Le Rassemblement national est aux portes du pouvoir ce lundi 1er juillet, au lendemain du premier tour des élections législatives. La gauche apparaît comme la principale force en opposition à l'extrême droite et appelle à constituer un front républicain face au risque de l'arrivée de Jordan Bardella à Matignon. Distancé, le camp présidentiel jouera les arbitres dans de nombreuses circonscriptions.
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00:00Mais qu'est-ce que vous dites aux plus de 10 millions de Français qui ont voté pour ce parti qui n'est pas comme les autres
00:06et qui n'imaginent pas les choses de la même manière que vous ?
00:09Ce que je leur dis, vraiment, c'est ne nous tirons pas une balle dans le pied dimanche prochain.
00:15Le Rassemblement National, c'est un danger pour notre démocratie, pour nos libertés.
00:19C'est aussi un danger en tant que travailleuses et travailleurs.
00:22Pourquoi ? Parce que le Rassemblement National est toujours du côté des patrons, du côté des puissants.
00:28On l'a vu à l'Assemblée Nationale par leur vote.
00:31A chaque fois qu'il a fallu voter pour l'augmentation des salaires, par exemple, ils ont voté contre.
00:35On le voit dans leur programme qui s'inscrit dans la continuité directe du programme économique et social d'Emmanuel Macron.
00:40Ils veulent continuer les cadeaux pour les plus riches et pour les grandes entreprises.
00:44Ils ne veulent pas abroger la réforme des retraites puisqu'ils remettent ça à très très loin.
00:48Ici, les comptes publics vont bien.
00:50Ils disent à l'automne.
00:52Oui, sauf qu'ils disent à l'automne après la revue des finances publiques.
00:56Or, on sait que la France est endettée et on sait que le Rassemblement National ne va pas améliorer les finances
01:00puisqu'il ne veut pas augmenter les impôts pour les plus riches.