• il y a 5 mois
Le ballon ovale anime encore Sports Stream cette semaine ! Après la triste élimination du XV de France, Yann Delaigue, ancien international, et Rabah Slimani débatteront du mondial des Bleus. Au programme également, la ligue des champions féminine avec le PSG, qualifié pour les phases de poule, et de la LFB en compagnie d'Isabelle Yacoubou !

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Sport
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00:00:00Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien, c'est le troisième épisode de SporStream
00:00:12déjà et on a un gros programme ce soir, la défaite du 15 de France en quart de finale
00:00:17face au boxe, la qualification des féminines du PSG en Ligue des Champions après leur
00:00:21victoire face à Manchester United, on vous fait également découvrir des disciplines
00:00:25insolites vous en avez l'habitude maintenant, le drone soccer et le sabre laser sont au
00:00:29programme et puis on va discuter avec une légende du basket français, Isabelle Yacoubou
00:00:34sera notre invitée en fin d'émission.
00:00:36Allez on démarre tout de suite avec le rugby et la défaite cruelle des bleus, Yann Delegue
00:00:40et Rabba Slimani, ancien joueur du 15 de France sont mes invités.
00:00:43Comment ça va Yann ? Ça va très très bien, malgré cette défaite
00:00:47il faut que la vie avance, ça nous a mis un bon coup, c'est un bon coup dur pour nous
00:00:51effectivement, on a toujours du mal quand même à se réveiller en se disant c'est
00:00:55terminé pour l'équipe de France, la coupe du monde continue mais c'est terminé pour
00:00:58l'équipe de France, ça fait mal parce que la douleur est à la hauteur de l'ambition
00:01:03qu'on avait pour cette équipe là, qui était une équipe composée de joueurs surdoués
00:01:08qui gagnaient régulièrement, qui avaient battu les plus grands et donc on avait beaucoup
00:01:12d'ambition pour cette équipe, on pensait qu'on pouvait aller au bout et puis aussi
00:01:16ce match là qui est un match particulier où on a une certaine domination quand même
00:01:20à part les 20 dernières minutes, on va sûrement en reparler, mais beaucoup de frustration
00:01:24et malgré tout c'est comme ça, c'est le sport.
00:01:26Malheureusement, on va continuer à parler de ce match en détail avec toi mais aussi
00:01:30avec un ancien joueur du 15 de France, pilier et 57 sélections, c'est Rabah Slimani qui
00:01:35est avec nous en visio, comment ça va Rabah ?
00:01:37Bonsoir, Suryan.
00:01:39Salut.
00:01:40Alors c'était ton anniversaire hier, je ne me trompe pas ?
00:01:45Exactement.
00:01:46Il y a une question que je me pose, un anniversaire d'un rugbyman c'est pire qu'une troisième
00:01:52mi-temps, comment ça se passe ?
00:01:53Non, en plus c'était en pleine semaine, c'était assez tranquille, c'était en famille sur
00:01:59un jour de repos donc ça tombait bien.
00:02:00Bon Rabah, comment tu l'as vécu cette élimination ? Tu connais quasiment tous les joueurs de
00:02:05cet effectif, raconte-nous un peu.
00:02:06J'ai envie de dire un peu comme Yann, de la frustration, je pense que la frustration
00:02:13des supporters, des joueurs et de tout le monde a été à la hauteur des espoirs qu'on
00:02:18avait mis sur l'équipe, j'ai envie de dire aussi la façon dont le match s'est déroulé.
00:02:23Yann l'a dit, on a dominé trois quarts du match et sur les 20 dernières minutes, j'allais
00:02:29dire, on perd un peu le fil aussi et c'est ce qui est le plus rageant, surtout de perdre
00:02:35d'un point, je pense que c'est ce qui est le plus rageant.
00:02:37Yann, dans tes années de joueur, on a connu évidemment des défaites un peu frustrantes.
00:02:40Je ne l'ai jamais perdu, non non, je ne l'ai jamais perdu.
00:02:42Non mais tu vois, on pense à 95, alors je crois que tu n'étais pas sur le terrain sur la
00:02:46demi-finale contre l'Afrique du Sud, mais voilà, tu étais dans le groupe quand même.
00:02:49Rabat, il y a eu 2019 forcément face au Pays de Galles et cette élimination dès les quarts
00:02:54de finale également.
00:02:55Un petit point, le scénario se répète un peu, comment on se relève, alors c'est des
00:02:58contextes différents, mais comment on se relève quand on prend une telle claque, comment
00:03:02ça se passe ?
00:03:03Alors les contextes sont différents effectivement et puis suivant l'âge que tu as aussi, tu
00:03:07vis pas les choses de la même façon.
00:03:08Tu étais jeune toi.
00:03:09Moi j'étais avec Gamma, j'avais 21-22 ans.
00:03:12C'était une Coupe du Monde où j'étais vraiment encadré par plein d'anciens joueurs
00:03:18qui étaient plutôt en fin de carrière, donc j'étais le petit dernier de la bande.
00:03:21Et donc automatiquement, quand ça se passe, déjà on te dit par rapport à ton âge que
00:03:27tu risques d'en jouer d'autres et que voilà, c'est pas si grave.
00:03:29Donc il y a ça, après il y avait l'environnement social et politique du moment en Afrique du
00:03:34Sud avec Mandela qui était revenu au pouvoir.
00:03:36Donc quelque part cette défaite-là était plus facile à encaisser parce qu'on avait
00:03:39l'impression que ça servait au niveau politique pour le mélange des peuples.
00:03:43Ça a servi d'ailleurs.
00:03:44Ouais, ça a servi même si maintenant ils sont un peu en galère mais en tous les cas
00:03:47ça a fait une vraie avancée dans l'humanité par rapport au post-apartheid.
00:03:52Donc c'était bien aussi que l'Afrique du Sud gagne, même si sportivement on était
00:03:58dégoûté parce qu'effectivement, un petit peu comme là, peut-être encore pire, on
00:04:02avait vraiment l'impression de se faire voler par l'arbitre ce match-là quoi.
00:04:05Et on avait aussi une génération où on avait gagné, on avait gagné l'année d'avant
00:04:09la tournée en Nouvelle-Zélande.
00:04:10C'était la seule équipe de France qui avait fait ça, la série de tests.
00:04:13Pareil en Afrique du Sud deux ans avant, pareil en Argentine trois ans avant.
00:04:17Donc on était une équipe aussi qui avait un peu tout gagné.
00:04:20Ouais, il y a pas mal de similitudes au final.
00:04:21Il y a pas mal de similitudes, ouais mais bon, eux ils avaient un contexte politique.
00:04:24Et puis la différence aussi c'est que là on était chez nous, là il y avait un engouement
00:04:29populaire.
00:04:30On sentait que la vague rugby commençait à prendre et que ça allait remporter tout
00:04:36le monde dans la bonne humeur, surtout avec les faits de société qu'on a en ce moment
00:04:40qui sont plutôt tristes.
00:04:41Donc c'était un petit peu une lumière, un peu d'espoir, un peu de truc fun, cool,
00:04:49qui nous donnait le sourire.
00:04:50Bon ben, c'est tant pis.
00:04:52Ouais, on sait que tu connais bien Fabien Galtier, t'as joué avec lui, notamment en
00:04:5695.
00:04:57Est-ce que t'as discuté un peu avec lui, il y a eu quelques échanges depuis la défaite ?
00:05:01Non, depuis la défaite j'ai eu personne.
00:05:02Ben à la limite on n'ose même pas, enfin je pense que c'est pareil, on n'ose pas les
00:05:06appeler parce que c'est difficile quoi dire en plus.
00:05:09On sait qu'il y a plein de gens, dès qu'ils doivent les creuser, qui vont leur parler
00:05:13de ça, qui vont leur parler de l'arbitre, qui vont leur parler, voilà bon, d'être
00:05:18le boulet de plus qui va leur parler de ça, j'ai pas envie.
00:05:20Et puis voilà, ils vont digérer tout doucement mais ça fait partie des aléas d'un sportif,
00:05:27les échecs ça fait partie de la vie du sportif, comme les blessures, il y a des mauvais côtés
00:05:31du sport, ben là c'en est un, c'est pas facile, mais Rabab le disait très bien, c'est une
00:05:35génération dorée, ils ont plein de talents, je pense qu'ils vont se relever, je pense
00:05:39qu'il y en a beaucoup qui pourront être peut-être de la partie dans 4 ans pour la
00:05:43prochaine Coupe du Monde, donc effectivement on croit beaucoup en cette équipe qui nous
00:05:48a séduit, en qui on a confiance, qui porte des belles valeurs, et puis en plus qui est
00:05:52très performante malgré cette défaite-là.
00:05:55Donc voilà, il faut remettre le bleu de chaud, il faut remettre tous les ingrédients et
00:06:00on y croit beaucoup, mais c'est vrai que tout de suite, là maintenant, on est encore
00:06:04très à chaud et la digestion reste difficile.
00:06:07On va se concentrer un peu sur l'aspect technique de la rencontre, selon toi qu'est-ce
00:06:12qu'a fait la différence ? Est-ce que c'est le jeu au pied des boxe qui nous a mis vachement
00:06:15en difficulté ? Est-ce que c'est leur profondeur de banc ? Est-ce que c'est leur domination
00:06:18en mêlée ? Parce que si tu devais ressortir un secteur où on a été dominé ou qui fait
00:06:24la différence, ça serait lequel selon toi ?
00:06:25Pour moi déjà, c'est l'entrée des finisseurs, c'est-à-dire les remplaçants.
00:06:29Je pense que eux, leurs remplaçants ont amené quelque chose de supplémentaire, ont permis
00:06:35de dominer la fin de partie.
00:06:36Nous, les nôtres, on était peut-être un peu moins présents dans leur entrée.
00:06:40Donc effectivement, sur les 21 minutes, on subit, on est un peu dominés, on perd le
00:06:44fil de notre jeu.
00:06:45Rabah l'a dit tout à l'heure, on ne sait plus trop quoi faire du ballon, on subit pas
00:06:49mal les impacts.
00:06:50Mais en revanche, j'ai aussi envie de m'arrêter sur les 60 premières minutes où là, on
00:06:54est très dominants, on fait tout le jeu, en possession, en territorial, on est devant.
00:06:59Et malgré ça, on se troue tout seul, on se perd tout seul, en faisant des petites
00:07:05fautes qui ne sont pas grand-chose, mais qui nous coûtent très très cher.
00:07:09Il y a les trois premiers essais, c'est trois ballons perdus, deux coups de pied en chandail
00:07:13qu'on ne récupère pas, ça fait essai quasiment directement.
00:07:16Clinique, les Sud-Africains.
00:07:17Clinique est un peu vénère, les rebonds arrivent dans les mains, ils n'ont plus qu'à courir.
00:07:21Sincèrement, ça fait partie du jeu, mais c'est vrai aussi.
00:07:24Et le problème qu'on a eu, c'est justement ces deux-trois fautes qu'on fait, qui fait
00:07:29qu'on devrait tourner à la mi-temps à 20 points d'avance, et finalement, à cause
00:07:33de ça…
00:07:34Après, j'entends des choses aussi d'où les box sont super forts, c'est incroyable,
00:07:39les tacticiens, les coachs tacticiens, pour moi, c'est des salades, s'il n'y a pas
00:07:44le rebond dans les mains…
00:07:45Tu ne penses pas que la bataille « tactique » a été remportée par Guy Rasmus ?
00:07:48Je ne pense pas.
00:07:49C'est facile de le dire après.
00:07:51Sincèrement, s'il n'y a pas les deux rebonds dans les mains, s'il n'y a pas les deux
00:07:53essais, et on ne parle plus de rien.
00:07:56Si Estébed prend un carton jaune parce qu'il tape sur le ballon et qu'il y a un essai
00:08:00pénalité, tu es à 14-0 plutôt d'être à 7-7, et on ne parle plus de rien, on aurait
00:08:04dit que les Sudafs se sont plantés dans leur tactique.
00:08:07C'est pour ça que ça me fait un peu rigoler, et il y a plein de spécialistes, ce n'est
00:08:11pas que le public qui dit ça.
00:08:12Moi, je ne partage pas tellement cet avis, je pense qu'ils s'en sont très bien sortis,
00:08:17et on va forcément parler un petit peu d'arbitrage.
00:08:19Je pense quand même aussi, même si on a fait des erreurs, et je viens de les citer,
00:08:24mais malgré tout, l'arbitrage est quelque chose d'important, et il y a trop de décisions
00:08:29qui vont contrôler Français dans ce match, et des décisions importantes, où on ne peut
00:08:33pas dire que l'arbitre n'a pas vu la faute, puisqu'il a fonctionné, par exemple, d'une
00:08:36mêlée, deux ou trois fois, plutôt que d'une pénalité qui était flagrante.
00:08:39Sans parler de la course de Colby sur la transformation.
00:08:43Donc, contrairement à d'autres anciens joueurs que je peux entendre qui disent « l'arbitre
00:08:48c'est l'arbitre, c'est pas grave », ben non, l'arbitre, c'est pas l'arbitre, à un moment donné.
00:08:52Ben ouais, c'est trop important dans un match comme ça.
00:08:54Pour moi, il y a trop d'erreurs d'arbitrage flagrantes pour laisser ça de côté, quoi.
00:08:59Et le match se joue à un point, quand même, donc tout est important.
00:09:02Mais comment on explique alors qu'à ce niveau, tu vois, c'est quand même un quart de finale,
00:09:05on a un tel niveau d'arbitrage, parce que là, clairement, oui, c'est vrai que quand
00:09:09on revoit toutes les décisions un peu controversées, on peut être très très très frustré.
00:09:14Je ne pense pas qu'il y ait de la malhonnêteté de la part de l'arbitre, pas du tout.
00:09:16Et d'ailleurs, pour parler de ça, je sais qu'il a été un peu agressé verbalement sur les...
00:09:22Ça, c'est un truc absolument dégueulasse de notre part, de la part certainement des Français qui l'ont fait.
00:09:27Ça, par contre, je cautionne pas du tout, du tout.
00:09:30Mais je pense que l'arbitre, comme les joueurs, n'a pas été au niveau ce jour-là.
00:09:34Il est tombé sur nous.
00:09:35Il n'y a rien contre lui en tant qu'homme, il n'y a rien.
00:09:38Je ne pense pas que ce soit quelque chose de prémédité,
00:09:40mais il s'est trompé sur des décisions qui nous ont été fatales, comme un joueur,
00:09:44comme Ficou a lâché le ballon sur la chandelle, comme Wauquiez a fait pareil,
00:09:48comme d'autres joueurs ont fait des fautes.
00:09:50La faute appartient au jeu, les joueurs font des fautes, les arbitres aussi.
00:09:53Là, il s'est tombé sur nous, c'est dommage.
00:09:55Rabat, je vais te provoquer un peu, mais je connais l'avis de Yann, du coup, avec tout ce qu'il vient de nous dire.
00:09:59Mais est-ce qu'on peut dire que le 15 de France a raté son mondial ?
00:10:04Qu'est-ce que tu réponds à ça, toi ?
00:10:07Non, non, ils n'ont pas du tout raté leur mondial.
00:10:11Sur ce match-là, on a bien vu qu'elle était quand même dominatrice,
00:10:15mais ça s'est joué sur des éléments, comme disait Yann tout à l'heure, sur des petites fautes.
00:10:21J'ai envie de dire, je pense que là où les boxes ont été bonnes, c'est qu'ils nous ont usé physiquement.
00:10:29Quand je dis ça, c'est que l'équipe de France a dû travailler deux fois plus pour aller marquer,
00:10:35alors que les Springboks ont profité de deux ballons des robots favorables pour aller marquer,
00:10:43revenir facilement au score et coller aux Français.
00:10:47C'est pour ça que ça s'est joué à un seul point.
00:10:50Et quand je dis qu'ils nous ont usé mentalement, c'est aussi par rapport à l'arbitre.
00:10:57Ils ont joué avec ça, et on a vu certaines actions, ce qu'on ne voyait pas sur les autres matchs.
00:11:04On a vu des joueurs français lever les bras sur l'arbitre, qui ne voulaient rien nous donner.
00:11:10Je pense que c'est aussi ça qui a joué sur ce match.
00:11:14On a Salim, qu'on retrouvera dans l'émission un peu plus tard,
00:11:17qui nous dit dans le chat des erreurs si manifestes qu'elles font réagir notre astronaute favori.
00:11:21Je ne sais pas si vous avez vu ce coup de gueule de Thomas Pesquet.
00:11:24On n'a pas trop l'habitude de le voir comme ça, mais on voit aussi que, comme tu le disais Rabah,
00:11:28on sent qu'il y a une ferveur autour de la Coupe du Monde et ça fait réagir tout le monde.
00:11:33Tous les passionnés réagissent, les gens qui ne sont pas passionnés ont appris à connaître.
00:11:36Il y a de très belles images dans cette Coupe du Monde.
00:11:38Quand on voit la ferveur qu'il y a dans les stades, déjà les stades sont pleins, il n'y a pas d'embrouille.
00:11:42Tout le monde est là, à boire des bières les uns avec les autres.
00:11:45C'est un truc fabuleux.
00:11:47Sincèrement, la Coupe du Monde est une réussite d'un point de vue populaire, d'un point de vue médiatique aussi.
00:11:51Il y a des énormes audiences.
00:11:53La cerise sur le gâteau aurait été qu'on aille au bout, mais il manque ça.
00:11:58Sinon, bravo pour l'organisation, parce que c'est bien.
00:12:01Quand on voit les étrangers parler de la France, de leur accueil auprès du peuple français,
00:12:07ça fait chaud au cœur, c'est bien.
00:12:09Un petit mot sur Antoine Dupont.
00:12:11On avait des attentes, évidemment.
00:12:13C'est une fracture de la mâchoire maxilosigomatique.
00:12:16Retour sur le terrain pour les quarts de finale.
00:12:18On se demandait tous un peu s'il était à 100%, ce que ça allait donner.
00:12:21Qu'est-ce que tu en as pensé de son match à Antoine Dupont ?
00:12:23C'était important qu'il soit là.
00:12:24Il a été encore très bon, même s'il pioche un peu sur la fin de match, à l'image de l'équipe.
00:12:30Mais non, ça reste quand même un super Dupont.
00:12:33Parce que ce qu'il fait sur la première période est juste énorme.
00:12:36Et effectivement, il a les ressources mentales pour revenir au plus haut niveau,
00:12:40malgré une blessure trois semaines avant.
00:12:42Ce n'est pas rien.
00:12:43Mais il ne me surprend plus.
00:12:45Il ne nous surprend plus tellement c'est un mec génial,
00:12:48à la fois dans sa capacité à être un excellent joueur
00:12:50et la capacité aussi à donner une très belle image de notre sport.
00:12:53Frustré aussi un peu.
00:12:54Sur l'arbitrage, on l'a vu tout de suite en conf.
00:12:56Oui, je comprends.
00:12:59Rabah, on a parlé d'Antoine Dupont côté bleu.
00:13:02On va parler d'un autre joueur que tu as déjà affronté de nombreuses fois dans ta carrière.
00:13:05C'est Cheslin Colby, le Sud-Africain qui a fait un match assez incroyable.
00:13:09Pourtant, on pouvait douter un peu de son niveau.
00:13:11Après une période très compliquée à Toulon, maintenant il joue au Japon.
00:13:15Et là, il a été époustouflant.
00:13:17Toi, raconte-nous, tu l'as affronté pas mal.
00:13:19Qu'est-ce qu'il a de si spécial, Colby ?
00:13:23Je l'ai affronté, oui, avec les équipes avec lesquelles j'ai joué.
00:13:26Moi, je n'ai jamais réussi à l'attraper.
00:13:29C'est normal.
00:13:33Mais en mêlée, ça aurait été plus facile.
00:13:37C'est un joueur qui sait sortir les grands matchs au bon moment.
00:13:45Je pense qu'il nous a un peu tous endormis sur les saisons qu'il a passées à Toulon.
00:13:52Il est parti au Japon, il s'est un peu fait oublier.
00:13:56Je ne vais pas dire n'importe quoi.
00:13:58Mais je pense que certains étaient surpris de le voir là,
00:14:04en se disant qu'il n'a pas beaucoup joué ces dernières saisons
00:14:06et qu'il est à la Coupe du Monde.
00:14:08Il a prouvé quand même que ça restait un des meilleurs joueurs du monde.
00:14:12Il nous l'a montré sur ces matchs-là.
00:14:14On va refermer la page bleue.
00:14:16On va aussi parler un peu des autres quart de finale.
00:14:18Et notamment, ce succès incroyable des Néo-Zélandais face aux Irlandais.
00:14:22Ce match, c'est peut-être le meilleur qu'on ait vu dans la Coupe du Monde
00:14:26en termes de qualité de jeu, d'intensité.
00:14:28Beaucoup, même de spécialistes, ont enterré les All Blacks
00:14:32avant le début de la Coupe du Monde.
00:14:34Yann, je me suis replongé dans quelques interviews que tu as faites.
00:14:37Toi, ce n'était pas forcément ton cas.
00:14:39Tu disais qu'il ne fallait jamais oublier les Néo-Zélandais.
00:14:42Ils partaient toujours favoris.
00:14:44Après, on peut se tromper.
00:14:45Moi, le premier.
00:14:46Là, je ne m'étais pas trompé peut-être.
00:14:48Les Blacks restent les Blacks malgré tout.
00:14:51Mais malgré tout, j'aurais plutôt mis un billet sur l'Irlande,
00:14:55sur le quart de finale.
00:14:56Parce que les Irlandais me paraissaient plus impressionnants.
00:14:59Les Blacks, j'avais l'impression qu'ils cherchaient encore leur rugby.
00:15:03On sentait qu'ils étaient en progression.
00:15:05Puisque depuis le match d'ouverture contre la France,
00:15:07on les sentait en perpétuelle progression.
00:15:09Mais pas avec des vrais tests, puisque c'était des équipes
00:15:11quand même de niveau inférieur.
00:15:13Comme la France d'ailleurs.
00:15:14Voilà.
00:15:15Donc, on avait quand même ce doute sur la capacité à les Blacks
00:15:17d'élever leur niveau de jeu quand ça allait être très très dur.
00:15:20Là, ils nous ont prouvé.
00:15:21Ils sont là et bien là.
00:15:23Ils ont été héroïques.
00:15:24Et puis surtout héroïques dans l'état d'esprit.
00:15:26Donc, ça veut dire aussi qu'ils vont être encore plus dangereux.
00:15:28Parce que la qualité des joueurs, on la connaît.
00:15:31Après, c'est comment arriver à fédérer entre eux
00:15:35et à sortir un état d'esprit conquérant.
00:15:38Et là, il a tout fallu pour venir à bout de ces Irlandais.
00:15:43À qui on peut tirer un grand coup de chapeau.
00:15:45Parce qu'ils sont aussi un petit peu comme nous.
00:15:47Pas qualifiés pour ces demi-finales.
00:15:49Mais enfin, qu'à l'équipe, malgré tout.
00:15:51À la différence de nous, c'est un peu plus vieillissant.
00:15:53Donc, je ne suis pas sûr qu'on les retrouvera dans 4 ans.
00:15:56Peut-être 6 tonnes.
00:15:57Peut-être une fois l'année ou jamais pour eux.
00:15:59Mais les All Blacks, ils ont fait un match incroyable.
00:16:04Et puis, quand on parle d'intensité, il y a quand même cette dernière action
00:16:07à 37 temps de jeu qui dure plus de 6 minutes.
00:16:10Qui est juste dingue.
00:16:11Quand on sait que c'est la 90ème minute.
00:16:13Et en plus, sur un gros rythme avec aucune faute de main.
00:16:15Aucune faute de défense.
00:16:17C'est juste hallucinant.
00:16:19Sachant que dans le match, il y avait déjà eu une séance de plus de 5 minutes.
00:16:22Là, on commence à toucher des sommets en termes d'intensité physique.
00:16:25Parce qu'à ce moment-là, en plus, je ne sais pas toi.
00:16:27Mais moi, devant ma télé, je me dis qu'ils vont craquer.
00:16:30On ne savait pas lesquels.
00:16:32Sur la dernière phase de jeu.
00:16:34Ou défensivement.
00:16:35Ou tu peux craquer aussi.
00:16:36Parce que trop épuisé.
00:16:37En faisant une faute de main.
00:16:39Un ballon moins bien assuré.
00:16:41Et ni l'un ni l'autre ont craqué.
00:16:44C'est hallucinant.
00:16:46Rabat, finale, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud ?
00:16:51J'ai des copains argentins dans l'équipe.
00:16:54Je dirais l'Argentine.
00:16:56Mais les favoris, ça peut être Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud.
00:17:02Comme disait Yann tout à l'heure, la Nouvelle-Zélande, en Coupe du Monde,
00:17:06ça reste une des équipes favoris.
00:17:11Chaque Coupe du Monde, la Nouvelle-Zélande est toujours critiquée.
00:17:16J'ai un souvenir.
00:17:17En 2015, avant la Coupe du Monde, on nous a dit que les All Blacks n'étaient pas prêts.
00:17:21On les a pris en quart et on sait ce qu'il s'est passé.
00:17:24Ils ont été jusqu'au bout.
00:17:27Pareil pour les Anglais.
00:17:30Avant la Coupe du Monde, personne ne les voyait arriver en demi-finale.
00:17:33Et ils sont toujours là.
00:17:35Ça prouve aussi qu'ils ont des joueurs d'expérience, des joueurs matures.
00:17:41Quand je parle d'eux, je parle de ceux que je connais, des piliers.
00:17:46Je pense à Dan Cole, à Joe Marler.
00:17:48Ils sont toujours là, toujours à ce niveau-là.
00:17:50Et je pense que c'est un peu aussi ces personnages qui sont les locomotifs de cette équipe.
00:17:55On va maintenant parler un peu de votre actualité à tous les deux.
00:17:58Yann, j'aimerais que tu me parles du Water Rugby.
00:18:01C'est un concept assez innovant.
00:18:03Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est et comment tu le développes ?
00:18:06Je prends plaisir à organiser des dérivés du rugby.
00:18:10L'idée, c'est de rassembler les passionnés, à la fois les spectateurs,
00:18:13mais à la fois les joueurs, des joueurs amateurs, des étudiants, des entreprises,
00:18:17des joueurs un petit peu tous les genres.
00:18:20Et puis aussi des guests, avec une quarantaine d'anciens internationaux et internationals,
00:18:24français et étrangers.
00:18:26Le principe du jeu, c'est de créer une plateforme flottante
00:18:28que je mets sur la Garonne à Toulouse, sur l'eau.
00:18:315 contre 5, rugby à toucher, pas d'embutes, pas de touches.
00:18:34Pour marquer des essais, il faut plonger dans l'eau.
00:18:36C'est très spectaculaire, très amusant.
00:18:39Et puis surtout, ça nous permet, tous les anciens joueurs de tous les âges,
00:18:43de venir se rencontrer, passer de bons moments ensemble
00:18:47et garder le lien tendu qu'est notre passion, le rugby.
00:18:50C'est toujours un moment super convivial.
00:18:53On rigole beaucoup, on joue un petit peu au rugby,
00:18:56on boit quelques coups ensemble.
00:18:58C'est vraiment l'esprit rugby et le plaisir de se retrouver,
00:19:01toutes générations confondues, année après année.
00:19:04Moi, j'ai été élevé dans ce monde-là du rugby,
00:19:07et ça me fait plaisir de le perpétuer,
00:19:09parce que je trouve qu'on est le seul sport à faire des trucs comme ça,
00:19:12où il y a un lien affectif.
00:19:14C'est tout bête, on ne s'est pas beaucoup croisés,
00:19:17on n'a pas joué contre, on n'a pas la même génération.
00:19:19Mais pour autant, on se connaît, on a du respect,
00:19:21et on apprécie parce qu'on fait partie de la même famille.
00:19:24C'est tout bête, mais ces événements-là,
00:19:27c'est fait pour ça, pour rassembler la famille du rugby.
00:19:30Tu as une date pour le prochain événement ?
00:19:32Je ne voulais la dire qu'à vous,
00:19:34parce que normalement, je ne devrais pas la dire.
00:19:36On va faire ça cette année, du 4 au 7 juillet 2024.
00:19:39Rabat, 4 au 7 juillet, tu notes dans le calendrier ?
00:19:42Si tu es disponible, si tu es âgé,
00:19:45si tu es disponible, il n'y a zéro souci.
00:19:48Ce n'est pas grave, je ne me moquerai pas, je prie la place.
00:19:51Yann, je voudrais parler aussi d'autre chose avec toi.
00:19:54Tu es hyper investi dans l'humanitaire.
00:19:57Tu as une association qui s'appelle Rugby French Flair.
00:19:59J'aimerais que tu m'en parles un peu,
00:20:01parce que c'est vraiment quelque chose d'assez magique
00:20:03ce que tu fais avec d'autres membres.
00:20:05Oui, c'est très bien, effectivement.
00:20:07On est plein d'anciens joueurs, une cinquantaine d'anciens joueurs.
00:20:09Pareil, deux générations un peu confondues.
00:20:12On a créé cette association il y a 14 ans, maintenant.
00:20:15L'idée, c'est d'aller aider les enfants
00:20:18dans des situations d'extrême pauvreté,
00:20:20en Colombie, à Madagascar et au Sénégal.
00:20:23Et avec toujours le lien au rugby.
00:20:25Quand on leur fait particulier le rugby,
00:20:27on essaie d'inculquer les valeurs du rugby,
00:20:29qui sont des valeurs de solidarité, de convivialité, de respect,
00:20:32avec des règles bien précises.
00:20:34On se sert de ce sport-là pour fédérer les enfants.
00:20:37On lève des fonds en France.
00:20:40Les joueurs, par leur réseau, essayent d'aller chercher de l'argent,
00:20:43auprès de partenaires ou de copains.
00:20:46On a un fonds de dotation.
00:20:48Avec cet argent-là, on aide les enfants sur la nutrition,
00:20:50sur la santé et sur le développement scolaire et sur l'éducation.
00:20:55Avec cet argent-là, pour certaines associations,
00:20:57on va monter des salles de classe.
00:20:59Pour d'autres, on va monter une cuisine
00:21:01avec des cuisinières pour leur faire manger.
00:21:03Pour d'autres, on va monter un dispensaire ou une infirmerie
00:21:05pour pouvoir les soigner.
00:21:07Et on fait une mission humanitaire par an.
00:21:09On part à 30 joueurs.
00:21:11Là, on va partir du 9 novembre au 19 novembre en Colombie.
00:21:13Et justement, on va avoir 6 à 8 associations par pays
00:21:16pour les aider chaque année.
00:21:18On ramène aussi plein de vêtements.
00:21:20Par exemple, il y a le club de Toulon, le club de La Rochelle.
00:21:22Il y a pas mal de clubs.
00:21:23Quand ils changent d'équipementier,
00:21:24ils nous donnent toutes les tenues pour les enfants.
00:21:26Et on part avec tous les sacs.
00:21:27On envoie un container là-bas.
00:21:28Et sincèrement, depuis que ça fait 14 ans,
00:21:30j'ai mis le doigt dedans un peu par hasard.
00:21:32Enfin, on a mis tous les copains.
00:21:34Et maintenant, on ne peut plus nous en sortir
00:21:36parce qu'on se sent tellement utile dans ces moments-là.
00:21:39On y va pour donner.
00:21:41Et en fait, on reçoit.
00:21:42Et quand on a les enfants comme ça,
00:21:44quand on voit leur sourire et leur passion
00:21:46et qu'on les sort de la merde.
00:21:48Vraiment, ils sont dans des situations extrêmement graves.
00:21:52C'est dans la ville et tout.
00:21:54Sincèrement, on se dit qu'on ne peut pas les lâcher.
00:21:57Félicitations.
00:21:58Tous ces beaux projets.
00:21:59C'est cool.
00:22:00Il n'y a rien de...
00:22:01Tout le monde peut le faire.
00:22:02Tout le monde peut aider.
00:22:03C'est juste qu'à un moment donné,
00:22:04il faut se donner un petit peu de temps.
00:22:06Et quand on ouvre le cœur à ces gamins-là,
00:22:08croyez-moi, ils vous le remplissent.
00:22:10Merci.
00:22:11Merci beaucoup, Yann, d'avoir été là sur Twitch.
00:22:13Je crois que c'était une première en plus pour toi.
00:22:15Oui, exactement.
00:22:16Merci à toi.
00:22:17Bonne continuation dans tous tes projets.
00:22:19Rabah, on te salue aussi.
00:22:20On te souhaite une très bonne saison de l'ASM
00:22:22qui va être chargée.
00:22:24Parce que là, vous allez enchaîner sévère.
00:22:26Donc, ne te blesse pas.
00:22:27Finis bien.
00:22:28C'est ta dernière, Rabah, en plus.
00:22:30Dernière saison, là.
00:22:31Normalement, oui.
00:22:33Après, tu bascules avec nous chez les vieux.
00:22:35Tu joueras au bateau.
00:22:36Et tu viendras à l'association.
00:22:39Avec plaisir.
00:22:40Merci beaucoup à toi d'avoir été présent sur Sports Trip.
00:22:42Merci, Yann.
00:22:43Merci, Lucien.
00:22:44Et puis, Yann, je te souhaite une bonne continuation dans tous tes projets.
00:22:47Merci beaucoup.
00:22:48Et j'espère à bientôt.
00:22:49Ok, merci beaucoup.
00:22:50Merci beaucoup, Yann.
00:22:51Salut.
00:22:52Salut, salut.
00:22:54Allez, on va continuer à parler un peu de l'actualité sportive.
00:22:58Et une meilleure nouvelle, évidemment,
00:23:00que le 15 de France,
00:23:02elle vient du PSG féminin en Ligue des Champions.
00:23:04C'est le shaker.
00:23:11Paris-Saint-Germain, Manchester United.
00:23:13Deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions féminine.
00:23:15Alors, il y a eu un partout au match aller.
00:23:17Et puis, c'était hier, sur Sports en France,
00:23:19on l'avait annoncé.
00:23:20Un match qui s'est donc conclu sur un score de 3 buts à 1.
00:23:23Une victoire du PSG qui jouera donc la Ligue des Champions.
00:23:26Et pour en parler,
00:23:27Lucas Nico est sur notre plateau.
00:23:29Il peut rentrer, Lucas,
00:23:30qui était au commentaire de ce match.
00:23:33Comment ça va ?
00:23:34On se check, qu'est-ce qu'on fait ici ?
00:23:35Oui, on se check.
00:23:36On se connaît bien, nous deux.
00:23:37On se connaît bien, notamment, avec le basket féminin.
00:23:39Eh oui, l'histoire retiendra que tu m'as invité dans cette émission
00:23:41pour parler de football.
00:23:42Oui, c'est vrai que c'est dingue.
00:23:43Tu peux te dire, on parle basket ensemble,
00:23:45mais non, c'est du foot.
00:23:46Raconte-moi, du coup, comment ça s'est passé pour toi ?
00:23:49Tu ne commandes pas souvent de foot.
00:23:50Tu en as commenté un peu, je crois.
00:23:51J'en ai commenté un peu il y a 3-4 ans.
00:23:54T'as kiffé ?
00:23:55Moi, le football, c'est depuis tout petit.
00:23:57Je regarde parce qu'en tant que Français,
00:23:59c'est le sport qui, quand tu allumes la télé,
00:24:01c'est le premier que tu vois.
00:24:02Donc, quand j'étais petit,
00:24:03moi, je voulais être commentateur de sport.
00:24:05Et évidemment, j'imaginais le football.
00:24:07Donc, c'était un petit retour aux sources.
00:24:09Et puis, franchement,
00:24:10on a eu une belle ambiance au Parc des Princes hier.
00:24:12Un bel enjeu.
00:24:13Le foot féminin, vraiment, progresse en France
00:24:16parce qu'on l'a dit,
00:24:17il y a 3 clubs français en Ligue des champions.
00:24:19Donc, non, je me suis régalé hier.
00:24:21Et t'en as pensé quoi, alors, en détail, un peu de ce match ?
00:24:23Regarde, on revoit quelques actions, là.
00:24:25Parisienne, très solide, dès le premier quart d'heure.
00:24:28Oui, ils auraient pu marquer dès la 10e minute
00:24:31parce qu'il y a eu une occasion qui ne va pas au bout.
00:24:34Mais c'est vrai qu'elle a été assez froide
00:24:36devant le but, là, Martens.
00:24:38Après le petit échec, là, sur la gardienne.
00:24:41Et puis, la réduction de l'écart.
00:24:43Il y a eu, quand même, Shawinga qui a été incroyable.
00:24:46Cette joueuse-là, qui est jeune, elle a 27 ans maintenant,
00:24:50mais qui commence à se faire connaître en Europe.
00:24:53Elle a été meilleure buteuse en Italie la saison dernière avec l'Inter.
00:24:56Et c'est vrai qu'elle a fait des différences.
00:24:58À chaque fois, les Mancunians étaient en galère pour la contenir.
00:25:01Et puis, Baltimore, qui est, pour moi, la MVP de ce match.
00:25:04Elle a été partout.
00:25:05Elle a mis le danger à la passe.
00:25:07Sur ses accélérations.
00:25:09Et puis, un magnifique bijou, là, qu'elle nous offre.
00:25:12Un petit piqué.
00:25:13Moi-même, quand elle marque hier, je me dis incroyable.
00:25:16Je ne vais pas te mentir.
00:25:17Au début, elle marque.
00:25:18Je me dis que c'est une énorme erreur de la gardienne mancunienne,
00:25:21Marie Heer, qui n'est pourtant pas n'importe qui.
00:25:23Elle a quand même été élue, je crois, meilleure gardienne en 2022.
00:25:26Et puis, en fait, quand tu revois,
00:25:28c'est juste un geste exceptionnel de Baltimore.
00:25:31On va l'avoir en image, là.
00:25:33Déjà, ça part, regarde, sur le travail de Karchaoui,
00:25:35qui a été exceptionnel.
00:25:37Elle a dézonné.
00:25:38Techniquement, elle est en maîtrise totale.
00:25:40Elle est sur son côté, mais à tout moment,
00:25:42elle peut aller déborder de l'autre.
00:25:43Et elle provoque, là, pour aller emmener Baltimore,
00:25:45qui lance le train, le TGV, là.
00:25:47Et puis, elle est super loin, en fait.
00:25:49Tu sais, quand tu es un peu excentré comme ça,
00:25:51tu peux tenter un petit piqué.
00:25:52Mais là, en plus, il y a un vrai écart entre la gardienne et elle.
00:25:55Et ouais, elle choisit de piquer ce ballon.
00:25:58Il n'y a personne au second poteau.
00:25:59Donc, elle fait le geste parfait.
00:26:01Là, tu le fais dix fois.
00:26:02Tu peux le rater dix fois.
00:26:03Moi, je le...
00:26:04Oui.
00:26:06Justement, après le match allé,
00:26:07tu as Sakina Karchaoui qui disait
00:26:09qu'il fallait qu'elle soit plus tueuse devant le but.
00:26:12Là, hier, je ne sais pas si tu as cette stat,
00:26:14mais c'est quatre tirs cadrés, trois buts.
00:26:16Ouais.
00:26:17Clinique.
00:26:18Ouais, ouais.
00:26:19Et puis, les deux frappes de Liké Martens,
00:26:20elle en a tenté deux.
00:26:21Elle en a mis deux.
00:26:22Il fallait de l'efficacité, de toute façon,
00:26:23dans ces matchs-là.
00:26:24On parlait de rugby tout à l'heure.
00:26:26Dans ces matchs à haute pression,
00:26:28si tu n'es pas efficace en peu d'occasion,
00:26:31tu peux passer à la trappe.
00:26:34Donc, si tu n'imposes pas ta cadence, ton rythme
00:26:36à domicile contre Manchester United,
00:26:38qui est une équipe qui commence à progresser
00:26:39d'année en année,
00:26:40tu te mets en danger.
00:26:41Et c'est pour ça que j'ai fait le petit parallèle
00:26:43avec ce PSG Manchester d'il y a quelques années
00:26:46chez les garçons, où le PSG...
00:26:48Il est bien fort, notre chef d'édition.
00:26:50Ça lui a rappelé.
00:26:51Je veux dire, ça va lui faire plaisir.
00:26:52Mais c'est vrai que le PSG avait plutôt dominé.
00:26:54Et puis, finalement, sur un truc anodin,
00:26:57tu te prends un pénalty de Marcus Rashford.
00:27:00Et ce qui peut arriver hier,
00:27:01quand tu regardes le match,
00:27:02hier, tu domines 100%.
00:27:04Enfin, tu prends la possession,
00:27:05tu domines à la passe, etc.
00:27:07Mais il y a cette petite erreur
00:27:09de sortie de gardienne
00:27:10qui peut coûter cher au PSG,
00:27:12parce qu'à ce moment-là,
00:27:13c'était une balle de 3-2.
00:27:14Faute ou pas faute ?
00:27:15Clairement, même avec le ralenti,
00:27:16pour moi, il n'y a pas faute.
00:27:17Et c'est vrai que ça peut changer
00:27:18carrément le scénario.
00:27:19Complètement.
00:27:20Elle revenait à un petit but.
00:27:21Ça pouvait tout changer.
00:27:22Ça pouvait mettre le feu
00:27:23dans les défenses de Paris,
00:27:24qui a quand même encaissé quelques occasions.
00:27:27J'ai adoré Jays.
00:27:29La brésilienne, la numéro 23.
00:27:31Incroyable.
00:27:32Qui a fait des exploits individuels.
00:27:33Trop seule, par contre.
00:27:34Un peu seule.
00:27:35Elle avait le talent individuel
00:27:37pour éliminer à peu près tout le monde
00:27:38sur le terrain,
00:27:39mais elle n'a pas essayé
00:27:40de solliciter assez ses coéquipiers.
00:27:41Je pense que ça aurait joué
00:27:42pour Manchester.
00:27:43Première période à cadre pas,
00:27:45un tir, les Mancuniennes.
00:27:46Et seconde période,
00:27:47sept tirs cadrés.
00:27:48Il y a eu énormément d'occasions.
00:27:50Ça reste Manchester United,
00:27:52qui ne sont pas arrivés encore
00:27:53au niveau des hommes,
00:27:55en tout cas dans le standing du club.
00:27:57Un club qui a été fondé en 2018.
00:27:58C'est une équipe jeune.
00:27:59Ils n'ont pas encore joué
00:28:00la Ligue des champions.
00:28:01Mais quand tu vois
00:28:02toutes les opportunités
00:28:03que les Parisiennes leur laissent
00:28:04en seconde période,
00:28:05tu peux te dire que
00:28:06quand les Parisiennes vont rencontrer
00:28:07des équipes un peu plus ambitieuses,
00:28:10avec plus d'expérience
00:28:11en Ligue des champions,
00:28:12si tu refais une deuxième mi-temps
00:28:13comme ça,
00:28:14ça peut être plus compliqué.
00:28:15Après, elles n'encaissent qu'un but.
00:28:16Et quand tu regardes,
00:28:17même contre Lyon,
00:28:18sur les oppositions,
00:28:20le match des champions
00:28:21et en D1,
00:28:22elles ne prennent pas
00:28:23tant de buts que ça.
00:28:24Elles ont quand même une gardienne
00:28:25qui fait des arrêts.
00:28:26On le voit sur le coufrant, d'ailleurs.
00:28:28Elles ont été plutôt
00:28:29dans la maîtrise à ce niveau-là.
00:28:31Après, oui,
00:28:32il y a des errances, etc.
00:28:33Mais tu mènes quand même
00:28:34de deux buts.
00:28:35Donc, tu te relâches un peu.
00:28:36Et moi, je trouve que
00:28:38la force mentale de cette équipe,
00:28:39c'est qu'elles prennent un but
00:28:41très, très tôt en deuxième mi-temps.
00:28:42Et que dans l'action suivante,
00:28:45tu marques, en fait.
00:28:46Et c'est là où tu te dis
00:28:47que Paris est en mission
00:28:49pour se qualifier
00:28:50et il n'y aura pas d'autres issues.
00:28:51Trois clubs en Ligue des champions.
00:28:52Il y a eu un changement de formule.
00:28:53Ce n'était pas possible avant
00:28:54d'avoir trois clubs.
00:28:55Mais bon, quand même,
00:28:56on remarquera le progrès
00:28:59justement.
00:29:00Parle-nous un peu de ça.
00:29:02Du développement
00:29:03du foot féminin en France.
00:29:04Le football féminin progresse.
00:29:05Mais j'ai envie de te dire,
00:29:06ça ressemble un peu
00:29:07à ce qu'on vit dans le basket.
00:29:09Oui, carrément.
00:29:10Moi, j'ai envie qu'il y ait un titre
00:29:12pour l'équipe de France, en fait.
00:29:14On voit toujours ces championnats
00:29:15qui progressent.
00:29:16Des joueuses étrangères
00:29:17qui viennent dans notre championnat.
00:29:18Martens qui arrive du Barça,
00:29:19Scherwinger qui arrive de l'Inter,
00:29:21etc.
00:29:22Donc, de plus en plus
00:29:23de moyens sont mis.
00:29:24La progression dans le coaching.
00:29:26Tactiquement, on a des clubs
00:29:27comme Lyon qui est maître en la matière,
00:29:30qui a gagné de nombreuses ligues
00:29:31des champions, etc.
00:29:32Mais on veut que maintenant,
00:29:33ça rayonne à l'international.
00:29:36Et je pense que c'est
00:29:38le meilleur ambassadeur.
00:29:39Lyon est un super ambassadeur
00:29:40du foot féminin.
00:29:42Mais le meilleur ambassadeur,
00:29:43c'est l'équipe de France.
00:29:44Et on reste sur des contre-performances.
00:29:46On pense à l'Australie.
00:29:48Ça, c'était dur.
00:29:49Oui, c'était dur.
00:29:50À l'image de ce qu'on a vécu
00:29:51encore sur le rugby.
00:29:52Mais on vit en ce moment
00:29:53des étés un peu compliqués
00:29:54pour les équipes de France.
00:29:55On a vécu des belles années
00:29:562018 avec le foot.
00:29:59Et même en 2020
00:30:00avec les sports co au JO.
00:30:03Mais je trouve qu'on est en train
00:30:04de vivre une petite traversée
00:30:05du désert sur tous les sports
00:30:06co français confondus.
00:30:08C'est vrai, même le volley
00:30:09un peu en difficulté.
00:30:10Le football, le basket, le rugby.
00:30:13On passe à côté
00:30:14de nos grands événements
00:30:15en ce moment.
00:30:16Donc, à nous de progresser.
00:30:17Tu sais Lucas,
00:30:18j'ai envie de faire un truc.
00:30:19Prends un ballon.
00:30:20Non, mais c'est ça.
00:30:21Je t'ai vu à l'AEDAC hier
00:30:22faire quelques jongles.
00:30:25J'ai envie de faire
00:30:26un petit concours de jongles.
00:30:27J'ai pas les bonnes chaussures.
00:30:28J'avais les bonnes chaussures hier.
00:30:29Arrête, il commence déjà.
00:30:31Regarde, on a un beau ballon.
00:30:33Macron.
00:30:34Fais voir.
00:30:35Macron, c'est quoi cette marque ?
00:30:36Ah oui, c'est la marque italienne.
00:30:381, 2, 3.
00:30:39Ils l'ont bien là ?
00:30:404, 5, 6, 7, 10, 11, 12.
00:30:45Oh là là, incroyable.
00:30:47Il faut arrêter le basket, Lucas.
00:30:48Allez, à moi.
00:30:50Attends, on n'a pas dit
00:30:51parce que toi tu as fait un essai.
00:30:53C'est le premier coup.
00:30:54On a deux essais.
00:30:55Ok, vas-y.
00:30:561, 2, 3, 4, 5.
00:30:58Attends.
00:30:59C'est perdu.
00:31:00Merde, deux essais.
00:31:011, 2, 3.
00:31:02J'ai pas envie que tout le monde me...
00:31:04Il est là, le ancien prof de PS.
00:31:05Eh oui.
00:31:06Il est là.
00:31:07Et il a perdu le micro.
00:31:08Allons, vite, mon micro.
00:31:10Je vais essayer de le remettre tout seul.
00:31:11Tu te débrouilles.
00:31:12Tu m'as battu, Lucas.
00:31:13Hop.
00:31:14C'est quoi l'actu pour toi, Lucas ?
00:31:16J'ai vu, nouveau speaker.
00:31:18Je suis en panne basket, c'est ça ?
00:31:19Écoute, je vais là où on m'appelle.
00:31:21Donc, je speak des matchs de basket maintenant à Reims.
00:31:25C'est cool.
00:31:26Sur l'aréna.
00:31:27C'est une petite corde à mon art que je me rajoute.
00:31:29Que je faisais un peu dans le 3-3, tu sais,
00:31:31parce que sur le 3-3, les étés, c'est un de mes moments préférés
00:31:35parce qu'on fait le tour de France.
00:31:37Il y a de la musique, il y a un DJ.
00:31:39On s'ambiance sur un terrain de street et ça me plaît.
00:31:43Donc, moi, j'essaye de vivre de ce métier
00:31:47et de prendre un maximum de plaisir à chaque semaine.
00:31:50Donc, on prend les expériences.
00:31:52On va continuer à parler de foot,
00:31:54mais on va prendre un peu de hauteur.
00:31:55On va parler de drone soccer avec Salim.
00:31:57Salim, est-ce que tu es là ?
00:31:58Est-ce que tu nous entends ?
00:32:00Je suis là, je vous entends.
00:32:01Est-ce que vous m'entendez ?
00:32:02Super, on t'entend super bien.
00:32:03Ça va, Salim ?
00:32:04Aïe, aïe, aïe.
00:32:05Formidable.
00:32:06Salut, les gars.
00:32:07Écoute, ça va très, très bien.
00:32:08Et vous-même, vous étiez en belle compagnie, encore une fois.
00:32:10Oui, carrément.
00:32:11Les amis, en plus, je vais tester votre culture.
00:32:14J'ai en plus aujourd'hui, si vous me permettez.
00:32:17Culture des cinémas.
00:32:18J'ai commencé déjà tout à l'heure, un peu.
00:32:20J'ai commencé à vous utiliser un peu la chose.
00:32:21Mais aujourd'hui, c'est une date un peu particulière.
00:32:24Aujourd'hui, il y a quelque chose d'un peu particulier.
00:32:27J'ai des indices dans ma déco.
00:32:29Et allez, si je vous dis que je suis un peu triste de ne pas être parmi vous aujourd'hui,
00:32:35est-ce que vous me croyez ou pas ?
00:32:38Parce qu'aujourd'hui, on fête ni plus ni moins que les 46 ans de l'arrivée de la franchise.
00:32:47Star Wars, en France, sur le territoire national.
00:32:51Alors, pourquoi je vous parle de tout ça ?
00:32:53Lucien, tu nous as dit avec Rio qu'on allait prendre un peu de hauteur sur le foot.
00:32:58Aujourd'hui, je vais vous parler d'une discipline qui est un peu le mélange
00:33:02entre le progrès technologique un peu fou que nous suggère Star Wars
00:33:06et notre bon vieux foot sur le plancher des vaches avec le drone soccer.
00:33:12Le drone soccer, qu'est-ce que c'est ?
00:33:14En plus d'être ma petite découverte de la semaine, j'avoue.
00:33:17Le drone soccer, c'est un sport un peu flou qui nous est arrivé en France en 2019.
00:33:23Il a eu jour en réalité en Corée du Sud en 2016.
00:33:27Et il se compare plutôt...
00:33:29Alors, pas tout à fait à Star Wars.
00:33:31Il se compare plutôt au Quidditch de Harry Potter.
00:33:33On est très pop culture aujourd'hui, excusez-nous.
00:33:35Le Quidditch de Harry Potter, vous savez, ce jeu sur lequel des sorciers
00:33:40qui n'en foutent pas les volants s'affrontent en balançant des balles à droite, à gauche,
00:33:45notamment une grosse balle de soifle dans les trois cerceaux
00:33:49qui sont en hauteur de l'équipe adverse.
00:33:52Alors, cette fois, il n'est pas question de soifle, de balle de bois.
00:33:55Il est question de striker.
00:33:57Le striker, c'est plein des drones qui composent chacune des deux équipes.
00:34:02En réalité, il y a de trois à cinq drones qui composent des équipes, différents rôles.
00:34:08Donc, j'ai parlé du striker.
00:34:10Il y a également le keeper, qui est le callkeeper, tout simplement,
00:34:14celui qui garde le donut adverse.
00:34:17Je trouvais ça assez rigolo comme appellation, le donut.
00:34:19Le nom du ballon.
00:34:20Non, le donut, c'est le but.
00:34:22Ah, c'est le but, le donut.
00:34:24C'est le but, exactement.
00:34:26Et troisième rôle possible dans l'équipe, le midfielder,
00:34:30le milieu de terrain, en fait,
00:34:32qui est l'interface entre la défense et l'attaque.
00:34:35Alors, un match, ce n'est pas très compliqué.
00:34:37Un match, on va rajouter du tennis là-dedans.
00:34:40Ça se joue en plusieurs sets.
00:34:42Voilà, il faut deux ou trois sets gagnants,
00:34:45selon le type du tournoi, selon le barème.
00:34:48Ça peut varier.
00:34:50Entre chaque set, il faut quoi ?
00:34:52Il faut une pause technique pour réparer éventuellement la casse
00:34:55et pour faire des changements parce que, oui,
00:34:57on peut préférer un drone à un autre.
00:35:00La durée totale d'un match est d'à peu près 30 minutes.
00:35:03Et en cas d'égalité, il faut prévoir aussi ça.
00:35:06Ça se joue à la mort subite.
00:35:09Alors, j'ai trouvé ça assez génial parce que,
00:35:11en plus d'être une nouvelle discipline un peu électronique,
00:35:14ce n'est pas tout à fait du sport,
00:35:16mais c'est ce genre de sport un peu robotique.
00:35:18On connaissait déjà le gamelle-trophie,
00:35:20ce genre de match robot,
00:35:22où là, les robots sont automatisés.
00:35:25Donc, c'est un peu différent vu que les drones sont pilotés,
00:35:28je le rappelle, et sont pilotés par des pilotes un peu de tous horizons
00:35:34puisque le drone soccer se veut autour de trois grandes valeurs,
00:35:43je suis désolé, j'en perds mon latin,
00:35:45que ce soit le dynamisme, d'une part,
00:35:48l'inclusion et l'éducation,
00:35:51puisque la grande force du drone soccer, dès son origine,
00:35:54et c'est ça que je trouve très, très fort,
00:35:56c'est de rassembler des pilotes valides
00:35:59et des pilotes en situation de handicap.
00:36:00Il y a de très, très belles photos,
00:36:02notamment de pilotes en situation de handicap,
00:36:05qui font partie à part entière des équipes,
00:36:09puisqu'effectivement, il n'y a pas besoin d'adaptation particulière,
00:36:12il s'agit juste de connaître parfaitement sa machine
00:36:16et je vais citer le site dronesoccerfrance.com
00:36:20qui nous dit qu'il faut connaître sa machine
00:36:23à l'égal de n'importe quel pilote de F1,
00:36:26rien que ça, en tout cas, ils ont des belles ambitions.
00:36:29On va peut-être en diffuser sur Sport En France ?
00:36:31On ne sait pas.
00:36:32Ce serait génial, c'est l'évolution de la technologie.
00:36:35Avec Lucas Nico aux commentaires.
00:36:37Je te commande ça quand tu veux.
00:36:38Allez, plaisir.
00:36:40Tu sais quoi, vu qu'on voit que tu es fan de Star Wars,
00:36:43on va te garder un peu, on va lancer notre rubrique,
00:36:46c'est barré.
00:36:47Allez, c'est parti.
00:36:55Après le béhourd, sabre laser 8.2,
00:36:59Lucas, je vais t'expliquer la configuration.
00:37:01Est-ce que je peux rester là ?
00:37:03Non, alors Lucas, tu vas laisser ta place
00:37:05et tu vas venir sur ce petit siège.
00:37:07Ou alors, je me pose là.
00:37:09Hop là.
00:37:10Magnifique.
00:37:11Je m'invite.
00:37:13Ce n'était pas prévu, mais...
00:37:15Le sabre laser, messieurs.
00:37:17Là, on est dans une discipline assez insolite.
00:37:20Sabre laser, on pense tout de suite à Star Wars, évidemment.
00:37:23Ça vient de là ?
00:37:24Ça vient de là et ça vient de plein d'endroits différents.
00:37:27On en retrouve dans d'autres mangas, 8.31 et compagnie.
00:37:31Maintenant, l'AFFE n'a absolument pas de droits avec Disney.
00:37:36Donc, le sabre laser en France n'est pas lié à Star Wars directement.
00:37:40Maintenant, dans l'imaginaire, oui, c'est lié.
00:37:42Donc, Star Wars, tous les deux fans de Star Wars ?
00:37:44Comment ça se passe ?
00:37:45Oui, énormément.
00:37:47Épisode préféré, les gars ?
00:37:48Le 3.
00:37:49Le 3, ouais.
00:37:51Moi, je suis très ancien.
00:37:54En général, ils répondent le 5.
00:37:56Parce que le 6 avec les petits Ewoks, c'est moyen.
00:37:58C'est marrant, les Ewoks.
00:37:59C'est drôle.
00:38:00Donc, le 6, c'est pas mal.
00:38:02Vous n'allez pas m'aimer, mais je n'ai jamais vu un Star Wars.
00:38:08J'ai essayé, mais je n'ai jamais accroché.
00:38:11Je suis désolé de vous dire ça dès le début.
00:38:13Mais par contre, parce que c'est possible,
00:38:15on peut aimer le sabre laser et en pratiquer sans connaître Star Wars.
00:38:20C'est ça, on a des adhérents qui n'ont jamais vu un seul Star Wars.
00:38:23Ou qui n'aiment pas tout simplement, mais qui viennent quand même pratiquer.
00:38:27Et alors, c'est quoi la stratégie entre guillemets ?
00:38:30Est-ce qu'on essaie de cultiver cette approche de Star Wars,
00:38:34de vachement en parler pendant les cours ?
00:38:36Ou est-ce qu'on essaie de se détacher un peu pour en faire une discipline ?
00:38:39On s'en détache un maximum.
00:38:41Vu qu'on n'a pas les droits, forcément, on n'a pas le droit d'en parler normalement.
00:38:45Donc, en cours, on évite tout ce qui est référence directe.
00:38:47Ah, d'accord.
00:38:48En démonstration, surtout, on évite les références.
00:38:52Maintenant, forcément, il y a des fans.
00:38:56C'est-à-dire que tu ne peux pas répéter un combat que tu as vu dans une scène de Star Wars ?
00:39:00On peut.
00:39:01Le lexique, non ? Tu n'as pas le droit de donner des mots ?
00:39:03Tous les noms des personnages, on évite de les citer.
00:39:06Skywalker, Dark Vador, etc. On évite.
00:39:08D'accord.
00:39:09Mais refaire un combat des films, c'est possible.
00:39:11Parce qu'en soi, c'est juste des mouvements qu'on va avoir à la suite.
00:39:14Ça, il n'y a aucun problème.
00:39:15Tu as un exemple d'un combat de film que tu as refait ?
00:39:17J'aime bien m'inspirer du combat Obi-Wan contre Anakin.
00:39:21Ou si on regarde la série Asoka récemment, qui est sortie récemment sur Disney+,
00:39:25il y a des chorégraphies qui sont extrêmement sympas.
00:39:27On voit justement Aiden Christensen qui reprend le rôle d'Anakin
00:39:30et qui refait des chorégraphies qui sont très sympas à voir.
00:39:33On voit quelques images d'ailleurs.
00:39:35Notre journaliste a été tourné.
00:39:36D'ailleurs, c'était avec toi, William. Il est venu dans ton club ?
00:39:39Sur deux clubs.
00:39:40Il y avait le club à Cormeil avec les enfants
00:39:42et il y avait un club à 50 ans en Yvelines
00:39:45avec un de mes camarades qui est référent sur l'île de France.
00:39:49William, toi, tu es prof des écoles ?
00:39:50C'est ça.
00:39:51Et après, tu finis tes cours.
00:39:53Et je fonce à la salle.
00:39:55Je fonce direct à la salle.
00:39:57Maître Jedi.
00:39:59Elle est très très bonne.
00:40:01Maître Jedi.
00:40:02C'est ça.
00:40:03Dès que je sors de l'école, je vais à la salle.
00:40:07Je récupère trois fois par semaine des cours.
00:40:11Et puis voilà.
00:40:12Alors, on a un Stormtrooper. Je ne connais rien à Star Wars.
00:40:15Tu l'es impéronné en train de me dire des trucs dans les oreilles.
00:40:19Il m'a dit « Regarde, il y a un truc derrière eux, c'est incroyable. »
00:40:21Ah oui, je connais ça, d'accord.
00:40:22Je ne savais pas comment ça s'appelait, mais je connais.
00:40:24Je te mets ça là.
00:40:27Pour aller plus loin, tu as Salim.
00:40:28Il y a cinq minutes, il y avait pas mal de choses derrière lui.
00:40:30Oui, mais Salim, il est là d'ailleurs. On l'a oublié, Salim.
00:40:32Salim, le sabre laser.
00:40:34Toujours là.
00:40:35Incroyable.
00:40:36Derrière lui, il y a déjà deux choses.
00:40:38L'air de D2.
00:40:39Il y a deux choses.
00:40:40Il y a D2 et il y a le casque.
00:40:42C'est les Star Wars.
00:40:44Et les deux sont faits maison, je tiens à le dire.
00:40:47Je fais ma pub au passage.
00:40:49Moi, je me pose une question sur votre discipline.
00:40:51Parce qu'on a vu des sabres. Est-ce que tu peux choisir ta couleur ?
00:40:53Oui.
00:40:55Le sabre, c'est une poignée en alliage, en alu.
00:40:59Et à l'intérieur, tu as une LED.
00:41:01Soit tu prends un sabre en stunt.
00:41:02Donc là, il y a une seule couleur et pas de son.
00:41:04Donc là, l'idéal, c'est pour le combat sportif.
00:41:07Et après, pour le combat chorégraphie, on va avoir des lames qui vont être en…
00:41:11En polycarbonate.
00:41:12En polycarbonate.
00:41:13Vous pouvez en prendre les sabres.
00:41:15Comme ça, ça sera plus parallèlement ramené.
00:41:17Alors là, c'est génial.
00:41:19Il y a des démos et tout après.
00:41:20Tout un équipement.
00:41:21Attends, on ne fait pas les choses à moitié.
00:41:23C'est bon, ça.
00:41:26C'est fou, ça.
00:41:27Donc là, on a la poignée.
00:41:30Avec un inter, juste à ce niveau-là, au niveau de l'émetteur,
00:41:32on a une LED à l'intérieur.
00:41:34Et quand on appuie dessus, ça s'allume, ça fait de la lumière.
00:41:36Ça fait du bruit ou pas ?
00:41:38Celui-là, non.
00:41:39Donc ça, c'est ce qu'on appelle un stunt.
00:41:40Tu peux y aller avant de le casser.
00:41:43Donc protection obligatoire, parce que ça frappe fort, ça.
00:41:46C'est ça.
00:41:47On est un sport à la touche.
00:41:48Donc, on n'est pas censé frapper.
00:41:50On est censé toucher, un peu comme un boxe française.
00:41:52Mais tu touches toujours.
00:41:54C'est dur de toucher.
00:41:55On ne touche pas en pointe.
00:41:56C'est assez léger.
00:41:57Jamais en estoc, que sur du tranchant.
00:42:01L'idée, c'est de toucher, de ne pas frapper.
00:42:03Maintenant, un accident, ça arrive.
00:42:05Résultat, l'AFD a sécurisé au maximum avec un kit de protection.
00:42:12On va le montrer après.
00:42:13On a le choix.
00:42:15Pourquoi je parle de CRS ?
00:42:17Parce que la lame, c'est la même matière que les boucliers des CRS.
00:42:20Ça résiste à un pavé.
00:42:22Ce sera stylé, les CRS avec des sabres laser.
00:42:25Il y en a des forces de l'ordre qui viennent ?
00:42:27On en connaît.
00:42:28On en a quelques-uns qui sont policiers dans la vraie vie.
00:42:32C'est ça.
00:42:33Mais ils n'utilisent pas les sabres laser.
00:42:35Non.
00:42:36Quoiqu'il y en ait un qui a fait un photo avec.
00:42:38Après, on a d'autres modèles.
00:42:41Ça, c'est stylé, ça.
00:42:43C'est ce qu'on appelle un sabre néo-pixel.
00:42:47Je vais l'éteindre.
00:42:48Ça fait peut-être du bruit.
00:42:49Là, la LED est directement à l'intérieur du manche.
00:42:53On projette la LED dans la lame.
00:42:55Là, c'est toute la lame qui est parcourue par une bande de LED.
00:42:58Ça permet d'avoir cet effet où ça vient progressivement.
00:43:01Ça, ce n'est pas utilisé pour les combats.
00:43:03C'est plus pour les combats chorégraphiques ?
00:43:05C'est ça.
00:43:06C'est pour la chorégraphie, pour le cosplay, ce genre de choses.
00:43:09OK.
00:43:10William, comment se structure la discipline en France ?
00:43:13Son développement ?
00:43:14Il y a combien de licenciés ?
00:43:15Nous, on ne connaît pas trop.
00:43:16La fédération d'escrime a récupéré ça en 2018.
00:43:26Elle a structuré, a apporté un règlement sportif,
00:43:29a apporté les protections.
00:43:31Derrière, ça a continué de se développer.
00:43:35Là, on doit avoisiner les 2500 licenciés.
00:43:38On est à un peu plus de 200 clubs en France à le proposer.
00:43:41Et ça augmente très régulièrement.
00:43:43Là, sur le Val d'Oise, par exemple, on est à 5 clubs.
00:43:49Sur le Val d'Oise.
00:43:51Avec Alric, on est sur 2 en tout.
00:43:53C'est ça.
00:43:54Et on a une cinquantaine, même avec les enfants,
00:43:57une cinquantaine de licenciés.
00:43:58Tu peux commencer à quel âge la discipline ?
00:44:00Là, on les prend à partir de 10 ans.
00:44:02D'accord. OK.
00:44:04Vous n'avez jamais eu de base d'escrime ?
00:44:07Si.
00:44:08Lui, non. Moi, absolument pas.
00:44:10Moi, j'ai commencé l'escrime quand j'avais 10 ans.
00:44:12Je fais beaucoup de compétitions.
00:44:14Après, je suis allé sur l'escrime artistique,
00:44:16qui est en gros les mousquetaires, les chevaliers, combat chorégraphié.
00:44:20Et un jour, il y a mon président qui est arrivé.
00:44:22Il m'a fait « Regarde, il y a la Fédé qui récupère ça.
00:44:24Qu'est-ce que tu en penses ? Est-ce qu'on ouvre ?
00:44:26Est-ce qu'on se lance dans l'aventure ? »
00:44:28Je lui ai fait « Bah, ouais. Pourquoi tu poses la question ?
00:44:30On y va, quoi. »
00:44:31Donc, on a ouvert.
00:44:32J'ai commencé très petit.
00:44:34J'avais 2 élèves, dont Elric.
00:44:36Et Elric a continué.
00:44:38Tu avais fait une nade derrière.
00:44:40Pas d'Awen.
00:44:41J'ai pas réussi.
00:44:44Mais résultat, Elric est resté.
00:44:46Et là, sur Cormeil, maintenant, on est à 25 licenciés.
00:44:49On est passé de 2 à 25 en 6 ans.
00:44:51Bravo.
00:44:52Carrément.
00:44:53Elric, il est comment comme coach, William ?
00:44:55Et William, il est comment comme élève, Elric ?
00:44:58Moi, en tant qu'élève, j'adore.
00:45:00J'adore parce qu'en fait, en tant qu'enseignant,
00:45:04ce que je vais apprécier le plus,
00:45:06c'est le jour où il va devenir meilleur que moi.
00:45:08C'est le jour où j'aurais réussi à tout transmettre.
00:45:10Presque.
00:45:11Sur les championnats de France, par exemple,
00:45:13il est mieux classé que moi.
00:45:15Donc, voilà.
00:45:16Mais le jour où il me battra sur les combats,
00:45:18tout le temps, là, je serais super fier
00:45:20parce que j'aurais réussi à transmettre
00:45:22tout ce que j'avais à transmettre.
00:45:23Alors, il y a eu les premiers championnats de France
00:45:25de sabre laser qui ont eu lieu à Metz en février 2023.
00:45:28C'est ça.
00:45:29Et de bons résultats.
00:45:30Neuvième, William.
00:45:31C'est ça.
00:45:32Sixième, Elric.
00:45:33Alors, au-delà des résultats sportifs,
00:45:35ça devait être incroyable d'avoir...
00:45:37C'est un peu l'aboutissement de tant d'années de travail.
00:45:41C'est ça.
00:45:42De reconnaître la discipline.
00:45:43L'événement était vachement bien fait.
00:45:45Toute l'académie de Metz qui a organisé le tournoi
00:45:48a super bien bossé.
00:45:49Le tournoi a été super.
00:45:50On s'est bien amusés.
00:45:51Ils avaient même fait une petite convention à côté
00:45:53sur le thème de Star Wars,
00:45:56du désanimé de manga, de la science-fiction.
00:46:00Donc, c'était vraiment super agréable.
00:46:01On n'a pas eu le temps d'aller voir
00:46:03parce qu'on est allés un peu loin dans la compétition.
00:46:05On était bien sûr focus sur la compète.
00:46:08Mais l'événement était super.
00:46:09On a bien profité.
00:46:10Et assez content des résultats.
00:46:12Déçu le jour J, bien sûr,
00:46:13parce que ce n'est pas passé loin
00:46:15d'aller chercher les places au-dessus.
00:46:17Mais très, très, très content maintenant.
00:46:20Une petite démo.
00:46:21Et donc, c'est parti.
00:46:23Aïe.
00:46:24Incroyable.
00:46:25Il joue sérieux, en plus, là.
00:46:26Il joue sérieux, là.
00:46:28Je sors.
00:46:29On est devant la caméra.
00:46:32On est devant la caméra.
00:46:35On va sortir.
00:46:39On est bien.
00:46:45C'est sans pitié.
00:46:54Oh, dans le dos.
00:46:55Incroyable.
00:46:56Là, c'est touché deux fois.
00:46:57Voilà.
00:46:59Allez.
00:47:00Un salto.
00:47:01Je ne suis pas sûr, quand même.
00:47:06Il aurait fallu mettre la musique, là.
00:47:08Oui, j'avoue.
00:47:09Ah, joli, là.
00:47:10Ça a été touché.
00:47:11C'est technique.
00:47:12C'est ça.
00:47:14Et bien sûr, il se salue.
00:47:15Oh là là, que c'est bon.
00:47:16Bravo.
00:47:17Bravo.
00:47:18Je peux essayer un petit mouvement ou pas, moi ?
00:47:20J'arrive, Lucas.
00:47:21Je peux essayer un petit truc ?
00:47:22On va faire un petit...
00:47:23Attends.
00:47:29On peut lui faire un spin ?
00:47:30Oui.
00:47:31Vas-y.
00:47:36Ah, touché !
00:47:37Allez, à moi.
00:47:38Bien joué, bien joué.
00:47:39On est au niveau des footballeurs.
00:47:42Ça a deux mains, à chaque fois ?
00:47:43Une main, deux mains.
00:47:44C'est comme tu préfères.
00:47:45Moi, je fais une main.
00:47:46Moi, je suis un peu en mode...
00:47:50Moi, je suis en mode...
00:47:51Ah, voilà.
00:47:52Ils ont trouvé un bruit de sabre laser.
00:47:53C'est bien, ça.
00:47:55Touché.
00:47:56Incroyable.
00:47:57Bravo.
00:47:58Franchement, pas mal.
00:47:59Bravo, les gars.
00:48:00Par contre, ça doit demander une débauche d'énergie.
00:48:02Ça doit être hyper intense.
00:48:03Quand tu sors d'un combat, tu dois l'esquiver.
00:48:05T'as chaudé avec l'équipement.
00:48:06Puis après, t'as chaud aussi avec l'action, en fait.
00:48:10Ben oui, oui.
00:48:11Là, on se rapproche beaucoup de l'intensité d'un sport de combat.
00:48:13On est sur des matchs en trois minutes.
00:48:14Combien ?
00:48:15Sans arrêt du chronomètre.
00:48:16Trois minutes.
00:48:17Ah oui.
00:48:18Parce que tu avais dit 20 minutes.
00:48:19J'avais dit 20 minutes.
00:48:2020 minutes.
00:48:21En trois minutes, c'est des matchs en 15 points.
00:48:22C'est ça.
00:48:23Salim, il est encore avec nous.
00:48:24Qu'est-ce que t'en as pensé de notre petite démo ?
00:48:25Je suis là.
00:48:26Je suis là.
00:48:27Comment ?
00:48:28Qu'est-ce que t'en as pensé, là ?
00:48:29C'est sans pitié.
00:48:30C'est génial.
00:48:31Vous vous donnez à fond avec l'avantage quand même de ne pas se trancher des petits morceaux
00:48:36comparés au vrai.
00:48:37C'est ça qui est génial.
00:48:38C'est ça.
00:48:39Exactement.
00:48:40On conserve tout.
00:48:41Salim, tu prends les contacts après.
00:48:42On veut te voir essayer le sabre laser.
00:48:43C'est incroyable.
00:48:44J'ai une petite question, si vous permettez.
00:48:47Oui.
00:48:48Récemment, il y avait la Star Wars Célébration.
00:48:51En février à Londres, il y avait beaucoup d'écoles internationales notamment qui
00:48:56représentaient un peu leurs couleurs, qui faisaient beaucoup de démos de combats chorégraphiques.
00:49:00Vous avez des liens avec d'autres pays, d'autres écoles ? Il y a une mouvance un
00:49:03peu autour de tout ça même si ce n'est pas fédéré partout ?
00:49:05La fédération d'escrime a commencé à former des enseignants dans d'autres pays.
00:49:12Je disais tout à l'heure, il y a eu les USA, il y a Hong Kong, il y a un peu en Chine
00:49:17et il y a la Belgique, pas mal.
00:49:19Il y a un peu l'Allemagne aussi.
00:49:21Ça commence à se faire petit à petit en lien avec la fédération toujours parce que
00:49:25la fédération française aimerait bien garder un peu le truc géré par elle pour éviter
00:49:31que les règles soient dénaturées.
00:49:33Peut-être qu'après, ça partira plus haut mais pour l'instant, les formations restent
00:49:37en France.
00:49:40Ok.
00:49:41C'était un ok.
00:49:42Très bonne réponse.
00:49:43Merci beaucoup les gars d'avoir été sur le plateau de SporStream.
00:49:46C'était vraiment cool de voir ce que c'est le sabre laser en direct.
00:49:50C'est top.
00:49:52T'as déjà montré ça.
00:49:53T'as quel niveau de classe, toi ?
00:49:54Prof des écoles, quel niveau ?
00:49:55J'ai un CE2 CM1.
00:49:56Tu leur as déjà montré ?
00:49:57T'as déjà amené le sabre laser à l'école ?
00:49:58Ils ont non plus un qui est en train de charger à l'école aujourd'hui.
00:50:01Ils doivent être fous quand ils voient ça.
00:50:03C'est prévu qu'on en fasse en classe.
00:50:05Trop bien.
00:50:06On va voir comment ça va se passer.
00:50:07Super.
00:50:08Salim, on te remercie également.
00:50:09Merci pour ta petite réponse.
00:50:10Merci à vous.
00:50:11Merci beaucoup.
00:50:12Et quand vous voulez, je vous dis.
00:50:14Oh là là.
00:50:15Il avait caché.
00:50:17En plus, c'est celui de Mace Windu.
00:50:19Malin.
00:50:21Ça, je ne saurais pas dire.
00:50:22En tout cas, c'est un vrai de combat chorégraphique.
00:50:25Parce que je veux essayer.
00:50:27Avec plaisir.
00:50:28Il est prêt.
00:50:29Avec grand plaisir.
00:50:30Écoute, échange de contact.
00:50:32Et puis, ça va se faire.
00:50:33Ça marche.
00:50:34Merci William.
00:50:35Merci à toi.
00:50:36Bon retour.
00:50:37Merci d'être venu.
00:50:38A bientôt.
00:50:39J'adore ton costume.
00:50:40Elric, bonne continuation.
00:50:41A plus.
00:50:42À la prochaine.
00:50:43A bientôt.
00:50:44Bon courage.
00:50:46Les Jedi ont quand même des pièces de 2 euros.
00:50:49Allez, on va remettre tout en place.
00:50:51Bon retour les gars.
00:50:52Merci.
00:50:53Je te remets la table quand même.
00:50:54Attends, le tapis.
00:50:55Le tapis.
00:50:56Il faut faire les choses dans l'ordre.
00:50:57Le tapis.
00:50:58Quoi que le tapis.
00:50:59Est-ce qu'on est obligé de remettre le tapis ?
00:51:00On s'en fout du tapis.
00:51:01Allez hop.
00:51:02C'est en ce sens là.
00:51:04Comme ça.
00:51:05Ils ont fait le bazar, les Jedi.
00:51:08La suite, c'est avec Isabelle Yacoubou ?
00:51:10C'est avec Isabelle Yacoubou.
00:51:11Mais non.
00:51:12On va en parler tout de suite.
00:51:13Parce qu'il y a un match qui arrive dimanche.
00:51:14Et on en parle d'emmouiller le maillot.
00:51:21Je disais dimanche 15h10.
00:51:23Tarbes accueille Basketland.
00:51:25Cinquième journée de LFB.
00:51:26Un match que je vais commenter avec Angelo Tsagaraki.
00:51:28Ça va me faire plaisir d'ailleurs de le revoir Angelo.
00:51:30Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu.
00:51:31Avec son départ en Grèce le 3-3.
00:51:33Ça va être cool.
00:51:34Le derby du sud-ouest.
00:51:35On sait que c'est un match toujours assez électrique entre les deux équipes.
00:51:39On se rappelle d'ailleurs le dernier match qu'on a diffusé sur Sport en France.
00:51:41Où Tarbes s'était imposé.
00:51:43Lucas, avant que Isabelle arrive.
00:51:45Parce que je crois qu'elle n'est pas encore tout à fait là.
00:51:47Elle va répondre dans quelques instants.
00:51:48Je me souviens de ce match en plus.
00:51:49Tu t'étais donné au commentaire, c'est ça ?
00:51:51Il était super.
00:51:52Je crois que c'était à ce moment-là que Carla Leitte avait battu son record personnel.
00:51:58Elle avait montré de quoi elle était capable.
00:52:00Ça avait marqué un peu les esprits.
00:52:02Et derrière elle s'était encore plus libérée.
00:52:04C'est toujours des belles oppositions.
00:52:06C'est la rivalité un peu de la région.
00:52:09Il y a des joueuses qu'on a vues évoluer à Tarbes.
00:52:11Et qui sont développées dans d'autres clubs.
00:52:12Il y en a aussi qui ont commencé à Tarbes.
00:52:13Et qui sont retournées là où tout a commencé.
00:52:15C'est Isabelle Yacoubou.
00:52:16D'ailleurs, elle est avec nous.
00:52:17Isabelle Yacoubou, joueuse emblématique.
00:52:19Une des joueuses les plus emblématiques de notre championnat.
00:52:22Une légende.
00:52:23Isabelle, est-ce que tu nous entends ?
00:52:24Comment ça va ?
00:52:25Je vous entends très bien.
00:52:26Bonsoir à tous.
00:52:27Ravie de vous rejoindre.
00:52:29Super.
00:52:30Isabelle, tu as annoncé que c'était ta dernière saison.
00:52:33Moi, j'ai une question.
00:52:34Est-ce que tu vas nous faire une Céline Dumerck ?
00:52:36Ou est-ce que c'est vraiment la dernière ?
00:52:38Aujourd'hui, c'est la dernière.
00:52:40Après, vous savez, nous sommes des femmes.
00:52:42Et en tant que femmes, on a le droit de changer d'avis.
00:52:44C'est le privilège qu'on a.
00:52:47Les hommes n'ont pas le droit de changer d'avis, Isabelle.
00:52:50Disons que c'est quand même un attribut qu'on colle plus aux femmes.
00:52:53Donc, laisse-moi l'utiliser pour une fois que ça me sert.
00:52:58Isabelle, quand tu vas arrêter, qu'est-ce qui va plus te manquer ?
00:53:01Et à l'inverse, qu'est-ce que tu as hâte de ne plus faire ?
00:53:05Ce qui va me manquer, c'est certainement le vestiaire avec les filles.
00:53:08Surtout vraiment que ma personnalité fait que j'ai besoin de vivre en communauté.
00:53:15Et ce parfum de vestiaire, même dans les moments difficiles,
00:53:19comment on arrive à se regarder juste, sans parler,
00:53:24à communiquer avec juste des regards, l'attention,
00:53:27ça, ça va énormément me manquer.
00:53:29Mais après, je sais aussi que je suis quelqu'un de super ouverte
00:53:32et je vais beaucoup vers les autres.
00:53:34Donc, je pense que dans ma vie future,
00:53:37je retrouverai ce contact-là avec les autres.
00:53:39Et par contre, ce qui ne va pas me manquer,
00:53:41c'est de remettre mes genouillères, d'aller sourire.
00:53:44Ça, ça ne va vraiment pas me manquer.
00:53:46Ça commence à tirer, là, avec toutes ces années au plus haut niveau ?
00:53:50Absolument. 37 ans.
00:53:53Et surtout, une vie bien pleine.
00:53:55Ce n'est pas seulement l'âge.
00:53:57J'ai commencé ma carrière avec une promesse que je ne serai jamais professionnelle.
00:54:01Et pour défier, évidemment, tous les médecins à l'époque,
00:54:04je le suis devenue.
00:54:05Et puis, jouer des matchs d'Euroleague pendant des dizaines d'années,
00:54:09ça use, tout simplement.
00:54:11Donc, le corps, il arrive pas à la fin,
00:54:15parce qu'on voit encore qu'il est capable de produire.
00:54:17Mais à un moment donné, il faut savoir remercier aussi le corps
00:54:20et lui dire, OK, t'as bien bossé.
00:54:22Et c'est lors de la retraite qu'il est plus que mérité
00:54:25et passé à autre chose.
00:54:27Lucas, Isabelle Yacoubou, légende.
00:54:29Partie de la génération des braqueuses en 2012 qui nous a fait rêver.
00:54:32Tu l'as commentée de nombreuses fois, les matchs de LFB.
00:54:35Parle-nous un peu d'elle. Est-ce que tu as une question à lui poser ?
00:54:38J'ai plein de questions à poser à Isabelle.
00:54:40J'ai hâte d'ailleurs de venir à Tarbes prochainement
00:54:42pour voir cette dernière saison.
00:54:46Déjà, Dominique Malonga, on parle de cette association.
00:54:49Parle-nous de comment tu lui parles.
00:54:53Qu'est-ce que tu lui transmets en ce moment ?
00:54:55On sait qu'elle est dans une saison un peu charnière
00:54:57où elle était en manque de temps de jeu.
00:54:58La Tarbes va pouvoir s'épanouir.
00:55:01Ce qui est sûr, en temps de jeu, elle ne pourra pas se plaindre ici.
00:55:04C'est une garantie.
00:55:07Après, on ne va pas vous livrer tous nos secrets de formation.
00:55:11Je ne pense pas que je sois différente avec Dom.
00:55:15Ce sont des joueuses à potentiel comme Carla,
00:55:17comme Empi que je mets encore dans cette catégorie-là
00:55:20parce qu'elle est restée longtemps aux Etats-Unis
00:55:22et qu'elle découvre maintenant le haut niveau en Europe.
00:55:25Ce sont des filles qu'il faut accompagner.
00:55:27On donne des conseils sur le haut niveau.
00:55:31Quand on pense qu'on n'y est pas, attention.
00:55:33Aujourd'hui, tu as le droit de baisser la tête,
00:55:35mais tu ne dois pas faire des entraînements de travers
00:55:37parce que l'objectif est plus haut.
00:55:39Après, c'est d'apporter techniquement ce qu'il faut.
00:55:42Avec François, c'est le bel endroit pour progresser
00:55:49pour des jeunes joueuses comme elle
00:55:51qui rêvent de faire leur carrière
00:55:54et de mettre un pied à l'étrier
00:55:56de manière conséquente dans un club professionnel.
00:55:58Je peux ouvrir le dossier équipe de France, Isabelle, ou pas ?
00:56:01Est-ce qu'on peut parler de ça ?
00:56:03L'été dernier, on sait que tu avais été un peu approchée par Jean-Aimé.
00:56:07Qu'est-ce qui s'est passé concrètement ?
00:56:10J'ai envie de savoir.
00:56:12Officiellement, non.
00:56:14Jean-Aimé ne m'a jamais approchée dans ce but-là,
00:56:17en tout cas pas ouvertement.
00:56:19Après, oui, les joueuses m'ont sollicité.
00:56:21Comme je leur ai dit et comme j'ai dit à chaque fois,
00:56:24l'équipe de France, j'ai déjà fermé cette porte.
00:56:27Forcément, ça vient flatter l'ego et on se dit pourquoi pas ?
00:56:32Mais qu'est-ce que j'aurais à gagner aujourd'hui
00:56:35à revenir en équipe de France ?
00:56:36Je suis partie de la meilleure des manières
00:56:38en clôturant le chapitre, je pense, vraiment magnifiquement bien.
00:56:44Il n'y en a pas beaucoup qui sont sortis comme ça de l'équipe de France.
00:56:49Donc prendre le risque de revenir,
00:56:51sachant qu'aujourd'hui, le basket international
00:56:53a quand même des critères où physiquement,
00:56:55je ne pense pas pouvoir…
00:56:58Tu es dure là.
00:57:00Sur des petites 12-13 minutes pour les bleus,
00:57:02tu aurais pu être utile, non ?
00:57:04Mais ce n'est pas la quantité de minutes, le problème.
00:57:07Vous le voyez bien, je peux jouer 40 minutes à tard.
00:57:09C'est la répétition des efforts compliqués.
00:57:12C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je fais un match,
00:57:14il me faut deux jours pour m'en remettre.
00:57:16Et quand on fait des matchs internationaux
00:57:18où on joue tous les jours ou tous les deux jours,
00:57:20et avec l'intensité qu'on y connaît,
00:57:23et surtout que moi, compétitrice, je me connais aussi,
00:57:26j'aurais pu y aller en mode bon, très bien,
00:57:28mais non, parce que je veux être la meilleure,
00:57:30parce que je veux gagner, parce que je suis une Amazon.
00:57:34C'est comme ça.
00:57:36Et la compétition prend le dessus.
00:57:38Donc je sais que je ne pourrai pas répondre physiquement à ce niveau-là.
00:57:41Donc ça ne sert à rien.
00:57:42Et puis j'ai vécu.
00:57:43Maintenant, c'est à d'autres personnes d'écrire ces pages-là de l'histoire, non ?
00:57:47Oui, bien sûr.
00:57:49Isabelle, donc on l'a compris, tu vas bientôt ranger les baskets.
00:57:52C'est quoi la suite ? Le coaching, c'est ça ?
00:57:55Dans un premier temps, oui.
00:57:57J'avoue que je suis passionnée par plein de choses.
00:57:59J'ai mon association qui est en train d'être montée
00:58:01pour essayer de ramener aussi de la compétence chez moi,
00:58:05d'où je suis originaire, au Bénin, mais pas que.
00:58:07En Afrique, cet été, j'ai eu la chance de voyager un peu en Afrique
00:58:12et je pense qu'il y a plein de choses à faire là-bas aussi.
00:58:15Mais dans un premier temps, oui, c'est passer mes diplômes
00:58:18parce que je n'ai pas envie de quitter ce milieu-là.
00:58:21Le basket, c'est toute ma vie
00:58:23et je pense que j'ai peut-être quelque chose à faire aussi en dehors des terrains,
00:58:29accompagner des jeunes, pourquoi pas ?
00:58:31Ça, c'est mon rêve.
00:58:32Et encore une fois, il n'y a que le travail à mettre en œuvre
00:58:35pour pouvoir aller chercher ces compétences-là
00:58:39pour pouvoir ouvrir une autre page, une autre carrière.
00:58:42Mais je ne me limite pas qu'à ça
00:58:44parce que je suis passionnée par plein d'autres choses
00:58:46et l'écriture, par exemple, ça a été une parenthèse,
00:58:49mais peut-être que ça reviendra.
00:58:51J'adore commenter les matchs en tant que consultante,
00:58:54donc peut-être que je vais continuer.
00:58:57Je ne me ferme vraiment aucune porte.
00:58:59Il faut venir chez nous, Isabelle.
00:59:01Elle est sollicitée de partout, Isabelle.
00:59:03Oui, mais c'est pour ça, on se place dès maintenant, tu vois.
00:59:06Isabelle…
00:59:07Ce n'est pas tombé dans les arrêts, lui.
00:59:10On reste un peu sur le coaching.
00:59:12Tu penses que tu vas être quel genre de coach, toi ?
00:59:14Est-ce que tu vas être assez dure,
00:59:16est-ce que tu sais déjà un peu…
00:59:19Exigeante.
00:59:20Exigeante.
00:59:21C'est une bonne question
00:59:23parce que depuis un an que je suis rentrée en formation,
00:59:25ça fait vraiment partie de ce qui m'omnibule le plus.
00:59:29C'est-à-dire que je sais comment je suis
00:59:32et ce côté perfectionniste que j'ai envers moi-même
00:59:37et que j'attends des autres.
00:59:39Mais je me rends compte aussi
00:59:41que ça peut être une limite aujourd'hui avec la jeunesse
00:59:43parce que les codes ne sont plus les mêmes
00:59:45et les attentes en termes de management ne sont plus les mêmes.
00:59:48Donc, je pense que comme avec mes enfants,
00:59:51j'apprends aussi à manager différemment,
00:59:53à changer le décor tout simplement
00:59:55et à m'adapter parce que le but quand même,
01:00:01c'est de faire passer un message
01:00:02et que si on n'est pas écouté,
01:00:03ça ne sert à rien d'avoir un message.
01:00:04Tu es à la bonne école avec François Gomes.
01:00:06Il s'est bien adapté à chaque nouvelle génération
01:00:08depuis des années.
01:00:09Et c'est ça qui fait son succès.
01:00:10La preuve, c'est que c'est le seul aujourd'hui
01:00:12qui est encore apte à coacher.
01:00:14Et en plus, quand on voit la différence d'âge
01:00:16entre les filles qu'il coache et lui-même son âge,
01:00:18on se dit que c'est forcément quelqu'un
01:00:20qui a appris à évoluer avec les tendances,
01:00:23avec les âges, avec les générations,
01:00:25avec les codes de communication qui ne sont pas les mêmes du tout.
01:00:28On ne parle pas à une jeune aujourd'hui
01:00:30comme on parlait à nous, notre génération et vice-versa.
01:00:33Donc, en tout cas, je ne pouvais pas rêver
01:00:36d'être déjà à un meilleur endroit
01:00:38et puis avec une autre personne que lui
01:00:40pour entamer cette transformation,
01:00:44cette évolution dans ma vie.
01:00:46Isabelle, on va parler un peu de ce match
01:00:48qui arrive dimanche,
01:00:49que j'aurai le plaisir de commenter avec Angelo Tsagarakis,
01:00:51contre Basketland, le derby du Sud-Ouest.
01:00:54Basketland qui a une équipe totalement remaniée
01:00:56par rapport à la saison dernière.
01:00:58Ça prend plutôt bien.
01:00:59Trois victoires, une défaite depuis le début de la saison.
01:01:01Tu attends à quel genre de rencontre, toi Isabelle ?
01:01:03On sait que c'est derby du Sud-Ouest
01:01:05et c'est toujours électrique.
01:01:08Ben oui, forcément,
01:01:09parce que là, c'est la guerre de l'orgueil, du territoire.
01:01:12C'est un match dans le match.
01:01:14Ça ne va pas jouer qu'au basket,
01:01:15même si on a affaire à une équipe de Euroleague
01:01:18et que nous, avec nos maries Louise
01:01:22qui découvrent le haut niveau,
01:01:24c'est compliqué de pronostiquer.
01:01:27Mais je sais aussi qu'on est plein de talents
01:01:29et qu'on a envie de montrer de belles choses.
01:01:31Et comme moi, je dis aux filles,
01:01:33en fait, on a tout à gagner.
01:01:35C'est nous qui avons tout à gagner.
01:01:37Pas de pression.
01:01:38On va essayer de développer notre basket,
01:01:40d'aller les chercher, elles.
01:01:42Parce qu'elles, elles ont justement cette pression-là
01:01:44de gagner, équipe d'Euroleague,
01:01:46vainqueur de la France encore.
01:01:48Et par contre, on sera chez nous.
01:01:50Avec notre palais d'espoir,
01:01:52on sait qu'il y a des choses magiques qui s'y passent.
01:01:54C'est comme ça.
01:01:55C'est le voodoo.
01:01:56Que voulez-vous ?
01:01:57Et on attend de vivre, avant tout,
01:02:00une belle après-midi de basket,
01:02:03d'échanges,
01:02:04et en tout cas, riche en émotions.
01:02:06Ce sera déjà très, très bien.
01:02:08Et puis les retrouvailles,
01:02:09avec quelques anciennes tarbaises,
01:02:11Yoana Ewodo, Marie Pardon.
01:02:13Tu leur as déjà envoyé des petits messages,
01:02:15un peu de trash talk, avant le match ?
01:02:17Non.
01:02:18Ce n'est pas du tout le...
01:02:20François, il va peut-être le faire,
01:02:21mais moi, ce n'est pas du tout mon genre.
01:02:24Parce qu'avant tout, comme je dis,
01:02:26aujourd'hui, c'est peut-être ma posture,
01:02:28de me dire, je vais être coach.
01:02:31Les joueuses, je leur souhaite toujours le meilleur.
01:02:33C'est-à-dire que moi, j'ai été jeune,
01:02:36j'ai été à leur place,
01:02:37j'ai voulu aller voir ailleurs.
01:02:38J'ai quitté Tarbes, j'avais 23 ans,
01:02:40donc je comprends la volonté
01:02:42de vouloir progresser et évoluer.
01:02:44J'espère juste que Tarbes réussira
01:02:47à s'inscrire dans le futur,
01:02:48dans ces clubs-là,
01:02:50qui auront les moyens d'accompagner
01:02:52ces jeunes-là qui nous quittent aujourd'hui,
01:02:54malheureusement, trop précocement,
01:02:56à mon avis.
01:02:57Mais c'est le projet de Jeannie Cointre aussi.
01:02:59J'ai hâte, en tout cas,
01:03:01de voir ce dont on sera capable
01:03:03le jour où on aura les moyens
01:03:05de pouvoir accompagner
01:03:06tous ces jeunes-là qu'on fait émerger,
01:03:08qu'on fait briller
01:03:10par notre compétence de formation de jeunes.
01:03:13Isabelle, une dernière question.
01:03:15Tu l'as dit, tu aimes bien être consultante.
01:03:18Consultante, tu es d'accord avec moi
01:03:20que c'est aussi donner son avis ?
01:03:22Tu me vois peut-être venir,
01:03:24mais j'aimerais connaître ta position, toi,
01:03:26sur le cas Marine Johannes.
01:03:28On sait qu'il y a beaucoup de débats,
01:03:31de discussions autour de son cas.
01:03:33Qu'est-ce que tu penses de tout ça ?
01:03:35Comment tu te positionnes, toi ?
01:03:37Depuis le début, j'ai été très claire.
01:03:39Marine, c'est un cas,
01:03:41mais je pense que ça va être le cas
01:03:43de toutes les joueuses,
01:03:45les Malanga demain,
01:03:47les Maya Hirsch, des potentiels
01:03:49qui vont rentrer en équipe de France.
01:03:51Il y en a huit paires.
01:03:52On a quand même une flopée de joueuses
01:03:54qui arrivent,
01:03:55qui ne vont pas prétendre à la WNBA.
01:03:57Et moi, je pars du principe
01:03:59où oui, il faut des règles
01:04:01en tant que parent pour gérer ses enfants.
01:04:04Et pour moi, le rôle de la fédération,
01:04:06c'est vraiment de fédérer avant tout,
01:04:08de rassembler les gens.
01:04:10Et dans cette optique-là,
01:04:12je ne vois pas comment la fédération
01:04:14peut s'occuper de ses enfants
01:04:16si elle ne prend pas en compte
01:04:18les besoins de toutes ces filles-là
01:04:20qui vont venir.
01:04:22Donc forcément, Marine,
01:04:24et tout de suite, moi,
01:04:26je me suis exprimée sur le sujet.
01:04:28C'est un peu une connerie
01:04:30de ne pas l'avoir ramenée
01:04:32pour l'euro,
01:04:34mais pas parce que...
01:04:36Je peux comprendre aussi le côté du coach
01:04:38qui veut avoir un groupe pour travailler,
01:04:40mais dans la communication,
01:04:42je pense qu'on aurait pu mieux aborder les choses,
01:04:44en tout cas,
01:04:46et ne pas le mettre aujourd'hui
01:04:48comme Marine contre la fédération.
01:04:50Elle est partie jouer au basket,
01:04:52elle n'est pas partie en vacances,
01:04:54même si j'entends plein de choses,
01:04:56la cohésion,
01:04:58c'est quand même un groupe France
01:05:00qui est assez identique depuis quelques années,
01:05:02dont Marine a fait partie,
01:05:04elle a joué avec la plupart des filles
01:05:06qui sont nées de France,
01:05:08donc je ne pense pas que son retour
01:05:10même à une semaine avant le début d'une compétition
01:05:12aurait pu autant déséquilibrer l'équipe.
01:05:14Ça, ça n'engage que moi.
01:05:16Et si aujourd'hui,
01:05:18je peux me permettre,
01:05:20c'est qu'il va falloir
01:05:22trouver une solution,
01:05:24parce qu'à l'avenir, des cas Marine Joannès,
01:05:26il y en aura plein.
01:05:28Et les normes qui n'incluent pas tout le monde
01:05:30ne sont pas de bonnes normes.
01:05:32Et donc, à ce moment-là,
01:05:34c'est à nous responsables,
01:05:36à nos parents,
01:05:38aux fédérations,
01:05:40de faire évoluer ces normes-là pour inclure tout le monde.
01:05:42Isabelle, merci beaucoup
01:05:44d'avoir été avec nous sur Sport Stream,
01:05:46c'est vraiment top,
01:05:48et puis on te souhaite une bonne dernière saison
01:05:50et un bon match dimanche
01:05:52contre Basketland. Régale-nous, je serai au commentaire.
01:05:54Vas-y, tu peux y aller, on veut s'enflammer avec Angelo.
01:05:56Je ferai de mon mieux.
01:06:00Merci Isabelle, bonne soirée.
01:06:02Merci, bonne soirée à tous.
01:06:04Isabelle Yacoubou, super.
01:06:06On va voir le programme de la semaine.
01:06:08Demain, Grenoble affronte Bordeaux,
01:06:10c'est la Ligue Magnus,
01:06:12à 20h30 sur Sport en France.
01:06:14Le Volet, la Liga féminine,
01:06:16troisième journée, Béziers contre Nantes à 17h.
01:06:18Dimanche, on a du trail,
01:06:20des courses en montagne,
01:06:22le Golden Trail World Series, les finales,
01:06:249h30, vous pourrez retrouver Lucanico
01:06:26sur le parcours.
01:06:28Le cyclocross à 14h05,
01:06:30la Coupe de France de cyclocross dimanche.
01:06:32Et puis le basket, on l'a dit,
01:06:34prise d'antenne à 15h10,
01:06:36Tarbes accueille Basketland.
01:06:38Et puis évidemment, on a aussi un gros événement
01:06:40qui va arriver sur Sport en France
01:06:42dans le week-end du 28-29 octobre,
01:06:44les championnats du monde de karaté à Budapest.
01:06:46On va retrouver tous les meilleurs,
01:06:48on va diffuser toutes les finales.
01:06:50On espère voir Stephen D'Acosta,
01:06:52champion olympique.
01:06:54C'est l'élite maintenant, les championnats du monde,
01:06:56puisqu'il n'y a plus de JO.
01:06:58Malheureusement, plus de JO.
01:07:00Vous pourrez suivre tout ça sur Sport en France
01:07:02le 28-29 octobre.
01:07:04Lucanico, je sais que tu seras focus dessus.
01:07:06Je bosse mes katas.
01:07:08En tout cas, merci à toutes et à tous
01:07:10de nous avoir suivis.
01:07:12Lucanico, merci d'avoir été sur le plateau,
01:07:14d'avoir fait des vidéos comme ça
01:07:16et de découvrir plein d'univers différents,
01:07:18plein de pratiques différentes.
01:07:20C'est pour ça que je suis resté.
01:07:22C'est pour ça que j'ai passé un super moment.
01:07:24Et encore une fois, bravo pour le boulot
01:07:26parce que c'est très joli.
01:07:28C'est top, merci Lucan.
01:07:30Et puis on te retrouve très vite
01:07:32sur les antennes de Sport en France
01:07:34et même sur d'autres médias
01:07:36que je ne vais pas citer
01:07:38parce que tu fais la promo de ma chaîne.
01:07:40Merci beaucoup à toute l'équipe technique
01:07:42d'Holesco à La Vision,
01:07:44Sandrine David au maquillage.
01:07:46Tu as vu toute l'équipe qu'il y a.
01:07:48Nathan aussi.
01:07:50J'ai été maquillé,
01:07:52mais je suis presque plus beau sans maquillage.
01:07:54Merci tout le monde.
01:07:56Bonne soirée à toutes et à tous.
01:07:58On se retrouve non pas jeudi prochain
01:08:00ni jeudi d'après, mais jeudi 9 novembre
01:08:02à 20h sur Twitch.
01:08:04C'est votre nouveau rendez-vous.
01:08:06C'est Sportrim.
01:08:08Ciao.
01:08:12Sous-titrage ST' 501

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