma circonscription. Je suis secrétaire générale de Nouvelle Énergie depuis longtemps. Donc il était tout à fait évident que je mette en avant
00:09:41aussi Nouvelle Énergie. – Faut-il exclure Éric Ciotti des LR ?
00:09:46– Oui, il s'est exclu lui-même. Je crois qu'il n'y a pas de meilleure réponse que celle-là. Je pense que de toute façon, on va voir après
00:09:53les élections législatives comment la droite républicaine dans laquelle je suis et j'appartiens à cette droite, moi, depuis l'âge de 18 ans,
00:10:00mon parcours, il est clair, il est net. Je n'ai jamais varié de ce parcours-là. Donc nous verrons comment ça va se reconstituer.
00:10:06Mais évidemment qu'Éric Ciotti s'est exclu lui-même des Républicains.
00:10:09– En un mot, excusez-moi, vous le condamnez sur la forme, avez-vous dit, et sur le fond ?
00:10:13– Sur le fond, je le condamne sur la forme. Mais vous savez, la forme, c'est le fond qui revient à la surface.
00:10:19J'aurais aimé qu'on puisse en parler avant. J'aurais aimé que l'on puisse consulter les instances, qu'on puisse utiliser et mettre en œuvre les statuts.
00:10:27Et moi, je n'ai pas d'alliance avec le Rassemblement national. La preuve en est, c'est que Mme Landereur est là sur ce plateau.
00:10:33Et en matière de clarté et de non-confusion, je pense que mes adversaires sont tous là. Ce n'est pas le cas dans toutes les circonscriptions.
00:10:43– Merci. Lucia Soudan. L'alliance de la gauche à laquelle vous appartenez traverse déjà pas mal de turbulences.
00:10:48Ça secoue chaque fois que quelqu'un se risque à glisser le nom d'un éventuel potentiel Premier ministre.
00:10:52Honnêtement, est-ce que vous pensez que le nouveau front populaire a un avenir au-delà du 7 juillet ?
00:10:56Sur le nom du Premier ministre, je précise qu'Olivier Faure, hier soir, a affirmé que Jean-Luc Mélenchon,
00:11:01votre patron de parti, ne sera pas Premier ministre. Alors, un peu une belle cacophonie, quand même.
00:11:06– Alors, je vais rappeler que ce n'est pas notre patron de parti. Aujourd'hui, le coordinateur national, c'est Emmanuel Bompard,
00:11:11que vous avez pu voir lors du débat. – Oui, mais on sait que c'est le mentor de LFI, quand même, et le coordinateur du parti.
00:11:15– Alors, ce n'est pas vraiment le mentor, finalement, mais c'est ce que les médias aiment utiliser.
00:11:18Alors, peut-être parce que, justement, ça fait le buzz à la télé, ça fait monter l'audimat et les auditeurs.
00:11:23– Peut-être parce qu'il se met en avant lui-même. – Aussi, je pense que c'est un homme qui a besoin de lumière.
00:11:28C'est pas un regret, parce qu'évidemment, il a quand même sa part de responsabilité dans ce qu'on est, là, aujourd'hui,
00:11:33en train de monter, ce nouveau Front populaire. Il en fait aussi partie. C'est lui qui a nourri, pendant des années,
00:11:38la montée de cette gauche, finalement, qui peut faire front au Rassemblement national.
00:11:42– Est-ce que, pour vous, ça peut être un obstacle à la victoire du Front populaire ?
00:11:46– Un obstacle ? Je pense que c'est pas forcément un élément fédérateur.
00:11:50Je pense qu'aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon... D'ailleurs, c'est pour ça qu'il ne fait pas partie de la coordination.
00:11:55C'est pas lui qui est au centre des décisions. Il est nécessaire que Jean-Luc Mélenchon...
00:12:00Évidemment, on l'entende, parce que c'est un élément très important.
00:12:03Mais ce n'est pas lui qui prend les décisions, et on l'a bien entendu de la part d'Olivier Faure.
00:12:07– En cas de victoire du nouveau Front populaire, quel Premier ministre,
00:12:11issu éventuellement d'une majorité de députés LFI, souhaiteriez-vous voir accéder à Matignon, si ce n'est pas Mélenchon ?
00:12:16– J'ai pas forcément réfléchi encore à cette idée, parce que...
00:12:19– C'est important, parce que les électeurs attendent des réponses avant de voter.
00:12:21– Moi, il me semble... Pas forcément avant de voter, parce que là, il me semble que, justement,
00:12:25la décision, c'est en fonction des députés qui seront élus. Le changement sera vraiment totalement différent.
00:12:30Donc, on ne peut pas se positionner... D'ailleurs, on ne devrait même pas en discuter avant l'élection,
00:12:33puisque ce n'est pas quelque chose qui, de fait, devrait se décider là, maintenant, à l'instant T.
00:12:38Par contre, j'aimerais une petite... J'aimerais poser une question à Mme Martin, tout simplement, sur le lien...
00:12:44Et j'entends qu'il n'y a pas de lien entre le Rassemblement national et les LR aujourd'hui, et Nouvelle Énergie.
00:12:49Pourtant, j'ai entendu que M. Lissnar, si jamais nous passions en triangulaire,
00:12:53ou si je me retrouvais face à la candidatérène, il appellerait à voter Rassemblement national.
00:12:59– Alors bon, ce n'est pas tout à fait ce qu'il a dit. Moi, aujourd'hui, on est dans un débat de premier tour.
00:13:04On se prononcera au deuxième tour. On verra ce qui va se passer.
00:13:07Voilà. Moi, aujourd'hui, je veux me concentrer sur le débat de fond du premier tour.
00:13:13– Éric Pouget a répondu à la même question. Il a dit que, sans hésitation, il votera pour le RN.
00:13:18– Oui, mais moi, je suis une femme de droite.
00:13:20– Vous voterez donc pour le RN en cas de...
00:13:22– Écoutez, moi, aujourd'hui, je me bats pour être au second tour.
00:13:25Donc, ne me demandez pas, aujourd'hui, de m'exprimer sur ce qui va se passer au deuxième tour.
00:13:31– Mais c'est très important pour les électeurs de savoir si, finalement, vous êtes en mesure,
00:13:35ou si vous êtes capable de rallier le RN face, finalement, à une union de la gauche.
00:13:40C'est très important pour les électeurs de cette circonscription qui souhaiteraient voter pour vous,
00:13:44ou, justement, pour les valeurs de droite que vous incarnez, des valeurs républicaines.
00:13:47– Madame, je me refuse à répondre à cette question, aujourd'hui.
00:13:50Je vous dis juste, je suis une femme de droite.
00:13:52Je suis responsable.
00:13:54Mais, pour l'instant, je me concentre sur ce premier tour.
00:13:56Et j'espère bien être au second tour.
00:13:58– Et nous passons à la question suivante, Dorette Landerer.
00:14:01Sur le plateau de TF1, avant-hier soir, Jordan Bardella,
00:14:04qui, lui, est pour le coup Premier ministre quasiment unanimement désigné par votre parti,
00:14:08a annoncé qu'une personne ayant commencé à travailler à 24 ans partirait à la retraite
00:14:12après 42 ans de cotisation, à 66 ans.
00:14:16On est loin de la retraite à 60 ans, dont parlait Marine Le Pen en 2022, non ?
00:14:20– Jordan Bardella a été clair sur le plateau de télévisé.
00:14:24Il a parlé de ceux qui commencent à travailler à 20 ans.
00:14:32Enfin, avant 20 ans, aura l'âge d'égal à 60 ans.
00:14:35Ceux qui ont commencé plus tard, ce sera pour 42 annuités.
00:14:42Ceux qui ont travaillé avant 20 ans, c'est 40 annuités.
00:14:45– Donc très bien, 66 ans, ça ne vous pose aucun problème ?
00:14:47– On peut changer parce que, vu les tâches de finance du gouvernement,
00:14:54c'est pour ça que Jordan Bardella va faire l'audit financier pour ça.
00:14:57– Et vous n'avez pas l'impression de vous tromper un peu les électeurs quand même ?
00:14:58Parce que depuis trois ans, vous leur donnez des promesses à non plus pouvoir.
00:15:01Et puis finalement, au moment du vote,
00:15:02on a l'impression que la raison vous rattrape parfois.
00:15:05– Il n'y a pas que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, comme on dit.
00:15:09– Donc vous reconnaissez que votre parti a changé d'avis sur ce point-là ?
00:15:11– Si ce n'est pas pour l'intérêt des Français, pourquoi pas changer d'avis ?
00:15:15– Pour l'intérêt des Français d'aller jusqu'à 66 ans, c'est bien ça ?
00:15:18– En fonction de l'économie, de ce qu'on fait avec l'État de la France.
00:15:25– L'audit des finances, c'est 3 000 milliards de dettes,
00:15:29tout le monde le sait depuis longtemps, vous le savez également,
00:15:31vous ne le découvrez pas ?
00:15:32– Non, pas du tout, par contre, c'est l'État des finances,
00:15:373 000 milliards de dettes, il y a Bruno Le Maire à moitié aux Français,
00:15:41il y a un surplus de 15 milliards de dettes,
00:15:43donc là, Jordan Bardella voudrait faire vraiment une transparence
00:15:48sur cet État des finances.
00:15:50– Vous voulez y réagir ?
00:15:51– Oui, simplement, le RN change souvent d'avis
00:15:55sur des sujets aussi importants que ceux-là,
00:15:57qui sont des enjeux sociétaux importants.
00:15:59Madame Landerer, comment allez-vous financer
00:16:02cette nouvelle réforme des retraitements ?
00:16:04Je crois qu'aujourd'hui, bientôt, on va avoir 1,5 actif
00:16:10pour un retraité, on en avait 7 avant, 5,
00:16:13je crois que le système est à bout de souffle,
00:16:16le système de répartition, et moi je milite pour un système
00:16:18mixte répartition-capitalisation, comme il existe aujourd'hui
00:16:22d'ailleurs pour les fonctionnaires, pour les pharmaciens,
00:16:24pour les agents de la Banque de France.
00:16:25Voilà une véritable proposition de bon sens et de responsabilité.
00:16:30– Non mais on peut financer la retraite ou on peut faire une économie,
00:16:34la réforme des retraites, c'est vrai, coûte 1,5 milliard d'euros par an,
00:16:38donc on peut financer par changement de l'AME à l'AMU,
00:16:42qui va nous économiser 1,5 milliard d'euros.
00:16:46On peut aussi faire la lutte contre la fraude sociale
00:16:49avec l'instauration de la carte Vitale Biométrique,
00:16:52qui va nous ramener 25 milliards d'euros.
00:16:55– Ok, on a compris, c'est tout le programme de Jordan Bardella
00:16:58que vous nous déroulez.
00:16:59Maï Castro de Maria, vous n'avez pas beaucoup entendu pour l'instant,
00:17:01vous faites partie de ceux qui estiment, au sein même de la Macronie,
00:17:03que le chef de l'État ferait… faites-vous partie,
00:17:06je n'ai pas dit que vous faisiez partie.
00:17:08C'est une question que je vous pose, qui estime que le chef de l'État
00:17:10ferait mieux de rester un petit peu à distance.
00:17:12– Non, ce n'est pas du tout…
00:17:13– Quel positionnement vous avez-vous en tant que candidat ensemble pour la République,
00:17:17qui vient du parti Renaissance, de la posture du chef de l'État
00:17:19qui semble être un effet assez repoussoir pour les électeurs ?
00:17:23– Je ne sais pas si c'est un effet repoussoir,
00:17:24moi je rencontre des gens qui nous soutiennent,
00:17:27parce que justement, on se rend compte d'un côté,
00:17:30et ça, désolé mesdames, je vais être obligé de vous expliquer un petit peu,
00:17:34en tout cas, ma vision, puisque là je vois des visions qui s'affrontent,
00:17:37qui ne sont pas, d'un côté, la clarté,
00:17:39elle reste un petit peu floue, je suis désolé mesdames,
00:17:42d'un autre côté, la volonté de faire payer plus d'impôts,
00:17:44d'un autre côté, de changer tout le temps.
00:17:46Voilà, il y a un moment donné, on a fait un travail en France,
00:17:49puisque avant Renaissance, il y avait la République en marche,
00:17:52on a fait un travail, je soutiens notre président depuis 2017,
00:17:55je soutiens Gabriel Attal aujourd'hui, parce qu'il fait un travail excellent,
00:17:59j'ai même regretté d'ailleurs qu'il ne soit plus à l'éducation nationale,
00:18:02parce qu'il avait commencé à faire un super travail,
00:18:04les propositions pour la dépénalisation, par exemple, pour différents problèmes,
00:18:09pour la gestion des problèmes sur les mineurs, les remontées,
00:18:12il y a beaucoup de propositions qui sont effectivement,
00:18:15qui peuvent être, se rejoindre.
00:18:16– Pardonnez-moi, la question sur Emmanuel Macron n'est pas sur Gabriel Attal.
00:18:19– Vous ne vous affichiez pas avec Emmanuel Macron sur votre affiche de campagne ?
00:18:23– Je me suis affiché, je veux dire, c'est assez facile,
00:18:24sur l'affiche de campagne, non, je soutiens notre Premier ministre, effectivement.
00:18:27– Pourquoi ? – Parce que c'est notre Premier ministre.
00:18:28– En 2017, tout le monde avait la tête de Macron sur son affiche.
00:18:30– Je l'ai toujours, mais, en fait, pour une petite histoire,
00:18:33j'ai même les trois affiches, une avec M. Emmanuel Macron,
00:18:37une avec M. Gabriel Attal, et une sans les deux.
00:18:39– Et vous les sortiez en fonction de…
00:18:40– Non, simplement, d'ailleurs, je crois que j'ai dû sortir celle de M. Surix,
00:18:45celle avec M. Emmanuel Macron, puisque je suis toujours un soutien de notre Président,
00:18:48et ça ne changera pas.
00:18:49Et simplement, aujourd'hui, le risque est au niveau du gouvernement,
00:18:52et je veux soutenir, avant tout, Gabriel Attal,
00:18:55qui, pour moi, représente l'avenir de ce que le centre, les vrais gaullistes,
00:18:59je suis désolé, des gens qui ne paquiseront pas avec les extrêmes,
00:19:02qu'ils soient à droite ou à gauche, représentent aujourd'hui,
00:19:04et je tiens à cette voie centriste.
00:19:06– Dorette Landerer, Jordan Bardella, parmi les éléments du programme
00:19:10qu'on découvre au fur et à mesure, ou pas, souhaite abroger le droit du sol.
00:19:14Alors, le droit du sol, c'est ce qui permet à un enfant qui est né en France,
00:19:17et qui a résidé plus de 5 ans sur le territoire français,
00:19:20même si ses parents sont étrangers, de devenir français,
00:19:23à sa majorité, de plein droit, en fait.
00:19:25Alors, être français, dites-vous, ça s'hérite ou ça se mérite ?
00:19:28Est-ce qu'on peut savoir quel genre d'épreuve des personnes
00:19:30qui n'ont jamais vécu ailleurs qu'en France,
00:19:32vont devoir passer pour être françaises à 18 ans ?
00:19:34– La preuve, c'est moi, déjà, parce que je viens de Madagascar,
00:19:38et je suis arrivée ici à l'âge de 19 ans, j'ai travaillé,
00:19:44j'ai payé mes impôts, et maintenant, je m'engage pour la France.
00:19:48Donc, être français, ça se mérite.
00:19:50– Ça se mérite de quelle façon, en fait ? À 18 ans, comment ça se mérite ?
00:19:52– Non mais, être français, c'est…
00:19:55– En ce qui vous concerne, ça s'hérite, je crois.
00:19:57– Pardon ? En ce qui me concerne, ça s'hérite,
00:20:00parce que mon grand-père maternel, il est français.
00:20:02– Mais comment ça se mérite quand on est…
00:20:05– Ça se mérite quand on respecte le pays,
00:20:08ça se mérite quand on respecte la loi.
00:20:09– Mais vous avez bénéficié de cet héritage national,
00:20:12par un droit du sol, qu'on teste aujourd'hui à Jordaine Bardella ?
00:20:15Vous appartenez à un parti, vous avez vous-même,
00:20:17vous êtes l'héritage d'une loi qui vous a bénéficiée.
00:20:21– Non, je ne suis pas née en France, je suis née à Madagascar.
00:20:24Donc, je ne fais pas partie du droit du sol.
00:20:28– Donc, en fait, Jordaine Bardella dit ça parce que…
00:20:33c'est ce qui se passe à Mayotte, par exemple.
00:20:35Il y a les écomorts qui viennent à Mayotte,
00:20:39juste des femmes enceintes pour, justement, accoucher à Mayotte,
00:20:42pour être…
00:20:44– C'est vrai, M. Darmanin a dit que, justement…
00:20:46– Oui, justement, c'est pour ça qu'il a fait…
00:20:48– Parce que c'est un problème qui est connu,
00:20:50mais c'est un problème qui n'est pas national,
00:20:52c'est un problème sur une partie de la nation,
00:20:54et qui est ponctuel par rapport à des problématiques locales.
00:20:58Donc, il ne faut pas généraliser, à un moment donné, face aux personnes…
00:21:02– J'ai pris un exemple de Mayotte,
00:21:04mais ça peut arriver national aussi,
00:21:07avec tout ce qui se passe actuellement.
00:21:09Je pense que Jordaine Bardella,
00:21:12il a raison de limiter quand même l'immigration et le droit du sol.
00:21:19– Alors, un petit tour d'horizon des questions politiques.
00:21:21Alexandra Martin, vous êtes membre des Républicains.
00:21:23– Oui, absolument.
00:21:24– Vous êtes aussi membre de Nouvelle Énergie, le parti de David Nisnard.
00:21:27Peut-on savoir à quelle formation politique vous vous êtes affiliée
00:21:30lors du dépôt de votre candidature en préfecture ?
00:21:33La question est importante, merci d'y répondre.
00:21:35– Je doute que les habitants de la 8e circonscription soient intéressés…
00:21:39– Non, parce que si on leur explique pourquoi c'est important,
00:21:42les négociations ne sont pas gagnées.
00:21:43– Ça semble beaucoup vous intéresser.
00:21:46Nous avons, sur le territoire national, 71 candidats investis,
00:21:50ou soutenus par Nouvelle Énergie,
00:21:52dont des Nouvelles Énergie LR, Nouvelle Énergie Nouveau Centre.
00:21:55Et il y a 4 candidats qui sont Nouvelle Énergie, j'en fais partie.
00:21:59Je suis secrétaire générale de Nouvelle Énergie.
00:22:00– Donc vous n'avez pris que la seule étiquette, Nouvelle Énergie ?
00:22:02– Absolument.
00:22:03– Pourquoi ?
00:22:03– Parce qu'au moment où on a dû déposer la candidature et s'affilier,
00:22:08je ne savais même pas où irait l'argent que rapportera mon mandat de député.
00:22:13– C'est pour ça que la question est importante, chère madame.
00:22:15Parce que les électeurs sont en droit de savoir où va l'argent.
00:22:17– Oui, tout à fait, mais voilà, je vous répondrai clairement.
00:22:19Vous savez, je crois qu'ici, dans cette circonscription, on est clair, d'accord ?
00:22:24Moi, parce que je suis très clair, je suis droit dans mes bottes,
00:22:29et je vous réponds donc avec la plus grande transparence.
00:22:32– Donc juste Nouvelle Énergie.
00:22:33Donc dorénavant, nous écrivons Alexandre Amartin, candidate Nouvelle Énergie.
00:22:37– Tout à fait.
00:22:37– C'est bien ça.
00:22:38– Oui, mais je ne quitte pas le LR, je ne suis pas comme Aurélien Pradié, voilà.
00:22:42J'espère bien demain pouvoir siéger sur les bancs de l'Assemblée Nationale
00:22:45avec un maximum de mes ex-collègues LR,
00:22:48avec pourquoi pas aussi des collègues Nouveau Centre,
00:22:50pour former une grande droite libérale, nationale, humaniste.
00:22:54– Est-ce qu'en l'absence de majorité absolue de l'un des partis en présence,
00:22:57des grands blocs en présence, votre grande alliance jusqu'au Nouveau Centre
00:23:01pourrait déporter un tout petit peu aussi jusqu'à la Macronie,
00:23:03qui vous danse des appels ? Je parle des LR, là.
00:23:06– Moi, j'ai combattu la Macronie, de toutes mes forces,
00:23:09pendant mes deux ans d'action.
00:23:10Et je comprends, monsieur Descastreau,
00:23:12que vous n'ayez pas mis, effectivement, la tête d'Emmanuel Macron sur vos affiches,
00:23:16parce que l'héritage est catastrophique,
00:23:18parce qu'Emmanuel Macron a plongé la France dans tous les déclassements,
00:23:22déclassements économiques, vous en avez parlé tout à l'heure,
00:23:24déclassements éducatifs, déclassements sociaux.
00:23:26On parlera tout à l'heure de logements.
00:23:29Voilà, tous des pans entiers qui ont été des angles morts,
00:23:33comme le régalien, comme, effectivement, l'immigration.
00:23:36Je veux rappeler, quand même, que nous avons été le seul groupe,
00:23:39pendant ces deux années, à proposer des propositions de loi
00:23:42très claires et fermes, pour venir mettre un terme à l'immigration de masse
00:23:47et à l'immigration illégale, que nous avons obtenu le texte le plus ferme
00:23:51jamais mis à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale depuis 40 ans,
00:23:55et qu'une fois voté, Emmanuel Macron, le soir même,
00:23:57ce qui est un fait exceptionnel, a saisi lui-même le Conseil constitutionnel,
00:24:00et qu'évidemment, derrière le Conseil constitutionnel aux ordres,
00:24:04a détricoté ce texte. C'est bien dommage.
00:24:06– M. Descastreau, vous vouliez répondre, je crois.
00:24:07– Oui, un ensemble de réponses… – Rapidement, s'il vous plaît.
00:24:11– Oui, tout à fait, excusez-moi.
00:24:13Première chose, moi, à ma connaissance, vous étiez inscrit en tant que LR,
00:24:16en tout cas sur la préfecture, je peux me tromper.
00:24:18– Vous n'étiez pas avec moi quand…
00:24:20– Non, non, mais en tout cas, c'est comme ça que ça a été dit officiellement
00:24:22sur les papiers de la préfecture.
00:24:23Deuxièmement, au niveau de la Macronie,
00:24:26je suis désolé, puisque vous parlez de déclassement.
00:24:29Alors, si vous voulez qu'on parle de déclassement,
00:24:30on peut parler, par exemple, du passé, de vos camarades LR,
00:24:34qui ont réduit les budgets de la police, qui ont réduit tous ces budgets-là.
00:24:40Aujourd'hui, nous avons dû faire le double.
00:24:42Déjà, on a dû revenir en arrière, plus encore, rajouter des moyens
00:24:46pour que la police puisse enfin se battre correctement face aux voyous.
00:24:50Et vous nous dites que c'est du déclassement.
00:24:51Vous nous dites aussi que c'est du déclassement,
00:24:53alors qu'aujourd'hui, on arrive à avoir, malgré la dette qui a augmenté,
00:24:57mais le quoi qu'il en coûte a eu son prix,
00:24:59malgré cela, malgré qu'on arrive au plein emploi,
00:25:01malgré qu'on arrive à tout ça, vous parlez de déclassement.
00:25:03Il y a un moment donné, quand même, il faudrait être honnête avec les chiffres.
00:25:06Je veux dire, sur la zone euro, on s'en sort plutôt très bien.
00:25:09On s'en sort beaucoup mieux que plein d'autres pays.
00:25:11Et il y a un moment donné, aussi, il serait intéressant,
00:25:13on n'a pas fait tout parfait.
00:25:14Effectivement, la dette a augmenté, et ça, je serai le premier à le revendiquer,
00:25:17puisque c'est la réalité.
00:25:18Les chiffres sont connus, hein, pas besoin d'audit, ils sont connus.
00:25:21Donc, à un moment donné, pourquoi cette dette ?
00:25:24Et justement, par le plein emploi, par la capacité de la France à se battre,
00:25:28et à gagner de l'argent, à travailler tous les jours,
00:25:30c'est comme ça qu'on va pouvoir régler.
00:25:32– Je ne peux pas entendre ça, M. Dicastro, parce que…
00:25:34– Attendez, on ne va pas être à débattre entre nous deux,
00:25:35Mme Soudan a très peu parlé pour l'instant, une question pour vous.
00:25:37– Oui, si vous êtes élue au palais Bourbon, Mme Soudan,
00:25:40quelle sera la première proposition de loi que vous défendrez ?
00:25:43– La première proposition de loi, ce sera le blocage des prix.
00:25:46Parce que c'est vraiment une extrême nécessité,
00:25:48c'est demandé, là, sur le territoire, les portes à porte,
00:25:51c'est la première chose, finalement,
00:25:52ce n'est pas de l'insécurité qu'on en parle en premier,
00:25:54c'est vraiment du fait qu'à la fin du mois, on tire la langue,
00:25:56qu'on n'arrive pas à payer ses factures,
00:25:58qu'on doit choisir entre payer son loyer, finalement,
00:26:01ou payer ses factures d'électricité, ou manger à la fin du mois.
00:26:04Donc, c'est une nécessité pour l'intégralité de la circonscription,
00:26:07ce blocage des prix, là, maintenant, sur les produits de première nécessité,
00:26:10sur l'énergie, sur le carburant.
00:26:12– Concrètement, vous le mettez en pratique comment ?
00:26:14– Concrètement, par décret, c'est-à-dire que dès juillet,
00:26:17si on nous donne la majorité avec le nouveau Front populaire,
00:26:20le programme sera mis en place dès juillet.
00:26:23– Et vous le financez comment ?
00:26:24– Alors, le financement, justement, alors, il y a un coup,
00:26:26je pense que vous avez pu le voir, il y a eu un chiffrage du programme,
00:26:29le programme a été présenté très tôt,
00:26:31on a été les premiers à le présenter,
00:26:33il y a eu un chiffrage du programme.
00:26:34Aujourd'hui, ce programme est soutenu par 300 économistes,
00:26:36pas un, deux ou trois.
00:26:38– 300 millions ? 300 milliards ?
00:26:40– Non, 300 économistes.
00:26:41– Non, mais 300 milliards aussi, le chiffrage.
00:26:43– Devant chaque recette…
00:26:43– 140 pour votre camarade à côté, et 300 pour vous.
00:26:46– Devant chaque dépense, il y a une recette.
00:26:48Donc, contrairement à vous qui, pendant finalement 7 ans,
00:26:51avez détricoté notre pays, avez créé une dette immense,
00:26:54et j'entends depuis tout à l'heure, donc je vais répondre pour Mme Martin,
00:26:57non, en fait, vous n'avez pas mis plus de moyens dans la justice,
00:27:00non, vous n'avez pas mis plus de moyens dans la police,
00:27:02absolument pas, vous avez fait totalement l'inverse,
00:27:04vous avez cassé complètement nos services publics,
00:27:07et ça, tous nos concitoyens le savent aujourd'hui,
00:27:09c'est pour ça que vous ne vous affichez pas avec M. Macron
00:27:11sur vos affiches dans notre circonscription.
00:27:12– Ça n'a rien à voir, c'est juste, regardez les chiffres,
00:27:14regardez ce qui a été donné.
00:27:15– On les regarde, justement.
00:27:16– Justement, il semblerait qu'on n'ait pas les mêmes chiffres,
00:27:18il semblerait que ça n'ait pas de rapport.
00:27:20Il ne faut pas s'informer sur Twitter tout le temps,
00:27:22ou des choses comme ça.
00:27:23– Ah non, je ne suis pas sur Twitter.
00:27:23– Vous savez, il y a quand même des cours des comptes,
00:27:25il y a quand même effectivement des choses qui sont sérieuses,
00:27:27qui nous donnent les chiffres exactement des investissements
00:27:29qui ont été faits sur ces services.
00:27:31Donc à un moment donné, ça serait bien de ne pas…
00:27:33on peut faire de la politique, on peut se battre pour les idées,
00:27:35mais les chiffres, ils sont ce qu'ils sont.
00:27:37– Madame Landereur, on continue une tour de table.
00:27:39Le Rassemblement national propose de couper les allocations familiales
00:27:42aux parents d'enfants délinquants ou absentéistes.
00:27:44C'est bien dans votre programme.
00:27:45Est-ce que vous trouvez normal de condamner toute une famille
00:27:48pour l'inconduite d'un seul de ses membres ?
00:27:49– En fait, le problème, c'est que si le Rassemblement national
00:27:53a choisi cette proposition de loi,
00:27:55c'est pour, justement, alerter les parents.
00:27:58Parce que c'est quand même l'augmentation des délinquances mineures,
00:28:02c'est surtout par rapport à l'éducation.
00:28:05Donc c'est pour ça…
00:28:06– D'accord, mais il n'en reste pas moins qu'une fratrie de 4 ou 5 enfants,
00:28:09on leur coupe les allocations familiales
00:28:10parce qu'il y a le petit dernier qui fait les bêtises.
00:28:12– Justement pour rassembler…
00:28:12– Même si les autres sont de brillants étudiants,
00:28:14ce qui peut parfaitement arriver.
00:28:15– Il faut responsabiliser les parents.
00:28:17Si c'est… on doit passer par cette loi
00:28:19pour que les parents essayent de prendre en main leurs enfants
00:28:25et du fait, ce sera une bonne loi.
00:28:27– Est-ce que vous savez, madame, que cette loi a déjà existé récemment
00:28:30et a été mise en œuvre ?
00:28:32– Oui.
00:28:32– Est-ce que vous savez à quelle époque ?
00:28:35– Je ne peux pas vous dire, mais…
00:28:37– Je vous le dis, c'est sous Nicolas Sarkozy.
00:28:38Cette loi a été abrogée trois ans plus tard
00:28:40parce qu'elle n'avait produit aucun des effets attendus.
00:28:42– Tout à fait.
00:28:44– C'est la raison pour laquelle, moi, dans mes propositions de loi
00:28:47sur la délinquance des mineurs,
00:28:49je propose avec David Lysnard des solutions concrètes très fortes
00:28:53qui seraient à la fois dissuasives
00:28:55et qui enverraient à la fois un signal fort d'autorité sur le terrain
00:28:58et auprès de ces jeunes qui sont de plus en plus jeunes,
00:29:0212 ans, 13 ans, 14 ans,
00:29:03d'abord de baisser la majorité pénale à 16 ans,
00:29:05ensuite, comme le préconise le docteur Maurice Berger
00:29:08avec qui nous avons travaillé,
00:29:09de pouvoir sanctionner ces jeunes sur des peines très courtes,
00:29:14où, voilà, 5 jours, 10 jours, 15 jours,
00:29:16parce que le choc d'enfermement aura un choc psychologique chez ces jeunes,
00:29:20parce que le but du jeu, c'est non seulement de protéger la société,
00:29:23mais d'essayer aussi de sauver un maximum de ces jeunes.
00:29:25– La majorité pénale à 16 ans,
00:29:27ça veut dire qu'ils pourront voter aussi à 16 ans, c'est ça ?
00:29:29– Non, pour l'instant, nous découplons la majorité civile de la majorité pénale,
00:29:32ce qui est déjà quasiment le cas, puisque entre 16 ans et 18 ans,
00:29:36l'atténuation de la peine encourue par un adulte est moins forte
00:29:41et nous demandons aussi que l'atténuation de la peine, justement,
00:29:43à partir de l'âge de 13 ans,
00:29:45soit ramenée à 50% de la peine d'un adulte.
00:29:48Nous voulons aussi créer des centres, des internats disciplinaires fermés,
00:29:51parce que le système qui existe aujourd'hui est loin d'être satisfaisant.
00:29:55Et évidemment, aussi responsabiliser les parents.
00:29:57Nous, nous avons plutôt imaginé qu'en cas d'intérêt au civil,
00:30:01les parents pourraient être saisis sur les allocations familiales
00:30:04à hauteur de 50% de ce qu'ils touchent,
00:30:06évidemment avec un étalement qui ne viendrait pas nuire aux autres enfants,
00:30:10s'il y en a.
00:30:11– Maëlle Castro Desmaria,
00:30:13je vais vous proposer un exercice un petit peu difficile.
00:30:14Si vous deviez pointer une erreur et une seule
00:30:17commise par la majorité actuelle sur les 7 dernières années ?
00:30:20– Alors, de par mon métier, je pense que c'est la pédagogie.
00:30:24Je suis désolé, je suis pédagogue, c'est mon métier.
00:30:26Et effectivement, on a fait, à mon avis,
00:30:29manque de pédagogie pour beaucoup de sujets.
00:30:31Je pense que, vraiment, là-dessus, on n'a pas été bon.
00:30:34– En gros, les Français sont tous des imbéciles,
00:30:36ils n'ont pas compris ce qu'ils voulaient faire.
00:30:38– Non, mais quand on parle de pédagogie,
00:30:40on ne dit pas un étudiant qui est un imbécile,
00:30:41on dit un étudiant, simplement, qui doit apprendre,
00:30:43il faut bien lui expliquer, c'est le travail du prof de bien l'expliquer.
00:30:45Donc, à un moment donné, les Français comprennent,
00:30:47c'est juste que nous, on s'est mal exprimés.
00:30:49C'est ça le problème, et c'est là où j'explique le problème de pédagogie.
00:30:53J'avais une petite question pour Mme Martin,
00:30:54parce qu'elle parle de David Lissnard souvent.
00:30:56Et David Lissnard, il n'est pas candidat aujourd'hui.
00:30:59David Lissnard, il est maire de Cannes, il est président de l'AMF,
00:31:02il est président de l'agglomération.
00:31:03– Des maires de France, rapporté.
00:31:05– Voilà, des maires de France.
00:31:07D'accord, vous dites, avec David Lissnard,
00:31:09c'est en tant que président de votre parti,
00:31:13en tant que… parce que c'est compliqué, on ne sait pas, on ne sait plus rien.
00:31:15– Là, monsieur, vous compliquez les choses qui sont simples.
00:31:19J'ai travaillé avec l'ensemble des maires de ma circonscription,
00:31:22on y reviendra tout à l'heure, avec Sébastien Leroy sur le logement,
00:31:24avec Kevin Luciano sur la sécurité.
00:31:27David Lissnard, je travaille avec lui en tant que maire,
00:31:29en tant que président de Nouvelle Énergie, en tant que président de l'AMF,
00:31:32parce qu'en 2022, quand j'ai déposé ma première proposition de loi
00:31:35sur la délinquance des mineurs,
00:31:36eh bien l'écho, il venait justement du terrain de tous ces maires
00:31:39qui ont tiré la sonnette d'alarme en disant,
00:31:41« Attention, il se passe quelque chose.
00:31:43Il y a quelque chose qui est en train de se nouer parmi les plus jeunes,
00:31:47et notamment dans les quartiers où les jeunes répondent davantage
00:31:52à la loi de leur communauté qu'à la loi de la France. »
00:31:55– Donc vous avez simplement oublié le travail de Darmanin
00:31:58qui proposait effectivement la même chose ?
00:32:00– Ah non, alors là, écoutez, moi j'ai été dans l'hémicycle, monsieur,
00:32:04j'ai été dans l'hémicycle pendant deux ans,
00:32:06quand j'ai proposé sous forme d'amendement mes propositions,
00:32:09j'ai eu un avis très défavorable en mâchant du chewing-gum du garde des Sceaux,
00:32:14aujourd'hui le garde des Sceaux, aujourd'hui Gabriel Attal
00:32:16reprennent toutes nos propositions.
00:32:18S'il vous plaît, je l'ai vécu.
00:32:19– Alors madame Martin, madame Martin, attendez, attendez, on revient avec vous.
00:32:23Madame Martin, on vous parlait depuis le début de ce débat
00:32:25de clarté, de transparence, certes, alors allons au bout de la transparence.
00:32:29Quand on a présenté tous les candidats,
00:32:30on a donné la profession de chacun d'entre eux.
00:32:31On ne connaît pas votre profession, en dehors de votre métier,
00:32:35c'est un métier de député, quelle est votre vraie profession ?
00:32:39– Député, c'est un mandat.
00:32:40– C'est un mandat, mais on sait que c'est très présent,
00:32:42donc ça peut occuper beaucoup, certes.
00:32:44– Oui, là, ça occupe à 100%, donc j'ai effectivement arrêté de travailler,
00:32:49parce que je ne peux pas être député et conseillère départementale
00:32:52à 300% comme on doit l'être, parce qu'être député,
00:32:55ce n'est pas qu'avoir une étiquette sur le dos,
00:32:57c'est justement aller mouiller sa chemise sur le terrain, comme je l'ai fait,
00:33:00c'est prendre la parole dans l'hémicycle,
00:33:02assister à des commissions d'enquête,
00:33:04comme je l'ai fait sur la protection de l'enfance, sur les crèches,
00:33:07c'est tout ça être député.
00:33:08– Avant d'être député, j'ai travaillé 28 années d'abord à la mairie de Cannes,
00:33:13je suis rentrée en 1994, j'ai eu plusieurs fonctions,
00:33:19jusqu'à être chef de cabinet, directrice de cabinet adjointe,
00:33:21et là, j'ai eu, je crois, la plus belle expérience professionnelle de ma vie,
00:33:25puisque j'ai construit, on a été très peu au début,
00:33:28j'ai construit la communauté d'agglomération Cannes-les-Reims,
00:33:31ça a été vraiment un moment très intense de ma vie professionnelle,
00:33:33qui m'a beaucoup apporté, qui m'a permis justement
00:33:36de nourrir ce lien avec les maires,
00:33:37de connaître parfaitement les enjeux du bassin de vie cannois.
00:33:42– Bien, c'est de cette précision.
00:33:43– Non, c'est juste, c'est juste.
00:33:45– Non, après, si vous voulez bien.
00:33:46Une question pour vous, parce que quand même sur le fond,
00:33:49c'est quand même aussi ça qui intéresse les gens qui nous regardent
00:33:51et qui veulent savoir pour qui voter et pour quel programme.
00:33:54Le Rassemblement National veut exonérer d'impôts les personnes de moins de 30 ans,
00:33:58ce qui veut dire qu'un ouvrier de 31 ans devrait payer des impôts,
00:34:02alors qu'un trader de 29 ans, ou qu'il y a un impapé comme on l'a dit,
00:34:05serait totalement exonéré.
00:34:06Est-ce que cela vous semble logique ?
00:34:08– Il a dit Jordan Bardella, exonération d'impôts pour les jeunes de moins de 30 ans,
00:34:14parce qu'après les études, les jeunes qui sont ingénieurs,
00:34:20comment je vais dire, tout ce qui est intellectuel,
00:34:22ils partent parce qu'ils ne veulent pas rester en France,
00:34:25parce qu'ils ne se sont pas reconnus.
00:34:27Donc, Jordan Bardella veut laisser…
00:34:28– Je vous rassure, je ne parle pas français, madame, je vous rassure.
00:34:31Ils ne partent pas tous à l'étranger, je vous rassure.
00:34:32– Oui, mais ils veulent laisser rester les jeunes,
00:34:36comment je vais dire, ils font cette loi pour que les jeunes aient envie de rester en France.
00:34:43– Donc, un ouvrier qui travaille depuis l'âge de 14 ans et qui a 31 ans,
00:34:48lui, il paie des impôts, c'est normal, tout va bien.
00:34:50– Non, ce n'est pas normal, mais là, pour l'instant,
00:34:52c'est Jordan Bardella qui prend cette mesure nationale,
00:34:55c'est lui qui va être Premier ministre, donc il va expliquer son problème.
00:34:59– Ce n'est pas de la démagogie pour séduire les jeunes, disons les choses clairement.
00:35:01– Non, pas du tout, il assume ses programmes, donc ce n'est pas de la démagogie.
00:35:04– Un mot sur cette mesure, les uns et les autres, cette proposition.
00:35:08– Je pense que cette proposition, effectivement,
00:35:10fait partie de toutes les autres propositions démagogiques
00:35:12que j'ai entendues lors du débat avant-hier soir,
00:35:15et que ça va créer une énorme injustice fiscale qui va venir renforcer cette colère.
00:35:21Effectivement, pourquoi un jeune de 31 ans,
00:35:26pourquoi un jeune de 29 ans qui gagnerait bien sa vie ne paierait pas d'impôt ?
00:35:29Non, ce n'est pas possible.
00:35:30Aujourd'hui, nos citoyens sont déjà,
00:35:33on est déjà les champions du monde du paiement des impôts,
00:35:36et je trouve cette mesure particulièrement injuste, infondée.
00:35:40Quelle est la vision sur cette proposition ?
00:35:43– Alors, il assume la démagogie, ça c'est clair, en tout cas, on l'a compris.
00:35:47Derrière, je ne vais pas reprendre les propos de nos premiers ministres
00:35:50qui ont été très clairs à ce niveau-là,
00:35:52simplement, ça va mettre des Français jeunes face aux Français moins jeunes,
00:35:58ça va mettre en face les personnes qui vont travailler très tôt et bien gagner,
00:36:02alors qu'il y en a qui vont travailler très tôt et gagner mal.
00:36:05Ça va, simplement, ce n'est ni fait ni à faire, personnellement.
00:36:09Vraiment, je me battrais contre ce type de propositions qui sont complètement hors-sol.
00:36:16– Lisa Soudan ?
00:36:16– Ça parle tout simplement à l'électorat TikTok
00:36:19qu'il essaye de convaincre et de plaire depuis les Européennes, tout simplement.
00:36:23Donc là, on voit vraiment, c'est purement électoraliste,
00:36:25parce qu'au niveau national, l'égalité des chances pour tous et l'égalité pour tous,
00:36:29là, on est vraiment sur une mesure qui fait complètement l'inverse
00:36:32et qui va encore créer un clivage supplémentaire
00:36:34dans un climat de tension sociale qui existe déjà dans notre pays.
00:36:37– Alors, parlons maintenant d'une problématique très importante aux yeux des Français,
00:36:40et vous l'avez évoqué tout à l'heure, c'est le logement,
00:36:42et notamment le logement saisonnier, Lionel.
00:36:44– Oui, comme dans toutes les villes de la Côte,
00:36:45la problématique du logement est particulièrement complexe sur ce territoire.
00:36:49Les prix se sont envolés, ça pénalise les actifs, les étudiants,
00:36:52les saisonniers qui n'arrivent plus à se loger.
00:36:54Certains appellent à bloquer les loyers,
00:36:56d'autres appellent à délimiter drastiquement les Airbnbs.
00:37:00Qu'est-ce que vous en pensez ? Quelle est votre position, Lucien Soudan ?
00:37:03– Alors, c'est vrai que là, nous, on est particulièrement touchés,
00:37:06surtout sur notre circonscription,
00:37:07c'est quand même la troisième ville dans les Alpes-Maritimes
00:37:10où on a perdu, en trois ans, 60% finalement de notre parc locatif à l'année,
00:37:15avec une augmentation des loyers de 7,2% pour nos concitoyens cannois.
00:37:19C'est extrêmement difficile de se loger,
00:37:21de trouver un logement quand vous travaillez à Cannes, c'est difficile.
00:37:24Ce n'est pas facile de se retrouver à Grasse ou dans l'arrière-pays,
00:37:28finalement, alors que vous travaillez sur le littoral.
00:37:31Nous, ce qu'on propose, c'est un gel des loyers,
00:37:35stopper aussi cette spéculation immobilière,
00:37:38et pour les Airbnbs, que ce soit les propriétaires occupants
00:37:41qui puissent évidemment louer leurs biens lorsqu'ils en ont besoin
00:37:44pour payer leurs factures, tout simplement,
00:37:45parce que certains n'arrivent pas à payer leurs loyers,
00:37:47mais qu'on ne puisse pas, finalement, acheter un appartement
00:37:49pour le mettre en Airbnb à l'année,
00:37:51et occuper ce bien un mois, deux mois ou trois mois seulement,
00:37:55pendant que des gens sont obligés de faire des kilomètres,
00:37:57une heure, une heure trente de route pour venir travailler à Cannes.
00:37:59Merci, M. Castro Desmaria.
00:38:02Le gel des prix, c'est quelque chose qui est un petit peu post-communiste,
00:38:06on va dire, pour moi.
00:38:07À un moment donné, nous avons des personnes qui louent,
00:38:11qui souvent vont louer pour leur retraite,
00:38:12ce ne sont pas que des Airbnbs,
00:38:14elles vont louer parce que ça leur permet un complément.
00:38:17Pour autant, il faut contrôler les Airbnbs, effectivement, sur le territoire,
00:38:20pour pas que ça devienne un métier avec des immeubles complets de Airbnbs,
00:38:23comme nous avons certaines fois,
00:38:25il faut être capable d'avoir une mesure en toutes choses.
00:38:28Pour se loger, effectivement, c'est un grand problème.
00:38:30C'est pour ça, d'ailleurs, je suis co-signataire d'une lettre
00:38:32qui est partie à notre ministre du Logement,
00:38:35je ne sais pas d'ailleurs si vous l'avez signée,
00:38:38sur le fait de faire évoluer la loi SRU,
00:38:41puisque un des problèmes, c'est le logement des saisonniers,
00:38:43mais le logement des jeunes, plus globalement.
00:38:45Aujourd'hui, quand on voit le rejet, par exemple, des logements sociaux,
00:38:49qui ne sont plus sociaux, mais qui sont simplement pour les jeunes actifs,
00:38:52qui ont besoin de trouver des logements à des tarifs modérés,
00:38:57effectivement, on en a besoin.
00:38:58Mais pour autant, on a des spécificités,
00:39:00et là, c'est en tant qu'élu à la CACPL
00:39:03que j'ai plaisir à mieux connaître ces dossiers-là,
00:39:05puisque, effectivement, c'est une vraie problématique de notre territoire.
00:39:09Et derrière, il faut absolument trouver une solution,
00:39:13en tout cas pour les jeunes actifs.
00:39:14C'est pour ça que, d'ailleurs, notre Premier ministre a fait cette proposition
00:39:18de réduire les frais de succession pour le premier achat
00:39:22à moins de 250 000 euros,
00:39:23de façon à ce que les jeunes puissent aussi devenir propriétaires
00:39:26pour faire un toit, fonder une famille,
00:39:28de manière, on va dire, un peu plus facile,
00:39:31parce que sur 250 000, 25 000 euros, ça compte.
00:39:34Donc, si on n'a pas de frais notaires, c'est quand même quelque chose qui est appréciable.
00:39:37Donc, ça va pouvoir aider ce jeune public.
00:39:39Mais en tout cas, pour revenir au logement locatif,
00:39:42c'est vrai que nous avons des problèmes,
00:39:44et c'est grâce, effectivement, à une adaptation de cette FASMEZOA-SRU,
00:39:49qui est une bonne loi,
00:39:50mais en même temps, il faut l'adapter à notre territoire,
00:39:52et c'est vraiment un manque que nous avons remonté à notre ministre.
00:39:56– Bien. Doréthe Landerer, sur ce point,
00:39:58faut-il bloquer les loyers ?
00:39:59Faut-il restreindre ou interdire les Airbnb ?
00:40:02– En fait, moi, je parle du logement,
00:40:04problème sur le logement locatif.
00:40:06Moi, je pense qu'il faut aider les propriétaires
00:40:09qui n'arrivent pas à faire les travaux pour être en norme
00:40:13et louer leur logement.
00:40:15Et aussi, je parle aussi pour les lois SRU,
00:40:19qui est très justement, le Rassemblement national
00:40:23avait présenté un projet de loi SRU
00:40:25pour annuler l'obligation de logements sociaux,
00:40:30obliger les maires et condamner les maires
00:40:33à faire les logements sociaux.
00:40:35Donc, c'est vraiment… comment je vais dire ?
00:40:39C'est vraiment donner aux maires l'accès libre
00:40:44pour construire le logement, mais pas…
00:40:47– Pas de manière réglementaire.
00:40:48– Pas de manière réglementaire.
00:40:48– Donc, si je comprends bien, vous ne souhaitez pas
00:40:50qu'on impose un pourcentage de logements sociaux
00:40:53et qu'on laisse entièrement la liberté à chaque maire
00:40:55de construire le type de logement.
00:40:57Donc, on approche la loi SRU.
00:40:58– Mais après, c'est donner beaucoup d'aide
00:41:01pour les propriétaires qui ont beaucoup de logements
00:41:04qui n'arrivent pas à faire les travaux
00:41:05et mettre en norme pour pouvoir louer leur logement.
00:41:08– Le logement, c'est une problématique différente.
00:41:09Ça, c'est la mise en norme des logements
00:41:10par rapport aux changements climatiques,
00:41:13à ce genre de choses.
00:41:13Sur les AirBnB en particulier, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:41:16– Sur les AirBnB en particulier,
00:41:18enfin, il ne faut que mettre une réglementation aussi,
00:41:22mais bon, c'est…
00:41:24– Il existe une réglementation et il en faut une autre ?
00:41:26– Il en faut peut-être une autre, mais…
00:41:28– C'est-à-dire restreindre davantage la possibilité
00:41:31de louer un bien en AirBnB ?
00:41:33– Ben, pourquoi pas.
00:41:34– Pourquoi pas ?
00:41:35Madame Martin.
00:41:36– Oui, effectivement, nous vivons une crise du logement
00:41:39qui est sans précédent, là aussi,
00:41:40angle mort de tous les gouvernements Macron.
00:41:44Ça nous explose aujourd'hui à la figure, j'ai envie de dire,
00:41:47et effectivement, aujourd'hui, les actifs ne peuvent plus se loger
00:41:51et notamment dans le parc locatif qui s'essouffle complètement.
00:41:56Donc, il faut permettre aux propriétaires
00:42:00de pouvoir louer annuellement en toute sécurité.
00:42:04Donc, là-dessus, il faut pouvoir donner des certitudes
00:42:09aux propriétaires que les locataires ne pourront pas s'installer
00:42:13dans leurs biens ad vitam aeternam si ils ne payent pas.
00:42:16Nous avons d'ailleurs, avec notre groupe, agi sur les squats,
00:42:21vous savez qu'il y en a de plus en plus,
00:42:23et nous avons obtenu par une proposition de loi
00:42:26que ça devienne un délit d'occupation illicite d'un logement.
00:42:29Ceci étant dit, donc, il faut aider les propriétaires,
00:42:33il faut rendre plus attractif, en fait, l'allocation privée.
00:42:38Ça, c'est un point très important.
00:42:40Il faut aussi permettre aux maires de construire.
00:42:44Toutes ces lois, les ânes, les...
00:42:46Enfin, voilà, j'en passe, c'est des meilleurs, SRU,
00:42:49empêchent les maires de construire quand ils le peuvent
00:42:51ou, à l'inverse, obligent des maires à construire
00:42:53quand ils ne peuvent pas.
00:42:55Et là, j'ai travaillé avec Sébastien Leroy.
00:42:57Vous savez, Sébastien Leroy, sa commune, Mandelaine-la-Poule,
00:42:5970% de son territoire est en zone inondable
00:43:02et d'autres risques qui cumulent.
00:43:04Et malgré ça, 1,8 million d'amendes cette année
00:43:08dans le cadre de la loi SRU.
00:43:10Est-ce que cet argent n'aurait pas été mieux distribué
00:43:13et investi dans une école, dans une crèche ?
00:43:15Donc, j'ai déposé une proposition de loi
00:43:18pour rayer toutes les absurdités de la loi SRU,
00:43:20qui est une loi soviétique,
00:43:22et notamment en cas d'impossibilité de construire
00:43:25parce qu'il y a un cumul de risques,
00:43:27eh bien, que les maires ne soient pas obligés
00:43:30de construire des logements sociaux et qu'il n'y ait pas d'amende.
00:43:32Alors, pardonnez-moi, la question me paraît assez évidente.
00:43:34Si la loi SRU n'existait pas sur la Côte d'Azur,
00:43:37dans le domaine que nous connaissons parfaitement,
00:43:38est-ce que vous imaginez que les maires
00:43:40auraient construit du logement social ?
00:43:41Mais bien sûr, les maires sont des gens responsables.
00:43:45Loger leurs actifs, leurs seniors, les jeunes,
00:43:49c'est pour eux une priorité.
00:43:52À Cannes, le taux de logements sociaux
00:43:55est le plus fort de tout le département.
00:43:577752 logements sociaux réalisés à Cannes,
00:44:01dans tous les quartiers, que ce soit de la Californie
00:44:03en allant jusqu'à la Boca, en passant par le centre de Cannes.
00:44:07Donc oui, les maires sont des élus responsables.
00:44:11Je dirais même qu'ils sont les piliers de la République
00:44:13et qu'ils ont la main sur cette politique de logement
00:44:18et il faut leur donner davantage la main.
00:44:20Lucia Soudan, en un mot sur cette thématique-là.
00:44:23Je vais être évidemment pas d'accord avec ça.
00:44:25Si cette loi SRU, elle a été mise en place,
00:44:28c'est que tout simplement, les maires ne jouaient pas le jeu
00:44:30et qu'on était dans des situations qui devenaient dramatiques,
00:44:34finalement, pour certaines personnes de se loger.
00:44:35Donc, on a été obligés, finalement, d'appliquer ce type de loi.
00:44:39Sinon, elle n'aurait pas été présentée.
00:44:40S'il n'y a pas de problème,
00:44:41on n'est pas en train de chercher des solutions.
00:44:43Donc, si cette solution, elle a été apportée,
00:44:44alors peut-être qu'elle n'est pas correcte,
00:44:46peut-être qu'il faudrait la modifier,
00:44:47qu'il faudrait l'adapter au territoire.
00:44:48Ça, c'est une évidence.
00:44:49Mais si elle a été proposée,
00:44:50c'est parce que les maires, déjà, ne jouaient pas le jeu.
00:44:53Et les promoteurs, ici, ne jouent toujours pas le jeu, en fait.
00:44:56Moi, je suis mandolossienne.
00:44:58Évidemment, on a un territoire qui est particulier
00:45:00avec les risques d'inondation.
00:45:02Mais il y a des projets qui pourraient avancer.
00:45:04Mais, administrativement, tout prend énormément de temps.
00:45:07Le PLU, aujourd'hui, est toujours gelé à Mandelieu.
00:45:10On se retrouve avec des projets immobiliers
00:45:11qui pourraient être montés.
00:45:12Et aujourd'hui, ça stagne.
00:45:15Et ces personnes-là...
00:45:16Je ne vous fais pas dire excès de normes, excès de bureaucratie.
00:45:19Sébastien Leroy et David Lysnard le clament haut et fort depuis longtemps.
00:45:22Voilà un point de convergence.
00:45:24Parlons d'une problématique de la circon...
00:45:26Non, juste un point.
00:45:28En tout cas, je suis assez content que madame ait voté la loi Casbergian
00:45:32qui a été mise en place contre les squats,
00:45:34justement, pour régler le problème,
00:45:35sachant que c'est une loi qui a été mise en place par Renaissance.
00:45:38Et qui a été initiée par Annie Gennevard.
00:45:41Bien.
00:45:42La paternité de cette loi revient donc à deux parties.
00:45:46Parlons maintenant de l'absence d'air d'accueil pour les gens du voyage.
00:45:48C'est une vraie problématique de circonscription.
00:45:50Pour le coup, cette année encore, les terrains privés vont être réquisitionnés
00:45:53pour accueillir les gens du voyage,
00:45:54comme cela avait été le cas au domaine d'Argeville-Amougin,
00:45:57même si c'est dans une autre circonscription voisine.
00:45:59La loi impose pourtant aux communes de prévoir des airs d'accueil.
00:46:03Madame Martin, c'est à vous que je pose la question pour commencer.
00:46:05De quelle manière un député peut agir pour que la loi soit respectée
00:46:09dans cette circonscription où aucune aire n'existe ?
00:46:12Vous êtes proche du maire de Cannes.
00:46:13Vous, en tant que député, vous devriez l'inciter à respecter la loi.
00:46:15Je n'ai pas besoin d'inciter le maire de Cannes,
00:46:17président de la agglomération Cannes-Leyrens,
00:46:19à le faire, puisqu'il l'a fait.
00:46:21J'ai bien suivi ce dossier quand j'étais salarié de la communauté d'agglomération.
00:46:27Cela a été compliqué de trouver un terrain.
00:46:30Là encore, on se heurte à des problèmes de terrain qui sont en zone inondable.
00:46:35Aujourd'hui, il y a une aire d'accueil qui marche très bien dans la plaine de la Siagne.
00:46:40Les associations de gens du voyage fonctionnent très bien.
00:46:46Il y a une deuxième aire qui est en train d'être déterminée à Mandelieu.
00:46:52Mais avant, il faut que le préfet accepte de pérenniser ces aires
00:46:56qui, effectivement, sont en zone inondable.
00:46:58Il y a eu des pluies assez importantes ces dernières semaines.
00:47:01À chaque fois que ça arrive, il y a un plan d'évacuation.
00:47:04Cela se passe très bien, en bonne intelligence avec les gens du voyage.
00:47:07Quant à l'air de grand passage, nous n'avons pas, à l'ouest du département,
00:47:13de terrain assez grand pour pouvoir l'accueillir.
00:47:15Mais David Lysnard et, dans le pôle métropolitain,
00:47:18avec Jean-Léonetti et Jérôme Viau,
00:47:20sont tout à fait favorables à participer financièrement à une aire.
00:47:24Et pourquoi on ne le demande pas à l'est du département,
00:47:27et pourquoi on nous met la pression à l'ouest ?
00:47:30Il faut qu'il y ait inéquité territoriale et financière.
00:47:33Mme Landorin, il faut ou il ne faut pas une aire d'accueil des gens du voyage ?
00:47:36Il est clair qu'il n'y a toujours pas d'air d'accueil pour les gens du voyage
00:47:40dans l'ouest du département.
00:47:42Je viens de dire l'inverse.
00:47:45Il n'y a pas d'air de grand passage.
00:47:47Madame, vous regardez vos notes et moi je l'ai vécu.
00:47:51Par contre, seule Valoris dispose d'une aire permanente.
00:47:54Valoris en Thibes, tout à fait.
00:47:56C'est une aire qui date d'il y a très longtemps.
00:47:58Oui, voilà.
00:47:59C'est la Casa aussi qui doit créer des aires d'accueil,
00:48:02mais c'est difficile.
00:48:04Est-ce que vous êtes favorable ou non à la création ?
00:48:08De toute façon, d'ici 2029,
00:48:12il y a 75 terrains familiaux locatifs publics qui sont prévus.
00:48:16Donc, je suis favorable pour l'air d'accueil.
00:48:20Manicastro, qu'est-ce qu'on fait pour les gens du voyage ?
00:48:22Est-ce qu'on en fait trop ? Pas assez ?
00:48:24C'est assez facile à vérifier,
00:48:26puisque j'ai voté en tant qu'élu à la CACPL,
00:48:30j'ai voté pour ces solutions,
00:48:32puisqu'effectivement, il faut les accueillir,
00:48:35mais il faut les accueillir dignement avec des terrains qui sont appropriés.
00:48:40Effectivement, on a des problématiques sur le territoire.
00:48:42Il faut absolument...
00:48:44Oui, parce que j'entends que les choses ont été faites,
00:48:46mais ce n'est pas pérenne, on est d'accord.
00:48:48On attend une décision du préfet en ce sens.
00:48:50On travaille en ce sens, en tout cas.
00:48:52Et effectivement, le but, c'est d'avoir une aire pérenne
00:48:54et d'avoir une bonne organisation à ce niveau-là.
00:48:56Je pense qu'en tout cas, on a travaillé sur ces solutions-là,
00:49:00et qu'il faut que ça soit de qualité, d'un côté comme de l'autre,
00:49:04et qu'il y ait un respect mutuel, et c'est le cas.
00:49:06C'est le cas, ça se passe très bien, et l'air est plein tout le temps.
00:49:09Et ça se passe très bien avec les gens du voyage, et c'est parfait comme ça.
00:49:11Madame Soudan, sur cette thématique.
00:49:13Je vais partager, finalement, je pense que c'est un sujet
00:49:15où on va réussir à être d'accord, comme quoi à l'Assemblée nationale,
00:49:17on y arriverait.
00:49:19On est face à une problématique
00:49:21où on doit impérativement accueillir ces personnes,
00:49:23ça fait partie d'un droit, ils ont ce droit,
00:49:25et on doit les accueillir dignement.
00:49:27Et on essaye de faire dans la mesure du possible.
00:49:29C'est vrai qu'on a beaucoup de retard dans les Alpes-Maritimes,
00:49:31on est encore à 14,5%.
00:49:33Alors allez tous voir le préférence, vous êtes tous d'accord.
00:49:35Si c'était aussi simple que ça.
00:49:37Je l'ai vu plus d'une fois, le préfet, et en tant que conseillère départementale,
00:49:39puisque je fais partie de la commission
00:49:41gens du voyage, je représente
00:49:43Charles-Ange Linési.
00:49:45Il y a un équilibre, il y a un respect, c'est vrai que l'État doit jouer son rôle.
00:49:47Si on souhaite qu'il y ait des relations
00:49:49apaisées sur le territoire avec la communauté,
00:49:51évidemment, l'État doit vraiment
00:49:53jouer pleinement le rôle d'équilibre.
00:49:55Parfait. Parlons de sécurité.
00:49:57Oui, c'est un thème évidemment qui fait énormément parler.
00:49:59C'est l'un des plus puissants moteurs
00:50:01de vote des Français.
00:50:03Évidemment que c'est aussi le cas à l'Ouest des Alpes-Maritimes,
00:50:06alors qu'un nouveau commissariat a été inauguré l'an dernier à Valoris.
00:50:08Tout récemment encore, les vols de montres
00:50:10ont fait la une de tous les médias,
00:50:12et notamment ni ce matin, à Cannes.
00:50:14Montres de luxe.
00:50:16Des montres de luxe, bien sûr. Oui, oui, non, personne ne veut ma montre.
00:50:18Personne ne veut votre soie, je connais.
00:50:20Le plus simple, c'est de pas en avoir.
00:50:22La question est, est-ce qu'on en fait trop ?
00:50:24Est-ce qu'on en fait assez ?
00:50:26Qu'est-ce qu'il faudrait faire pour améliorer la situation ?
00:50:28Monsieur Castro de Maria.
00:50:30Déjà, effectivement,
00:50:32donner, redonner plus de possibilités
00:50:35de police nationale sur notre territoire.
00:50:37On est en manque de police nationale.
00:50:39La police municipale, comme je l'ai dit en préambule...
00:50:41Mais le parti que vous représentez est au pouvoir, comment se fait-il qu'il n'ait pas donné d'avantage ?
00:50:43C'est pour ça qu'on a donné, et pas assez.
00:50:45Et pas assez, je le regrette, effectivement.
00:50:47Depuis 2017.
00:50:49Il y a eu quand même quelques petites crises et quelques petits problèmes.
00:50:51Malgré tout, on s'est quand même débrouillé
00:50:53à augmenter les budgets.
00:50:55Mais il y a eu d'autres problématiques.
00:50:57Oui, bien écoutez, oui.
00:50:59D'un autre côté, effectivement, il y a eu une habitude,
00:51:01et une mauvaise habitude, je pense peut-être de l'État,
00:51:03de se reposer sur la police municipale,
00:51:05qui est assez importante,
00:51:07qui sont un vrai coup pour les maires.
00:51:09Et je pense qu'il y a une réflexion
00:51:11à avoir à ce niveau-là.
00:51:13Tout à fait, pour, en tout cas,
00:51:15avoir une police de qualité.
00:51:17Et moi, vraiment, je soutiens le travail
00:51:19à ce niveau-là de notre ministre,
00:51:21M. Darmanin.
00:51:23Et derrière, il faut effectivement,
00:51:25quand c'est possible en tout cas,
00:51:27améliorer. On a amélioré déjà les matériels,
00:51:29on a amélioré beaucoup de choses.
00:51:32Mais sur le cas de Cannes,
00:51:34par exemple, un des problèmes,
00:51:36et c'est pour ça qu'elle est dans le top 10 des villes
00:51:38les plus insécures de France.
00:51:40Insécure, c'est peut-être pas français, c'est plutôt anglais.
00:51:42Mais en tout cas, ça veut dire ce que ça veut dire.
00:51:44Pour l'instant, le problème, c'est qu'on a beaucoup de tourisme.
00:51:46Et on a du tourisme pour de bonnes raisons,
00:51:48et on a aussi un mauvais tourisme
00:51:50pour de mauvaises raisons. Et hélas,
00:51:52quand des personnes qui ont des moyens,
00:51:54qui profitent de la Côte d'Azur viennent,
00:51:56ça attire d'autres personnes.
00:51:58Donc, il faut un peu plus de contrôle à ce niveau-là.
00:52:00Et s'il n'y a pas les personnels sur la surface,
00:52:02on n'y arrivera pas. Donc, je milite vraiment
00:52:04pour qu'on ait plus de police nationale.
00:52:06Lucia Soudan, sur cette problématique,
00:52:08est-ce qu'on en parle trop déjà ? Est-ce que c'est un véritable problème ?
00:52:10Vous nous disiez tout à l'heure que les gens que vous rencontrez
00:52:12vous parlent davantage de la précarité que de l'insécurité.
00:52:14Alors, davantage que, c'est quand même
00:52:16le problème numéro 2. Si vous allez dans les quartiers
00:52:18de Lafrière, de Ranguin,
00:52:20l'insécurité, c'est quand même quelque chose
00:52:22qu'on ressent. Ils partagent avec nous.
00:52:24Évidemment, c'est une problématique
00:52:26extrêmement difficile quand vous avez des deals
00:52:28en bas de chez vous, quand vous avez peur de sortir
00:52:30avec vos enfants. L'insécurité,
00:52:32elle est là. Elle est présente. On ne peut pas la nier.
00:52:34On ne peut pas parler de sentiments
00:52:36d'insécurité. Il y a de l'insécurité,
00:52:38évidemment, aujourd'hui, à Cannes
00:52:40et dans notre circonscription. Mais
00:52:42les moyens n'ont pas été suffisamment
00:52:44mis en place
00:52:46sur ces 7 dernières années. Je suis désolée
00:52:48de l'entendre, mais il y avait des mesures qui marchaient très bien
00:52:50et on aurait dû les remettre en place.
00:52:52La police de proximité, évidemment,
00:52:54il nous la faut. Et les gens la demandent.
00:52:56C'est ça qui est fou, c'est-à-dire qu'on ne les entend pas.
00:52:58Ces 7 années de macronisme, on a entendu les gens
00:53:00dans la rue, on a eu les gilets jaunes, on a eu la convention
00:53:02citoyenne pour le climat. A chaque fois
00:53:04qu'il y a des remontées, finalement, de la population,
00:53:06on ne les écoute jamais.
00:53:08Cette police de proximité, il la demande.
00:53:10C'est un petit peu faux. On les écoute puisque la convention citoyenne, juste pour info,
00:53:1270% a été retenue.
00:53:14On s'est assis complètement sur ce qu'ils avaient dit, finalement.
00:53:16Et qu'est-ce qui a été mis en place aujourd'hui ? Rien.
00:53:18Donc si on revient sur la sécurité,
00:53:20les moyens pour la justice, c'est pareil.
00:53:22Aujourd'hui, un juge, lorsqu'il commence sa journée
00:53:24et qu'il la termine, ce sont des journées horribles.
00:53:26On a une lenteur administrative
00:53:28qui est due, évidemment, au manque de moyens.
00:53:30Nous devons mettre plus de moyens dans la police
00:53:32d'investigation et dans la police judiciaire.
00:53:34Ça, c'est une nécessité
00:53:36aujourd'hui, parce que ce sentiment
00:53:38d'insécurité, c'est une réelle insécurité
00:53:40sur le territoire.
00:53:41Dorette Landreuve, une question très simple.
00:53:43Est-ce que quand vous promenez dans cette circonscription
00:53:45à Valoris ou à Cannes, vous vous sentez en insécurité ?
00:53:47Ça dépend
00:53:49à quelle heure, mais c'est vrai
00:53:51que même moi ou les Français,
00:53:53ils ne se sentent pas en sécurité.
00:53:55Ils veulent vraiment être en paix
00:53:57et faire les courses
00:53:59tranquilles, sans être
00:54:01agressés ou tabassés
00:54:03dans cette circonscription.
00:54:05Donc il faut vraiment que la justice soit ferme
00:54:07et je suis d'accord avec
00:54:09M. Castro de Maria.
00:54:11Je dis bien de Maria.
00:54:13Il faut absolument
00:54:15augmenter l'effectif de la police
00:54:17et pourquoi pas réarmer
00:54:19la police municipale.
00:54:21Réarmer la police
00:54:23moralement, surtout.
00:54:25Parce qu'elle est armée.
00:54:27Oui, moralement, parce qu'en ce moment
00:54:29ils sont vraiment...
00:54:31C'est un dur métier.
00:54:33C'est un dur métier.
00:54:35Je voulais dire que je suis un peu
00:54:37consternée, M. de Maria, de voir
00:54:39que pour vous, la sécurité n'est pas une priorité.
00:54:41C'est la priorité. Moi, je lutte
00:54:43contre toute forme de laxisme et pour une
00:54:45République forte. C'est la raison pour laquelle
00:54:47j'ai proposé
00:54:49ces propositions de loi et que
00:54:51j'ai aussi travaillé en commission
00:54:53défense pour recoudre le lien
00:54:55entre les jeunes et la nation. Un lien
00:54:57qui a été bien
00:54:59rompu et qui permettrait aussi
00:55:01de refaire
00:55:03communauté, comme le
00:55:05dirait David Lissnard. Oui,
00:55:07effectivement, on manque
00:55:09cruellement de moyens de police nationale
00:55:11et pour parler de Cannes,
00:55:13David Lissnard
00:55:15est intervenu
00:55:17des dizaines et des dizaines de fois
00:55:19auprès de M. Darmanin.
00:55:21Effectivement, il manque, Mme Soudan,
00:55:23des enquêteurs. Sur les 53
00:55:25policiers nationaux qu'il faudrait à
00:55:27minima ajouter
00:55:29dans la circonscription de Cannes, il faudrait
00:55:31au moins une dizaine d'enquêteurs, effectivement.
00:55:33Oui, la police municipale
00:55:35est particulièrement efficace à Cannes,
00:55:37à Montelieu, à Valoris.
00:55:39Ils sont armés, ils sont
00:55:41très nombreux et on a l'impression que plus
00:55:43ils sont nombreux et moins
00:55:45on obtient d'effectifs de la police nationale.
00:55:47J'ai écrit à Gérald Darmanin
00:55:49pour soutenir le maire de Cannes
00:55:51et j'espère, Mme Landerer,
00:55:53que vous faites de même,
00:55:55que vous ferez de même quand le maire de Cannes
00:55:57demande des soutiens pour renforcer
00:55:59les effectifs de la police nationale.
00:56:01J'ai écrit à Gérald Darmanin et il a eu
00:56:03cette réponse totalement incroyable
00:56:05de me dire, écoutez,
00:56:07demandez au maire de Cannes
00:56:09qu'il augmente les effectifs de sa police
00:56:11municipale et sa vidéosurveillance.
00:56:13Mais comment un ministre de l'intérieur
00:56:15peut me faire une telle réponse ?
00:56:17C'est aussi une priorité du maire
00:56:19de s'occuper de sa police municipale
00:56:21et de mettre de la vidéosurveillance s'il le souhaite.
00:56:23La police municipale intervient
00:56:25très souvent à la place de la police nationale
00:56:27qui n'a pas assez d'équipage
00:56:29pour sortir et ça c'est totalement inadmissible
00:56:31d'autant que je vous rappelle que les policiers municipaux
00:56:33n'ont pas les mêmes pouvoirs judiciaires
00:56:35que la police nationale.
00:56:37J'aimerais qu'on puisse aborder très rapidement
00:56:39très cher au coeur des Français le pouvoir d'achat
00:56:41et on est déjà très pris par le temps.
00:56:43Vous allez me répondre vraiment par une phrase s'il vous plaît.
00:56:45Si l'augmentation du coût de la vie n'a pas épargné
00:56:47l'Ouest du département, comme partout en France malheureusement,
00:56:49c'est un secteur qui n'est pas aussi riche qu'on pourrait le penser
00:56:51vous l'avez tous bien décrit et expliqué,
00:56:53pourriez-vous nous donner une mesure et une seule
00:56:55que vous pourriez immédiatement voter
00:56:57pour améliorer le pouvoir d'achat des Français ?
00:56:59On commence par vous Dorette Landereur.
00:57:01Une mesure c'est l'augmentation des salaires à hauteur de 10%
00:57:03maximum sans cotisation patronale
00:57:05pendant 5 ans
00:57:07et c'est là jusqu'à 3 fois le SMIC.
00:57:09Pendant 5 ans,
00:57:11ça veut dire qu'au bout de 5 ans le salaire redescend ?
00:57:13Après non.
00:57:15Donc 10% d'augmentation des salaires.
00:57:1710% d'augmentation des salaires, c'est ce que j'ai dit.
00:57:19Je ne pense pas que l'augmentation du pouvoir d'achat
00:57:21puisse être résolue
00:57:23par des mesures ponctuelles
00:57:25comme on l'a entendu avant-hier soir.
00:57:27Avec mon groupe Les Républicains, nous avons voté
00:57:29par exemple la transformation
00:57:31des jours RTT.
00:57:33Non mais l'urgence au lendemain des élections.
00:57:35L'urgence, c'est de travailler sur la productivité de la France.
00:57:37L'urgence, c'est de travailler sur la croissance.
00:57:39On en parlait tout à l'heure. 1,9% de croissance
00:57:41contre 2,9% en moyenne
00:57:43dans la zone euro.
00:57:45Il faut se remettre au travail.
00:57:47Il faut remettre la valeur travail au centre.
00:57:49Il faut de la productivité.
00:57:51Plus de travail et on n'aura plus de pouvoir d'achat.
00:57:53Voilà, exactement.
00:57:55Je le fais rapidement. Je suis d'accord sur ces points-là.
00:57:57Effectivement, plus de productivité.
00:57:59Par contre, là où je ne suis pas d'accord, c'est que la sécurité
00:58:01est dans mes priorités.
00:58:03Dans tous les cas, effectivement,
00:58:05le pouvoir d'achat, par toutes les mesures qui peuvent aider,
00:58:07pas des mesurettes,
00:58:09pas des options,
00:58:11mais déjà, il est prévu
00:58:13de baisser, en tout cas, pour la facture d'électricité.
00:58:15Après, derrière, il y a quand même
00:58:17des problématiques internationales,
00:58:19nationales qu'il faut prendre en compte.
00:58:21Donc derrière, la production,
00:58:23c'est vraiment... et l'autonomie
00:58:25au niveau de la France, que ce soit alimentaire par exemple,
00:58:27est une des clés aussi pour
00:58:29sortir de ce problème.
00:58:31On fait quoi pour le pouvoir d'achat en MO ?
00:58:33Je pense que vous l'avez entendu, nous, ça va être l'augmentation
00:58:35des salaires et l'augmentation du SMIC à 1 600 net.
00:58:37On nous disait déjà, il y a deux ans,
00:58:39que 1 400, ce n'était pas possible. Finalement, aujourd'hui,
00:58:41on est à 1 389. Donc, 1 600,
00:58:43c'est possible. L'Espagne à côté a fait
00:58:45la même mesure. Et de 2020
00:58:47à aujourd'hui, leur dette publique a diminué.
00:58:49Donc, quand on laisse croire aux Français qu'en fait, on va augmenter
00:58:51la dette à partir du moment où on va leur augmenter
00:58:53le SMIC et leur salaire,
00:58:55c'est complètement faux. On le voit pour nos voisins.
00:58:57Il faut juste avoir une vraie politique économique
00:58:59de relance. Plus de productivité
00:59:01en France, évidemment. Je dirais plus de travail,
00:59:03mais plus de mieux travail. Pas à s'acharner
00:59:05toujours sur les mêmes qui vont se lever à 5 heures
00:59:07du matin pour des salaires de misère.
00:59:09Ils doivent, et c'est majoritairement des femmes,
00:59:11elles ont le droit d'avoir un salaire décent
00:59:13ou à la fin du mois, elles peuvent s'offrir
00:59:15ou offrir à leur enfant
00:59:17au moins un cinéma.
00:59:19Parce que les électeurs ont envie de savoir
00:59:21si vous connaissez bien la circonscription
00:59:23qu'ils s'apprêtent à vous livrer clé en main,
00:59:25on va vous poser quelques questions légères.
00:59:27Alexandra Martin, si on veut faire
00:59:29une randonnée ou une balade à vélo dans la circonscription,
00:59:31où faut-il aller ?
00:59:33Dans les Steyrelles, au-dessus de Théboulas. Magnifique.
00:59:35Superbe endroit.
00:59:37Lucia Soudan, où peut-on manger les meilleurs raviolis ?
00:59:39Les meilleurs raviolis,
00:59:41au Centelmo à Cannes.
00:59:43On le note, on le note.
00:59:45J'ai une autre adresse, personnellement.
00:59:47Allez, venez là, on va t'intéresser à tout le monde.
00:59:49Au Bon Enfant, à Cannes.
00:59:51Le plus beau panorama de la circonscription,
00:59:53monsieur Castro de Maria.
00:59:55On en a tellement des superbes à Cannes.
00:59:57On en a un superbe dans les Steyrelles.
00:59:59On en a deux superbes aussi.
01:00:01La Croix des Gardes, particulièrement beau aussi.
01:00:03C'est dur de choisir.
01:00:05On a quand même une belle circonscription.
01:00:07Dorette Landereur, où organiser
01:00:09un tout premier rendez-vous amoureux ?
01:00:11Un date, comme dirait ma fille.
01:00:13Je dirais
01:00:17à Vallauris,
01:00:19dans la rue de Poitiers.
01:00:21La rue de Poitiers, à Vallauris.
01:00:23À Cannes aussi, pour ça.
01:00:25Ça s'appelle Cannes en violet,
01:00:27pour ceux qui connaissent.
01:00:29N'hésitez pas à les échanger.
01:00:31Tout en haut, c'est très bien.
01:00:33On ne manque pas d'endroits romantiques
01:00:35dans la circonscription.
01:00:37Je ne sais pas si vous avez utilisé vos adresses
01:00:39pour convaincre les électeurs de voter pour vous dimanche,
01:00:41mais moi je vais vous demander, en 30 secondes,
01:00:43et droit dans les yeux de ceux qui s'apprêtent
01:00:45à glisser des lutins dans l'urne,
01:00:47de leur dire pourquoi il faut voter pour vous.
01:00:49Et on commence par vous, Mme Martin, la députée sortante.
01:00:51Comme je le dis aux habitants
01:00:53de la 8e circonscription, j'ai été une députée
01:00:55la plus concrète possible,
01:00:57la plus utile.
01:00:59Je veux pouvoir continuer à œuvrer
01:01:01pour eux dans des domaines
01:01:03sur lesquels je me suis mobilisée,
01:01:05comme la protection des droits des enfants,
01:01:07comme la protection des animaux,
01:01:09les violences intrafamiliales,
01:01:11la sécurité, l'immigration,
01:01:13l'éducation, le harcèlement scolaire.
01:01:15Et tous ces chantiers que j'ai lancés,
01:01:17toutes ces personnes que j'ai pu rencontrer
01:01:19dans ces domaines,
01:01:21je veux pouvoir continuer avec elles
01:01:23pour les habitants, au profit des habitants
01:01:25de la 8e circonscription et de la France.
01:01:27Je crois que j'ai été une députée
01:01:29particulièrement présente,
01:01:31et mon travail est là pour
01:01:33en témoigner.
01:01:35Je le dis aux électeurs,
01:01:37voter pour moi, c'est une chance
01:01:39très attendue de voir
01:01:41le Rassemblement national arriver au pouvoir.
01:01:43C'est un message d'espoir.
01:01:45Oui, je serai députée
01:01:47de proximité.
01:01:49Je serai députée, votre députée,
01:01:51en faveur de la protection animale et biodiversité.
01:01:53Je serai
01:01:55votre députée
01:01:57en tant qu'infirmière qui défendra
01:01:59l'hôpital public et de tout le corps médical.
01:02:01Je serai députée
01:02:03tolérance zéro en matière
01:02:05de sécurité. Et je serai
01:02:07votre députée qui soutiendra
01:02:09les forces de l'ordre.
01:02:11Vous ne laissez pas
01:02:13un corps berné ou divisé.
01:02:15Je serai la députée de l'ordre et du bon sens.
01:02:17Merci. Maï Castro de Maria,
01:02:19à vous, 30 secondes.
01:02:21Si les électeurs me font l'honneur
01:02:23de me choisir comme député,
01:02:25je les défendrai.
01:02:27Je les défendrai sur le territoire.
01:02:29Je les défendrai face à toutes
01:02:31les, des fois, incompréhensions,
01:02:33ou du moins toutes les extrémités
01:02:35que certaines apportent.
01:02:37Je les défendrai face
01:02:39aux problématiques
01:02:41de leur territoire pour le logement,
01:02:43pour mieux travailler,
01:02:45mieux gagner sa vie,
01:02:47pour qu'ils puissent enfin vivre en paix
01:02:49puisque c'est ce qu'ils demandent. Et en même temps,
01:02:51je les défendrai à Paris où, malgré que je
01:02:53sois avec la majorité, malgré que je soutienne
01:02:55M. Attal, je suis
01:02:57avant tout cannois et je suis
01:02:59avant tout avec plaisir.
01:03:01Oui, je suis cannois, j'ai mes bureaux à Cannes.
01:03:03Vous n'allez pas pouvoir voter pour vous en tous les cas.
01:03:05Les 30 secondes sont écoulées.
01:03:07Merci beaucoup à tous. Merci à vous quatre
01:03:09d'avoir accepté votre invitation.
01:03:11N'oubliez Madame quand même.
01:03:13Je suis confus. Madame Soudan,
01:03:15vous avez 30 secondes.
01:03:17Face à l'urgence sociale, face à l'urgence climatique,
01:03:19à ce qu'on est en train de vivre aujourd'hui,
01:03:21la montée du racisme en France,
01:03:23nous sommes aujourd'hui le nouveau Front Populaire.
01:03:25Finalement, le seul rempart, le seul front.
01:03:27On peut le voir.
01:03:29Notre programme est chiffré. Arrêtez
01:03:31finalement d'écouter ce qu'on vous dit à la télé
01:03:33et qu'on ressasse. Le nouveau Front Populaire,
01:03:35c'est la même chose que le Front Populaire.
01:03:37Si vous voulez que demain, enfin,
01:03:39l'urgence sociale s'arrête
01:03:41et qu'on puisse vivre en paix les uns
01:03:43avec les autres et respecter cette fameuse devise
01:03:45qui est liberté, égalité et fraternité,
01:03:47votez pour le nouveau Front Populaire.
01:03:49Bande d'Élysées aussi.
01:03:51Cette fois-ci, merci à tous les quatre.
01:03:53Merci.
01:03:55Cette émission est désormais terminée.
01:03:57Merci beaucoup Lionel Paoli de l'avoir co-animée avec moi.
01:03:59Merci à vous tous bien sûr de l'avoir suivie.
01:04:01Merci à Philippe Bertigny, Sophie Doncet pour la réalisation de l'émission.
01:04:03Merci aussi à Gaëlle Arama,
01:04:05Alexandre Carini, Pascal Fiandino,
01:04:07nos journalistes de l'agence de Cannes
01:04:09qui nous ont aidés à préparer ce débat
01:04:11et qui en feront le compte-rendu.
01:04:13Bonne soirée à tous et à très bientôt.