Sport Planète - Du covoiturage, des stations de ski en transition et de l'art

  • il y a 4 mois
Au programme de Sport Planète : ACTION ! Olivier Lega est avec nous pour parler du déplacement des spectateurs et supporters lors d'un événement sportif. S'il vient souvent plomber le bilan carbone dudit événement, la plateforme de covoiturage qu'il a co-fondée apporte une solution : elle s'appelle Stadium Go. ZOOM ÉCO : La saison d’hiver a débuté il y a quelques jours. Y’aura-t-il assez de neige cette année pour qu’elle batte son plein ? Et; en même temps, faut-il souhaiter que des hordes de touristes envahissent la montagne ? On en parle avec Sébastien MOIRAT. Son association Mountain Riders, accompagne et valorise les initiatives en faveur d'un tourisme montagnard plus durable. ECO-AVENTURE : Notre troisième invitée est modèle, danseuse, auteure, réalisatrice et apnéiste : Julie Gautier a fait de l'océan son terrain de jeu. Et c’est à travers une démarche artistique qu’elle alerte et veut le protéger.

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Sport
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00:00...
00:22Bonjour à toutes et à tous.
00:24Merci de votre fidélité à cette émission Sport Planète.
00:26C'est peut-être la dernière. En 2023 est déjà le 18e numéro consacré à un sport plus responsable.
00:32Nos invités sont là, ils sont prêts. Vous les attendez.
00:35Voici le sommaire de cette émission.
00:38...
00:40Le déplacement des spectateurs, des supporters
00:43pour un événement sportif vient souvent plomber son bilan carbone.
00:46Stadium Go, plateforme de covoiturage, apporte une solution.
00:49Son cofondateur, Olivier Legat, est avec nous.
00:53La saison d'hiver a débuté il y a quelques semaines.
00:56Y aura-t-il assez de neige cette année pour qu'elle batte son plein ?
00:59Faut-il souhaiter que des hordes de touristes envahissent la montagne ?
01:02On en parle avec Sébastien Moira, de l'association Mountain Riders.
01:06Bonjour.
01:07Elle est modèle, danseuse, auteur, réalisatrice et apnéiste.
01:11L'océan est son terrain de jeu.
01:13C'est à travers une démarche artistique qu'elle alerte et veut le protéger.
01:17On est très heureux d'accueillir Julie Gauthier.
01:19Bonjour.
01:20Et bonjour à tous les trois.
01:22Merci infiniment d'avoir répondu à l'invitation
01:25de ce 18e numéro déjà de Sport Planète.
01:29Pour débuter, c'est avec vous, Olivier.
01:31On va parler de Stadium Go, cette plateforme de covoiturage
01:35qui a été imaginée, créée en 2019.
01:39Quelle est l'idée qui vous amène, avec Romain Lauvernia,
01:42l'autre fondateur, à créer Stadium Go ?
01:45Stadium Go, c'est une plateforme de covoiturage
01:47pour aller au stade entre supporters.
01:48En fait, l'idée vient du fait qu'on prenait beaucoup de blablacars,
01:53sans les citer, pour se rendre au stade,
01:55vivant à Paris, supportant des clubs dans le sud de la France.
01:59Donc, on devait beaucoup se déplacer.
02:02Les horaires de train aussi finissaient plutôt avant le match,
02:05donc assez tôt.
02:07On a décidé de créer notre propre plateforme
02:09puisqu'on ne se retrouvait pas, par exemple, avec Roger, 67 ans,
02:12dans un blablacar qui va vous répéter
02:14que Mbappé est trop payé pour courir après un ballon.
02:17Donc, il faut créer, finalement, une plateforme dédiée au sport
02:21avec cette idée de partager entre supporters
02:24et avec cette envie d'être un peu plus responsable dans les trajets.
02:29Oui, tout à fait. On a trois objectifs.
02:32On souhaite réduire l'empreinte carbone des supporters,
02:35qui représente, en Europe, selon une étude,
02:38plus de 60 % du bilan carbone d'un club de foot.
02:41Le second, c'est améliorer l'accessibilité
02:44puisque, en moyenne, pour aller voir un match de foot en France,
02:48on passe 45 minutes dans les bouchons
02:50puisque les personnes sont moins de deux, en moyenne, dans la voiture.
02:54Donc, si on fait du covoiturage,
02:56on réduit drastiquement le nombre de voitures.
02:58Et enfin, le dernier, c'est partager un moment entre passionnés
03:03parce qu'on sait qu'on voyage soit avec des supporters du même club,
03:06soit avec des personnes qui partagent la même passion que nous.
03:09Le Covid est passé par là. Je disais création en 2019,
03:12mais maintenant, vous avez deux saisons pleines, je dirais, de recul.
03:16Alors, quel est votre bilan, carbone aussi ?
03:19Oui. Donc, on est...
03:23On est assez fiers
03:25puisqu'on a cinq grandes ligues de...
03:31de sports professionnels sur notre application Grand Public.
03:34On atteint bientôt les 20 000 utilisateurs.
03:36Par exemple, vous êtes fan de l'Olympique lyonnais,
03:38vous pouvez proposer un covoiturage
03:41pour vous rendre au groupe Amaz Stadium.
03:43On a la particularité de mettre en place des partenariats avec eux.
03:46Vous avez une place de parking gratuite au pied du stade
03:49qui, normalement, coûte en moyenne 20 euros.
03:52On développe aussi des solutions en marque blanche.
03:56C'est-à-dire qu'on vient développer des solutions de covoiturage
03:58propres à des événements ou des institutions sportives,
04:01comme récemment, cet été, l'UTMB, la Coupe du monde de rugby
04:06ou encore la Fédération française de football.
04:08Et en termes de bilan carbone,
04:10sur la dernière saison hors marque blanche, sur Stadium Go,
04:14on a évité plus de 50 tonnes de CO2.
04:17Vous allez vous associer très prochainement avec Maïf,
04:21notamment pour accompagner aussi des événements grâce à la plateforme.
04:24C'est exactement ça.
04:26On a la chance de pouvoir... de travailler avec la Maïf,
04:28où, en fait,
04:30tous les organisateurs d'événements partenaires de la Maïf
04:34vont pouvoir aller proposer leur événement
04:37sur cette plateforme de covoiturage.
04:38Et que ce soit les bénévoles ou les participants,
04:40ou les spectateurs même,
04:42vont pouvoir proposer ou réserver un covoiturage.
04:45Donc voilà les événements sportifs.
04:47Vous allez aussi vers les événements culturels.
04:50Ça, c'est l'évolution un petit peu de Stadium Go,
04:52parce que c'est la même démarche, finalement.
04:54Exactement. On a créé une seconde marque qui s'appelle Evry Go
04:58pour, en fait, toucher les événements culturels,
05:01puisque c'est une problématique où on la retrouve,
05:03que ce soit d'accessibilité, de partage entre passionnés
05:07ou encore de réduction d'empreintes carbone,
05:10on la retrouve aussi sur les événements culturels.
05:12Et depuis cette année, on a lancé Evry Go,
05:14qui est une solution en marque blanche
05:17pour des festivals, par exemple,
05:18ou des salons professionnels ou salons grand public.
05:22Vous parliez de ce carbone qu'on a économisé.
05:26Comment on le mesure, ça ?
05:27Alors, nous, on ne sait pas le faire.
05:29Voilà, on est assez transparent.
05:31Donc, on s'est associé à un cabinet qui s'appelle Samy,
05:34qui a créé un algorithme propre à Stadium Go,
05:36qui vient, en fait, selon une méthode de calcul,
05:40donc, avec le type de carburant des voitures,
05:44puisqu'on le demande dans notre application sur les marques blanches,
05:46le nombre de personnes dans les voitures
05:48ou encore les kilomètres parcourus,
05:50vient mettre en avant le carbone,
05:53enfin, l'empreinte carbone évitée.
05:55Le retour des utilisateurs, il est comment ?
05:59Vous avez un retour qualitatif aussi de ceux qui utilisent Stadium Go ?
06:03Ouais, alors, en tant que supporter,
06:06sur notre plateforme grand public, on a des retours très positifs.
06:10Sur l'événementiel aussi, puisqu'on le voit,
06:14par exemple, on a travaillé avec un festival cet été
06:17qui s'appelle Beauregard, à côté de Caen, à Héroville-Saint-Clair.
06:19Des gens ont réussi à faire plus de 400 kilomètres
06:23pour se rendre au festival
06:24et ils n'avaient pas forcément de moyens de locomotion
06:26ou en train, c'était beaucoup plus long.
06:29Ils mettaient presque 7 heures,
06:31donc ils étaient assez contents.
06:33La satisfaction des utilisateurs et peut-être des prochains utilisateurs,
06:37si on a des fans de sport dans les stades ici
06:40ou pour aller peut-être faire du ski, on y reviendra tout à l'heure, Sébastien.
06:44Ça pourrait être une idée aussi.
06:45Une bonne idée, oui. J'ai des choses à faire.
06:47Exactement.
06:48Merci beaucoup, Olivier.
06:50On va donner la parole aux autres invités dans quelques instants,
06:53mais il est l'heure de vous présenter l'invité
06:55du quatrième numéro du podcast Vendeboue.
06:57Dans ce numéro, on parle de sport pour tous.
07:00L'invité, c'est Brahim Timschritt, fondateur de l'association Le Grand Bleu
07:04et c'est le cofondateur de Vendeboue, Sylvain Pallet,
07:07qui vous donne un petit avant-goût du prochain épisode.
07:19Quand on évoque les quartiers nord de Marseille,
07:21on pense souvent aux points de dilles,
07:23au désengagement de l'État et aux logements salubres.
07:25On oublie souvent que ces quartiers sont à deux pas
07:27de la mer Méditerranée et de son cadre magnifique.
07:30En tout cas, en théorie.
07:32C'est pourquoi, dans cet épisode de Vendeboue,
07:33on est allé à la rencontre de Brahim Timschritt.
07:35Brahim a créé l'association Le Grand Bleu il y a 20 ans
07:38avec un objectif simple et clair,
07:40apprendre aux gamins des quartiers nord à nager.
07:42J'ai monté mon assaut.
07:44À la base, j'ai créé, les premières années,
07:46on a pris nos voitures avec les minots,
07:49on a pris les gamins de notre quartier
07:51et on les a amenés à la mer parce qu'on avait des petits jobs comme ça,
07:55mais on partait le matin, on revenait en fin de journée,
07:58ils étaient encore dans le quartier, en plein canard.
08:00Je dis aux les gars, chacun prend sa voiture,
08:01on prend les petits, on va les amener.
08:05L'importance de savoir nager avec Brahim Timschritt
08:08au menu de Vendeboue à retrouver sur toutes les plateformes.
08:11Début janvier, vous vivez au bord de la mer.
08:14C'est un vrai enjeu, ça, Julie, d'apprendre aux enfants à nager,
08:18même lorsqu'ils sont tout près de l'eau,
08:19parce qu'il y en a quand même pas mal qui ne savent pas nager.
08:21Tout à fait, c'est hyper important, ne serait-ce que pour les dangers
08:26et aussi pour la connaissance.
08:27On connaît mieux un milieu quand on le pratique,
08:30et quand on le pratique et qu'on l'aime,
08:31là, on a envie de le protéger, donc ça me paraît être essentiel.
08:35Eh bien, voilà, il faudra écouter Vendeboue
08:37à partir du mois de janvier.
08:39C'est parti maintenant pour notre Zoom écho,
08:41consacré ce mois-ci à la montagne.
08:53Et sur ce sujet, notre invitée, c'est Sébastien Moira.
08:57Membre du conseil d'administration de l'association Mountain Riders.
09:01Merci beaucoup d'être là, Sébastien,
09:03et de ne pas être allé ramasser des choux.
09:06Ça, c'est le message de votre répondeur.
09:08Tout à fait, c'est mon autre vie.
09:09Votre autre vie.
09:10En maintenant, les jardins, je pense à la nature.
09:13Mountain Riders, une association d'éducation
09:15à la transition écologique fondée en 2001.
09:18Plus de 20 ans que cette association œuvre, donc, pour les montagnes.
09:23Si vous deviez les décrire, ces montagnes, aujourd'hui,
09:26vous diriez quoi ?
09:28Déjà, merci pour votre invitation à vous aussi.
09:30On est très contents de pouvoir en parler.
09:32C'est un milieu qui est en pleine mutation.
09:37Le dérèglement climatique n'est plus approuvé.
09:39Et on est vraiment sur un terrain où ça se voit tout de suite.
09:42Parce que dès qu'on va monter...
09:44On a souvent cette image de l'isotherme zéro,
09:47qui est un peu la limite où après, on va avoir de la neige.
09:49L'eau va se transformer en neige et donc, du coup, on va avoir de la neige.
09:52Et voilà, typiquement, là, il va neiger dans les Pyrénées.
09:55On va avoir 50, 80 centimètres de neige attendus.
09:57Sauf que quelques jours plus tard, l'isotherme zéro, il est à 4 000 m d'altitude.
10:02Et il n'y a pas de montagne au niveau de 4 000 m dans les Pyrénées.
10:05Donc, en fait, tout ce qui va neiger va fondre.
10:08Et du coup, par rapport à ces activités de montagne
10:10où on est sur, à l'origine, quand même, une grosse activité de ski,
10:14sur les 50 dernières années, ça modifie complètement l'économie.
10:19C'est un territoire qui bouge.
10:20Et en même temps, c'est un territoire qui est très, très riche.
10:22Il y a de la vie sauvage, il se passe plein de choses.
10:23Il y a un monde agricole derrière.
10:25Ce n'est pas que des pistes de ski.
10:26C'est, d'ailleurs, des alpages, plein de choses comme ça.
10:29Et justement, essayer de trouver la meilleure évolution de ces territoires
10:33face à tous ces enjeux et à tous les dérèglements qui en découlent.
10:38Je pourrais être encore plus exhaustif.
10:39Et qu'on constate, avec cette fonte des neiges,
10:42ces déchets qu'on voit de plus en plus au bas, dans la montagne,
10:46enfin, partout, finalement.
10:47Oui, alors ça, c'est l'origine même de l'association, effectivement.
10:50On a commencé sur le modèle un petit peu de soft rider aussi,
10:53qui faisait ça, justement, sur les plages,
10:56qui ramassait les déchets en mer.
10:58Voilà, c'est une association dont on est assez proche.
11:00Et on a commencé comme ça à ramasser, en fait, à faire le constat
11:04qu'à la fonte des neiges, on retrouve des tonnes de déchets,
11:07en grande partie des déchets plastiques aussi,
11:10ce qui fait un peu écho à ce que vous faites.
11:13Et du coup, ça a commencé comme ça,
11:17juste la volonté de nettoyer la montagne qui était notre terrain de jeu
11:19et de se dire, non, pour nous, ce n'est pas acceptable.
11:21Ça reste un milieu naturel.
11:23Et ce n'est pas parce qu'on y a une activité humaine dessus
11:25qu'on est forcément obligé de la dégrader.
11:27Donc, on a commencé par des ramassages de déchets.
11:29Et puis après, on a évolué petit à petit sur l'accompagnement de territoires
11:32et de l'ensemble des acteurs sur le territoire de montagne.
11:35On va y revenir dans un instant à cet accompagnement
11:38au plus près des territoires qui doivent évoluer.
11:40Vous l'avez dit, le dérèglement climatique,
11:43maintenant, on sait, il est là, il faut qu'on agisse.
11:45Et d'ailleurs, quand on regarde le monde du sport,
11:48l'actualité montre chaque jour que ce dérèglement climatique
11:51a des conséquences, notamment sur le sport de haut niveau.
11:54Vous avez suivi que le début de la saison de ski, notamment,
11:57a été chamboulé.
11:59Cette première étape du circuit du côté de Zermatt-Servignac,
12:02avec une étape annulée l'an dernier parce qu'il n'y avait pas de neige.
12:05Cette année, parce qu'il y avait un enneigement suffisant,
12:08mais beaucoup de vents, etc.,
12:11qui ont entraîné l'annulation des compétitions.
12:14Et aujourd'hui, peut-être la nouveauté,
12:16parce que finalement, des annulations de course,
12:18il y en a toujours eu,
12:19ce sont que des champions prennent position.
12:20Ça a été le cas d'Alexis Peintureau, par exemple.
12:23Est-ce qu'on a, finalement, aujourd'hui besoin d'eux
12:25pour aller encore plus loin, encore plus vite,
12:28et pour faire, notamment, évoluer ces calendriers un peu fous ?
12:31Je pense que toute voie est bonne à prendre.
12:33J'aime beaucoup l'approche de Julie sur le côté artistique.
12:36Le fait que des sportifs de haut niveau
12:39prennent les enjeux en main aussi, c'est très bien.
12:42C'est une autre voie, parce que nous, on est sur la voie du citoyen concerné,
12:45qui est sensibilisé parce qu'il voit le milieu et qu'il aime le milieu.
12:48Mais derrière, d'avoir des voix qui portent encore plus,
12:51elles sont toujours les bienvenues.
12:52Donc, toute personne qui, aujourd'hui, prend conscience
12:54et prenne position face à ces enjeux
12:57et face à tous les questionnements qu'il peut y avoir,
12:59ça restera toujours profitable.
13:01Est-ce que vous, qui êtes au plus près des territoires,
13:04vous voyez des stations qui font encore l'autruche ?
13:06Le courroux d'Alexis Peintureau,
13:09c'était sur ce glacier qu'on a essayé d'aménager
13:13pour que cette compétition se tienne.
13:15Est-ce qu'il y a encore des endroits où on se dit
13:17tant pis, la planète, nous, on met de la neige artificielle,
13:21on fait en sorte qu'on puisse accueillir le monde ?
13:23Ou est-ce que, finalement, aujourd'hui,
13:25vraiment, on a un peu plus de bon sens et de raison ?
13:28Ça existe toujours.
13:30Après, nous, ce qu'on aime bien, c'est mettre en avant
13:31les initiatives qui sont portées,
13:34et c'est surtout de montrer qu'il se passe vraiment des choses.
13:37Après, on peut toujours, parce que derrière,
13:38il faut aussi voir que c'est un modèle économique
13:40qui dépend aussi d'activités de personnes qui travaillent, qui vivent.
13:42Donc, il y a ces deux dynamiques qui sont
13:45trouver un bon équilibre entre les consciences écologiques
13:48et les consciences sociales aussi, parce que, voilà,
13:51toute modification ne se fait pas en un claquement de doigts,
13:53même si on a une prise de conscience.
13:55Donc, on ne peut pas dire... Heureusement, ça évolue.
13:58On n'est plus dans une vision stratégie de l'autruche à 100 %.
14:02On voit bien les impacts. Ils sont aussi économiques.
14:04D'ailleurs, s'il n'y a pas de neige,
14:05les remontées mécaniques qui tournent à vide, ça ne sert à rien.
14:07Et ça, aujourd'hui, c'est factuel et on le voit.
14:10Donc, il y a de moins en moins de...
14:12On est de moins en moins dans ce schéma-là.
14:14Après, il y a encore un gros, gros chemin à faire
14:17pour transformer la montagne et qu'on n'aille plus au ski,
14:19mais qu'on aille à la montagne.
14:20Dites-nous, justement, comment vous les aidez,
14:22ces stations qui vivent du ski, qui vivent du tourisme,
14:26mais qui doivent opérer une transition ?
14:29Alors, je reprends un tout petit peu l'historique
14:30des ramassages de déchets.
14:32En parallèle, on fait de la sensibilisation au grand public
14:34et de la sensibilisation en lien avec les enfants.
14:36Comme on a pu le voir tout à l'heure,
14:38où ils partaient à la mer, les enfants,
14:40nous, c'est pareil, on emmène les enfants en montagne,
14:44comme on l'a dit, comme Gilles l'a dit tout à l'heure.
14:46Rien de tel que d'être dans le milieu
14:48pour prendre conscience des enjeux.
14:50Et on est à 60 limités, cette année,
14:52avec des classes dans la montagne,
14:53donc on fait vraiment des igloos, on dort sous la neige.
14:56Voilà, c'est réel.
14:58Vous le faites qu'avec les enfants
14:59ou on peut venir, nous, aussi, dormir dans les igloos ?
15:01Alors, c'est ce que je dis.
15:03Moi, je suis en fonction support de l'association,
15:06donc il faut voir ça directement.
15:07Mais j'ai déjà accompagné des initiatives
15:10qui venaient d'écoles de personnes qui partaient à la montagne
15:13depuis Paris, et du coup, on montait un projet
15:15avec les salariés de l'association, en territoire, justement,
15:19donc tout est imaginable.
15:20Pourquoi pas toute l'équipe de Sport Planète
15:22qui pourrait partir faire un voyage avec Mountain Riders ?
15:24Ça serait une bonne idée, on y pense.
15:27Parlez-nous un petit peu de Flocon Vert,
15:29ce label que vous avez justement construit au fil des années
15:33pour un peu valoriser les actions des stations.
15:36Tout à fait. En fait, toujours dans cet historique,
15:38on faisait un éco-guide en parallèle de tout ça.
15:40On allait voir les régies de remontées mécaniques,
15:42on allait voir les mairies, on allait voir les offices du tourisme,
15:44et on leur présentait un petit quiz
15:46sur leurs engagements environnementaux.
15:47L'idée, c'était de mettre en avant les initiatives.
15:49La grande phrase et la philosophie de l'association,
15:53c'est de sensibiliser sans moraliser,
15:54donc on allait à la pêche de la bonne info.
15:56Peut-être qu'il y en a qui font l'autre truche,
15:57mais il y en a aussi plein de choses,
15:58il y a plein de gens qui font les choses bien.
15:59Stadium Go va être un très bon allié
16:01pour tout ce qu'il y a à faire derrière,
16:02justement, sur les transports.
16:04Et de là, on est découlé de se dire,
16:07en fait, aujourd'hui, on fait l'éco-guide,
16:08mais derrière nous, il y a quelque chose à structurer,
16:12et de là est né la belle flocon verte,
16:14c'est-à-dire, finalement, faire une démarche
16:15où vraiment le territoire s'ancre, s'affiche
16:18et est visible du grand public.
16:19L'éco-guide, il était pour les gens
16:20qui voulaient prendre l'éco-guide.
16:22Aujourd'hui, si on est engagé dans la démarche flocon verte,
16:24c'est un peu comme les...
16:26C'est un parallèle qui n'est pas exactement le même,
16:28mais c'est un peu comme les villages fleuris,
16:29on a un petit panneau, on peut afficher ses engagements.
16:32On a des flocons 1, 2, 3.
16:34Exactement, et c'est ce que j'allais dire.
16:37Ça, c'est quelque chose qui a évolué avec le temps.
16:38C'est qu'en fait, l'idée, c'est surtout pas
16:41d'aller faire du greenwashing, mais vraiment d'accompagner
16:43dans une démarche d'amélioration continue.
16:45Et pour le faire transparaître, on a fait évoluer le flocon
16:47en allant sur...
16:49Alors, il y a quatre grandes familles de critères,
16:53et derrière ces critères, plus on les remplit,
16:56plus on va gagner des points,
16:58entre guillemets, c'est un peu le principe du label,
17:00et du coup, aller vers la reconnaissance 1 flocon,
17:02la reconnaissance 2 flocon, la reconnaissance 3 flocon.
17:04Et pas de tentative de greenwashing,
17:06de faire juste pour avoir son flocon,
17:08et puis, le reste du temps...
17:10On a tout un comité d'experts.
17:13C'est pas uniquement Mountain Riders qui le portent.
17:14Il y a un comité d'experts derrière, effectivement,
17:16qui voit les critères, qui évalue si les stations
17:20peuvent être labellisées.
17:21Et après, derrière, c'est une réalité.
17:23Il y a des prises d'initiatives locales
17:25et dans les territoires qui font polémique.
17:26Et donc, du coup, on essaye d'accompagner au mieux
17:28pour se dire, qu'est-ce qu'on fait ?
17:29Comment on aménage la montagne ? Comment on la fait évoluer ?
17:32Par exemple, est-ce que les stations qui utilisent
17:34de la neige artificielle, c'est rédhibitoire
17:36pour avoir son flocon ?
17:37Alors, quand c'est dans l'existant,
17:39on ne peut qu'être reconnaissant d'une volonté
17:42de s'engager dans la démarche.
17:43Et après, derrière, c'est de limiter, effectivement.
17:44Il y a vraiment...
17:46C'est une partie complète des grandes familles de critères,
17:48qui est la gestion des ressources.
17:49Et la gestion des ressources en eau,
17:51faire des retenues collinaires, etc.,
17:52ça a un réel impact.
17:54Si elles sont là, qu'elles sont utilisées,
17:55eh bien, il faut aller vers une logique de diminution,
17:57être sûr, derrière, c'est tout le circuit de l'eau
18:00qui est en jeu.
18:01Et donc, du coup, non, on incite pas du tout à en refaire.
18:03Ça, c'est sûr que non.
18:06Parce que, vous le disiez,
18:07il y a quand même toute une économie derrière
18:09et des emplois liés à tout ça.
18:11Exactement. Notre credo, c'est quand même
18:12de mettre en avant et de faire bouger les choses
18:14d'un point de vue de l'écologie, mais de ne pas oublier
18:16qu'il y a plein d'autres paramètres à prendre aussi en compte.
18:19On est vraiment motivés.
18:20On veut que les territoires soient forces de transition
18:22et évoluent, mais derrière, on est conscients
18:25que derrière, il y a des gens.
18:26Et derrière, il y a...
18:28Dans les gens, il y a tout ce qui va aussi à côté.
18:29Merci d'être venu témoigner, en tout cas.
18:32Et dans cette émission, on aura évidemment l'occasion
18:33de vous reparler des Jeux olympiques et paralympiques Alpes 2030,
18:38qui posent évidemment quelques questions,
18:41mais on vous en reparlera dans quelques temps.
18:44Et avant de donner la parole à Julie Gauthier,
18:46parce qu'il a fait un peu de teasing, Sébastien,
18:49ils ont discuté avant, donc il vous laisse un peu entendre
18:53ce qu'elle fait, mais on va en parler dans quelques instants,
18:55juste après les infos. En bref.
19:04Avec tout d'abord la lettre ouverte des grimpeurs
19:07à leur fédération internationale, comme Nolwenn Berthier,
19:10que nous avions reçu sur ce plateau,
19:12ou Mountain Riders, d'ailleurs.
19:14Ils sont plus de 2 000 à dénoncer l'organisation fin novembre
19:16des IFSC Neom Masters 2023, à Neom,
19:20cette ville futuriste en construction
19:22au bord de la Mer Rouge en Arabie saoudite.
19:24La communauté de l'escalade refuse de faire,
19:26par le biais de cet événement, la promotion de ce projet
19:29du régime dictatorial saoudien.
19:31Direction Tahiti, où les épreuves de surf
19:34des prochains Jeux olympiques devraient bien avoir lieu.
19:36Comme prévu, la polémique à faire âge
19:38au sujet de cette tour des juges, aujourd'hui en bois
19:41et qui doit être remplacée par une tour en alu
19:43pour respecter le cahier des charges du CIO.
19:45Des travaux ont endommagé des coraux
19:47du magnifique lac Montpolynésien.
19:48La tour devrait bien être fonctionnelle mi-mai,
19:51quelques jours seulement avant une dernière compétition test
19:54à Théaupo.
19:57Et enfin, le bilan des épreuves de la compétition
20:00Et enfin, le bilan des 24 heures de l'arbre.
20:02Nouveau défi relevé par Clément Chappelle,
20:05ambassadeur MySportPlanet.
20:06En une journée, il a parcouru 127 kilomètres
20:09au départ de Saint-Aimant-de-Rivière,
20:11au nord de Montpellier.
20:12Il a planté 32 arbres et est aussi allé à la rencontre
20:15d'arbres remarquables du territoire.
20:19Maintenant, on va donner la parole
20:21à notre éco-aventurière du mois, Julie Gauthier.
20:29Musique d'ambiance
20:32...
20:33Julie, merci d'être avec nous.
20:35Je le disais, modèle, danseuse, apnéiste,
20:37auteur, réalisatrice, j'ai tout bon ?
20:39Oui.
20:40Dans l'ordre, dans le désordre.
20:42C'est pas important.
20:43Tant de vies, en tout cas, en une seule,
20:46et merci de nous en raconter un petit morceau aujourd'hui.
20:49Vous plongez depuis vos 11 ans sur les traces de votre papa,
20:52je crois. Qu'est-ce qui vous a apporté
20:54ce monde sous-marin pendant toutes ces années ?
20:57C'est un deuxième monde pour moi.
20:59Il m'a apporté, comme le monde terrestre m'apporte beaucoup,
21:03mais en tout cas, il m'a apporté beaucoup de douceur
21:06et d'apprentissage de la lenteur.
21:08L'océan est un élément contre lequel on ne peut pas se battre
21:12et qui vous oblige à être extrêmement respectueux
21:15et à ne pas aller vite.
21:17Donc, je reprends ça avec moi sur Terre, aussi.
21:20Voilà, un peu de calme, en tout cas.
21:22Rien que de l'entendre, ça apaise un petit peu.
21:26Vous avez pratiqué l'apnée en compétition
21:29avec des records, notamment en poids constant.
21:32Vous descendiez pas loin d'une corde,
21:35mais sans la toucher.
21:36Oui, c'est ça. La corde, c'est la ligne de vie.
21:39On descend avec un poids qu'on est obligé de remonter.
21:42C'est une ceinture de plomb. On descend à la palme
21:44et on remonte à la palme.
21:46La longueur la plus importante pour vous ?
21:4972 m de profondeur.
21:5172 m de profondeur.
21:52Cette passion de l'océan, elle vous vient, je le disais,
21:56depuis toute petite. Vous êtes née sur l'île de la Réunion.
21:59Vous avez fait de l'apnée,
22:01mais aujourd'hui, vous dansez sous l'eau.
22:03Comment s'est opérée la mutation ?
22:07C'est très facile.
22:08Mon père, chasseur sous-marin, plongeur,
22:10et ma mère, danseuse.
22:12Depuis toute petite, je suis à la fois...
22:14Je porte les palmes et les chaussons.
22:16Les palmes dans l'eau et les chaussons sur terre.
22:19La danse a toujours fait partie de ma vie.
22:21Comment on danse sous l'eau ?
22:23Comment on danse sous l'eau ?
22:25Euh...
22:26En fait, on...
22:28On essaie de transformer tous les codes de la danse sur terre.
22:33On les utilise, mais on les transforme.
22:35Comme je disais, danser sous l'eau, pour moi,
22:38ça veut dire utiliser le sol.
22:40Quand on est sur terre, on veut s'envoler.
22:43On est tout le temps rattrapé par le sol.
22:45Quand on danse sous l'eau,
22:47on est toujours happé par la surface,
22:49par l'apesanteur, et on essaie de rester au fond.
22:52C'est un combat pour garder la fluidité
22:55et la beauté du mouvement terrestre,
22:57mais de l'amener sous l'eau.
22:59Cette danse vous a amenée à être réalisatrice,
23:01ou c'est l'inverse ?
23:03C'est l'inverse.
23:04J'ai arrêté ma carrière d'amnésie professionnelle
23:07et je cherchais ce que je voulais faire de ma vie.
23:09Je voulais pas abandonner ce talent de retenir ma respiration.
23:13Un jour, un an après avoir arrêté ma carrière,
23:15on m'a mis une caméra entre les mains.
23:17J'ai fait un premier film,
23:19qui a fait le tour du monde, qui a été un buzz mondial.
23:22Je me suis rendue compte que je pouvais faire ça.
23:25Je pouvais ramener des images, des histoires,
23:27tout en utilisant cette capacité à retenir ma respiration.
23:30Vous avez notamment fait Narcos avec Guillaume Nery.
23:33C'était un film sur l'hallucination des plongeurs,
23:36des clips sous-marins, de Zazie à Beyoncé.
23:39Ca va être une sacrée belle expérience.
23:41Et puis, des documentaires sur différents thèmes,
23:44et de plus en plus engagés.
23:45Il y avait un documentaire sur les femmes, aussi,
23:48pour la planète,
23:49et puis, dernièrement, cette campagne
23:52pour dénoncer le plastique, dans le dernier film Bachelit.
23:57Il y a eu l'envie, avec le temps, de donner un sens à tout ça ?
24:01Tout à fait. J'ai commencé, j'étais attirée par la beauté,
24:04par l'élégance du mouvement dans l'eau,
24:07par la transmission d'émotions.
24:09Plus ma carrière a grandi, plus j'ai vu que je touchais les gens
24:12et que je les amenais à avoir des questionnements,
24:15à se rapprocher du milieu.
24:17Je me suis dit qu'il fallait que j'aie un discours
24:19plus engagé et plus tranché.
24:21Bachelit, c'est mon premier film engagé,
24:24avec une thématique qui est la pollution plastique.
24:27Dans ce film, on vous voit lutter face à un monstre
24:30qui vous défie, finalement,
24:33parce que vous le constatez, ce plastique, il est partout.
24:36Il est partout.
24:37L'histoire du film, c'est vraiment qu'au début,
24:40Bachelit, c'est l'ancêtre du plastique,
24:42c'est la première forme industrialisée du plastique,
24:45de laquelle on était amoureux,
24:47et on est tombés tellement amoureux du plastique
24:50qu'on l'a utilisé de façon trop généralisée,
24:54parce que le plastique, c'est une matière extraordinaire,
24:57d'une technicité sublime,
24:59mais en utilisant pour faire tout et n'importe quoi,
25:02on est finalement, la séduction avec cette matière
25:05est en train de produire notre propre perte.
25:08Maintenant, on le combat, et on le combat à travers l'art.
25:12C'est votre façon de dénoncer ce message artistique.
25:15C'est ma manière de transmission.
25:17Comme il disait, il y a énormément de manières de dire les choses.
25:20Moi, c'est plutôt la douceur, la beauté des images,
25:23mais tout combat mérite d'être engagé, en tout cas.
25:27On découvre ces images avec ce monstre
25:30qui sort de l'eau.
25:32Des images qui vous ont, messieurs, impressionnés.
25:35Tout à fait, oui.
25:38Qu'est-ce que ça vous suscite ?
25:40Ils s'en bouchent, mais...
25:41Je trouve que rien qu'en le regardant,
25:43c'est le fait qu'il n'y a pas d'horizon.
25:46C'est la première chose que je me dis.
25:48Je ne suis pas aussi familier que Julie de l'océan.
25:50Du coup, une appréhension, je pense.
25:53Je trouve que ça va très bien avec l'image, avec le plastique.
25:56Ce côté vertigineux, du coup, on ne sait pas trop...
25:59Ou on ne voit pas la fin.
26:00C'est peut-être ça qui vous perturbe.
26:02On ne voit pas où on va.
26:04Il n'y a pas de limite.
26:05C'est un peu comme quand on est dans le bleu,
26:08une espèce d'idée de vertige.
26:09On ne sait pas jusqu'où ça peut aller.
26:11Il y a des choses intéressantes sur le lâcher-prise.
26:14Je pense qu'il y a une réflexion à mener là-dessus.
26:17Ca fait écho à moi-même.
26:18En tout cas, ça nous a bien détendus sur ce plateau.
26:21Je le constate, messieurs.
26:23Bachelit, où est-ce qu'on pourra le voir ?
26:25Il est en ligne sur YouTube, sur différentes plateformes,
26:28en libre accès. Il est même en libre accès de diffusion.
26:32On peut s'emparer du film.
26:33L'idée, pour moi, ce film, ne sert à rien
26:35s'il ne sert pas à des causes concrètes.
26:38C'est pour ça que je me suis rapprochée de On est prêt,
26:41qui propose des solutions.
26:42C'est bien d'être touchée au coeur par l'art,
26:45mais qu'est-ce qu'on fait de cette émotion ?
26:47Il faut la transformer en action.
26:49Il y en a tellement, des actions sublimes,
26:52que j'aimerais que ce film puisse servir à qui le veut
26:54pour pouvoir parler de cette cause
26:56et avoir une sorte d'introduction, d'émerveillement,
26:59pour pouvoir, après, proposer des solutions.
27:02Merci beaucoup d'être venu nous en parler.
27:04Je ne sais pas si je peux me permettre,
27:06mais ça me fait rebondir.
27:08C'est une belle image.
27:09On a des éléments de langage.
27:11Aujourd'hui, la masse de plastique sur Terre
27:13est plus importante que la biomasse animale.
27:16Je trouve que cette image,
27:17où le monstre est plus grand que l'homme,
27:20on a ce rapport qui est là.
27:21C'est super comme premier support de discussion.
27:24L'homme lutte, la femme, l'homme, la femme luttent
27:27et se bat contre ça.
27:28Ensemble, on est plus forts.
27:30C'est ça, le message du film.
27:31On a l'impression qu'on n'est rien,
27:33mais dès qu'on s'y met tous à faire des petites choses,
27:37c'est fabuleux.
27:38Merci d'être venu en parler.
27:39Je ne vais pas vous lâcher.
27:41Dans cette émission, on termine avec un petit quiz.
27:44Vous savez, vous, avoir été très bon,
27:46le quiz est là, quand même. C'est parti.
27:57La première question est spécifiquement pour Sébastien.
28:00Ou pas du tout.
28:01Qui a dit...
28:09C'est une femme.
28:10C'est une très grande championne
28:12qui pratique le biathlon.
28:16Qui a pris sa retraite.
28:18Rires
28:19On n'a pas de biathlète sur ce plateau.
28:21C'est trop loin de la mer, ici.
28:23Bon, voilà, vous avez le petit bip qui a dit...
28:25C'est Marie-Dorin Habert,
28:27championne olympique 2018 de relais mixte.
28:29Elle s'est exprimée dans les colonnes de Ouest-France
28:33en septembre dernier.
28:34C'est sûr que c'est compliqué, parfois,
28:36pour les sportifs engagés
28:38de trouver le bon juste milieu
28:40et de trouver les bonnes solutions
28:42pour pratiquer leur sport et protéger la planète.
28:45Deuxième question.
28:46Encore une question pour Sébastien.
28:48L'ultra-trailer Kylian Jornet
28:50vient de créer une chaussure multisport révolutionnaire.
28:53Quelle est sa particularité ?
28:55Attention, j'ai trois propositions.
28:57Une chaussure à base de matière recyclée,
29:00créée à partir des vêtements qu'il a portés
29:02lors de sa victoire à l'UTMV.
29:04Une chaussure modulaire et robuste
29:06et chacune adaptée à un type de terrain.
29:08Ou une chaussure avec une puce connectée
29:10qui permet de convertir ses pas en argent
29:13pour l'association.
29:14Il y a une bonne réponse.
29:15Les deux premières hors technologie,
29:18elles sont pas mal.
29:19Je dirais la deuxième.
29:20La deuxième, et c'est une bonne réponse.
29:23Cette chaussure modulaire,
29:24robuste avec trois semelles qu'on peut changer.
29:27Ca permet de changer sa semelle et pas sa chaussure en entier.
29:30Donc, voilà, petite économie de chaussures.
29:33La dernière question.
29:34Le club anglais des Forest Green Rovers,
29:36évoluant en 4e division,
29:38est considéré comme le club le plus écologique du monde.
29:41Va-t-il innover encore en 2025 ?
29:43Je vous demande ce qu'ils vont mettre en place.
29:45Trois propositions.
29:46Stade de 5 000 places, exclusivement construit en bois.
29:50Des bonds de réduction sur la buvette
29:51pour les supporters qui viennent en transport en commun
29:54ou en vélo, ou avec Stadium Go.
29:56On peut le dire.
29:57Et des formations aux enjeux climatiques
29:59pour les jeunes du club.
30:01Alors...
30:02C'est la réponse. C'est la réponse 1.
30:04C'est la réponse 1. Il est très, très bon.
30:06Très, très bon. Stade de 5 000 places,
30:09quasi exclusivement construit en bois,
30:11qui s'appellera l'Ecopark.
30:13Un club très engagé, qui en aimerait beaucoup travailler.
30:16Ah, ben voilà. Peut-être.
30:18On leur enverra le lien de l'émission.
30:20On sait jamais ce qu'on a parlé d'eux.
30:22Merci, en tout cas, d'être venus.
30:24On vous souhaite plein de belles choses
30:26dans vos aventures respectives.
30:28Nous, eh bien, on se quitte en cette fin d'année 2023.
30:32Et on va se retrouver, évidemment, en pleine forme en janvier
30:35pour un nouveau numéro de Sport Planète.

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