L’ancien président des Républicains Éric Ciotti a annoncé mercredi son intention d’« engager la procédure d’expulsion » de LR du président de la région Hauts de France Xavier Bertrand, qui a accueilli la nouvelle avec un sourire amusé quelques minutes plus tard.
« Je vais engager la procédure d’exclusion des Républicains de Monsieur Bertrand », a déclaré sur France2 Éric Ciotti qui a fait alliance avec le Rassemblement national pour les législatives.
« Je suis le président des Républicains, c’est moi qui ait le pouvoir disciplinaire », a-t-il tancé, critiquant les cadres LR qui cherchent à l’exclure du parti, sans succès pour l’instant.
« On sait pourquoi il est parti au RN, parce qu’il pensait avoir un poste de ministre, voiture, chauffeur, gyrophare, c’est ça le rêve de sa vie », a ironisé Xavier Bertrand un quart d’heure plus tard sur le plateau de BFMTV-RMC. « Pourquoi il la ramène encore? », a-t-il insisté en souriant, l’accusant d’être « en service commandé pour Marine Le Pen pour essayer de créer le trouble ».
« Mais ça ne crée aucun trouble », a-t-il estimé: « grâce à l’ancrage de nos candidats, on est aujourd’hui revenus à plus de 10 % » des voix au premier tour des législatives dimanche dernier, « c’est à dire deux fois ce que nous avions fait » à la présidentielle.
Il a dit se sentir appartenir à LR « pas seulement par la carte, mais par aussi ce que je ressens ». « Une droite 100% républicaine, une droite 100% indépendante et aussi, ce qui ne plaît certainement pas à celui qui est parti au Rassemblement national, une droite de rassemblement », a-t-il développé.
« Je vais engager la procédure d’exclusion des Républicains de Monsieur Bertrand », a déclaré sur France2 Éric Ciotti qui a fait alliance avec le Rassemblement national pour les législatives.
« Je suis le président des Républicains, c’est moi qui ait le pouvoir disciplinaire », a-t-il tancé, critiquant les cadres LR qui cherchent à l’exclure du parti, sans succès pour l’instant.
« On sait pourquoi il est parti au RN, parce qu’il pensait avoir un poste de ministre, voiture, chauffeur, gyrophare, c’est ça le rêve de sa vie », a ironisé Xavier Bertrand un quart d’heure plus tard sur le plateau de BFMTV-RMC. « Pourquoi il la ramène encore? », a-t-il insisté en souriant, l’accusant d’être « en service commandé pour Marine Le Pen pour essayer de créer le trouble ».
« Mais ça ne crée aucun trouble », a-t-il estimé: « grâce à l’ancrage de nos candidats, on est aujourd’hui revenus à plus de 10 % » des voix au premier tour des législatives dimanche dernier, « c’est à dire deux fois ce que nous avions fait » à la présidentielle.
Il a dit se sentir appartenir à LR « pas seulement par la carte, mais par aussi ce que je ressens ». « Une droite 100% républicaine, une droite 100% indépendante et aussi, ce qui ne plaît certainement pas à celui qui est parti au Rassemblement national, une droite de rassemblement », a-t-il développé.
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NewsTranscription
00:00On ne peut pas se compromettre avec LFI, mais c'est une honte, c'est une abomination.
00:05Quand je vois M. Bertrand, et je vais engager la procédure d'exclusion des Républicains de M. Bertrand…
00:10– C'est eux qui veulent vous exclure, ça vous n'a pas chargé ?
00:12– Oui, mais je suis le Président des Républicains, c'est moi qui ai le pouvoir des itinéraires.
00:15– Vous allez reconsulter les militants ou pas après ces élections ?
00:17– Nous le ferons, bien sûr, mais je souhaite qu'il y ait un congrès,
00:20parce que ce qui a été fait, c'est un petit cénacle,
00:24c'est un petit cénacle qui aujourd'hui a passé un accord occulte avec M. Macron,
00:29et il est piégé par cet accord, parce que M. Macron,
00:32lui-même ne voulait pas d'accord avec les Républicains,
00:35il veut s'allier avec M. Mélenchon, donc tout ça…
00:38– Est-ce que vous serez candidat au prochain congrès qui arrivera rapidement ?
00:41– Nous verrons bien, moi je suis…
00:42– Vous serez candidat à la poursuite de votre mandat ?
00:44– Je suis Président des Républicains encore pendant 3 ans,
00:46donc je n'ai pas à me représenter, nous verrons bien.
00:49Moi, aujourd'hui, l'enjeu, ce n'est pas la tambouille d'un parti,
00:53les combinaisons, c'est l'avenir de la France.
00:56La France, soit elle bascule d'entre les mains de M. Mélenchon,
01:00soit M. Bardella, à la tête d'une coalition de patriotes,
01:04dont nous faisons partie, engage le redressement du pays.
01:08– On peut s'interroger…
01:09– Il n'y a pas d'autre solution, vous savez, je le dis au français très clairement.