Législatives: "Ce que j'entends le plus sur les marchés, c'est 'je suis perdu'", affirme Richard Ramos (Modem)
Dernière ligne droite avant le premier tour: la campagne pour les élections législatives s'achève ce vendredi 28 juin à minuit. Richard Ramos, député sortant Modem du Loiret, candidat à sa réélection, était l’invité de BFM Story ce vendredi.
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00:00La montée du ratio national est incontestable sur le terrain, il y a des phrases terribles sur les marchés, c'est qu'on ne les a pas essayées.
00:06Donc c'est terrible comme phrase, mais ça on l'entend sur les marchés, on ne l'entendait pas il y a quelques mois encore.
00:13Par contre, le nombre de sièges, je pense que c'est prématuré. Au soir du premier tour, avec des triangulaires, pas de triangulaires, on y verra plus clair.
00:21Donc je suis plus prudent sur le nombre de sièges.
00:24Sauf que le nombre de sièges, vous êtes prudent, mais c'est que ça fait quand même plusieurs sondages qui nous parviennent, vous êtes entre 85 et 105.
00:34Vous pensez que ça serait plus ?
00:36Non, non, je ne crois pas au nombre de sièges, la projection en nombre de sièges.
00:39Je pense que oui, les sondages ne se trompent pas sur la poussée globale en France du Rassemblement National, mais il y a plein de paramètres différents.
00:46Je vais vous donner 2-3 paramètres.
00:48Les gens, ce que j'entends le plus sur les marchés, c'est « je suis perdu ».
00:52En gros, vous, vous êtes toujours avec Macron, Bayrou est toujours avec Macron, avec Édouard Philippe.
00:57À gauche, Mélenchon, il est planqué derrière.
00:59Et puis, l'extrême droite, c'est « est-ce que derrière, ils sont vraiment racistes ? »
01:03et « est-ce que M. Ciotti, les LR, ils sont allés avec eux ? »
01:05Donc on a plein de gens aujourd'hui perdus, vous voyez, dans tous les camps.
01:10D'habitude, sur le marché, on vient me voir pour me dire des choses, m'engueuler ou me dire des choses.
01:16Aujourd'hui, 80% des gens que je vois sur les marchés ruraux, c'est pour me poser des questions qui sont de l'ordre de l'incertitude.
01:22Et je pense que dans cette incertitude-là, je pense que les gens qui sont un peu ancrés,
01:26dont on a l'habitude de voir leur visage, quand on les appelle, on peut leur demander quelque chose.
01:30– Vous avez espoir qu'ils se tournent vers vous ?
01:32– Oui, je pense qu'il y aura 2-3 points, c'est pas beaucoup plus,
01:36il y aura 2-3 points qui vont être dans cette incertitude particulière,
01:40de celui de celle, quel que soit le bord politique, que je connais.