• il y a 5 mois
Le Premier ministre Gabriel Attal s’est exprimé après le résultat du second tour des élections législatives : «Aucune majorité absolue ne peut être tenue par des extrêmes. Être Premier ministre est l’honneur de ma vie. Ce soir, la formation politique que j’ai représentée ne dispose pas d’une majorité. Ainsi, fidèle à la tradition républicaine, je remettrai demain matin ma démission au président de la République».

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Transcription
00:00Mesdames et messieurs, être Premier ministre est l'honneur de ma vie.
00:05Partout où je suis allé, j'ai eu à cœur de vous rencontrer, de vous parler, de vous écouter.
00:12Tout ce que vous m'avez dit m'a fait réfléchir.
00:15Le lien que nous avons tissé est ce que j'ai de plus précieux.
00:19Ce soir, la formation politique que j'ai représentée dans cette campagne,
00:24quand bien même elle a réalisé un score trois fois supérieur à ce qui était prédit ces dernières semaines,
00:29ne dispose pas d'une majorité.
00:32Ainsi, fidèle à la tradition républicaine et conformément à mes principes,
00:37je remettrai demain matin ma démission au Président de la République.
00:42Je sais qu'à la lumière des résultats de ce soir,
00:45bon nombre de Français ressentent une forme d'incertitude sur l'avenir,
00:49puisqu'aucune majorité absolue ne se dégage.
00:52Notre pays connaît une situation politique sans précédent
00:56et se prépare à accueillir le monde dans quelques semaines.
00:59Aussi, j'assumerai bien évidemment mes fonctions aussi longtemps que le devoir l'exigera.
01:05Il ne peut en être autrement à la veille d'échéances si importante pour notre pays.
01:10Sens du devoir et respect de la souveraineté du peuple,
01:14voilà l'image que je me fais des fonctions de Premier ministre.
01:18Mesdames et Messieurs, ce soir, une nouvelle ère commence.
01:23Une nouvelle ère pour notre nation.
01:25À compter de demain, le centre de gravité du pouvoir sera, par la volonté des Français,
01:30désormais plus que jamais entre les mains du Parlement,
01:33entre les mains des représentants de la nation,
01:36et donc entre les mains de nos concitoyens.
01:39Notre responsabilité est immense.
01:42Je ne me résous pas, et ne me résoudrai jamais,
01:45à ce que l'offre politique soit scindée en trois blocs,
01:49dont chacun cherche la disparition des deux autres.
01:52Parce que ce n'est pas la France.
01:54Et parce que ce n'est pas le peuple français.

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