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00:00Les agents de la Direction Générale des Impôts annoncent une grève prévue les 24,
00:2225 et 26 juillet 2024. Le réseau ivoirien du management des risques et des assurances
00:28de l'entreprise organise la cinquième édition des rencontres africaines du
00:33risque management. Des détails dans cette édition. Et puis à Tengrila, des artisans ont été formés
00:39sur la protection de l'environnement, les règles de sûreté et de sécurité au travail ainsi que sur
00:45les dispositions du code minier. Nous y reviendrons. Voici pour le sommaire. Bienvenue à toutes et à
00:51tous. Les huit syndicats de la Direction Générale des Impôts maintiennent leur mot d'ordre de grève
00:58prévue les 24, 25 et 26 juillet prochain. Plusieurs revendications donnent lieu à leur
01:03mécontentement. Il s'agit de l'inapplication du profil de carrière, du blocage des nominations,
01:08de la suppression du forfait et du reversement des prélèvements effectués aux agents pour le
01:13compte de leur mutuelle santé. Ils réclament également le reversement intégral des 37,5
01:19milliards de francs CFA dus au titre des cotisations prélevées sur le compte des
01:23agents pour leur mutuelle santé. Il y a un déficit de près de 37 milliards parce que pendant
01:30près de deux ans, trois ans, on ne reverse pas ce qui est prélevé. On ne peut pas l'accepter. Et
01:37des pharmacies, des hôpitaux, nous ferment la bouche, nous ferment la porte au nez. La Direction
01:45Générale des Impôts. Des cliniques privées, nous ferment la porte au nez alors que nous sommes des
01:52contrôleurs. C'est-à-dire quoi ? Ces entreprises, c'est nous qui les contrôlons. Mais quelle image
01:57on présente ? Si les syndicalistes reconnaissent la démarche entreprise par l'État dans la
02:01graduation des agents, ces derniers révèlent le manque de moyens dont souffre la Direction
02:06Générale des Impôts dans l'exercice de ses missions. Aujourd'hui, on est passé de 2000 à
02:127000 agents. Mais les gens ne peuvent même pas continuer, les gens ne peuvent même pas s'asseoir
02:15pour travailler. Deux se sont assis sur la table. Mais attendez, les contribuables viennent,
02:20regardez la situation dans laquelle vous êtes assis. Vous allez dans une direction régionale,
02:26vous regardez les conditions dans lesquelles ils travaillent. Mais l'État doit s'imposer.
02:30Pour l'année en cours, les recettes de la DGI sont estimées à 4,457 milliards de francs CFA,
02:37représentant 32,48% de la contribution globale. Ces chiffres sont jugés insuffisants par les
02:43agents eux-mêmes qui pointent du doigt l'inefficacité actuelle de leur Direction Générale.
02:51Des chocs d'ampleur, de multiples crises telles que la pandémie de Covid-19, des défis économiques,
02:57sécuritaires, climatiques et environnementaux ont mis en évidence la vulnérabilité du
03:02continent africain. Pour examiner la manière dont les secousses mondiales compromettent
03:07les opportunités de l'Afrique d'atteindre ses objectifs fixés pour un développement durable,
03:11la cinquième édition des Rencontres Africaines du Risque Management a tenu ses promesses.
03:16L'Afrique a connu une série de crises interconnectées, dépoulant de crises mondiales,
03:24notamment les changements climatiques et la sécurité alimentaire, les chocs macroéconomiques,
03:31l'instabilité régionale, la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
03:37Sous le thème « La résilience face aux chocs mondiaux, quelles stratégies portent l'Afrique? »,
03:41des experts en gestion des risques et en assurance ont débattu des risques géopolitiques
03:46et alimentaires qui secouent le monde.
03:48Les chocs complexes et interopératifs auxquels nous, acteurs du changement et acteurs du
03:54management du risque, nous devons répondre.
03:56Si vous regardez l'industrie des assurances, c'est la seule industrie au monde, je dirais,
04:00qui est au confluent de tous les secteurs d'activité. Vous n'allez pas dans n'importe
04:05quel secteur d'activité, vous avez forcément un besoin d'assurance. Donc nous sommes cette
04:10industrie-là, quand on parle de résilience, nous sommes cette industrie-là qui représente
04:14un peu le dernier rempart. Donc si nous tombons, c'est tout le système qui tombe.
04:19Les rencontres africaines du risque management sont une initiative du RIMRAE,
04:23le Réseau Ivoirien du Management des Risques et des Assurances de l'Entreprise.
04:28L'association, depuis sa création, œuvre pour la formation, le développement et la
04:33promotion du métier en Côte d'Ivoire et dans la sous-région, dont la finalité est d'accroître
04:37la performance et l'efficacité des entreprises. L'exploitation des mines semi-industrielles d'or
04:45en Côte d'Ivoire, au cœur d'une conférence de presse à Yamoussoukro, au cours des échanges,
04:50Tho Zambi Galadoni, directeur général de Casa Gold, met en lumière les impacts
04:55positifs de cette activité sur le tissu économique et social ivoirien.
05:00« On n'est pas fournis déjà des efforts en entournant des organisations artisanales,
05:05semi-industrielles ou nationales, qui ont peut-être aussi des partenaires et qui font
05:14de l'exploitation, mais qui sont traités à la même enseigne que ceux qui font la commercialité. »
05:24Tho Zambi Galadoni a souligné les défis auxquels ce secteur semi-industriel est
05:29confronté, notamment la montée de l'orpaillage clandestin. Il plaide auprès de l'État pour
05:34renforcer la surveillance des sites agriers, afin de protéger l'intégrité de l'activité légale.
05:38« On n'a aucun moyen juridique au État de surveiller, parce que l'État peut le refuser,
05:43c'est juste une sollicitation. L'État est obligé de le refuser comme détenu,
05:47mais bon, c'est un peu la difficulté qu'on rencontre. »
05:51Le directeur général de Casa Gold remercie l'État de Côte d'Ivoire pour la structuration
05:56de ce secteur semi-industriel. Il invite également les exploitants illégaux à se conformer au
06:02règlement de l'exploitation semi-industrielle artisanale, qui encadre législativement les
06:08exploitants. Après l'effort, le réconfort. Deux semaines de formation, sanctionnées par la
06:15réception d'attestations de fin de formation. Ces impétrants se disent prêts à investir le
06:20terrain, après avoir été formés à l'artisanat minier de Papara, dans le département de Tengrila.
06:25« Aujourd'hui, les dangers qu'on apprécie. Tout ça, ça ne peut pas changer. De nouveaux
06:31produits peuvent être usés. Ça nous empoisonne la vie. »
06:37Les formations initiées et dispensées par l'association COGINTA, en collaboration avec
06:42l'Association des mines, ont porté sur les dispositions du code minier, la protection de
06:47l'environnement, la prévention des risques sanitaires, les règles de sûreté et de sécurité
06:51au travail, la gestion administrative et financière, ou encore le respect des droits humains.
06:57« Les CEEFAM fait suite à la prise en charge des chantiers-écoles qui avaient initialement
07:01été mises en place par l'état italien à travers la Soudémie, pour professionnaliser
07:06l'activité orifère artisanale. » Pour rappel, la formation CEEFAM, financée
07:11par l'Union Européenne et mise en œuvre par COGINTA, s'inscrit dans le cadre du projet
07:16transitionnel d'appui à la sécurisation et à la valorisation de l'exploitation orifère
07:20artisanale comme facteur de développement et de cohésion sociale au nord de la Côte d'Ivoire.
07:25La huitième édition de l'Elef Festival d'Adiaké a tenu ses promesses samedi 29
07:32juin dans la capitale des îles Eotile, tournoi de maracana, course à la pirogue,
07:37concours culinaire ont meublé les activités.
07:51Parrain de l'événement, Adama Bictogo invite la jeunesse et la population de
08:01cette agglomération à être des artisans de paix.
08:21Pour rappel, l'Elef Festival est une initiative de la commune d'Adiaké visant à promouvoir la
08:31culture locale et à renforcer la cohésion sociale entre les habitants de la région.

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