• il y a 3 mois
Le chef de file du Rassemblement national (RN), dont le parti et ses alliés (la fraction du parti Les Républicains qui a suivi le président contesté du parti, Eric Ciotti, dans son alliance avec le RN), est arrivé en troisième position à l’issue du second tour des élections législatives (132 à 152 sièges), a dénoncé les « alliances contre-nature » entre le camp présidentiel et la gauche, qui, selon lui, ont conduit à la défaite de son parti.

« Malheureusement, l’alliance du déshonneur et les arrangements électoraux passés par Emmanuel Macron et Gabriel Attal avec l’extrême gauche privent » les électeurs d’un gouvernement RN, a déclaré M. Bardella, dans une attaque contre le front républicain qui a conduit à des désistements à gauche, au centre et à droite pour éviter l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Selon lui, « ces accords électoraux jettent la France dans les bras de Mélenchon ».

L’eurodéputé a toutefois salué « la dynamique qui porte le RN, et qui l’a mis en tête du premier tour » et lui permet d’obtenir un nombre historique de députés. « Face au parti unique », a-t-il estimé, déclarant aux électeurs du parti que « ce soir tout commence ». « Je serai là, pour vous, avec vous, jusqu’à la victoire. Ce soir, un vieux monde est tombé, et rien ne peut arrêter un peuple qui s’est remis à espérer », a-t-il conclu.

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