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00:00Le Programme National du Développement Participatif, l'un des cadres opérationnels de la Stratégie
00:28de Réduction de la Pauvreté, est mis en place par le gouvernement en 2004, avec l'aide
00:35de plusieurs partenaires techniques et financiers.
00:38Dans la troisième phase de son exécution, l'OPNDP a reçu les fonds de l'Union Européenne
00:49à travers le 11e FED, dont la gestion a été déléguée à l'Agence Française de Developpement.
00:57La spécificité ici, les collectivités territoriales décentralisées sont associées à la gestion
01:06des fonds à travers les syndicats des communes.
01:09Les ressources mises à disposition pour le volet agro-pastoral ont contribué à la construction
01:18des infrastructures socio-économiques de base, à l'appui aux filières porteuses et
01:24au désenclavement des bassins de production.
01:26On avait trop de difficultés pour aller au champ de 20 kilomètres, plus de 20 kilomètres
01:34à pied.
01:35On se battait comme ça, on venait au champ.
01:37Mais grâce à la RUPSI, nous sommes déjà très fiers, parce que même nos vivres, pour
01:42que ça sorte au village, c'était très difficile pour nous.
01:45Mais maintenant, les voitures entrent pour payer les plantons, tous les macabres, nous
01:52sommes fiers avec vous.
01:54Maintenant, nous sommes déjà à l'aise, la circulation, on n'a même plus peur de
01:57la route, de la brousse.
01:58Parce que moi, comme je parlais, je suis ici seule, mon mari est au village, je travaille,
02:04je rentre, je dors dans ma cabane avec mes voisines, on est là à l'aise, il n'y a
02:08plus de problème.
02:09Donc vraiment, nous sommes très fiers de vous.
02:11Nous avons eu à réhabiliter, dans la région de l'Est, 14 pistes agricoles, points linéaires
02:17d'environ 215 kilomètres, pour un coût global de 2,75 milliards.
02:23Dans le cadre du résultat 2, nous avons appuyé plusieurs filiers porteuses pour un total
02:30de 579 millions, et ces projets sont au total au nombre de cinq principaux, avec cinq projets
02:37additionnels.
02:38Je dois dire, par exemple, dans la Mbumba Ingoko, nous avons la construction d'un magasin
02:43de stockage et de transformation du cacao, avec un projet connexe qui est une adduction
02:50d'eau potable.
02:51Et à Garigombo, nous avons la construction et l'équipement d'une écloserie, d'un
02:57étang piscicole avec écloserie, avec un projet connexe, une adduction d'eau potable.
03:03Dans la Kadiyi, à Garwasambe, nous avons la construction et l'équipement d'une
03:08unité de transformation de manioc, avec aussi un projet connexe qui est une adduction
03:13d'eau potable.
03:14Dans le Lomé Djerim, nous avons la construction et l'équipement d'une unité de production
03:19des poussins d'un jour, et également dans le Wonyo.
03:23Ce tour nous permet d'évacuer très rapidement et simplement nos vivres.
03:30Ça donne le courage à toutes les populations de cultiver, parce que là, bien avant, on
03:38n'avait pas cette opportunité de vendre nos vivres.
03:42Et nos champs sont raccordés avec les champs du village voisin, c'est-à-dire le village
03:49qui se trouve au niveau du Goudron.
03:51Oui, mais seulement nous avons un problème, parce que les gros porteurs nous envahissent
03:58sur cette route.
03:59Nous avons aussi peur des accidents qui peuvent survenir, pendant que les voitures qui entrent
04:08pour porter nos vivres vont peut-être nous persécuter, les petites voitures, surtout
04:16avec leur vitesse, ils sont les éléphants de la piste.
04:20Nous sommes fiers de tout ça là, mais rien que les grumiers là, on nous menace.
04:29Tu viens avec le panier comme ça, comme moi, je suis la vieille maman, je vais tomber sur
04:34la route.
04:35Je crains, je pars là-bas dedans, elle prend, il prend la route.
04:41Cette route, c'était une route forestière.
04:43Maintenant là, ce jour-ci, c'était là pour le gouvernement, on remercie alors de ce geste.
04:53Ça nous permet maintenant de voyager en quelques minutes, on sort du Goudron, on part à Douala,
05:00parce que je peux prendre la voiture maintenant, j'arrive à Douala, si je prends la voiture
05:04maintenant, je peux arriver à Douala à 5 heures du matin.
05:07C'est un bon raccourci, si tu veux aller à Bétois, tu pars tout droit, si tu veux
05:12aller à Bomban, tu prends à gauche.
05:14Vraiment, avec l'État et le PNDP, je vous remercie.
05:18Nous sommes vraiment fiers du PNDP, qui nous a vraiment permis d'avoir cette piste agricole
05:26qui nous permet d'évacuer nos vivres.
05:29Les résultats obtenus dans la réfection des pistes agricoles tiennent compte de l'approche
05:38du développement communautaire choisi.
05:39À l'est du pays, une enveloppe de 900 millions de Français femmes est mobilisée pour l'entretien
05:51routier.
05:52Nous avons quatre départements et chaque département a mis en place un syndicat.
05:58Nous les avons vraiment accompagnés pour la mise en place de ces syndicats et au cours
06:04des débats, ils ont pu identifier eux-mêmes les pistes agricoles qui pouvaient être réhabilitées
06:11pour aider au désenclavement des bassins de production.
06:16Parce que quand nous avons fait des études de préfaisabilité, nous nous sommes rendus
06:19compte que des producteurs étaient obligés d'abandonner leur production sur la route
06:24parce qu'ils n'arrivaient pas à les écouler de l'autre côté.
06:26Donc les syndicats se sont assis et ont identifié ces projets-là.
06:31Dans le processus d'élaboration de ces plans territoriaux, ces problèmes sont ressortis
06:36et lorsque ces problèmes sont ressortis, les syndicats ont pu prioriser les tronçons
06:41de routes qui devaient être réhabilités ainsi que les filiers porteuses qui devaient
06:45être appuyés et ils étaient partis sur le critère selon lequel un tronçon de route
06:51devrait désenclaver au moins deux communes.
06:53Les municipalités de la région de l'Est en particulier et celles du Cameroun en général
07:00ont bénéficié d'un appui assez considérable du programme national de développement participatif,
07:05le PNDP, à travers un certain nombre de projets, d'investissements et même à travers des
07:14actions de gouvernance de nos municipalités.
07:18On se souviendra de la mise en place ou de la mise à la disposition des communes de
07:24Simba, de Poix-d'Épée qui sont des outils qui nous aident aujourd'hui dans le cadre
07:32de cette gouvernance, de la bonne gouvernance de nos municipalités.
07:35En ce qui concerne le programme de désenclavement de bassins agricoles, la commune d'arrangement
07:41de Berthier-Premier a abrite en son sein deux grands linéaires.
07:46Le premier linéaire qui part de Berthier-Premier pour Yadia, c'est-à-dire à l'entrée
07:51de l'Aignette à Beaunice, pour Yadia à Berthier-Premier, qui est un premier linéaire
07:58avec un pont sur la Djandombé à la limite territoriale Berthier-Premier, Berthier-Premier
08:06et l'autre assez important, celui de Bakombo, Manjohan ou du moins Gunte, que l'on peut
08:13considérer comme tel, sur un linéaire d'à peu près 27 kilomètres.
08:18Je dois dire que pour ce second linéaire qui permet le désenclavement du plus grand
08:26bassin agricole de notre municipalité, parce qu'il faut dire, n'en déplaise à certains,
08:32Berthier-Premier reste le grenier de la ville de Berthier-Premier en termes de production
08:39vivrière.
08:42Donc, le désenclavement du bassin de Bakombo, à mon sens, est un projet qui vient donner
08:51une plus-value à notre municipalité et qui permet dorénavant aux différents agriculteurs,
08:58aux différents producteurs qui sont dans cette zone-là de mieux évacuer leurs produits.
09:03J'ajoute, au-delà de cet aspect désenclavement du bassin agricole, cette route également
09:10peut être considérée comme une rocade qui permettra également à certains usagers de
09:18pouvoir contourner la ville sans passer par l'axe central, tout comme l'axe bonus Yadia
09:26qui peuvent déjà être considérés comme des prémices des rocades que nous entendons
09:32mener ou engager ici, des projets de rocades que nous entendons engager dans la ville de
09:37Berthoye pour protéger le corridor national et éviter aux populations d'être tout le
09:42temps victimes, non seulement d'accidents, mais d'engorgements de la chaussée.
09:46Cette liesse populaire participe des principes d'intervention du PNDP, c'est-à-dire quoi ?
09:56C'est-à-dire la participation citoyenne et l'engagement citoyen dans une belle dynamique
10:02consensuelle, participative, démocratique qui fait que les populations ne sont pas abandonnées
10:10d'un côté, l'État de l'autre, mais véritablement une jonction, une synergie entre la participation
10:17citoyenne et l'engagement de l'État, ici la commune donc, qui est dans la proximité
10:23de ces populations et ça donne cette adhésion et cette liesse populaire parce que les populations
10:29se reconnaissent dans ce qui a été fait. On n'est plus dans le top-down, mais dans le bottom-up,
10:36c'est-à-dire on part d'en bas. Et le choix est fait par les communes, le choix est fait par les
10:41populations, le choix des investissements est fait, c'est-à-dire ils choisissent là où ça leur fait
10:47mal et là ils ont choisi cette piste, encore que ce financement-là est un financement de l'Union
10:53Européenne, le FED, géré par délégation par l'Agence Française de Développement et là-dessus on n'est
11:02plus seulement au niveau d'une seule commune, on est au niveau d'un ensemble de communes et c'est
11:07un syndicat de communes qui porte effectivement l'investissement. La réalité n'est pas la même
11:13partout, mais l'idée de désengorger les bassins de production dans les régions de l'extrême nord
11:19et de la Damaouane satisfait les mêmes attentes. C'est la commune de Nganha qui abrite ce projet,
11:26c'est un très grand bassin de production et nous disons même que c'est la mamelle nourricière du
11:37département de l'Avina et de ce côté-là, cette route va faciliter l'évacuation du maïs, du manioc,
11:45du haricot et même des ignames qui inondent les marchés de Ngaondere et même vers le pays
11:54voisin qui est le Tchad. Il y a la route de carrefour Bamyanga, Marza et Sioutere, ça c'est dans la
12:02commune de Ngaondere 1er qui est aussi un très grand bassin de production qui fournit la ville
12:09de Ngaondere du côté nord, du côté nord de la ville de Ngaondere en vivres frais, les aubergines,
12:16les poivrons, les tomates et autres. C'est aussi un autre très grand bassin de production et ça me
12:22permet aussi de citer le projet de désenclavement d'un autre bassin de production, cette fois-ci
12:30dans la commune de Nbe, l'axe carrefour Ngaoyanga Mangoron qui est aussi une très bonne route qui a
12:39été déjà réalisée. Par rapport au marché à bétail de Tchabal, déjà vous savez que c'est un marché
12:49à bétail cinquantenaire et en plus c'est une zone de production pastorale très importante et c'est
12:59encore un grand carrefour parce que ce parc est situé entre les communes de Nganja, celles de Ngaondere
13:093e, celles de Martap, celles de Me. Dans l'ancien marché, il y avait beaucoup de labo dans les
13:17clôtures mais maintenant le PNDP ou le gouvernement a construit des parcs en béton en Me.
13:26En plus, il est situé sur la nationale numéro 1 Ngaondere Garwa et déjà facilite l'accès aux acheteurs.
13:36Présentement, nous sommes dans le village Buraye. C'est une étape du croissant de la route que nous sommes en
13:44train de refaire qui va de Guinadi dans la commune de Marwa 3e. Elle traverse la commune de Bogo et va
13:53jusqu'à la commune de Dagala. C'est un croissant de 25 kilomètres. Il y a une dizaine d'ouvrages de franchissement
14:01et l'un des plus importants, c'est celui que nous sommes en train de voir là, qui est un dalot radier
14:10qui est sur une portée de 60 mètres et trois mètres de hauteur.
14:16Techniquement, nous sommes dans un baffon, dans une cuvette. Les eaux venant de Mont Mandara se
14:26déversent ici et il y a donc ce maillot qui est sorti de son lit. Au fur et à mesure des pluies, il est sorti
14:32de son lit, il a coupé la circulation. Donc, il était donc question maintenant de revenir établir la
14:38circulation et de permettre au maillot de retourner dans son lit tandis qu'on ne bloque pas l'eau.
14:41La digue route est donc une infrastructure en terre, parce que ça c'est une digue en terre, qui a pour but de
14:48permettre à l'eau de rentrer dans son lit naturel, mais par le même temps aussi de permettre la
14:54fluidification du trafic et de permettre la continuité du trafic par toute saison. Il faut relever que ce
14:59projet fait partie des projets que nous avons identifiés dans le plan territorial de développement
15:06du département du Djamare. Lorsque nous étions en train d'élaborer ce plan territorial, on a
15:13identifié des problèmes dans ce département. Ce n'est pas d'ailleurs le seul problème. Il y a d'autres
15:20tronçons qui ont également été identifiés du côté de Gazawa-Mérie, du côté de Ndukula, du
15:29côté de Marwa II. Et celui-ci, il a été retenu parce que c'est une zone de production, c'est un
15:39grand bassin de production. Et ce projet, il est, dans le cadre du FET, des fonds de l'Union
15:46Européenne, dédié au volet agro-pastoral. Et ce côté, c'est un très grand bassin de production.
15:53On produit du mil, du sogo, du maïs, du coton et il y a beaucoup d'élevage. Ce qui se passe
16:02donc, c'est qu'en saison de pluie, les cultivateurs n'arrivaient pas à joindre les deux bouts. Ils
16:08allaient difficilement dans leurs champs et ils sortaient également avec beaucoup de difficultés
16:14leur production agricole, ce qui pouvait à un moment donné causer des mordants lorsque le
16:19maillot est inondé, lorsqu'il y a beaucoup d'eau. Ils se battaient avec les moyens de bord, les
16:24pirogues, crevassés à pied, crevassés à mouton, avec tout ce que cela pouvait découler comme dégâts.
16:31L'impact est très grand. Vous voyez par exemple sur ce croissant, depuis Bogo, c'est des étendues
16:38et des étendues de production agricole jusqu'à Dargala. C'est immense. Et vous voyez, si des gens
16:43font de pareilles productions, ils n'arrivent pas à crevasser, aller d'un point à l'autre, c'est
16:49difficile. Et lorsque nous pouvons apporter des réalisations comme celle-ci, les populations sont
16:53certainement très heureuses, très satisfaites de ce qui a été fait. Je vous ai parlé tout à l'heure
16:59des mordants. Il y a des enfants qui partent du village qui est à ma gauche, pour l'école qui
17:04est là devant. Et les enfants mourraient sur ce pont pendant les saisons de pluie. Vous voyez que
17:09désormais, le taux de mortalité de Sud de Noyade aura pratiquement disparu. Quand on a reçu le pont,
17:16on était fiers. Avant, on payait. La moto, tu payais 1000 francs à les retour. Le sac, en traversant le
17:22sac, tu payais 1000 francs. Cette fois-ci, on ne va plus payer. Nous sommes fiers d'avoir le pont.
17:29On a traversé avec la birogue, mais c'était un peu difficile. Tu viens le matin à 6 heures pour
17:37traverser, tu attends au moins deux heures du temps pour aller dans ton champ, mais c'était un peu
17:41difficile. La région du Nord a bénéficié des fonds d'un montant de 3,909 milliards de francs
17:51CFA. Après la maturation des projets, nous avons entamé la sélection des prestataires. Et la
17:57sélection des prestataires a abouti à l'ordre de service de démarrage le 26 avril 2022. Et c'est
18:07depuis le 26 avril 2022 que nous sommes ici en train d'exécuter ces travaux-là.
18:13Au niveau de R1, nous avons dix projets. Nous avons dix projets à travers la région. Et au niveau de
18:26R2, nous avons 30 projets. Et au niveau de R3, nous avons 96 projets. Soit un total de 136 projets
18:33à hauteur de 3,909 milliards. Concrètement, les travaux ont repris depuis fin octobre 2022,
18:46parce qu'ici, vous savez, avec les pluies, il y a assez d'eau. Et comme on travaille sur le pont,
18:52c'est très difficile de faire les travaux. Et à cette période-là, on est encore au niveau des semelles.
18:56Depuis le départ, on a une collaboration avec une entreprise qui est professionnelle,
19:04qui donne de son mieux pour pouvoir réaliser les travaux de qualité. Il s'agit d'un ouvrage de
19:0990 mètres de long avec une largeur de 6,50 mètres. C'est un ouvrage qui est supporté par
19:17huit piles et deux culets de pas et d'autres. Actuellement sur le chantier, nous avons à peu
19:23près 48 personnes. Mais globalement, depuis le début du chantier, nous pouvons avoir près de
19:29250 personnes. Il faut noter que, dépendamment des saisons dans la région, on a le personnel
19:35qui vient et qui repart. En saison, la période des récoltes, le personnel local est difficile
19:41à trouver. Donc on a une main d'oeuvre qui est fuyante et on est obligé de partir de Gaoundére,
19:47Garoua et Parfum Maroua, voire Bamenda, pour trouver la main d'oeuvre qui vient compléter
19:51l'effectif. Parce qu'il faut noter que l'approche utilisée dans les travaux, c'est l'approche IMO.
19:56On a peu de travaux mécanisés. L'ensemble des travaux qui ont été faits sont faits à la main.
20:01Et vous remarquez les hauteurs des piles. Nous avons les piles de pratiquement 9 mètres de
20:07hauteur. Et dire que ces travaux sont faits à la main, ça prouve que véritablement l'entreprise
20:12a la maîtrise de l'approche IMO. Comme partout ailleurs, l'OPNDP, c'est véritablement
20:21investi à l'échelle du territoire national dans le renforcement des capacités des communes
20:26en matière de maîtrise d'ouvrages, notamment dans la conception et l'exécution des infrastructures rurales.
20:34Bâtiments, réseaux électriques, routes, ouvrages d'art, fourrage.
20:51Dans le Diamarais, le syndicat des communes a sa partition à jour.
20:56L'enveloppe qui a été réservée au syndicat des communes du Diamarais est d'environ 900 millions,
21:02plus précisément 834 millions pour les travaux d'infrastructures routières et des infrastructures
21:09de proximité pour l'amélioration des conditions de vie des populations pour les
21:16neuf communes du Diamarais. Comme vous le savez, ça n'a pas été facile d'abord de
21:20choisir le projet prioritaire. Chaque commune, au début, ne comprenait pas véritablement le
21:25projet. Il a fallu l'implication et l'accompagnement de l'OPNDP pour amener les communes à
21:31comprendre qu'il s'agit, n'est-ce pas, d'un projet d'intérêt communal. Nous avons eu à retenir
21:38beaucoup plus de projets routiers, à savoir le désenclavement des passages de production pour
21:45permettre l'écoulement des marchandises et d'autres projets, à savoir la construction de marchés à
21:49bétail, qui est un marché pratiquement sous-régional, le marché de Bogo. Nous avons aussi
21:55un marché intermédiaire du côté de Dargala qui a bénéficié d'un petit financement, certes, mais
22:00qui n'est pas négligeable. Très honnêtement, moi, je dois vous avouer qu'au départ, on ne voyait pas
22:05l'importance d'un syndicat. Mais au finish, aujourd'hui, avec la réalisation de projets PNDP
22:12à travers, n'est-ce pas, le financement du FED, nous avons compris l'importance de s'unir pour
22:17bénéficier, n'est-ce pas, des accompagnements et des financements des bailleurs de fonds. Et aujourd'hui,
22:22c'est toutes les communes qui bénéficient et c'est toutes les populations, en moins de détails, qui
22:26ont bénéficié de ces différents projets. Vous imaginez la réalisation d'une route qui va, par
22:31exemple, de Meri en passant par Gazawa pour arriver à Marwa, jusqu'à aller à Marwa 2e ou Marwa 3e,
22:37dont c'est un projet d'intérêt vraiment communautaire, intercommunautaire, que nous avons bénéficié.
22:45La construction d'un marché à bétail, celui de Bogo, c'est les bêtes qui partent de Marwa,
22:50Marwa 1, 2, 3, qui partent de Meri, qui partent de Gazawa, qui partent de la commune de Gidigis,
22:55qui est à côté ici, la commune de Moulvudaye, qui vont au marché à bétail de Bogo. Il y a des bêtes
23:02qui viennent du Tchad, du Soudan, qui viennent toujours dans ce marché. Il était donc important
23:08de sécuriser cet enclos de marché qui fait contrôler les recettes aux issues de ces
23:17différentes activités. Aujourd'hui, l'avènement du financement fait a amené le syndicat à se
23:26constituer, à avoir un fonds de roulement. Aujourd'hui, le syndicat du Diamare peut se
23:31targuer de dire merci pour avoir réalisé à presque 100% tous les projets dont nous avons
23:37bénéficié. Et c'est une manière de rassurer les partenaires. L'OPNDP a un programme multibailleur,
23:44a cette particularité de pouvoir mettre en oeuvre plusieurs opérations spécifiques.
23:50Le développement des voies de communication des bassins de production, mais aussi l'appui
23:58aux filières économiquement porteuses. Et dans ce chapitre, il s'est illustré par exemple par
24:06l'encadrement constant des producteurs de miel dans la région de la Damara. L'accompagnement des
24:14organisations professionnelles de producteurs de manioc et de poussins d'un jour dans la région de
24:19l'Est. Vous savez, nous sommes dans une région qui ne fait pas partie du triangle national avicole
24:24au Cameroun, c'est à dire la région de l'Est. Le triangle avicole est composé du centre, du littoral
24:30et de l'ouest. Donc c'est les principales régions dans lesquelles on produit des poussins d'un jour
24:35au Cameroun. Et nous avons un gros problème à l'Est, c'est que lorsque nous voulons nous approvisionner
24:40en poussins d'un jour, nous sommes obligés de passer les commandes à Douala, à Yaoundé et à Bafoussam.
24:47Ce qui engendre un coût important supplémentaire et la qualité des poussins n'est pas toujours de
24:54bonne qualité. Donc le PNDP a pensé lever ce problème en mettant en place un couvoir ou alors
25:02une unité de production des poussins d'un jour dans la région de l'Est pour le grand bonheur des
25:06aviculteurs de cette région. Les poussins ont toujours été une denrée rare et ayant été un problème
25:15identifié dans la localité, l'Union Européenne à travers le PNDP a pris ce projet avec le syndicat
25:25pour que les producteurs et éventuellement les consommateurs de poulets n'aient plus de problèmes
25:32de semences. Les poussins d'un jour c'est la semence et cette semence va vers les éleveurs des
25:42poulets de chair qui doivent rendre disponible le poulet de chair chez les consommateurs finaux.
25:50C'est ça qu'on appelle les poussins d'un jour et qui sont différents des parentaux que nous avons
25:57ici parce que ces parentaux sont issus des grands-parents que nous n'avons pas au Cameroun.
26:02Ici nous avons éventuellement la ferme. Quand nous aurons les oeufs ici, parce que nous aurons
26:08les oeufs ici dans cinq mois, ces oeufs seront transportés vers le couvoir. Le couvoir lui
26:15il est en ville, c'est à dire là où il y a une disponibilité de lumière et la proximité avec
26:21les autres éleveurs pour que l'accès à ces poussins soit facile. Nous avons donc en place ce
26:28bâtiment qui est derrière, qui est le bâtiment d'élevage. Il permettra de mettre les poussins
26:33futurs parentaux d'un jour en ferme et ces poussins vont être élevés pendant environ 20 semaines.
26:39Après cet élevage de 20 semaines, nous allons passer à la phase de reproduction qui sera conduite
26:46dans le bâtiment B, le bâtiment qui est en face de nous là, où les animaux vont entrer en
26:51reproduction et ces femelles vont pondre les oeufs qui seront recoltés et transportés vers le couvoir
27:00qui est au site de Canot. Ici c'est le couvoir. Les oeufs qui sortiront de Koumé,
27:08Gophi là-bas, viendront ici à Canot pour les couvrir et avoir les poussins d'un jour.
27:16Le dernier mot à ajouter c'est remercier le PNDP qui a bien voulu mettre ce projet à notre portée
27:26et remercier aussi les bailleurs de fonds et le gouvernement Camerounais qui est en contact
27:32avec ces bailleurs de fonds là et prend ces crédits pour ces populations. Mais le tout
27:38c'est que ça puisse perdurer de manière à ce qu'on puisse avoir des protéines nobles à des prix
27:47vraiment raisonnables pour tous les Camerounais, sachant qu'on lutte contre le braconnage, sachant
27:53qu'il y a des changements climatiques. Nous devons nous adapter et surtout faire de l'élevage pour
28:01avoir les protéines d'origine noble. Ici c'est un projet qui est porté par les producteurs et c'est un
28:08projet qui va au-delà de 200 millions et faire porter un projet comme celui de la part des
28:14producteurs, on n'en a jamais vu encore. La coopérative a bénéficié de ce projet sur la
28:19base d'une étude de faisabilité qui a été préalablement établie et notre coopérative a
28:26été identifiée par son dynamisme, son efficacité et surtout les activités menées sur le terrain.
28:35Ce que je voudrais dire c'est d'abord remercier le gouvernement du Cameroun qui a facilité la
28:41mise en place de ce projet, parce que pour un projet comme celui-là si on ne dit pas merci au
28:46gouvernement ce serait une fausse note pour nous. Et maintenant comme doléance c'est que si l'état
28:55pouvait continuer dans ce sens là pour que le monde agro-pastoral se porte bien, que les
29:00activités soient rentables. Parce que ce projet je ne pourrais pas dire, il n'a pas été l'objet d'un
29:08saupoudrage, ça fait l'objet d'un tout. Parce qu'un projet de 200 millions c'est pas rien, c'est
29:15beaucoup d'argent. Si on pouvait multiplier ce genre de projet, les jeunes trouveraient de l'emploi,
29:20ces activités agro-pastorales seraient rentables et éventuellement les jeunes ne seraient pas en
29:26train d'aller traverser la mer pour mourir. Nous avons commandé avec le PNDP tout notre matériel,
29:32tout notre équipement au Cameroun. Non seulement avec cette usine nous allons employer de la
29:37main d'oeuvre, tout le village va travailler, nous allons employer les légendes. Nous allons
29:42à court terme mettre nos plantations en régie, comme vous voyez déjà le débit,
29:48pour que la coopérative se fasse de l'argent, il faut nos propres plantations. C'est vrai,
29:53nous allons acheter aussi le manioc chez tous nos membres, parce que le besoin en termes de farine,
30:01de boîte à foufou et autres dérivés est énorme. Actuellement à Baturi, la cuvette de manioc aussi
30:07entre 6000 et 8000 francs, ce qui n'était pas ça il y a déjà un an, nous étions à 4000. Il y a un flux
30:15avec l'afflux des réfugiés centrafricains et la multiplication des sociétés minières dans
30:21notre arrondissement, nous ne tenons plus pour vous dire la vérité. Malgré que la production est
30:27énorme, nous ne tenons plus parce que la demande est très forte. Avec cette usine maintenant,
30:31nous allons monter d'un cran, c'est-à-dire que nous n'allons plus faire la farine traditionnelle.
30:35La commune de Martap qui abrite ce projet de miellerie est une commune où l'activité à
30:43picole est très importante. Déjà les apiculteurs locaux, c'est-à-dire les populations de Martap,
30:50à un certain moment bradaient les fruits de leur école, qui est naturellement le miel,
30:56et les vendaient à ville. Parce qu'à un certain moment, ils ne savaient où stocker ce miel,
31:02comment le stocker. C'est pour ça que nous avons pensé à cet important projet de miellerie.
31:10Aujourd'hui, nous allons produire du bon miel, pur, bien propre, valable sur place et un peu ailleurs.
31:19Ce projet est financé à hauteur de 30 millions avec un apport personnel de 5%,
31:27qui est 1,875,000 quelque francs que j'ai oublié vraiment. Avant on utilisait que les tamis,
31:34on était dans l'artisanat seulement. Mais maintenant avec l'apport de PNDP et d'autres
31:41appuis, nous sommes vraiment modernes. Nous avons l'enchâsseuse, les bouteilles, les bidons,
31:47nous avons tout ça disponible. Les sachets, c'est-à-dire en bocal en verre et en plastique.
31:52Après le filtrage, on peut embouter à partir du matérateur. On peut garder le miel pour qu'il
31:58prenne la forme initiale. Merci à l'Union Européenne, merci à l'AFD et comment ne pas
32:06dire merci au PNDP, notre partenaire de proximité qui nous a accompagnés ou alors qui nous a même
32:16coachés de bout en bout pour l'aboutissement heureux de ce projet. Vivement que ce genre
32:23de financement se multiplie et je pense que, mis devant nos responsabilités aujourd'hui,
32:31nous n'avons besoin que de ce genre de coup de pouce pour véritablement nous mettre dans le
32:41travail qui puisse améliorer les conditions de vie des populations. Nous avons engagé un processus,
32:45nous avons vu les résultats de ce processus, nous avons vu que ce processus porte du fruit et nous
32:52prions vraiment que les populations bénéficiaires puissent mettre en oeuvre, mettre en application
32:58ce que nous leur avons appris, l'engagement citoyen, que la mise en oeuvre des solutions
33:05endogènes, que ces populations puissent pérenniser les ouvrages qui ont été réalisés, que ces
33:10populations puissent les entretenir. Les comités de gestion ont été mis en place, que ce soit au
33:15niveau des infrastructures scolaires ou bien des pistes agricoles, il y a des comités de gestion
33:21qui sont là, que les populations prennent bien soin de ces ouvrages-là et nous prions vraiment
33:27qu'on puisse continuer cet accompagnement auprès des bénéficiaires. Le Programme
33:33National de Développement Participatif a accompagné la décentralisation par des appuis
33:38multiformes aux infrastructures rurales dans la région du nord. La difficulté que nous avons,
33:49nous avons demandé à Dieu et à travers vous de réaliser cet ouvrage, c'est parce qu'au départ
33:56nous avons un problème avec nos populations pour d'abord recolter les produits agricoles et par
34:05la suite nos enfants ne pourraient pas aller à l'hôpital. Il y a Fignolet, Pauly et autres, il y a des
34:12centres de santé. L'année dernière même nous avons perdu des enfants qui cherchaient à aller à
34:17l'hôpital au niveau de ce cours d'eau-là. Aujourd'hui lorsque je dors, même dans la nuit, je suis
34:25en train de me voir élevé par le Seigneur à cause de cet ouvrage qui est mis en place. Je me
34:31sens très heureux, très content. Ma population sera très fière de ce qui a été réalisé.
34:37Ce n'est pas fini parce qu'aujourd'hui la population, les gens avaient peur de venir à Tarba parce qu'il
34:46n'y avait pas la route. Aujourd'hui nous serons reliés à Tchamba, à Pauly, à Beka. Toute la
34:52population va venir, ça veut dire que la ville de Tarba également va grandir et recevoir tout
34:56le monde à cause de cet ouvrage que vous avez mis en place.
35:07Le projet que vous êtes en train de visiter, c'est un projet financé à l'appui du PNDP. Vous êtes dans une autre coopérative
35:15qui couvre le département de la BNU. Vous êtes ici dans le centre coopératif des éleveurs de
35:21Bovine de Garoua 3e. On a eu le financement des bâtiments qu'on voit, on a eu le sensément ici.
35:27Le vision, c'est pour augmenter notre rivierie. Et le deuxième, c'est pour la sensibilisation des
35:35éleveurs, pour changer la mentalité des éleveurs. A l'époque, nous ici, on cherchait seulement des
35:42ressources naturelles. Quand on passe ici, le jourbe est fini, on quitte, on allait, on allait, tu vas
35:47aller, peut-être tu viens à 400 kilomètres. Mais avec ça là, ça devient sans écoles, chacun vient apprendre,
35:53tu peux élever sur place, sans toutefois bouger, tu fais ton espace, tu fais ton culture et tu nourris
36:00tes animaux sur place. Les animaux ici, on prend les animaux qui n'ont pas de poids, on les amène ici, ça
36:09change de valeur, ça devient 350, 300 000, 400 000. On avait passé au magasin, on avait vraiment le
36:19problème de stockage d'aliments de bétail. Avec Saint-Cobain, PNDP, on a pu obtenir le magasin. Et avec ce
36:28magasin, en saison pluvieuse, on peut stocker l'aliment de bétail en grande quantité. En saison
36:35sèche, on va faire l'engraissement de bétail. Il s'agissait ici d'apporter des projets non
36:43seulement pour favoriser le développement agricole, notamment à travers les pistes de
36:48dessert, mais il y avait aussi d'autres infrastructures tels que les magasins de
36:52stockage, les parcs vaccinogènes et autres là qui ont été construits pour le compte des
37:02organisations paysannes. Pour moi, en tant que ministre de l'élevage de l'AMIDA, je vois que je
37:10suis plus heureux que les autres. Parce qu'avant, quand on vaccinait, il y avait des riades, les
37:20vétérinaires se sont mélangés avec les animaux. Le traitement des animaux dans la zone de Windengang,
37:28c'est le nom de la localité, se faisait de façon archaïque. Les éleveurs construisaient un parc
37:37avec des épines et nous venions à l'intérieur vacciner les animaux dans le parc. C'est-à-dire
37:44nous sommes en même temps avec les animaux dans la même clôture, ce qui causait beaucoup de peines,
37:49d'abord pour l'éleveur parce que lui-même il est en danger, il peut se faire bousculer par un
37:55animal à tout moment. Les animaux également, lorsqu'on les vaccine, on a la possibilité de faire
38:01l'erreur de les vacciner deux fois parce que la traçabilité n'est pas très bien faite. Par contre,
38:09avec ce parc de vaccination, nous avons la possibilité de faire passer les animaux au fur
38:12et à mesure. Le projet a résolu trois grandes préoccupations. D'abord, la plus grande, c'est
38:21celle de la conservation des produits qui puissent permettre aux animaux de continuer
38:29à subsister pendant la période des dix-sept, qui va de janvier à mai. La deuxième préoccupation
38:38qui a été résolue, c'est celle de la production même des champs de fourragers, par exemple le
38:43Bracaria ou bien le Sorgho fourrager. Et le troisième point, c'est pas seulement la conservation,
38:50mais la production de l'eau en abondance. On savait que les animaux ont besoin de cette
38:54eau-là et une eau de qualité pour leur alimentation. Le bâtiment sert à trois grandes préoccupations.
39:02D'abord, la conservation de ces aliments que les animaux consomment. Ensuite, un espace de
39:08conservation des produits que les agriculteurs et les éleveurs produisent pour les sécuriser.
39:14Et ensuite, un espace de réunion pour permettre à la communauté des éleveurs et des agriculteurs
39:20de s'asseoir et de discuter de leur avenir et de leur devenir. Au départ, chacun faisait
39:25l'individualisme, chacun gérait son troupeau comme sa maison. Maintenant, il y a l'esprit
39:30collectif qui est venu, communautaire qui est venu s'insérer dedans. Nous, au syndicat,
39:35nous avons choisi des projets qui couvraient l'intercommunauté, c'est-à-dire qui peut
39:40prendre deux ou trois communes en même temps, y compris les autres projets qui ne sont pas
39:45maintenant présentés. Il y a les projets routiers, il y a les projets d'encadrement socio-économique.
39:51Par exemple, ici à Ouroboki, vous allez voir les gens de Djalingo, vous allez voir les gens de
39:58Gouroré, vous allez voir les gens de Maisano qui vont converser vers le GIC et les coopératives
40:04pour venir s'agripper, étudier et apprendre les nouvelles méthodes. Parce qu'à l'avenir,
40:12les gens, l'éleveur ne peut pas permettre de laisser ses animaux vaguer comme ça.
40:19Nous disons merci à l'Union européenne qui nous a épaulés. Vous savez ce que j'ai dit là,
40:32le PNDP, c'est l'un des plus grands programmes dans la République qui a couvert l'ensemble du
40:37territoire et l'impact est visible. On n'a pas besoin de chercher. Dans chaque coin,
40:43vous allez vous arrêter, vous allez voir la flèche verte qui monte. Et ça, c'est la flèche du PNDP.
40:50Et c'est l'Union européenne qui a tenu la main. Nous disons merci à l'Union européenne et nous
40:55demandons à l'État, à la République de faire un effort pour nous accorder une troisième phase du PNDP.
41:04Je dis que je suis un homme heureux parce que nous sommes en train de couvrir toute la totalité,
41:10c'est-à-dire de consommer les 3,9 milliards dans le délai prévu. Et l'autre satisfaction revient
41:18du fait que toutes nos entreprises sont des entreprises locales et sont des entreprises
41:26de la région du Nord. L'appui aux filières économiquement porteuses tient compte de la
41:35nouvelle ingénierie de planification territoriale, élaborée au niveau des communes. Il s'entend,
41:45la mise en place des services sociaux de base conformément aux plans communaux de développement.
41:51Nous avons réalisé comme projet d'infrastructure sociale de base 120 micro-projets étendus dans
42:00tous les quatre départements de la région de l'Est pour un coût global de 1,358 milliards environ.
42:07Et dans les domaines variés, dans les secteurs variés comme l'éducation, l'hydraulique,
42:12l'assainissement, les infrastructures de développement économiques,
42:15avec vraiment la belle part pour l'hydraulique et l'éducation.
42:42Je suis là depuis pratiquement sept ans déjà. J'ai assuré seul l'année dernière. L'Etat m'a
42:55envoyé un enseignant. L'école fonctionne à plein temps, à cycle complet. Vous savez,
43:06souvent on dit que pour une éducation de qualité, il faut des enseignants de qualité
43:13et dans une structure de qualité. C'est ce qui se réalise ici à l'école publique de
43:19Marion Samanta, dans la commune de Ngandere 1er.
43:49Quand on a créé l'école en 2012, on fonctionnait avec le hangar. Nous avons eu un corps de la
44:10paix qui nous a fait grâce d'un seul bâtiment pour booster l'éducation ici. Il y a de cela
44:19deux ans, le PNDP nous a offert deux salles de classe avec un bureau et les toilettes qui se
44:28retrouvent là derrière moi. C'est comme ça que l'éducation est maintenant de manière globale et
44:35il y a une nette amélioration. Les enfants, sur le plan psychopédagogique, ils sont déjà assis.
44:41Ils ont le moral au beau fixe et ils sont bien assis. Le bureau même du directeur est également
44:47équipé avec les armoires, même les bacs à ordu, tout est là.
45:17Les oreilles, les oreilles, une chaise, une chaise, un gavelot pour elle. Encore une fois, un petit cadeau,
45:35un petit cadeau. On s'assoit, on efface les ardoises, on efface les ardoises.
45:48Les pourvoyeurs de fonds, les partenaires de développement ont pris l'habitude d'évaluer
46:01la conduite des programmes PNDP sur le terrain.
46:04Pour le compte de l'Union Européenne et parce que l'Agence Française de Développement finance
46:22en partie les initiatives communautaires du PNDP, l'ambassadeur de France au Cameroun
46:28prend ici la pleine mesure des réalisations agro-pastorales dans la Damaoua.
46:34Moi je vois surtout sur les sites où on est allés les populations qui étaient là,
46:41qui étaient présentes, les populations des villages, les enfants, les femmes qui étaient
46:46présentes à ces inaugurations et qui savent elles très bien ce que ça change dans leur vie.
46:51Voilà et c'est ce qu'ils m'ont dit, que ce soit au niveau de la piste de 12 km qui a été refaite,
46:58que ce soit ici au niveau de cette nouvelle installation pour le marché aux bestiaux,
47:04le résultat est le même, c'est des projets précis, concrets qui changent la vie,
47:10qui changent la vie au quotidien des gens. Ici c'est près de 4 villages et près de 4000
47:15personnes qui vont pouvoir utiliser ces installations et donc je crois que pour
47:20la ville d'Engaoundéré, pour la région et pour les gens d'ici, ça sera vraiment une
47:24règle plus valide, c'est ce que m'ont dit les gens en tous les cas.
47:25Les bâtiments pour les écoles, l'espace de vie communautaire, les forages, toutes les
47:34infrastructures rurales réalisées par le PNDP dans ces différentes phases opérationnelles au
47:40bénéfice des communes donnent entièrement satisfaction. Elles renforcent davantage
47:48l'offre des services publics des collectivités territoriales décentralisées.
47:53Elles contribuent à l'amélioration de la gouvernance locale.
48:05Il faut bien mesurer ce travail immense qui a été fait depuis presque 20 ans,
48:11à travers le PNDP et à travers là, en l'espèce, les fonds de l'union européenne.
48:17Donc vous avez raison de souligner que c'est la France qui est ici pour l'inauguration,
48:21en réalité c'est l'union européenne qui a en grande partie financé ces nouvelles installations.
48:26C'est le résultat d'un travail collectif où chacun a eu sa part à jouer, l'équipe du PNDP,
48:32l'AFD, d'autres partenaires comme l'union européenne, la KfW, la GIK, la Banque mondiale.
48:39Donc pour moi c'est toujours une satisfaction de venir sur le terrain et de voir concrètement
48:43qu'est-ce qui s'est fait et à quoi on contribue et puis effectivement de voir que les populations
48:50sont là, de les entendre dire comment ça change leur vie, comment ça l'améliore, peu qu'être satisfait.
48:56Avant tout, le LAMUD nous a envoyé de vous remercier et de remercier le PNDP avec toutes
49:03les actions qu'il a faites pour sa population. Vraiment, ce qu'on dit, ça là même, on peut dire
49:10que c'est la première fois d'investissement ici, dans l'arrangement de Tchouboa, parce que
49:17des fois la vaccination là, il y a beaucoup de difficultés et le problème de l'eau aussi.
49:27Le travail que nous avons fait est celui de mettre en oeuvre des financements que le gouvernement a
49:35obtenus de la part de ses partenaires techniques et financiers, c'est-à-dire côté coopération
49:43française, nous avons travaillé avec l'AFD, l'agence française d'éducation, côté banque
49:52mondiale, nous avons eu des instruments là-bas tels que l'IDA et puis nous avons en première
49:58phase, on a eu la CAFW de la coopération française, nous avons clôturé la première phase en son temps,
50:05la deuxième phase en son temps et là effectivement nous sommes en train de clôturer les financements
50:09de la troisième phase du PNDP. Nous avons la perspective de la capitalisation, la perspective
50:18de la pérennisation et d'un côté cette pérennisation, le gouvernement se donnera les moyens de capitaliser
50:27ce beau mécanisme qui a eu de l'impact, qui a eu des résultats sur le terrain, sur l'ensemble du
50:35triangle national et nous avons également publié un livre, nous l'appelons le livre PNDP qui en fait
50:42est une critique, c'est une analyse menée par des universitaires pour voir quelle a été la
50:50contribution de l'intervention du PNDP en matière de décentralisation et des devants locaux compte
50:56tenu des stratégies nationales et même des orientations internationales. C'est un sentiment
51:01de satisfaction de voir qu'on a contribué à changer les conditions de vie des populations et
51:08ça c'est un sujet de fierté. Au-delà de tout, le programme national de développement participatif
51:21est un outil d'accompagnement qui a contribué à l'amélioration des conditions socio-économiques,
51:27à l'accroissement de la productivité des ressources naturelles de base et à l'augmentation
51:34des revenus de la population dans les zones couvertes par le programme.