Le Masters de Paris de Basket 3X3 se tiendra au carreau du temple les 7 et 8 octobre 2022, en direct et en clair sur Sport en France. Quelques mois seulement après sa création, la première équipe de France professionnelle de 3X3 tentera de le remporter, quelques jours seulement après sa première finale à Utrecht. L'occasion parfaite pour revenir sur la génèse de cette discipline en plein essor, portée notamment par son équipe de France féminine, championne du monde et championne d'europe cet été !
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00:00Salut, salut à toutes et à tous, bienvenue dans un nouveau numéro du club, un club spécial
00:15compète, compète maison même, puisque Sport en France est fier de pouvoir vous proposer
00:21la diffusion des Masters de basket 3-3 pour cette fin de saison, les dernières manches
00:30sont à vivre sur Sport en France et nous aurons évidemment l'occasion de développer
00:35cette information avec quelques membres éminents des équipes de France, de la Fédération
00:42et aussi de nos commentateurs maison.
00:44Le 3-3 donc qui prend ses aises sur Sport en France, le sommaire de ce club consacré
00:51à cette discipline que l'on ne présente quasiment plus, devenu en moins de 20 ans
00:55le sport urbain numéro 1 dans le monde, le 3-3 s'est offert à une croissance quasi
00:59inédite des Playgrounds aux JO de Tokyo 2020 pour sa première apparition olympique.
01:04La France du basket n'a d'ailleurs pas raté cette marche là, les bleus aux féminins
01:08sont championnes du monde et d'Europe, leurs homologues masculins voyant une équipe professionnelle
01:12intégrer le World Tour, on en parlera, le FIBA 3-3 World Tour qui fait étape à Paris
01:17ce week-end avec une équipe de France engagée qui espère marquer les esprits, elle a terminé
01:22la précédente manche au Pays-Bas à une brillante deuxième place.
01:26Et oui, on peut aller d'un petit cocorico pour débuter cette émission, un cocorico
01:31qu'on va prolonger avec les personnes présentes autour de moi sur ce plateau, à commencer
01:36par Karim Fuchu, sélectionneur de ces équipes de France, entraîneur des Messieurs.
01:41Salut Karim.
01:42Salut.
01:43La forme ?
01:44Très bien.
01:45Bon, formidable.
01:46Adrien Dumont est avec nous également, qui est l'une des chevilles ouvrières les plus
01:49importantes du 3-3 en France et organisateur de la Super League, une compétition qui est
01:57la compétition phare en France, on peut le dire comme ça Adrien ?
01:59Exactement.
02:00Salut Max, c'est tout à fait ça.
02:01Vous nous en direz un petit peu plus sur son concept et le contenu de cette discipline
02:06qu'on vous propose.
02:07Évidemment, à l'occasion et bien sûr sur Sport en France, on a des joueurs, un joueur
02:15en particulier qui nous fait l'amitié d'être avec nous, Alex Vialaret, le Rochelet, qui
02:20nous accompagne sur ce plateau.
02:22Salut Alex.
02:23Bonjour.
02:24La forme ?
02:25Très bien, merci.
02:26Prêt à nous parler de 3-3 pendant une demi-heure ?
02:27Toujours prêt à parler de 3-3, il n'y a pas de problème.
02:28Lui, c'est de 3-3 pendant trois heures, donc il peut nous parler, Lucas Nicot, notre journaliste
02:34commentateur et spécialiste.
02:35Lucas ?
02:36En pleine forme.
02:37Je suis content, je voyais du bleu, du blanc et je suis en rouge, donc Cocorico deux fois.
02:41Voilà, qui se prolonge.
02:42On vous verra officier évidemment avec nous au carreau du temple à l'occasion de ce
02:46rendez-vous qu'on va développer un petit peu plus.
02:49On le disait, Basket 3-3 qui fait étape à Paris demain et samedi à Paris dans le cadre
02:54du World Tour.
02:55Première fois dans l'histoire de cette compétition qu'on débarque à Paris et votre équipe
02:59de France, Karim Alex, il sera bien évidemment présente.
03:03Avant d'en parler, on va revenir un tout petit peu, vous en avez peut-être marre,
03:07mais cet essor, on va le découvrir aussi sur Sport en France, la discipline de 3-3.
03:12Kezako, première partie.
03:18Sport urbain, on l'a dit, développé de manière rapide lors des 20 dernières années,
03:24mais qui a connu un essor un petit peu plus ancien évidemment sur les plaies grandes
03:27et qui, d'un point de vue structurel, s'est développé excessivement vite avec une apparition
03:36d'abord au JOJ au milieu des années 2010, mon cher Lucas, et puis une arrivée au JO
03:43à Tokyo.
03:44C'était presque la surprise du chef, sauf que dans l'écosystème du basket, on savait
03:49qu'il avait de grandes chances de par son aspect télévisuel très marqué, très brandé
03:55à avoir ces chances d'aller au JO.
03:56C'est une discipline spectaculaire et depuis maintenant un moment, la FIBA a mis le grappin
04:01dessus et l'a vraiment bien organisée, bien préparée pour la rendre olympique depuis
04:07les JO de Tokyo 2021.
04:08D'ailleurs, on a un des pionniers de cette histoire-là, puisqu'en 2012, la première
04:14Coupe du Monde, c'était en Grèce à Athènes et Karim Souchou avait le maillot de l'équipe
04:17de France.
04:18Exactement, avec cette équipe de France qui d'ailleurs à l'époque en Grèce avait
04:23réussi à être vice-championne du monde, il me semble.
04:27Karim, avant d'évoquer votre regard d'ailleurs sur cette évolution rapide, parce que c'est
04:34intéressant d'avoir l'évocation de celui qui a été joueur et désormais sélectionneur.
04:40Les règles, Lucas, rapidement du 3-3 pour celles et ceux qui vont découvrir demain
04:44avec nous cette discipline ?
04:46Déjà, premièrement, c'est un demi-terrain tout simplement.
04:50Un demi-terrain, ça joue vite, des possessions qui ne sont pas en 24 secondes, mais en 12
04:55secondes.
04:56Donc, on va avoir des attaques et des défenses qui vont s'enchaîner très, très rapidement.
04:59Le ballon, évidemment, qui est un ballon différent de celui traditionnel.
05:04Et puis l'intensité, on va en parler évidemment dans les différentes rencontres, mais c'est
05:09très, très intense.
05:10Les joueurs qui jouent beaucoup de matchs sur des temps courts, sur deux jours, donc
05:15on va avoir des joueurs qui vont aussi être habitués à cet exercice sur des répétitions.
05:21Vice-champion du monde, vous l'aviez dit, en 2012, cette équipe de France, et qui a
05:27su depuis se pérenniser à ce niveau-là.
05:30Karim, qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, la France a su prendre ce train en
05:35route au moment de l'émergence de cette discipline, justement ?
05:40Déjà, le support et l'accompagnement de la fédération.
05:43Il y a eu un gros investissement qui a été fait sur le 3-3.
05:46On commence aujourd'hui vraiment à voir le résultat et aussi le réservoir des joueurs
05:52et des joueuses.
05:53En France, on n'en parle pas assez, mais on a des joueurs et des joueuses de qualité.
05:56On en a beaucoup.
05:57Et dans le 3-3, nous, on est directement concernés.
06:00Ils ne sont pas tous sur le 5-5, donc nous, on récupère aussi de très bons joueurs
06:03et très bonnes joueuses.
06:04Alex, à votre niveau, et pour rebondir sur les propos de Karim, vous venez du classique,
06:10du 5 contre 5.
06:13Qu'est-ce qui vous a amené à franchir le pas et à vous centrer au max sur le 3-3 ?
06:22C'est la structuration rapide, c'est le soutien fédéral, c'est le côté télégénique
06:26spectaculaire ?
06:27Moi, ça fait un moment que je suis sur le 3-3, ça fait depuis 2015 où je parcours
06:30et j'écume un peu les terrains de France et un peu d'ailleurs.
06:34Moi, c'est la passion et la discipline, la spécificité de la discipline où on doit
06:39se prendre en main, on doit être responsable et on a beaucoup d'autonomie qui m'a fait
06:42beaucoup aimer cette passion.
06:43Et après, le cadre qu'a mis la Fédération française et la FIBA, ça a permis d'avoir
06:49des vraies compétitions évoluées et à l'heure actuelle, maintenant, Karim en parlait,
06:53l'investissement que met la FED, ça nous met dans des conditions vraiment top pour
06:57pouvoir performer.
06:58Alors, des questions un petit peu ingénues, en tout cas basiques, on a parlé des règles.
07:04Alex, vous parlez de la responsabilisation des joueurs, ça veut dire que le coach n'est
07:08pas présent sur le terrain au moment des matchs.
07:12Par rapport aux 5, est-ce qu'on a des postes qui évoluent, qui ne sont pas les mêmes,
07:17quels sont-ils ? Bref, plein de questions pour nous aider à faire aussi ce distinguo
07:22technico-tactique également de la discipline.
07:24Exactement, donc on a tout un travail en amont où on travaille avec un coach, un entraîneur
07:28sur lequel on va faire de la vidéo, du scouting, on va se préparer techniquement, tactiquement
07:32pour la compétition.
07:34Une fois par contre que le match démarre, là on est livré à nous-mêmes, c'est-à-dire
07:40qu'on doit mettre tout notre possible pour pouvoir performer, mais on est en autonomie
07:45les 4 joueurs, avec 3 sur le terrain et un remplaçant, pour trouver la lucidité et tous
07:52les atouts disponibles pour pouvoir performer.
07:54Henrien, ça veut dire que par rapport à ce qu'on peut voir sur du basket plus classique,
08:00est-ce qu'on va voir moins de duel avec forcément plus d'espace, un cadre tactique
08:06un petit peu plus adaptable du fait d'absence de coaching ? Comment on hume et comment
08:12on va sentir cette atmosphère-là ?
08:14Moins de duel, je ne dirais pas forcément, mais en tout cas, ce qui est remarquable,
08:17ça va vraiment être l'autonomie des joueurs.
08:19Ils vont vraiment être, comme a dit Alex, livrés à eux-mêmes, c'est vraiment ce
08:22qui va faire la différence par rapport au 5-5, on va pouvoir responsabiliser des gens
08:25et certains joueurs qui vont peut-être avoir des difficultés avec leur coach qu'on peut
08:29retrouver en club classique.
08:30On va vraiment être beaucoup plus en liberté, on va avoir un jeu beaucoup plus ouvert, plus
08:33fun pour les pratiquants.
08:34Là, c'est la casquette du responsable, de l'homme qui développe cette discipline
08:40en France grâce à la fédération, Adrien.
08:43On a parlé de cet essor à l'échelle nationale, prendre le bon wagon, ça voulait
08:48dire quoi ? J'ai encore vu une inauguration de dix terrains à Rouen très récemment,
08:54ça signifie quoi ? Qu'est-ce qui vous a permis, il y a dix ans, de prendre ce train-là,
08:59sans refaire l'historien ? Ça a vraiment eu un boom avec l'émergence
09:04de la Dream Team en 92 avec la meilleure équipe de tous les temps pour beaucoup de spécialistes.
09:08On a eu une affluence de joueurs sur les playgrounds qui ne trouvaient pas forcément leur place
09:12dans des clubs.
09:13Tout au début, on a eu des équipementiers qui ont organisé des tournois par rapport
09:16à l'aspect commercial pour récupérer un peu les gens et ensuite, la fédération
09:19française a été une des fédérations pionnières dans le monde par rapport au 3-3, a commencé
09:23à travailler sur des règles, a travaillé même déjà avec la FIBA, donc on est vraiment
09:27arrivé tout au début de l'émergence de la discipline et ça fait que dans les années
09:3090, on a déjà travaillé un petit peu sur une organisation et en 2012, un petit peu
09:34en même temps que les compétitions internationales FIBA, nous, on a déjà structuré un niveau
09:38de tournoi où l'idée, c'était que chaque joueur qui soit professionnel ou amateur
09:42puisse trouver un tournoi à son niveau et puisse s'amuser et performer.
09:45Et au sommet de cette pyramide, il y a donc en 2012 la Super League que vous organisez
09:52avec la fédération, la volonté à ce moment-là de structuration, elle est liée aux performances
10:00de l'équipe de France.
10:01Qu'est-ce qui est de l'œuf ou de la poule ? Le premier, c'est le moteur.
10:03Je vais dire que c'est un petit peu un travail conjoint, ça se fait vraiment en parallèle,
10:07on a les équipes de France.
10:08Parce qu'on n'est jamais sûr quand on lance un bébé comme ça de sa pérennité.
10:11C'était un très gros risque, c'est pour ça que j'ai bien souligné que c'est une
10:14fédération pionnière parce qu'il y avait vraiment des risques à l'époque, tout le
10:16monde ne voyait pas l'intérêt, la fédération l'a vraiment compris dès le début et les
10:19équipes de France sont montées je pense en niveau en même temps que par exemple nous
10:22la Super League.
10:23Et on a pu voir ensuite des joueurs émergés de la Super League, qui n'étaient pas forcément
10:26connus dans le monde du basket traditionnel 5-5, faire leur place dans les équipes de
10:30France et ensuite porter haut les couleurs de la France dans les compétitions internationales.
10:33Puisqu'on est encore dans une phase de présentation, rapidement ou brièvement, cette Super League,
10:39qu'est-ce que c'est et en l'occurrence en quoi elle participe à une élitisation
10:44aussi de la discipline et à son avancée ? Pour vraiment faire simple, c'est actuellement
10:48à peu près 1 000 tournois en France répartis avec différents locaux, donc on peut vraiment
10:52trouver un tournoi un petit peu partout.
10:53Tu peux jouer avec ça.
10:55Il y a des tournois pour toi.
10:58Oui, il faut quand même qu'en termes de niveau, on aille très très bas, mais pourquoi
11:01pas ?
11:02Il y a vraiment des tournois ouverts à tous, il y a des tournois à Noël avec des personnes
11:05âgées qui participent, c'est vraiment très très… Je ne dis pas que tu es une personne
11:11âgée.
11:12Allez-y, c'est parfait.
11:13Du coup, tu as des tournois de base qui sont des tournois open start et ensuite on arrive
11:19sur des niveaux de tournois un petit peu plus élitistes comme ce dont tu parlais tout
11:23à l'heure avec des open plus où on commence à avoir des price money, des joueurs qui
11:26ont un niveau pas loin de professionnel et on a un circuit d'une vingtaine d'open
11:30plus qui amène ensuite sur l'open de France qui est vraiment le sommet de la pyramide
11:34et qui représente en fait la finale française du 3-3.
11:36Et que l'on vous propose depuis trois ans déjà sur Sport en France, vous avez la possibilité
11:40de voir et revoir notamment sur l'appli, ça vous donnera peut-être un bon petit aperçu
11:46de ce que vous allez voir demain et samedi donc sur notre antenne avec le gratin mondial
11:52et ce 3-3 et justement ce gratin que représente l'équipe de France représentée par Karim
11:58et Alex sur ce plateau.
11:59On en parle tout de suite dans la deuxième partie de cette émission.
12:01Et oui parce que cette équipe de France ou plutôt ces équipes de France au plus
12:10réel, vous êtes sélectionneur des équipes de France féminine, masculine, cartonne,
12:14on a parlé des balbutiements, du début de l'aventure mais elle se prolonge dix ans
12:19plus tard, vous n'êtes plus joueur mais sélectionneur mon cher Karim mais l'équipe
12:24de France féminine est championne du monde et d'Europe avec des objectifs qui vont être
12:28clairement très très hauts en vue de Paris 2024 et pour ces messieurs une médaille
12:33de bronze lors des derniers mondiaux, Karim c'est voir le bébé que vous avez pu incarner
12:42avec certains au départ, prendre cette ampleur et surtout que le relais, le témoin soit pris
12:47par une autre génération, ça doit être une sacrée satisfaction.
12:49Oui c'est une satisfaction, c'est important aussi, moi je fais partie des tout premiers
12:53joueurs donc comme on le disait tout à l'heure en 2012, c'était une découverte pour moi
12:58et j'ai vu l'évolution du sport, pour moi le point vraiment qui a tout changé c'est
13:03en 2017 quand le 3-3 a été officiellement annoncé dans le programme olympique et là
13:08vraiment on a vu l'essor de la discipline, on a vu des joueurs d'un tout autre niveau
13:12aussi commencer à s'intéresser à la discipline et avec les anciens qui avaient l'expérience
13:16ça a fait vraiment un melting pot intéressant et je pense que vraiment le point culminant
13:20c'est là, c'est ce qui a fait changer un peu la vision que certains pouvaient avoir
13:25de cette discipline et aujourd'hui on voit où on en est, garçons et filles, avant c'était
13:32plus les garçons qui performaient sur les équipes de France, on a vu que les filles
13:35sont devenues très performantes récemment et j'espère que ça va aussi s'équilibrer
13:39avec une très belle médaille de bronze des garçons cet été aussi à Anvers.
13:43Franchement c'est vraiment bien, c'est plaisant et de voir l'évolution de la discipline
13:47aujourd'hui c'est une vraie fierté.
13:49Avec notamment Franck Seguéla, Léopold Cavalier et puis Antoine Hyto qui était dans cette équipe avec vous Alex.
13:56On parlera, il y a de l'expertise pour parler de défis évidemment autour de ce plateau
13:58et des ambitions à venir mais on va profiter de votre présence pour développer aussi rapidement
14:03ce joli résultat.
14:05Il n'a pas manqué grand chose avec une défaite d'un point contre la Lituanie, vous perdez
14:11en plus Antoine Hyto sur cette fin de tournoi donc clairement une performance j'imagine
14:17que vous gardez comme étant un vrai beau sommet dans votre carrière internationale.
14:21Oui bien sûr, en plus pour moi c'était ma première grosse compétition internationale
14:25donc c'était un formidable début.
14:28C'est vrai qu'on perd en demi contre la Lituanie, un match sur lequel on peut avoir
14:31des regrets mais la troisième place elle est d'autant plus belle qu'on est à Anvers
14:36contre des Belges où on se bat à 3 et quand c'est le sacrifice qu'il faut déjà pour
14:41faire un match de 3-3 classique à 4 avec un remplaçant c'est déjà dur sur des compétitions
14:45internationales et de là d'être allé chercher ce match avec une des prolongations
14:49les plus longues de l'histoire dans un milieu hostile dans lequel on était c'était vraiment
14:54incroyable et donc c'est vrai que c'est un moment fort qu'on a gravé je pense le
14:58staff et les joueurs ensemble donc c'est vraiment un souvenir qui sera gravé à jamais.
15:02Parce qu'un élément de contexte évidemment c'est que si on vous perde Antoine en fin
15:05de tournoi contre la Lituanie, il n'est pas là pour disputer cette petite finale face
15:09aux Belges et pas de changement de possible donc ?
15:10Non parce que le match on le faisait une heure et quart après.
15:14Il fallait vite se remobiliser et tous ces états mentaux font que les émotions étaient
15:18d'autant plus fortes après.
15:19Oui ça se vit d'une certaine manière effectivement.
15:23Dans le même temps vous vivez Karim, les filles, remporter leur premier titre mondial
15:28historique pour le basket 3-3 français, elles ont récidivé à Grasse en Autriche en devenant
15:35championne d'Europe et ça je crois que c'est la troisième fois, il y a eu 2018 et 2019
15:40avant la Covid, c'est un doublé inédit dans l'histoire du basket 3-3 tout simplement.
15:45Qu'est-ce qu'il reste ? Il reste Paris 2024 pour ces dames maintenant ?
15:51Oui Paris 2024 et je tenais aussi à souligner le gros travail de Yann Julien aussi qui coache
15:56aussi les filles avec Gwen Pestel, ils ont fait un énorme travail cet été avec l'équipe
16:01féminine et vraiment c'est plaisant et ce qui m'a aussi énormément plu c'est qu'on
16:05a pu gagner les deux compétitions avec deux configurations d'équipes différentes.
16:09Marie Manet était aux championnats d'Europe alors que c'était Marie-Eve Paget qui était
16:17au 5-5 d'ailleurs et ça aussi c'est une fierté parce qu'on a des joueuses qui sont
16:21parties au 5-5 et qui ont performé au 5-5 et donc c'est bien d'avoir deux configs différentes
16:27aussi ça nous montre, je parlais tout à l'heure du réservoir de joueuses qu'on peut avoir,
16:31c'est le parfait exemple et c'est aussi un bel exemple de cohabitation 5-5-3-3.
16:37C'est intéressant que la navette se fasse inversement, c'était quand même plutôt la
16:40mère nourricière classique qui venait aux affaires, c'est dire aussi l'ampleur que cela
16:46prend. Quatrième place pour les filles à Tokyo il me semble donc avec cette idée d'aller encore
16:53plus loin vers la breloque. Quid des possibilités qui s'offrent aux messieurs ? On va les ouvrir
17:00ces possibilités, il faudra évidemment parler du rendez-vous de ce week-end et de ce que ça peut
17:05engendrer pour la suite parce qu'effectivement rien n'est acté et rien n'est fait pour une
17:10qualification, c'est ça ? Rien n'est fait, c'est sûr qu'il va falloir pour l'équipe de 3-3 Paris,
17:16parce qu'on parlait des équipes de France mais c'est l'équipe de 3-3 Paris, l'équipe
17:19professionnelle, rien n'est fait. On peut encore se qualifier pour la finale mondiale, c'est le
17:24but et la création de cette équipe aussi doit nous permettre j'espère d'aller vers une
17:28qualification aussi olympique parce qu'on marche au ranking au 3-3 et le fait d'avoir maintenant
17:32une équipe professionnelle, ça va nous permettre d'espérer, de se qualifier, d'engranger des points,
17:37de gros points parce que ces compétitions-là, ça donne des points énormes au niveau du ranking,
17:42donc on espère pouvoir se qualifier avec cette équipe pour permettre à la France de se qualifier
17:47pour les Jeux olympiques. Ce qui n'avait pas été le cas à Tokyo pour un TQO, une malencontreuse
17:52défaite face à une équipe lettonne, championne olympique quand même, donc c'est dire la densité
17:57de ces rendez-vous-là. C'est hyper dense, les sélections aujourd'hui en plus, elles progressent
18:02toutes, moi j'ai ce sentiment-là. Évidemment il y a les Serbes qui sont toujours les patrons de la
18:06discipline, quand on regarde le top 10, il y en a 6 qui sont dans le top 10, donc rien que ça les
18:10Serbes ont une armada incroyable mais il y a la Lituanie qui est toujours là, la Lettonie bien
18:15sûr qui bosse sur le World Tour avec des équipes comme Riga qui cartonnent, donc c'est très très
18:20difficile et c'est pas encore joué pour qu'on soit aux JO donc il va falloir se battre. Effectivement
18:24les Serbes champions du monde et champions d'Europe en titre notamment. Pour cela donc, pour ces
18:28messieurs, il faudra s'appuyer sur ce 3-3 World Tour de la FIBA et on va en parler sans plus
18:34tarder avec cette équipe parisienne qui est toute fraîche mais qui est déjà bien bien fringante.
18:39Se frotter donc aux meilleurs du monde dans un championnat ou dans un championnat étape qui
18:52concerne le gratin mondial, c'est tout l'objectif pour cette nouvelle équipe du 3-3 Paris qui a vu
18:59le jour le 4 juillet dernier et qui va se lancer dans cette aventure, qui s'est déjà lancée dans
19:05cette aventure et que l'on verra à Paris. Adrien vous êtes un peu notre personne référence compétition,
19:10vous l'aurez bien compris, est-ce que vous pouvez nous expliquer comment s'organise ce FIFA 3-3 World
19:15Tour que cette équipe prend en route ? C'est aussi ça qui est important pour refaire le fil.
19:22Tout à fait, c'est ce qui a été un petit peu compliqué et c'est ce qui leur met un peu des
19:25bâtons dans les roues mais ils performent tout à fait pour l'instant. C'est-à-dire que le World
19:28Tour est organisé en différents masters auquel on peut accéder via des tournois de qualification
19:32qu'on appelle des challengers et en gagnant ces masters, on marque des points donc c'est tout
19:36simplement un tour et les meilleurs de ce tour-là peuvent accéder à la finale du World Tour.
19:40D'accord.
19:40Donc là, l'enjeu des derniers masters c'est tout simplement d'y figurer parce que c'est déjà un
19:45exploit en soi de figurer un master, c'est vraiment les meilleurs tournois mondiaux,
19:48ensuite de faire une performance sur ces masters pour espérer aller toucher le
19:51Graal et d'arriver sur la finale. Alors, on parle de 3-3 Paris. Cette équipe, Karim,
19:58elle est quand même construite à 100% des membres de l'équipe de France. Je parle sous
20:03votre contrôle, vous avez le droit de me déjuger ou de me sniper. Non, ce n'est pas à 100% les
20:08membres de l'équipe de France. Justement, c'était une volonté aussi d'avoir cette équipe
20:11professionnelle mais de garder aussi la concurrence pour l'équipe de France. Donc,
20:14je ne voulais pas non plus qu'il y ait ce rapport entre 3-3 Paris et l'équipe de France. Il faut
20:19garder cette forme de concurrence. Il y a encore de très bons joueurs qui sont restés au 5-5.
20:23On parlait tout à l'heure de Léo Cavaliere, d'Antoine Eto'o qui faisait aussi partie de
20:28cette équipe de France et qui ont fait, eux, le choix de rester dans le 5-5. Donc, on respecte ce
20:33choix et c'est aussi un choix, je pense, financier, il faut le dire. Mais on ne peut pas faire
20:38l'amalgame entre les deux. Il faut garder cette forme de concurrence. Actuellement, dans cette
20:41équipe, il y a deux internationaux. Il y a Alex qui est ici et il y a Franck Ségué là aussi. Et
20:45il y en a peut-être qui vont commencer aussi à pousser. Ils sont là aussi pour se montrer. Et
20:49quoi de mieux qu'un master pour se montrer. Et donc, professionnel Alex pour cette équipe.
20:55Votre réaction quand, dans la coulisse, on a vu que ça se montait, que ça allait voir le jour et
21:02quand on a su, de votre côté, que vous en seriez, comment vous avez vécu tout ça ces derniers mois ?
21:10Au début, il y avait beaucoup d'excitation parce que forcément, c'est un projet qui me tenait à
21:13cœur depuis des années, de pouvoir vivre et devenir un professionnel au 3-3. Donc après,
21:18c'était beaucoup de... J'étais très heureux quand j'ai su que je faisais partie de l'équipe. Et
21:22maintenant, on est à fond dans l'aventure. C'est une vraie expérience humaine et sportive. En trois
21:27mois, on a vécu beaucoup de choses. On s'établit, on vit des choses fortes à l'étranger. On a
21:32parcouru beaucoup de kilomètres. Et voilà, là, on affronte Paris, ce Master de Paris avec beaucoup
21:38d'enthousiasme. Même parce qu'on est conscient que ça va faire partie de notre deuxième Master de
21:44la saison et qu'il y a beaucoup d'équipes qui, en trois mois, auraient aimé faire deux Masters.
21:48Donc voilà, maintenant, on a fait une belle perf' à Utrecht, mais il y a une remise en
21:53question sans cesse au 3-3 et chaque match, ça devient une finale. Donc voilà, on appréhende
21:57ce Master en étant très humble parce qu'on peut très vite jeter la pièce en l'air et on va voir
22:04ce que ça va donner sur chaque match. Mais voilà, on est confiants, on progresse. Et voilà, je suis
22:11très ambitieux par rapport à cette équipe parce qu'on met tous les moyens en oeuvre pour performer.
22:14C'est le rêve de beaucoup de joueuses et de joueurs de devenir professionnels 3-3. J'étais
22:20encore avec Laetitia Guapo il y a deux jours qui me disait, le jour où ça se fait chez les filles,
22:24moi j'y vais. Il y a beaucoup, beaucoup de joueuses et de joueurs qui expérimentent le 3-3 qui se
22:28disent, si ça pouvait être un truc durable dans le temps et que je puisse m'y consacrer à plein
22:32temps, ça m'intéresserait. Je deviens complètement 3-3. Oui, c'est ça. C'est l'objectif.
22:38Alex nous parlait d'Outrecht. On évoquait ces séquences de progrès, palier par palier.
22:46Outrecht arrive vite, Lucas, et pourtant ça se passe très bien. C'était les 24 et 25 septembre
22:52derniers. Une première avec une deuxième place à la clé. Tout à l'heure, vous nous parliez des Serbes,
22:58on est tombé sur les Serbes de Limane, je crois. Deuxième équipe la mieux classée dans cette
23:06FIBA 3-3 World Tour. C'est quand même une super performance. Incroyable. J'étais le premier
23:15surpris et le plus heureux forcément pour eux. Première expérience dans un master,
23:19déjà y figurer de bonne façon c'est déjà difficile, mais d'aller jusqu'en finale c'est
23:24immense la performance. En plus, la manière dont ça s'est fait, parce qu'on parle de la finale,
23:29mais il y a le quart et les demi qui sont magnifiques. On va y revenir. C'était un peu
23:33la période des moments miracles parce que le 5-5 aussi a eu ces moments-là où il y a eu des
23:38retournements de situation de dingue. Et puis la finale où ça commence difficilement, mais on
23:43revient avec Alex notamment sur la fin qui nous ramène à deux points avec des tiers aussi
23:47fantastiques. On a vraiment vibré pour ce premier master et on espère vivre la même chose à Paris
23:54très prochainement. Elle avait mal commencé cette finale pour les parisiens, mais Lucas,
23:58vous nous l'avez dit, il faut que l'on voit ces images. Non, mais pas du tout. Mais qu'on
24:02voit ces cinq tiers primés en deux minutes de l'homme qui est situé à ma droite, Alex. Alors
24:08oui, c'est ça prendre feu pour ramener votre équipe de 13-3 à 16-13 je crois, le gap le plus
24:14proche derrière. On est dessus là. Oui, on est dessus. Ça fait partie de ce moment où on se
24:20sent bien, même avec la fatigue, etc. Mais c'était nécessaire. On a failli revenir. On y a cru
24:26en plus parce que les dernières minutes, on joue pour gagner vraiment. Et voilà, ça tombe bien au
24:31bon moment. Malheureusement, la dernière minute 30 n'est pas dans ce sens-là pour nous. Mais
24:39voilà, on est quand même très heureux de notre parcours. Comme disait Lucas, il faut retenir que
24:44ça reste un exploit pour une équipe qui a trois mois de création. De figurer à ce niveau-là,
24:50c'est vraiment une grosse performance et qui va être très dure à renouveler. Et ça,
24:55on en est conscient. Mais bon, voilà, tout l'objectif, il est là maintenant. À titre
24:59individuel, évidemment, à l'entraînement, c'est assez facile à enfiler comme les perles. Mais
25:02ces moments-là, quand on voit le panier aussi gros qu'une porte de garage et que tout au ronde,
25:06ça fait quoi ? Ça fait du bien. Déjà, on se sent bien. Et après, on se dit qu'on va continuer à
25:11fouter. C'est ça. Ça avait l'air de fonctionner. Cette deuxième place à l'issue de cette finale,
25:19autre grosse performance individuelle sur laquelle j'aimerais revenir. Pour préparer
25:24cette émission, j'ai fait deux séquences de 10 minutes où j'en prenais plein la figure et
25:28notamment sur ce petit quart de finale. Avec Franck, on parlait de lui tout à l'heure,
25:36plus ou moins un clutch, on peut le dire. A minima, c'était contre Amsterdam en quart de
25:42finale. Il décroche d'abord la prolongue et ensuite, clutch aussi pour aller s'imposer
25:48avec un buzzer beater à la clé. On regarde cette petite séquence.
26:05Et oui, des superlatifs quant au bilan global de
26:35cette équipe de France. Deuxième place sur cette séquence aussi. Le travail dans l'entraînement
26:40paye, suggérait Adrien. Au-delà de ça, est-ce que c'est le socle de construction idéal pour
26:48vos causeries à venir, pour construire tout simplement ? Karim, vous en retirez quoi de
26:54ce moment de grâce ? Il faut prendre cette expérience. On n'a pas été bon sur toute la
26:59durée du match. On a gagné en prolongation. Ça a été la même chose sur la demi-finale où on fait
27:04encore des petites erreurs. Mais on apprend. On apprend parce qu'à ce niveau-là, on disait tout
27:08à l'heure qu'on a une équipe relativement jeune. Toutes ces équipes-là ont commencé au mois de
27:12mars. Nous, on a commencé relativement tardivement parce que tous les joueurs venaient du 5-5. Donc,
27:16on a commencé très tard. Et donc, on a rattrapé un peu ce retard. Mais maintenant, il va falloir
27:21qu'on dure et qu'on perdure à ce niveau-là. Et c'est ça le plus difficile. Arriver là,
27:25c'était presque le plus simple. Ce statut-là de white card, ça veut dire que rien n'est
27:32garanti pour la suite de la fin de saison, Adrien ? Oui, tout à fait. Tu as bien résumé les choses.
27:36Tout va se jouer sur d'autres tournois, ce week-end évidemment. Et potentiellement,
27:41il faudra redescendre en challenger pour assurer sur les prochaines manches.
27:44Exactement. Faire une grosse performance ce week-end, ça serait incroyable. Ça mettrait
27:48quand même des bonnes chances de notre côté. Mais après, il faut aussi aller performer et
27:52déjà participer au master suivant. Et franchement, on le répète parce que les gens pensent que
27:56déjà accéder à un master, c'est quelque chose de basique alors que c'est déjà un petit exploit
28:00d'avoir le master. Et performer sur le master, c'est vraiment incroyable. Donc, il va vraiment
28:06falloir mettre les bouchées doubles pour bien terminer la saison. Cette performance permet
28:10directement de faire remonter le ranking FIBA 8e mondial, 3e nation européenne. On sait que pour
28:20Paris pour 2024, il faut être dans les deux nations européennes. Les Serbes sont pour le
28:25moment au-dessus du lot. Vous nous disiez Lucas, Karine, c'est l'horizon que vous avez le matin
28:32en vous rasant. Enfin, vous ne vous rasez pas tous les jours visiblement, mais il faudra peut-être
28:38vous raser tous les jours pour penser aussi haut. Au-delà de la boutade, c'est effectivement la
28:44quête et l'objectif perpétuel. Oui, c'est le gros objectif, les Jeux olympiques. Donc moi,
28:49j'ai eu la chance de goûter aux Jeux olympiques de Tokyo avec les filles. Maintenant, si on peut
28:53qualifier nos deux équipes, ce serait extraordinaire. Encore plus à la maison. Donc,
28:57on va tout faire pour. Cette équipe, c'est un très bon support pour ça justement. Et donc,
29:02on va maintenant cravacher dur. On a un an et demi pour y arriver, sachant que le ranking s'arrête
29:08chaque année. Il est remis à zéro au 1er novembre de chaque année. Donc là, ce qu'on fait cette
29:13année va nous servir pour l'année d'après et faire des tournois de vraiment de bonne qualité.
29:16Et l'avantage qu'on a, on pourra commencer plus tôt par rapport à cette année. Donc, on aura j'espère
29:21les outils pour aller chercher cette qualification. Et ça peut aider aussi à se pérenniser sur ce
29:26fameux World Tour ? Oui, carrément. En finissant dans les 10 premiers déjà, on peut avoir des
29:31invitations sur les tournois de l'année prochaine. Chose qu'on n'avait pas cette année parce qu'on
29:35était vraiment une équipe nouvelle. Et c'est aussi important de souligner, déjà sortir des poules
29:40d'un Master, c'est quelque chose d'extraordinaire pour une équipe qui vient de se construire. Donc,
29:44c'est vrai que d'aller en finale, c'était quelque chose de bien. Donc déjà, sortir des poules en
29:47termes de points, c'est énorme. Les poules, c'est donc dès demain 13h sur Sport en France. Avec
29:52vous, Lucas, vous serez bien accompagné puisque vous serez avec Ken Julien, l'entraîneur de l'équipe
29:56de France féminine dont on parlait tout à l'heure. Un petit mot sur ce dispositif. Il y aura Lucien
30:02Jarron aussi qui nous accompagnera sur les bords de parquet pour en savoir un petit peu plus sur ce
30:08qui va se jouer. Donc, phase de poule et phase d'élimination directe samedi ? La totale. Vendredi,
30:14samedi, quasiment de l'intégralité pour suivre la compétition, potentiellement du dunk contest
30:20évidemment parce que ça fait partie aussi du show et puis découvrir cette ambiance parisienne
30:24parce que le 3-3, ça ne vient pas tous les jours en France. On avait eu un superbe aperçu pour la
30:29Coupe d'Europe 2021 devant la Tour Eiffel. C'était magnifique. À Nantes en 2017, il y avait une
30:34ambiance géniale. Donc, j'ai hâte de découvrir ça au carreau du Temple. Et donc, pour cette phase
30:38de groupe, Paris sera avec Vienne et la troisième équipe est à déterminer demain après-midi. On
30:43en saura plus à ce moment-là, au moment de notre prise d'antenne sur Sport en France. Moi, j'ai hâte.
30:47Perso, j'ai hâte. Je ne sais pas vous, vous êtes en tout cas dans les starting blocks avec le sourire.
30:51Merci de nous avoir accompagnés, Lucas, Adrien, Karim, Alex. On croise les doigts sur les parquets
30:58à partir de demain pour cette neuvième étape du World Tour 3-3 qu'on se fera un plaisir de
31:05feuilletonner sur Sport en France. Merci aussi à Julien Peyronnet, à Thomas Mutos qui seront aussi
31:11au carreau du Temple demain. Ils sont dans le carré-git pour cet événement et ils étaient
31:16dans l'oreillette aujourd'hui et aux manettes pour cette émission, toutes les équipes qui étaient
31:21avec eux. Aussi, on les salue sans qui, on ne serait pas là. En tout cas, on ne pourrait pas
31:25parler. Merci en tout cas à toutes et à tous et à jeudi prochain pour un nouvel épisode du Club. Bye-bye.
31:40Sous-titrage ST' 501