• il y a 5 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 28/07/2024.

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Sport
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00:00:00Musique
00:00:14Soyez les bienvenus, on est heureux comme d'habitude de vous accueillir pour cette équipe du soir spéciale Jeux Olympiques.
00:00:20Quelle merveille ces Jeux à Paris avec de nouvelles médailles pour l'équipe de France, l'or pour Pauline Ferrand-Prévot et pour Léon Marchand.
00:00:27C'est extraordinaire, on va vous emmener dans la fête qui bat son plein au Club France, notamment du côté de la Villette Les Images.
00:00:33Très forte pour célébrer ces nouvelles médailles du côté de l'équipe de France.
00:00:37Et mission spéciale avec un président, non pas spécial, pourquoi spécial, non Stéphane ?
00:00:44Pas normal non plus, ce serait limite désobligeant mais quoi que c'est un normal comme moi, on est normal tous les deux.
00:00:52Qu'est-ce qui est normal, pas normal ?
00:00:54Qu'est-ce qui est normal, pas normal ?
00:00:56Au casting également ce soir, Fred Verdier.
00:01:01C'est quoi votre enthousiasme ?
00:01:02Non mais la voix quoi.
00:01:04Oui d'accord.
00:01:05La voix du tennis, la voix de tout.
00:01:08Merci infiniment, beaucoup d'émotion.
00:01:11C'est un vrai bonheur de partager toujours ces moments avec des vrais passionnés de Jeux Olympiques, de sport.
00:01:16Il est passionné partout, il fait la fête pour tout avec Hervé Penaud.
00:01:21J'ai fait signe en même temps pour que notre dernier invité nous rejoigne.
00:01:23Hervé ça va ?
00:01:24Oh mais en pleine forme, je suis tellement heureux d'être là, on s'est régalé depuis deux jours.
00:01:28Alors là on est dans un autre monde, je ne dors pas, je suis branché télé 24h sur 24.
00:01:33D'ailleurs je dois dire bonjour à ma femme, je suis là.
00:01:36Le seul moment où il n'est pas devant la télé c'est quand il est dedans et dans l'équipe d'histoire.
00:01:41C'est un bon moment.
00:01:42On accueille avec grand plaisir, il a failli être, non il est là, il est à l'heure, c'est ce qui compte.
00:01:47Ganesh Pédurand, ancien nageur et confrère maintenant avec une belle reconversion comme journaliste.
00:01:55Ça va Ganesh ?
00:01:56Ça va très très bien.
00:01:57Est-ce que vous n'êtes pas le plus heureux de tous avec Léon Marchand ce soir ?
00:01:59Là c'était un bonheur sans limite ce soir.
00:02:02Je reviens de la piscine à l'instant.
00:02:04D'ailleurs il aurait fallu sécher les cheveux quand même.
00:02:09Vous allez nous raconter à quel point c'était extraordinaire.
00:02:11C'était fabuleux de voir la télé, vous nous direz comment c'était.
00:02:13Là-bas à la piscine, comme vous dites, qu'on accueille également...
00:02:19La Bande Noire !
00:02:20Bonsoir.
00:02:21Vous n'êtes pas le jour à votre générique.
00:02:23C'est bizarre.
00:02:24Je suis un peu surpris.
00:02:25Vous êtes boycotté par la machine qui ne veut pas marcher.
00:02:27Ça va Greg ?
00:02:28C'est super.
00:02:30Je vous ai rarement vu aussi heureux.
00:02:32Depuis 48 heures c'est un état de grâce permanent.
00:02:36On va en profiter.
00:02:37Il faut que ça dure un petit peu.
00:02:39Ça ne va pas s'arrêter pendant quatre jours.
00:02:42Profiter de la moindre miette.
00:02:44Moi j'ai la chance de travailler dessus.
00:02:46Mais par ailleurs il faut profiter de la moindre miette.
00:02:48Parce qu'on a senti assez vite que c'est quelque chose qui allait compter à l'échelle d'une vie ou d'une carrière professionnelle.
00:02:54Et on va profiter de vos choix décalés dans la soirée.
00:02:57J'en dis pas plus.
00:02:58Pour ceux qui vous connaissent seront pas surpris.
00:03:02Anne Sophie Bernadier au Club France.
00:03:03On va aller le voir dans un instant.
00:03:04Claire Bricogne est là avec nous pour toutes les images, toutes les infos.
00:03:07Et le sondage du soir Claire.
00:03:09Oui bien sûr.
00:03:10Alors vous le savez on va dans l'onglet TV de l'application ou du site.
00:03:14On sélectionne l'équipe du soir.
00:03:16On sélectionne réagissez en direct.
00:03:18Et là l'intitulé du sondage arrive.
00:03:20L'intitulé est très simple.
00:03:21Ce soir êtes-vous déjà conquis par ces Jeux Paris 2024 ?
00:03:25Il y a peut-être plusieurs raisons de l'être ou pas ?
00:03:27Vous votez.
00:03:28Êtes-vous déjà conquis ?
00:03:29On peut aller plus loin que satisfait.
00:03:30Est-ce que vous aimez déjà ces Jeux Olympiques à Paris ?
00:03:32Vous votez.
00:03:33On va aller voir Anne Sophie Bernadier au Club France.
00:03:36Anne Sophie mais c'est toujours merveilleux.
00:03:38J'ai l'impression que c'est la fin d'une finale de Coupe du Monde tous les soirs.
00:03:41Avec tout ce monde à côté de vous.
00:03:43Et un programme absolument royal Anne Sophie.
00:03:45Ça va vous atterrisser ou pas ?
00:03:49Ça va très bien mais Saoud j'ai pas entendu ce que vous me demandiez.
00:03:52Parce qu'il y a énormément de bruit.
00:03:54On va très bien avec Charles-Antoine Nora et Tom Trichereau qui m'accompagnent.
00:03:57On s'est remis de nos émotions après les bleus du set hier.
00:04:00Qui ont fait la fête jusqu'au bout de la nuit ici.
00:04:02Là la fête elle a déjà commencé avec Joyce Jonathan.
00:04:05Il y a quelques instants.
00:04:06Vous le savez il y a des concerts tous les soirs dans ce Club France.
00:04:09Et il y a surtout des fêtes à la médaille.
00:04:11Aujourd'hui il y a quatre médailles à fêter.
00:04:13Les supporters sont là.
00:04:15Les athlètes médaillés également sont là pour fêter leur médaille.
00:04:19Et pour répondre à nos questions.
00:04:20C'est aussi un peu la fête pour les journalistes.
00:04:22D'avoir autant d'athlètes avec nous.
00:04:24Et on va en retrouver d'ailleurs tout au long de cette soirée.
00:04:26Extraordinaire encore.
00:04:28Ces moments qu'on va partager avec vous Anne Sophie.
00:04:30On les attend avec vous en direct.
00:04:31Bien sûr on est ensemble jusqu'à une heure.
00:04:33Vous voyez le compteur des médailles.
00:04:35Vous avez le choix.
00:04:36Il s'affiche là.
00:04:37Mais c'est mieux de le voir là-haut.
00:04:38Tiens regardez.
00:04:39Je vous propose de le voir dans notre super écran derrière.
00:04:41C'est encore plus impressionnant.
00:04:43Le tableau des médailles.
00:04:45L'équipe de France les amis.
00:04:47Quatrième position.
00:04:49On est à trois médailles d'or depuis le début de ces Jeux Olympiques.
00:04:52Trois médailles d'argent et deux médailles de bronze.
00:04:54Huit médailles déjà au total.
00:04:56Sachez-le déjà.
00:04:57C'est du jamais vu.
00:04:58Après deux jours seulement de Jeux Olympiques.
00:05:01On peut remettre un bip-bip ?
00:05:03On peut remettre un bip-bip ?
00:05:04Bip-bip !
00:05:09On est heureux.
00:05:11C'est très dissipé à droite quand même.
00:05:13Oui c'est assez dissipé.
00:05:14Il faut remettre de l'ordre président.
00:05:16C'est qui le plus dissipé ?
00:05:17C'est Hervé ?
00:05:18Non c'est lui.
00:05:19Rien.
00:05:20Bip-bip !
00:05:21Oui formidable.
00:05:22Vous avez préparé vos pancartes.
00:05:23Vous allez me dire un mot qui résume Léon Marchand maintenant.
00:05:27Tiens regardez.
00:05:28Pour vous Léon Marchand.
00:05:31Éblouissant pour Grégory Schneider.
00:05:33De l'autre côté Ganesh.
00:05:35Historique.
00:05:37Steph c'est quoi pour vous ?
00:05:38Éblouissant.
00:05:39Éblouissant également.
00:05:40Éblouissant et éblouissant.
00:05:42Historique ce sera à la fin de semaine.
00:05:44Tu vas en avoir au moins quatre.
00:05:46On le garde.
00:05:47Parce qu'en attendant je trouve que comme on a mis...
00:05:49Je me fais un peu leur porte-parole.
00:05:51On en a pris plein les yeux et plein la tête.
00:05:53Donc ça c'est éblouissant.
00:05:55On était tous comme ça devant l'écran tout à l'heure.
00:05:57Au moment où Léon Marchand a décroché sa première médaille.
00:06:00Et voyez comme au Club France on a suivi cette merveille de course.
00:06:04Regardez l'ambiance et la folie au moment de la course de Léon Marchand.
00:06:29Marchand ! Marchand !
00:06:42Marchand ! Marchand !
00:06:47Qu'un sang impur
00:06:51Approve nos sillons !
00:06:56Exceptionnel.
00:06:57On dirait un but marqué en finale d'une Coupe du Monde.
00:07:00Pas tout à fait.
00:07:01Parce qu'en fait ça a été une joie progressive.
00:07:03Il n'y a pas une libération quand il coupe la ligne.
00:07:05Parce qu'à 150 mètres de l'arrivée on sait qu'il peut s'arrêter au péage.
00:07:07Prendre un café.
00:07:08Donc en fait c'est une espèce de montée qu'on a presque pu savourer.
00:07:12C'est pas la touche à la planche.
00:07:15Est-ce que vous avez eu ce même effet que les téléspectateurs là ?
00:07:18Quand l'avance au moment où on voit qu'il a une avance dingue.
00:07:20C'est là comme ça.
00:07:21Waouh.
00:07:22Mais qu'est-ce qu'il est en train de faire ?
00:07:23Il avance très vite.
00:07:24Beaucoup d'avance.
00:07:25Il fait une différence dingue.
00:07:26Dès la première nage.
00:07:27Quel papillon.
00:07:28Dès le pape face à un spécialiste de pape.
00:07:30En plus le japonais qui est sur la ligne d'eau d'à côté.
00:07:32Et là on se dit.
00:07:33S'il commence à lui mettre déjà 2-3 longueurs.
00:07:36Ça sent quand même assez bon.
00:07:38Ganesh.
00:07:39Honnêtement c'était comment à l'intérieur ?
00:07:40Parce qu'à la télé c'était complètement dingue.
00:07:42L'atmosphère semblait extraordinaire.
00:07:4317 000 personnes à l'aréna de la Défense.
00:07:46C'était totalement monumental.
00:07:48Franchement la piscine était en feu.
00:07:50Il a même fallu dire plusieurs fois au public de s'arrêter.
00:07:52En fait tellement les gens déjà avant qu'il entre dans l'eau.
00:07:55Étaient complètement dingues.
00:07:57Parce qu'ils savaient qu'il était en train de se passer un moment historique.
00:07:59Et donc après il y a eu un grand silence.
00:08:02Et puis quand il a plongé dans l'eau.
00:08:03On n'a plus rien entendu pendant à peu près 10 minutes.
00:08:06Toute la piscine était en feu.
00:08:07C'était fou.
00:08:08Et le moment où on voit l'écart.
00:08:10C'est peut-être le moment qui nous a le plus impressionné.
00:08:12Et puis aussi à chaque sortie de l'eau.
00:08:14Alors ça c'est laquelle ?
00:08:16Le papillon ça.
00:08:18Alors ça c'est le dos.
00:08:21Et ça c'est la brasse.
00:08:23C'est plutôt la brasse.
00:08:25Dès qu'il sortait la tête de l'eau.
00:08:27Il y avait le public qui criait.
00:08:29Quand il y a la nage de brasse.
00:08:31Souvent le public a tendance à s'aligner.
00:08:33Sur le rythme du nageur qui est en train de dominer la course.
00:08:37Et donc là vraiment c'était des sortes de vagues.
00:08:39Qu'on vivait de puissance sonore pendant une petite minute.
00:08:43J'ai une petite question au passage.
00:08:45Tu as quand même connu pas mal de grosses compètes et de grosses ambiances.
00:08:47Tu avais déjà vécu des ambiances comme ça en termes d'électricité et de cris.
00:08:52De décibels profonds.
00:08:54Je crois que c'est la compétition où j'ai ressenti le plus d'émotions et de puissance.
00:08:58Alors déjà parce que c'est à Paris et que c'est l'équipe olympique.
00:09:00Mais je n'avais jamais vu une émotion pareille de toute ma vie.
00:09:04Et c'est vrai pour la natation.
00:09:06Je suis allé voir un peu d'autres courses en volet.
00:09:08C'était complètement fou.
00:09:10Donc vraiment c'est dingue.
00:09:12On avait du mal à laisser les nageurs entendre.
00:09:16Parce qu'il y avait trop de bruit dans les tribunes.
00:09:18La question que je voulais te poser pour le spécialiste.
00:09:20C'est qu'est-ce qu'il fait ?
00:09:22Parce qu'on a que des champions dans la piscine.
00:09:24Comment un super champion peut rendre des champions aussi anonymes finalement ?
00:09:30Qu'est-ce qu'il fait cette grâce de marchand ?
00:09:33Domination ?
00:09:35En fait il domine à peu près tous les éléments de ce qui constitue un bon nageur.
00:09:40C'est-à-dire ?
00:09:41Il fait des coulées absolument extraordinaires.
00:09:43Il est fort dans quasiment toutes les nages évidemment.
00:09:47Mais pour un niveau de domination impressionnant.
00:09:49L'année dernière il était champion du monde du 200 papillons.
00:09:51Avec un temps qu'il a fait en meeting cette année sur le 100 brasses.
00:09:54Il aurait pu être champion olympique ce soir au 100 brasses.
00:09:56Donc c'est vous dire à quel point il est monumental.
00:09:59Il fait le relais 4 fois 200 nages libres.
00:10:01Et du coup c'est extrêmement dur de le battre.
00:10:03Tout ça avec une sérénité incroyable.
00:10:05Là on a l'impression qu'il n'est jamais fatigué.
00:10:07Quand il fait encore quasiment 13 mètres de coulée au dernier 50 mètres du 400 mètres 4 nage.
00:10:11Là où quelqu'un d'autre ferait combien ?
00:10:14Enfin là où un autre champion ferait combien ?
00:10:16Deux mètres.
00:10:17Deux mètres de moins.
00:10:19Non, non, non.
00:10:20La plupart des nageurs à la fin d'un 400 mètres 4 nage ils sortent à 5-6 mètres maximum.
00:10:24Parce que la coulée c'est vraiment l'expression de la force du nageur.
00:10:28En fait c'est l'expression de la force du nageur au sens où pour faire une bonne coulée.
00:10:32Il faut qu'à ce moment-là de la course.
00:10:34Vous puissiez avoir assez de poumon, d'oxygène restant pour être capable de faire une coulée.
00:10:38Parce que c'est très énergivore.
00:10:40Ça demande beaucoup beaucoup d'oxygène.
00:10:42Et donc quand on a fait déjà 350 mètres de course et qu'on fait cette coulée-là.
00:10:47Là on est au max de ce qu'on peut dépenser.
00:10:51Lui il a l'air complètement tranquille.
00:10:53On va revenir sur cette performance absolument extraordinaire.
00:10:56Vous nous direz dans quelques instants s'il a basculé dans une autre dimension.
00:11:00Léon Marchand avec cette médaille d'or.
00:11:02Conquise de si haut de volée aujourd'hui pour sa première.
00:11:06Il espère 4 médailles d'or individuelles.
00:11:08Léon Marchand c'est l'un des événements du jour bien sûr.
00:11:10Pauline Ferrand-Prévot, médaillée d'or.
00:11:12C'est une histoire absolument fantastique.
00:11:14Qu'on va raconter avec l'aide de Claire qui commente le VTT Cross Country.
00:11:19Évidemment sur la chaîne Pauline Ferrand-Prévot qui courait depuis si longtemps.
00:11:22Après sa médaille d'or.
00:11:24Avant cela, vous savez combien...
00:11:28On a l'impression que Léon Marchand ça fait 10 ans que ça dure.
00:11:31C'est sa première médaille d'or.
00:11:33Ce n'est pas la dernière évidemment.
00:11:35C'est pour ça que tu dis qu'il a changé de dimension.
00:11:37Il est champion olympique ce qu'il n'était pas.
00:11:40Déjà champion du monde et champion olympique ce soir.
00:11:43Le score de France-Canada, le foot équipe de France féminine.
00:11:46Ça vient de se terminer il y a quelques instants.
00:11:48Je viens de découvrir que l'équipe de France a perdu finalement.
00:11:51L'équipe de France qui a perdu dans le temps additionnel face au Canada.
00:11:54On en parle avant d'aller au Club France avec Julie Soyer qui va nous rejoindre.
00:11:58C'est notre témoin sur ce tournoi féminin de foot.
00:12:01Julie, ancienne joueuse du Paris FC.
00:12:04Notamment très belle carrière.
00:12:06On est heureux de vous accueillir Julie.
00:12:08Je suis heureuse d'être là.
00:12:10Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:12:12Je pensais vous apporter une bonne nouvelle et finalement non.
00:12:14Alors qu'on menait 1 but à 0 grâce à Marie-Antoinette Catoto.
00:12:18Égalisation 1 partout sur une boulette malheureusement de Pauline Perrot-Magnin.
00:12:23Et puis le but du 2 à 1 pour le Canada sur une autre boulette encore.
00:12:29C'est celle qui a remplacé Pauline Perrot-Magnin.
00:12:31Ça fait donc 2 boulettes pour la soirée de l'équipe de France.
00:12:34Honnêtement Julie, est-ce que c'est une défaite qui est préoccupante pour l'équipe de France ?
00:12:37Disons que c'est dommage parce qu'on aurait pu se mettre dans une position confortable
00:12:41pour pouvoir faire tourner sur le 3ème match.
00:12:43Du coup on n'est pas qualifié.
00:12:46Il y a un 3ème match à jouer qui ne sera pas évident
00:12:49parce que la Nouvelle-Zélande peut encore espérer finir 3ème.
00:12:53Ça va être tendu jusqu'au bout.
00:12:55Et les Françaises ont eu Messaoud juste avant le but canadien.
00:12:59L'occasion est de tuer le match.
00:13:05On a eu l'impression qu'ils avaient le truc en main.
00:13:11Qu'est-ce qui a tourné ?
00:13:13C'était un peu poussif.
00:13:17Il y a eu pas mal d'imprécisions techniques, ça manquait de justesse.
00:13:21Ce n'était pas très rassurant dans le jeu.
00:13:23Après, on n'était pas forcément en danger non plus.
00:13:26Le score de 1-1 était plutôt équitable.
00:13:28Ça a poussé fort en deuxième mi-temps.
00:13:31On s'est fait un peu peur.
00:13:33Et à la fin, avec les 13'000 de temps additionnels, on a cédé.
00:13:37Il faut dire que sur le but de l'égalisation du Canada,
00:13:40on perd la gardienne et dans la foulée, Wendy Roger.
00:13:44C'est musculaire et ça a l'air assez préoccupant.
00:13:48Tout but est évitable.
00:13:50Le foot, c'est une succession d'erreurs.
00:13:53Peut-être que la présence des cadres en fin de match aurait aidé.
00:13:57Hervé, est-ce que ça vous inquiète cette défaite ?
00:14:00Tout semblait aller super bien.
00:14:02Qualification, on prépare la suite.
00:14:04Je suis très inquiet.
00:14:06Elles ont montré les mêmes faiblesses qu'au premier match.
00:14:09C'est d'une faiblesse mentale absolument abyssale.
00:14:14Être incapable de se faire des passes à 2-3 mètres dès qu'on est sous pression.
00:14:18On sent qu'il n'y a aucun lien.
00:14:20Ça manque de caractère, de force.
00:14:22Certaines joueuses se croient un peu supérieures à ce qu'elles sont aujourd'hui.
00:14:26Tout ça fait que vous avez un collectif en immense difficulté.
00:14:29Contrairement à la Colombie, on avait l'impression qu'ils auraient pu mettre 3-4 buts.
00:14:34Là, les Canadiennes se sont peut-être procurés un peu moins d'occasion.
00:14:37Mais dès qu'il y avait la balle dans le camp français,
00:14:39on avait la sensation qu'il pouvait se passer quelque chose.
00:14:41Pourquoi ? Parce que les joueuses sont parfois pas du tout en place.
00:14:44Techniquement, des sorties de balle avec des passes à 3-4 mètres,
00:14:47incapables de les faire, si elles avaient marqué le but,
00:14:49ça aurait été déjà pas mal.
00:14:52Je suis donc très inquiet sur les performances qu'elles ont montrées jusqu'à présent.
00:14:55Après, ça reste du football.
00:14:57Vous voyez, ça ne se joue à rien du tout.
00:14:58Peut-être que vous pourrez enclencher et jouer là-dessus en disant
00:15:00qu'on a été nul pour l'instant.
00:15:02Première mi-temps contre la Colombie, super.
00:15:07Le reste, il n'y a rien. C'est le néant.
00:15:09Quand on rêve d'être championne olympique à domicile,
00:15:11il en faudra un petit peu plus.
00:15:12Et puis, il y a quand même un élan qui se crée.
00:15:14On parle aussi beaucoup de ça, d'élan, d'envie, de vagues.
00:15:18Moi, ce qu'il m'a gêné déjà, c'est qu'à Saint-Etienne, à Geoffroy-Guichard,
00:15:20terre de foot s'il en est, 20 000 personnes.
00:15:23Et c'était déjà le cas à Lyon, en terre de foot féminin,
00:15:25et c'était absolument pas rempli.
00:15:27Elles ne sont pas entraînées et elles n'entraînent pas non plus.
00:15:29La deuxième mi-temps, en effet, contre la Colombie,
00:15:31est cataclysmique.
00:15:33J'étais étonné qu'elles se soient mises dans cette situation presque toutes seules.
00:15:36Mais attendez, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
00:15:39C'est une équipe préférencée qui a laissé quand même derrière elle,
00:15:42dans leur poule de Ligue des Nations, les deux tiers du podium du dernier mondial,
00:15:45quand même, les Suédoises et les Anglaises.
00:15:47Elles arrivent quand même avec des certitudes.
00:15:48Le match en Angleterre est bon, il est même fort.
00:15:51Qu'est-ce qui peut se passer, là ?
00:15:54Je ne m'explique pas parce qu'elles progressent,
00:15:56elles sont correctes.
00:15:57Ça, c'est pour Julie.
00:15:58Ça, c'est pour moi.
00:15:59Je pense qu'il y a aussi un peu de pression,
00:16:02que ce soit une compétition officielle et surtout à domicile.
00:16:05Je pense qu'on est vraiment attendus.
00:16:08Ils ont du mal à supporter ce poids-là, vous pensez ?
00:16:11Je pense parce qu'on n'a pas perdu tout notre football en si peu de temps.
00:16:17Je pense que c'est plus une gestion peut-être des émotions,
00:16:21une gestion de l'événement.
00:16:23Il faut se mettre au niveau et pour l'instant, on n'y est pas.
00:16:25Ce qui est bizarre, Julie, c'est que tous les Jeux à domicile,
00:16:27ça profite à tout le monde.
00:16:28Il y a un élan absolument extraordinaire partout.
00:16:31Et pour l'instant, visiblement, sauf pour les filles au foot.
00:16:35Le point positif de tout ça, c'est que pour l'instant,
00:16:37on est encore en lice pour se qualifier.
00:16:38Donc, il faut voir le côté positif de la chose.
00:16:41Mais d'un autre côté, on ne se rassure pas non plus.
00:16:44Mais voilà, il reste un match à jouer.
00:16:46On peut peut-être se rassurer contre la Nouvelle-Zélande
00:16:48et puis enclencher une nouvelle dynamique.
00:16:50Et voilà.
00:16:51Et commencer un nouveau tournoi.
00:16:52En tout cas, j'espère.
00:16:53Le classement clair, justement.
00:16:54Un point rapidement.
00:16:55Alors, la Colombie qui est en tête devant la France
00:16:58avec le même nombre de points.
00:16:59Donc, le Canada qui est troisième pour l'instant.
00:17:01Et la Nouvelle-Zélande en quatrième position.
00:17:03Zéro point toutes les deux.
00:17:04Et donc, prochain match, en effet, contre la Nouvelle-Zélande,
00:17:06ce sera mercredi soir.
00:17:07Ce qui est incroyable, c'est que le Canada,
00:17:09qui avait moins six points avec les histoires d'espionnage,
00:17:11peut se retrouver quand même qualifié.
00:17:12Non, mais là, le classement, il n'est pas bon
00:17:14puisque le Canada a zéro.
00:17:15Ils ont moins six points.
00:17:16Ils ont zéro.
00:17:17Ils ont juste six points, le Canada.
00:17:19C'est le Canada qui est en tête du groupe.
00:17:21Non.
00:17:23Ils ont moins six points.
00:17:24Ils ont six, moins six, égale zéro.
00:17:25Ah oui, c'est l'occasion.
00:17:31C'est un très bon moment, une très bonne raison
00:17:34de rappeler cette histoire
00:17:35parce qu'il y a tellement de choses à suivre.
00:17:37Absolument.
00:17:40On peut rappeler l'histoire très rapidement.
00:17:42Et donc, d'abord dire que la sanction
00:17:44de la part de l'organisation, c'était moins six points
00:17:47pour les Canadiennes championnes olympiques.
00:17:48On peut faire une petite incise musique.
00:17:50C'est la chanson des Strokes, Bad Decisions.
00:17:52C'est-à-dire qu'on a un duo là
00:17:54qui prend ce qu'on appelle la mauvaise décision.
00:17:56C'est la sélectionneuse canadienne et son adjoint
00:17:59qui dit, tiens, il y a les Néo-Zélandaises
00:18:02qui font une mise en place la veille,
00:18:04plus ou moins à huis clos.
00:18:05On l'a tous fait, nous, journalistes,
00:18:07c'est-à-dire qu'on va espionner les mises en place.
00:18:08Bon, c'est pas un gros truc.
00:18:09Mais enfin, ils ne sont pas journalistes.
00:18:11Non, mais on est d'accord.
00:18:13Là, ils se disent, tiens, technologie,
00:18:15fais péter le drone.
00:18:17Enfin, envoyez un drone.
00:18:19Ils ne se sont pas dit ça que là,
00:18:21parce que c'était récurrent,
00:18:22c'était une habitude que les petites Canadiennes
00:18:24avaient prise.
00:18:25Oui, mais là, c'est les JO.
00:18:26Il faut qu'ils s'achètent un cerveau.
00:18:28C'est pas noté pareil qu'une espèce de compète.
00:18:30Mais c'était leur habitude.
00:18:31Pour eux, c'était...
00:18:33Et donc, ils se sont fait choper.
00:18:34Ils se sont fait choper,
00:18:35parce qu'en plus, ils l'ont mal fait,
00:18:36donc ça s'est vu.
00:18:37Ils se sont fait choper direct.
00:18:39La sélectionneuse a envoyé dans ses 22
00:18:41et surtout chez elle.
00:18:42Et l'adjoint devient...
00:18:43Enfin, le gars qui était responsable du truc,
00:18:45lui aussi a été mis de côté.
00:18:47C'est le premier adjoint qui est devenu sélectionneur.
00:18:49Et surtout, les Canadiennes, évidemment, blèment
00:18:51en se disant que ce n'est pas de nos valeurs.
00:18:53Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'espionnage ?
00:18:55Elles ont fait un communiqué.
00:18:56C'est pas du tout le Canada.
00:18:57C'est pas nous.
00:18:58Championne olympique en titre.
00:18:59Oui, bien sûr.
00:19:00On parle vraiment du très bon niveau.
00:19:01Et alors ?
00:19:02Et moins 6 points pour terminer.
00:19:04Et alors, le plus terrible dans cette histoire,
00:19:06c'est qu'on perd contre cette équipe-là.
00:19:08Oui.
00:19:09C'était quand même au fond du trou.
00:19:11Non, mais à la rigueur, les filles,
00:19:13elles peuvent se révolter autour de ces décisions,
00:19:15parce qu'elles n'ont rien à voir là-dedans.
00:19:16C'est une bonne équipe.
00:19:17Donc, c'est une bonne équipe.
00:19:18En mission, d'une certaine manière.
00:19:19Là, elles peuvent se qualifier.
00:19:20Avec une victoire contre la Colombie,
00:19:22elles peuvent se qualifier.
00:19:23Donc, ce serait déjà absolument incroyable.
00:19:25Et notamment deuxième du groupe,
00:19:26voire première du groupe.
00:19:27Donc, c'est vraiment incroyable
00:19:28ce qu'il peut se passer pour cette équipe-là.
00:19:30L'équipe de France a encore la possibilité d'être première.
00:19:32Mais le problème, c'est que...
00:19:34C'est la suite.
00:19:35Si vous êtes première dans ce groupe-là
00:19:36en battant la Nouvelle-Zélande, par exemple,
00:19:38vous avez en demi-finale, là, logiquement, l'Espagne.
00:19:40Et là, c'est quand même costaud.
00:19:42Très rapidement, les Canadiennes sont sûres
00:19:44de se qualifier si elles battent la Colombie.
00:19:46Si vous regardez le classement,
00:19:47elles ont plus d'autres golaversages
00:19:48parce qu'on leur a laissé leurs golaversages.
00:19:49Donc, elles sont qualifiées si elles battent la Colombie.
00:19:50Ce serait une histoire encore plus folle.
00:19:52Alors, regardez les amis,
00:19:53ce qui nous attend dans quelques instants,
00:19:54c'est notre studio au Club France.
00:19:56Il est en train d'être préparé.
00:19:58Il est même tout prêt.
00:19:59C'est Pauline Ferrand-Prévot
00:20:00qui va venir en direct,
00:20:01là, avec Anne-Sophie Bernadie,
00:20:02dans quelques instants.
00:20:03C'est l'une des médailles d'or du jour
00:20:05du côté de l'équipe de France aujourd'hui.
00:20:07Elle est en chemin
00:20:08et elle va arriver auprès d'Anne-Sophie
00:20:10dans quelques instants.
00:20:11On va libérer Julie.
00:20:12Mais avant de vous laisser partir,
00:20:13dites-nous un truc sympa et positif
00:20:16sur l'équipe de France
00:20:17pour nous faire espérer.
00:20:18Marie-Antoinette Catouteau
00:20:20qui est en forme.
00:20:21Elle n'a pas touché beaucoup de ballons.
00:20:23Elle a eu très peu de situations
00:20:25à se mettre sous la dent
00:20:26et a fait un truc incroyable,
00:20:28un enchaînement.
00:20:29Mais elle a raté aussi la balle de match.
00:20:32Oui, accessoirement.
00:20:34Elle n'a pas eu beaucoup de ballons.
00:20:36Le match était pauvre en occasion.
00:20:38Elle n'en a pas eu beaucoup, malheureusement.
00:20:40Elle n'en a pas converti une.
00:20:41Mais avec son premier match
00:20:43et ce match-là,
00:20:44je trouve qu'elle est plutôt en forme.
00:20:45Donc c'est bonne augure pour la suite.
00:20:48Et moi, je peux dire un truc positif
00:20:49sur Julie Soyer.
00:20:50Je vous ai vu faire connaissance.
00:20:51En plein direct.
00:20:53C'est l'émission perdue de vue.
00:20:54C'est absolument bouleversant.
00:20:56Il y a une dizaine,
00:20:57voire une quinzaine d'années,
00:20:58c'était encore une très jeune joueuse
00:20:59mais qui avait envie
00:21:00de toucher un peu aux commentaires.
00:21:01Et c'est avec moi
00:21:02qu'elle avait commenté
00:21:03son premier match de foot.
00:21:04C'était un match de coupe
00:21:05du monde féminine.
00:21:06Et j'avais déjà vu
00:21:07qu'elle avait un talent
00:21:08vraiment extraordinaire.
00:21:09Pas de chance, Julie,
00:21:10de commencer avec lui.
00:21:11On avait bien rigolé.
00:21:12Elle s'est bien marrée.
00:21:13Et on se retrouve
00:21:14genre dix ans
00:21:15ou quinze ans plus tard.
00:21:16C'est magnifique.
00:21:17C'est une belle histoire.
00:21:18C'est pour ça qu'on rigolait.
00:21:19Merci beaucoup, Julie.
00:21:20Merci beaucoup.
00:21:21On se retrouve pour le prochain match
00:21:22face à la Nouvelle-Zélande.
00:21:23C'est mercredi, donc.
00:21:24Merci infiniment.
00:21:25Et nous, on va revenir
00:21:26sur la première médaille d'or du jour.
00:21:28Pauline Ferrand-Prévot.
00:21:30Elle courait depuis le temps
00:21:31d'années claires.
00:21:32D'abord, les images.
00:21:33Elles nous ont énormément
00:21:34touchées aujourd'hui.
00:21:35On s'était régalé
00:21:36avec l'émotion du rugby à 7.
00:21:37Hier, n'est-ce pas,
00:21:38on va faire exactement
00:21:39la même chose
00:21:40avec l'émotion de Pauline Ferrand-Prévot.
00:21:41On va se taire
00:21:42pour le début de ces images
00:21:43et on va regarder
00:21:44justement comment elle a vécu ça,
00:21:45la Française.
00:21:46Ce titre, enfin.
00:21:57Je n'ai pas besoin
00:21:58de vous dire grand-chose
00:21:59sur son titre,
00:22:00mais Saoud, simplement,
00:22:01c'est un récital.
00:22:02Elle l'a dit elle-même.
00:22:03Elle était en mission aujourd'hui.
00:22:04Elle est partie
00:22:05au début du deuxième tour
00:22:06et derrière,
00:22:07elle n'a fait qu'accroître
00:22:08son avance.
00:22:09Il n'y avait rien aujourd'hui
00:22:10pour empêcher Pauline Ferrand-Prévot
00:22:11d'aller accrocher ce titre.
00:22:13On va bien sûr dérouler
00:22:14au fur et à mesure
00:22:15pour comprendre
00:22:16à quel point c'est un titre important.
00:22:17C'est pour ça qu'on va se demander
00:22:18effectivement, Claire,
00:22:19dans un instant,
00:22:20si c'est une médaille d'or mythique.
00:22:21Écoutez bien, les amis.
00:22:22Pourquoi, on vous pose la question,
00:22:24est-ce une médaille d'or mythique ?
00:22:25Ça tient au parcours,
00:22:26notamment de Pauline Ferrand-Prévot
00:22:27aux Jeux olympiques.
00:22:28Sur les Olympiades,
00:22:29notamment, oui, c'est vrai.
00:22:30C'était ses quatrièmes déjà.
00:22:31Débuté en 2012.
00:22:3226e en 2012.
00:22:33Rio 2016, abandon.
00:22:34Et là, elle dit même
00:22:35que c'était carrément catastrophique.
00:22:36Elle dit, j'ai pété les plombs
00:22:37après Rio.
00:22:38Ensuite, il y a Tokyo
00:22:39avec cette 10e place, donc.
00:22:40Où là, en fait,
00:22:41nous, on a vécu ça
00:22:42un peu médiatiquement
00:22:43comme quelque chose
00:22:44de catastrophique.
00:22:45Mais elle,
00:22:46elle s'en est servie
00:22:47pour rebondir.
00:22:48Elle a dit,
00:22:49je ne veux pas revivre
00:22:50un deuxième Rio.
00:22:51Je vais m'en servir, justement,
00:22:52comme quelque chose de positif.
00:22:53Et c'est à partir de là
00:22:54qu'elle a construit ça
00:22:55pour aller chercher
00:22:56cette médaille,
00:22:57vraiment, aujourd'hui.
00:22:58Mais ce qui est
00:22:59vraiment incroyable,
00:23:00Messaoud, aujourd'hui,
00:23:01c'est qu'il n'y avait rien
00:23:02à faire contre elle.
00:23:03Mais absolument rien du tout.
00:23:04C'était juste parfait.
00:23:05C'était la plus forte.
00:23:06La plus forte.
00:23:07C'était marchand, c'était marchand.
00:23:08Voilà.
00:23:09Elle a pris son destin en main.
00:23:10Elle a pris la tête tout de suite.
00:23:11Elle ne l'a plus lâchée.
00:23:12Parfois, on se dit,
00:23:13en VTT, il y a des chutes,
00:23:15il y a des trucs, des crevaisons.
00:23:16Là, elle était en mission.
00:23:17Tac !
00:23:18Elle a cinglé jusqu'à la ligne
00:23:19d'un bout à l'autre.
00:23:20C'était impressionnant.
00:23:21C'est une heure et demie d'effort.
00:23:22Une heure et demie d'effort.
00:23:23Et c'est même un duel
00:23:24sur la question,
00:23:25sur cette première médaille d'or du jour
00:23:27dans l'équipe du soir.
00:23:28Est-ce une médaille d'or mythique
00:23:30pour Pauline faire en prévôt ?
00:23:31Vous n'êtes pas d'accord.
00:23:32C'est un duel entre Greg
00:23:34et Ganesh, d'ailleurs.
00:23:35Vous êtes tous les deux
00:23:36à côte à côte.
00:23:37Je ne sais pas
00:23:38si c'est une bonne idée
00:23:39d'affronter Greg et Ganesh.
00:23:45Greg, vous me dites oui,
00:23:47c'est une médaille d'or.
00:23:48Je dis plutôt non.
00:23:49Greg dit non ?
00:23:50Ah, on inverse alors.
00:23:51On inverse.
00:23:52Greg, vous avez dit non.
00:23:53Et Ganesh, vous dites oui,
00:23:54c'est une médaille d'or mythique.
00:23:55Eh bien, on laisse Ganesh
00:23:56démarrer, évidemment,
00:23:57pour son premier duel
00:23:58dans l'équipe du soir.
00:23:59L'habillage est prêt, les amis.
00:24:01Et on y va
00:24:02en attendant de l'accueillir
00:24:03au Club France.
00:24:04Pauline fait en prévôt
00:24:05dans quelques instants
00:24:06avec Anne-Sophie Bernardi.
00:24:07Notre plateau qui est prêt
00:24:09du côté du Club France.
00:24:10L'ambiance absolument extraordinaire
00:24:12tout au long de cette journée
00:24:13pour fêter.
00:24:14Pauline fait en prévôt
00:24:15qui d'ailleurs y est allée très tôt
00:24:16pour goûter le contact
00:24:17avec le public.
00:24:18On l'a vue en larmes
00:24:19avec sa famille,
00:24:20notamment aujourd'hui.
00:24:2115 titres de championne du monde,
00:24:23toutes catégories.
00:24:25Elle a remporté
00:24:26toutes les disciplines possibles
00:24:27en cyclisme,
00:24:28Pauline fait en prévôt.
00:24:29C'est ça qu'il faut rappeler.
00:24:30Et elle est en plus
00:24:31championne olympique.
00:24:32Quand elle émerge,
00:24:33il y a 10 ans,
00:24:34elle est championne du monde
00:24:35sur route,
00:24:36de cyclocrosse et de VTT.
00:24:37C'était une championne complète.
00:24:38La même année,
00:24:39elle arrive à faire le tri.
00:24:40Enfin, le tri.
00:24:43Le duel dans un instant.
00:24:44Il était dans les starting blocks, Greg.
00:24:46Je l'ai mon duel ou pas ?
00:24:47Ça arrive, ça arrive, Greg.
00:24:48Le temps de vous donner,
00:24:49ça va alimenter votre duel.
00:24:51L'écart clair,
00:24:52réalisé par Pauline fait en prévôt
00:24:53aujourd'hui.
00:24:54Oui, c'est presque 3 minutes.
00:24:563 minutes sur les autres.
00:24:57Sur la deuxième,
00:24:58Hayley Batten,
00:24:59c'est 2'57,
00:25:00très exactement sur la ligne.
00:25:01Quand on vous dit
00:25:02que vraiment c'était un récital
00:25:03et qu'il n'y avait rien à faire,
00:25:04il n'y avait vraiment rien à faire.
00:25:05Aujourd'hui,
00:25:06elle était programmée pour ça.
00:25:07L'œil du tigre.
00:25:09Il adore les duels,
00:25:10c'est un truc de fou.
00:25:13Ça y est, c'est prêt.
00:25:14C'était le temps de le chauffer.
00:25:17Pour que ce soit légendaire
00:25:18pour Ganesh,
00:25:19il va battre Grégory Schneider
00:25:20sur un duel qu'il attend
00:25:21depuis si longtemps.
00:25:22Mythique, voilà.
00:25:23Allez, Greg,
00:25:24vous dites donc que non,
00:25:25ce n'est pas une médaille d'or mythique.
00:25:27Ganesh, oui.
00:25:28Et Ganesh, c'est vous qui démarrez.
00:25:30Moi, je trouve que c'est mythique
00:25:32tout simplement parce que
00:25:34on est sur un sport
00:25:35où l'histoire s'écrit
00:25:37aux Jeux Olympiques.
00:25:38Et en fait,
00:25:39pour une athlète comme elle
00:25:40qui a tout remporté,
00:25:41qui a tout réussi
00:25:42dans des championnats du monde,
00:25:43etc.,
00:25:44c'est dans des compétitions
00:25:45comme celle-là
00:25:46qu'on peut venir valider,
00:25:48montrer à la planète
00:25:50qu'on est sur son toit
00:25:52et que plus personne
00:25:54ne peut rien dire,
00:25:55ne peut rien faire
00:25:56de ce palmarès.
00:25:57Elle a maintenant tout eu
00:25:59en cross, en VTT,
00:26:00on l'a dit.
00:26:01Et donc, finalement,
00:26:02là, il n'y a plus personne
00:26:03qui peut dire quoi que ce soit.
00:26:04Je vous ai accordé trois secondes
00:26:05pour votre premier duel.
00:26:06Voyons les généreux.
00:26:07Greg ?
00:26:08Le mot mythique
00:26:09me paraît un peu fort.
00:26:10Je ne pense pas que ça édifie
00:26:11les sportives chinoises,
00:26:13japonaises
00:26:14ou allemandes
00:26:15de voir ça.
00:26:16Et surtout,
00:26:17cette histoire de mythe,
00:26:18pour moi,
00:26:19est écrasée
00:26:20par le fait
00:26:21qu'elle a réparé une injustice.
00:26:22Parce que le fait
00:26:23qu'elle n'était pas championne olympique
00:26:24était d'abord
00:26:25une gigantesque injustice.
00:26:26Tu n'es pas championne du monde
00:26:27pendant 15 ans
00:26:28sans être championne olympique,
00:26:29ça n'existe pas.
00:26:30Tu ne te plantes pas
00:26:31comme elle s'est plantée
00:26:32trois fois au jeu
00:26:33dans des circonstances
00:26:34invraisemblables,
00:26:35ça ne peut pas arriver.
00:26:36Tu ne peux pas dominer ton sport
00:26:37sur plus de 10 ans
00:26:38sans être championne olympique,
00:26:40Est-ce que vous avez convaincu
00:26:41le président ?
00:26:42Il va nous le dire
00:26:43dans un instant.
00:26:44Le temps de vous rappeler,
00:26:45si vous nous rejoignez,
00:26:46que Pauline Ferrand-Prévost
00:26:47sera en direct avec nous
00:26:48dans notre studio du Club France
00:26:49avec Anne-Sophie Bernardi.
00:26:50La fête attendue
00:26:51pour les 4 médaillés du jour.
00:26:52Léon Marchand,
00:26:53médaillé d'or,
00:26:54lui ne va pas aller au Club France
00:26:55a priori,
00:26:56il a encore d'autres médailles
00:26:57à aller remporter.
00:26:58Mais on va suivre ça
00:26:59avec nos envoyés spéciaux sur place.
00:27:00Ce sera la fête
00:27:01tous les soirs.
00:27:02Stéphane,
00:27:03est-ce que vous avez été convaincu
00:27:04par qui ?
00:27:06Excellent duel d'abord !
00:27:07C'est bien de le dire !
00:27:10Je vais rejoindre Ganesh.
00:27:13Evidemment,
00:27:15les arguments de Greg se tiennent.
00:27:17Mais effectivement,
00:27:18pour une athlète comme elle,
00:27:19si lui avait manqué ce titre
00:27:20dans son immense palmarès,
00:27:22elle ne serait peut-être pas
00:27:23entrée dans l'histoire
00:27:24comme elle va maintenant
00:27:25entrer dans l'histoire.
00:27:26Et en plus,
00:27:27c'est un titre magistral.
00:27:28Elle a fait effectivement
00:27:29à l'échelle de son sport,
00:27:30une Léon Marchand,
00:27:31elle a écrasé la concurrence,
00:27:33elle nous a époustouflés.
00:27:34Et puis elle a cette joie,
00:27:37cette émotion à la fin
00:27:38qui vont nous marquer
00:27:39aussi nos mémoires.
00:27:40Eh oui,
00:27:41les Jeux Olympiques,
00:27:42c'est aussi ça.
00:27:43C'est des images.
00:27:44Claire,
00:27:45et ensuite Hervé et Fred
00:27:46qui ne sont pas d'accord.
00:27:47Je voulais juste ajouter
00:27:48une petite chose,
00:27:49c'est que Pauline Ferrand-Prévot
00:27:50avait prévenu avant
00:27:51que c'était sa dernière année
00:27:52en VTT Cross-Country.
00:27:53Et donc,
00:27:54avant d'aller chercher ce titre,
00:27:55ça montre encore plus
00:27:56la force mentale
00:27:57qu'elle a réussi à se forger
00:27:58au fur et à mesure des années.
00:27:59Et ça ajoute à cette histoire.
00:28:00Je vous voyais dire...
00:28:01Non,
00:28:03je n'ai pas bien compris
00:28:04les arguments de Greg.
00:28:05Visiblement,
00:28:06il s'était bien préparé
00:28:07le temps de faire le duel,
00:28:08mais je n'ai pas trop compris
00:28:09la notion de mythe.
00:28:10Non,
00:28:11en revanche,
00:28:12on aurait pu évoquer
00:28:13qu'est-ce qu'un mythe
00:28:14dans ces cas-là.
00:28:15Un mythe,
00:28:16c'est rentrer dans
00:28:17la mémoire collective.
00:28:18Dans ces cas-là,
00:28:19ça veut dire que
00:28:20chaque médaille d'or
00:28:21du sport français
00:28:22aux Jeux Olympiques
00:28:23est une médaille mythique.
00:28:24Non.
00:28:25Alors que là...
00:28:26Non,
00:28:27mais c'était un peu ça
00:28:28le raisonnement.
00:28:29C'est de dire que finalement,
00:28:30puisque ce sont des sports
00:28:31qui ne sont pas
00:28:32des médailles d'or,
00:28:33je pense que pour entrer
00:28:34dans le mythe...
00:28:35Ceci dit,
00:28:36il y a tellement peu
00:28:37de médailles d'or
00:28:38globalement dans l'histoire
00:28:39du sport,
00:28:40que ça pourrait presque
00:28:41en soi être un élément
00:28:42de compréhension.
00:28:43Tout à fait.
00:28:44C'est un élément
00:28:45qu'on peut mettre
00:28:46du côté du crédit
00:28:47de la championne.
00:28:48Maintenant,
00:28:49pour moi,
00:28:50le mythe,
00:28:51si vous voulez,
00:28:52il n'y en a pas tant que ça.
00:28:53C'est-à-dire que le mythe,
00:28:54c'est Carl Lewis,
00:28:55c'est peut-être Marchand,
00:28:56peut-être Marchand
00:28:57s'il nous sort
00:28:58trois, quatre médailles d'or.
00:28:59Ce sont des gens
00:29:01qui ne sont pas
00:29:02des médailles d'or.
00:29:03Si elle avait été
00:29:04quatrième médaille d'or,
00:29:05parce qu'elle a perdu
00:29:06les trois premières,
00:29:07et là, la quatrième,
00:29:08vous dites,
00:29:09ça devient un mythe
00:29:10parce qu'elle a perdu avant,
00:29:11je regrette.
00:29:12Mais la mythe,
00:29:13c'est qu'on ne voit pas
00:29:14tout à fait la même chose.
00:29:15Teddy Riner,
00:29:16s'il est champion olympique
00:29:17ou s'il prend une autre médaille,
00:29:18c'est un mythe.
00:29:19C'est déjà un mythe.
00:29:20On ne parle pas de
00:29:21Palmarès,
00:29:22on parle de cette médaille d'or-là,
00:29:23réussie de cette manière-là,
00:29:24après cette histoire-là.
00:29:25Tout ce qui s'est passé,
00:29:27Tout ce qu'elle a gagné déjà,
00:29:28elle est multichampionne du monde,
00:29:30elle a gagné sur la route,
00:29:31elle a gagné en VTT,
00:29:33elle allait arrêter,
00:29:34elle va, quoi qu'il arrive,
00:29:35arrêter le VTT.
00:29:36Elle se projette maintenant
00:29:37sur le fait de gagner Paris-Roubaix,
00:29:38de gagner le Tour de France.
00:29:40L'année prochaine,
00:29:41il y a une nouvelle équipe
00:29:42qui se monte avec elle.
00:29:43Elle va la rejoindre.
00:29:44Il y a une projection
00:29:45qui est différente.
00:29:46Puis elle a tellement galéré
00:29:47et à Tokyo,
00:29:48comme tu l'as rappelé, Claire,
00:29:49et avant à Rio,
00:29:50qu'à Londres,
00:29:51c'était plutôt la découverte.
00:29:52Elle était très jeune.
00:29:53Ce n'est pas dramatique
00:29:55mais tout ça, je trouve
00:29:56que c'est une progression
00:29:57de par étage
00:29:58et ce n'est pas comme
00:29:59si c'était, par exemple,
00:30:00la boxeuse amateur
00:30:01qui n'existe que par les JO
00:30:02quasiment,
00:30:03qui rate, qui rate
00:30:04et qui finit par réussir.
00:30:05Là, c'est quand même
00:30:06une énorme championne
00:30:07à l'échelle du VTT.
00:30:08Scandaleusement,
00:30:09tu fais des rapprochements
00:30:10spécieux, Greg,
00:30:11sur des soi-disant
00:30:12peut-être chinois
00:30:13ou des Moldovalaques
00:30:14ou des Turcmen
00:30:15qui n'auraient pas rêvé
00:30:16parce qu'on a Pauline Ferrand-Prévot
00:30:18qui est championne olympique.
00:30:19Non, mais attendez,
00:30:20on s'était concentré
00:30:22Dans l'histoire
00:30:23du cyclisme français,
00:30:24il va rester qui
00:30:25dans les fans
00:30:26du cyclisme français ?
00:30:27Jamy Longo,
00:30:28championne olympique parrain.
00:30:29Félicia Ballanger.
00:30:30Peut-être, peut-être.
00:30:31Tu as bien remarqué
00:30:32que c'est Félicia Ballanger
00:30:33qui est dans les dernières
00:30:34relèveuses,
00:30:35les porteuses de femmes.
00:30:36Non, mais évidemment,
00:30:37Félicia Ballanger,
00:30:38j'ai le loin de moi
00:30:39lié de réduire
00:30:40sa part dans l'histoire
00:30:41mais par contre,
00:30:42Félicia Ballanger,
00:30:43je suis désolé,
00:30:44dans le grand public,
00:30:45ce n'est pas la même
00:30:46personne,
00:30:47c'est la même personne
00:30:48qui a fait
00:30:50Dans le grand public,
00:30:51ce n'est pas un nom
00:30:52qui est resté.
00:30:53Oui, mais ça,
00:30:54ça ne veut rien dire
00:30:55parce que ce n'est pas sûr
00:30:56non plus que son nom
00:30:57reste dans le grand public.
00:30:58Je pense qu'elle marque
00:30:59au-delà de son sport.
00:31:00Par rapport à ce qu'a dit
00:31:01Stéphane,
00:31:02il y a quand même
00:31:03un truc.
00:31:04Au moins,
00:31:05il y a Longo.
00:31:06Des médailles d'or,
00:31:07t'en prends,
00:31:08bon, par session,
00:31:09là, on va peut-être
00:31:10péter les scores
00:31:11mais t'en prends dix.
00:31:12Par session,
00:31:13quand t'es la France,
00:31:14t'en prends dix.
00:31:15Mais dix médailles d'or
00:31:16tous les quatre ans,
00:31:17c'est forcément tellement rare
00:31:18parce que ça va quand même
00:31:19inspirer dans les clubs,
00:31:20ça va quand même
00:31:21créer des vocations.
00:31:22Donc, la moindre médaille d'or,
00:31:23quelque part,
00:31:24est mythique.
00:31:25C'est un peu le sens
00:31:26de ta pensée.
00:31:27Elles sont rares.
00:31:28Elles ne pleuvent pas.
00:31:29La Chine,
00:31:30ils vont faire tomber 40.
00:31:31Mais nous,
00:31:32c'est assez rare pour être…
00:31:33Vous voyez,
00:31:34c'est intéressant
00:31:35parce que vous rappelez tout ça
00:31:36en disant
00:31:37que Ferrand Prévost,
00:31:38peut-être,
00:31:39vous n'en souvenez pas
00:31:40parce que c'est passé
00:31:41un peu une impression,
00:31:42on a déjà oublié
00:31:43mais moi,
00:31:44je m'en souviens,
00:31:45c'était Julie Bresset
00:31:46Elle était là aujourd'hui.
00:31:47Je n'ai pas vu
00:31:48cette scène aujourd'hui.
00:31:49À l'arrivée,
00:31:50elle était là.
00:31:51Mais en 2012,
00:31:52elle gagne.
00:31:53C'est très beau
00:31:54mais je pense que ça imprime
00:31:55beaucoup moins.
00:31:56La preuve,
00:31:57c'est que son nom
00:31:58a été oublié
00:31:59sauf par les fans
00:32:00et les spécialistes
00:32:01et puis c'est magnifique
00:32:02ce qu'elle a fait ce jour-là.
00:32:03Mais aujourd'hui,
00:32:0412 ans plus tard,
00:32:05on l'a un peu oublié.
00:32:06Je pense que Pauline Ferrand Prévost
00:32:07est appelée à régner différemment
00:32:08et plus profondément.
00:32:09C'est l'impact du sport aussi
00:32:10parce que là,
00:32:11il faut vraiment se concentrer
00:32:12sur les Jeux Olympiques.
00:32:17Deux fois ?
00:32:18Deux fois.
00:32:19Est-ce que pour vous,
00:32:20c'est un mythe ?
00:32:21Oui.
00:32:22Quand même.
00:32:23Non mais à un moment,
00:32:24il faut bien qu'on se définisse dessus.
00:32:26Sur la même discipline,
00:32:27tu gagnes deux fois
00:32:28l'Eurolympique à la suite.
00:32:29Non mais je finis.
00:32:30Dans ces cas-là, oui.
00:32:31C'est ce que j'ai dit tout à l'heure.
00:32:32Si elle l'avait gagnée avant,
00:32:33on peut en discuter.
00:32:34Mais je pense que
00:32:35pour entrer dans cette notion de mythe,
00:32:37c'est réussir quelque chose
00:32:39que quasiment personne ne réussit.
00:32:41C'est quelque chose d'exceptionnel.
00:32:43Oui mais alors,
00:32:44dans la discipline Hervé,
00:32:47elle fait quelque chose d'exceptionnel.
00:32:49Il lui manquait juste la médaille d'or.
00:32:50C'est ça, Claire.
00:32:51Vous commentez le VTT sur la chaîne.
00:32:53Il lui manquait juste ça
00:32:54pour rappeler peut-être
00:32:55ce qu'est Pauline Ferrand Prévost.
00:32:57Par ailleurs,
00:32:58j'ai dit 15 titres de championne du monde.
00:33:00C'est extraordinaire.
00:33:01Et toutes les disciplines confondues.
00:33:02C'est-à-dire qu'elle a quasiment tout touché.
00:33:04Même l'année dernière,
00:33:05elle est partie sur d'autres disciplines,
00:33:07du long distance, etc.
00:33:08Aussi en plus.
00:33:09Donc vraiment,
00:33:10elle est,
00:33:11ce qu'on disait,
00:33:12sur le triple titre de championne du monde
00:33:13quand elle arrive à l'avoir,
00:33:14c'était une première mondiale.
00:33:15De l'avoir comme ça
00:33:16sur trois disciplines différentes.
00:33:18Donc elle a déjà marqué
00:33:19l'histoire de son sport.
00:33:20Claire, regardez qui est là.
00:33:21Pauline Ferrand Prévost.
00:33:22Et elle va où ?
00:33:23Elle va rejoindre Anne-Sophie Bernadie.
00:33:25Voilà qui l'accueille en direct.
00:33:27Anne-Sophie.
00:33:28Je vous donne les micros.
00:33:29Voilà, l'antenne est à vous.
00:33:30On profite de cette immense championne,
00:33:32médaillée d'or donc aujourd'hui,
00:33:33Pauline Ferrand Prévost.
00:33:36Et oui, mais Saoud,
00:33:37on est ravis d'accueillir
00:33:38une championne olympique.
00:33:39Alors, on dit notre studio,
00:33:40on va dire un petit peu notre chambre.
00:33:42Peut-être notre chambre d'ado.
00:33:43Ici, à nous, la team, l'équipe.
00:33:45On a fermé les fenêtres, les rideaux.
00:33:47En tout cas, en mode l'équipe,
00:33:48on a mis des posters un petit peu partout.
00:33:50Et vous inaugurez avec nous
00:33:52cette chambre alors, Pauline.
00:33:54Et ici, on a envie de parler d'émotion
00:33:57parce qu'on en a eu tellement, Pauline,
00:33:59quand on vous a vu passer cette ligne d'arrivée.
00:34:01Vous avez transporté tout le monde.
00:34:03On a peut-être même versé une petite larme.
00:34:05Et vous, vous pensez à quoi ?
00:34:07J'ai aussi beaucoup pleuré
00:34:08après la ligne d'arrivée.
00:34:09C'est vrai que je gardais
00:34:10beaucoup d'émotion en moi.
00:34:11Depuis ces derniers mois,
00:34:12parce que je voulais vraiment être forte
00:34:14pour cette journée, pour ces Jeux.
00:34:17Mais c'est vrai qu'après la ligne d'arrivée,
00:34:20en voyant la ligne,
00:34:21je me suis dit,
00:34:22mais c'est complètement dingue.
00:34:23Et durant la course,
00:34:24je ne me rendais pas compte non plus
00:34:25du public vraiment,
00:34:26du nombre de personnes qui étaient présentes.
00:34:28Mais quand j'ai vu la ligne d'arrivée
00:34:30et toute cette masse,
00:34:31c'est vrai que ça a été incroyable.
00:34:33Et ça a été beaucoup,
00:34:34beaucoup d'émotion pour moi aussi.
00:34:35Racontez-nous le nombre de ses supporters
00:34:37sur cette colline d'élan court.
00:34:38Ça devait faire un bruit
00:34:40complètement fou.
00:34:41Il y a quelques instants,
00:34:42on était avec la finale de Léon Marchand.
00:34:44Il y a eu une ferveur incroyable
00:34:46autour de vous les athlètes français.
00:34:47J'étais tellement concentrée
00:34:48qu'en fait j'entendais un brouhaha,
00:34:50j'entendais crier mon nom.
00:34:51Et je me suis dit,
00:34:52en fait, il ne faut pas que je regarde
00:34:53parce que ça va me déconcentrer.
00:34:54Il faut vraiment que je reste focus
00:34:56sur mon objectif.
00:34:58Mais quand ce dernier virage,
00:35:01j'ai levé la tête
00:35:02et j'ai vu tout ce monde,
00:35:03c'était incroyable.
00:35:04Puis cette Marseillaise,
00:35:05ça a été beaucoup,
00:35:08beaucoup d'émotion.
00:35:09Je crois que vous avez un tatouage
00:35:10avec des petits anneaux
00:35:11sur le poignet gauche.
00:35:13Vous allez le mettre à jour.
00:35:14On va y mettre un peu d'or
00:35:15autour de ce tatouage.
00:35:16Non, je ne sais pas.
00:35:17C'est vrai que je les avais faits en 2012
00:35:19parce que mon rêve,
00:35:20c'était de participer
00:35:21aux Jeux Olympiques en 2012.
00:35:23Je les ai faits à Londres.
00:35:25Après, dans la foulée,
00:35:27ça a été de les gagner à Rio et à Tokyo.
00:35:29Mais j'ai échoué les deux fois.
00:35:31Les gagner aujourd'hui à Paris,
00:35:34c'est vraiment quelque chose d'incroyable.
00:35:38Je me dis que j'ai peut-être eu raison
00:35:40de ne pas les gagner avant
00:35:41pour pouvoir les gagner en 2024
00:35:44ici à la maison.
00:35:45Vous êtes la première médaillée
00:35:46que l'on accueille.
00:35:47Vous êtes championne olympique.
00:35:48En plus, est-ce qu'on peut voir
00:35:49cette médaille ?
00:35:50Quand même, Pauline,
00:35:51elle a l'air incroyable.
00:35:52Elle est magnifique.
00:35:54Elle fait mal au cou, là ?
00:35:55C'est vraiment très lourd ?
00:35:56Oui, mais je ne m'en plains pas,
00:35:57bizarrement.
00:35:59Vous allez dormir avec cette nuit ?
00:36:00Bien sûr.
00:36:01Si j'arrive à dormir,
00:36:02je pense qu'il faut
00:36:06que je me retrouve aussi seule
00:36:07pour profiter
00:36:08et pour me dire
00:36:09que c'est incroyable ce que tu as fait.
00:36:11Demain, je serai fraîche
00:36:13pour une nouvelle journée Média
00:36:15et profiter de tout ça aussi.
00:36:16Et jusqu'à demain,
00:36:17il y a une grosse soirée Média
00:36:18qui vous attend.
00:36:19On me fait des signes déjà derrière.
00:36:21Il faut forcément qu'on vous laisse
00:36:22parce que la tournée médiatique
00:36:23ne fait que commencer.
00:36:24Vous réussissez à profiter
00:36:25entre tout ça ?
00:36:26On passe quelques coups de fil ?
00:36:27Je n'ai pas mangé depuis la course,
00:36:29donc j'étais un peu en hypo.
00:36:32J'ai réussi à appeler mon ami.
00:36:34J'ai vu mes parents un petit peu,
00:36:35donc je suis plutôt très très contente.
00:36:37On vous souhaite de continuer à profiter.
00:36:39Merci beaucoup d'être venue
00:36:41dans ce studio l'équipe
00:36:42et de l'avoir inauguré.
00:36:44On vous laisse repartir
00:36:46pour d'autres obligations médiatiques
00:36:48et on vous suit bien sûr
00:36:50sur la chaîne l'équipe en plus.
00:36:51Merci Pauline.
00:36:52Vous le savez quoi Anne-Sophie,
00:36:54en écoutant ça,
00:36:55je dis un grand oui
00:36:56pour cette médaille d'or mythique.
00:36:57Oui, elle est mythique.
00:36:58Vous savez pourquoi ?
00:36:59Moi, il y a quelque chose
00:37:00qui m'émeut énormément,
00:37:01c'est les immenses sportifs
00:37:03qui vivent des échecs
00:37:04avant de vivre une grande victoire
00:37:07et une médaille d'or.
00:37:09C'est pour ça que tout à l'heure,
00:37:10vous me disiez marchand,
00:37:11je ne m'intéressais pas tellement.
00:37:12Non, mais c'est quand même extraordinaire.
00:37:14En 2016, quand elle disait
00:37:15le cyclisme, le vélo,
00:37:16c'est mon pire cauchemar.
00:37:18Et derrière,
00:37:19elle est championne olympique
00:37:20aujourd'hui à Paris.
00:37:22Demandez seulement à sa victime
00:37:23Hailey Batten, l'américaine
00:37:24qui est pourtant loin
00:37:25d'être impressionnable.
00:37:26Demandez-lui si elle trouve
00:37:27que Ferrand Prévost est mythique ou pas.
00:37:29Est-ce que c'est une grande championne
00:37:30ou pas ?
00:37:31Je ne sais pas, elle vous dira.
00:37:33C'est un argument.
00:37:34Elles sont au premier mot.
00:37:35C'est un petit argument.
00:37:36Elles sont au premier mot.
00:37:37Greg qui trépigne.
00:37:38A des sportifs,
00:37:39ça peut être du patinage artistique,
00:37:40du foot, ce que vous avez envie.
00:37:41Il vous explique toujours
00:37:42la même histoire.
00:37:43C'est ce qui définit le sportif
00:37:45ou ce qui définit sa grandeur.
00:37:47C'est ce qu'il a fait de ses échecs.
00:37:49Parce qu'il commence
00:37:50par connaître des échecs.
00:37:51Même Bappé a commencé
00:37:52par connaître des échecs médiatiques
00:37:53ou des choses comme ça.
00:37:54Même Léon Marchand.
00:37:55Je peux vous raconter
00:37:56ses histoires,
00:37:57comment il a vécu le Covid.
00:37:58Léon Marchand, c'est terrible.
00:37:59Qu'est-ce que tu fais
00:38:00de tes échecs qui te définit ?
00:38:01Ce n'est pas le fait
00:38:02de ne pas connaître d'échecs
00:38:03puisque de toute façon,
00:38:04tu vas les vivre.
00:38:05Ça ne peut pas être autrement.
00:38:06Mais qu'est-ce que tu en fais ?
00:38:07C'est ça qui compte.
00:38:08Ce n'est pas le reste.
00:38:09C'est exactement ce que vous disiez.
00:38:10Ganesh, pour terminer
00:38:11sur Pauline Ferrand-Prévot,
00:38:13l'émotion qu'elle dégage,
00:38:15il y a une espèce à la fois
00:38:17de fragilité et de force,
00:38:18de puissance.
00:38:19C'est aussi ça
00:38:20qui fait qu'à un moment,
00:38:21on entre dans une catégorie à part.
00:38:23C'est sûr.
00:38:24Quand on l'écoute,
00:38:25c'est fou.
00:38:26On a l'impression
00:38:27que c'est presque
00:38:28une petite chose fragile.
00:38:29Il y a beaucoup d'humilité.
00:38:30Il y a beaucoup de douceur.
00:38:31On dirait presque
00:38:32qu'elle s'excuse d'être là
00:38:33alors que c'est
00:38:34une immense championne.
00:38:35Je pense que c'est aussi ça
00:38:36qu'ils font les grands champions.
00:38:38Léon, d'une certaine manière,
00:38:40il y a quelque chose
00:38:41de très humble
00:38:44qui se dégage de lui.
00:38:45Du coup,
00:38:46on a d'autant plus d'estime
00:38:48et de plaisir à le regarder.
00:38:50Ce qui est impressionnant,
00:38:52ce défilé de médaillés
00:38:53qu'on a depuis deux jours
00:38:54et ces rencontres,
00:38:55ces découvertes,
00:38:56ce ne sont pas des gens
00:38:57qu'on entend tous les jours.
00:38:58C'est de mesurer l'esprit,
00:38:59l'intelligence
00:39:01qui sort de leurs mots.
00:39:04Il y a souvent la force tranquille.
00:39:05Oui, c'est fascinant.
00:39:07Alors que les émotions
00:39:08sont pfiou, dingues.
00:39:09Ils montent tellement haut.
00:39:11On aura plaisir à la retrouver
00:39:12pour ses prochaines aventures.
00:39:14On était heureux, en tout cas,
00:39:15de l'accompagner
00:39:16durant toutes ces années
00:39:17avec la chaîne sur le VTT.
00:39:2188% pour Ganesh
00:39:25qui remporte son premier duel.
00:39:26On sent comment Ganesh,
00:39:27c'est une victoire mythique.
00:39:30Il va falloir en perdre.
00:39:33Ça fait quoi d'écraser Greg Schneider ?
00:39:39Vous en souviendrez, Ganesh.
00:39:40Pour votre premier duel,
00:39:41vous écrasez Greg Schneider.
00:39:43Il faut dire les arguments de Greg.
00:39:46Lamentable.
00:39:48On parle de Léon Marchand
00:39:50dans quelques instants.
00:39:51Évidemment, c'était l'autre énorme
00:39:53performance du jour
00:39:54qui a claboussé tout le monde
00:39:56à la fois de son talent,
00:39:57de son émotion.
00:39:58On était bluffés tous
00:40:01en voyant cette première course
00:40:02qu'il a remportée
00:40:03sur le 400 mètre catenage.
00:40:04Avant cela,
00:40:05il y avait un autre temps fort,
00:40:06l'escrime.
00:40:07On attendait beaucoup de médailles
00:40:08du côté de l'escrime.
00:40:09On en a une en argent.
00:40:11Et ce n'est peut-être pas forcément
00:40:12celle qu'on attendait.
00:40:14C'est Yannick Borel
00:40:15qui a remporté l'argent à l'épée.
00:40:17C'est le numéro 1 français,
00:40:18mais c'était le numéro 11 mondial.
00:40:20Le français qui s'est incliné
00:40:21face au japonais numéro 3 mondial.
00:40:24C'est sa première médaille individuelle.
00:40:26Et ça déjà, c'est magnifique pour lui,
00:40:28pour Yannick Borel.
00:40:30En revanche, Claire,
00:40:32et on va y venir évidemment, Stéphane,
00:40:34il y avait deux autres stars
00:40:36attendues aujourd'hui
00:40:37du côté de l'escrime français.
00:40:38Et là, c'était la catastrophe.
00:40:39On va commencer par Isaura Tibus
00:40:41au fleuret qui a perdu
00:40:42dès son entrée en lice.
00:40:44Elle qui a 32 ans.
00:40:45On sait qu'il y a eu pas mal de déboires
00:40:46bien sûr depuis le début de l'année,
00:40:49notamment avec le contrôle positif,
00:40:51la relax finalement,
00:40:52qui fait appel à la blessure aux genoux.
00:40:55Aussi, c'était début du mois de juin.
00:40:57Et puis, une autre élimination également,
00:40:59mais là en huitième
00:41:00avec un champion olympique
00:41:02pour le tout premier jour à Tokyo
00:41:05et qui là s'en va assez rapidement également.
00:41:08Romain Canonne, bien sûr,
00:41:09qu'on n'oublie pas.
00:41:12Voilà, ça c'est pour le côté flop, c'est ça ?
00:41:15Malheureusement,
00:41:16et on va vous demander
00:41:17ce que vous retenez.
00:41:18Est-ce que c'est l'argent de Yannick Borel
00:41:19qu'on voit là
00:41:20ou l'élimination de Tibus
00:41:22et de Canonne ?
00:41:24Habillage à l'américaine,
00:41:25à la parisienne,
00:41:26à l'olympique parisien.
00:41:28Et vous me dites,
00:41:29est-ce que vous retenez l'argent
00:41:30ou les deux flops ?
00:41:32Fred ?
00:41:33L'argent.
00:41:34L'argent.
00:41:35Hervé ?
00:41:36L'argent, évidemment.
00:41:37On attendait tellement Canonne.
00:41:38C'était une histoire extraordinaire
00:41:39que vous attendez
00:41:40pour aller conserver son titre.
00:41:41Non, il est mythique.
00:41:42C'était du jamais fait avant.
00:41:44Guinach ?
00:41:46Plutôt l'argent.
00:41:47L'argent aussi ?
00:41:48Je ne peux pas insulter le sport,
00:41:50c'est l'argent.
00:41:51L'argent.
00:41:52Tout le monde, l'argent.
00:41:53Stéphane ?
00:41:54L'argent pareil.
00:41:55Mais on est des hommes d'argent.
00:41:57Remco Evenpool a dit
00:41:59c'est quoi cette piste de merde
00:42:00en parlant du chrono ?
00:42:03C'est quoi cette question de merde
00:42:04qu'on pose dans l'équipe du sport ?
00:42:06Vraiment ?
00:42:08On peut élargir.
00:42:10Hervé et Stéphane.
00:42:12Ça permet quand même de parler
00:42:14d'Isaura Tibus qui pour moi,
00:42:16ce qu'elle a vécu pendant six mois,
00:42:18c'est absolument incroyable.
00:42:20Vous savez, avec l'histoire de dopage,
00:42:22après elle sort,
00:42:23première compétition,
00:42:24le genou qui flanche,
00:42:25et là elle vient,
00:42:26elle n'est pas préparée,
00:42:27elle n'a rien.
00:42:28Elle croit encore qu'elle peut gagner.
00:42:29Ça se trouve,
00:42:30c'est ce qui va se passer
00:42:31quand elle va faire le pariquit.
00:42:32Peut-être qu'elle va donner
00:42:33une âme supplémentaire.
00:42:34Donc je veux dire,
00:42:35elle arrivait trop diminuée
00:42:36pour une jeunesse olympique.
00:42:38C'est un truc énorme.
00:42:39Elle a eu tellement de poids,
00:42:40ses responsabilités sur les épaules,
00:42:42et puis on se sentait,
00:42:43c'est vrai que d'un autre côté,
00:42:44on se disait,
00:42:45elle peut gagner.
00:42:46Alors que logiquement,
00:42:47comment vous pouvez gagner
00:42:48quand vous n'avez pas la chance
00:42:49de vous entraîner
00:42:50de manière ultra professionnelle ?
00:42:51C'est hyper dur.
00:42:52Donc moi,
00:42:53j'étais très déçu pour elle
00:42:54parce que je pense qu'elle a tout fait
00:42:55pour être au top.
00:42:56Mais maintenant,
00:42:57je me dis que le pariquit...
00:42:58C'était le sens de la question.
00:43:00C'était le retentissement aussi
00:43:02de Tibus et de Canonne.
00:43:03Il faut de la mémoire.
00:43:04C'est-à-dire que Borel,
00:43:05qui ce soir,
00:43:06va quand même se coucher
00:43:07avec une médaille d'argent,
00:43:08a été éliminé au premier tour
00:43:09à Tokyo alors qu'il était,
00:43:10à l'époque,
00:43:11le grandissime favori
00:43:12côté français.
00:43:13Et que c'est Canonne
00:43:14qui ce jour-là
00:43:15avait eu son jour de gloire.
00:43:16Donc c'est un raccourci extraordinaire
00:43:18de ce qu'est le sport,
00:43:19de ces moments de grâce
00:43:20et de ces moments où,
00:43:21effectivement...
00:43:22Surtout ce sport.
00:43:23Oui.
00:43:24Et cette arme.
00:43:25Et cette arme.
00:43:26Parce que l'épée
00:43:27a un côté loterie incroyable.
00:43:28Le Japonais m'a rappelé
00:43:29toute la journée
00:43:30le Canonne d'il y a 3 ans.
00:43:31Oui, tout à fait.
00:43:32C'est-à-dire qu'il a survolé
00:43:33la compète.
00:43:34Il était intouchable
00:43:35comme Canonne l'était
00:43:36il y a 3 ans.
00:43:37T'es sur une journée de compète.
00:43:38Romain Canonne,
00:43:39il explose tout
00:43:40alors que personne
00:43:41l'attend il y a 3 ans
00:43:42à Tokyo.
00:43:43Là, franchement,
00:43:44Borel, ça peut s'arrêter
00:43:45bien avant.
00:43:46C'est exactement
00:43:47comme Marianne Malau-Breton,
00:43:48hier,
00:43:49qui est complètement
00:43:50aux fraises
00:43:51sur au moins
00:43:522 assos.
00:43:53Elle est largement dominée.
00:43:54Il y a un 7-1.
00:43:55C'est très similaire.
00:43:56Elle gagne.
00:43:57Voilà.
00:43:58Borel, c'est ça.
00:44:00En quart de finale.
00:44:01Voilà.
00:44:02Et Isara Tibus,
00:44:03elle m'a rappelé
00:44:04Estelle Mossely, hier.
00:44:05C'est-à-dire que
00:44:06les JO,
00:44:07c'est un tel révélateur,
00:44:08c'est une telle lessiveuse
00:44:09qu'il y a rarement
00:44:10des miracles à ce point-là.
00:44:11Si vous n'êtes pas préparés,
00:44:12si vous avez vécu
00:44:13des galères,
00:44:14Mossely, c'était une blessure.
00:44:15Un retour après maternité,
00:44:17Tibus, c'était un contrôle
00:44:19avec le stop-and-go derrière
00:44:21plus la blessure.
00:44:22Même sur la niaque,
00:44:23même sur l'envie,
00:44:24même sur les nerfs,
00:44:25en général, ça craque.
00:44:26Romain Canonne a réagi.
00:44:27Claire ?
00:44:28Oui, peut-être pour aller
00:44:29dans le sens de tout ce plateau.
00:44:30De toute façon,
00:44:31elle est à contre-courant.
00:44:32Là, tout de suite,
00:44:33ça va être compliqué.
00:44:34Justement, il me disait
00:44:35j'ai vu une compétition
00:44:36au Grand Palais
00:44:37quand j'étais jeune.
00:44:38Je rêvais d'y participer.
00:44:39C'est une partie de mon rêve
00:44:40qui s'est accomplie.
00:44:41J'ai kiffé.
00:44:42Je ne regrette rien.
00:44:43Les scrims, c'était aussi
00:44:44une partie d'échec.
00:44:45J'ai été surpris.
00:44:46C'est comme si on se faisait
00:44:47manger son fou et sa dame.
00:44:48Mais en fait, on sent finalement,
00:44:49je ne sais pas,
00:44:50on sent presque
00:44:51plus qu'il est content
00:44:52que déçu.
00:44:53C'est dur de dire ça.
00:44:54Il n'est pas ravagé.
00:44:55On a l'impression
00:44:56que c'est ça qui ressort.
00:44:57Oui, parce qu'il faut voir l'écran.
00:44:58Quel Grand Palais !
00:44:59La présentation,
00:45:00les heures du truc,
00:45:01le grand escalier,
00:45:02vous descendez,
00:45:03c'est mythique.
00:45:04On n'exagère en rien quand même.
00:45:05Non, mais c'est Mistinguette.
00:45:06Vous êtes sur un balcon
00:45:07tout d'un coup,
00:45:08vous agentez.
00:45:09C'est à la fois
00:45:10diligent,
00:45:11mais c'est complètement mythique.
00:45:12Il est venu pour gagner l'or quand même.
00:45:13Oui, mais il n'est pas forcément
00:45:14venu pour gagner l'or
00:45:15parce qu'encore une fois,
00:45:16ce n'est pas comme
00:45:18Il est champion olympique
00:45:19de manière un peu surprenante.
00:45:20Il est parti,
00:45:21mais ils sont douze
00:45:22à pouvoir gagner comme lui
00:45:23aujourd'hui.
00:45:24C'était l'autre médaille
00:45:25française du jour,
00:45:26Yannick Borel.
00:45:27Donc, à l'épée,
00:45:28on marque une courte pause
00:45:29et on est de retour
00:45:30pour évoquer la médaille
00:45:31d'Amandine Guchard.
00:45:32Aujourd'hui,
00:45:33l'essai de l'arme
00:45:34nous ont énormément émus
00:45:35et on est au Club France
00:45:36parce qu'elle va venir,
00:45:37Amandine,
00:45:38au Club France.
00:45:39Et on parle de la performance
00:45:40inouïe déjà
00:45:41de Léon Marchand.
00:45:42A tout de suite.
00:45:48De retour en direct
00:45:49pour l'équipe du soir
00:45:50spécial J.O.
00:45:51Comme tous les soirs,
00:45:52on débriefe la journée,
00:45:53les émotions,
00:45:54les infos,
00:45:55les performances
00:45:56absolument dingues
00:45:57fêtées au Club France.
00:45:58Vous voyez les images
00:45:59en direct à la Villette.
00:46:00C'est là que les supporters
00:46:01se rejoignent en France.
00:46:02C'est là où ça se passe.
00:46:03À Paris,
00:46:04en tout cas,
00:46:05chaque soir,
00:46:06chaque jour,
00:46:07même vous pouvez y aller,
00:46:08c'est 5 euros l'entrée.
00:46:09D'ailleurs,
00:46:10on en profite,
00:46:115 euros.
00:46:12Et puis,
00:46:13c'est à Paris
00:46:14qu'il y a l'entrée
00:46:15de l'équipe du soir
00:46:16donc on en profite 5 euros.
00:46:17Et puis si vous voulez,
00:46:18tiens,
00:46:19j'en profite.
00:46:20On ne sait pas toujours
00:46:21qu'est-ce qu'il y a le lendemain,
00:46:22où est-ce qu'on peut aller,
00:46:23etc.
00:46:24Moi,
00:46:25je me fie à ça.
00:46:26C'est le guide
00:46:27à ne manquer
00:46:28sous aucun prétexte.
00:46:29C'est disponible en kiosque d'ailleurs.
00:46:30Je ne vous le donne pas
00:46:31parce que j'en ai besoin
00:46:32mais vous pouvez l'acheter
00:46:33en kiosque
00:46:34et on verra le programme du jour
00:46:35d'ailleurs demain
00:46:36avec toute la bande
00:46:37qui choisira comme d'habitude
00:46:38l'événement
00:46:39à ne surtout pas manquer
00:46:40selon eux.
00:46:41Après,
00:46:42vous en ferez ce que vous voulez
00:46:43et vous aurez en tout cas
00:46:44leur indice.
00:46:45Ils me regardent bizarrement
00:46:46Fred Fardier.
00:46:47On va revenir
00:46:48à Amandine Bouchard.
00:46:49On attend son arrivée
00:46:50au Club France.
00:46:51On va aller voir Anne-Sophie
00:46:52dans quelques instants
00:46:53mais Amandine Bouchard
00:46:54en bronze donc.
00:46:55Claire,
00:46:56les images avec vous
00:46:57et là aussi.
00:46:58Alors,
00:46:59on est souvent émue
00:47:00pendant ces Jeux.
00:47:01Les larmes d'Amandine
00:47:02c'était quelque chose quand même.
00:47:03Quelque chose me dit
00:47:04que ce n'est pas fini
00:47:05mais ça ne fait que commencer.
00:47:06En effet,
00:47:0729 ans,
00:47:08Amandine Bouchard,
00:47:09sa troisième médaille au Jeux,
00:47:10sa deuxième en individuel.
00:47:11Elle était allée chercher
00:47:12la médaille d'argent
00:47:13bien sûr à Tokui.
00:47:14On s'en souvient.
00:47:15On est sur les moins de 52.
00:47:16Donc,
00:47:17et c'est surtout
00:47:18au Golden Score
00:47:19qu'elle est partie chercher
00:47:20cette médaille
00:47:21après trois minutes.
00:47:22C'est long,
00:47:23trois minutes au Golden Score
00:47:24comme ça.
00:47:25Elle a battu
00:47:26la hongroise Pup.
00:47:27Donc,
00:47:28voilà.
00:47:29Je ne sais pas si je prononce bien.
00:47:30C'est ça que vous ferez ?
00:47:31Vous voulez que je vous dise,
00:47:32Claire ?
00:47:33Pup.
00:47:34Aucune importance.
00:47:35Je vous mets à l'aise.
00:47:36Je vous remercie.
00:47:37Non,
00:47:38mais on ne vous en voudra pas.
00:47:39Voilà,
00:47:40c'est ça que je vous dis.
00:47:42On va l'écouter,
00:47:43il me semble.
00:47:44On a une interview,
00:47:45bien sûr.
00:47:46Alors,
00:47:47écoutons-la.
00:47:48On a un super duel
00:47:49sur Amandine Bouchard.
00:47:50On découvre,
00:47:51mais d'abord,
00:47:52on l'écoute effectivement.
00:47:53Amandine Bouchard.
00:47:54Je suis vraiment heureuse
00:47:55quand même.
00:47:56Vraiment,
00:47:57parce que
00:47:58cette Olympiade,
00:47:59bien qu'elle ait été courte,
00:48:00elle m'a paru très longue.
00:48:01Elle a été très difficile
00:48:02et je suis vraiment
00:48:03très très contente
00:48:04qu'elle se termine
00:48:05avec une belle médaille
00:48:06parce que
00:48:07je vous jure que c'était
00:48:08vraiment pas facile aujourd'hui.
00:48:09C'était incroyable
00:48:10parce que j'ai connu
00:48:11des championnats d'Europe
00:48:12en France,
00:48:13mais cette ambiance-là,
00:48:14je pense que je la revivrai
00:48:15nulle part ailleurs.
00:48:16Je me considère
00:48:17vraiment chanceuse
00:48:18et je suis vraiment reconnaissante
00:48:19d'avoir vécu ça
00:48:20et ce sera un souvenir
00:48:21qui sera marqué
00:48:22à jamais dans ma mémoire.
00:48:23Vraiment.
00:48:24J'ai connu celle de Tokyo,
00:48:25je pense que ça se vaut,
00:48:26mais celle-ci,
00:48:27elle a un poids particulier.
00:48:28C'est important
00:48:29ce qu'elle nous dit,
00:48:30Amandine Bouchard.
00:48:31Ça vous aidera
00:48:32pour le super duel
00:48:33dans quelques instants.
00:48:34Notez bien.
00:48:35On file au Club France
00:48:36parce qu'on me dit
00:48:37qu'Anne-Sophie,
00:48:38vous êtes avec la famille
00:48:39d'Amandine Bouchard ?
00:48:40Exactement,
00:48:41avec la famille
00:48:42d'Amandine Bouchard.
00:48:43Mais Saoudo,
00:48:44on s'est décalé
00:48:45à peine de la tribune.
00:48:46Ils ont pris un peu
00:48:47de recul.
00:48:48J'étais avec Valentine,
00:48:49la sœur,
00:48:50Kerouane,
00:48:51le cousin
00:48:52et Marilo,
00:48:53une amie d'Amandine Bouchard.
00:48:54La team Bubuche,
00:48:55bien sûr,
00:48:56vous le voyez
00:48:57sur Laetitia.
00:48:58On avait tout prévu
00:48:59pour cet événement,
00:49:00Valentine,
00:49:01et au final,
00:49:02on n'a pas été déçus.
00:49:03C'est vraiment
00:49:04un moment
00:49:06On n'a pas été déçus.
00:49:07Bon, ça reste
00:49:08une médaille de trois
00:49:09même si on s'attendait
00:49:10forcément à l'or.
00:49:11Ah, donc on est
00:49:12un peu déçus ?
00:49:13Franchement,
00:49:14un petit peu déçus,
00:49:15mais il faut juste
00:49:16qu'elle savoure
00:49:17bien sa médaille.
00:49:18Ça reste quand même
00:49:19une médaille au géant.
00:49:20Franchement,
00:49:21respect
00:49:22et fierté.
00:49:23La fierté,
00:49:24Kerouane,
00:49:25on vous entend le dire
00:49:26tout de suite.
00:49:27La fierté aussi
00:49:28que ça se soit passé
00:49:29là, à Paris.
00:49:30Il y avait une ambiance
00:49:31dingue dans ce Grand Palais.
00:49:32Racontez-nous
00:49:33comment vous
00:49:34l'avez vécu ?
00:49:35Grande ambiance.
00:49:36C'était son rêve
00:49:37de faire les Jeux
00:49:38à Paris,
00:49:39devant son public,
00:49:40devant ses amis,
00:49:41qu'elle était
00:49:42entourée
00:49:43de tout le monde.
00:49:44C'était
00:49:45beaucoup
00:49:46d'émotions.
00:49:47Une troisième
00:49:48place
00:49:49qui vaut
00:49:50l'or
00:49:51pour nous.
00:49:52On l'a vu
00:49:53pleurer.
00:49:54Alors,
00:49:55nous aussi,
00:49:56j'ai écouté le plateau.
00:49:57Tout le monde
00:49:58versait sa petite larme.
00:49:59Et dans la Team Bubuche
00:50:00aussi,
00:50:01on pleure beaucoup,
00:50:02Marilo ?
00:50:03On a été
00:50:04très stressés.
00:50:05On est passés
00:50:06par toutes les émotions.
00:50:07Et ça,
00:50:08on a beaucoup pleuré.
00:50:09Parce que,
00:50:10quand on la connaît,
00:50:11on sait qui elle est.
00:50:12C'est quelqu'un
00:50:13de très humain.
00:50:14Donc,
00:50:15on vit les émotions
00:50:16réellement avec elle.
00:50:17Et c'est vrai
00:50:18que quand elle est contente,
00:50:19on l'est forcément.
00:50:20Et quand elle peut être triste
00:50:21ou autre,
00:50:22ou très émue,
00:50:23on l'est aussi.
00:50:24On suit.
00:50:25Et du coup,
00:50:26là,
00:50:27vous êtes un petit peu
00:50:28en train de subir
00:50:29la retombée.
00:50:30On attend.
00:50:31Amandine,
00:50:32c'est tout le monde
00:50:33qui veut l'interviewer.
00:50:34Nous,
00:50:35du coup,
00:50:36on l'attend.
00:50:37Je crois qu'on l'attend
00:50:38depuis...
00:50:39On est là depuis
00:50:4020 heures,
00:50:41je crois.
00:50:42Donc,
00:50:43vivement que ça soit fini.
00:50:44Comme ça,
00:50:45on l'a que pour nous.
00:50:46On peut lui faire
00:50:47plein de bisous,
00:50:48plein de câlins.
00:50:49Et comme ça,
00:50:50je pense qu'elle va
00:50:51un petit peu plus
00:50:52se détendre avec nous,
00:50:53avec la famille.
00:50:54Elle va essayer
00:50:55de décompresser,
00:50:56profiter,
00:50:57savourer sa médaille
00:50:58avec nous.
00:50:59Parce que là,
00:51:00avec les médias,
00:51:01ils viennent nous voir.
00:51:02Eh bien,
00:51:03ça ne devrait plus tarder.
00:51:04Amandine Bouchard
00:51:05au prédécesseur.
00:51:06Dans quelques instants,
00:51:07je leur demanderai bien
00:51:08un cri de guerre.
00:51:09Mais vous avez entendu,
00:51:10mais Saoud,
00:51:11ça n'a plus trop de voile
00:51:12à ce niveau.
00:51:13Il va falloir qu'il patiente
00:51:14un tout petit peu
00:51:15parce qu'il y aura le protocole.
00:51:16Elle sera évidemment
00:51:17présentée au public
00:51:18au Club France
00:51:19pour profiter
00:51:20et présenter sa médaille.
00:51:21Amandine Bouchard,
00:51:22donc,
00:51:23médaillée de bronze
00:51:24aujourd'hui.
00:51:25Le judo,
00:51:26vous le savez,
00:51:27évidemment,
00:51:28c'était très attendu.
00:51:29Au niveau même des pronostics,
00:51:30c'est un super duel.
00:51:31Mais l'émotion
00:51:32d'Amandine Bouchard,
00:51:33est-ce qu'elle efface
00:51:34l'absence de titre
00:51:35pour le judo français ?
00:51:36Eh bien,
00:51:37c'est un super duel
00:51:38parce que nos chroniqueurs
00:51:39ne sont absolument pas d'accord.
00:51:40Il n'y aura pas le jingle.
00:51:43Eh bien,
00:51:44vous n'êtes pas d'accord
00:51:45quand même.
00:51:46Le super duel,
00:51:47il oppose.
00:51:48Il oppose qui ?
00:51:49Tiens,
00:51:50Fred,
00:51:51qui fait équipe
00:51:52avec Greg
00:51:53pour aller chercher une défaite
00:51:54peut-être.
00:51:55Non,
00:51:56peut-être pas.
00:51:57Ganesh,
00:51:58qui fait équipe avec Hervé.
00:51:59Fred et Greg,
00:52:00vous dites non,
00:52:01ça n'efface pas
00:52:02l'absence de titre,
00:52:03habillage.
00:52:04Et qui va lancer
00:52:05ce super duel ?
00:52:06Allez,
00:52:07comme tu veux,
00:52:08mais sauf que c'est Ganesh
00:52:09qui va...
00:52:10Non,
00:52:11ce n'est pas Ganesh.
00:52:12Fred,
00:52:13Fred Verdi,
00:52:14allez,
00:52:15c'est vous qui lancez
00:52:16ce super duel.
00:52:17Non,
00:52:18je ne trouve pas
00:52:19parce qu'en effet,
00:52:20moi,
00:52:21j'ai été ému par autre chose.
00:52:22D'abord,
00:52:23je trouve que
00:52:24ce n'est pas un exploit.
00:52:25Elle l'avait déjà fait
00:52:26il y a trois ans.
00:52:27Et puis,
00:52:29elle n'en profite pas
00:52:30puisqu'elle chute face à la même
00:52:31alors qu'Outa Abbe,
00:52:32c'est colossal.
00:52:33Et moi,
00:52:34j'ai retenu surtout Outa Abbe.
00:52:35J'ai vu l'ambiance là-bas.
00:52:36C'était prodigieux
00:52:37avec Abbe
00:52:38qui est littéralement
00:52:39mais cisaillé de chagrin
00:52:40et complètement en pièce
00:52:41avec le public
00:52:42qui la reboost
00:52:43en disant
00:52:44Outa,
00:52:45Outa.
00:52:46Ça,
00:52:47j'ai trouvé ça.
00:52:48C'est l'image de la journée.
00:52:49C'était fabuleux.
00:52:50Greg,
00:52:51vous voulez déjà prendre la main.
00:52:52Juste du calme, du calme.
00:52:53Hervé,
00:52:54Ganesh pour la suite.
00:52:55C'est moi pour la suite.
00:52:56Non,
00:52:58je vous le disais tout à l'heure,
00:52:59finalement,
00:53:00il y a quelque chose de très beau
00:53:01dans son parcours.
00:53:02Moi,
00:53:03j'ai trouvé ça aussi
00:53:04hyper émouvant.
00:53:05Elle a fait une dépression cette année.
00:53:06Elle arrive à revenir
00:53:07à son meilleur niveau.
00:53:08On le disait tout à l'heure,
00:53:09je disais très justement
00:53:11que les Jeux Olympiques
00:53:12étaient une lessiveuse
00:53:13et elle,
00:53:14elle arrive,
00:53:15elle revient
00:53:16et elle prend quand même une médaille.
00:53:17Greg,
00:53:18à un moment donné,
00:53:19le bronze ne vaut pas l'or.
00:53:21Il ne faut pas confondre
00:53:22et surtout,
00:53:23le fait de montrer des émotions
00:53:24ne doit pas être un critère
00:53:26parce que vous avez,
00:53:27c'est mon week-end à Châteauroux à voir le tir, à voir des asiatiques qui ne
00:53:30manifestaient aucune émotion. J'ai pour autant aucun doute sur le fait qu'ils en
00:53:33ressentaient. Donc le fait de l'exprimer ne doit pas permettre de trier les gens
00:53:37ou de dire c'est mieux ou c'est moins, mais ils ressentent tous des émotions.
00:53:40Il y en a que vous voyez, d'autres que vous ne voyez pas, il ne faut pas les trier selon ça.
00:53:43Parvé. Oui mais non, on n'est pas que sur l'émotion, on est ici sur la
00:53:47performance. C'est-à-dire que c'est un tout, c'est une globalité parce que ce
00:53:50qu'elle fait, 3e, c'est pas rien. Elle est battue par Lousbec qui a été
00:53:52absolument monstrueuse. Tu dis, elle a battu la japonaise, vous étiez contre un
00:53:56OVNI, il n'y avait rien à faire. Donc simplement, elle a donné le maximum de ce
00:53:58qu'elle avait. Et moi, ce que j'aime chez cette athlète, c'est que vous
00:54:01ressentez les félures qu'elle a en elle. C'est-à-dire que c'est une personnalité un peu
00:54:04hors normes dans le sport français et je me souviens de ce reportage de Canal+.
00:54:08Elle racontait un peu son coming-out, la difficulté qu'elle a eue
00:54:11familialement avec sa mère qui ne pouvait pas accepter ça, etc.
00:54:15C'est quelqu'un qui s'est construit dans la douleur, dans la difficulté. Elle l'a
00:54:18encore fait cette année où elle a eu des moments de souffrance avant de
00:54:21préparer les Jeux. Donc, arriver à faire du bronze, franchement, chapeau, bravo.
00:54:24Et l'émotion en plus, c'est une nana, moi, qui me touche.
00:54:26Vous votez l'équipe Connect pour départager ce super duel. Les arguments,
00:54:32ils vous ont fait pencher de quel côté, Stéphane, le Président ?
00:54:35C'est peut-être l'émotion finale mais je vais rester sur la version des
00:54:40propos d'Hervé parce que je pense que l'erreur qu'on doit pas faire pendant
00:54:45ces Jeux Olympiques, c'est justement d'être focus, médaille, médaille, médaille, or,
00:54:49argent, bronze, qu'on ne mette pas les gens dans des cases seulement en fonction de ça.
00:54:52Évidemment qu'on veut tous des médaille d'or, évidemment qu'on aurait adoré que
00:54:56Bouchard, quatre ans après, prenne la médaille d'or mais moi, j'adore
00:55:01les parcours, les histoires qui nous mènent à ça.
00:55:04J'ai suivi deux joueurs de badminton, il y en a un qui est de chez
00:55:08moi, d'Alençon. Ils ont joué un match, voilà. Ils ont galéré, ils se sont
00:55:12qualifiés pour les JO, il leur a retiré la qualif, ils se sont battus au tribunal,
00:55:15ils ont fini par obtenir leur qualif, ils ont fait les JO.
00:55:18Ces histoires-là, il ne faut pas les balayer, voilà. C'est ça les JO et donc
00:55:22je ne voudrais pas dire, et puis après on pourra parler plus globalement du bilan
00:55:27du judo français d'aujourd'hui, parce que c'était ça qui est surtout dans la
00:55:29question, je pense qu'il ne faut pas s'arrêter, il faut qu'on sorte un peu de
00:55:34The Year, médaille, médaille, or, argent, bronze.
00:55:36C'est pour ça qu'on aimait bien cette question parce qu'effectivement les
00:55:39Jeux Olympiques, c'est des médailles, c'est de l'émotion et parfois, en termes de
00:55:44performances, ça ne vaut pas la même chose, mais après, il y a une place de Lausse aux cyclistes,
00:55:47ça vaut une médaille, voilà. Quand l'athlète, là, on sent que Bouchard
00:55:51aujourd'hui, elle a tout donné, elle a été au maximum de ses possibilités et
00:55:54elle est tombée sur l'Year.
00:55:56Et on en reparle juste après une courte pause, on est avec toute l'équipe, on est au Club Trans pour continuer de fêter les médailles du jour.
00:56:04Quatre encore aujourd'hui et Amandine Bouchard qui va arriver dans les
00:56:07minutes qui viennent pour présenter sa médaille au public et on parle
00:56:10évidemment de Léon Marchand, stratosphérique, pour sa première médaille d'or.
00:56:14On verra si on a assisté à la naissance d'une légende ce soir avec cette
00:56:20performance inouïe de Léon Marchand. A tout de suite.
00:56:31Le générique plaît au plateau et l'équipe du soir spéciale JO jusqu'à la
00:56:35fin des JO, 22h55 le soir, vous venez nous retrouver pour débriefer chaque
00:56:41journée de compétition. Quatre médailles de nouveau pour l'équipe de France, on
00:56:44est à huit, dont deux en or aujourd'hui, Pauline Ferrand-Prévot et Léon Marchand.
00:56:48On parle de Léon Marchand dans quelques instants après cette performance
00:56:51absolument extraordinaire pour sa première course individuelle.
00:56:55Le président Stéphane Guy, on est avec plaisir avec Ganesh qui était à la
00:57:00piscine tout à l'heure, à l'aréna de la Défense pour vivre cette course
00:57:04fantastique, il va nous raconter ça. Greg Schneider, Fred Vernier, Hervé Peuneau.
00:57:09J'étais à la piscine la semaine dernière, enfin bon 25 mètres, en 2003, à un moment j'ai fait une foulée, mais c'est pas mal.
00:57:17On va aller voir Anne-Sophie Bernadie qui est au Club France, à la filette Anne-Sophie.
00:57:21L'atmosphère, parce qu'on est conquis par ces Jeux Olympiques quand on les
00:57:24regarde à la télé, on a l'impression que c'est une
00:57:26ambiance absolument extraordinaire, à commencer par le Club France.
00:57:31C'est une très belle ambiance effectivement ici, on a fait la fête
00:57:35tout au long de la journée, c'était dimanche, en plus il y a une grande pelouse
00:57:38en extérieur avec un écran géant et dimanche oblige, on a vu énormément de
00:57:42familles également profiter de la fête, de l'ambiance et des fêtes avec les
00:57:47athlètes. Alors on a rencontré quelques supporters également qui sont entre
00:57:52déception et compréhension pour Léon Marchand, puisqu'on a reçu ce message de
00:57:57la part du service communication du comité national olympique et sportif
00:58:00français, assez laconique, assez simple, médaille d'or pour Léon Marchand, pas de
00:58:06présence au Club France avant la fin des compétitions du nageur, oui des
00:58:10compétitions au pluriel, parce que vous le savez Léon Marchand n'a fait que
00:58:14commencer sa quête le 204 nage, le 200 brasse, le 200 papillon, il va aussi
00:58:19donner un coup de main sur le 4x100m aussi à ses coéquipiers, si je ne
00:58:23me trompe pas je parle sur le contrôle de Ganesh, donc forcément on est déçu de
00:58:26pas le voir dès ce soir et de pas fêter la médaille d'or avec vous, mais on
00:58:30comprend et surtout on a vu des spectateurs qui ont dit ok pas de
00:58:34problème, du coup on va prendre des billets pour la suite de la compète pour
00:58:36être sûr à un moment d'apercevoir Léon Marchand ici au Club France, il est
00:58:40pardonné Anne-Sophie, on lui en voudra pas, il a deux trois trucs à faire
00:58:43effectivement avant de venir au Club France, une semaine de JO après la fin de ses
00:58:46épreuves à lui, donc il aura largement le temps de se montrer, il pourra aller voir
00:58:49des compétitions, partager avec le public, c'est quand même un manque de respect pour les
00:58:53super-faits, ce jour-là c'est qu'on aura brillé quand même, très sérieusement,
00:59:06vous voulez poser la question, parce qu'en fait ça doit déjà être dur de
00:59:13trouver le sommeil ce soir, déjà gérer l'émotion sans même sortir
00:59:18ou faire des choses, c'est déjà monumental, on va parler de Léon Marchand, demain pas d'épreuve je crois
00:59:22non demain pas d'épreuve, il y retourne mardi Léon Marchand, on parle de Léon Marchand
00:59:26dans quelques instants, évidemment avant la pub on évoquait Amandine Bouchard
00:59:30médaillée de bronze aujourd'hui, le super duel, la question c'était est-ce que
00:59:34l'émotion d'Amandine Bouchard efface l'absence de titre pour le judo français
00:59:38on va découvrir le résultat dans quelques instants, mais qui souhaitait
00:59:41intervenir sur le niveau du judo français depuis le début de la compétition ?
00:59:44On a vu 4 judokas en action, il y a donc 3 médailles sur 4 et celui qui n'a pas de médaille
00:59:49il perd la finale pour la médaille de bronze, donc il y a une densité quand même
00:59:52dans un sport, c'est un terme cher à Grégory, mais dans un sport mondialisé vraiment
00:59:57totalement mondialisé, il y a des judokas vraiment partout
01:00:01c'est ça Stéphane, et ajoutons qu'ils sont au rendez-vous en plus, c'est pas du tout
01:00:04après il faut analyser un peu leur potentiel et puis le plateau
01:00:07et ils sont tous au rendez-vous, ils sont à la bagarre et comme Amandine Bouchard
01:00:11certains qui passent pas le cap par exemple des quarts de finale
01:00:14ou des demi, derrière on la niaque pour se remobiliser
01:00:18pour un combat pour le bronze, comme elle l'a fait au mois de 66
01:00:22Heradzé il a le titre olympique dans les jambes, et sur la compétition il est là
01:00:27et malheureusement il s'est fait, parce que c'est aussi un sport où on peut se faire piéger en une seconde
01:00:31et hier malheureusement pour lui, Hervé avant d'aller voir Claire
01:00:34ce qui est important aussi, c'est que c'est un sport où vous n'avez que les meilleurs
01:00:39il y a un seul représentant par catégorie et par nation
01:00:42c'est à dire qu'en France vous avez déjà 2 ou 3 qui sont à très très haut niveau
01:00:45c'est un combat absolu pour déjà avoir une place, mais il n'y a pas qu'en France
01:00:49j'imagine au Japon c'est pareil, en Russie c'est pareil, en Ouzbékistan c'est pareil
01:00:52en Russie un peu moins cette année
01:00:55en Russie ils sont un peu moins en forme
01:00:57mais ça veut dire que pour être là déjà il n'y a que des bons
01:01:00c'est à dire que dès le premier tour vous pouvez quasiment être battu d'une certaine manière
01:01:03donc pour arriver au bout, c'est pour ça que ce que disait tout à l'heure Stéphane
01:01:06il a raison, on n'est pas que japonais en titre, sorti au premier tour
01:01:09elle était littéralement fracassée moralement
01:01:12alors qu'elle donne une très longue interview dans l'équipe
01:01:15magnifique, magnifique
01:01:18où elle explique, où on sent une espèce de force mentale
01:01:21en plus qu'elle partage avec son frère, et tu sens qu'ils sont cortiqués mais magnifiquement
01:01:24oui on a l'impression que les japonais ont fait une préparation chez eux
01:01:34ils ont essayé de ne pas sortir et pour l'instant ce n'est pas ce qui a le plus fonctionné
01:01:38Greg et on verra s'il a fallu attendre longtemps avant pour avoir une médaille d'or pour le judo
01:01:42sur ce qu'a dit Stéphane, quand on m'a appris les Jeux Olympiques
01:01:45à regarder les Jeux Olympiques et à savoir ce qu'il s'y passait
01:01:47on m'a surtout enjoint à compter les finalistes
01:01:49c'est à dire compter dans les buts
01:01:51là tu as 4 mecs, les 4 sont dans les 4
01:01:54enfin 4 hommes ou femmes
01:01:56donc très franchement c'est un niveau de performance comme a dit Stéphane
01:01:59qui n'est pas respectable, c'est un peu le niveau du dessus
01:02:03on n'a aucun cas parlé de problème, ce n'est pas possible
01:02:09Claire, il a fallu attendre longtemps
01:02:11parce que là on est à 2 jours sans médaille d'or
01:02:13en effet on peut se livrer un peu aux petits jeux des comparaisons
01:02:18et notamment avec 2021, Tokyo
01:02:20où a eu lieu la meilleure moisson française au judo
01:02:24donc 8 médailles au total
01:02:26il a fallu attendre le 4ème jour de compétition
01:02:28pour obtenir la première médaille d'or
01:02:30avec Clarisse Abgenienou
01:02:33je me méfie, je l'ai travaillé celui-là
01:02:37parce qu'on est plus dominant lourd
01:02:39on est plus dominant lourd
01:02:41on est impacté par la concurrence asiatique
01:02:43on a vraiment de très bons judoka asiatiques
01:02:45dans toutes les catégories hommes et femmes
01:02:47donc on est moins dominant
01:02:48et dès que ça commence à prendre en poids
01:02:50Abgenienou va être le 4ème jour aussi
01:02:52plus Marie-Eve Gaillet
01:02:54on a dit gagner du judo demain
01:02:56il y a aussi du judo demain
01:02:58donc on espère que ce sera pour demain
01:03:00mais effectivement l'émotion d'Amandine Bouchard
01:03:02aujourd'hui elle était exceptionnelle
01:03:04et Cizik demain au programme
01:03:08le résultat
01:03:10et Gaba également qui est au programme demain
01:03:12le résultat du super duel
01:03:14c'est un triomphe pour le non
01:03:16de Fred Verdier et de Greg Chtedère
01:03:19nos téléspectateurs veulent de l'or
01:03:21ils veulent de l'or
01:03:2373%
01:03:25je voudrais dire une chose
01:03:27c'est quand même une des premières fois
01:03:29que Greg Chtedère a 73%
01:03:31c'est la première
01:03:33et la dernière
01:03:35quand on vous dit que ces jeux sont historiques
01:03:37c'est mythique ou c'est historique ?
01:03:41ce qui va être mythique
01:03:43c'est Léon Marchand
01:03:45on en est quasiment sûr
01:03:47mais déjà aujourd'hui première course pour Léon Marchand
01:03:49et une première victoire
01:03:51il est 1807
01:03:53ça veut dire qu'on peut voir les images
01:03:55on a le droit de les voir
01:03:57Léon Marchand qui a été extraordinaire
01:03:59sur sa première course
01:04:01le 400 mètres catenage
01:04:03et qui était surtout très attendu
01:04:05à 22 ans
01:04:07son premier titre olympique
01:04:09ce premier plan déjà
01:04:11il sort de l'eau
01:04:13il vient de s'imposer
01:04:15le plan suivant
01:04:17il a surclassé ses adversaires
01:04:19on ne les voit quasiment pas
01:04:21c'est hallucinant de voir cet écart
01:04:23il avait déjà signé le meilleur temps
01:04:25des séries
01:04:27on ne va pas reposer les questions qu'on a posées pendant le débat
01:04:29mais c'était une véritable démonstration
01:04:31Ganesh t'as pensé qu'il allait battre le record du monde ?
01:04:33je pense que c'était son espoir
01:04:35c'est peut-être le seul
01:04:37s'il y a un petit ombre au tableau
01:04:39c'est le fait de ne pas avoir battu le record du monde
01:04:41il bat le record olympique de Michael Phelps
01:04:43ça reste un temps
01:04:45absolument sphérique
01:04:47Ganesh
01:04:49on ne l'a pas dit mais Saoud
01:04:51il courait dans le même club
01:04:53que Léon Marchand
01:04:55l'hôtel de Toulouse
01:04:57et la même discipline
01:04:59absolument
01:05:01c'est le spécialiste mondial du Léon Marchand
01:05:03c'est pour ça qu'il est là
01:05:05est-ce qu'on peut parler d'une piscine
01:05:07qui n'est pas ultra rapide ?
01:05:09parce que jusqu'à présent il n'y a pas de record du monde battu
01:05:11et c'est plutôt rare sur des jeux olympiques
01:05:13où généralement les mecs sont des top
01:05:15comme il y a des pistes d'athlétisme
01:05:17qui ne sont pas rapides
01:05:19c'est vrai que le bassin n'était pas très rapide
01:05:21c'est une bonne question
01:05:23et la question se pose notamment avec le Sambras
01:05:25qui a été vraiment très étonnant
01:05:27le gagnant du Sambras
01:05:29un italien
01:05:31qui fait le temps
01:05:33du 9ème meilleur temps mondial de l'année
01:05:35je crois que Adam Pitian
01:05:37âgé 57-9 cette année
01:05:39gagne en 59-0
01:05:41c'est pas un bassin où il y a de très grosses perfs
01:05:43donc la perf de Léon Marchand
01:05:45elle est d'autant plus extraordinaire
01:05:47je me suis dit que potentiellement
01:05:49s'il renage dans un an ou deux avec le même niveau
01:05:51voire mieux, il peut exploser son chrono
01:05:53après, il n'y a pas non plus
01:05:55de personnes qui nagent complètement
01:05:57loin de son chrono, il y a eu Johann Endeubroer
01:05:59qui a fait 52-6 qui est son tout meilleur temps
01:06:01ce qui compte
01:06:03c'est l'impression
01:06:05ce qui compte c'est l'impression
01:06:07qu'il nous a laissé Léon Marchand
01:06:09on était tous devant la télé à vivre un moment
01:06:11honnêtement qu'on pensait unique
01:06:13c'est ça qui était extraordinaire
01:06:15la question qu'on vous a posée
01:06:17est-ce à nouveau
01:06:19un super duel, là aussi
01:06:21décidément, c'est une émission
01:06:23un super duel, Léon Marchand
01:06:25on a eu cette sensation
01:06:27est-ce qu'on a assisté
01:06:29à la naissance d'une légende
01:06:31en voyant ce qu'a réussi Léon Marchand
01:06:33tout à l'heure, vous n'êtes pas d'accord
01:06:35c'est un super duel
01:06:37alors
01:06:39Hervé et Fred
01:06:41vous nous dites oui
01:06:43est-ce qu'on a assisté à la naissance d'une légende
01:06:45Ganesh et Greg
01:06:47vous dites non
01:06:49vous allez pouvoir développer vos arguments
01:06:51qui va lancer ce super duel
01:06:53qui veut prendre la main
01:06:55je vais être court
01:06:57on est en train de se préparer
01:06:59attention, il faut un super duel
01:07:01du niveau de Léon Marchand
01:07:07Greg, c'est vous qui prenez la main
01:07:09dans ce super duel
01:07:11à la naissance d'une légende
01:07:13tellement l'impression a été extraordinaire
01:07:15en regardant Léon Marchand aller remporter
01:07:17sa première médaille d'or aujourd'hui
01:07:19ça fait 3 ans qu'on le sait
01:07:21ça fait 3 ans qu'on est face à l'histoire
01:07:23demander aux américains
01:07:25à ce qu'ils se racontent autour des piscines
01:07:27ils ont tous compris ça depuis le premier matin
01:07:29il ne faut pas débarquer
01:07:31parce que c'est les Jeux, la course est impressionnante
01:07:33mais on est tous au courant
01:07:35depuis la nuit des temps
01:07:37Ganesh ce sera juste après
01:07:39alors là
01:07:41on est à l'inverse du raisonnement de tout à l'heure
01:07:43on m'explique que les Jeux Olympiques
01:07:45c'est une course parmi d'autres
01:07:47mais à un moment il faut impacter le monde
01:07:49et le monde se le fait comment ?
01:07:51en gagnant les Jeux Olympiques
01:07:53il y a une telle distance entre lui et le deuxième
01:07:55qu'on a l'impression qu'il y a un monstre absolu
01:07:57qui nait qu'à ses débuts
01:07:59dans 4 ans il sera encore là
01:08:01peut-être dans 8 ans il sera encore là
01:08:03c'est le début de l'histoire Olympique de Léon Marchand
01:08:05ça ne l'a pas empêché d'être champion du monde
01:08:07ça ne l'a pas empêché de battre un record de Michael Phelps
01:08:09évidemment, mais à côté de ça
01:08:11on a l'impression de l'éclosion d'un monstre absolu
01:08:13Ganesh ?
01:08:15Moi je suis complètement à l'égard de ce qui vient d'être dit
01:08:17c'est-à-dire qu'il n'a que 22 ans
01:08:19et pourtant on le connait partout dans le monde
01:08:21avant même qu'il nage, tous les nageurs savent qui c'est
01:08:23tous les nageurs savent que c'est
01:08:25l'héritier de Michael Phelps
01:08:27parce qu'aller battre le record du monde de Michael Phelps
01:08:29qui était la légende du sport, 28 médailles
01:08:31si il faut détailler
01:08:33c'est un nageur qui avait fait 4 minutes 3 secondes
01:08:35sur un 404 nage, c'est monumental de l'avoir battu
01:08:37il a fait certes 5ème il y a 3 ans
01:08:39il était très jeune
01:08:41là c'est un monstre
01:08:43il est sur la tombe Montparnasse, la France le connait
01:08:45donc la légende elle est déjà là
01:08:47maintenant c'est venir montrer
01:08:49à quel point cette légende va s'étendre, c'est tout ce qui se passe
01:08:51Fred ?
01:08:53Tu parles du monde des nageurs, mais il faut dépasser ça
01:08:55pour être connu dans le monde entier par le public
01:08:57quoi de mieux qu'un titre olympique ?
01:08:59C'est le début de l'histoire, c'est le début de la légende
01:09:01et pour initier une légende, il faut délivrer le jour J
01:09:03il a montré qu'il était fait pour ça
01:09:05il gagne avec un monde d'avance
01:09:07et donc il démarre sa légende
01:09:09il va peut-être se faire 4, peut-être 5 titres olympiques
01:09:11durant cette olympiade
01:09:13et c'est vraiment la confirmation de cette légende
01:09:15qui pour l'instant à son début c'est une naissance
01:09:17Greg, encore 6 secondes pour vous
01:09:19Les nageurs sont les mieux placés
01:09:21pour savoir à qui ils ont affaire
01:09:23et s'ils ont compris depuis longtemps, ils ont compris depuis longtemps
01:09:25Mais parfois le grand public est très à même
01:09:27parce que c'est eux qui sont impactés
01:09:29par la légende d'un grand champion
01:09:31Une seconde pour finir le super duel
01:09:33C'est pas les nageurs qui l'ont mis sur la tour Montparnasse
01:09:39Qui vous a convaincu ?
01:09:41Vous votez évidemment sur l'équipe Connect comme d'habitude
01:09:43mais débattre de la naissance d'une légende
01:09:45Léon Marchand c'est du ressenti également
01:09:47et le vôtre évidemment compte
01:09:49chez vous, Stéphane
01:09:51Président, vous
01:09:53C'est pas facile
01:09:55C'est un débat qu'on a presque tous les soirs finalement
01:09:57mais je crois quand même qu'il y a un marqueur important
01:09:59qui s'appelle les Jeux Olympiques
01:10:01qui transforme la vie d'un athlète
01:10:03Il y a l'avant et l'après
01:10:05L'avant est extraordinaire
01:10:07et Greg et Ganesh ont raison
01:10:09il a fait des mondiaux derniers fantastiques
01:10:11mais moi j'étais à la maison ce soir avec femme et enfant
01:10:13et femme et enfant ont découvert Léon Marchand
01:10:15C'est un oncle qui va les accompagner
01:10:17la petite à la rentrée à l'école
01:10:19elle en parlera
01:10:21à ses petits copains dans la cour de récré
01:10:23ce qui n'était pas le cas il y a 3 jours
01:10:25Le seul bémol que je mets à la légende
01:10:27c'est que la légende ce sera samedi
01:10:29c'est la première course d'une semaine
01:10:31qui va être une semaine, on l'espère tous, légendaire
01:10:33C'est important ce que dit Stéphane
01:10:35Est-ce que c'est un argument qui vous touche ?
01:10:41Le fait qu'il soit dans le grand public
01:10:43que si LVMH lui fait le pont d'or
01:10:45que LVMH lui a fait, sans citer de marque
01:10:49C'est déjà quelque chose
01:10:51C'est un partenaire de Léon Marchand
01:10:53Il a déjà dépassé
01:10:55de loin le cadre des nageurs
01:10:59Je vais citer quelqu'un d'ici
01:11:01qui était avec vous
01:11:03il y a quelques jours, France Pierron
01:11:05qui est totalement fan de sport
01:11:07et de tous les sports
01:11:09qui disait, je m'en souviens
01:11:11Léon Marchand pour l'instant
01:11:13pour moi c'est rien, je ne connais à peine son visage
01:11:15je n'ai jamais entendu, il se protège beaucoup
01:11:17T'es sûr qu'elle a vraiment dit ça ?
01:11:19Elle n'habite pas dans le 15ème arrondissement de Paris
01:11:21parce que dès que tu le fais, tu le vois sur l'enveloppe
01:11:23Il a 22 ans, il est parti il y a 3 ans
01:11:25il a fait choix hyper courageux de rejoindre Bob Bowman en Arizona
01:11:27Effectivement la France ne le connait pas
01:11:29Moi c'est pareil, ma famille
01:11:31fan de sport aussi, mes enfants, ma femme
01:11:33on peut parler de nous, ils ne connaissent pas Léon Marchand
01:11:35On ne parle pas du niveau de Léon Marchand
01:11:37Attention les amis, on ne parle pas du niveau de Léon Marchand
01:11:39On parle de l'impact de Léon Marchand
01:11:41sur le public
01:11:43et donc la population
01:11:45C'est capital, effectivement j'ai vu une interview
01:11:47sur France 2 de Léon Marchand, moi je me suis même dit
01:11:49moi même, si je l'avais vu dans la rue
01:11:51tout de suite
01:11:53un peu moral
01:11:55ça joue un peu au naïf
01:11:57mais il n'empêche qu'il y a plein de gens, c'est ça
01:11:59le fait d'être aux Etats-Unis
01:12:01d'être très éloigné de la France
01:12:03vous parlez d'un rineur, on les connait tous
01:12:05Léon Marchand, c'est quelqu'un qu'on est en train de découvrir
01:12:07et là ce qu'il vient de faire, le marqueur
01:12:09c'est un bon argument d'ailleurs
01:12:11le marqueur absolu, ce sont les JO
01:12:13aujourd'hui il est rentré dans le coeur des français
01:12:15surtout des français qui étaient 25 millions à regarder la série
01:12:17et peut-être qui étaient 20 ou 15 millions
01:12:19à l'avoir regardé ce soir, c'est plus le même
01:12:21ça y est il a changé de dimension
01:12:23et effectivement la légende s'éclaira
01:12:25il est champion olympique à 20h30
01:12:27c'est un bon horaire
01:12:29il y a des navigateurs qui arrivaient à 20h
01:12:31après une course pour arriver au bon moment
01:12:33et là la course à 20h30 c'est parfait
01:12:35et en plus
01:12:37ce qui va quand même dans le sens du côté légende
01:12:39c'est que la course visuellement
01:12:41est monumentale, c'est à dire que
01:12:43là les gens vont voir qu'il est champion olympique
01:12:45mais surtout ils vont voir que le mec il a gagné
01:12:47avec quasiment 12 ou 15 mètres d'avance
01:12:49sur le deuxième
01:12:51et ça c'est vrai qu'à une heure de grande audience
01:12:53et avec ce titre de champion olympique
01:12:55c'est quand même...
01:12:57et Monsieur Thibault Lame sortir de l'eau
01:12:59presque intimidé par tout ça
01:13:01et le faire
01:13:03le deuxième jour des jeux
01:13:05parce que t'as un élan phénoménal
01:13:07c'est en plus la question
01:13:09la seule question qu'on se posait
01:13:11si tant est qu'elle pouvait l'être
01:13:13c'était est-ce qu'au moment M à Paris le jour J
01:13:15il l'a fait de manière magistrale
01:13:17alors on va aller voir Anne-Sophie
01:13:19au Club France, pardon Fred je vous donne la main juste après
01:13:21Anne-Sophie qui est en direct avec nous depuis le Club France
01:13:23savoir comment le Club France a vécu la course
01:13:25parce que ça aussi c'est un indice
01:13:29il y avait énormément de monde
01:13:31il y avait énormément d'ambiance
01:13:33et moi ce qui m'a beaucoup frappée
01:13:35je reviens à mon impression personnelle
01:13:37c'est ce que j'ai vécu ce matin
01:13:39pour être très honnête j'ai mis mon réveil un peu tôt
01:13:41alors qu'on sortait d'une grosse soirée
01:13:43avec les rugbymen ici bien sûr
01:13:45avec beaucoup de modération
01:13:47et je voulais absolument voir
01:13:49le phénomène Léon Marchand
01:13:51et j'ai pris une claque mais énorme
01:13:53pendant la série de qualifs
01:13:55et notamment sur l'ambiance
01:13:57qu'on a vécu bien sûr multipliée en plus
01:13:59pendant cette finale
01:14:01mais il y avait le peuple français
01:14:03ouais je pèse mes mots mais le peuple français
01:14:05derrière Léon Marchand
01:14:07il y avait des drapeaux tricolores partout
01:14:09et il y avait son prénom scandé
01:14:11c'était assourdissant Léon, Léon, Léon
01:14:13plusieurs choses je me suis dit
01:14:15ok dans 20 ans il va y avoir des Léons
01:14:17dans toutes les écoles de France
01:14:19ce prénom là ça m'a marqué
01:14:21le charisme aussi de ce garçon là
01:14:23et je me suis dit aussi
01:14:25et ça peut pour moi le faire rentrer dans la légende du sport
01:14:27je me suis dit ma mère elle ne connait pas Léon Marchand
01:14:29et ce gars là elle va l'adorer
01:14:31et vraiment je trouve que c'est ce qui dégage
01:14:33c'est une star et il l'a montré là
01:14:35et j'ai trouvé vraiment un public
01:14:37et ça s'est vérifié aussi au Club France
01:14:39cette finale un public complètement conquis
01:14:41en fait tout le monde a basculé déjà
01:14:43voilà pourquoi c'était important de vous écouter
01:14:45c'est impossible qu'il n'y ait pas une place pour l'hippocyte
01:14:47il y a des sports ou alors encore
01:14:49t'arrives à gratter un billet à droite à gauche
01:14:51les Léons Léons
01:14:53ils arrivent peut-être même dans un an
01:14:5520 ans c'est un peu tardi
01:14:57je pense qu'ils sont en train d'être
01:14:59conçus
01:15:01salut
01:15:03il y a un truc
01:15:05sur les mensurations
01:15:07de Léon Marchand
01:15:09parce que je suis impressionné
01:15:11quand je me souviens de Michael Phelps
01:15:13moi ce qui revient c'était quand même un gars qui était grand
01:15:15qui avait surtout des pelles en guise de main
01:15:17une envergure incroyable
01:15:19c'était un moulin
01:15:21qui drainait énormément
01:15:23et Léon Marchand
01:15:25il a un gabarit presque ordinaire
01:15:27il fait 1m87 déjà
01:15:29et par ailleurs Michael Phelps n'était pas très grand
01:15:31je crois qu'il faisait 1m89
01:15:33donc on est sur des...
01:15:351m89 c'est autre chose
01:15:37qu'est-ce qui fait sa différence à lui ?
01:15:39après ça reste des profils qui
01:15:41globalement sont marqués
01:15:43par une capacité à être très polyvalent
01:15:45c'est-à-dire que si on est très grand ou très costaud
01:15:47c'est un peu difficile de se spécialiser
01:15:49dans toutes les nages
01:15:51Alain Bernard il n'aurait pas pu faire ça par exemple
01:15:53il aurait eu du mal à gagner le 100 bras
01:15:55c'est aussi une question
01:15:57de physiologie
01:15:59c'est une question d'hyperlaxité
01:16:01c'est une question de capacité
01:16:03il faut pas être si fort en coulée
01:16:05je y reviens parce que c'est ça qui est important en natation
01:16:07c'est le moment où il faut être le plus rapide
01:16:09et ça il est clairement au-dessus des autres
01:16:11Ganesh tiens et Greg
01:16:13allez-y Greg je vous montre après
01:16:15une animation conçue par le New York Times
01:16:17sur le phénomène médiatique Marchand
01:16:19il faut savoir que tu es accrédité
01:16:21pour les Jeux donc tu vas tout voir
01:16:23sauf qu'il y a des compétitions qui sont sur-accréditées
01:16:25où il faut en plus un ticket
01:16:27et il y a 2 compétitions qui sont sur-accréditées et pas 3
01:16:29il y a les finales de natation
01:16:31la finale homme basket
01:16:33donc vous dire à quel point
01:16:35il est 100 m d'athlète
01:16:37il a fait les Jeux
01:16:39non mais je sais
01:16:41moi j'y retourne de mes mecs
01:16:43en tout cas pour l'instant il y a plus de place
01:16:45il y a plus de place
01:16:47mais en tout cas c'est plus attendu
01:16:49ça situe
01:16:51la une de l'équipe dans quelques instants
01:16:53Claire est en train de la préparer on va la découvrir
01:16:55on se pose toujours la question
01:16:57qui sera à la une de l'équipe
01:16:59Léon Marchand sur
01:17:01Pauline Ferrand Prévost en or également
01:17:03je suis curieux de voir
01:17:05comment nos confrères de l'équipe
01:17:07ont mis les deux
01:17:09à la une du journal on va le découvrir dans quelques instants
01:17:11mais regardez Ganesh je compte sur vous pour
01:17:13décrypter cette animation
01:17:15du New York Times pour mesurer la performance
01:17:17inouïe
01:17:19de Léon Marchand
01:17:21alors on va voir l'avance qu'il va prendre
01:17:23au fur et à mesure par rapport aux autres
01:17:25et le temps
01:17:27qui passe sous l'eau aussi
01:17:29c'est ça
01:17:31il sort vraiment
01:17:33très très loin devant les autres
01:17:35c'est là qu'il fait la grosse glyphe la troisième coulée
01:17:37et ce qui est fou c'est que c'est sur le dos qu'il est
01:17:39entre guillemets le moins bon et il arrive à accroître
01:17:41son avance de manière absolument monumentale
01:17:43en brasse là il est
01:17:45la coulée fait mal à chaque fois
01:17:47la coulée est extraordinaire
01:17:49la coulée est absolument folle et personne
01:17:51est à l'écart
01:17:53ce qui est fou d'ailleurs c'est que finalement
01:17:55Macron a fait une course absolument stratosphérique
01:17:57mais ses concurrents ont fait
01:17:59une course pas très
01:18:01dingue et honnêtement on a un Carson Foster
01:18:03qui a déjà nagé 4-6 qui fait 4-8
01:18:05un Daya Seto qui finit dans les choux etc
01:18:07donc finalement ça rend d'autant plus historique
01:18:09cette finale où en fait
01:18:11il passe son temps tout seul
01:18:13l'animation avec les coulées
01:18:15la gicle qu'il leur met à chaque fois qu'il sort de l'eau
01:18:17ça c'est quand même impressant
01:18:19le président est content Ganesh
01:18:21parce que vous avez fait un lapsus
01:18:23je pense qu'il doit ravir l'Elysée
01:18:25vous avez dit Macron au lieu de Marchand
01:18:27et donc je pense que c'est bien la première fois
01:18:29que ça lui arrive en ce moment
01:18:31on parle bien de Léon Marchand pas de Mimi Marchand
01:18:37il y a des réactions assez variées
01:18:39d'ailleurs sur cette performance Claire
01:18:41peut-être même une d'Emmanuel Macron
01:18:43on va voir ça
01:18:45mais en effet il y en a eu plusieurs
01:18:47à commencer par Griezmann notamment
01:18:49sur les réseaux
01:18:51alerte médaille
01:18:53Léon t'es zinzin a-t-il même dit
01:18:55il était en effet exactement comme toi Ganesh
01:18:57d'ailleurs sur le bord de la piscine également
01:18:59il y en a eu d'autres aussi avec quelqu'un qu'on a vu
01:19:01hier Antoine Dupont bien sûr
01:19:03crac Léon Marchand donc là aussi en train de célébrer ça
01:19:05et c'est normal
01:19:07et puis la troisième pas de surprise puisque je l'ai déjà annoncé
01:19:09Emmanuel Macron incroyable
01:19:11géant Léon Marchand bravo pour ce 400 m
01:19:13mythique et ce n'est que le début d'un parcours
01:19:15olympique qui pulvérisera tous les records
01:19:17la France est fière
01:19:19il s'engage encore dans quelque chose alors qu'on lui a rien demandé
01:19:23pour rétablir un peu quand même
01:19:25il est bon il pourrait faire des débats politiques
01:19:2750-50
01:19:29il y a 3 jours avant les Jeux le Président de la République avait annoncé qu'il se ferait discret
01:19:31qu'il ne serait pas au secours de la victoire
01:19:33qu'il resterait en retraite des athlètes
01:19:35il faut bien qu'il félicite Léon Marchand
01:19:39ça fait 48 heures qu'on voit que lui
01:19:41quand même
01:19:43il félicite tous les médaillés c'est normal
01:19:45petit tambour
01:19:47on peut avoir un roulement de tambour ?
01:19:51ils sont tous les deux
01:19:53l'un de l'équipe à la fois Pauline Ferrand-Prévot
01:19:55et Léon Marchand hors catégorie
01:19:57donc peut-être que ça répond même
01:19:59au débat que vous aviez lancé au début
01:20:01mais ça out ça
01:20:03qu'est-ce qui est le plus mythique pour Pauline Ferrand-Prévot
01:20:05si c'était mythique ?
01:20:07être à la une comme ça
01:20:09hors catégorie ça veut dire beaucoup
01:20:11hors catégorie est-ce qu'elle vous plaît cette une ?
01:20:13ah bah oui !
01:20:15j'imagine
01:20:17le mec qui travaille à l'équipe
01:20:19nul !
01:20:21comment vous en pensez ça ?
01:20:23ça fait partie
01:20:25deux sportifs là ensemble
01:20:27qui réussissent la médaille d'or le même jour
01:20:29et d'être à la une comme ça c'est exceptionnel
01:20:31c'est incroyable
01:20:33d'ailleurs Stéphane me demande
01:20:35tu peux m'en mettre un ?
01:20:37ce que vous venez de dire
01:20:39c'est que c'est deux sportifs
01:20:41qui sont complètement différents
01:20:43qui ont un parcours complètement différent
01:20:45qui sont à deux époques de leur carrière totalement différentes
01:20:47mais ils sont réunis sur une une
01:20:49parce que le sport fait ça
01:20:51c'est ça qui est beau
01:20:53qui fait la valeur de ce qu'on aime
01:20:55Léon Marchand
01:20:57on va le revoir une dernière fois
01:20:59si vous êtes abonné
01:21:01vous pouvez déjà accéder au journal
01:21:03comme d'habitude l'édition numérique
01:21:05et vous pouvez retrouver en kiosque
01:21:07avec ces deux immenses champions
01:21:09hors catégorie pour Pauline Ferrand-Prévot
01:21:11et Léon Marchand
01:21:13avant jeux express pour découvrir les autres
01:21:15fait marquant des jeux
01:21:17les choix de nos chroniqueurs
01:21:19chacun va nous dire quel moment l'a marqué aujourd'hui
01:21:21toujours curieux de savoir ce que les autres ont regardé
01:21:23ou ont apprécié pendant les jeux olympiques
01:21:25et puis le programme de demain là aussi
01:21:27ce sont nos chroniqueurs qui vont vous guider
01:21:29en vous proposant leur rendez-vous immanquable demain
01:21:31avant cela le super duel
01:21:33on n'a pas eu le résultat encore ?
01:21:35oh la la
01:21:37oh la la
01:21:39Ganesh il découvre un truc
01:21:41c'est qu'il découvre qu'après avec
01:21:43Greg c'est compliqué
01:21:4591% de vous
01:21:47qui nous regardez
01:21:49alors Léon Marchand
01:21:51on a assisté à la naissance d'une légende
01:21:53ce soir et vous êtes d'accord
01:21:55à 91%
01:21:5791% c'est quand même rare
01:21:59le public ne se trompe pas
01:22:01le public a toujours raison
01:22:03je suis très gagné
01:22:05les résultats des duels sur l'IGEO sont très tranchés
01:22:07depuis le début
01:22:09allez jeux express
01:22:11ce qu'il faut retenir de cette journée
01:22:13on commence Claire par le hand
01:22:15oui tout à fait avec le hand féminin
01:22:17bien sûr 2 sur 2 pour les françaises
01:22:19une victoire face aux Pays-Bas aujourd'hui
01:22:21un match pas si facile d'ailleurs sur le papier
01:22:23donc 32 à 28 la France est en tête
01:22:25du groupe B seule en tête d'ailleurs
01:22:27prochain match dans deux jours face au Brésil
01:22:29le volet nos champions olympiques
01:22:31sont très impressionnantes
01:22:33les handballeuses
01:22:35on croise les doigts pour la suite
01:22:37elles qui sont championnes olympiques
01:22:39également les voleilleurs champions olympiques faisaient leur début
01:22:41sous les yeux de Djokovic
01:22:43parce que les bleus affrontaient la Serbie bien sûr
01:22:45les bleus champions olympiques en titre
01:22:47qui ont réussi leur entrée en liste
01:22:49mais qui ont quand même été poussés jusqu'au tie-break
01:22:51là aussi prochain rendez-vous
01:22:53il faut netter tout ça sur les agendas
01:22:55parce qu'il y en a un paquet
01:22:57quelqu'un a regardé le volet ou pas ?
01:22:59Jean Patry monstrueux
01:23:01Trévor Keleno monstrueux
01:23:03Pépette, c'est-à-dire N'Gapète incroyable aussi
01:23:05le tie-break totalement survolé
01:23:07il fallait quand même se les fader
01:23:09c'est de la belle victoire
01:23:11Le rugby féminin
01:23:13A7 évidemment
01:23:15Les bleus qui ont disputé deux matchs
01:23:17pour leur première journée de compétition
01:23:19elles ont surclassé le Brésil
01:23:2126 à rien d'abord et elles ont fait encore mieux face au Japon
01:23:2349 à 0
01:23:25les bleus sont assurés de disputer les quarts de finale
01:23:27le Japon, vous l'avez compris, n'a encaissé aucun point
01:23:29ça fait peur
01:23:31comme on a vu les garçons patiner au départ
01:23:33on se dit j'espère qu'ils ne sont pas partis trop vite
01:23:35ils ont été extraordinaires
01:23:37c'est encore un grand spectacle
01:23:39Le rugby A7 a fait partie pour l'instant
01:23:41des sports découverte de ces Jeux
01:23:43Le tennis
01:23:45une découverte pour Fred Verdier
01:23:47avec un petit jeune
01:23:49un joueur incroyable
01:23:51notez-le parce qu'il va être bon
01:23:53il a passé le premier tour
01:23:55incroyable
01:23:57en 3-7
01:23:592h30 il va retrouver surtout Djokovic
01:24:01ça va être énorme au deuxième tour
01:24:03ce sera demain
01:24:05et ce qu'on voulait surtout vous donner
01:24:07c'est ce chiffre, 3ème jour de compétition d'affilée
01:24:09pour Nadal qui a disputé le double
01:24:11le simple également
01:24:13ça fera déjà 4h17 en tout sur ce week-end
01:24:153 jours d'affilée
01:24:17J'ai eu la chance de commenter le match en direct
01:24:19contre Vucovic qui a duré 2h30
01:24:21C'était pas mal ton commentaire
01:24:23J'étais avec Jean-Paul Hotte
01:24:25et Lionel Chamoulot
01:24:27c'était assez mythique
01:24:29de faire Nadal en plus qui a 38 ballets
01:24:31qui va jouer Djokovic demain
01:24:33en 2ème rotation sur le central
01:24:35après Sviatek, Diane Paris
01:24:37ça peut être énorme
01:24:392ème rotation après midi
01:24:41aux alentours de 13h30-14h
01:24:43commandez le programme
01:24:45je dois m'y rendre pour mon journal
01:24:47ça va être pas mal
01:24:51c'est la 60ème rencontre
01:24:53entre les deux hommes
01:24:55ça va être extraordinaire
01:24:5730-29 pour Djokovic
01:24:59ça va être génial
01:25:01demain le duel
01:25:032ème match après midi
01:25:05vers 13h30-14h
01:25:07vous ouvrez l'oeil
01:25:09je me lève tôt pour les premières épreuves
01:25:11aujourd'hui par exemple
01:25:13la gymnastique, j'ai passé un moment merveilleux
01:25:15c'est une femme d'ailleurs
01:25:17que j'embrasse
01:25:21c'était fascinant
01:25:23Simon Biles nous a fait passer un moment merveilleux
01:25:25pour son entrée
01:25:27elle était magistrale
01:25:29on devrait la retrouver en finale
01:25:31de la poudre du sol et du saut
01:25:33et surtout regarder ce juste corps
01:25:35orné de 10 000 cristaux
01:25:37d'une célébrissime
01:25:39marque de bijoux
01:25:41elle rayonne complètement
01:25:43on va savoir la marque
01:25:45c'est quoi la marque ?
01:25:47on n'a pas le droit
01:25:49c'est vrai
01:25:51ça me fascine
01:25:53on vous la donnera
01:25:55si vous voulez faire un petit cadeau
01:25:57préparez un petit billet
01:25:59Claire, le tibuet
01:26:01c'est qui faisait son entrée aujourd'hui
01:26:03il n'y a aucun problème pour cette équipe
01:26:05masculine de basket
01:26:07qui a battu la Serbie 110-84
01:26:09Kevin Durant a même affiché un 100% au tir
01:26:11en première période, prochain rendez-vous
01:26:13là aussi, il faut le noter, mercredi
01:26:15contre Porto Rico
01:26:17qui a regardé ça aujourd'hui ?
01:26:19j'ai vu Joel Embiid se faire siffler quasiment
01:26:21à chaque ballon pris, ce qui est tout à fait mérité
01:26:23justifié, merci
01:26:25ils ont été impressionnants
01:26:27parce qu'ils ont un début de match un peu difficile
01:26:29après Durant, quand il rentre, il était monstrueux
01:26:31il mettait tous les tirs qu'il fallait
01:26:33je suis content de vous écouter
01:26:35parce que là, on va minuit 29 et 50 secondes
01:26:37on va enregistrer le moment à suivre
01:26:39Emmanuel Schneider a une prise de position
01:26:41à faire sur Team USA
01:26:43sur ces Jeux olympiques
01:26:45c'est pas une prise de position
01:26:47je suis dedans depuis, j'ai regardé les matchs
01:26:49ils ne seront pas champions olympiques
01:26:51je ne sais pas qui sera champion olympique
01:26:53l'Allemagne des horribles frères Bagni
01:26:55non, ils ne seront pas champions olympiques
01:26:57c'est important, là c'est un moment important
01:26:59c'est dans la boîte
01:27:01rigolez pas trop quand même
01:27:03parce que je ne dis pas ça comme ça
01:27:05j'y ai quand même passé du temps, je connais un petit peu ce sport
01:27:07j'ai suivi des tournois olympiques
01:27:09ils leur manquent quelque chose
01:27:11au niveau collectif
01:27:13donner la balle à Durant
01:27:15ils ont des joueurs hors classe mais les autres les ont aussi
01:27:17et en quart de finale, parce que là
01:27:19les serbes ont truandé, le dernier quartant
01:27:21ils l'ont envoyé par la flèche
01:27:23il n'y a pas de problème
01:27:25quand on dit truandé, il faut préciser ça
01:27:27ils l'ont jeté parce que, qu'est-ce qu'il se passe
01:27:29t'as 8 qualifiés pour les quarts
01:27:31et là c'est tirage intégral
01:27:33tu peux être en 2, en 1, en 3, ça n'a plus aucune importance
01:27:35donc en fait c'est un gigantesque poker menteur
01:27:37et je trouve qu'il leur manque quelque chose au niveau de la structure
01:27:39qui pourra les tenir
01:27:41quand ça sera dur, quand les paniers seront durs à marquer
01:27:43ça va aussi pour Jokic
01:27:45ça va plus jouer là
01:27:47vous avez 6 équipes qui sont au bord du titre olympique
01:27:49pas moins, les allemands sont champions du monde
01:27:51je vous rappelle, les canadiens peuvent être champions olympiques
01:27:53demain, il n'y a aucun souci
01:27:55et je pense qu'il leur manque un peu de force
01:27:57d'être ensemble, ils n'ont pas eu le temps
01:27:59il y a mille raisons
01:28:01parce que les individualités brillantes, les autres les ont aussi
01:28:03si ça ne suffira pas, dans 8 jours
01:28:05c'est dans la boîte Greg
01:28:07c'est une prise de position
01:28:09c'est argumenté
01:28:11quand tu parles comme ça, tu m'as limite convaincu
01:28:13c'est limite
01:28:15j'ai regardé
01:28:17la deuxième lame, ils ne sont pas champions
01:28:19c'est les français qui sont champions
01:28:21très rapidement Stéphane
01:28:23oui, totalement
01:28:25c'est en intégrale
01:28:27ça paraît même absurde, moi ça m'a étonné
01:28:29tu peux avoir un Canada-Etats-Unis
01:28:31presque une finale avant la lettre
01:28:33les allemands sont champions du monde
01:28:35c'est vrai que au basket ?
01:28:37je pense que c'est le tournoi de basket
01:28:39qui est comme ça, puisque non
01:28:41ce n'est pas vrai au handball, parce que par exemple
01:28:43les français ont choisi de se mettre dans le groupe des danois
01:28:45pour être sûr de les choper
01:28:47comme France 98
01:28:49ce n'est pas grave de le faire d'ailleurs
01:28:51des infos pour Kevin Maillard, avant de voir le moment
01:28:53retenu par nos chroniqueurs
01:28:55sur cette folle journée encore
01:28:57on ne peut pas oublier ce cri déchirant lors du meeting de Paris
01:28:59avec cette lésion importante de l'ischio
01:29:01Jean-Biégauche, il a donné des informations assez intéressantes
01:29:03sur son compte Instagram
01:29:05chaque jour les progrès sont surprenants
01:29:07aujourd'hui il n'y a aucune certitude
01:29:09juste une volonté de feu pour ne rien regretter
01:29:11ça paraissait impossible au début, je me retrouve à imaginer
01:29:13un miracle, des tests définitifs
01:29:15seront réalisés très prochainement
01:29:17c'est encourageant et on aime bien lire ces mots
01:29:19merci Claire, on croise les doigts
01:29:21et on prie pour Kevin Maillard
01:29:23que ça puisse bien se passer, qu'il puisse vivre ce rêve olympique
01:29:25c'est un moment que moi j'adore
01:29:27même quand on croise les jambes
01:29:29qu'est-ce que t'as regardé, qu'est-ce que t'as aimé
01:29:31qu'est-ce qui t'a fait vibrer aujourd'hui
01:29:33je suis curieux de connaître
01:29:35les choix de nos chroniqueurs, je ne les connais pas
01:29:37donc je vais les découvrir avec vous
01:29:39on va commencer par
01:29:41le président, Stéphane
01:29:43quel moment vous retenez
01:29:45de cette journée aujourd'hui ?
01:29:47je ne vais pas être original, moi c'est Léon Marchand
01:29:49ce n'est pas le fait qu'il ait gagné
01:29:51c'est la marge incroyable
01:29:53qu'il a sur les adversaires
01:29:55moi j'avais été profondément ému jeune
01:29:57il y a quelques années déjà
01:29:59par un Florent Manodou, j'avais pleuré
01:30:01devant ma télé tout seul chez moi
01:30:03j'avais pleuré en voyant cette gamine
01:30:05je suis très émotif
01:30:07mais je me disais, une française championne olympique de natation
01:30:09dans cette discipline-là
01:30:11le 400 mètres, je ne pensais pas voir ça
01:30:13et là, voir un français champion olympique
01:30:15de natation dans cette discipline-là
01:30:17avec une telle marge
01:30:19ça m'a bluffé
01:30:21c'est le moment de Stéphane, Léon Marchand donc
01:30:23pour moi c'est difficile
01:30:25de trouver un autre
01:30:27par un moment que Léon Marchand
01:30:29peut-être un angle un peu différent
01:30:31en revanche, c'est au-delà de la performance personnelle
01:30:33c'est tout cet engouement
01:30:35populaire, cette piscine
01:30:37et même la France, on l'a vu au Club France tout à l'heure
01:30:39qui était avec Léon Marchand
01:30:41et tout ce que ça peut aussi apporter
01:30:43en termes de dynamique à cette équipe de France
01:30:45globale, moi je pense que là
01:30:47il a marqué les esprits par ça
01:30:49et par tout ce que ça pourra représenter
01:30:51dans les jours à venir
01:30:5317 000 spectateurs
01:30:55prenez la peine quand vous regardez votre télé
01:30:57de regarder les tribunes
01:30:59c'est les familles, les familles de France sont là
01:31:01c'est extraordinaire de voir tous ces gamins
01:31:03qui vibrent
01:31:05pour les sportifs parce que c'est là
01:31:07c'est les champions de demain qui sont là
01:31:09Léon Marchand pour Stéphane
01:31:11et Ganesh, Greg, on continue
01:31:13et là c'est vraiment le choix
01:31:15c'est votre choix, vous faites ce que vous voulez
01:31:17j'étais au tir au pistolet
01:31:1910 mètres ce matin
01:31:21à Châteauroux
01:31:23le sacre de Xie You
01:31:25un chinois
01:31:27c'est comme un sport très particulier
01:31:29pour vous dire hier, une équipe a été éligible pour la petite finale
01:31:31parce qu'elle avait
01:31:330,1 point
01:31:35de plus que l'autre
01:31:37et 0,1 point il se trouve que c'est un dixième de millimètre
01:31:39sur 60 balles tirées
01:31:41c'est à dire que vous tirez 60 balles, vous en prenez une
01:31:43et il y a un dixième de millimètre, ce qui fait que tu passes ou pas
01:31:45et en fait les tireurs savent
01:31:47le côté un peu relatif
01:31:49de leur art
01:31:51c'est à dire qu'un coup c'est oui, un coup il est pour toi
01:31:53ce dixième de millimètre, un coup il est pas pour toi
01:31:55donc ils vivent un peu en communauté
01:31:57t'as quand même une quinzaine ou une vingtaine d'athlètes qui sont un petit peu ensemble
01:31:59et ils savent que ça peut tourner
01:32:01un coup l'un, un coup l'autre
01:32:03et c'est ce que Xie You a raconté ce matin
01:32:05et c'est comment à vivre là-bas ?
01:32:07c'est formidable, c'est d'une simplicité
01:32:09et le mec nous a dit écoutez, je suis pas un surhomme
01:32:11ça aurait pu être quelqu'un d'autre à ma place
01:32:13mais il se trouve que c'était mon jour, j'ai peut-être été un peu plus stable
01:32:15mais les autres l'ont été aussi
01:32:17peut-être un peu moins, peut-être un peu plus
01:32:19et ce côté, parce qu'on a tourné autour de ça, qu'on a parlé tout à l'heure
01:32:21de l'escrime, on en a tous parlé ce soir
01:32:23c'est pas des surhommes
01:32:25il se trouve que c'est un peu leur jour
01:32:27et que les jeux vont les transformer
01:32:29mais à la base, des athlètes
01:32:31ils ont des mérites que d'autres n'ont
01:32:33simplement c'est tomber sur toi
01:32:35le bonjour, c'est une médaille d'or
01:32:37et ça transforme une vie effectivement
01:32:39Fred, c'est quoi votre moment le plus fort aujourd'hui ?
01:32:41le concours complet
01:32:43parce que j'ai un tout petit truc à dire
01:32:45le complet parce que
01:32:47il y a eu un scénario de dingue sur le cross aujourd'hui
01:32:49d'abord, c'est un site qui est royal
01:32:51c'est prodigieux, c'est complètement
01:32:53pour le coup mythique
01:32:55vraiment à Versailles comme ça
01:32:57le cross en plus, c'est hyper spectaculaire
01:32:59on prie pour les chevaux parce qu'il y a souvent des drames
01:33:01avec les chevaux, il y a d'ailleurs visite Véto demain matin
01:33:03pour un des chevaux français
01:33:05on espère que ça va aller et que ça va passer
01:33:07parce que les français sont argent pour l'instant
01:33:09ils sont très bien placés les trois
01:33:11super passages en cross
01:33:13et ce qui est drôle, enfin moi ce qui m'a fait rigoler
01:33:15c'est que les britanniques étaient
01:33:17largement devant, la troisième
01:33:19cavalière britannique fait 15 points
01:33:21in extremis en gros, elle bouffe la feuille
01:33:23complètement sur le troisième passage
01:33:25ce qui remet complètement les choses à niveau
01:33:27ce qui fait qu'ils ne sont plus qu'à 5 points
01:33:29les français de l'or, ce qui n'est pas grand chose
01:33:31c'est une barre et peut-être un dépassement de temps
01:33:33donc c'est magnifique, et le deuxième truc
01:33:35c'est vraiment très court, mais c'est le foot féminin
01:33:37je ne parle pas de la désolation des françaises
01:33:39la plus malheureuse qu'elle encore ce soir
01:33:41c'est les Zambiennes dans le groupe A
01:33:43je suis tombé là-dessus, c'est totalement dingue
01:33:45elles affrontaient l'Australie
01:33:47qui était d'ailleurs...
01:33:49qui nous a battu au tir au but à la coupe du monde
01:33:51les australiennes se sont menées à la 58ème
01:33:53par les Zambiennes, 5-2
01:33:55à la 58ème, score final
01:33:576 buts à 5 pour l'Australie
01:33:59incroyable, incroyable
01:34:01on a bien fait de vous en accorder deux à vous
01:34:03Hervé il vous a un petit peu pris de votre temps
01:34:05non mais ce n'est pas grave, il a pris la Zambie
01:34:07c'est un petit peu dur
01:34:09donc moi c'est Simon Biles
01:34:11parce que j'attendais tellement son entrée en compétition
01:34:13franchement
01:34:15quand vous l'avez vue au sol
01:34:17vous avez l'impression que sous les pieds elle a des ressorts
01:34:19elle a fait des trucs incroyables
01:34:21la poutre elle est monstrueuse
01:34:23c'est d'une beauté, d'une élégance
01:34:25d'une classe, d'un raffinement
01:34:27elle a tout pour elle
01:34:29j'avais vu son reportage sur Netflix
01:34:31je conseille à tout le monde de regarder d'ailleurs
01:34:33qui était incroyable, et on comprend
01:34:35l'histoire incroyable qu'elle a vécu
01:34:37on sait ce qui s'est passé il y a trois ans
01:34:39mais aussi sa vie, qui est une vie assez dure
01:34:41et là ce qu'elle nous a montré ce matin
01:34:43elle nous a ébloui, et ce n'est que le début
01:34:45il y avait Tom Cruise, Lady Gaga
01:34:47Snoop Dogg, toutes les stars américaines étaient là
01:34:49Ariana Grande était là pour voir
01:34:51Simon Biles
01:34:53on marque une courte pause et on continue d'en reparler
01:34:55et puis le concours également
01:34:57ça fait partie des rendez-vous
01:34:59que vous avez ciblé pour nos téléspectateurs demain
01:35:01à tout de suite
01:35:05La dernière partie d'équipe du soir
01:35:07spécial JO comme chaque soir
01:35:09vous le savez, vous nous retrouvez à partir de 22h
01:35:1150, 55, 23h
01:35:13ça dépend de la fin des compétitions
01:35:15et on est ensemble jusqu'à 1h pour débriefer
01:35:17les émotions du jour et les médailles
01:35:19le tableau des médailles avant de vous donner
01:35:21les principaux rendez-vous choisis par nos chroniqueurs
01:35:23pour demain avec les horaires
01:35:25c'est beau de voir ça, l'équipe de France
01:35:27est en 4ème position
01:35:293 médailles d'or, déjà 3 médailles d'argent
01:35:31et 2 donc en bronze
01:35:33on est à 8 médailles
01:35:35ce sont des débuts historiques
01:35:37pour l'équipe de France
01:35:39demain justement, Claire,
01:35:41combien de médailles d'or distribuées ?
01:35:4319 !
01:35:45C'est un beau total
01:35:47à aller chercher, 19 médailles d'or
01:35:49avec quelle discipline
01:35:51à suivre le programme ?
01:35:53On va regarder peut-être les bleus médaillables
01:35:55d'abord justement, il y aura de l'escrime
01:35:57avec Sarah Balzer au sabre
01:35:59et Anzo Lefort au fleuret
01:36:01du skate avec Aurélien Giraud
01:36:03le VTT avec Victor Koretsky
01:36:05on aura aussi du canoë
01:36:07avec le slalom Nicolas Gestin
01:36:09le hand, masculin
01:36:11avec le match entre la France et la Norvège
01:36:13et puis le tir carabine 10 mètres
01:36:15avec Océane Muller également
01:36:17ça c'est pour les Français, je vous fais un tour d'horizon des stars
01:36:19à suivre puisqu'on en parle aussi
01:36:21au VTT c'est Tom Pitcock
01:36:23qu'on va retenir, qui est d'ailleurs le tenant du titre
01:36:25C'est bizarre que vous ayez mis le VTT quand même
01:36:27Ce n'est pas moi
01:36:29C'est un coup d'Amour et l'Ermite
01:36:31Le hand donc avec
01:36:33le Danemark qui sera face à l'Egypte
01:36:35le basket, les Etats-Unis
01:36:37c'est pour le basket féminin cette fois face au Japon
01:36:39et puis bien sûr on en a parlé mais il faut absolument
01:36:41en parler ce match entre Djoko
01:36:43et Nadal, n'est-ce pas Fred ?
01:36:45Absolument, deuxième rotation à partir du
01:36:48Donc vers 13h30
01:36:50Ça c'est pour les
01:36:52principaux rendez-vous
01:36:54alors le rendez-vous choisi par chacun
01:36:56de nos chroniqueurs
01:36:59On a combien de médailles ?
01:37:02Demain il y a 5 médailles d'or potentielles
01:37:045 sur 19 ce serait extraordinaire
01:37:06pour l'équipe de France
01:37:08Le skateboard, les deux à l'escrime
01:37:10sont candidats
01:37:12Le canoë
01:37:14Le VTT et le canoë
01:37:16Et vous avez oublié le concours complet
01:37:18On va commencer par vous Thierry
01:37:20Est-ce qu'on peut commencer par Fred Verdier
01:37:22pour son choix demain ?
01:37:24Il vous conseille de regarder absolument
01:37:26Donc expliquez-nous Fred
01:37:28Nadal Djokovic
01:37:30C'est le contre-pied de Fred
01:37:32La dernière épreuve du complet
01:37:34Ça commence à 11h en direct
01:37:36Il y a 3 passages, 3 cavaliers
01:37:38Tout compte, on ne garde pas ou on n'enlève pas
01:37:40le premier résultat, c'est sans filet
01:37:42Ça va être absolument monstrueux
01:37:44à partir de 11h, encore une fois ils ont 5 points d'avance
01:37:46sur l'or, 5 points de retard plutôt
01:37:48les français uniquement, ça fait une barre
01:37:50et un dépassement de temps par exemple
01:37:52C'est très jouable par rapport à la Grande-Bretagne
01:37:54La Grande-Bretagne n'a pas réussi une fin de crosse géniale
01:37:56aujourd'hui, donc c'est très possible
01:37:58qu'il soit sur la boîte et même sur la plus haute marche
01:38:0011h donc, ah tiens je vois le nom de
01:38:02Stéphane Guy également, ça veut dire
01:38:04c'est un vrai événement alors
01:38:06Moi c'est un super souvenir parce que
01:38:08j'étais à Rio, c'était la première médaille d'or française
01:38:10le complet, par équipe à Rio
01:38:12et j'avais des...
01:38:14évidemment pas ce monde là, mais les hasards de notre métier
01:38:16m'ont mis en relation avec eux, c'était des gens
01:38:18absolument d'une gentillesse incroyable
01:38:20et ils sont toujours là, notamment
01:38:22le capitaine de l'équipe de France
01:38:24Touzain, l'oncle du cavalier
01:38:26son oncle est le capitaine
01:38:28je sais pas, l'entraîneur comme on dit de l'équipe
01:38:30et puis Nicolas Touzain
01:38:32qu'on espère voir briller en individu
01:38:34L'orne est un
01:38:36160 haras dans le département
01:38:38Combien pour vous ?
01:38:40Et le fameux concours du haras du pain
01:38:42Combien de haras sont à vous ?
01:38:44Je suis un gueux parmi les gueux
01:38:48Je vais être comme Fred demain matin
01:38:50c'est 11h je crois
01:38:52et demain matin 11h devant la télé pour regarder
01:38:54l'obstacle du complet
01:38:56Claire vous avez un élément là-dessus
01:38:58Pour les appuyer, c'est vrai que vous avez parlé de l'or
01:39:00Il y a deux détroits
01:39:02pardon Claire, il y a deux détroits rescapés
01:39:04du titre olympique de Rio dans l'équipe de demain
01:39:06Il y a eu le titre olympique à Rio
01:39:08il y a eu Tokyo aussi entre temps
01:39:10et là c'était déjà une médaille de bronze
01:39:12c'était aussi pour vous appuyer et dire que c'est une valeur sûre
01:39:1411h, et le cadre est absolument
01:39:16sonctueux, je peux vous faire une confidence
01:39:18J'ai regardé ce matin
01:39:20mais j'ai regardé le paysage
01:39:22je regardais le cadre en fait
01:39:24plus que l'épreuve en elle-même
01:39:26donc ça m'a captivé
01:39:28j'étais l'escort
01:39:30le cross complet ou que ce soit
01:39:32c'est facile à regarder
01:39:34et la Versailles de s'imaginer comme ça
01:39:36il y avait un côté fantasme
01:39:38les JO de Tokyo il y a 3 ans c'était quasiment à huis clos
01:39:40certains sites franchement
01:39:42n'étaient pas très beaux
01:39:44et là voyez le décalage
01:39:46incroyable
01:39:48là il a mis la balle de match entre Nadal et Federer
01:39:50confidence pour confidence
01:39:54on enchaîne avec le choix de
01:39:56Ganesh tiens, Ganesh qu'on est heureux d'accueillir
01:39:58dans la bande de l'équipe du soir
01:40:00pendant ces jeux olympiques, ancien nageur
01:40:02co-frère désormais
01:40:04champion de France de multiples
01:40:06reprises, on le précise pour ceux qui ne vous connaitraient pas
01:40:08avant ce soir Ganesh
01:40:10votre choix demain, ce qu'il ne faut pas manquer pour vous
01:40:12pour moi il ne faut pas manquer le sando féminin
01:40:14où il va vraiment y avoir une très belle bataille
01:40:16avec effectivement
01:40:18c'est pas Emma McKeown c'est Kylie McKeown
01:40:20Kylie, on enlève le prénom alors
01:40:22c'est sa soeur
01:40:24mais qui ne fait pas de natation
01:40:26c'est vrai qu'il y a beaucoup de McKeown dans la natation
01:40:28en Australie mais effectivement
01:40:30elle a battu le record du monde cette année d'ailleurs
01:40:32sur la chaîne l'équipe
01:40:34où il y avait les étapes de coupe du monde de natation
01:40:36qu'elle a battu cette année
01:40:38et une américaine qui a nagé très vite
01:40:40Regan Smith
01:40:42il va y avoir une bataille au sommet
01:40:44et puis il y a des françaises, il y a Beryl Gastel-Dello
01:40:46et Emma Thérébeau qui ont nagé très vite lors des championnats de France
01:40:48lors des sélections olympiques
01:40:50qui probablement ne pourront pas aller chercher le titre
01:40:52mais on sait jamais pour la 3ème place il y a un grand espoir
01:40:54est-ce que la natation
01:40:56ça vous fait le même effet moi
01:40:58peu importe les start list
01:41:00quand une diffusion
01:41:02et concours, enfin épreuve de natation
01:41:04démarre, je suis devant, je ne bouge plus
01:41:06jusqu'à la fin et j'attends que les français
01:41:08mais en attendant je reste et je ne bouge pas
01:41:10c'est très captivant
01:41:12c'est un peu onirique la natation quand on la regarde à la télé
01:41:14il y a quelque chose d'assez magique, c'est dans un autre milieu
01:41:16et c'est très plaisant, vraiment
01:41:18les caméras sont très belles encore cette année
01:41:20il faut dire que la réelle a beaucoup progressé en 20 ans je trouve
01:41:22heureusement
01:41:24ce serait le seul domaine où ça ne progresserait pas
01:41:26non mais c'était beaucoup moins télégénique
01:41:28il y a quelques années
01:41:3011h10 pour l'horaire de la natation demain
01:41:32à suivre notamment Greg
01:41:34vous avez choisi quoi, à mon avis ça va être surprenant
01:41:36ah non c'est évidemment
01:41:38David Popovich
01:41:40vous savez c'est
01:41:42c'est le léon marchand roumain
01:41:44mais en plus précoce
01:41:46il a été double champion du monde
01:41:48100 mètres, 200 mètres sur donc la distance
01:41:50Rennes à 17 ans, il est record man du monde
01:41:52à 18, c'est un
01:41:54prodige, c'est même un type
01:41:56qui aux yeux des roumains est vraiment
01:41:58inspirant, il aime bien intellectualiser son sport
01:42:00il aime bien le vendre, il aime bien
01:42:02s'afficher aussi comme
01:42:04roumain
01:42:06il faut bien comprendre que c'est leur léon marchand
01:42:08à eux sauf que nous derrière on a Bappé
01:42:10on a un tel, on a un tel, eux ils n'ont que Popovich
01:42:12nous les américains en Biles
01:42:14ils ont Popovich et les américains
01:42:16en Lebron James et tout mais ils n'ont que Popovich
01:42:18et demain c'est le 200 mètres qui est normalement
01:42:20sa distance élective
01:42:22il devrait s'imposer, son grand
01:42:24combat c'est sur le 100 mètres, il y a Maxime Rousset
01:42:26qui peut le gêner mais demain
01:42:28c'est la première des deux pierres
01:42:30qui doit mettre dans sa légende
01:42:32après il a eu un petit passage à vue de l'année dernière
01:42:34mais il en a
01:42:36c'est comme ce qu'on disait tout à l'heure
01:42:38c'est l'échec qui définit le champion que tu es
01:42:40c'est pas autrement parce que l'échec va te tomber dessus
01:42:42c'est du sport de haut niveau, c'est ainsi
01:42:4411h10 donc, la natation toujours, demain
01:42:46Hervé ?
01:42:47je vais me mouiller, moi je vais rester dans l'eau
01:42:49et moi c'est Ariane Titmuss
01:42:51la championne australienne
01:42:53le 200 mètres demain, elle est quand même double championne
01:42:55olympique en titre, elle a déjà battu
01:42:57elle a gagné le 400 mètres
01:42:59elle aura face à elle surtout une compatriote
01:43:01au Calagan, après j'aurais bien aimé que McIntosh
01:43:03soit là, malheureusement, elle sera pas là
01:43:05mais c'est une nageuse incroyable
01:43:07c'est une star absolue aussi dans son pays
01:43:09et vraiment, si les gens
01:43:11peuvent regarder ce 200 mètres féminin
01:43:13ça risque d'aller très très vite
01:43:15et c'est une championne hors normes, j'ai vu qu'en demi-finale
01:43:17c'était très serré donc ça va être très intéressant de voir cette finale là
01:43:19toute la natation demain
01:43:21vous regardez et comme ça vous allez passer un bon moment
01:43:23il y a un peu de judo, il y a un peu d'esquime
01:43:25il y a plein de choses
01:43:27il y a le skateboarder français qui va être champion olympique
01:43:29mais bon, vous regardez
01:43:31mais on a hâte de voir le skateboarder
01:43:33parce que c'est vrai que ça va être un truc assez incroyable
01:43:35Benidorm peut-être pour lui
01:43:37je vais vous dire, pas la natation
01:43:39pour moi, j'ai un autre choix
01:43:41l'équipe de France féminine de basket
01:43:43les amis, alors j'ai découvert
01:43:45cette équipe de France en suivant la préparation
01:43:47sur la chaîne, et bien on s'est attaché
01:43:49à cette équipe de France et cette équipe
01:43:51fait son entrée dans ce tournoi
01:43:53demain à 17h15 face au Canada
01:43:55donc premier match pour nos bleus
01:43:57et on croise les doigts et on leur souhaite
01:43:59le meilleur pour ce tournoi
01:44:01elles sont médaillées, c'était aux bronzes
01:44:03à Tokyo et on espère
01:44:05que ce sera un petit peu mieux encore
01:44:07cette fois-ci à Paris donc
01:44:09à domicile pour nos basketeuses
01:44:11oui mais vous savez que
01:44:13je peux vous le dire aujourd'hui, à cette heure-là
01:44:15on ne sera pas champion olympique
01:44:17non mais je rigole, on a des chances
01:44:19on a des chances
01:44:21être champion olympique comme ?
01:44:23autant les américains hommes, je ne les vois pas champion olympique
01:44:25autant les américains femmes, ça ne fait aucun doute
01:44:27il y a des sports où être deuxième
01:44:29c'est comme ça
01:44:31on est content, ce n'est pas comme une première
01:44:33c'est juste totalement intouchable
01:44:35un principe je ne vois pas comment
01:44:37demain on se retrouve donc 22h50
01:44:3955, 23h, c'est selon
01:44:41dès que les compétitions sont terminées
01:44:43vous venez partager les émotions de la journée
01:44:45avec nous, merci infiniment les amis, c'était un bonheur
01:44:47de partager celle d'aujourd'hui avec vous
01:44:49à demain, profitez de ces jeux olympiques
01:44:51et on se retrouve le soir donc pour débriefer la journée
01:44:53très bonne nuit à vous
01:44:57salut

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