• il y a 4 mois
Au lendemain de l’annonce des résultats des élections législatives, aucune formation politique n’a obtenu une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Alors que Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron - refusée par le président de la République “pour le moment” afin “d’assurer la stabilité du pays” - des tractations se déroulent dans le camp du Nouveau Front populaire pour décider de la désignation d’un Premier ministre proposé au chef de l’État

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Transcription
00:00Par rapport à ce que vient de dire monsieur Brissot-Ortefeu, avec cet épouvantail de la quatrième république, j'ai envie de lui répondre que c'est ce que font toutes les démocraties européennes matures, modernes, c'est-à-dire elles travaillent, elles font des coalitions et à certains moments on se met ensemble parce qu'on a moins de division, on a plus de choses en commun que de division et je pense qu'il faut qu'on apprenne ici dans ce pays aussi à travailler comme cela.
00:27On s'est construit historiquement dans la cinquième république contre ce modèle que vous êtes en train de défendre et qui ne nous a pas totalement mal réussi si je puis me permettre.
00:36On reste la septième puissance économique au monde, on a un grand pays démocratique plein de défauts mais un pays démocratique, ça fonctionne bien la cinquième.
00:45Est-ce qu'il n'y a pas un certain nombre d'angoisse et de colère française qui sont peut-être issues justement de cette bipolarisation ?
00:51Moi j'ai été très frappé pendant cette campagne, elle a été intense, elle a été courte mais elle nous a permis d'aller au contact des gens et dans mon territoire, chez moi, j'ai senti ce besoin que l'on travaille ensemble et qu'on dépasse un certain nombre de clivages.
01:06Donc je pense qu'il faut entendre ce message et je le dis avec simplicité, il y a trois blocs, deux blocs ont lutté contre le troisième, contre le Rassemblement National.
01:20Et si ces deux blocs sont puissants, c'est justement parce qu'ils ont fait un certain nombre d'existements, d'accords pour lutter contre ce troisième et donc ça nous engage quelque part à travailler ensemble.
01:32Moi c'est ce que j'ai entendu comme message des français, 66% des français, grosso modo, ne veulent pas du Rassemblement National et se disent quand vous travaillez ensemble, il y a peut-être des solutions.
01:44Eh bien don't act, allons-y, en tout cas moi c'est là-dessus que je suis.

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