Origines - Florent Manaudou

  • il y a 2 mois
Champion olympique à Londres en 2016, médaillé d’argent à Rio en 2016 et à Tokyo en 2021, Florent Manaudou espère briller à nouveau à Paris en 2024. Le spécialiste du 50 mètres nage libre revient sur son parcours, les joies et les doutes qui ont fait de lui un champion unique

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00:00J'ai commencé à peu près en même temps que mon frère et ma sœur, je crois que j'avais
00:16trois ans.
00:17J'ai pas tout de suite déménagé, mais j'ai tout de suite aimé être dans l'eau, me dépenser.
00:20Mes parents m'appelaient le diable de Tasmanie quand j'étais petit.
00:23Il n'y a pas eu de personne, de moment ou de lieu en fait, il y a tout qui s'est fait
00:28très naturellement.
00:29Il y a eu de vrais déclics, ça a été très smooth tout au long de ma carrière.
00:32Généralement, tu commences ta discipline sportive, t'aimes bien, tu te fais des copains,
00:37tu y retournes et petit à petit, tu arrives à un niveau national, c'est de mieux en
00:43mieux et tu te qualifies sur des équipes de France junior.
00:46Mes premières idoles étaient Yann Thorpe, Alexander Popov et Peter Nugentvang parce
00:57que ma mère est hollandaise.
00:58Je m'associais beaucoup à ces nageurs et ensuite un peu plus des français, Fred Bousquet
01:03qui a été mon beau-frère quand même et un ami très très proche toujours maintenant.
01:06Il y a des gens qui ont été importants, mais c'est une succession de personnes et
01:11c'est pas forcément une personne qui m'a inspiré tout au long de ma vie et c'est
01:13pas forcément que natation d'ailleurs.
01:14Mon histoire, c'est que je gagnais les Jeux Olympiques avant d'avoir gagné les championnats
01:21de France, ni les championnats d'Europe, ni les championnats du monde.
01:23Oui, il y a eu un gros gap là-dessus, mais je pense que ça s'est fait un an et demi
01:28avant quand j'ai quitté mon club formateur et que je suis arrivé à Marseille et que
01:31j'ai compris ce que c'était que le haut niveau aux côtés de Camille Lacour, de Fred
01:36Bousquet, de Fabien Gilot, etc.
01:38Là, je me suis dit que j'arrive à les suivre en entraînement, parfois être devant.
01:42Ces mecs-là font partie des meilleurs du monde, donc je pense que je pourrais aussi
01:46en faire partie.
01:50Je pense qu'il y a plus de moments moins bien que de moments bien dans le sport.
01:52Le grand public voit nos compétitions, donc c'est une semaine par an généralement.
01:57Sauf que quand on reprend en septembre, c'est difficile, quand on reprend en janvier après
02:02les fêtes, c'est difficile.
02:03Quand on rencontre des gens qui nous remercient de donner des émotions, etc., ça fait du
02:07bien.
02:08Donc, c'est tous ces petits moments un petit peu périphériques à l'annotation, aux entraînements
02:10qui font qu'il y a une résilience.
02:17Ça donne du boost parce que quand on est dans les bassins ou quand on fait un autre
02:20sport, on est confronté tout le temps à la même chose tous les jours.
02:23Et de voir qu'il y a des supporters derrière nous, qu'il y a énormément d'énergie pour
02:28ces Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, ça fait du bien.

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