• il y a 5 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe Foot du 27/06/2024.

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Sport
Transcription
00:00:00Les supporters géorgiens sont sur un nuage, les hommes de Willy Sagnol ont créé l'expo hier soir en battant le Portugal, victoire 2-0, but de Gvarachkelia puis Mikotadze direction les huitièmes de finale pour le tout premier euro de leur histoire.
00:00:25Bonjour à tous, bienvenue dans l'équipe foot, pour ne rien manquer de cette grande compétition, vous saurez tout en temps réel de ce qui se passe autour des Bleus, des autres favoris, de la Copa America aussi, vous êtes au bon endroit et on est ravis d'être avec vous.
00:00:36Je vais vous présenter le plateau, le casting, à ma droite, Eric Rabet, Sandra Tannin, comment ça va aujourd'hui ?
00:00:41Ça va très très bien.
00:00:42Très élégant, très baladonné, on adore.
00:00:44Merci beaucoup.
00:00:45Eric Huet.
00:00:46Bonjour Virgile.
00:00:47Bonjour, l'élégance est de mise sur le côté droit.
00:00:49Je vous remercie.
00:00:50J'attends d'arriver au côté gauche avec David Aiello.
00:00:53Les huitièmes sont passés, on passe sur notre ambiance.
00:00:56Ça passe, ça passe.
00:00:57On a Romain Aran qui est le pilier de cette émission parce qu'il scrute tout sur sa petite tablette et c'est lui qui surveille toutes les informations.
00:01:03Ça va aujourd'hui ?
00:01:04Oui, ça va super et toi ?
00:01:05Ça va parfaitement, on va aller saluer les copains en Allemagne aussi du côté de Paderborn, nos envoyés spéciaux.
00:01:12Jérémy Jeanningreau et Charlie Fort-Boursereau, comment ça va ? J-4 avant France-Belgique en huitième de finale, est-ce que vous êtes toujours en forme ? Est-ce que vous tenez le coup ?
00:01:21Oui, on tient le coup.
00:01:25Bonjour à tous, tout va bien ici pour les envoyés spéciaux, pour les Bleus aussi qui se sont présentés en conférence de presse pour William Saliba et Daio Upamecano.
00:01:34Ils ont eu du repos hier donc on pourra y revenir.
00:01:36Ils ont pu profiter de leur famille qui vont repartir vers midi.
00:01:40Ils sont repartis donc c'était mi-journée le départ des familles et puis l'entraînement qu'on vivra en direct sur la chaîne L'Equipe à 17h30.
00:01:47On se retrouve dans quelques secondes évidemment pour avoir les dernières infos de cette équipe de France.
00:01:52Vous l'avez dit William Saliba, Daio Upamecano étaient en conférence de presse, on va les écouter le résumé.
00:01:58Je crois que vous aviez 17 ans en 2018 lors de la demi-finale entre la Belgique et la France à Saint-Pétersbourg.
00:02:03Quels souvenirs vous en gardez ? Est-ce que vous vous souvenez où vous étiez pour visionner ce match et qu'est-ce qui vous avait marqué le plus ce soir-là ?
00:02:12Je m'en souviens bien évidemment de ce match.
00:02:14J'étais à Saint-Etienne, c'était ma première saison en pro, j'étais encore au centre de formation.
00:02:20J'ai regardé le match dans ma chambre et c'était un match tendu parce que les deux équipes étaient bonnes.
00:02:27La Belgique aussi, elles n'étaient pas faciles.
00:02:30Franchement, je garde de bons souvenirs de ce match où l'équipe a été solide défensivement.
00:02:37On aurait pu mettre ce deuxième but, mais le plus important c'est qu'ils soient allés jusqu'au bout après.
00:02:42C'est clair que la Belgique c'est toujours une équipe difficile à jouer.
00:02:47Êtes-vous prêt à gagner comme en 2018 vos prédécesseurs l'ont fait, quitte à ce que les Belges aient le seum ?
00:02:54Bien sûr qu'on est prêt à gagner, de toute façon on n'a pas le choix.
00:02:58Si on perd, on rentre chez nous.
00:03:02Bien sûr qu'on est prêt à gagner, mais on sait que ça ne va pas être facile.
00:03:07C'est une équipe très bonne avec de très grands joueurs.
00:03:11On ne va pas les prendre de haut et on va tout donner pour se qualifier en quart de finale.
00:03:18Non, la pression non.
00:03:23La Belgique, on sait qu'on les a beaucoup rencontrés, on les a beaucoup gagnés.
00:03:29Mais comme je l'ai dit, c'est un autre match.
00:03:33Je pense qu'ils vont avoir une envie aussi de nous battre.
00:03:38C'est les voisins, donc ils vont vouloir nous battre.
00:03:42Mais comme je l'ai dit, on va être prêts pour cette rencontre-là et on va tout faire pour gagner ce match.
00:03:49Hier soir, après la qualification de la Belgique, Wout Fes a dit qu'il n'avait pas peur de la France.
00:03:53Est-ce qu'il a raison de ne pas avoir peur de la France ?
00:03:55Et vous, est-ce que vous redoutez la Belgique ?
00:04:00Bien sûr que nous aussi, on n'a pas peur de la Belgique.
00:04:04On n'a peur de personne.
00:04:07S'il n'a pas peur de nous, tant mieux pour lui.
00:04:11On verra lundi et on va tout faire pour gagner.
00:04:16Bien sûr qu'ils n'ont pas joué leur meilleur football pendant ces phases de poules.
00:04:21Mais ce serait un piège de se fixer sur ces matches de poules.
00:04:25Parce qu'on sait que là, c'est une nouvelle compétition qui va commencer.
00:04:28Et Belgique contre la France, c'est toujours un choc.
00:04:31Donc bien sûr qu'entre nous, ils seront au rendez-vous.
00:04:34On sera au rendez-vous aussi.
00:04:36On ne va pas les prendre de haut parce que c'est une très bonne équipe.
00:04:39Ils ont beaucoup de très grands joueurs.
00:04:41Est-ce que tu peux nous parler du type d'attaquant qu'est Romelu Lukaku ?
00:04:45On sait qu'il y a des défenseurs qui aiment bien avoir des joueurs très puissants face à eux,
00:04:48qui préfèrent avoir des attaquants très puissants que des petits attaquants un petit peu plus virevoltants.
00:04:54Qu'est-ce que toi, tu préfères ?
00:04:56Comment tu appréhendes, tu te prépares à ce duel-là ?
00:05:01On connaît tous Lukaku.
00:05:03On sait tous ce qu'il est capable de faire sur les terrains.
00:05:08C'est un joueur qui marque beaucoup de buts.
00:05:11Physiquement, il est au-dessus de la moyenne.
00:05:15Il est très fort physiquement.
00:05:16Il faut être concentré, il ne faut pas se jeter.
00:05:19On sait qu'il est costaud, il ne faut pas trop le coller.
00:05:23J'ai eu de la chance de jouer quelques attaquants comme ça aussi.
00:05:27On va essayer de bien le bloquer.
00:05:30Il y en a un qu'on n'a jamais cité, c'est Dodi Lukebakio,
00:05:32qui est peut-être le plus décisif pour l'instant, que tu connais bien.
00:05:36Est-ce que tu peux parler de la qualité que tu estimes de ce joueur,
00:05:39même si tu l'as toujours battu ?
00:05:43Je vais te poser une autre question avant leur vendredi.
00:05:45On dit que c'est le choc France-Belgique.
00:05:48Est-ce que tu penses qu'il y a un seul joueur belge qui serait titulaire en équipe de France ?
00:05:52Bon, on va commencer par la première.
00:05:59Déjà, Lukebakio, c'est un joueur de qualité.
00:06:03C'est vrai qu'on s'est souvent affronté.
00:06:05C'était dur.
00:06:07Il a joué à Berlin, à Wolfsburg.
00:06:11C'est un joueur qui rentre beaucoup à l'intérieur,
00:06:14qui aime le 1 contre 1.
00:06:16Il va falloir bien le gérer.
00:06:19Pour la deuxième question...
00:06:21Mais qu'est-ce que je peux te dire sur cette question ?
00:06:25Non, non, non.
00:06:27Ils ont leur équipe.
00:06:29Je pense qu'ils ont ce qu'il faut.
00:06:31Et on a ce qu'il faut.
00:06:33La Belgique attaque beaucoup sur le côté gauche avec Jérémy Doku.
00:06:36Du coup, il va se retrouver face à Jules Koundé, vraisemblablement.
00:06:40Est-ce que tu penses que c'est un défi à la mesure de Jules ?
00:06:43Et plus globalement, qu'est-ce que tu penses de son début de tournoi ?
00:06:46Bien sûr.
00:06:48Doku, c'est l'un des meilleurs dribblers d'Europe.
00:06:52Après, Jules aussi, c'est un très bon défenseur.
00:06:56Ses trois premiers matchs, il a livré trois très grosses performances.
00:07:01Il a été très solide.
00:07:03J'ai 100% confiance en Jules et en toute l'équipe.
00:07:07Parce que contre ce type de joueurs, on ne défend pas tout seul.
00:07:13Il faut toujours peut-être un deux contre un ou une couverture.
00:07:17Bien sûr que j'ai confiance en Jules et j'en suis sûr qu'il fera le job.
00:07:22Votre association avec Dario Pamecano est une des grosses satisfactions de ce début d'Euro.
00:07:26Comment elle fonctionne ?
00:07:28Quels sont les points forts de l'un et de l'autre dans cette association ?
00:07:32Et comment vous répartissez le travail ?
00:07:35Oui, c'est clair que ça se passe bien pour l'instant.
00:07:39C'est clair que ça se passe bien pour l'instant avec Dario.
00:07:43C'est facile quand tu as un joueur qui est très fort à côté de toi.
00:07:48Dario, je le connais depuis.
00:07:52Même si je n'ai pas beaucoup joué avec lui.
00:07:54Il a plus d'espérance que moi en sélection.
00:07:58On se parle beaucoup avant les matchs, même pendant les entraînements.
00:08:02C'est clair qu'on a créé quelque chose de bien.
00:08:05J'espère que ça va continuer comme ça.
00:08:08Non, je n'ai pas plus de responsabilité que William.
00:08:12On se parle beaucoup pendant les matchs.
00:08:17Même avant les matchs, on communique beaucoup.
00:08:20Je pense que William a une confiance en lui qui est énorme.
00:08:25Maintenant, c'est la suite de sa saison à l'Arsenal.
00:08:30Il est en pleine confiance et j'espère que ça va continuer comme ça.
00:08:37Vous n'avez pas des traits performants sur les coups de pied offensifs.
00:08:42Comment tu l'analyses en tant que receveur ?
00:08:46Qu'est-ce qu'il faut que vous fassiez de mieux ?
00:08:48Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ?
00:08:50C'est simple.
00:08:52Si on n'a pas marqué, c'est que les receveurs n'ont pas été assez bons.
00:08:56Ceux qui tirent aussi n'ont pas été assez bons.
00:08:59On a 4-5 jours pour travailler ça.
00:09:02Je pense qu'on doit être plus dangereux sur ça.
00:09:05Notamment moi, je n'en ai même pas touché une ou deux.
00:09:09Je pense qu'on peut mieux faire.
00:09:11Il y a 8 jours, vous nous disiez que vous étiez tous des potes
00:09:14et que vous tiriez tous dans le même sens.
00:09:16Forcément, la compétition avance.
00:09:18Il y a une équipe qui se dessine et le coach fait assez peu tourner.
00:09:22Est-ce que vous êtes toujours tous des potes ?
00:09:24Est-ce que vous sentez la même émulation positive ?
00:09:26Ou est-ce que vous sentez un peu de frustration qui est logique
00:09:29avec certains de vos coéquipiers qui jouent moins ?
00:09:31Non, je peux vous confirmer qu'on est toujours des potes.
00:09:34Ça n'a pas changé en 8 jours.
00:09:37On a tous le même objectif.
00:09:40Bien sûr, tout le monde veut jouer.
00:09:43Mais ce n'est pas parce qu'il y en a qui ne démarrent pas
00:09:46qu'ils vont perturber le groupe.
00:09:48Tout le monde a le bon état d'esprit.
00:09:50J'espère que ça va continuer comme ça et que ça va continuer comme ça aussi.
00:09:54Comment va moralement Antoine Griezmann,
00:09:56qui a longtemps été la plaque tournante de l'équipe de France
00:09:59et qui n'a pas commencé le dernier match qui était important ?
00:10:02Est-ce qu'il est toujours totalement à fond avec vous tous ?
00:10:05Bien sûr, Antoine, c'est notre deuxième capitaine.
00:10:10Il est dans un très bon état d'esprit.
00:10:13Avant le match, il m'a beaucoup encouragé, souriant.
00:10:19Je pense que tout le monde connaît Antoine ici.
00:10:23C'est un exemple pour nous tous ici.
00:10:27Est-ce que le coach se sent bien actuellement ?
00:10:30On a l'impression qu'il est assez fermé par rapport à d'habitude.
00:10:36Non, non, le coach se sent très bien.
00:10:41Je ne vois pas ce qu'elle va t'apporter la réponse.
00:10:50Le coach se sent très bien. Il est comme d'habitude.
00:10:52Il nous donne des conseils.
00:10:54C'est quelqu'un de très important pour moi et pour l'équipe.
00:10:58Maintenant, on va écouter les consignes
00:11:00et on va tout faire pour aller chercher cette victoire contre la Belgique.
00:11:04Au début de la compétition, vous n'étiez pas attendu pour être titulaire.
00:11:08Là, vous êtes en train de faire un bon tournoi.
00:11:11Est-ce que vous êtes en train de vous transformer humainement et footballistiquement ?
00:11:16Je ne dirais pas que j'ai changé de statut.
00:11:20J'ai de la chance que le coach fait confiance en moi
00:11:25depuis les trois premiers matchs de groupe.
00:11:28J'essaie de lui donner de la satisfaction aussi.
00:11:31Il y a d'autres joueurs qui peuvent jouer aussi à ma place.
00:11:35Je dois continuer.
00:11:37Ça peut aller vite dans un sens comme dans l'autre.
00:11:41Je reste concentré.
00:11:43Je ne dirais pas que j'ai changé de statut.
00:11:45On verra à la fin de la compétition.
00:11:47Je me dis que je peux être sur le banc comme je peux être titulaire.
00:11:52Les autres aussi peuvent jouer.
00:11:54Je reste concentré.
00:11:56Est-ce que vous avez revu l'action du pénalty sur Robert Lewandowski ?
00:12:00A quel point vous en êtes voulu ou vous avez nourri des petits regrets ?
00:12:04Avant ça, vous faisiez un match très solide.
00:12:08Oui, bien sûr, j'ai revu cette action.
00:12:13Juste après le match.
00:12:16Sur l'action, c'est vrai que ça allait un petit peu trop vite.
00:12:22Mais j'aurais pu faire mieux.
00:12:25J'aurais pu faire mieux, je pense, sur cette action-là.
00:12:28Mais après, je me suis dit sur l'action,
00:12:31si je laisse contrôler, il va peut-être être seul face au but.
00:12:37Qu'est-ce qu'on va me dire ?
00:12:39Pourquoi je n'ai pas intervenu sur l'action ?
00:12:43Il faut prendre des décisions.
00:12:46C'est court, mais comme je l'ai dit, j'ai pris le choix de mettre le pied.
00:12:51Comme je l'ai dit, c'était un peu compliqué pour moi de revoir l'action.
00:12:57Mais c'est passé. Maintenant, je regarde vers l'avant.
00:13:00Quelle est l'équipe la plus malade entre vous et la Belgique ?
00:13:05Je ne pense pas que l'équipe soit malade, vu qu'on est en 8e.
00:13:11Je ne dirais pas qu'on est malade.
00:13:16Sinon, on ne serait pas en 8e.
00:13:19Bien sûr, les deux équipes peuvent mieux faire.
00:13:23Mais voilà, on est en 8e.
00:13:26On va jouer un gros match lundi.
00:13:28C'est sur ces matchs-là qu'on va prouver qu'on mérite d'être là.
00:13:33On mérite d'être là et on mérite d'aller jusqu'au bout.
00:13:36On te sent très en confiance avec un discours optimiste.
00:13:39Si on te dit qu'on a des motifs d'inquiétude après ce premier tour,
00:13:42est-ce qu'on est totalement à côté de la plaque ?
00:13:45Je pense que c'est libre à vous de dire ce que vous voulez.
00:13:49Je vous dis que l'équipe va bien.
00:13:54On veut gagner contre la Belgique et aller le plus loin possible dans cette compétition.
00:14:01Comme je l'ai dit, on a eu des occasions sur les trois matchs.
00:14:04C'est vrai qu'on aurait pu faire mieux.
00:14:06Je suis persuadé qu'on va faire mieux au prochain match.
00:14:10Ils nous ont envoyé les deux défenseurs centraux.
00:14:13Ils sont plutôt malins les bleus.
00:14:15Pour l'instant, c'est la seule chose qui marche.
00:14:17En tout cas, qui ne déçoit pas.
00:14:19Vous en pensez quoi qu'ils aient envoyé ?
00:14:22C'est tout sauf anecdotique ou le fait du hasard.
00:14:26On sait que Didier Deschamps fait toujours attention à qui il va envoyer en conférence de presse.
00:14:30En fonction des questions qui pourraient être posées.
00:14:32Et des sujets polémiques qui pourraient tomber ou pas.
00:14:35Là, nos deux défenseurs ont tranquillement dribblé les questions.
00:14:41Ils n'ont pas eu à répondre à des questions dérangeantes ou polémiques.
00:14:46Donc, promenade de santé pour eux.
00:14:49Il y avait une question sur William Saliba concernant le nouveau statut qu'il a désormais en équipe de France.
00:14:53Ce qui est intéressant aussi, c'est de voir qu'il est déjà en conférence de presse pour la deuxième fois en l'espace d'une semaine.
00:14:58Ça aussi, ça justifie pleinement la nouvelle place qu'il a trouvé dans cette équipe de France.
00:15:02Il répond plutôt bien.
00:15:04Il est plutôt détaché.
00:15:06Il reste quand même serein par rapport à ses prestations.
00:15:09Et par rapport à sa place dans l'équipe.
00:15:11Les deux ont fait des bonnes prestations depuis le début.
00:15:14Ils avaient des questions sur les autres.
00:15:17C'est facile à répondre.
00:15:19Tout en restant modéré sur les réponses.
00:15:23Ils ne se sont pas mis en danger.
00:15:27On n'est pas obligé de les croire non plus tout le temps.
00:15:30Quand il y a des questions sur l'ambiance...
00:15:32C'est facile de voter en touche.
00:15:34Ce n'est pas le lieu d'une conférence de presse pour venir dire...
00:15:37Il y a eu des questions notamment sur le fait que certains joueurs disposent de peu de temps de jeu.
00:15:43Est-ce que ça peut jouer sur l'ambiance du groupe ?
00:15:46Ce n'est pas le lieu d'une conférence de presse pour dire...
00:15:48Oui, effectivement, j'ai remarqué que, par exemple, Wayne Zahir-Emery fait un petit prêt-être.
00:15:52Il est dans son coin.
00:15:54Il y a des questions qui pourraient être un peu plus orientées, ouvertes.
00:15:59Plutôt que chercher la polémique.
00:16:02Ce serait plus intéressant en termes de réponses.
00:16:04On va revenir sur ce qui a été dit.
00:16:06On va d'abord aller voir Jérémy Jeannin-Gros.
00:16:08En direct de Paderborn.
00:16:10Qui a suivi cette conférence de presse de près.
00:16:12Est-ce que tu peux nous expliquer...
00:16:14Est-ce que tu sais, surtout, pourquoi ce choix de joueur ?
00:16:18Je pense que vous l'avez bien résumé.
00:16:23C'est tout simplement, peut-être, les meilleurs joueurs de cet effectif depuis le début de la compétition.
00:16:28En fait, il résume ce qui fonctionne bien dans cette équipe de France.
00:16:31C'est-à-dire le bloc défensif.
00:16:32Une équipe qui prend peu de buts.
00:16:33Qui a simplement encaissé un pénalty sur une erreur.
00:16:36D'ailleurs, pas Meccano, il est revenu là-dessus.
00:16:38Mais ces deux joueurs qui, effectivement, ne peuvent pas être sous le feu des critiques.
00:16:42Alors qu'on sait qu'un attaquant ou un joueur offensif qui aurait été envoyé...
00:16:45Aurait pris beaucoup de questions sur le manque d'impact offensif.
00:16:50Simplement à souligner aussi, d'ailleurs, pas Meccano.
00:16:52C'est pas du tout acquis le fait qu'il soit aussi détendu.
00:16:55C'est la première fois qu'on le voit aussi calme, serein.
00:16:58C'est un exercice qu'il n'apprécie vraiment pas.
00:17:00Les conférences de presse.
00:17:01Et là, on l'a vu souriant, calme.
00:17:03Et en fait, c'est lié aussi à la confiance qu'il a de ces trois matchs qu'il a réalisés.
00:17:07Qui étaient plutôt de bonne tenue.
00:17:09Même s'il concède un pénalty hier.
00:17:13Il est confiant.
00:17:14Il a la confiance du sélectionneur.
00:17:15Il l'a dit à deux reprises.
00:17:16Le sélectionneur est très important pour moi.
00:17:18Et on a un Daïo qui est, pour le moment, à un très bon niveau.
00:17:21Et très en confiance même face aux médias.
00:17:23Exercice vraiment qu'il n'apprécie pas.
00:17:25Alors, Jérémy, je ne suis pas sûre que David Aiello soit d'accord avec toi.
00:17:28Parce que je l'ai vu un petit peu faire la boue.
00:17:30Hocher la tête.
00:17:31Non, mais je ne veux pas aller complètement...
00:17:32Parce que, déjà, Jérémy était sur place.
00:17:34Donc, peut-être qu'il a ressenti des choses.
00:17:35Et vu des choses.
00:17:36Des sourires qu'on n'a pas perçus.
00:17:38Je vois ce que veut dire Jérémy dans la progression par rapport aux exercices précédents.
00:17:42Où, effectivement, c'est comme ça.
00:17:44Ce n'est pas un exercice...
00:17:45C'est mieux.
00:17:46Voilà.
00:17:47C'est mieux.
00:17:48Ce n'est pas un exercice qu'il aime, à l'évidence, Daïo, de se présenter devant les médias.
00:17:50Et je crois même qu'il l'a déjà dit.
00:17:51Maintenant, ça reste...
00:17:52Comme je l'ai dit juste avant, il y a beaucoup de prudence dans les propos.
00:17:55On sent qu'il ne veut pas se mouiller.
00:17:56A chaque fois qu'il y a des questions sur des partenaires, il vote un petit peu en touche.
00:17:59Donc, oui, il y a du mieux peut-être sur la forme.
00:18:02Après, ce n'est pas encore quelqu'un qui se présente.
00:18:04Et c'est normal comme un leader, ne serait-ce qu'en termes de communication, de prise de position.
00:18:08Qu'est-ce que vous retenez de ce qui a été dit par les deux joueurs ?
00:18:11Qu'est-ce qui vous a marqué plus qu'autre chose ?
00:18:15Ce qui se dégage.
00:18:16Je ne peux pas répondre, là ?
00:18:17Jérémy, écoute, si tu es à la maison, fais-toi plaisir.
00:18:21Vas-y.
00:18:22Monte et goûte.
00:18:25Alors, je ne vais pas vous l'agresser, David Aiello, évidemment.
00:18:27Très mal.
00:18:28Je voulais simplement répondre pour...
00:18:31David, tu as raison quand tu dis qu'effectivement, il n'a pas dit grand-chose.
00:18:36Et que ce n'est pas non plus le summum de la décontraction.
00:18:38Simplement, le ressenti, il est que par rapport aux conférences de presse qu'on a pu voir à la Coupe du Monde 2022
00:18:44et la première qu'on a vu à Clairefontaine de Daioh Pamecano, il est beaucoup plus détendu.
00:18:49Parce que parfois, c'est vraiment très poussif.
00:18:51Quand on l'entend, il est hésitant.
00:18:54Il y a des questions où il dit deux mots.
00:18:56Là, il n'a pas dit grand-chose.
00:18:57Mais simplement, dans l'attitude, il était beaucoup plus détendu.
00:19:00Et on sentait cette confiance qu'il dégage.
00:19:02C'est vraiment un ressenti de salle de presse.
00:19:04Mais je vais dans le sens, évidemment, de David aussi.
00:19:06Quand tu dis qu'il n'a pas non plus dit grand-chose.
00:19:08Et qu'on ressort avec beaucoup de biscuits de cette conférence de presse.
00:19:12Ça va, tu t'en sors bien.
00:19:14On en reparle dans quelques instants.
00:19:15On va marquer une petite pause dans un instant.
00:19:17Jérémy Jadengro reste avec nous.
00:19:19Il va nous donner toutes les dernières informations concernant cette équipe de France.
00:19:22J-4 avant France-Belgique en huitième de finale.
00:19:26Entraînement du jour prévu à 17h30.
00:19:28Ce sera à suivant direct sur la chaîne L'Equipe.
00:19:30Ce sera dans l'équipe de choc de France-Pierron.
00:19:32A tout de suite.
00:19:43On est de retour sur le plateau de l'équipe foot.
00:19:45Avec Éric Rabet-Sandratana.
00:19:46Avec Éric Huet.
00:19:47Avec David Daiello.
00:19:48Avec Romain Haran pour les infos.
00:19:50Jérémy Jadengro est toujours avec nous à Paderborn.
00:19:53Avec Charlie Fambour-Soron.
00:19:54On est à quatre jours de retrouver nos amis belges.
00:19:56En huitième de finale à Dusseldorf.
00:19:58Qu'est-ce que tu peux nous dire Jérémy ?
00:19:59Quelques petites choses à savoir.
00:20:01Le déroulé de la journée de repos d'hier par exemple.
00:20:04L'état d'esprit, on t'écoute.
00:20:10Petit problème de micro là.
00:20:11Oui, il a un petit problème de micro il semble-t-il.
00:20:12Et pile.
00:20:13Ah ben voilà.
00:20:14On assiste en direct au changement de micro.
00:20:16Mais c'est bien parce qu'au moins il entend.
00:20:18Au moins il entend.
00:20:21On va revenir voir Jérémy dans quelques instants.
00:20:23Le temps que son micro soit réparé.
00:20:25Comment les Bleus appréhendent ce match ?
00:20:27On va écouter Didier Deschamps.
00:20:28Parce qu'il a parlé lorsqu'il a su que c'était la Belgique
00:20:31qu'il affronterait en huitième de finale.
00:20:33On va voir la réaction du sélectionneur de l'équipe de France.
00:20:36On se connaît bien, bien évidemment.
00:20:38Donc ça fera un gros huitième de finale pour nous.
00:20:41Comme pour eux d'ailleurs.
00:20:43Ça a suivi sur les trois matchs évidemment.
00:20:46Le dernier contre l'Ukraine.
00:20:49Il y a toujours évidemment des individualités.
00:20:52Notamment en domaine offensif.
00:20:54De Brune, Kouakou, Djokou, Trossard.
00:20:59Mais s'il finit ce deuxième, c'est qu'ils ont eu aussi certaines difficultés.
00:21:06Mais potentiellement ça fait partie des très bonnes équipes
00:21:11qui ont l'ambition d'aller loin.
00:21:14Vos réactions à vous en plateau.
00:21:15Le temps que Jérémy remette son micro en place évidemment.
00:21:18Vous avez compris.
00:21:19Vos réactions au plateau quand vous avez su que c'était la Belgique qui était tombée.
00:21:21Bon ou mauvais tirage ?
00:21:23Pour moi, bon.
00:21:24On était hier en direct sur la chaîne équipe.
00:21:26Avant le match même.
00:21:27Avant de voir la piètre prestation des Belges.
00:21:30Je trouvais que ce n'était pas un mauvais tirage de jouer la Belgique.
00:21:32Parce que dans la mesure où ça permet déjà à l'équipe de France
00:21:36d'affronter une équipe qui est plutôt joueuse.
00:21:37Et moi ce que je redoute dans cette Euro,
00:21:39c'est de voir l'équipe de France confronter un bloc bas qui défendrait.
00:21:41On sait que les Bleus ont quand même pas mal de difficultés
00:21:43à jouer face à ce genre d'équipe.
00:21:45Là ça ne sera pas le cas.
00:21:46C'est une équipe quand même qui va jouer.
00:21:48Qui ne va pas forcément redouter les Bleus.
00:21:50Les attendre dans les 30 derniers mètres.
00:21:51Donc pour moi c'est plutôt une config idéale.
00:21:54Parce que ça reste une bonne équipe.
00:21:55Et comme l'a dit le sélectionneur, il y a des très bons joueurs.
00:21:57Mais en termes de type d'opposition, pour moi c'est une bonne chose.
00:22:00D'autant que la Belgique jusqu'à maintenant ne nous a pas montré grand chose aussi dans ce tournoi.
00:22:04C'est vrai que les Bleus ne sont pas au top.
00:22:06Loin sans faux.
00:22:07Mais les Belges, je dirais que c'est encore plus médiocre.
00:22:10Dans la mesure où ils ont perdu leur premier match contre la Slovaquie.
00:22:12Même s'il y a eu des buts refusés pour des hors-jeux.
00:22:14Pour pas grand chose.
00:22:15Mais à l'image du match d'hier, je rejoins complètement David sur ce coup-là.
00:22:18Hier c'était pas une purge mais pas loin.
00:22:21Le fait d'avoir joué en plus 0-0.
00:22:23Ils avaient la peur de perdre.
00:22:26Mais à la fin, ils déjouent complètement.
00:22:28Et ils auraient pu se prendre un but qui aurait pu les éliminer.
00:22:31C'est pas la Belgique de 2018.
00:22:33C'est pas celle non plus de 2021.
00:22:34Et encore moins celle de 1984.
00:22:36Les Diables Rouges.
00:22:38Les Belges se faire éteindre à Nantes.
00:22:41On me dit à Lauriette qu'on a retrouvé Jérémy Jeannin-Gros.
00:22:44Est-ce qu'il est là ?
00:22:45Est-ce que le micro fonctionne ?
00:22:46Est-ce que tout va bien ?
00:22:50Tout va bien.
00:22:51Le micro fonctionne.
00:22:52Sur la Belgique, je vais enchaîner.
00:22:57Deschamps a accueilli ça avec prudence.
00:23:00Evidemment, vous l'avez soulevé.
00:23:02Les Belges ne font pas un très bon parcours.
00:23:04Peut-être même pire, c'est sûr, que les Bleus.
00:23:07Il y a beaucoup de prudence, même dans les mots de William Saliba et d'Ayo Pamecano.
00:23:10Ils connaissent évidemment tous les joueurs.
00:23:11Il y a eu beaucoup de questions autour de Lukaku.
00:23:13Des joueurs qui vont devoir cerner en défense du côté des Bleus.
00:23:18Beaucoup de prudence.
00:23:19Il y a une question qui a beaucoup embêté Ayo Pamecano.
00:23:21C'était la question d'un confrère belge qui lui demandait
00:23:23est-ce qu'il y a un joueur belge qui pourrait intégrer ce 11 des Bleus.
00:23:28Il était plutôt embêté.
00:23:29Il a fait rire l'audience parce qu'il a dit qu'il allait commencer par l'autre question.
00:23:32Il a dit que chacun a une très bonne équipe.
00:23:34Mais on prend quand même avec prudence, avec confiance.
00:23:37Mais on se méfie de cette équipe belge.
00:23:39Ça a fait réagir ça en plateau.
00:23:42J'ai quand même pas mal de respect pour cette équipe.
00:23:44Elle a de l'orgueil.
00:23:45Elle a de l'ego.
00:23:46Elle a de l'orgueil.
00:23:47Elle va avoir très envie de battre cette équipe de France.
00:23:50Elle reste sur une frustration contre cette équipe de France.
00:23:52Forcément, il va y avoir une réaction de ce côté-là.
00:23:56Je rejoins aussi David dans le fait que pour ça, elle va jouer.
00:24:00Elle va jouer.
00:24:01Elle va essayer de nous mettre en difficulté.
00:24:03Du coup, ça peut laisser des espaces.
00:24:05C'est beaucoup plus d'espace aux joueurs français.
00:24:07On en a besoin.
00:24:09Après, dans le niveau réel entre les deux équipes,
00:24:11la France reste quand même devant.
00:24:13Même si elle n'a pas encore complètement brillé dans le début de compétition,
00:24:17elle reste quand même devant par rapport à ce que présente la Belgique dans la compétition.
00:24:21Voyons voir comment nos voisins belges ont accueilli la nouvelle.
00:24:23Que dit la presse d'abord, Romain ?
00:24:25La presse n'est pas très tendre avec son équipe nationale après ce premier tour.
00:24:29On vous a sélectionné trois, une de presse.
00:24:31À commencer par celle de la Belgique libre.
00:24:34Vous le voyez ici.
00:24:36Et maintenant, à nouveau la France.
00:24:38Si on voit un genou à terre d'un joueur belge.
00:24:40Ensuite, c'est le quotidien.
00:24:41Le soir, la même chose.
00:24:43Et lundi, c'est la France.
00:24:44Trois petits points sous-entendus.
00:24:45Ça va être d'autant plus difficile.
00:24:47Et si on continue avec ce niveau-là, ça ne va pas le faire.
00:24:49Et Niels Blad, là, c'est du flamand.
00:24:51Donc, je vais traduire.
00:24:52Ils doivent mieux faire.
00:24:53C'est ce qu'intime la presse belge.
00:24:56Tu parles flamand ?
00:24:57Absolument.
00:24:58Il y a l'Internet.
00:24:59C'est vachement pratique.
00:25:01Non, mais du coup, des critiques acerbent globalement.
00:25:03Avec notamment des médias qui parlent d'une équipe sans courage.
00:25:06Ou encore des quatre fantomatiques.
00:25:08En parlant de De Bruyne, Lukaku, Trossard et Doku.
00:25:12C'est quand même assez dur.
00:25:13Il y a même Sudinfo qui ne compte plus en disant que la Belgique s'est jetée toute seule.
00:25:17Comme une grande.
00:25:18Dans les bras de la France.
00:25:19Et puis, regardez.
00:25:20Il y a eu une polémique aussi hier soir.
00:25:21En fait, les joueurs belges étaient sur le point de s'approcher de leurs supporters.
00:25:23Pour les remercier de leur soutien.
00:25:25Sauf que les fans du plat pays ont conspué leur équipe.
00:25:27Du coup, le capitaine Kevin De Bruyne a fait signe à tout le monde.
00:25:30De faire demi-tour.
00:25:31Et de ne pas aller saluer les supporters.
00:25:33Résultat, encore plus de sifflet.
00:25:35Et puis, les joueurs et le staff se sont réunis en cercle près de la pelouse.
00:25:38Et De Bruyne a prononcé ces mots.
00:25:39On peut gagner ce putain de prochain match.
00:25:42Sacha Tavolieri vient de se connecter.
00:25:44Notre journaliste belge préférée.
00:25:46Sacha, quel est ton ressenti par rapport à tout ce qui vient d'être dit ?
00:25:51Mon ressenti, c'est qu'effectivement, ce sera très compliqué de gagner contre l'équipe de France.
00:25:56C'est vraiment quelque chose de logique et évident.
00:25:59L'équipe de France arrive en favorite conquérante.
00:26:02Avec une équipe et un groupe bien supérieur à celui de la Belgique.
00:26:07Et certainement, peut-être un petit peu plus de certitude aussi.
00:26:11Parce que même si nous avons des joueurs qui sont alignés comme titulaires.
00:26:15Et qui ont fait toute la qualification.
00:26:17Durant le tournoi, ils n'ont pas nécessairement répondu présent.
00:26:20Ou alors, ils sont arrivés en cours de tournoi.
00:26:22Je peux penser notamment à Jan Vertonghen.
00:26:24Qui est arrivé seulement lors du match contre la Roumanie.
00:26:27Donc globalement, cette Belgique est capable d'avoir un sursaut d'orgueil.
00:26:32C'est une évidence.
00:26:34Mais il ne faut pas non plus travestir ce qui n'est pas une réalité aujourd'hui.
00:26:39Et c'est peut-être un rôle qui peut mieux lui convenir.
00:26:42D'ailleurs, la Belgique est outsider.
00:26:45Je vois Eric Rabet-Sandratana qui sautille sur sa chaise.
00:26:48Qui voulait réagir.
00:26:49Non mais après, il y a de la qualité dans cette équipe.
00:26:51Il y a aussi des problèmes.
00:26:53C'est-à-dire qu'elle a deux gros égos à gérer.
00:26:55Ils ne sont pas toujours en adéquation sur le terrain.
00:26:58Sur la même longueur d'onde dans le jeu.
00:27:00Et dans la construction du jeu.
00:27:02Et dans les idées de jeu.
00:27:03Mais ça n'empêche pas le talent.
00:27:05Quand vous avez des joueurs comme De Bruyne.
00:27:07Comme Djokou.
00:27:08Comme Doku.
00:27:09Djokou par contre.
00:27:10J'ai dit comme Deschamps, pardon.
00:27:12C'est un mix de Djikou et Doku.
00:27:14Doku, pardon.
00:27:15J'ai repris Didier Deschamps, pardon.
00:27:17Vous avez vraiment de la qualité.
00:27:19Et des joueurs qui peuvent vraiment vous mettre en difficulté.
00:27:21Sans parler de Lukaku.
00:27:22Il y a un respect à avoir.
00:27:25Mais il faut jouer normalement.
00:27:27Et si on est à la hauteur de nos qualités.
00:27:30On sera gagnant sur ce match.
00:27:33Vas-y Sacha.
00:27:34Je dirais que sur l'analyse de cette rencontre.
00:27:36Bon forcément c'est très correct.
00:27:38Et c'est très intéressant d'entendre vos propos.
00:27:40Mais aujourd'hui il y a vraiment deux forces.
00:27:43Qui sont relativement similaires.
00:27:44Dans le chef à la fois de la Belgique et de la France.
00:27:46C'est cette capacité à prendre le ballon.
00:27:48Et jouer très rapidement en transition.
00:27:50Là aussi le cœur du jeu.
00:27:52Le milieu de terrain sera la clé.
00:27:54Quelles seront les qualités.
00:27:55Ou surtout dans quelles formes sera par exemple.
00:27:57Norelia Chouameni.
00:27:58Dans quel registre jouera par exemple.
00:28:00Youri Thielemans.
00:28:01Qui a joué beaucoup trop haut.
00:28:03Et qui laissait trop d'espace à Amadou Onana.
00:28:05Hier face à l'Ukraine.
00:28:06Qui a dû aller faire à la fois.
00:28:08Le petit déjeuner.
00:28:09Le dîner.
00:28:10Le dessert.
00:28:11Le bazar.
00:28:12Le machin.
00:28:13Et il était partout.
00:28:14Et nulle part à la fois.
00:28:15Parce qu'il devait combler les trous des autres.
00:28:16Ça, ça ne doit pas arriver contre la France.
00:28:17On laisse un espace comme ça contre la France.
00:28:19C'est terminé.
00:28:20Bonsoir.
00:28:21Bon week-end.
00:28:23On va écouter les réactions des Diables Rouges.
00:28:24Kevin De Bruyne.
00:28:25Que vous avez évoqué.
00:28:26L'ancien Raymond Vaudefaès.
00:28:27Et puis Onana aussi.
00:28:28Quand ils ont su qu'ils allaient affronter la France.
00:28:31On est dans le deuxième tour.
00:28:33Et on sait que c'est la France.
00:28:35Je pense qu'il va être le favori.
00:28:37Mais on va essayer d'être prêt pour ce match.
00:28:41Si on veut aller loin.
00:28:42On doit pouvoir gagner contre chaque pays.
00:28:44Donc ce n'est pas.
00:28:45Peut-être que ça aurait été plus facile.
00:28:47Entre guillemets.
00:28:48L'autre côté de la tabelle.
00:28:49Mais là.
00:28:50C'est comme ça.
00:28:51On va devoir gagner contre la France.
00:28:53Ça va être une belle bataille.
00:28:55Il faut bien se préparer.
00:28:56Maintenant.
00:28:57On connaît ce genre de match là.
00:28:58Au haut niveau.
00:28:59On sait y faire.
00:29:00Donc voilà.
00:29:01Ça va être une belle bataille.
00:29:02Il va falloir être à 110% pour gagner ce match.
00:29:04Tout le monde va faire un match complet.
00:29:06Mais on peut le faire.
00:29:07On croit en nos qualités.
00:29:09Mais ce ne sera pas facile.
00:29:11Ils ont l'air plutôt sereins.
00:29:12Plutôt calmes.
00:29:13Plutôt sûrs d'eux.
00:29:15Ils n'ont pas réellement de pression quand même.
00:29:17Je trouve que dans l'opposition de style.
00:29:20La France reste quand même au-dessus de la Belgique.
00:29:22Donc je pense qu'ils se placent comme ça inconsciemment.
00:29:24Mais avec beaucoup de détermination pour faire le résultat d'arrière.
00:29:28Éric ?
00:29:29Oui.
00:29:30Ils n'ont pas peur.
00:29:31C'est ce qu'ils disent.
00:29:32Mais les Français n'ont pas à avoir peur non plus.
00:29:33Je trouve qu'en termes de secteur défensif et au milieu de terrain.
00:29:35On est supérieurs.
00:29:36C'est sûr.
00:29:37Je pense que la Belgique.
00:29:39Sur le plan offensif.
00:29:40A pas mal d'armes intéressantes.
00:29:42Mais ça tombe bien.
00:29:43Nous.
00:29:44Notre bloc défensif est extrêmement solide.
00:29:46On a parlé tout à l'heure de Upamecano et Saliba.
00:29:49J'ajouterais Mike Maignan.
00:29:50Qui est pour moi le meilleur Français.
00:29:52Jusqu'à maintenant dans ce tournoi.
00:29:54Je suis assez optimiste.
00:29:56Et je pense que ça peut être le fameux match du déclic.
00:29:58Et je pense que ce sera la même chose pour les Belges.
00:30:00Sacha.
00:30:01J'imagine que la réaction hier des supporters vis-à-vis des joueurs.
00:30:05De les avoir sifflés.
00:30:06Conspués en fin de rencontre.
00:30:07Et puis surtout à la fin.
00:30:08Ce geste de Kevin De Bruyne.
00:30:10D'interdire ses collègues.
00:30:12Ses coéquipiers.
00:30:13D'aller les saluer.
00:30:14Je pense que si la Belgique se fait sortir par la France.
00:30:16Lundi soir.
00:30:17J'imagine que le retour des Belges et Diable Rouge.
00:30:19Sur leur terre natale mardi.
00:30:21Va être très compliqué.
00:30:22Alors Eric.
00:30:23Vous êtes absolument magnifique.
00:30:24Vous êtes diabolique.
00:30:25Et vous êtes exceptionnel.
00:30:26Parce que j'ai justement des informations liées à ça.
00:30:28J'ai des bruits de couloir.
00:30:30Et des informations qu'on peut vous révéler en exclusivité.
00:30:32Dans l'équipe.
00:30:33La chaîne d'équipe.
00:30:34Tous les joueurs.
00:30:35Et ça m'a été confirmé.
00:30:36À l'intérieur de cette équipe nationale belge.
00:30:40Sont derrière Kevin De Bruyne.
00:30:42C'est-à-dire que le geste de Kevin De Bruyne.
00:30:44A été unanimement non seulement salué.
00:30:46Mais aussi complètement validé.
00:30:49Par la totalité des joueurs.
00:30:52Et ils se sont vraiment tous mis dans un mode.
00:30:55Nous contre eux.
00:30:56Donc ça.
00:30:57Attention.
00:30:58Parce que forcément.
00:30:59S'il y a des fêtes derrière.
00:31:00Ça va être le feu en Belgique.
00:31:02Et forcément il va y avoir un désamour clair.
00:31:04Pour cette équipe nationale.
00:31:06Ça on le voit venir gros comme une maison.
00:31:08Sinon plus de 12 000 spectateurs.
00:31:10N'auraient pas conspué.
00:31:13Alors ce qu'on me dit.
00:31:14C'est que justement.
00:31:15S'ils avaient sifflé.
00:31:16Comme ça a été le cas dans les autres grandes équipes.
00:31:18Notamment la France.
00:31:19L'Angleterre.
00:31:20Etc.
00:31:21Ça aurait été.
00:31:22Mais là il s'agit dué.
00:31:23Il s'agit d'une bronca.
00:31:24Ça les a touchés tous.
00:31:25Dans leur cœur.
00:31:26Et franchement.
00:31:27Ils sont vraiment dans une espèce de dualité.
00:31:28Nous contre eux.
00:31:29Donc je le disais.
00:31:30Ça peut être forcément négatif.
00:31:32Mais surtout ça peut être bien.
00:31:33Parce qu'on sait souvent.
00:31:34Que quand on se met dans ce mode-là.
00:31:36On gagne en esprit collectif.
00:31:38On gagne en solidarité.
00:31:39Quelque part c'est.
00:31:40Get right or get right.
00:31:42Réussir ou mourir.
00:31:43Le fameux film.
00:31:45C'est ça.
00:31:46C'est la clé.
00:31:47Il faut pouvoir y arriver.
00:31:48Et derrière.
00:31:49C'est une énergie supplémentaire.
00:31:50Qui pourrait leur servir.
00:31:51Mais à quel prix.
00:31:52Jérémy Jeannin Gros.
00:31:53A une question pour Sacha Tavolieri.
00:31:54Donc on va avoir un duplex entre l'Allemagne.
00:31:55Et la Belgique.
00:31:56C'est parti.
00:31:57C'est à vous.
00:31:58Oui.
00:31:59Simplement par rapport aux supporters.
00:32:00Nous.
00:32:01Sur les trois premiers matchs des Bleus.
00:32:02On a assisté à 10 000 spectateurs français.
00:32:03Qui étaient donc systématiquement.
00:32:04En infériorité numérique.
00:32:05Dans les stades.
00:32:06Ils ont joué.
00:32:07Mais ils ont fait énormément de bruit.
00:32:08Et ils ont toujours soutenu.
00:32:09Eux.
00:32:10L'équipe de France.
00:32:11Il n'y a pas eu de tension.
00:32:12Mais ma question.
00:32:13Sacha.
00:32:14C'est les Belges.
00:32:15Est-ce qu'ils sont massivement déplacés.
00:32:16Au match.
00:32:17Donc est-ce qu'il faut s'attendre.
00:32:18En huitième.
00:32:19A ce qu'ils soient bien plus nombreux.
00:32:20Que les français.
00:32:21Qui jusqu'à présent.
00:32:22Donc étaient 10 000.
00:32:23On n'a pas encore les chiffres.
00:32:24Pour le huitième de finale.
00:32:25Mais est-ce qu'ils seront nombreux.
00:32:26Est-ce qu'ils seront plus.
00:32:27Que les français.
00:32:28Ou pas.
00:32:29Evidemment.
00:32:30L'avantage de la Belgique.
00:32:31C'est une terre.
00:32:32Une frontière.
00:32:33Très très limitée.
00:32:34Donc elle est très proche.
00:32:35Forcément.
00:32:36Du territoire germanophone.
00:32:37Et forcément.
00:32:38De l'Allemagne.
00:32:39Donc oui.
00:32:40Il va y avoir.
00:32:41Énormément de supporters.
00:32:42Il y en avait.
00:32:43Je crois.
00:32:44Je disais 12 000.
00:32:45Tout à l'heure.
00:32:46Mais quasiment.
00:32:47Presque 15 000.
00:32:48Qui sont rentrés.
00:32:49Dans le stade.
00:32:50C'était une marée belge.
00:32:51À Francfort.
00:32:52J'y étais.
00:32:53Je peux l'attester.
00:32:54Ils étaient là aussi.
00:32:55Plus de 10 000.
00:32:56Donc à chaque fois.
00:32:57C'est vraiment.
00:32:58Sur ce côté.
00:32:59C'est vraiment.
00:33:00C'est vraiment.
00:33:01Sur ce côté là.
00:33:02Que les Belges.
00:33:03Peuvent faire la différence.
00:33:04Ce qui est une évidence.
00:33:05C'est que les supporters.
00:33:06Vont tous.
00:33:07Être.
00:33:08Derrière leur équipe.
00:33:09Ils vont donner de la voix.
00:33:10Ils vont donner de l'énergie.
00:33:11Il n'y a pas de doute lié à ça.
00:33:12Ceci dit.
00:33:13Forcément.
00:33:14Ils ont sifflé le résultat.
00:33:15Ils ont hué.
00:33:16Ce qui ne s'est pas bien passé.
00:33:17Je veux dire.
00:33:18On parle quand même.
00:33:19De personnes.
00:33:20Qui.
00:33:21Payent des tickets.
00:33:22À plus de 210 euros.
00:33:23En catégorie 2.
00:33:24Voire catégorie 3.
00:33:25On ne parle pas du VIP.
00:33:26De l'Hospitality.
00:33:27On parle.
00:33:28De gens.
00:33:29Qui à un moment donné.
00:33:30Font des milliers.
00:33:31De kilomètres.
00:33:32Se déplacent.
00:33:33Et s'ils ne sont pas contents.
00:33:34Je suis désolé.
00:33:35C'est comme à l'époque.
00:33:36Quand on jetait des tomates au théâtre.
00:33:37On a le droit de le faire.
00:33:38Et bien.
00:33:39Eux.
00:33:40Ils ont le droit de huer.
00:33:41Voilà.
00:33:42C'est leur droit le plus strict.
00:33:43C'est quand même du solide qui attend.
00:33:44L'équipe de France.
00:33:45Pour espérer atteindre l'écart.
00:33:46Si on regarde la suite.
00:33:47Du tableau.
00:33:48Si jamais ça passe.
00:33:49Ça ne va pas être plus simple Romain.
00:33:50On l'a dit.
00:33:51On l'a répété.
00:33:52La France a basculé.
00:33:54Donc.
00:33:55Dans la poule.
00:33:56Puisque donc.
00:33:57Il y a le huitième de finale.
00:33:58Face à la Belgique.
00:33:59Vous le voyez.
00:34:00En bas à gauche.
00:34:01En quatre quarts de finale potentielle.
00:34:02Si la logique est respectée.
00:34:03Ça pourrait être le Portugal.
00:34:04Une demi.
00:34:05Face à l'Espagne.
00:34:06Ou l'Allemagne.
00:34:07Alors que regarder un petit peu.
00:34:08De l'autre côté.
00:34:09Et notamment.
00:34:10En haut.
00:34:11A droite.
00:34:12Avec les Pays-Bas.
00:34:13Qui ont terminé.
00:34:14Troisième du groupe de la France.
00:34:15Et qui affrontent par exemple.
00:34:16La Roumanie.
00:34:17Et qui peuvent se retrouver en quart.
00:34:18Contre le vainqueur d'Autriche.
00:34:19Turquie.
00:34:20On a quand même deux parties de tableau.
00:34:21On va en parler plus longuement.
00:34:22Tout à l'heure.
00:34:23Aux alentours de 15 heures.
00:34:24Restez avec nous.
00:34:25Après la pub.
00:34:26On fera le tour d'Europe.
00:34:27Retour.
00:34:28Sur la qualification historique.
00:34:29De la Géorgie.
00:34:30Dans 7 euros.
00:34:31La surprise roumaine aussi.
00:34:32Qui termine première.
00:34:33De ce groupe.
00:34:34A tout de suite.
00:34:35Vous regardez l'équipe foot.
00:34:48Bienvenue.
00:34:49Si vous nous rejoignez.
00:34:50On est ensemble jusqu'à 15 heures.
00:34:51Et vous voyez les Géorgiens.
00:34:52Qui continuent à fêter la victoire.
00:34:53Déjà.
00:34:54Face au Portugal.
00:34:55Hier soir.
00:34:56Et puis la qualification historique.
00:34:57De leur pays.
00:34:58Pour les huitièmes de finale.
00:34:59Pour leur tout premier euro.
00:35:00Ça tombe bien.
00:35:01C'est l'heure du tour d'Europe.
00:35:02Jingle.
00:35:03Et donc l'équipe de Willy Sagnol.
00:35:04Et la belle surprise de 7 euros.
00:35:05La qualification en poche.
00:35:06Depuis hier soir.
00:35:07Et le succès.
00:35:082-0.
00:35:09Face au Portugal.
00:35:10Donc le huitième de finale.
00:35:11Ce sera face à l'Espagne.
00:35:12Et forcément hier soir.
00:35:13C'était l'Aliès.
00:35:14Advil ici.
00:35:15La capitale.
00:35:16C'était l'Aliès.
00:35:17Advil ici.
00:35:18La capitale.
00:35:20C'était l'Aliès.
00:35:21Advil ici.
00:35:22La capitale.
00:35:24C'était l'Aliès.
00:35:25C'était l'Aliès.
00:35:26C'était l'Aliès.
00:35:27C'était l'Aliès.
00:35:28C'était l'Aliès.
00:35:29C'était l'Aliès.
00:35:30C'était l'Aliès.
00:35:31C'était l'Aliès.
00:35:32C'était l'Aliès.
00:35:33C'était l'Aliès.
00:35:34C'était l'Aliès.
00:35:35C'était l'Aliès.
00:35:36C'était l'Aliès.
00:35:37C'était l'Aliès.
00:35:38C'était l'Aliès.
00:35:39C'était l'Aliès.
00:35:40C'était l'Aliès.
00:35:41C'était l'Aliès.
00:35:42C'était l'Aliès.
00:35:43C'était l'Aliès.
00:35:44Et donc l'homme à la base de tous ses succès, c'est Willy Sagnol, qui est le sélectionneur
00:36:07de la Géorgie, l'ancien national français évidemment.
00:36:09Et il est très fier.
00:36:11On l'écoute.
00:36:13Pour l'instant, je n'ai pas beaucoup de mots.
00:36:17Je vais faire simple.
00:36:18Je suis tellement fier des joueurs.
00:36:20Quelle image de la Géorgie ils ont montrée.
00:36:23Pas juste ce soir, mais aussi contre la Tchéquie et la Turquie.
00:36:28Je suis très fier d'être leur manager.
00:36:30On va retrouver Mélisande Gomez depuis l'Allemagne, qui suit cette équipe géorgienne pour le
00:36:37journal L'Équipe.
00:36:38Merci d'être avec nous.
00:36:39Mélisande, est-ce que leur euro est déjà réussi ?
00:36:42Est-ce qu'on peut dire ça ?
00:36:43Et est-ce qu'on peut s'attendre à ce qu'ils créent la surprise pour la suite ?
00:36:46Salut Virginie.
00:36:47Salut à tous.
00:36:48Écoute, oui, leur euro est réussi.
00:36:52Évidemment, c'est la première phase finale de l'histoire de la sélection de Géorgie.
00:36:57Ils arrivent au deuxième tour.
00:36:59C'est forcément déjà une super réussite.
00:37:02Il suffisait de voir l'ambiance dans le stade hier pour le comprendre.
00:37:05Créer la surprise, vu le tirage au sort.
00:37:08Je pense que ce sera compliqué.
00:37:09Mais l'avantage qu'ils ont, c'est qu'ils n'ont absolument rien à perdre.
00:37:13C'est Géorgie, on l'a senti hier.
00:37:15Jouer sans pression, c'est ce que disait Sagnol d'ailleurs après le match.
00:37:19Jouer sans aucune pression, avec tout à gagner, ça peut vous donner des ailes.
00:37:23Ensuite, techniquement, je pense que défensivement, si l'Espagne joue à son niveau et à son
00:37:30rythme sur les côtés, notamment avec les joueurs qui sont capables de faire des différences
00:37:33énormes, ça va être dur.
00:37:36Mais ils ont pas mal d'atouts de leur côté, les géorgiens.
00:37:39Déjà cet élan collectif, leur fierté, l'exploit déjà réussi.
00:37:44Et puis du talent quand même assez impressionnant offensivement.
00:37:47Parce que Micotat, Zekvara, Juélia, il y a beaucoup d'équipes qui aimeraient avoir,
00:37:51même dans les plus grandes équipes, un duo pareil.
00:37:53Merci beaucoup Mélisande Gomez.
00:37:55Merci, on va passer aux Portugais.
00:37:57Les Portugais qui étaient sûrs de finir premiers avant le coup d'envoi.
00:38:00Mais la défaite a quand même fait réagir dans le pays.
00:38:03Oui, ça a beaucoup fait réagir dans le pays.
00:38:05Parce que le sélectionneur Roberto Martinez avait choisi de largement faire tourner après
00:38:09les deux victoires en deux matchs.
00:38:10Et du coup, il y a eu cette défaite.
00:38:12Et forcément, la presse portugaise n'a pas loupé sa sélection.
00:38:15Notamment le quotidien Ojogo, qui titre Rodar Atecair.
00:38:19Et en fait, on peut traduire ça par faire tourner jusqu'à tomber.
00:38:22Donc on reproche d'avoir procédé à un tel turnover.
00:38:25Et puis du côté de Ricorde, le titre concerne Antonio Silva, qui est impliqué sur les
00:38:29deux buts géorgiens avec notamment une relance ratée et aussi le pénalty concédé.
00:38:34Vous attendez à quel type d'euro de cette équipe du Portugal ?
00:38:39Vous la voyez aller très loin jusqu'en finale ?
00:38:41Avant le match, je partais en me disant qu'elle avait deux équipes.
00:38:45Et bien là, elle a répondu un peu moins bien sur ce match où il y avait du turnover de la part du coach.
00:38:54Non, mais elle reste quand même une valeur forte de cet euro.
00:38:58Parce que le talent est tellement énorme dans cette équipe qu'on peut imaginer qu'elle puisse aller un peu plus loin.
00:39:04Maintenant, il ne faut pas faire de faux pas comme ça, avec le comportement surtout.
00:39:07Quand vous jouez, il n'y a plus de petites équipes dans le football aujourd'hui.
00:39:11Vous avez une organisation, vous avez des coaches qui vous donnent tout ce qu'il faut pour jouer,
00:39:15avec des joueurs de talent.
00:39:17Et puis si une équipe n'est pas à 100% en face, ça vous met en difficulté.
00:39:21Ça a été le cas du Portugal.
00:39:23Donc, il faut faire attention.
00:39:24Mais après, quand elle aura son équipe type, ce sera déjà plus difficile de la battre.
00:39:27Personnellement, je les vois aller en quart et puis perdre contre la France.
00:39:30Évidemment, chère Virginie, il ne faut pas souhaiter qu'ils aillent plus loin.
00:39:34Sinon, c'est nous qui serions extrêmement tristes.
00:39:38Moi, je les vois moins forts que l'Espagne, par rapport à ce qu'on a pu voir depuis le début de ce tournoi.
00:39:43Maintenant, je trouve que la décision de Roberto Martinez d'avoir fait tourner au maximum hier est une bonne décision.
00:39:49Ça se comprend parfaitement. Ils étaient sûrs de finir premiers.
00:39:52Donc, voilà, c'est tout à fait logique.
00:39:55Et ils vont avoir des joueurs frais la semaine prochaine.
00:39:57David, un petit mot là-dessus ?
00:39:58Je pense qu'il ne faut pas trop se fier à ce qu'on a vu.
00:40:01Parce que globalement, on a été un petit peu déçus par rapport aux viviers qu'ils ont,
00:40:04et même à leur équipe type, par rapport à ce qu'on a vu sur les trois premiers matchs.
00:40:07Je pense qu'il y a eu un peu de gestion de leur part.
00:40:09Après, il y a des cadeaux aussi.
00:40:10Sur les buts qu'ils prennent, c'est des cadeaux aussi.
00:40:12Complètement, mais je pense que tu as quand même pas mal d'équipes qui ont en tête que ce premier tour,
00:40:16ce n'était pas là où il fallait que tu sois à bloc, que ce soit physiquement.
00:40:19Et même toi, tu sais très bien, un tournoi comme ça, ça peut durer un mois.
00:40:22Ça peut être très, très épuisant nerveusement.
00:40:24Je pense que tu as pas mal d'équipes qui se sont un peu gérées sur ce premier tour.
00:40:27Je ne serais pas étonné de voir une équipe du Portugal un petit peu métamorphosée par la suite.
00:40:30Et quand on prend la composition et les talents de cette équipe, c'est quand même du très, très lourd.
00:40:34Donc, il ne faut surtout pas enterrer, à mon avis, le Portugal trop vite.
00:40:36La Turquie, regarde, détermine deuxième de ce groupe F après sa victoire contre la République tchèque.
00:40:41Et c'est une très bonne nouvelle pour la compétition, car les Turcs sont extrêmement soutenus en Allemagne.
00:40:45Déjà parce qu'il y a une grosse communauté turque qui vit en Allemagne,
00:40:48mais aussi parce qu'il y a beaucoup de gens qui se sont déplacés.
00:40:50Et on vous a sorti des images du cortège avant le match hier du côté de Hambourg.
00:41:11On retrouve tout de suite Diren Fesli, notre correspondant spécialiste de cette équipe turque.
00:41:38À quoi doit-on s'attendre ?
00:41:43Bonjour à tous. À partir du moment où on est en huitième de finale, il faut s'attendre à de très belles choses.
00:41:48Le contrat est rempli. Dans une poule où il y avait la République tchèque et la Géorgie,
00:41:53ça aurait quand même fait tâche de ne pas sortir, surtout lorsqu'on sait qu'elle est meilleure troisième.
00:41:57Hier, ça a été un match vraiment extrêmement stressant, parce que même à 11 contre 10,
00:42:01les Tchèques mettaient pas mal la Turquie en difficulté.
00:42:04Et là, c'est l'Autriche en huitième de finale qui fait figure de favori.
00:42:07Mais sur une rencontre, c'est toujours mieux, à mon sens, et pour tout le peuple turc,
00:42:13de jouer l'Autriche plutôt que de jouer des nations comme l'Angleterre,
00:42:16qui ne répondent certes pas aux attentes pour le moment, ou l'Espagne.
00:42:19Donc là, le rêve est permis. L'Autriche, c'est une équipe qui a mis 6-1 à la Turquie en amicale il y a de ça quelques semaines.
00:42:25Donc il y a une forme de revanche aussi.
00:42:27Mais là, le rêve est permis, parce qu'à partir des huitièmes de finale, c'est sur une seule rencontre.
00:42:32Et avec l'appui du public à domicile, parce que pour l'Allemagne, on peut appeler ça à domicile, tout est permis aujourd'hui.
00:42:42En Turquie, tout le monde y croit fortement.
00:42:44Alors, pour rien vous cacher, il y avait la peur de jouer l'équipe de France,
00:42:48parce que l'équipe de France fait figure d'ultra favori en Turquie, très franchement.
00:42:53Et tout le monde s'était préparé, avant le match contre la République tchèque, de finir deuxième,
00:42:57et que la France termine première de son groupe.
00:42:59Et on s'est dit, de toute façon, si ce n'est pas la France, ce sera les Pays-Bas.
00:43:03Et au final, c'est l'Autriche.
00:43:05Donc tout le monde est plutôt content.
00:43:07Surtout lorsqu'on sait que s'il y a victoire, ça peut être les Roumains ou bien les Néerlandais.
00:43:11Ça permet de rêver.
00:43:13Donc là, vraiment, la tendance a vraiment changé.
00:43:16Et tout le monde se met déjà à rêver, pourquoi pas, d'un potentiel tiers de finale.
00:43:20Merci beaucoup, Diren Fessli.
00:43:22Il y avait un petit souci de cadrage, mais on vous a parfaitement entendu.
00:43:25Et c'était très intéressant.
00:43:27Une image de la Roumanie pour finir.
00:43:29C'est la surprise de cette phase de groupe.
00:43:30Elle termine première du groupe E.
00:43:32C'est le groupe de la Belgique.
00:43:33Oui, c'est quand même une petite surprise de voir la Roumanie terminer leader de ce groupe.
00:43:37Alors, même si c'est un groupe un peu particulier, puisque les quatre équipes ont terminé avec quatre points.
00:43:41Et donc, tout s'est joué à la différence de but.
00:43:43Mais donc, la Roumanie a fait un partout contre la Slovaquie hier.
00:43:47Et donc, les voici premiers de leur groupe.
00:43:49Et ils ont été fêtés comme il se doit à leur retour à l'hôtel.
00:43:51Regardez.
00:43:58C'est la roumanie.
00:44:00C'est la roumanie.
00:44:02C'est la roumanie.
00:44:04C'est la roumanie.
00:44:06C'est la roumanie.
00:44:08C'est la roumanie.
00:44:10C'est la roumanie.
00:44:12C'est la roumanie.
00:44:14C'est la roumanie.
00:44:16C'est la roumanie.
00:44:18C'est la roumanie.
00:44:20C'est la roumanie.
00:44:22C'est la roumanie.
00:44:24C'est la roumanie.
00:44:26C'est la roumanie.
00:44:28C'est la roumanie.
00:44:31C'est la roumanie.
00:44:33C'est la roumanie.
00:44:38Aller on va terminé ce tour d'Europe avec le tableau.
00:44:42Les huitièmes de finale, le classement des meilleurs buteurs aussi
00:44:44de cette phase de poule.
00:44:46Exactement.
00:44:48On va revoir le tableau complet de ces huitième de finale
00:44:50avec toutes les affiches
00:44:52Donc, cela va commencer d'ailleurs dès samedi
00:44:54avec le Allemagne-Danemark à 21h.
00:44:56Ce sont les Allemands à domicile qui vont ouvrir le bal de ces huitièmes de finale.
00:44:59Vous voyez la France face à la Belgique qui est en bas à gauche.
00:45:02Vous voyez bien que les affiches à gauche...
00:45:04En tout cas, il y a plus de grosses équipes à gauche qu'à droite.
00:45:06Donc les Français ont raté le coach.
00:45:08Et on va faire un petit point d'ailleurs sur le classement des meilleurs buteurs de la compétition.
00:45:12Parce que le meilleur buteur, eh bien, il est géorgien.
00:45:14Et il a joué en Ligue 1.
00:45:15C'est Georges Nikotadze.
00:45:16Il en est à trois buts avec son pénalty inscrit hier soir.
00:45:19Et derrière, il y a plusieurs joueurs qui sont à deux buts.
00:45:21Et notamment les Allemands, Fulcroug et Moussiala.
00:45:24Merci beaucoup, Romain.
00:45:25Est-ce qu'on peut juste remettre le tableau des huitièmes ?
00:45:28Parce que je voulais vous demander, à vous tous en plateau,
00:45:31à côté de quel match vous avez mis des petits croix ?
00:45:33En dehors de la France, évidemment.
00:45:34Qu'est-ce que vous allez regarder en priorité ?
00:45:35Qu'est-ce qui vous intéresse le plus ?
00:45:37Suisse-Italie, ça va être intéressant.
00:45:39Vraiment. Après, de l'autre côté...
00:45:43Bah tous, quoi, en fait.
00:45:44Ouais, non, non.
00:45:45Mais Suisse-Italie, c'est quand même un match intéressant.
00:45:47Autriche-Turquie, les Turcs, ils ont l'air plutôt bien.
00:45:51Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne affaire
00:45:53de choper l'Autriche à jouer.
00:45:55Parce que c'est une équipe qui a donné des problèmes à tout le monde
00:45:58dans cet Euro, donc ça va être compliqué.
00:46:00Éric Vuette ?
00:46:01Juste, Romain voulait faire une petite rectification sur Suisse-Italie.
00:46:04Parce qu'Éric est bien meilleur que moi, et moi, j'ai...
00:46:06Non, pas du tout.
00:46:07Effectivement, le premier match, c'est le Suisse-Italie, pardon,
00:46:09qui a lieu à 18h, alors que l'Allemagne joue à 21h.
00:46:11Je vous remercie d'avoir corrigé mon erreur.
00:46:13Il n'y a pas de...
00:46:14Juste, le meilleur buteur, c'est le contre son camp,
00:46:17qui a mis plus.
00:46:18Oui, c'est vrai.
00:46:19Moi, je n'ai rien contre Romain.
00:46:22Bon, David, quel match en priorité ?
00:46:24Quel match t'intéresse le plus ?
00:46:26Justement, l'Espagne-Georgie me séduit.
00:46:28Parce que cette équipe de Georgie, depuis le début,
00:46:30elle nous surprend, il faut bien le dire.
00:46:31Et puis, on adore les belles histoires comme ça.
00:46:33Et je me dis qu'avec le scénario qu'ils ont eu hier...
00:46:35Ça peut les galvaniser, peut-être.
00:46:37Ça peut les galvaniser, mais ça peut les inspirer également.
00:46:39Le fait de marquer très tôt dans un match,
00:46:41on voit ensuite derrière qu'ils sont quand même assez durs à bouger
00:46:43et qu'avec leur puissance en contre, ils peuvent être intéressants.
00:46:46Et comme l'Espagne, c'est pratiquement l'équipe qui nous a le plus séduit,
00:46:49je me dis que c'est vraiment un match super intéressant à regarder.
00:46:52Ce qu'on n'aurait pas dit, évidemment, avant le tirage.
00:46:54Et moi, je suis comme Eric.
00:46:55C'est le Suisse-Italie qui m'excite le plus dans toutes ces parties.
00:46:58Vous n'avez pas vu le match de l'Italie ou quoi ?
00:47:00En dehors, mais ici, les gars.
00:47:02Ce jour, tu vas voir.
00:47:03Justement.
00:47:04Donc, vous aimez bien vous faire mal, quoi.
00:47:05Ça, ça t'embrasse.
00:47:06Il nous fera football, quand même, le Suisse-Italie.
00:47:07Mais sinon, France-Belgique.
00:47:08Oui, évidemment.
00:47:09Oui, mais là, on va la regarder, c'est sûr.
00:47:12Moi, l'Angleterre, le match de l'Angleterre m'intéresse.
00:47:14Parce que, mine de rien, OK, la poule a été plutôt moyenne.
00:47:16Mais on se dit que c'est un peu comme l'équipe de France.
00:47:18Peut-être qu'avec l'avancée dans le tableau, ça va les réveiller.
00:47:22Tu n'as pas vu les matchs de l'Angleterre.
00:47:24C'est ce que je disais.
00:47:25Je dis que la poule a été moyenne.
00:47:26Mais qu'elle peut se réveiller, cette équipe d'Angleterre.
00:47:29Pour moi, elle est favorite.
00:47:31Justement.
00:47:32C'est mon avis.
00:47:33Vous pouvez aller au bout de votre phrase en disant que pour vous, elle est favorite.
00:47:35C'était la question que vous nous aviez posée au début du tournoi.
00:47:37Et souvenez-vous, personne en plateau.
00:47:39C'est vrai.
00:47:40J'étais la seule.
00:47:41On ne vous a jamais cité l'Angleterre.
00:47:43Et pour l'instant, vu ce qu'on a vu...
00:47:45On vous a répondu 1966.
00:47:46Depuis 1966, ils ne gagnent rien.
00:47:48En même temps, personne ne pensait que le tableau allait être comme ça.
00:47:51Et qu'on allait trouver à gauche.
00:47:52Ah si, si.
00:47:53Je l'avais décrit match pour match.
00:47:54Je l'avais donné tel quel.
00:47:55C'est là, le tableau est plutôt dégagé pour cette équipe d'Angleterre.
00:47:58Vous avez l'air de ne pas mettre un pénis sur elle.
00:48:00Non, mais c'est vrai qu'ils nous ont déçus par rapport aux forces en présence dans cet effectif.
00:48:04Et par rapport à ce qu'on a vu, on a été assez déçus.
00:48:07Et par rapport justement à l'intérêt des matchs, je ne me suis pas dit.
00:48:10Tiens, je préfère voir l'Espagne ou même la Georgie, je le disais, jouer que l'Angleterre sur ce qu'on a vu jusqu'à présent.
00:48:15Après, est-ce qu'on peut se fier réellement au début de compétition de ces équipes ?
00:48:19Parce qu'on l'a dit, seule la qualification était intéressante pour toutes ces équipes.
00:48:24Donc, est-ce qu'elles ont donné la pleine mesure de leurs prestations ?
00:48:29Je ne suis pas sûr. Donc, à mon avis, ça va changer quand même en termes de physiologie.
00:48:32Et on devrait voir des matchs plus intéressants pour la suite.
00:48:35Vous y croyez au déclic ? Parce que c'est vrai que si on prend l'exemple des Bleus,
00:48:38on a eu Didier Deschamps et quelques joueurs qui nous disaient et qui nous répétaient
00:48:42« ça va aller, on y va doucement », etc.
00:48:44Est-ce que vous y croyez à ça, à ce déclic, c'est-à-dire on y va doucement
00:48:47et ensuite, dès que les choses sérieuses commencent, on embraye ?
00:48:51Ou pas du tout ?
00:48:53Non, non, j'y crois dans la mesure où Didier Deschamps a raison.
00:48:55C'est que c'est une autre compétition qui démarre quand c'est la phase d'élimination directe.
00:48:59Ça, c'est indéniable.
00:49:01Et c'est vrai que les Bleus ont généralement l'habitude de monter en puissance,
00:49:04d'hausser leur niveau de jeu lorsqu'on rentre dans ces matchs couperets.
00:49:08Et c'est vrai que ce France-Belgique sera forcément un déclic pour l'une des deux formations,
00:49:11puisque les deux ont été décevantes jusqu'à maintenant.
00:49:13Et ça vaut aussi, effectivement, pour l'Angleterre.
00:49:15Ça vaut pour l'Italie. Moi, ce qui m'excite dans le 6 Italie,
00:49:18c'est vrai que quand on regarde les prestations des uns et des autres,
00:49:20on s'attend à un 0-0, on s'attend à un match qui va aller au bout du bout du bout du suspense
00:49:24et peut-être qui va se terminer au tir au but.
00:49:26Mais la Suisse, qui est assez surprenante quand même,
00:49:28parce qu'elle est toujours présente dans les grands tournois,
00:49:30affronte le tenant du titre.
00:49:32L'ombre du tenant du titre.
00:49:34L'ombre, certes, mais le tenant du titre quand même.
00:49:36Et voir le tenant du titre tomber en huitième de finale,
00:49:39ce sera déjà un coup de tonne dans cet oro.
00:49:43On marque une pause et on revient parler des Bleus de Didier Deschamps.
00:49:46J-4 avant le huitième de finale face à la Belgique avec une équipe de France.
00:49:49Un petit peu fragilisée par cette phase de poule.
00:49:52On verra tout cela ensemble. A tout de suite.
00:50:13Vous regardez la chaîne L'équipe, vous regardez l'équipe foot
00:50:15et vous faites bien, vous écoutez, vous entendez.
00:50:18C'est la musique officielle de cet oro.
00:50:20Vous êtes au bon endroit pour tout suivre de l'actualité des Bleus.
00:50:23Les copains sont toujours là en plateau.
00:50:25Jérémy Jeannin-Gros aussi avec Charlie Fort-Boursereau
00:50:28depuis le centre d'entraînement de l'équipe de France.
00:50:31On ira le voir tout à l'heure, Jérémy.
00:50:33Plus que quatre jours avant France-Belgique.
00:50:35C'est le premier gros défi de Didier Deschamps.
00:50:37D'autant que le groupe ne vit pas si bien.
00:50:39À en croire la déclaration de Youssouf Fofana
00:50:41après le match nul contre la Pologne.
00:50:43On va l'écouter.
00:50:45L'intensité est différente des entraînements.
00:50:48Il y a peu de marge entre les deux matchs.
00:50:51Donc c'est compliqué de travailler physiquement.
00:50:53Après, il faut s'adapter aussi aux coéquipiers.
00:50:56Je veux bien rentrer à la 87ème.
00:50:59Mais si tous les autres ne me suivent pas,
00:51:01je ne vais pas attaquer tout seul.
00:51:03Donc il faut s'adapter quand même à ceux qui sont autour de vous.
00:51:05Quand on entend ça, on se dit que des tensions existent quand même.
00:51:09Ce n'est pas une question de tension.
00:51:12C'est une question qu'il est en train d'afficher.
00:51:15Qu'il n'est pas content de rentrer à trois minutes de la fin.
00:51:18Il s'est mis, connaissant Didier Deschamps,
00:51:21et lui, il n'aime pas trop les petites réactions comme ça.
00:51:25Je ne suis pas sûr qu'il ait marqué énormément de points
00:51:27pour la suite de la compétition.
00:51:29C'est une faute de Zabard pour toi ?
00:51:31En plus, il affiche complètement
00:51:33de ne pas être content de rentrer dans ce climat.
00:51:37Oui, je peux comprendre qu'il n'est pas content du résultat.
00:51:40Mais ça, tu le dis à tes joueurs,
00:51:42tu ne le dis pas en sortant du terrain,
00:51:45aux caméras ou au monde entier.
00:51:47On peut aussi se dire qu'à un moment donné, il faut briser la glace,
00:51:49que ça change des discours.
00:51:51Pas comme ça.
00:51:53Je ne fais pas la même lecture,
00:51:55mais je ne suis pas certain que c'est ce qu'il ait voulu dire.
00:51:57S'il ne voulait pas dire que...
00:51:59Ça manquait d'investissement ?
00:52:01Non, que lui était peut-être frais,
00:52:03que les autres étaient un petit peu cramés,
00:52:05qu'il n'allait pas lui attaquer tout seul,
00:52:07et qu'il s'était un peu adapté.
00:52:10Si c'est comme ça, ça va.
00:52:12Mais si c'est dans le sens où tu reproches aux gars...
00:52:14Je me dis juste que ça me paraît tellement lunaire,
00:52:16et en plus on en a parlé juste avant,
00:52:18que tous les joueurs qui viennent,
00:52:20ils sont rodés quand même,
00:52:22ce n'est pas un petit jeuneux de 19 ans.
00:52:24Ils savent que ce genre de déclaration, ça peut mettre le feu.
00:52:26C'est maladroit.
00:52:28Je pense que c'est plus de la maladresse
00:52:30et qu'il s'est mal fait comprendre.
00:52:32Moi, je le prends plus comme ça
00:52:34que le fait qu'il soit plus content de son terrain.
00:52:36Surtout qu'il connaît les idées des champs.
00:52:39Je le prends plus comme le fait qu'il a voulu dire
00:52:41qu'étant lui frais et les autres pas,
00:52:43il n'allait pas se jeter à l'attaque
00:52:45alors que les autres ne le suivaient pas.
00:52:47Je suis d'accord avec David.
00:52:49Dans la mesure où Youssouf Oufana,
00:52:51il n'a pas trop à se plaindre non plus
00:52:53parce qu'il a quand même un petit peu de temps de jeu,
00:52:55plus que tous ceux qui n'ont fait aucune apparition
00:52:57dans ce tournoi.
00:52:59Il aimerait sans doute en avoir plus,
00:53:01mais comme vous avez évidemment canté Rabiot-Chouamini,
00:53:03c'est compliqué malgré sa très bonne saison
00:53:05avec l'AS Monaco.
00:53:07C'est compliqué d'avoir une place de titulaire
00:53:09dans cette équipe de France.
00:53:11Et puis ce qu'il dit même auparavant,
00:53:13c'est juste par rapport à l'enchaînement des matchs,
00:53:15par rapport à l'intensité qui n'est pas la même
00:53:17entre les entraînements où il y a très peu de séances
00:53:19et les matchs qui s'enchaînent.
00:53:21Donc moi je n'ai pas vu le mal.
00:53:23Honnêtement, la première fois que je l'ai entendu...
00:53:25Je pense qu'il s'est mal exprimé.
00:53:27On peut mal le comprendre.
00:53:29Je ne lui jetterai pas la pierre pour ça.
00:53:31Jérémy, qu'est-ce que tu penses ?
00:53:33On va d'abord faire un petit tour du côté de l'Allemagne.
00:53:35On n'est plus dans le tout va bien,
00:53:37on n'est pas inquiet,
00:53:39on va monter en gamme tout doucement.
00:53:41Non, là on dit les choses.
00:53:43Oui, on se dit les choses.
00:53:45Et effectivement, pour aller dans le sens de David,
00:53:47les mots ont dépassé un petit peu sa pensée.
00:53:49C'est ce qu'il a exprimé aussi à Djibril Sissé
00:53:51qui nous le disait hier dans l'équipe de Greg.
00:53:53Il a échangé par message avec Youssouf Oufana.
00:53:55C'était très intéressant d'entendre Djibril Sissé
00:53:57nous donner cette information.
00:53:59En fait, il n'a pas du tout voulu critiquer
00:54:01ses coéquipiers.
00:54:03Il répondait à une question
00:54:05où il était mis en cause en tant que remplaçant
00:54:07qui n'apporte pas assez.
00:54:09Il faisait partie de ces remplaçants-là
00:54:11qui n'ont pas pu changer la donne dans ce match-là.
00:54:13Donc il a plutôt répondu à ça.
00:54:15Et Youssouf Oufana est aussi un joueur
00:54:17qui parle très librement, qui parle très bien
00:54:19et donc qui n'hésite pas à dire ce qu'il pense
00:54:21mais sans parfois mesurer peut-être
00:54:23la portée que ça peut avoir.
00:54:25En tout cas, il dit ce qu'il avait sur le cœur
00:54:27sans vraiment d'arrière-pensée.
00:54:29Jérémy, je te laisse la main pour que tu nous donnes
00:54:31le programme. Il va y avoir un entraînement
00:54:33qu'on va suivre en direct sur la chaîne L'Equipe.
00:54:35Dis-nous tout.
00:54:37Exactement.
00:54:39Après la journée de repos d'hier
00:54:41où ils ont pu se vider la tête un petit peu
00:54:43avec leurs proches.
00:54:45On les a vus se balader hier
00:54:47auprès de leur camp de base.
00:54:49Retour de l'entraînement.
00:54:51Il y a eu les conférences de presse à midi.
00:54:53On va se projeter maintenant
00:54:55tranquillement vers les huitièmes des finales.
00:54:57On est à quatre jours maintenant.
00:54:59C'est un entraînement quotidien.
00:55:01On va monter en gamme progressivement.
00:55:03Vous le verrez sur la chaîne L'Equipe.
00:55:05Ce sera l'occasion de faire un état des lieux
00:55:07de l'infirmerie, de l'état de santé des troupes.
00:55:09On va voir si les 25 sont bien là.
00:55:11Vous pourrez le découvrir en même temps que nous,
00:55:13à 17h30.
00:55:15Par rapport aux changements,
00:55:17puisqu'on parlait de Youssouf Oufana,
00:55:19on a regardé ce qu'avait fait Didier Deschamps
00:55:21par rapport aux changements sur les trois premiers matchs.
00:55:23On va dire qu'il a adopté des stratégies bien différentes.
00:55:25On commence avec le match contre l'Autriche.
00:55:27Deux changements à la 71e.
00:55:29Deux changements en toute fin de rencontre.
00:55:31Il n'a utilisé que quatre de ces cinq changements.
00:55:33Deuxième match contre les Pays-Bas.
00:55:35Seulement deux changements qui interviennent
00:55:37à la 75e minute de jeu.
00:55:39Ça concerne le secteur offensif.
00:55:41Encore complètement différemment face à la Pologne.
00:55:43Trois changements à l'heure de jeu.
00:55:45Ce qui est relativement tôt en général
00:55:47dans un match de foot.
00:55:49Et encore deux changements dans les dix dernières minutes.
00:55:51Youssouf Oufana lui était rentré
00:55:53à la 81e.
00:55:55Donc Didier Deschamps a adopté des stratégies
00:55:57assez différentes par rapport à ces changements.
00:55:59Les choix tactiques de Didier Deschamps.
00:56:01Vous en pensez quoi ?
00:56:03Quand on voit le timing de changement
00:56:05à l'heure de jeu sur le dernier match.
00:56:07Pour moi Rabiot aurait pu le sortir avant.
00:56:09Parce que Rabiot déjà en première mi-temps
00:56:11il est en difficulté je trouve
00:56:13physiquement, techniquement. Il rate pas mal de choses.
00:56:15Il aurait pu le sortir à la mi-temps.
00:56:17C'est pas trop le genre de Deschamps mais quand même.
00:56:19Et puis après à la sortie de Canthé
00:56:21l'entrée de Griezmann
00:56:23et de Kamavinga n'apporte pas
00:56:25ce que ça aurait dû apporter.
00:56:27C'est là où on voit la grosse différence.
00:56:29C'est-à-dire que Canthé fait tellement de travail
00:56:31partout. Il est partout sur le terrain.
00:56:33On le voit partout. Rabiot travaille aussi défensivement
00:56:35et offensivement.
00:56:37Et là Kamavinga avec ses glissades
00:56:39à répétition sur ce match
00:56:41dans son entrée et Griezmann
00:56:43qui n'était pas très à l'aise non plus.
00:56:45Il a du mal à trouver sa place Griezmann
00:56:47depuis que Canthé est arrivé.
00:56:49Et je me pose des questions aussi par rapport à lui.
00:56:51Parce qu'il n'arrive pas à répondre
00:56:53comme il devrait répondre
00:56:55par rapport à sa sollicitation.
00:56:57On se pose tous des questions par rapport à lui.
00:56:59Je vais poser la question à Jérémy Jeannin-Gros
00:57:01qui a envie de réagir.
00:57:03Oui.
00:57:05Apporter une précision à Romain
00:57:07qui nous a fait une brillante analyse sur les changements.
00:57:09Sur ce que nous on a vu depuis les tribunes.
00:57:11On sait qui s'échauffe et qui ne s'échauffe pas.
00:57:13Donc il y a 5 joueurs Deschamps déjà
00:57:15qui n'ont toujours pas participé à un match.
00:57:17C'est Zaire Emery et les 4 défenseurs remplaçants.
00:57:19Et il y en a même 3 qui ne se sont jamais échauffés.
00:57:21C'est Jonathan Clos, Ibrahima, Konaté
00:57:23et donc Zaire Emery aussi.
00:57:25Donc il y a une gestion de la part de Deschamps
00:57:27à avoir sur les joueurs qui viennent.
00:57:29Ça va être très important.
00:57:31On sait par exemple, c'est ce que nous donne
00:57:33le journal L'Equipe, que Zaire Emery
00:57:35est un petit peu frustré par ce faible temps de jeu.
00:57:37Pour le moment il va falloir gérer 5 joueurs Deschamps
00:57:39qui n'ont toujours pas eu une seule minute.
00:57:41Dont 3 qui ne se sont même pas levés
00:57:43pendant les 3 matchs pour aller s'échauffer.
00:57:45Je suis un peu étonné de la gestion
00:57:47de Didier Deschamps parce que
00:57:49ça ne ressemble pas forcément à ce qu'il fait habituellement.
00:57:51C'est-à-dire que là, notamment le fait qu'il ait
00:57:53on l'a vu sur le premier match
00:57:55qu'il ait fait et sur le deuxième
00:57:57qu'il a peu fait appel finalement
00:57:59à son banc, à son effectif
00:58:01alors qu'on était tous d'accord et même à l'étranger.
00:58:03Tout le monde le dit que le réservoir à l'effectif de l'équipe de France
00:58:05est l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur du plateau.
00:58:07Et ça donne un petit peu l'impression
00:58:09que Didier Deschamps n'a pas confiance
00:58:11en se remplaçant.
00:58:13Enfin qu'il le fait un petit peu contraint.
00:58:15Ça ne va pas y être avec le dernier match.
00:58:17Je dis juste que je suis étonné de ça
00:58:19parce qu'il nous a plutôt habitué
00:58:21au contraire
00:58:23tout au long de ces années à la tête de l'équipe de France
00:58:25c'est-à-dire d'impliquer
00:58:27de concerner tout le groupe
00:58:29et là j'ai l'impression que le message
00:58:31qui est envoyé et notamment pour certains
00:58:33c'est qu'il y a un petit groupe
00:58:35peut-être de 13 joueurs qui sont au-dessus
00:58:37et les autres, vous montrez
00:58:39peut-être qu'il ne voit pas assez de choses à l'entraînement
00:58:41mais il n'est pas convaincu.
00:58:43Ce qui doute les plans de Didier Deschamps
00:58:45c'est le fait de ne pas s'être qualifié
00:58:47après le deuxième match et tu es obligé
00:58:49de tout jouer sur le dernier et on a bien senti.
00:58:51Sur le deuxième match
00:58:53ces changements sont limités
00:58:55ils sont très limités.
00:58:57Ça ne m'a pas choqué.
00:58:59Quant à ce réservoir-là
00:59:01c'est étonnant.
00:59:03Je suis d'accord mais si on avait eu le mérite
00:59:05de se qualifier après le match contre les Pays-Bas
00:59:07il aurait fait jouer énormément de remplaçants
00:59:09le fameux match entre guillemets des coiffeurs
00:59:11face à la Pologne et on ne serait pas en train de faire ce débat.
00:59:13Les trois entrants
00:59:15à l'heure de jeu, moi ça ne me choque pas
00:59:17quand on mène un zéro et qu'il fait entrer
00:59:19Griezmann, Kamavinga
00:59:21et Giroud
00:59:23c'est les changements que j'attends
00:59:25et ils arrivent à point nommé.
00:59:27Si tu prends sur les deux premiers matchs
00:59:29les changements à la 90ème
00:59:31tu peux les mettre de côté
00:59:33donc tu fais deux changements
00:59:35à la 75ème
00:59:37à l'heure de jeu grosso modo
00:59:39et sur le deuxième match pareil
00:59:41tu ne vas pas au bout de ton réservoir
00:59:43après le petit bémol que je mets à ça
00:59:45c'est peut-être que lui ne voit pas des choses
00:59:47à l'entraînement qui l'incitent à faire
00:59:49plus de changements que ça, peut-être qu'il n'est pas satisfait de ce qu'il voit.
00:59:51Après je pense aussi que Didier Deschamps fait partie
00:59:53de ces entraîneurs
00:59:55avec les cinq changements
00:59:57qui sont désormais autorisés depuis pas mal de temps maintenant
00:59:59il fait partie je dirais de ces anciens
01:00:01entraîneurs, vous savez les entraîneurs
01:00:03qui n'utilisent pas régulièrement
01:00:05les cinq. Mais ça c'est pareil
01:00:07j'ai constaté que
01:00:09les entraîneurs qui sont
01:00:11en poste depuis pas mal de temps
01:00:13ne vont pas utiliser
01:00:15cette règle de cinq changements de manière
01:00:17régulière. On a le sentiment
01:00:19qu'il change un peu de discours
01:00:21il peste un peu
01:00:23par rapport à ces changements
01:00:25parce que lui il amène ça pour
01:00:27soulager son équipe et derrière il n'y a pas
01:00:29les réponses qu'il attend et je trouve que ça l'agace
01:00:31un peu plus que d'habitude parce que
01:00:33même s'il le dit plus facilement
01:00:35qu'il ne le ferait
01:00:37auparavant et qu'il le faisait auparavant et du coup
01:00:39c'est aussi
01:00:41surprenant. Est-ce que
01:00:43il est moins serein ou moins
01:00:45dans la maîtrise de ce qu'il
01:00:47veut faire ? Le vrai changement par rapport
01:00:49à d'habitude
01:00:51par rapport à ce qu'on voit habituellement c'est aussi de se demander
01:00:53quelle est la ligne directrice que souhaite mettre en place
01:00:55Didier Deschamps. On a le sentiment
01:00:57j'ai utilisé le terme de bricolage la semaine
01:00:59dernière, c'était un peu osé
01:01:01mais là je lis plus des tâtonnements
01:01:03c'est le terme qui me convient un petit peu mieux
01:01:05mais je ne comprends pas exactement
01:01:07ce que recherche Didier Deschamps
01:01:09à force de tout changer. Je parlais
01:01:11la semaine dernière sur ce plateau, les matchs de préparation
01:01:13sont des matchs qui portent bien leur nom
01:01:15donc on se prépare pour l'entrée
01:01:17dans la compétition. Là où il n'a
01:01:19pas pu voir la fracture du nez de Mbappé
01:01:21il est forcément excusable
01:01:23mais pour le reste de tâtonner effectivement
01:01:25de faire un schéma lors du premier match
01:01:27de changer. Ce changement défensif déjà
01:01:29de mettre sa lie bas
01:01:31tu ne l'attendais pas forcément
01:01:33On a eu des explications à postériori qu'on comprend parfaitement
01:01:35mais de rechanger de système
01:01:37de schéma de jeu entre le deuxième et le troisième match
01:01:39on sent qu'il est à la recherche de la bonne formule
01:01:41mais il ne nous a pas
01:01:43habitué à ça Didier Deschamps
01:01:45il avait échangé effectivement lors du deuxième match à la Coupe du Monde
01:01:47en 2018 et ça avait porté
01:01:49ses fruits jusqu'au bout
01:01:51mais là vu le réservoir de joueurs qu'il a
01:01:53on ne peut pas dire qu'il y ait 15 nouveaux
01:01:55qui ont débarqué dans cette équipe de France
01:01:57il a des joueurs cadres, il a des joueurs sur lesquels il se repose
01:01:59et maintenant même avec un garçon
01:02:01comme Griezmann où on pensait que c'était
01:02:03le chouchou, le prominent qui va mettre
01:02:05sur sa liste de 11
01:02:07on sent en plus que là entre les deux
01:02:09Justement, les leaders ne sont plus
01:02:11forcément des joueurs majeurs sur le terrain
01:02:13c'est ce qu'on a vu, est-ce qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter
01:02:15quand on voit que Griezmann, tu l'as très bien dit
01:02:17irremplaçable, n'a pas démarré contre la Pologne
01:02:19que Kylian Mbappé n'a pas trop gravité dans la surface
01:02:21Giroud c'est compliqué
01:02:23Franchement
01:02:25Il a un problème de riche
01:02:27Il a rappelé un Kanté
01:02:29qui était déjà rayonnant
01:02:31naturellement avant
01:02:33cette période d'équipe de France
01:02:35et là il revient et il a encore
01:02:37plus de rayonnement
01:02:39et du coup il empiète un petit peu sur
01:02:41les Griezmann, tout autour
01:02:43parce qu'il est tellement partout mais c'est naturel pour lui
01:02:45il travaille et en plus offensivement il est capable d'amener
01:02:47des choses que peut-être avant il faisait
01:02:49beaucoup moins dans son jeu
01:02:51et là peut-être que c'est un problème aussi pour Deschamps
01:02:53parce qu'il n'arrive plus à trouver l'équilibre avec
01:02:55où je mets Griezmann, est-ce que Griezmann est capable de répondre
01:02:57à ça ? Parce que normalement il devait être capable
01:02:59de répondre à ça et aujourd'hui il ne le fait pas
01:03:01donc je pense que l'interrogation elle est de ce côté-là
01:03:03surtout. Puisqu'on parle d'Antoine Griezmann
01:03:05on va l'écouter puisque lui, il y croit
01:03:07il est confiant, il croit en la tactique du sélectionneur
01:03:09il sait qu'il trouve toujours le petit
01:03:11truc pour réussir. Écoutez
01:03:15Sa réussite
01:03:17c'est le groupe
01:03:19qu'il arrive à construire
01:03:21que ce soit du staff médical
01:03:23jusqu'au joueur
01:03:27il a toujours la petite touche
01:03:29tactique qui pendant le match va faire
01:03:31la différence. Il se trompe très
01:03:33rarement
01:03:35et voilà après c'est
01:03:37un entraîneur
01:03:39comme joueur qui gagne
01:03:41qui a ça en lui
01:03:43qui sait très bien gérer les moments de
01:03:45pression et nous en tant que joueur
01:03:47on le voit et on le ressent
01:03:49dans le vestiaire
01:03:51Et Antoine Griezmann il est très bien placé
01:03:53pour savoir que Didier Deschamps est capable de trouver
01:03:55des solutions tactiques et d'ailleurs Eric a
01:03:57abordé le sujet lors des derniers tournois où l'équipe
01:03:59de France est allée loin. On est remonté
01:04:01jusqu'à 2016. Il y a eu en cours de compétition
01:04:03des innovations tactiques
01:04:05qui ont fini par fonctionner. En 2016 on est
01:04:07à la mi-temps du huitième de finale contre l'Irlande
01:04:09il replace Antoine Griezmann derrière Olivier Giroud
01:04:11derrière les Bleus iront en finale
01:04:13à la Coupe du Monde 2018 c'est lors du deuxième match de poule
01:04:15face au Pérou avec Matuidi qui est
01:04:17positionné dans ce fameux rôle de milieu gauche
01:04:19dans un 4-2-3-1 et à la Coupe du Monde
01:04:212022 c'est plutôt dès le début de la compétition
01:04:23où Antoine Griezmann est placé en tant que
01:04:25milieu relayeur, ce qui n'avait pas été fait
01:04:27auparavant. Jérémy Jeanningreau
01:04:29a encore envie de réagir évidemment il est là
01:04:31pour ça et c'est pour ça qu'on
01:04:33l'aime et qu'on l'a avec nous. Jérémy
01:04:35on t'écoute
01:04:37Oui sur les tâtonnements
01:04:39justement c'est vrai que le système
01:04:41de jeu comme l'a rappelé Romain
01:04:43on n'a toujours pas trouvé ce système qui se débloque
01:04:45souvent dans les matchs de poule. Il y a les tâtonnements
01:04:47qu'il nous a parlé, l'absence de ligne directrice
01:04:49il y en avait une peut-être au départ c'était
01:04:51l'idée de mettre Mbappé en pointe avec un
01:04:53Thuram à gauche qui doit couvrir défensivement
01:04:55le fait que Mbappé ne
01:04:57défend pas. Au départ c'était ça mais en fait
01:04:59il a été beaucoup contraint. Je vais un petit peu
01:05:01défendre Deschambres sur ce point là justement
01:05:03sur le fait qu'en fait le nez d'Mbappé
01:05:05se casse après
01:05:07en fin de premier match. Derrière donc il doit
01:05:09repasser sur un match extrêmement important
01:05:11contre les Pays-Bas. C'est un match
01:05:13le match le plus important de la poule contre
01:05:15un adversaire considéré comme le plus fort
01:05:17donc il va mettre un milieu de terrain supplémentaire
01:05:19ça c'est à la fois on peut se dire qu'il l'avait peut-être prévu
01:05:21à l'avance mais c'est aussi parce que Mbappé n'est pas là
01:05:23donc ça te permet d'aller faire remonter
01:05:25Rabiot en ailiers gauche et puis finalement
01:05:27Mbappé revient au troisième match donc il faut
01:05:29remettre Mbappé dans le 11, revoir une tactique
01:05:31mais finalement ça n'a pas forcément bien marché au premier
01:05:33avec Thuram en pointe donc on fait rentrer Barcola
01:05:35et puis comme on a besoin de marquer aussi il nous faut des flèches
01:05:37sur les côtés. Donc il a aussi été très
01:05:39contraint et ça peut expliquer
01:05:41tout cet tâtonnement. Deschambres
01:05:43il a eu cet événement extérieur qui a fait
01:05:45que ça explique en partie
01:05:47cet tâtonnement. Oui à cet tâtonnement
01:05:49tactique j'ajouterai aussi le déficit athlétique
01:05:51de certains joueurs et
01:05:53en priorité Griezmann puisqu'effectivement
01:05:55donc il ne l'a pas fait jouer Didier Deschambres
01:05:57ce match contre la Pologne parce qu'il estime
01:05:59qu'il a besoin de souffler et on verra si
01:06:01effectivement il sera apte à démarrer
01:06:03contre la Belgique, on va voir si c'est juste
01:06:05une absence de quelques jours
01:06:07enfin en tout cas on a du mal
01:06:09à imaginer autre chose effectivement
01:06:11mais ça touche Griezmann, ça touche
01:06:13Rabiot, Eric l'a rappelé tout à l'heure
01:06:15il était nettement moins en jambes lors de ce match
01:06:17contre la Pologne, ça touche Chouameni
01:06:19ça touche aussi Mbappé puisqu'au-delà
01:06:21de la fracture du nez il y a eu cette fin de saison
01:06:23même la deuxième partie de saison avec le PSG
01:06:25qui n'a pas été bonne. Et ça fait beaucoup en effet.
01:06:27Ça fait beaucoup. Maintenant
01:06:29quoi qu'il arrive Didier Deschambres va jouer très gros
01:06:31contre la Belgique, c'est indéniable.
01:06:33Qu'on ait en tête la durée de son contrat
01:06:35jusqu'en 2026 ou moi ce que
01:06:37je vois c'est qu'on n'a pas su battre la Pologne
01:06:39pour se mettre dans la partie de tableau
01:06:41la moins relevée, donc on a laissé passer
01:06:43une occasion en or. On est dans
01:06:45un cas de figure façon 2006, on va affronter que
01:06:47des gros si on arrive à passer à chaque fois mais en 2006
01:06:49on avait le meilleur joueur du monde
01:06:51là on a l'un des meilleurs joueurs du monde et on a
01:06:53une équipe qui quand même en fonction des
01:06:55individualités possède une
01:06:57haussature absolument remarquable
01:06:59ça ne se voit pas pour l'instant mais ce qui est sûr
01:07:01Didier Deschambres a dit que d'ici aux huitièmes
01:07:03de finale il y aurait du temps, beaucoup de joueurs
01:07:05beaucoup de jours pour récupérer, pour se
01:07:07mettre en place, on va voir si vraiment
01:07:09le tournoi des français va être lancé contre la Belgique
01:07:11et il voudrait mieux. C'est Dayot Upamecano
01:07:13qui nous a donné des nouvelles du sélectionneur en conférence
01:07:15de presse, on l'écoute
01:07:17Est-ce que le coach se sent
01:07:19bien actuellement ? On a l'impression qu'il est assez
01:07:21fermé par rapport à d'habitude
01:07:25Non, non, le coach
01:07:27il se sent très bien
01:07:31Je ne vois pas ce que
01:07:33Est-ce qu'elle
01:07:35va t'apporter la
01:07:37réponse ?
01:07:39Le coach se sent très bien
01:07:41il est comme d'habitude, il nous donne des conseils
01:07:43c'est quelqu'un de très
01:07:45important pour moi et pour l'équipe
01:07:47et maintenant on va
01:07:49écouter les consignes et on va tout faire pour aller
01:07:51pour aller chercher cette victoire contre la Belgique
01:07:53Qu'il le veut ou non
01:07:55elle apporte quelque chose cette réponse, la preuve
01:07:57en est qu'on a rigolé
01:07:59On la rigole parce que lui-même
01:08:01On rigole de la question parce que tu dis
01:08:03qu'est-ce que tu veux que je réponde d'autre que
01:08:05oui, il va très bien
01:08:07Après que Didier Deschamps
01:08:09pour reprendre la question, peut-être qu'il est un peu
01:08:11plus tendu tout simplement parce que son équipe de France
01:08:13ne répond pas pour l'instant à ses attentes
01:08:15Il est critiqué
01:08:17Il est critiqué, lui-même le rappelle
01:08:19souvent, le très haut niveau c'est l'exigence
01:08:21des résultats, l'objectif
01:08:23il est clair, comme à chaque fois pour l'équipe de France, c'est demi-finale
01:08:25donc là si l'équipe de France venait à sortir
01:08:27avant et évidemment on ne le souhaite pas
01:08:29c'est très problématique pour lui
01:08:31donc ça explique peut-être effectivement que Didier Deschamps
01:08:33soit un petit peu tendu, mais on connait aussi sa méthode
01:08:35à côté de ça, on sait que dans son discours
01:08:37Didier Deschamps, il essaie au contraire
01:08:39de diffuser des ondes positives
01:08:41de la confiance auprès de ses joueurs
01:08:43et du coup ses joueurs reprennent ce discours-là
01:08:45et d'ailleurs c'est logique, vous imaginez
01:08:47toutes les questions qu'on a eues, si sur la moitié
01:08:49de ces questions, les joueurs avaient répondu
01:08:51bah oui Didier Deschamps est tendu
01:08:53nous ça va pas, l'ambiance
01:08:55c'est évidemment
01:08:57logique quelque part que les joueurs
01:08:59et le sélectionneur soient dans
01:09:01cette
01:09:03démarche
01:09:05là, mais à côté de ça
01:09:07c'est vrai qu'on peut attendre aussi parfois
01:09:09d'un point de vue du jeu
01:09:11peut-être plus d'analyse
01:09:13qu'on ait cette ambiance-là, je la comprends
01:09:15après sur le fond, ça serait peut-être bien
01:09:17qu'on ait des réponses à des questions
01:09:19Mais David, parler d'efficacité
01:09:21l'un des mantras Didier Deschamps aussi
01:09:23c'est de parler d'efficacité dans les deux surfaces
01:09:25pour l'instant, il n'y a qu'une surface qui est efficace
01:09:27et ce n'est pas la surface de réparation
01:09:29offensive dans le sens de l'attaque parce que regardez
01:09:31au niveau des tirs et des tirs cadrés de l'équipe
01:09:33de France, et bien ça ne va pas, on n'arrête pas de le dire
01:09:35il n'y a que deux buts marqués, un sur
01:09:37pénalty et un contre son camp, il y a eu
01:09:3948 tirs tentés et seulement
01:09:4114 cadrés, ça fait moins d'un tiers, c'est quand même
01:09:43pas beaucoup, ça c'est sur l'euro, ça c'est sur l'euro
01:09:45exactement, en revanche
01:09:47du côté défensif, ça va très bien, la France
01:09:49a une excellente défense, un seul but encaissé
01:09:51il n'y a que l'Espagne qui n'a pas pris de but pour l'instant
01:09:53et puis il y a 24 tirs subis en 3 matchs
01:09:55seulement 10 cadrés, et sur
01:09:57ces 24 tirs, il y en a 11 depuis l'extérieur
01:09:59de la surface, on a vu aussi parfois des adversaires
01:10:01un petit peu impuissants qui n'avaient d'autre choix
01:10:03que de frapper de loin parce que
01:10:05le but de Mike Méliand est assez inatteignable
01:10:07on va dire. On en parle tous les jours de cette
01:10:09inefficacité de l'attaque française
01:10:11depuis le début de cet euro, quelle est la solution ?
01:10:13Je ne sais pas, peut-être que
01:10:15vous avez une recette secrète ?
01:10:17Il n'y a pas de réponse
01:10:19incroyable
01:10:21par rapport à cette situation, il essaie
01:10:23déjà de s'appliquer et de faire
01:10:25les bons choix, je reprends
01:10:27l'action de Rabiot qui donne le ballon
01:10:29à Griezmann contre les Pays-Bas, alors qu'il
01:10:31a largement de quoi frapper, alors c'est
01:10:33très altruiste mais en fait ce n'est pas du tout
01:10:35ce qu'il doit faire, il est parti dans son geste
01:10:37et en plus il le donne mal et Griezmann n'est pas
01:10:39très équilibré pour finir l'action, c'est un
01:10:41exemple précis
01:10:43de mauvais choix par rapport
01:10:45au jeu, il avait déjà fait
01:10:47la différence, il avait juste à finir, il avait juste
01:10:49à frapper, il est très capable de marquer le but
01:10:51tout seul, on se complique certainement
01:10:53la tâche des fois où on s'emballe
01:10:55trop d'émotions pour
01:10:57démbêler, on en parlait tout à l'heure ensemble
01:10:59démbêler, il se met
01:11:01la pression et puis il y a aussi
01:11:03normalement
01:11:05tu dois cadrer
01:11:07chaque frappe doit être cadrée normalement
01:11:09ça veut dire que déjà tu perds un peu l'essentiel
01:11:11de chaque action
01:11:13que tu fais. Moi là aussi
01:11:15on peut voir le verre un peu plus plein
01:11:17si on a envie de le voir à moitié vide ou à moitié plein
01:11:19c'est que Didier Deschamps l'a souvent rappelé
01:11:21il y a quand même beaucoup d'occasions
01:11:23si on prend les expectations
01:11:25dans chaque match tu peux gagner
01:11:27c'est très très haut
01:11:29on est très très haut, moi je trouve que par rapport
01:11:31aux critiques qu'on formule régulièrement sur le jeu
01:11:33de l'équipe de France depuis pas mal de temps
01:11:35là il y a quand même une différence
01:11:37et pour le coup Didier Deschamps rappelle à juste
01:11:39titre, on a un vrai souci d'efficacité
01:11:41qui a un souci différent de se dire
01:11:43on fait un 0-0 ou on marque pas de but
01:11:45parce qu'on n'a pas d'occasion
01:11:47là t'as des occasions sur deux matchs
01:11:49tu les as pas saisis
01:11:51donc voilà il y a ce souci là
01:11:53à régler, je trouve que c'est plus simple
01:11:55quelque part à régler que le fait
01:11:57de se faire des occasions pas
01:11:59nous en plateau on est inquiets
01:12:01mais les bleus
01:12:03pas forcément
01:12:07je dirais pas qu'on
01:12:09est malade
01:12:11on serait pas en 8ème
01:12:13bien sûr
01:12:15les deux équipes peuvent mieux faire
01:12:17mais voilà, on est en 8ème
01:12:19on va jouer un gros match
01:12:21lundi et c'est sur
01:12:23ces matchs là où on va
01:12:25prouver que voilà
01:12:27on mérite d'être là et on mérite d'aller jusqu'au bout
01:12:31je pense libre à vous de dire ce que vous voulez
01:12:33mais moi je vous dis
01:12:35que
01:12:37l'équipe va bien et
01:12:39on veut gagner
01:12:41contre la Belgique
01:12:43et aller le plus lent possible dans cette compétition
01:12:45comme j'ai dit on a eu des occasions
01:12:47sur les trois matchs
01:12:49c'est vrai qu'on aurait pu faire mieux
01:12:51je suis persuadé qu'on va
01:12:53faire mieux au prochain match
01:12:55vous êtes convaincu, il vous rassure ?
01:12:57moi je les sens pas forcément inquiets
01:12:59après c'est facile
01:13:01de parler
01:13:03nous ce qu'on attend
01:13:05c'est surtout une réaction sur le terrain
01:13:07un comportement un peu plus précis
01:13:09dans les finitions d'action
01:13:11ou dans les choix qu'ils font
01:13:13dans les derniers instants
01:13:15mais sinon en dehors de ça
01:13:17la qualité elle est là
01:13:19les occasions sont là
01:13:21donc c'est déjà très encourageant
01:13:23mais si tu ne les mets pas
01:13:25ça ne va pas te faire gagner le tournoi
01:13:27on ne tombera pas toujours sur un Skorupski
01:13:29le gardien polonais qui était très bon
01:13:31tous les gardiens sont aussi bons que lui
01:13:33les journalistes en Allemagne
01:13:35qu'en pensent-ils ?
01:13:37les journalistes français évidemment
01:13:41tous les suiveurs
01:13:43on est unanime sur un point
01:13:45ça a été soulevé sur le plateau
01:13:47c'est l'état de fraîcheur des bleus
01:13:49on les trouve tous très fatigués
01:13:51je vois un début d'explication dans l'efficacité
01:13:53dans le dernier geste
01:13:55Eric pourra probablement en témoigner
01:13:57mais quand on est fatigué
01:13:59la lucidité on la perd face au but
01:14:01on voit un Mbappé qui rate des choses
01:14:03des tirs qui passent à un maître des buts
01:14:05Griezmann qui tombe en arrière
01:14:07au moment de réceptionner un ballon
01:14:09alors qu'il n'a presque plus qu'à la pousser au fond
01:14:11sur la première occasion où Rabiot lui donne
01:14:13c'est plus compliqué, ça lui arrive derrière
01:14:15mais plein de petits gestes qu'on voit au stade
01:14:17nous laissent à penser qu'en fait dans la dernière passe
01:14:19même dans les passes parfois simples au milieu de terrain
01:14:21il y a un manque de fraîcheur
01:14:23qui fait qu'il rate des gestes simples
01:14:25et même à un moment donné
01:14:27on a vu Rabiot à la 60ème minute de jeu
01:14:29ne pas être capable de revenir sur un sprint
01:14:31qui fait le changement
01:14:33le triple changement qu'il fait
01:14:35mais Rabiot est évidemment ciblé
01:14:37parce qu'il n'en pouvait plus
01:14:39il enchaînait 3 matchs
01:14:41alors qu'il revenait à la compétition
01:14:43il y a vraiment un sentiment unanime ici
01:14:45que les joueurs semblent fatigués
01:14:47Jérémy Jeannin-Gros, tu ne bouges pas
01:14:49avec Charlie Fort-Boursereau
01:14:51Charlie Fort-Boursereau, oui voilà
01:14:53désolé j'ai un peu mélangé les noms
01:14:55vous ne bougez pas
01:14:57on va passer tout de suite à la Copa
01:14:59comme tout à l'heure, je demande de la musique
01:15:01pour la Copa s'il vous plaît
01:15:03tous les matchs de la compétition sont à suivre
01:15:05sur l'équipe Livefoot, accessible via le site
01:15:07ou l'application L'équipe
01:15:09hier soir c'était Venezuela-Mexique
01:15:11je vous propose de voir le résumé, installez-vous confortablement
01:15:13et c'est parti
01:15:19ou pas
01:15:21Meccano, Meccano
01:15:23Meccano
01:15:25non ça arrive, ça arrive
01:15:29venez
01:15:31venez
01:15:33peut-être
01:15:35oui
01:15:41le Venezuela
01:15:43peut rallier les quarts de final
01:15:45de cette Copa America
01:15:47il faut s'imposer
01:15:49dans ce match face au Mexico
01:15:51la pression est évidemment sur les épaules
01:15:53des Mexicains
01:15:55qui vont devoir réussir
01:15:57La reprise d'Antunak a failli être coupée par Santi Jiménez.
01:16:04Le premier frisson après moins de 30 secondes simplement.
01:16:11Avec Savarino, Savarino, le long ballon, Rondon.
01:16:15Rondon trouvé dans la surface, le poteau qui vient sauver le Mexique
01:16:20sur cette première situation pour les hommes de Fernando Batista.
01:16:27Cérès, qui fonctionne, recours de Quinonez qui accroche.
01:16:38Bien sûr, pénalty pour le Venezuela.
01:16:43Et toute l'intelligence du jeune latéral de la Real Sociedad
01:16:46qui est venu passer son corps devant Quinonez.
01:16:52Et le contact qui se passe en bas dans les jambes, rien à dire.
01:16:57Salomon Rondon qui a peut-être au bout du pied
01:17:02un quart de finale de Copa pour le Venezuela.
01:17:06Il reste du temps bien sûr, mais la Villotinto est en route
01:17:10pour l'instant vers une qualification pour l'écart 1-0.
01:17:16Avec un centre dans la surface, il y a du monde.
01:17:19Huertas au deuxième poteau, le KO technique
01:17:22avec la frappe qui a terminé dans le visage
01:17:25d'un défenseur vénézuélien.
01:17:30Sur le direct, ça semble être le visage, oui.
01:17:39Il touche la balle de la tête, de la main.
01:17:43Est-ce qu'il la touche au tout départ avec sa tête
01:17:48qu'elle rebondit une première fois ?
01:17:50C'est d'abord la main ici sur ce ralenti, on le voit bien.
01:17:55Ce serait quand même extrêmement sévère
01:17:58avec la frappe qui part en tribune.
01:18:04Aidezil le point de pénalty.
01:18:07Monsieur Clos, pénalty pour le Mexique.
01:18:10Bineda.
01:18:12Bineda, c'est arrêté par Rafael Romo.
01:18:16Ce Venezuela est fait pour écrire son histoire.
01:18:21Un submersible Vino Tinto.
01:18:29Toujours 1-0 pour le Venezuela qui tient pour l'instant
01:18:32sa qualif pour les quarts de cette Copa.
01:18:35Huertas, Huertas encore.
01:18:456 minutes de temps additionnel.
01:18:49Arteaga, oh il est lobé.
01:18:52Ballon dans la surface, Rafael Romo, Huertas.
01:18:55Ça ne va pas rentrer aujourd'hui pour le Mexique.
01:19:06Et c'est terminé.
01:19:08L'explosion des supporters de la Vino Tinto.
01:19:14Le Venezuela qui s'impose 1-0 face au Mexique
01:19:18et qui se qualifie pour les quarts de finale
01:19:21de cette Copa America.
01:19:24On va revenir sur ce pénalty obtenu avec la main
01:19:27qui a beaucoup fait parler sur les réseaux sociaux
01:19:30mais aussi en plateau.
01:19:32Alors qu'est-ce que vous en pensez vous de ce pénalty ?
01:19:35Il y a main, il n'y a pas main ?
01:19:38Il y a main, évidemment qu'il y a main.
01:19:42Quand vous respectez le règlement à la lettre, il y a main.
01:19:45Puisque le bras est à hauteur d'épaule
01:19:48et le ballon ne touche pas la tête à une autre partie du corps
01:19:51donc il augmente de manière involontaire sa surface de contact
01:19:54donc c'est la raison pour laquelle on estime en tout cas
01:19:57qu'il a sifflé pénalty.
01:19:59Mais en temps normal, à une autre époque, très honnêtement
01:20:02il n'y a pas d'intentionnalité de faire une main
01:20:05il la prend quasiment de plein fouet.
01:20:07Et puis ce n'est pas cadré.
01:20:09C'est justement que ce pénalty n'aurait jamais dû être
01:20:11à une autre époque sifflé.
01:20:13Mais nous vivons dans notre époque.
01:20:15Le problème d'arbitre lui c'est
01:20:17je m'en fiche de la lettre, de l'esprit.
01:20:20C'est ça les arbitres d'aujourd'hui.
01:20:22C'est ça le vrai problème, c'est qu'aujourd'hui
01:20:24on a des règles et on se supplique tout l'esprit
01:20:26de se dire est-ce que dans l'esprit
01:20:28à un moment ça se siffle ou pas.
01:20:30On a une grille de lecture et on ne prend pas du tout en compte
01:20:33le contexte un petit peu de l'action.
01:20:35On va marquer une petite pause, on revient vite
01:20:37pour le match d'Equateur Jamaïque
01:20:39avec un superbe but que Romain va vous montrer.
01:20:41On revient vite pour parler aussi
01:20:43des huitièmes de finale de 7 euros
01:20:45et le tableau de la France qui s'annonce solide.
01:20:47Il va falloir s'accrocher pour amener le titre.
01:20:49On ira voir nos envoyés spéciaux, à tout de suite.
01:21:04C'est la dernière ligne droite de l'équipe foot
01:21:06avec Eric Rabesandratana, avec Eric Huet,
01:21:08avec David Aiello, avec Romain Aran.
01:21:10On est en mode Copa America.
01:21:12Tous les matchs sont à suivre sur l'équipe live foot,
01:21:14sur la plateforme, l'équipe, le site, l'application.
01:21:17On vous a montré les images de Venezuela,
01:21:19Mexique et à ta présence c'est au tour d'Equateur Jamaïque.
01:21:22Et là il y a eu un peu plus de buts dans ce match
01:21:24et notamment un but absolument somptueux
01:21:26pour débuter la rencontre, même si vous allez le voir
01:21:28il n'est peut-être pas totalement volontaire non plus.
01:21:30Je vais vous laisser en juger.
01:21:32On est à la treizième minute et regardez.
01:21:36Et bien ce centre, il est parti.
01:21:38Lucarne opposé, il est signé Pierrot-Hicapier.
01:21:41Elle est déviée, non ?
01:21:42Oui, elle est contrée.
01:21:43Vous allez voir, je trouve que ce n'est pas évident
01:21:45sur les ralentis.
01:21:46Non, non, elle est déviée, c'est sûr.
01:21:48Si, si, elle est déviée.
01:21:49Pour moi, elle est déviée aussi.
01:21:50J'ai regardé beaucoup de fois.
01:21:51Elle est parfaite, elle est déviée.
01:21:52Si, si, si.
01:21:53Non, non, elle est déviée, elle est déviée, c'est sûr.
01:21:55On ne la reverra pas, mais...
01:21:56Il y a un tout petit changement d'orientation.
01:21:58Au premier, pour moi, on voyait...
01:22:01En tout cas, l'arrivée, ça donne quelque chose de fou.
01:22:03Là, on est juste derrière.
01:22:04C'est une main jamaïcaine dans la surface.
01:22:06C'est un pénalty transformé par Kendry Paez
01:22:08juste avant la mi-temps.
01:22:09Ça fait donc 2-0 pour l'Équateur face à la Jamaïque.
01:22:12Les Jamaïcains qui vont réduire l'écart
01:22:14grâce à Michael Antonio, le joueur de West Ham,
01:22:17en pivot dans la surface.
01:22:19Alors vous allez voir, il a de la ressource
01:22:20parce qu'il a d'abord pensé à réclamer une main,
01:22:22mais après, il s'est retourné à temps pour marquer.
01:22:25Claire réclame.
01:22:28Ça va, il est concentré.
01:22:29Il est concentré.
01:22:30Sauf que dans les arrêts de jeu, Alan Minda
01:22:32ne va pas rachever le succès des Équatoriens.
01:22:35Ça va faire 3-1 à l'issue de cette contre-attaque
01:22:37qui va aller au bout.
01:22:40Tout en vitesse.
01:22:43Il est tout seul.
01:22:44Tout seul.
01:22:45Tranquillement.
01:22:463 contre 1, tout seul encore.
01:22:48Il a intérêt de la mettre parce qu'il ne la met pas.
01:22:50Il a un peu été aidé par les défenseurs.
01:22:52En tout cas, l'Équateur se relance dans ce groupe B
01:22:54et passe 2e d'ailleurs avec une meilleure différence de but
01:22:56que le Mexique qui est 3e.
01:22:57Et donc, le Venezuela est déjà qualifié
01:22:59avec 2 victoires en 2 matchs.
01:23:00Demandez le programme pour la suite.
01:23:01Oui, on continue cette Copa América
01:23:03sur l'équipe Live Foot, je vous rappelle.
01:23:05Virginie vous l'a dit.
01:23:06C'est soit sur le site, soit sur l'application
01:23:08l'équipe avec une chaîne 100% foot.
01:23:10Et donc, la nuit prochaine, 2 affiches encore.
01:23:12Minuit, Panama, Etats-Unis.
01:23:14Les Etats-Unis qui, on le rappelle,
01:23:15disputent cette Copa América et qui sont à domicile.
01:23:17Et puis, la céleste, l'Uruguay de Marcelo Bilbao.
01:23:20Et puis, la céleste, l'Uruguay de Marcelo Bielsa
01:23:22qui joue à 3h contre la Bolivie.
01:23:24On a connu l'Uruguay pendant très longtemps
01:23:26qui jouait de façon très réductrice, on va dire.
01:23:29Sauf qu'avec Marcelo Bielsa, ça a changé.
01:23:31Donc, ça vaut le coup de rester debout.
01:23:32Ça vous intéresse ?
01:23:33Oui, d'autant plus qu'il n'y a pas de match d'Euro ce soir.
01:23:35Oui, mais il n'y a pas d'Euro aujourd'hui.
01:23:36Oui, mais bon, 3h du matin.
01:23:383h du matin quand même.
01:23:40Mais tu n'as pas 72 ans, Éric Voyon.
01:23:42Mais non, mais il y a plein de redifs.
01:23:43Donc, c'est pourquoi on s'embêterait.
01:23:45Un petit repli.
01:23:46Eh bien, super.
01:23:47Avant de passer à la suite
01:23:48et de revenir à cet Euro 2024 et à l'équipe de France,
01:23:50une information vient de tomber.
01:23:52Elle concerne l'Olympique lyonnais.
01:23:53C'est une bonne nouvelle.
01:23:54Oui, c'est une information de l'équipe.
01:23:55Donc, je vous invite à aller voir sur le site internet
01:23:57pour de plus amples informations.
01:23:58Mais ce qu'il faut retenir,
01:23:59c'est que l'OL a passé la DNCG sans encombre.
01:24:02Et quand on sait tout ce qu'il s'est passé récemment
01:24:04par rapport, on va dire, aux soucis financiers
01:24:06de l'Olympique lyonnais,
01:24:07c'est quand même une très bonne nouvelle, n'est-ce pas Virginie ?
01:24:09Bien sûr.
01:24:10Excellente nouvelle.
01:24:11Vous en pensez quoi ?
01:24:12Il faut rappeler que le contexte de l'OL ces derniers mois
01:24:15était un petit peu compliqué
01:24:16puisqu'il y a eu des cessions d'actifs importants
01:24:18et que ça prenait du temps.
01:24:20Et qu'en attendant, l'OL pouvait effectivement
01:24:22se retrouver un petit peu contraint pour son mercato.
01:24:24Et là, il semblerait qu'effectivement,
01:24:25le projet OL passe une étape supplémentaire
01:24:28et revienne un petit peu plus clair.
01:24:30Et beaucoup de joueurs arrivés lors du mercato hivernal
01:24:32étaient prêtés avec obligation d'achat,
01:24:34pour la plupart.
01:24:35Et parfois, de l'argent dans les caisses lyonnaises.
01:24:37Vous pouvez être rassuré, Virginie.
01:24:40Je ne vois pas pourquoi vous me parlez personnellement.
01:24:42Mais allez, c'est le moment de jeter un oeil
01:24:44à ce qui attend nos Bleus pour la suite de la compétition.
01:24:47Les Bleus sont en huitième de finale.
01:24:49Ils affrontent la Belgique.
01:24:50Et ensuite, c'est compliqué, Romain.
01:24:52Ça pourrait se compliquer sévèrement avec la Belgique, déjà,
01:24:55qui est quand même une équipe assez redoutable à affronter.
01:24:58Et donc, vous le voyez, on est en bas à gauche de l'écran.
01:25:00En quatre quarts de finale, pourquoi pas le Portugal,
01:25:03si la logique est respectée.
01:25:04Et en cas de demi-finale, peut-être l'Espagne ou l'Allemagne,
01:25:07qui sont notamment du côté de l'Espagne,
01:25:09qui est la seule équipe qui a fait un sans faute en poule
01:25:11avec trois victoires en trois matchs,
01:25:12et qui a quand même fait une très belle impression.
01:25:14Et encore une fois, quand on compare avec de l'autre côté,
01:25:16notamment en haut à droite, où l'équipe de France
01:25:18aurait dû se retrouver, on se dit que c'est quand même un peu dommage.
01:25:20Quelle équipe vous fait le plus peur ?
01:25:22Hormis la Belgique.
01:25:23L'Espagne.
01:25:24Si on passe.
01:25:25L'Espagne.
01:25:26Sur la moindre hésitation.
01:25:27Le Portugal, non ?
01:25:28Non, l'Espagne.
01:25:30L'équipe de France solide face au Portugal.
01:25:33L'avantage, c'est que l'Espagne, éventuellement,
01:25:37aurait éliminé l'Allemagne.
01:25:39L'Allemagne, chez elle, ça risque d'être compliqué aussi
01:25:42si jamais on passe l'Allemagne.
01:25:43C'est ça, vous allez un petit peu vite quand même.
01:25:45Dans l'idéal, oui.
01:25:47Je mettrais plus l'Allemagne, moi.
01:25:49Dans les équipes qui font peur,
01:25:50parce que je pense qu'Espagne-Allemagne,
01:25:52c'est l'Allemagne qui passe.
01:25:53Ah oui ? D'accord.
01:25:54Du coup, après Allemagne, demi-finale.
01:25:56C'est enregistré, 15h24.
01:25:58C'est dit.
01:25:59C'est d'ailleurs mon pronostic sur l'appli d'équipe.
01:26:02J'ai mis Allemagne vainqueur.
01:26:04J'ai mis une pièce sur l'Espagne dès le départ,
01:26:06avant même le tournoi,
01:26:07donc je la maintiens.
01:26:08Elle ne gagnerait pas.
01:26:09C'est dommage, c'est la France qui va gagner.
01:26:10On le souhaite.
01:26:11On te le souhaite.
01:26:13Mais Allemagne-Espagne, si c'est le cas,
01:26:15ce sera super excitant pour le coup.
01:26:16Évidemment.
01:26:17Oui, mais l'Espagne doit d'abord battre l'Allemagne.
01:26:20Non, je parle d'Allemagne-Espagne,
01:26:22si celle-ci rentre en quart de finale.
01:26:23Pardon.
01:26:24Je vais aller voir William Saliba.
01:26:26William Saliba.
01:26:27Ah ben tiens, allez, c'est sympa.
01:26:29Oui, avec nous.
01:26:30Il était en direct.
01:26:31Non, ce n'est pas vrai.
01:26:32Il était en conférence de presse, William Saliba.
01:26:34Et il a évoqué la suite du tableau.
01:26:36Est-ce qu'il a peur ?
01:26:37Est-ce qu'il n'a pas peur ?
01:26:38On l'écoute.
01:26:39Bien sûr que nous aussi,
01:26:40on n'a pas peur de la Belgique.
01:26:42On n'a peur de personne.
01:26:44Et voilà.
01:26:45Et s'il n'a pas peur de nous,
01:26:47tant mieux pour lui.
01:26:49On verra lundi.
01:26:51Et on va tout faire pour gagner.
01:26:54J-4.
01:26:55William Saliba, il est focus.
01:26:56Le prochain adversaire de la France,
01:26:58c'est la Belgique.
01:26:59M. Tavolieri est avec nous.
01:27:00Sacha.
01:27:01Alors, est-ce que vous, vous avez peur ?
01:27:03Ou est-ce que vous êtes plutôt confiant ?
01:27:05Du côté belge, évidemment.
01:27:08Ah, du côté belge, évidemment,
01:27:10on est dans la peur totale.
01:27:13Voilà, on en frissonne de peur, évidemment, Virginie.
01:27:17Non, je plaisante.
01:27:18Je plaisante.
01:27:19Il n'y a pas de peur en tant que tel.
01:27:21Il y a surtout une envie de rencontrer la France.
01:27:24Il y a une inquiétude forcément
01:27:26parce qu'elles sont liées aux contre-performances de la Belgique
01:27:29parce que le match contre l'Ukraine en était une
01:27:31de contre-performance.
01:27:32Mais il n'y a pas nécessairement une peur.
01:27:34Il y a surtout, surtout une énorme frustration
01:27:37de ne pas être passé de l'autre côté du tableau
01:27:40qui pouvait accueillir éventuellement les Pays-Bas
01:27:43pour la Belgique.
01:27:44Et donc forcément, là aussi, ça aurait été un autre duel.
01:27:47C'est vraiment une question, je ne dirais pas communautaire,
01:27:50mais la partie belge-francophone
01:27:53a forcément aujourd'hui un cœur incroyable sur ce match
01:27:56et tout le monde en parle.
01:27:57Il y a beaucoup d'émotions liées à ça.
01:27:59Mais la partie flamande, par exemple,
01:28:00aurait eu une énorme émotion aussi liée aux Pays-Bas
01:28:03parce que l'historique est complètement différente.
01:28:05C'est-à-dire que la rivalité,
01:28:07quand on parle de la rivalité entre la Belgique et la France,
01:28:09par exemple, on parle d'un microcosme, en fait.
01:28:12On parle de cette Belgique francophone
01:28:14et éventuellement de la partie francophone de Bruxelles.
01:28:17En Flandre, il n'y a pas du tout cette rivalité-là.
01:28:20Donc, c'est complètement différent.
01:28:22Donc, une peur en tant que telle,
01:28:24déjà, il faut la diviser par deux comme je l'ai expliqué.
01:28:26Mais en plus de ça, je le dis,
01:28:28c'est surtout aujourd'hui la Belgique qui n'a rien à perdre.
01:28:32Donc, quelqu'un qui n'a rien à perdre, il n'a pas peur.
01:28:34La Belgique, il y a une revanche à prendre
01:28:36par rapport à la dernière Coupe du Monde
01:28:38et la demi-finale qui a été perdue.
01:28:39Est-ce que le sum sera de retour ou pas ?
01:28:45Voilà, super, magnifique.
01:28:46En attendant, sur 2-3 déclarations,
01:28:48on a entendu que le sum était plutôt français ces dernières années.
01:28:51Je ne vais pas commencer à épingler toutes les petites piques,
01:28:54mais c'est vrai qu'effectivement, en France,
01:28:56on est très bon sur les explications compliquées quand on perd.
01:28:58Pour le reste, en Belgique,
01:29:01évidemment qu'il y a cette envie de revanche, je ne sais pas.
01:29:06Je ne le nommerai pas comme ça
01:29:08parce qu'il y a forcément un duel,
01:29:12mais c'est des histoires bien particulières.
01:29:14On doit parler d'une autre histoire
01:29:16qui arrive avec un round-up complètement différent.
01:29:19Quand on arrive en demi-finale,
01:29:21c'est une Belgique très forte
01:29:23qui certainement est à son firmament
01:29:25en termes de niveau de jeu,
01:29:26qui arrive en demi-finale avec des individualités au sommet,
01:29:29en la personne d'Eden Hazard notamment,
01:29:31qui réalise très certainement
01:29:32la plus belle performance de sa carrière,
01:29:35d'abord contre le Brésil et après contre la France.
01:29:38Et donc, c'est beaucoup des individualités,
01:29:40à l'image de ce que le système de l'époque,
01:29:43le système de jeu mis en place par Roberto Martinez,
01:29:45le sélectionneur belge,
01:29:47était construit,
01:29:49c'est-à-dire mettre en avant vraiment
01:29:51les individualités pour faire la différence.
01:29:53Ici, c'est un petit peu différent.
01:29:57L'histoire, c'est de la nouvelle génération.
01:29:59Cette transition entre l'ancienne et la nouvelle,
01:30:02c'est des jeunes poupins, quelque part.
01:30:04C'est le dernier coup de tableau,
01:30:09je dirais, pour un Kevin De Bruyne,
01:30:11pour un Romelu Lukaku.
01:30:14Voilà, cette énergie-là,
01:30:15ce n'est pas du tout la même
01:30:16que celle de 2018 et 2021.
01:30:18En 2021, vous aviez Benzema.
01:30:19Là, il n'y a pas de Benzema.
01:30:20Donc, il y aura encore un élément offensif extraordinaire
01:30:23qui ne sera pas là du côté de la France,
01:30:25mais qui pourrait forcément faire du bien à la Belgique.
01:30:28Et donc, voilà, les énergies
01:30:30et ce qui s'est construit en 2018 et en 2021
01:30:33ne vont pas être comparées avec celles de cette année.
01:30:35En tout cas, c'est mon avis.
01:30:37Sacha, petite question.
01:30:39Quand Virginie a employé le mot somme,
01:30:41on t'a vu partir au quart de tour.
01:30:43Et en fait, je me demande dans quelle mesure
01:30:45ce sentiment que tu as eu.
01:30:47Il n'est pas partagé par beaucoup de Belges francophones.
01:30:49Comme tu l'as dit, les autres ne peuvent pas comprendre.
01:30:51Et surtout, par une partie des joueurs.
01:30:52C'est-à-dire qu'ici, franchement, en France,
01:30:54désormais, lorsqu'on parle de Belgique,
01:30:56je vais te dire, à 99% des cas,
01:30:58le mot qui suit derrière, c'est somme.
01:30:59Et c'est devenu un running gag.
01:31:01Est-ce que ce n'est pas revenu jusqu'aux Belges
01:31:03et surtout jusqu'aux joueurs belges
01:31:04qui pourraient eux-mêmes s'en nourrir un peu ?
01:31:06Ça fait des années qu'ils nous ont mis,
01:31:09ça fait six ans qu'ils nous mettent une tête comme ça
01:31:10avec leur somme.
01:31:14Oui, il y a une possibilité.
01:31:15Après, les joueurs belges,
01:31:20ils ont une certaine vision de cette rivalité-là
01:31:24qui est complètement différente de celle des supporters.
01:31:26Il faut le dire aussi,
01:31:27si on prend le parti des supporters,
01:31:28j'en ai parlé, c'est une partie du pays
01:31:30qui parle de somme, etc.
01:31:31Mais c'est culturel en France
01:31:32de parler de somme par rapport à la Belgique.
01:31:34Ce n'est pas culturel, justement, en Belgique
01:31:36de parler de ça.
01:31:38Et ce n'est pas quelque chose qui se construit en Belgique.
01:31:40En Belgique, on a passé l'étape du somme
01:31:42depuis pas mal de temps.
01:31:44Et c'est pour ça que je dis qu'aujourd'hui,
01:31:45alors je ne suis pas parti en quart de tour,
01:31:46je dis simplement que c'est souvent repris
01:31:48pour être à un moment donné collé à une étiquette.
01:31:50Et tu me connais David, je déteste les étiquettes.
01:31:53Je suis un homme hors catégorie
01:31:54et donc forcément,
01:31:55c'est des choses qui me viennent à cœur.
01:31:57Mais pour le reste,
01:31:58franchement, honnêtement,
01:32:01cette Belgique-là avec ces joueurs-là,
01:32:04ils auront envie de jouer forcément
01:32:05avec une excitation particulière
01:32:08et une motivation démultipliée.
01:32:11Mais il n'y a pas l'idée de se dire
01:32:12on va se faire Mbappé,
01:32:14on va se faire Marcus Thuram,
01:32:16on va se faire Ousmane Dembélé.
01:32:18Il n'y a pas quelque chose de malsain
01:32:20dans cette rivalité.
01:32:21Il y a vraiment une sportivité très haute.
01:32:23Et d'ailleurs, je vais vous donner une info,
01:32:24les relations entre les joueurs
01:32:26de l'équipe de France et des Diables Rouges
01:32:28sont excellentes.
01:32:29Ils se parlent très souvent,
01:32:30ils s'entendent bien.
01:32:31Certains sont même parfois partis en vacances ensemble.
01:32:33Donc, il y a à un moment donné une réalité.
01:32:35Quand on parle de vacances ensemble,
01:32:36je parlais notamment d'Axel Witzel et Antoine Griezmann
01:32:39qui avaient prévu de partir en vacances après l'Euro.
01:32:41Donc voilà, il y a vraiment une amitié
01:32:44qui s'est créée entre les joueurs.
01:32:46Donc, on est vraiment à l'opposé
01:32:48de ce qui se dit dans l'opinion publique.
01:32:49Parce que les deux jouent en club ensemble
01:32:51à l'Atletico de Madrid.
01:32:53Je te passe Eric Huet, Sacha, ne bouge pas.
01:32:55Oui, Sacha, tu évoquais tout à l'heure
01:32:57la Belgique 2018 avec Eden Hazard.
01:33:00Il y avait à l'époque Marouane Fellaini,
01:33:02il y avait Vincent Compagny, Axel Witzel déjà,
01:33:05Toby Alderweireld.
01:33:06Est-ce que cette équipe de l'époque 2018,
01:33:08voire celle de 2021,
01:33:10ces équipes-là sont-elles plus fortes que celles de 2024 ?
01:33:12Ou est-ce que tu estimes que la Belgique actuelle
01:33:14de Domenico Tedesco était au moins à la hauteur
01:33:17de ses précédentes ?
01:33:20Alors, je vais être assez surprenant.
01:33:23D'un point de vue collectif,
01:33:25je pense que l'équipe de Domenico Tedesco
01:33:27est supérieure à celle de Roberto Martinez.
01:33:30Parce que Roberto Martinez, comme je le répète,
01:33:32avait installé un système de jeu
01:33:34qui mettait en avant au mieux
01:33:36et qui mettait dans les meilleures dispositions
01:33:38ses meilleures individualités.
01:33:39Le système était construit pour que Romelu Lukaku,
01:33:42qui ne bougeait jamais,
01:33:43qui avait un privilège de roi,
01:33:44à un moment donné puisse faire les meilleurs appels
01:33:47pour qu'ensuite Kevin De Bruyne et Eden Hazard
01:33:51ne se marchent pas dessus.
01:33:52Eden Hazard avait une espèce de primauté
01:33:54sur son côté gauche, il pouvait rentrer,
01:33:55il n'était pas obligé de faire des efforts défensifs non plus.
01:33:58On avait notamment Nasser Chadli
01:34:00qui était assuré d'être titulaire sur le côté gauche
01:34:02alors qu'à l'époque,
01:34:03il n'était même pas titulaire dans son club.
01:34:05Axel Huitzel, c'était le premier nom
01:34:07qui était inscrit sur le tableau de Roberto Martinez
01:34:10quand il faisait sa composition d'équipe.
01:34:12Ici, avec Domenico Tedesco,
01:34:14c'est littéralement l'opposé.
01:34:16Donc c'est vraiment le collectif qui doit primer.
01:34:18C'est-à-dire que si l'énergie de l'équipe,
01:34:20la dynamique globale des 11 hommes
01:34:22qui sont sur le terrain n'est pas bonne,
01:34:23la performance ne sera pas bonne.
01:34:25Donc on ne peut pas espérer
01:34:27que la lumière vienne de quelqu'un,
01:34:29même si certaines individualités sont toujours présentes.
01:34:31Je sais que ça peut paraître étonnant,
01:34:33mais le Kevin De Bruyne de l'époque 2018
01:34:38dont tu as parlé, même à l'Euro 2020,
01:34:41n'est absolument pas le même,
01:34:43notamment au niveau de sa position dans le jeu
01:34:45et dans ce que cherche Domenico Tedesco,
01:34:47que du côté de Roberto Martinez.
01:34:51C'est-à-dire que Kevin De Bruyne,
01:34:53quand il était avec Roberto Martinez,
01:34:56jouait beaucoup plus bas dans le jeu,
01:34:57essayait de trouver des longs ballons,
01:34:59devait permettre notamment de lancer le mieux possible
01:35:02ou en tout cas de ne pas être trop proche
01:35:04et de ne pas marcher sur les pieds d'Eden Hazard.
01:35:06Là, il est l'homme quasiment utilisé
01:35:08dans ses meilleures qualités
01:35:10qui ont été d'ailleurs travaillées par Pep Guardiola.
01:35:12C'est-à-dire le half-space,
01:35:14le fameux demi-espace offensif
01:35:16dans lequel Kevin De Bruyne, lorsqu'il est là,
01:35:18est inarrêtable.
01:35:19On n'arrive pas à le trouver.
01:35:20On voit qu'on a des difficultés dans le jeu
01:35:22à aller chercher cette animation-là.
01:35:24Mais dans l'idéal,
01:35:25c'est ça que veut construire Domenico Tedesco.
01:35:28Et s'il y arrive,
01:35:29ce serait la Belgique,
01:35:30la meilleure qu'on ait jamais vue.
01:35:32C'est-à-dire que lui, il cherche un système,
01:35:33il cherche une alchimie.
01:35:34Il est dans un laboratoire.
01:35:35Et on le voit dans ses choix,
01:35:37dans ce qu'il tente,
01:35:38dans des trucs absolument ubuesques.
01:35:39Par exemple, Yannick Carrasco,
01:35:41latéral gauche dans une défense à quatre,
01:35:42ça n'a aucun sens.
01:35:44Mais il est dans son…
01:35:45Tu sais, c'est un génie fou,
01:35:46un peu à l'Anna Guzman.
01:35:48Sacha, dernière question très rapide.
01:35:50Est-ce qu'il y a un plan anti-Mbappé
01:35:51qui va être mis en place très rapidement ?
01:35:54Il n'y aura pas de plan anti-Mbappé.
01:35:56Je pense que, comme je l'ai expliqué,
01:35:57ce sera le système qui aura la primauté
01:36:00et non pas l'individu.
01:36:01Il n'y aura pas de face-to-face.
01:36:02La question a été posée à Thomas Meunier.
01:36:05On va l'écouter.
01:36:06He's back.
01:36:10Ou pas.
01:36:12Il arrive, Thomas.
01:36:13Mais oui, il arrive.
01:36:14Il arrive, Thomas, il arrive.
01:36:16Non, mais Kylian est exceptionnel.
01:36:17Mais comme je l'ai dit précédemment,
01:36:19l'équipe de France,
01:36:21ce n'est pas que Kylian.
01:36:23Un mec comme Griezmann, Dembélé, Barcola, etc.
01:36:28Offensivement, c'est une armada.
01:36:30Et même défensivement, c'est assez exceptionnel.
01:36:34C'est un groupe assez complet.
01:36:35Et pour moi, la clé,
01:36:37ça va vraiment être mentalement.
01:36:42Beaucoup d'agressivité.
01:36:44Aucune crainte.
01:36:45Ballon au pied.
01:36:46Et je pense qu'on pourra les déjouer.
01:36:49On va saluer Jérémy Jeannin-Gros
01:36:50à Paderborn, en Allemagne,
01:36:52depuis le centre d'entraînement.
01:36:53Merci beaucoup, Jérémy, d'avoir été avec nous.
01:36:55L'entraînement va démarrer d'ici quelques minutes.
01:36:5817h30, ce sera en direct
01:37:00dans l'équipe de choc
01:37:02sur la chaîne L'Équipe,
01:37:03l'équipe de choc de France-Pierron.
01:37:05Merci les copains en plateau.
01:37:06C'était très sympa.
01:37:08France-Belgique, on reste optimistes.
01:37:10On y croit.
01:37:11On va y arriver.
01:37:12À suivre le journal des JO Objectifs Paris
01:37:14et l'équipe de choc de France-Pierron.
01:37:16On se retrouve demain à 13h30.
01:37:18Très bel après-midi
01:37:19sur la chaîne L'Équipe.
01:37:20Merci beaucoup.

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