• il y a 3 mois
Nous sommes dans une société congénitalement répressive et tous ceux qui ne pensent pas selon la Doxa dominante, sont victimes de pressions et d’élimination. Le cas de François Dubois qui témoigne aujourd’hui est emblématique de la chasse aux sorcières qui sévit en France.
Durant 20 ans, François Dubois a servi en tant que gendarme, naviguant entre diverses unités d’intervention et missions judiciaires. Son parcours professionnel l’a conduit à assurer la protection rapprochée de deux premiers ministres : François Fillon et Jean-Marc Ayrault. Par la suite, il a occupé des postes tels qu’officier de police judiciaire et commandant de brigade adjoint.
L’événement marquant du COVID-19 a été l’obligation vaccinale au sein des forces armées, ce qui a finalement motivé sa décision de quitter l’institution. Durant cette période, il a subi une pression intense et été témoin de pratiques illégales dans la gestion des effectifs.
Grâce à ses relations, il a pu postuler à un poste d’enseignant contractuel à temps plein dans deux établissements de la filière professionnelle des métiers de la sécurité. Et voici que contre toute attente, il reçoit un courrier laconique, il y a quelques jours, lui annonçant que son contrat ne serait pas renouvelé pour la rentrée. Cette nouvelle a laissé l’inspectrice et les deux chefs d’établissements incrédules. Il apprend du rectorat que sa non reconduction était liée à ses prises de position (mot pour mot), celles-ci prises à l’extérieur et jamais dans ses cours, mais que ses supérieurs n’étaient pas tenus de justifier le non-renouvellement de son contrat.

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00:00:00Combien de temps va-t-on encore accepter ?
00:00:02Combien de temps encore va-t-on accepter
00:00:05que la caste médiatique au pouvoir façonne les élections, les opinions ?
00:00:09Laissons aux politiques la critique des désistements,
00:00:11des impréparations, de la démocratie confisquée
00:00:14ou le procès en non-représentativité de l'Assemblée.
00:00:18La première grande conclusion de l'épisode électoral passé
00:00:21est que la caste médiatique a œuvré pour instrumentaliser le vote des Français.
00:00:27De toutes ses forces et par tous les moyens,
00:00:30le parti des médias, quelques exceptions notables,
00:00:33a fait le boulot pour sauver le système en place.
00:00:36L'évidence est donc sous nos yeux.
00:00:37Le préalable à tout changement en profondeur de ces méthodes totalitaires
00:00:41est le renforcement de la presse libre et indépendante,
00:00:45la presse alternative dont TV Liberté, TVL et le vaisseau Amiral.
00:00:50TVL parle déjà à des millions de Français en France.
00:00:53Il faut dorénavant que TVL soit entendu par des dizaines de millions de Français.
00:00:58TVL n'aura jamais l'argent de l'État, des banques ou des puissants.
00:01:02Il faut donc que TVL puisse sa force auprès des téléspectateurs
00:01:07devenus donateurs et membres d'une communauté solide,
00:01:10soudée, combative, les amis de TV Liberté.
00:01:14TVL doit donc franchir dans les mois et les années à venir
00:01:16des étapes nouvelles pour que tout change enfin.
00:01:20Faire le parti des médias n'est pas un vain mot ou un souhait illusoire.
00:01:23Nous avons la possibilité de réduire son action néfaste et nuisible
00:01:28à une seule condition, votre soutien.
00:01:30Ce soutien n'est pas pour les mois ou les années à venir, lui,
00:01:33il est pour maintenant.
00:01:34Car c'est maintenant que nous essayons, et non sans inquiétude,
00:01:37de boucler notre budget pour que dès septembre nous soyons au rendez-vous.
00:01:41Alors ensemble, poursuivons ce chemin pour se libérer des chaînes.
00:01:50Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:02:21Bonjour à tous, bienvenue sur le plateau de politique et économie.
00:02:25Chers amis, téléspectateurs, aujourd'hui nous allons moins parler d'économie,
00:02:30certainement de politique un peu plus, mais nous allons faire un témoignage.
00:02:35Un témoignage parce que, mes chers amis, vous le savez,
00:02:38nous sommes dans une société congéditalement répressive
00:02:42et la liberté d'opinion y est grandement malmenée.
00:02:47Tous ceux qui ne pensent pas selon la doxa dominante
00:02:49sont victimes de pressions et d'éliminations.
00:02:51La particularité de l'élimination n'est pas la mort physique,
00:02:54comme en URSS ou en Allemagne nazie, mais la mort sociale.
00:02:58Et pour ce faire, je reçois François Dubois.
00:03:01Bonjour Olivier.
00:03:02Merci cher François.
00:03:03Merci d'être présent et d'être venu de province pour témoigner.
00:03:07Parce que nous allons sur un témoignage qui est le vôtre.
00:03:11Je vous avais précédemment invité sur des sujets,
00:03:14notamment autour de Davos et la spoliation des peuples,
00:03:19du pouvoir et de leur identité.
00:03:21Aujourd'hui, nous allons traiter de la victime,
00:03:29du fait que vous êtes victime d'une répression
00:03:33tout à fait inadmissible en termes de liberté d'opinion.
00:03:37Je dois rappeler que pendant 20 ans, vous avez servi comme gendarme.
00:03:42Vous avez été notamment auprès du Premier ministre François Fillon
00:03:46et de Jean-Marc Ayrault.
00:03:48Et puis ensuite, après les postes d'officier de police,
00:03:52vous nous direz comment vous êtes passé dans la formation à la sécurité.
00:03:56Et vous allez nous conter ce qui vous est arrivé,
00:04:00le procès en sorcellerie dont vous avez été victime.
00:04:04Alors, pouvez-vous un petit peu nous retracer votre carrière
00:04:08que j'ai à peine ébauchée en tant que gendarme d'abord,
00:04:11puis ensuite comme formateur ?
00:04:13– Oui, alors c'est un parcours assez varié,
00:04:17puisque j'ai démarré d'abord dans la garde républicaine.
00:04:21C'est notamment là où j'ai fait de la protection rapprochée,
00:04:26comme vous l'évoquiez, puisque j'ai fait la protection rapprochée
00:04:29de deux premiers ministres, Jean-Marc Ayrault et François Fillon.
00:04:33Ce qui m'a permis un petit peu d'évoluer aussi en cabinet
00:04:37et de voir la vie de cabinet, ses aléas,
00:04:40et puis les côtés non connus du grand public.
00:04:44– Oui, pas toujours très flatteurs ?
00:04:48– Pas toujours très flatteurs,
00:04:50parfois moins organisés ou moins professionnels qu'on ne l'imagine,
00:04:54ou parfois aussi moins rigoureux vis-à-vis de la loi.
00:04:58– Ah bon ?
00:05:00– Oui, il se passe des choses forcément,
00:05:03et on entend des choses dans ces milieux-là.
00:05:06Ça a contribué, ça a participé un petit peu aussi à mon éveil, je pense.
00:05:12Mais ce qui a provoqué, je pense, le choc le plus important,
00:05:17c'est ensuite mon changement de subdivision d'armes,
00:05:20comme on appelle ça en gendarmerie,
00:05:22c'est-à-dire que j'ai fait le choix de rejoindre la gendarmerie départementale.
00:05:25– D'accord.
00:05:26– Donc c'est une subdivision d'armes
00:05:28dans laquelle j'ai basculé pour faire un travail d'enquêteur.
00:05:32– D'accord.
00:05:33– Et là, c'est un tout autre travail,
00:05:35et il se trouve que je me suis retrouvé dans une région qui était extrêmement pauvre,
00:05:39et je suis passé donc de la rue de Varennes,
00:05:44– Oui, je vois.
00:05:45– Septième arrondissement…
00:05:46– Des ors de la République.
00:05:47– … de Matignon, à la vraie vie.
00:05:50– C'est-à-dire, comme on le dit aujourd'hui, dans les territoires.
00:05:54– Dans les territoires, et les territoires, on peut dire abandonnés.
00:05:57– C'est ça.
00:05:58– Parce que c'est clairement le terme.
00:05:59– C'est le grand thème du livre de Christophe Gulli.
00:06:02Et là, je me suis pris le choc, un mur.
00:06:07Lacan disait souvent, le réel, c'est se prendre un mur.
00:06:10C'est un peu ce qui s'est produit.
00:06:13Et ça a participé, j'ai voulu comprendre, à ce moment-là,
00:06:19qu'est-ce qui nous avait amené,
00:06:20parce qu'il faut se rappeler quand même que j'étais relativement jeune, en plus.
00:06:23– Oui, oui.
00:06:24– Et donc, quand on est jeune, on ne prend pas l'attitude
00:06:29et on ne voit pas forcément, on n'a pas une vision d'ensemble.
00:06:33Et là, ça m'a amené à réfléchir sur pourquoi notre société était devenue comme ça.
00:06:40Et plutôt que de chercher des solutions à mettre des pansements de partout,
00:06:44je me suis dit, mais quelles sont les causes profondes ?
00:06:46Et c'est là que j'ai commencé à faire un travail d'autodidacte,
00:06:48à me plonger dans les livres.
00:06:50– Oui, mais c'est là que vous devenez dangereux pour la société.
00:06:53– Et c'est là qu'on devient dangereux, effectivement.
00:06:56Et c'est aussi à partir de ce moment,
00:06:58où a commencé une remise en question réelle chez moi
00:07:01quant à mon devenir professionnel dans cette institution.
00:07:04– Oui, parce que vous étiez quand même officier de police judiciaire
00:07:06et commandant adjoint de brigade.
00:07:09– Oui, oui, oui, tout à fait,
00:07:10puisque j'avais passé entre-temps un diplôme qui s'appelle
00:07:13l'officier de police judiciaire.
00:07:15Et en gendarmerie, la fonction est subordonnée au grade.
00:07:23C'est-à-dire qu'on est obligé de passer le diplôme d'officier de police judiciaire,
00:07:27puis après on devient gradé.
00:07:28Effectivement, je me suis retrouvé à des postes
00:07:30où je commençais à avoir des responsabilités.
00:07:32Ce qui permet aussi d'avoir un autre lien au niveau du maillage territorial
00:07:35et de se rendre compte un petit peu aussi
00:07:37comment fonctionnent un petit peu le pouvoir local, les arcanes, etc.
00:07:41– Est-ce que je peux vous demander de citer le territoire
00:07:44où vous préférez ne pas le citer ?
00:07:46– Oui, c'était le Bordelais et c'était le Médoc, pour être précis.
00:07:54Et donc sur ma circo, quand j'étais adjoint de commandant de brigade,
00:08:00on avait 188 châteaux.
00:08:03– Châteaux au sens vinicole du terme, bien sûr.
00:08:05– Châteaux au sens viticole du terme.
00:08:07Donc parmi lesquels les plus grands crus classés.
00:08:09Il faut voir qu'on avait les communes de Saint-Julien, Saint-Esteph, Pauillac, etc.
00:08:14– Vous avez fait rêver nos deux spectateurs.
00:08:16– Et bien justement, on s'imagine que c'est très riche
00:08:21et en réalité ce territoire est à l'image du monde.
00:08:24C'est-à-dire que toutes ces parcelles sont détenues par des gros groupes de la finance.
00:08:31Alors on retrouve AXA, on retrouve Martin Bouygues, etc.
00:08:34Et derrière, donc ces gens qui ne sont pas là, normal,
00:08:40puisqu'ils sont toujours dans les quatre coins du monde, ils sont apatrides.
00:08:43Et derrière, qu'est-ce qui reste ? Il reste les exploités.
00:08:46– Ah oui.
00:08:47– Et c'est l'unique, en plus, ressource économique du territoire.
00:08:52Ce qui fait qu'en dehors de ça, il n'y a rien.
00:08:55Donc en dehors de la main-d'œuvre précaire, il n'y a rien.
00:08:57Et qui plus est, socialement, c'est un territoire qui est extrêmement communautarisé.
00:09:02– Oui. Quand vous dites communautarisé, vous pensez à ?
00:09:05– On a l'impression de revoir un échantillon de la société française,
00:09:08mais puissance 10, quoi.
00:09:10– D'accord.
00:09:12– Vous voulez dire qu'il y a beaucoup de travailleurs émigrés ?
00:09:15– Oui, parce qu'il y a un système de sous-traitance du travail
00:09:24dans le milieu viticole.
00:09:26Et effectivement, on a des marchands de sommeil qui font venir des gens de l'étranger.
00:09:34D'ailleurs, ça nous a occupés aussi beaucoup,
00:09:38puisqu'on a des logements précaires qui sont occupés par des individus.
00:09:44On va en retrouver 12 dans un 9 m².
00:09:48Enfin, j'exagère, mais on n'en est pas loin.
00:09:50Que des matelas au sol.
00:09:51Ce sont des gens qui sont maltraités, qui vivent en esclaves.
00:09:55Donc d'un côté, on a ça.
00:09:57Ensuite, on a une communauté qui était d'origine maghrébine,
00:10:01qui s'est implantée sur place.
00:10:05Une communauté issue des gens du voyage aussi, qui s'est sédentarisée.
00:10:09– Ah oui, d'accord.
00:10:10– Donc là, c'est encore différent.
00:10:12Sédentarisée, avec, nous, des tensions intercommunautaires,
00:10:17et notamment liées au trafic de stups.
00:10:19Puisque comme c'est très pauvre, il y a des économies parallèles qui se développent.
00:10:23Et là-dessus, on avait énormément de travail.
00:10:26– Je vois.
00:10:27Et donc, comme officier de police judiciaire, vous faisiez des enquêtes ?
00:10:31– Oui.
00:10:32J'ai même évolué en unité de recherche.
00:10:35Et effectivement, on fait des enquêtes, forcément,
00:10:39parce qu'il faut rappeler que l'officier de police judiciaire,
00:10:43en matière de police judiciaire, parce qu'il y a plusieurs types de police.
00:10:46Il y a la police judiciaire, la police administrative,
00:10:48il y a plusieurs types de police.
00:10:50Mais en matière de police judiciaire, c'est la fonction la plus élevée.
00:10:54Il travaille directement sous le contrôle du procureur de la République,
00:10:59ou alors il peut suivre les instructions d'un juge d'instruction
00:11:03sur commission regatoire.
00:11:05– D'accord.
00:11:06Et alors, déjà, vous vous posez à l'épreuve du métier et du terrain
00:11:14un certain nombre de questions.
00:11:16Et puis, voilà qu'arrive la pandémie du Covid.
00:11:19– Oui.
00:11:20Alors, à cette époque, je suis instructeur en école.
00:11:25– D'accord.
00:11:26– Justement, pour mon parcours varié, j'ai pu intégrer les écoles
00:11:31dans lesquelles j'étais aussi capable d'enseigner
00:11:35dans le milieu de l'intervention que dans le milieu judiciaire.
00:11:40– D'accord.
00:11:41– Donc, je n'étais pas sur le terrain à ce moment-là.
00:11:45En revanche, effectivement, le Covid arrive à ce moment-là.
00:11:49Alors, au départ, ça a été source de conflits avec beaucoup de collègues,
00:11:54puisque, d'entrée, je me suis opposé aux atteintes aux droits fondamentaux,
00:12:00aux passes vaccinales, etc.
00:12:03– Droits fondamentaux, de disposer de son corps.
00:12:06– Ce qui m'a valu de belles disputes, parfois, où on m'a dit…
00:12:10– Avec vos supérieurs ou avec vos collègues ?
00:12:12– Avec des collègues qui m'ont dit,
00:12:14mais à ce moment-là, il faut que tu quittes l'institution,
00:12:17parce que je leur avais dit, mais moi, si j'étais sur le terrain,
00:12:20ce serait hors de question que je contrôle des passes vaccinales
00:12:23ou que je me plie à faire des choses comme ça.
00:12:26Je dis, là, vous ne vous rendez pas compte,
00:12:27vous êtes en train de vivre une expérience de Milgram à ciel ouvert.
00:12:30– Alors, l'expérience de Milgram, il faudrait peut-être la rappeler, quand même.
00:12:33– Oui, mais c'est tout simplement le comportement face à l'autorité.
00:12:37– Voilà, exactement.
00:12:38– C'est-à-dire que l'autorité pousse le bouchon, petit à petit, de plus en plus loin,
00:12:44et au départ, la personne y adhère,
00:12:47et puis après, quand elle s'aperçoit qu'il a été trop loin,
00:12:49souvent, il est trop tard.
00:12:51Et donc, après, le retour en arrière est compliqué.
00:12:53– Et la question posée par Milgram, dans l'expérience de Milgram, c'est,
00:12:57jusqu'où peut-on aller dans l'acceptation des ordres ?
00:13:02– Et ce qu'il nous donne à la fin de l'expérience,
00:13:04puisqu'il était question, dans l'expérience,
00:13:06de délivrer des chocs électriques à un acteur,
00:13:08mais ça, la personne ne le savait pas,
00:13:10et à la fin de l'expérience, on se retrouve avec 64% des personnes
00:13:14qui ont délivré le choc maximal, qui était potentiellement létal.
00:13:17– Ah oui, c'est ça.
00:13:18– Qui était annoncé comme potentiellement létal,
00:13:20et il l'aurait fait, en réalité.
00:13:21– Et Milgram, je crois, évoque aussi l'obéissance aux ordres
00:13:26des commandants de camps de la mort, par exemple.
00:13:29– Oui.
00:13:30– C'est la même chose.
00:13:31– Et alors, à cette époque du Covid, il faut voir que, de toute façon,
00:13:35on nage en pleine ingénierie sociale à tout niveau,
00:13:38que ce soit la charte de Biedermann, en passant par l'expérience de Hach,
00:13:42que ce soit dans les processus qui nous inscrivent dans le conformisme,
00:13:46ou alors ceux qui visent à nous casser psychologiquement pour nous faire obéir,
00:13:51dans tous les cas, on est dans une entreprise d'ingénierie sociale.
00:13:54Donc ça, moi, je m'en rends compte très vite,
00:13:56et puis au-delà de ça, j'avais déjà une analyse dans laquelle je disais
00:14:01écoutez, là, ils sont en train de procéder à une destruction
00:14:04de nos économies par palier, on profite du Covid, etc.
00:14:08Donc, voilà, j'expliquais tout ça à l'époque, on m'écoutait un peu en souriant,
00:14:14au final, c'est ce qui s'est passé.
00:14:17Et puis est venue après la question de l'obligation vaccinale,
00:14:20et c'est là que j'ai été complètement pris à la gorge.
00:14:24Alors, il faut savoir qu'au préalable, j'avais déjà eu une discussion
00:14:26avec la médecin militaire, avant l'annonce de l'obligation,
00:14:30parce que je rappelle que le vaccin était obligatoire en gendarmerie,
00:14:33mais pas en police.
00:14:34– Ah oui.
00:14:36– Et avant l'annonce de l'obligation vaccinale,
00:14:38j'avais déjà eu une discussion sur laquelle je lui disais
00:14:41mais c'est n'importe quoi, je veux dire, on force les gens
00:14:43à s'injecter un produit qui est sous AMM conditionnel,
00:14:47on s'assoit complètement sur la liberté de disposer de son corps,
00:14:51on va au-devant de tous les droits fondamentaux,
00:14:54et ça ne vous pose pas de problème.
00:14:56Sur le moyen long terme, vous n'avez aucune idée des conséquences
00:15:00que peut avoir l'injection sur les hommes,
00:15:02et ça ne vous pose même pas un problème de responsabilité
00:15:05en termes juridiques.
00:15:06Je lui dis, vous êtes peut-être médecin,
00:15:08mais moi je connais un petit peu le fonctionnement de la loi,
00:15:11et à la fin, elle en convenait, mais par contre, ce qui est drôle,
00:15:16c'est que quand l'obligation est tombée, c'est devenu une machine,
00:15:19cette femme-là, c'est devenu une machine,
00:15:21c'est-à-dire qu'elle a appliqué les ordres…
00:15:23– C'est Milgram.
00:15:24– C'est Milgram, et c'est là que j'ai subi le rouleau compresseur.
00:15:28Par chance, j'avais attrapé le Covid deux jours avant l'annonce,
00:15:31sans savoir que l'annonce allait tomber ce deux jours…
00:15:35– Mais alors, c'est vrai qu'à propos de l'ARN messager,
00:15:39j'ai acheté récemment un vaccin, puisque à mon âge, je devais renouveler.
00:15:43Sur la boîte, il est marqué, absence de tout ARN messager.
00:15:48Autrement dit, si l'industrie pharmaceutique se croit obligée
00:15:52de justifier l'absence d'ARN, c'est qu'il y a un problème.
00:15:57– Bien sûr. – Il y a un problème.
00:15:59De toute façon, si on prend AstraZeneca, ils ont retiré leur vaccin de la vente.
00:16:04– Et puis il y a des procès.
00:16:06– Parce qu'ils ont des procès importants dans d'autres pays.
00:16:09– Oui, absolument.
00:16:10Alors, à ce moment-là, vous subissez une pression très forte,
00:16:14parce qu'en plus, vous êtes témoin de pratiques illégales
00:16:18dans la gestion des effectifs.
00:16:20– Oui, tout à fait.
00:16:21Alors, j'avais un camarade capitaine qui a été complètement ostracisé
00:16:27à cause de son refus.
00:16:30Donc, lui, il n'a pas bénéficié d'un statut dérogatoire comme moi.
00:16:33Moi, j'avais eu le Covid, donc j'ai eu une période de sursis.
00:16:37– Oui, bien sûr.
00:16:38– Et là, il faut bien que les gens se rendent compte
00:16:42que quand on est comme ça, dans une institution,
00:16:45la décision tombe du jour au lendemain.
00:16:47Et on vous demande de vous y conformer du jour au lendemain.
00:16:50Et donc là, lui, il a fait ce choix de dire non avec tout ce que ça impliquait.
00:16:54Et donc, il a été d'abord ostracisé dans un bureau sans fenêtre
00:16:58qui servait à faire des mises en situation pendant plusieurs mois.
00:17:01On l'a planqué.
00:17:02Là, on lui a dit, vous ferez des recherches sur les archives de l'école.
00:17:05Et il avait interdiction de rentrer en contact avec le public.
00:17:08Alors moi, avec un autre collègue qui pense qu'à un moment,
00:17:11on allait le voir pour prendre des cafés et tout ça, mais c'était interdit.
00:17:15Et à la suite de quoi, après avoir attendu plusieurs mois,
00:17:19il a eu sa décision qui est tombée.
00:17:20Donc, c'est quelqu'un qui avait fait toute sa carrière au même endroit
00:17:23et qui était sur le point de partir à la retraite.
00:17:25Ils l'ont muté à 700 kilomètres de chez lui et avec des jours d'arrêt.
00:17:29– Voilà, mais c'est bien ce que je dis, c'est qu'on organise la mort sociale
00:17:33dans notre belle démocratie.
00:17:35– Ah ben oui, mais après, en termes d'illégalité de pratique,
00:17:39il y a des choses plus graves puisqu'il y avait des fichiers nominatifs.
00:17:43– Oui.
00:17:44– Il y avait des fichiers nominatifs qui mentionnaient les noms des personnes
00:17:51avec la pathologie qu'elles avaient et qui étaient tenus jour par jour
00:17:55pendant le Covid et qui étaient partagés sur un serveur commun.
00:17:58– Mais c'était totalement interdit, ça.
00:18:00– C'est totalement interdit et c'est ce qu'on nous demandait,
00:18:03à nous, gestionnaires de services, de tenir.
00:18:06C'est-à-dire qu'on devait remplir ces fichiers avec les effectifs
00:18:10tous les jours et les envoyer au commandement
00:18:12pour qu'ils aient une situation en temps réel
00:18:15des gens qui avaient le Covid ou qui n'avaient pas le Covid.
00:18:17Donc, on devait inscrire la pathologie qu'ils avaient,
00:18:19il y avait le nom et tout.
00:18:20Et alors, ces fichiers, je le précise, étaient en accès sur le serveur commun.
00:18:23C'est-à-dire qu'il suffisait de cliquer.
00:18:25– Public, voilà.
00:18:26– C'est celui qui est en lien.
00:18:27– Totalement illégal.
00:18:28– Voilà.
00:18:29– Totalement illégal.
00:18:30– À l'époque, j'en avais fait des tas de copies.
00:18:32– Alors, tout ceci vous conduit à quitter la gendarmerie
00:18:39et à vous reconvertir dans l'enseignement professionnel des métiers de la sécurité.
00:18:47Alors, qu'enseignez-vous en matière de sécurité
00:18:51et comment abordez-vous le droit pénal dont vous êtes un spécialiste ?
00:18:55– Alors, j'enseignais en lycée professionnel dans la filière des métiers de la sécurité.
00:19:00Alors, dans la branche sécurité publique, sûreté et malveillance,
00:19:05parce que vous avez plusieurs branches là-dedans
00:19:07et il y a aussi des branches qui sont plus consacrées à l'incendie
00:19:10et au secours à personne.
00:19:11– Oui.
00:19:12– Donc, moi, c'était la partie vraiment sécurité publique et sûreté et malveillance.
00:19:16Donc, c'est une branche dans laquelle…
00:19:17– C'est l'appellation officielle, sûreté et malveillance, c'est ça ?
00:19:20– Oui, oui.
00:19:21Alors, sûreté et malveillance, c'est plus ce qui touche au domaine de la sécurité privée,
00:19:24alors que tout ce qui est sécurité publique,
00:19:27ça touche au domaine police, gendarmerie, douane, etc.
00:19:30Et dans ces branches-là, on enseigne beaucoup le droit pénal,
00:19:34tout ce qui est cadre légal de travail, cadre légal d'usage des armes, de la force, etc.
00:19:39Donc, c'est assez spécialisé et c'est assez orienté droit.
00:19:44– D'accord.
00:19:45Et globalement, vos supérieurs, dans les deux établissements où vous enseignez,
00:19:52sont plutôt contents de vos prestations ?
00:19:56– Alors, ils étaient, sans vouloir me jeter de fleurs,
00:20:02mais ils étaient extrêmement satisfaits de mon travail.
00:20:04Parce qu'il faut savoir quand même qu'en école, déjà, j'avais…
00:20:06en école de gendarmerie, quand je suis sorti de la gendarmerie,
00:20:10j'avais quand même une expérience de formateur, évaluateur de formateur.
00:20:13Donc, c'est une expertise.
00:20:15Donc, je connais quand même les méthodes pédagogiques,
00:20:18l'ingénierie pédagogique, etc.
00:20:22C'est quelque chose que je maîtrise.
00:20:24Donc, je suis arrivé à l'éducation nationale avec un certain bagage,
00:20:29y compris aussi celui de la gestion de classe.
00:20:31Et ça, c'est pas anodin, parce que dans l'éducation nationale,
00:20:33on ne forme pas les professeurs à la gestion de classe.
00:20:36– Bien sûr que non.
00:20:38– Alors que dans l'armée, nous, on le fait.
00:20:41Et non seulement on le fait, mais en plus, maintenant,
00:20:43on reçoit le CEGN.
00:20:45– CEGN ?
00:20:47– C'est le commandement des écoles de la gendarmerie nationale.
00:20:50– D'accord.
00:20:51– On reçoit régulièrement des équipes de l'éducation nationale
00:20:55pour les former à la gestion de classe.
00:20:57Il faut savoir que c'est la gendarmerie qui forme l'éducation nationale.
00:21:00– Oui, ça, c'est pas mal.
00:21:02– Ça, c'est quand même…
00:21:04– Oui, c'est lié à l'évolution aussi.
00:21:06– Donc, nous, on participait à…
00:21:08Moi, j'ai participé à former des professeurs pour ça.
00:21:11– Ah oui, d'accord.
00:21:12– Non, mais après, non seulement ça se passait très bien,
00:21:15mais en plus de ça, j'étais sur plusieurs projets.
00:21:20Alors, il faut savoir déjà que j'étais à cheval sur deux établissements
00:21:22qui étaient séparés de 200 kilomètres.
00:21:24Donc, avant de trouver quelqu'un qui voulait faire la route,
00:21:26ce n'était pas évident pour eux.
00:21:28Donc, il y avait toutes les qualifications que j'avais
00:21:30qui correspondaient parfaitement à ce poste-là.
00:21:32Ce n'était pas évident pour eux non plus.
00:21:34Et ils avaient investi sur moi puisqu'ils m'avaient…
00:21:38– Une formation, je crois.
00:21:40– Alors, c'est juste pour être formateur premier secours en équipe.
00:21:44– D'accord.
00:21:45– Mais ça leur permettait d'économiser justement…
00:21:47– Les pompiers, peut-être.
00:21:48– Les pompiers.
00:21:49– Et bien, voilà.
00:21:50– Et donc, plusieurs milliers d'euros par an.
00:21:52Et j'avais obtenu cette formation pour un des établissements.
00:21:55Et l'autre établissement, lui, m'avait proposé dès la rentrée
00:21:58d'animer une prépa pour les concours de gendarmerie, police, douane.
00:22:04– Et même pour les douanes, oui.
00:22:05– Oui.
00:22:06Police, douane, administration pénitentiaire, si on veut être précis.
00:22:08– Ah oui, d'accord.
00:22:09Les quatre établissements.
00:22:10– Voilà.
00:22:11Et donc, l'inspectrice était, pareil, très engagée là-dedans.
00:22:18Tout se passait bien.
00:22:20Et puis, ce qu'on voyait qui est tombé, du jour au lendemain.
00:22:23– On va en parler.
00:22:24Mais avant d'en parler, j'aimerais quand même que vous nous disiez
00:22:29en quoi consistait une formation secours en remplacement des pompiers.
00:22:32Parce que, vous avez dit, on fait une économie.
00:22:34Mais pourquoi la fait-on ?
00:22:36Et on manque d'effectifs dans les pompiers.
00:22:38– C'est parce que l'établissement payait aux pompiers
00:22:42la formation pour les élèves de secours en équipe.
00:22:47Et il y a eu un désistement, mais ça, c'est de la politique locale.
00:22:52Il y a un élu local qui a dit, voilà, les pompiers, maintenant,
00:22:57on arrête de les faire intervenir au sein des établissements scolaires.
00:23:01Et donc, du jour au lendemain, ils nous ont dit,
00:23:04il va falloir que vous vous débrouillez autrement
00:23:06pour former les élèves sur les premiers secours en équipe.
00:23:09– D'accord.
00:23:10– Donc, l'Éducation nationale a choisi l'option, en tout cas,
00:23:15de former des professeurs.
00:23:17– D'accord.
00:23:18C'est le diplôme de secourisme, non ?
00:23:21– C'est pour que les élèves passent le premier secours en équipe,
00:23:26niveau 1 et niveau 2.
00:23:28Donc, c'est un petit peu l'équivalent de ce qu'ont les pompiers,
00:23:30mais eux, après, ils développent un peu plus.
00:23:32– Oui, bien sûr.
00:23:33– Mais là, c'est pour être formateur, pour enseigner ça aux élèves.
00:23:37– D'accord.
00:23:38– Donc, il faut déjà maîtriser.
00:23:39– Oui, bien sûr.
00:23:40Et il n'y avait pas de rétichance de la part des élèves ?
00:23:44Pas de refus ?
00:23:46– Ah non, les élèves, à ce niveau-là, non, il n'y avait pas de…
00:23:49– D'accord.
00:23:50– Eux ne sont pas trop concernés par ça.
00:23:54– Oui.
00:23:55– Ils voient, peu importe l'instructeur qui leur délivre le cours.
00:23:59– Oui, d'accord, oui.
00:24:00Et alors, comme professeur de prépa au concours de la gendarmerie et de la police,
00:24:04niveau 1, et même de l'administration pénitentiaire, puisque vous l'avez dit,
00:24:08c'est un poste d'observation tout à fait exceptionnel
00:24:11pour apprécier la politique de sécurité en France.
00:24:16Et, je ne sais pas, comment…
00:24:19– C'est l'ouverture, oui, donc ça c'est une…
00:24:21– Quelle approche pouvez-vous donner ?
00:24:23– C'est une FCIL, donc là, on ouvre cette…
00:24:26Enfin, ils ouvraient, ils ouvrent toujours d'ailleurs,
00:24:28mais j'y serais plus, cette prépa.
00:24:34La particularité sur ce type de formation aussi,
00:24:37c'est d'ouvrir les élèves à ce qui se passe dans la société et tout,
00:24:40puisqu'effectivement, il y a des exigences dans les concours.
00:24:42– Oui.
00:24:43– On va poser des questions d'actualité.
00:24:45– Bien sûr, j'imagine, j'imagine.
00:24:47– Pour ma partie, je devais aussi m'occuper de la formation professionnelle,
00:24:51entre guillemets, c'est-à-dire la préparation à l'oral.
00:24:53– D'accord.
00:24:54– Parce que, notamment en termes de comportement,
00:25:00et puis aussi en termes de connaissances.
00:25:03– Et la réceptivité des préparationnaires était bonne ?
00:25:07En général, ils sont de bonne volonté ?
00:25:09– Ça, je ne peux pas le dire, puisque c'est un projet qui était tout nouveau,
00:25:12qui devait se mettre en place à la rentrée.
00:25:14– D'accord, d'accord, d'accord.
00:25:15– Et auquel, du coup, je ne participe pas.
00:25:17– Pour la raison que nous allons évoquer en deuxième partie.
00:25:19– Et là, il se retrouve avec un trou de 6 heures par semaine à combler, maintenant.
00:25:22– Alors, justement, nous allons, en deuxième partie, évoquer ce coup de tonnerre.
00:25:28Vous recevez un courrier vous annonçant que votre contrat ne sera pas renouvelé.
00:25:32Mais avant de développer ce qui relève de la chasse aux sorcières
00:25:37et de la liberté d'opinion, globalement, j'aimerais que, pour finir cette première partie,
00:25:44vous portiez un jugement sur l'enseignement de la sécurité au sens très global.
00:25:50Est-il suffisant en France ? Mérite-t-il d'être réformé, d'être revu ?
00:25:57Qu'en pensez-vous ? Parce qu'il y a des défis qui sont très actuels.
00:26:01– Alors, tout dépend de quelle sécurité on parle, déjà.
00:26:04Si on parle de sécurité privée, si on parle de sécurité publique…
00:26:07– Je pense surtout à la sécurité privée, parce que c'est elle qui a, en partie,
00:26:11expliqué, les votes récents aux législatives, l'inquiétude par rapport
00:26:17au fait de ne plus laisser ses enfants sortir, de ne plus…
00:26:20– La sécurité privée, c'est la partie privatisée de la sécurité.
00:26:23– Oui ? – Oui.
00:26:25C'est-à-dire que, là, ce sont des entreprises qui gèrent la sécurité en sécurité publique.
00:26:31Contrairement à la sécurité publique, où, là, ça va être l'État.
00:26:36– Donc, l'État n'a plus tout à fait le monopole de la violence d'État,
00:26:41le monopole de la violence publique, défini par Max Weber.
00:26:45– Oui, de ce point de vue, c'est une question intéressante,
00:26:48puisqu'effectivement, on peut se poser la question du transfert
00:26:51des compétences régaliennes. – Oui, en effet.
00:26:55– Et effectivement, oui, il y a une part de la sécurité privée
00:27:01qui devient de plus en plus conséquente, et on le voit d'ailleurs
00:27:03avec les Jeux olympiques. – Oui.
00:27:05– Et pourquoi ? Parce qu'on est obligé de combler, quelque part,
00:27:08un déficit de moyens dans le public.
00:27:10– Habitué, sans territoire.
00:27:12– Voilà, il est même question de généraliser le port d'armes
00:27:15pour la sécurité privée, ou du moins de faciliter l'accès au port d'armes, etc.
00:27:21Quoi qu'il en soit, on a des évolutions qu'il faut surveiller,
00:27:27y compris, d'ailleurs, dans l'utilisation des moyens de surveillance,
00:27:30et je pense notamment à la surveillance qui combine l'IA et les algorithmes,
00:27:36avec le décret qui a été pris pour les Jeux olympiques, le décret d'août 2023,
00:27:41et qui met en place, justement, ce type de surveillance
00:27:47qui a été prolongé jusqu'en 2025, c'était censé être à titre temporaire,
00:27:52et là, on voit que déjà, c'est en train de durer dans le temps.
00:27:58Alors, c'est intéressant, ça peut être très utile, ce type de surveillance,
00:28:02mais il faut voir, il faut essayer de se projeter, et voir quelles perspectives
00:28:07ça peut amener, sachant qu'une des pires perspectives, je pense,
00:28:14ce serait un jour la combinaison de ce type de surveillance
00:28:16avec le croisement des fichiers.
00:28:17– Et bien voilà, c'est ça, c'est-à-dire les attentes aux libertés.
00:28:20– C'est-à-dire qu'à partir d'une image, on puisse par reconnaissance d'identité,
00:28:26reconnaissance faciale par exemple, croiser tous les fichiers,
00:28:30et obtenir tout le pédigré de la personne d'un coup,
00:28:34c'est-à-dire sa situation, que ce soit l'assurance maladie,
00:28:38que ce soit les antécédents judiciaires, l'état de santé, etc.
00:28:44Voir jusqu'où on sera protégé, sachant que la CNIL, souvent,
00:28:51ces derniers temps quand même, elle signale des problèmes,
00:28:56mais elle n'est pas suivie.
00:28:57– Ah oui.
00:28:58– Donc moi, c'est cette tendance qui m'effraie un petit peu,
00:29:00et qu'il faut surveiller très près.
00:29:01– Oui, bien sûr, bien sûr.
00:29:02Vous savez, la tendance à la privatisation, par contre,
00:29:05s'observe aussi, même dans la guerre, puisque les États-Unis,
00:29:09l'État profond américain a envisagé d'envoyer des mercenaires privés
00:29:12en Ukraine.
00:29:13– Oui, bien sûr.
00:29:14– Et on voit aussi, M. Bill Gates…
00:29:17– C'est déjà le cas.
00:29:18– Oui, en effet, oui.
00:29:19– Et puis, il y a des grandes sociétés qui sont connues,
00:29:21de toute façon, que ce soit Blackwater aux États-Unis,
00:29:24ou Wagner en Russie, il y a déjà une forme de privatisation.
00:29:28Peut-être que Vladimir Poutine aussi a pressenti les limites
00:29:31de la privatisation des armées, puisqu'il y a eu
00:29:35quelques conflits internes avec Wagner.
00:29:40Et c'est là, d'ailleurs, qu'il est important, je pense,
00:29:44ça montre qu'il faut se rattacher aussi à la notion de nation
00:29:49et à la notion de loyauté envers le drapeau.
00:29:53Et quand on met l'argent au milieu de tout ça, en général,
00:29:56ça pourrit le fruit.
00:29:59– Vous savez, Bill Gates aussi, par exemple, finance l'OMS.
00:30:03– Oui.
00:30:04– L'Organisation mondiale de la santé, qu'on peut critiquer d'ailleurs,
00:30:07mais c'est une institution qui relève des États.
00:30:11Mais la part des financements de Bill Gates est devenue très considérable.
00:30:16– Oui, bien sûr.
00:30:17– Très, très considérable.
00:30:18Bon, alors nous allons faire une pause et nous allons partir
00:30:23du coup de tonnerre de ce courrier que vous recevez,
00:30:27vous annonçant que votre contrat ne sera pas renouvelé.
00:30:31En tant qu'ancien officier de gendarmerie,
00:30:39avant d'aborder l'aventure qui vous est advenue comme professeur,
00:30:45comme formateur, vous vouliez revenir sur le problème de la sécurité
00:30:48parce que je crois qu'il y a des choses importantes à dire.
00:30:50– Oui, parce qu'on a parlé de sécurité privée.
00:30:53Alors la sécurité privée, ce n'est pas forcément le nerf de la guerre.
00:30:57C'est important quand même d'en parler parce que la sécurité privée
00:31:01est formée, sélectionnée par le KNAPS, supervisée par le KNAPS.
00:31:06Donc ça c'est un organe qui permet de faire le lien entre le privé et l'État,
00:31:11en assurant quand même une certaine continuité dans la formation,
00:31:14une régularité.
00:31:16Mais on sait déjà qu'il n'y a pas forcément une rigueur de sélection
00:31:25comme on pourrait rencontrer par exemple dans la police ou la gendarmerie.
00:31:28Ce n'est pas sans poser problème.
00:31:30On avait publié un article, on l'avait relayé sur profession gendarme,
00:31:36on sait que sur les Jeux Olympiques, on a plus de 100 fichiers S
00:31:40qui font partie de la sécurité privée.
00:31:43– Plus de 100 fichiers S dans la sécurité privée ?
00:31:46– Oui, oui, donc ça représente quand même…
00:31:49Alors attention, on peut être fichier S pour autre chose que du terrorisme.
00:31:52Si ça se trouve, je suis moi-même fichier S à l'heure où je vous parle.
00:31:55– Oui, d'accord.
00:31:56– Mais il faut savoir quand même que les process de sélection
00:32:00ne sont pas forcément toujours ultra rigoureux.
00:32:04– Rigoureux, oui.
00:32:05– Après, il est aussi important, je pense, de parler,
00:32:08si on veut parler vraiment de sécurité du point de vue de la politique intérieure,
00:32:13il est vraiment important de parler de la sécurité publique,
00:32:16donc de la police et de la gendarmerie.
00:32:18Là, on a vraiment actuellement un problème qui est d'ordre structurel,
00:32:23qui est lié déjà aux conditions de travail,
00:32:28puisqu'il y a énormément de sollicitations.
00:32:30– Oui.
00:32:31– Donc on a par exemple des escadrons de gendarmerie mobile
00:32:35qui tournent énormément avec une fatigue.
00:32:39Bon, ça doit être aussi valable pour la police.
00:32:42Mais on a aussi des problèmes internes en matière de recrutement,
00:32:47des grosses difficultés à ce niveau-là puisqu'il y a beaucoup de départs,
00:32:52des vagues de départs qui sont de plus en plus conséquentes
00:32:55depuis le début des années 2020,
00:32:57avec des départs qui concernent notamment l'encadrement,
00:33:00c'est-à-dire des gradés, des gradés supérieurs.
00:33:03Donc il y a des trous à l'emploi au niveau de postes très techniques,
00:33:06très formés, qui nécessitent beaucoup d'expérience.
00:33:09Et il faut combler tout ça, c'est-à-dire qu'il faut beaucoup plus de jeunes
00:33:13et de façon à les former le plus vite possible
00:33:15pour venir combler ces trous.
00:33:18Mais il y a un autre problème, c'est que vu que le recrutement est compliqué
00:33:22parce que le métier n'a pas bonne publicité, on est obligé de…
00:33:25et puis il faut le dire, le niveau des élèves aussi a considérablement diminué.
00:33:29– Je voulais vous le dire, oui.
00:33:31– Donc il faut baisser les critères de recrutement,
00:33:34ce qui fait qu'on ne se retrouve pas forcément avec des jeunes
00:33:36qui ont la vocation, qui rentrent par noblesse d'esprit,
00:33:40pour les bons aspects du métier, etc.
00:33:42mais plus de façon alimentaire.
00:33:44Et qui, une fois confrontés aussi à la rigueur militaire,
00:33:48par exemple pour la gendarmerie, à la difficulté du métier,
00:33:52ils raccrochent au bout de 3-4 ans.
00:33:55– Oui, c'est ça.
00:33:56– Donc vous voyez, c'est double difficulté.
00:33:58Et là, quand je vous parle de tension, après, forcément derrière,
00:34:01il y a des événements sociaux qui créent beaucoup de tensions,
00:34:03qui nécessitent beaucoup d'effectifs.
00:34:05Si on prend par exemple ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie,
00:34:08la Nouvelle-Calédonie, il faut savoir, c'est 7 escadrons, normalement.
00:34:12Et là, on en projette 20, avec les Jeux olympiques qui arrivent.
00:34:17– Oui.
00:34:18– Donc ça vous donne un ordre d'idée, un petit peu,
00:34:20des tensions qu'on peut rencontrer.
00:34:23– Ce n'est pas rassurant, tout ce que vous nous dites là.
00:34:26– Non, ce n'est pas rassurant.
00:34:28Surtout, eu égard le contexte, pendant les JO.
00:34:31– Oui, j'adore ce contexte.
00:34:32– Puisque, outre les deux vols d'ordinateurs qui ont eu lieu,
00:34:36qui comprenaient des données de sécurité,
00:34:38il y a d'autres marqueurs qui sont plus ou moins inquiétants, quand même.
00:34:43Déjà, le fait que la France soutienne Israël dans sa politique
00:34:48peut accroître le risque terroriste sur le terrain.
00:34:52Et puis, on n'est pas à l'abri aussi d'un attentat sous fausse casquette.
00:34:55Notamment…
00:34:56– Qu'est-ce que vous entendez par sous fausse casquette ?
00:34:58– C'est-à-dire qu'on a imputé à la Russie, alors que ce n'est pas la Russie.
00:35:02– D'accord.
00:35:03– Le matériau le plus dégradé, mais on n'est pas à l'abri.
00:35:07Donc, quoi qu'il en soit, il y a quand même un climat général qui est très néfaste.
00:35:14Voilà, donc on va prier pour qu'il ne se passe rien.
00:35:17– Climat général néfaste, compétences de François Dubois,
00:35:23qui forme, qui enseigne, qui accumule expérience depuis 20 ans, 25 ans.
00:35:27Et voilà que, alors on arrive à ce fameux courrier,
00:35:31vous annonçant que votre contrat ne sera pas renouvelé,
00:35:34au grand étonnement de vos supérieurs immédiats.
00:35:38– Oui.
00:35:39– Qui étaient contents de votre travail.
00:35:41– Alors, je reçois un mail du rectorat, très laconique, trois lignes.
00:35:46« Bien vouloir consulter le document 6 juin relatif à vos modalités de contrat. »
00:35:51Un truc comme ça.
00:35:52– Oui, oui.
00:35:53– Je clique, et là, j'ai un courrier qui émane du rectorat,
00:35:57donc de la rectrice, madame Drucker-Godard,
00:36:00qui m'explique que je ne serai pas renouvelé à la rentrée.
00:36:04Sans explication.
00:36:05Pareil, deux lignes.
00:36:06Deux lignes, une signature, le rectorat.
00:36:09Et la méthode est pour le moins…
00:36:13– À tout le moins bureaucratique.
00:36:16– Parce que, il faut savoir que ma hiérarchie a été servie de la même façon.
00:36:21Elle a été mise en copie de ce même mail, et c'est tout.
00:36:24– D'accord.
00:36:25– Donc on l'a tous reçu simultanément, et débrouillez-vous avec ça.
00:36:30– Et même dans l'affaire, le rectorat n'a été que l'exécutant
00:36:35d'une décision qui vient de plus haut, certainement.
00:36:38– Des échos qui me sont revenus, ça descendrait du ministère.
00:36:42– Donc vous étiez persona non grata au ministère,
00:36:48mais pas professionnellement, puisque tout le monde était content de vos services.
00:36:53C'est donc du délit d'opinion.
00:36:55– Dans la sphère professionnelle, je n'ai absolument rien à me reprocher,
00:37:01puisque, au contraire, c'est une valeur, c'est un principe que je défends,
00:37:06c'est-à-dire que, et ça je l'ai souvent écrit dans mes productions,
00:37:10j'ai souvent reproché à l'école de jouer un rôle d'orientation chez les élèves.
00:37:17Et ça, je trouve ça très regrettable.
00:37:19Pour moi, la classe doit être un espace qui est sanctuarisé.
00:37:23– Quand vous dites orientation, c'est orientation idéologique.
00:37:27– Quand je parle d'orientation, je parle d'orienter les élèves
00:37:34vers une pensée, vers une idéologie.
00:37:37– Vers la bien-pensance dominante.
00:37:39– Mais de façon claire.
00:37:41– Totalement contraire au principe de l'éducation.
00:37:44Et donc moi, je me suis toujours opposé à ce principe.
00:37:48Au contraire, j'estime que la classe, ça doit être une sphère
00:37:52dans laquelle on enseigne une matière,
00:37:54mais qu'un professeur n'a pas à se substituer au rôle des parents
00:37:58pour leur dire, il faut penser comme ci, il faut penser comme ça.
00:38:01Donc je me suis toujours bien gardé de le faire,
00:38:03y compris d'ailleurs dans le reste de la sphère professionnelle,
00:38:07vis-à-vis de mes collègues, tout ça,
00:38:09où je n'ai jamais fait quelques prosélytismes que ce soit.
00:38:12Et en dehors, j'ai certes exprimé mes idées,
00:38:15mais je n'ai jamais rien dit de pénalement répréhensible ou autre.
00:38:21Donc à partir de là, on m'a simplement reproché de penser des choses.
00:38:30Mais on ne peut rien me reprocher d'autre.
00:38:34C'est pour ça d'ailleurs qu'ils ne m'ont pas viré au cours d'année.
00:38:37– Eh oui, bien sûr.
00:38:38– Et qu'ils ont mis fin au contrat, c'est très propre ce qu'ils ont fait.
00:38:41– Oui, enfin…
00:38:42– Même quand je dis propre pour eux.
00:38:44– Oui, bien sûr.
00:38:45– Et donc voilà, on ne peut rien dire.
00:38:50Donc ce qui fait que quand j'aurais demandé une motivation,
00:38:54parce que j'aurais quand même demandé une motivation,
00:38:57j'aurais répondu par mail,
00:38:59et là une dame du rectorat me téléphone deux jours après,
00:39:03et elle me dit, alors elle bafouillait beaucoup,
00:39:07elle me dit, bon M. Dubois, c'est en raison de vos prises de position.
00:39:12Et là je répète mot pour mot ce qu'elle m'a dit.
00:39:15C'est en raison de vos prises de position.
00:39:18Je lui pose la question, je lui dis,
00:39:20donc vous sous-entendez qu'il y a de bonnes prises de position d'un côté
00:39:25et de mauvaises prises de position de l'autre.
00:39:27– Et puis ce sont des prises de position privées, extérieures à la profession.
00:39:31– Extérieures à la profession, tout à fait.
00:39:35Mais je lui demande à ce moment-là quel est votre curseur,
00:39:37à partir de quand on est dans la bonne prise de position
00:39:41et à partir de quand on est dans la mauvaise prise de position.
00:39:44Parce qu'en droit, j'en connais pas pour l'instant de curseur comme ça,
00:39:47à part toutes les infractions qui existent.
00:39:51Moi si j'avais tenu des propos antisémites ou des choses comme ça,
00:39:54là les lois elles existent pour ça.
00:39:56Donc effectivement, mais justement la loi je la connais,
00:39:59et je sais très bien ce que je peux dire, ce que je ne peux pas dire, etc.
00:40:02Donc là-dessus il n'y avait aucun souci.
00:40:04Donc la dame, elle a très vite botté en touche,
00:40:06et elle m'a dit, écoutez monsieur Dubois, on vous a contacté,
00:40:10vous l'avez demandé, c'était par courtoisie,
00:40:12mais sachez que légalement nous ne sommes pas tenus de motiver une fin de contrat.
00:40:16Je le sais en plus.
00:40:18– Donc circuler il n'y a rien à voir.
00:40:20– Je le sais, et je m'attendais un peu à cette réponse.
00:40:22Donc je n'ai pas insisté.
00:40:24Ça ne sert à rien de dire, mais écoutez,
00:40:26là vous mettez deux établissements dans la panade,
00:40:29ça se passe très bien avec mes collègues, tout le monde m'apprécie,
00:40:32ça ne servait plus à rien, j'avais tout compris.
00:40:35J'ai dit merci, merci d'avoir motivé votre décision, au revoir.
00:40:39– Mais c'est indigne, c'est indigne,
00:40:41parce que non seulement c'est une atteinte grave à la liberté d'opinion,
00:40:45mais c'est de la chasse aux sorcières, c'est du maccartisme.
00:40:49– Oui, mais on vit dans un monde Orwellien,
00:40:53c'est-à-dire qu'il y a concrètement, c'est une allégorie,
00:40:57il y a un ministère de la vérité.
00:40:59– Oui, bien sûr.
00:41:01Et si on dévie du discours, effectivement,
00:41:05là on rentre dans le camp des… c'est la chasse aux sorcières.
00:41:09Et le délit d'opinion en France,
00:41:11il faut que les gens en aient conscience, ça existe réellement.
00:41:15Et c'est d'autant plus avéré que trois jours après,
00:41:20j'apprends par voix de presse qu'il y a une pétition
00:41:24qui circule au sein de l'éducation nationale,
00:41:27dans laquelle plusieurs cadres s'engagent à bloquer les institutions
00:41:33en cas de passage du Rassemblement National.
00:41:36Donc là, quand je dis cadres, c'est-à-dire que c'est un collectif
00:41:40de proviseurs et d'inspecteurs qui s'engagent à bloquer l'institution
00:41:46en cas de passage du Rassemblement National.
00:41:51Alors vous comprenez bien que d'un côté, on me reproche,
00:41:55moi mes prises de position, qui sont en plus, en général,
00:41:58elles ne prennent pas… c'est de la politique,
00:42:01c'est de l'analyse politique et métapolitique ce que je fais,
00:42:04mais ce n'est pas de la politique partisane,
00:42:06c'est-à-dire qu'en général, ça m'arrive de taper un peu sur tout le monde.
00:42:09Je ne prends pas forcément le parti pris d'un parti.
00:42:12Et donc moi, parce que je dis des choses qui vont au fond des choses,
00:42:15que je dénonce certaines personnes, que je donne des noms des fois,
00:42:18on me sanctionne…
00:42:19– Mais ceux-là peuvent…
00:42:21– Et eux peuvent carrément, de façon ostensible…
00:42:24– Annoncer…
00:42:25– Revendiquer leur prise de position, utiliser leur travail…
00:42:29– Et leur poste…
00:42:30– Pour menacer, pour prendre en otage,
00:42:33et donc dans une absence totale de neutralité.
00:42:36– Et en plus, c'est totalement irrationnel,
00:42:38puisqu'ils sont 2854 à peu près, d'après ce que…
00:42:42– Oui c'est ça, 2800.
00:42:44– Et ces gens-là ne savent pas quel programme,
00:42:47et si ce programme serait appliqué par un ministre de l'éducation nationale
00:42:52qui serait…
00:42:54– Tout à fait.
00:42:55– Donc a priori, on va dénoncer une politique qui n'est pas appliquée.
00:43:00Et puis ensuite…
00:43:01– C'est très intéressant ce que vous avez dit,
00:43:03parce qu'effectivement, ils ne connaissent pas le contenu du programme du RN,
00:43:09puisque le RN n'a pas donné de contenu précis en matière d'éducation nationale,
00:43:14il n'y a pas de contenu précis.
00:43:16Ce qui nous prouve qu'on est vraiment dans un débat d'ordre idéologique,
00:43:20et qui plus est d'idéologie falsifiée,
00:43:22parce que je pense qu'ils n'ont même pas, pour la plupart d'entre eux,
00:43:26une vision vraiment réelle et poussée du système politique dans lequel on est.
00:43:32Donc c'est au-delà de ça, c'est-à-dire qu'ils agissent sur une vision fantasmée.
00:43:37– Voilà, c'est du pur fantasme.
00:43:39– Mais par contre, très utile en termes de communication au gouvernement.
00:43:44– J'ai entendu Jordan Bardella dire ceci,
00:43:48nous voulons que les écoles restent ces asiles inviolables et sacrés
00:43:52où la querelle des hommes ne pénètre pas.
00:43:54Or, cette phrase, elle a été prononcée par le ministre juif du Front populaire, Jean Zé.
00:44:03Je ne partage évidemment pas ses idées par ailleurs,
00:44:06mais la phrase est tout à fait justifiée, et moi-même je l'avais reprise il y a 25 ans.
00:44:11– C'est une phrase républicaine ?
00:44:13– Voilà, absolument.
00:44:14Ces gens-là, les 2820 inspecteurs et responsables de l'éducation nationale,
00:44:20font entrer la querelle des hommes à l'école.
00:44:23– Bien sûr.
00:44:24– Donc, si le programme du RN, ce serait de sanctuariser l'école,
00:44:30bon, après tout, je pense qu'une bonne partie des gens seraient d'accord.
00:44:36Enfin, j'ai cru comprendre qu'il y avait déjà 12 millions de personnes qui étaient d'accord.
00:44:39– C'est un peu le paradoxe de nos institutions aussi.
00:44:42J'ai été reçu par un proviseur des deux établissements dans lesquels j'évoluais,
00:44:48qui m'a fait comprendre que, quelque part, elle n'adhérait pas à ce qui m'arrivait,
00:44:53mais qu'elle ne pouvait pas se prononcer plus.
00:44:55– Oui, voilà.
00:44:56– Parce qu'elle était tenue par…
00:44:58– Par l'obéissance administrative.
00:45:00– Voilà, donc elle fait son travail.
00:45:01Mais j'ai retenu une phrase qu'elle m'a dite, c'est, vous savez,
00:45:05un fonctionnaire, ça fonctionne.
00:45:07– Oui, c'est fait pour fonctionner, oui.
00:45:10– Et là, elle m'a voué à demi-mot son impuissance.
00:45:13– Oui.
00:45:14– Je trouve que, quelque part, c'est un peu flatteur
00:45:18quand vous avez quelqu'un qui vous renvoie ce reflet-là.
00:45:20– Oui.
00:45:21Mais nous ne sommes pas loin de l'expérience de Milgram non plus.
00:45:23– Oui, oui, tout à fait.
00:45:25– Oui, parce que ça veut dire que…
00:45:28Bon, elle a la conscience qu'il y a un loup, mais elle obéit.
00:45:33– Oui.
00:45:34– Elle obéit.
00:45:35Alors, justement, puisque nous arrivons dans la sphère de l'actualité politique,
00:45:46un des aspects du vote en France, aux législatives,
00:45:52ce n'est pas le seul, mais il y a la sécurité, justement.
00:45:55Qu'est-ce que vous pensez des réponses qui sont données
00:45:59à ce problème de la sécurité,
00:46:01notamment par l'EHED, mais il n'est pas le seul.
00:46:04Puisque monsieur Macron est en train de découvrir
00:46:06qu'il y a un problème de sécurité en France.
00:46:09Qu'est-ce que vous feriez ? Qu'est-ce que vous préconiseriez ?
00:46:13– Moi, ce qui me pose problème, c'est que la sécurité est un problème,
00:46:18parmi d'autres, mais elle n'est pas le problème principal.
00:46:24La sécurité, actuellement, est un problème qui permet d'agglomérer
00:46:29l'ensemble des partis et l'ensemble des questions
00:46:32qui se posent autour de cette société.
00:46:34Pourquoi ? Parce que je pense qu'elle est un peu transcendée
00:46:38comme un symbole de notre société.
00:46:41– Ça évite peut-être de dire des choses qui dérangent.
00:46:44– Ce qu'il faut voir, c'est que si on veut reprendre les choses
00:46:47de façon plus analytique, il y a une évolution, effectivement,
00:46:50de la sécurité en France qui est considérable,
00:46:53de l'insécurité qui est considérable.
00:46:56Si on prend les remontées statistiques qu'on a,
00:47:00elles sont bien précises, d'ailleurs, après la seconde guerre,
00:47:03à partir de 1949, on commence à avoir des statistiques
00:47:06en matière de délinquance et de criminalité qui sont intéressantes.
00:47:09Et on observe que, de cette période jusqu'aux années 2000,
00:47:13on a une augmentation à peu près de l'ordre de quasiment presque 70%
00:47:17des crimes et délits, ce qui est conséquent,
00:47:20avec une augmentation en hausse à partir des années 70.
00:47:24Donc vraiment la courbe qui devient très montante.
00:47:29Et ensuite, à partir des années 2000, on a une forme de stagnation.
00:47:33– Oui.
00:47:34– Donc 2005, 2010, on a une forme de stagnation,
00:47:37jusqu'en 2023 à peu près, où là, on remarque que ça repart à la hausse.
00:47:43Mais il y a beaucoup de journaux qui interprètent cette stagnation,
00:47:48notamment beaucoup de journaux mainstream qui vont dire
00:47:51attention, l'insécurité est un sentiment,
00:47:55il y a une stagnation de la délinquance et tout.
00:47:58Non, ce qu'il faut regarder, ce n'est pas la statistique générale,
00:48:01c'est la physionomie de la délinquance, c'est-à-dire quels sont les faits
00:48:05au sein même des crimes et délits qui augmentent et ceux qui diminuent.
00:48:09Et ça, c'est intéressant.
00:48:11Et là, on voit que, par exemple, depuis les années 2005-2010,
00:48:17on a le nombre d'agressions et de violences physiques
00:48:20sur les personnes qui ne cessent de croître.
00:48:22– D'accord.
00:48:23– Tandis qu'effectivement, en matière de cambriolage par exemple,
00:48:27ça diminue un petit peu.
00:48:29– Mais ce sont des raisons techniques.
00:48:31– Alors, ce sont des raisons techniques, mais ce qui est intéressant,
00:48:34c'est que ça reflète aussi l'évolution de la société,
00:48:37c'est-à-dire qu'on a une société qui devient réellement de plus en plus violente.
00:48:41Parce que quand on va creuser sur la physionomie du délit et de l'infraction,
00:48:45on s'aperçoit que ce sont de plus en plus de délits violents.
00:48:48Alors, noyé dans la masse des délits, parce qu'il y a d'autres délits,
00:48:52il y a des escroqueries, des choses comme ça.
00:48:54– Oui, bien sûr.
00:48:55– Qui aussi montent, etc.
00:48:56Mais donc, noyé dans la masse, on peut dire que globalement,
00:49:00la délinquance diminue ou stagne, on peut le dire.
00:49:03Vous voyez les statistiques, on leur fait dire ce qu'on veut.
00:49:05– Oui.
00:49:06– Mais si on s'intéresse au type d'infractions commises,
00:49:10et bien là, on se rend compte qu'effectivement,
00:49:13il y a des infractions de plus en plus violentes qui sont commises.
00:49:17Donc, ça reflète quand même une réelle violence de la société.
00:49:23– Est-ce que vous pensez que le vote du Rassemblement national
00:49:29va changer les choses en France, va pouvoir changer les choses ?
00:49:32– Objectivement, non.
00:49:34Alors, quand on pose cette question,
00:49:38ça sous-entend l'analyse de l'imputabilité des faits
00:49:43à certaines catégories de personnes.
00:49:45Donc, il faut voir, par exemple, chez les populations d'origine étrangère
00:49:50ou étrangères, statistiquement, quelle est la part de faits
00:49:56qui sont imputables à ces populations-là.
00:49:59Si on regarde actuellement, on n'a pas de données ethniques en France.
00:50:05– C'est interdit.
00:50:06– Puisque c'est interdit.
00:50:07Quand je parle de données ethniques, c'est-à-dire que ce sont des données
00:50:10sur les origines des personnes, d'accord,
00:50:13et qui permettent de faire des corrélations et d'ordre.
00:50:15Et là, il faut arrêter de voir les choses dans le sens raciste et tout ça,
00:50:19mais là, d'ordre sociologique, parce que ça, c'est très intéressant
00:50:22pour voir s'il n'y a pas un problème de fond sociologique, etc.
00:50:25Donc ça, c'est très dur.
00:50:26Par contre, on a des statistiques en matière de nationalité.
00:50:31– Oui.
00:50:32– On a quand même plus de 20% de la population carcérale
00:50:36qui n'est pas française.
00:50:37– Voilà.
00:50:39– Donc ça, il faut le signaler dans la mutation de la physionomie du délinquant.
00:50:48– D'accord.
00:50:49– On a quand même de nouveaux profils qui apparaissent.
00:50:52Donc il y a une mutation aussi de la délinquance en elle-même.
00:50:56Non pas qu'il y en ait plus ou qu'il y en ait moins,
00:50:58mais il y a des transferts qui s'effectuent.
00:51:00Pourquoi ? Parce que c'est normal, quand vous accueillez
00:51:03beaucoup de populations comme ça, qui viennent de l'extérieur,
00:51:06sans moyens, sans instructions, il faut bien qu'elles vivent.
00:51:10Donc à chaque fois, et ça moi je l'ai constaté en tant que gendarme
00:51:14sur le terrain, à chaque fois derrière vous avez un développement
00:51:17des économies parallèles avec tout ce que ça entraîne.
00:51:20Si vous avez du trafic de stups, derrière ça entraîne aussi
00:51:23des atteintes aux personnes et des atteintes aux biens.
00:51:25– Oui, bien sûr.
00:51:26– Tout s'enchaîne comme ça.
00:51:27– D'accord.
00:51:28– Donc l'insécurité en France n'est pas un ressenti.
00:51:34C'est une réalité.
00:51:36C'est une réalité mais elle est complexe.
00:51:38– Sans faire de jeu de mots, mais le ressenti, non.
00:51:41– Oui, oui, oui, tout à fait.
00:51:43– Pardon.
00:51:44– Et donc pour en revenir à quelque chose qui relève moins de l'analyse
00:51:49mais plus de la politique, le RN fait de cette insécurité son cheval de bataille.
00:51:56Néanmoins, quels seront ses moyens pour lutter contre ?
00:52:01Le problème, c'est qu'Emmanuel Macron, en dissolvant l'Assemblée,
00:52:06a acheté une grenade, comme tu dirais.
00:52:14– Oui, il a voulu l'acheter dans les jambes de ses adversaires quand même.
00:52:17– Voilà.
00:52:18– Dans les jambes de ses adversaires.
00:52:19– Il a dissous l'Assemblée dans un contexte où finalement
00:52:26il n'avait plus rien à faire dans son travail de sape.
00:52:29Tout a été fait.
00:52:31Donc maintenant, il lui est resté quasiment deux ans et demi de mandat à subir.
00:52:37Ça aurait été compliqué.
00:52:38Toutes les plus grosses réformes ont été passées.
00:52:40Je pense que sa politique a quand même contribué à couler la France.
00:52:44Entre 2020 et 2024, on se prend 1000 milliards de dettes supplémentaires.
00:52:49Donc il faut savoir que maintenant, on est un pays qui est menacé quand même
00:52:54d'être mis sous tutelle avec les conséquences dramatiques que ça pourrait avoir.
00:52:58Et là, ce serait la fin de la dissolution de tout ce qu'on a, enfin tous nos actifs.
00:53:07Donc ce serait dramatique.
00:53:10Donc finalement, il a fait ça.
00:53:12Et je pense que son analyse est la suivante, c'est-à-dire qu'il instrumentalise
00:53:18ce qu'on qualifie aujourd'hui d'extrême-extrême-gauche et d'extrême-droite
00:53:23comme des repoussoirs mutuels.
00:53:25Donc lui, il utilise ça comme des repoussoirs mutuels,
00:53:29l'un amenant à repousser l'autre à chaque fois.
00:53:32Et donc on repousse l'électorat à chaque fois vers le centre.
00:53:36Le centre, lui, moi je dirais que Macron, en fait, il est quelque part l'extrême-centre.
00:53:43C'est-à-dire qu'il est l'expression paroxystique du progressisme.
00:53:50Et donc, de ce point de vue-là, il faut analyser cette scène,
00:53:55il faut prendre de la hauteur, il faut l'analyser à l'international
00:53:58pour bien le comprendre.
00:54:00Parce que ce modèle d'expression paroxystique du progressisme,
00:54:06c'est finalement le modèle qui est défendu actuellement par l'Occident,
00:54:10par la ligne de Washington, par la ligne de l'OTAN.
00:54:14Et le but de Macron, c'est de conserver, en termes de politique intérieure,
00:54:21cette ligne-là, en ayant ces deux flotteurs,
00:54:25que sont l'extrême-gauche et l'extrême-droite.
00:54:28Donc je pense que, d'un côté, l'extrême-gauche peut servir à Macron,
00:54:34c'est-à-dire qu'en cas de dissolution, si jamais c'était l'extrême-gauche
00:54:38qui avait une majorité à l'Assemblée, il pourrait mettre un ministre,
00:54:41par exemple un Premier ministre qui serait socialiste,
00:54:44Macron est issu du socialisme.
00:54:46Lui, il est le produit de François Hollande, et à plus haut niveau,
00:54:49il est le produit d'Atali et de Meink.
00:54:51Donc ça, ce n'est pas un problème, et on reste sur les mêmes alignements,
00:54:55au fond, à l'exception de quelques bulles sociétales à côté.
00:54:59Et d'un côté, il y a aussi le RN, que Macron s'est attaché
00:55:05à sans cesse diaboliser, justement, pour que toutes les voies
00:55:10qu'eux peuvent aspirer, à un moment donné, soient exposées
00:55:15comme des voies de fascistes, etc.
00:55:18Et que finalement, par effet de culpabilité, les gens reviennent vers lui.
00:55:21Sauf que cette création du RN, à mon avis, est un petit peu son golem.
00:55:29C'est-à-dire que là, peut-être que les choses sont en train de lui échapper,
00:55:35et que lui qui se pensait être un petit peu, alors on avait Mozart de la finance,
00:55:39mais il s'est cru le Beethoven de la politique, je ne sais pas.
00:55:43Là, peut-être qu'il pensait avoir des goupilles et une grenade,
00:55:47je pense qu'il a peut-être gardé la grenade en main et jeté la goupille.
00:55:50– Ah, c'est fâcheux.
00:55:51– Ce n'est pas impossible.
00:55:52– Ah, c'est fâcheux.
00:55:53– Ce n'est pas impossible.
00:55:55Le problème, c'est qu'après, si la situation dégénère,
00:56:00il a toujours cette option de faire porter la casquette au RN.
00:56:03Sachant que le RN, maintenant, moi je le vois comme un parti
00:56:08qui est, hélas, compatible avec les idéaux du WEF
00:56:15et finalement les idéaux progressistes.
00:56:17– Broad Economic Forum.
00:56:18– Exactement.
00:56:19Alors, pourquoi ?
00:56:22– C'est peut-être de l'opportunisme politique, c'est peut-être de la tactique.
00:56:27– J'espère, parce qu'on a Jordan Bardella qui, en s'annonçant pro-européiste,
00:56:38pro-Ukraine, pro-OTAN, forcément, qui cautionne l'agenda LGBT.
00:56:48On ne peut pas, à la fois, avoir un discours qui dit
00:56:53je vais renforcer la politique intérieure avec toutes les exigences administratives
00:56:58et de droits que ça implique.
00:57:00Et de l'autre, avoir un discours qui, en filigrane,
00:57:02dit je fais allégeance à Ursula von der Leyen.
00:57:05Ce n'est pas possible.
00:57:06– La quelle est reconduite au pouvoir, d'ailleurs,
00:57:08ce qui prouve que les élections européennes n'ont pas changé grand-chose,
00:57:12de ce point de vue-là, puisqu'elle est reconduite.
00:57:14– Oui, tout à fait.
00:57:15Mais c'est pour ça que je dis qu'il est important pour l'électeur
00:57:18d'avoir une vision d'ordre mondial et non pas que l'intérieur.
00:57:22Parce que, maintenant, si on est aligné mondialement dans l'axe progressiste,
00:57:30on ne peut pas prendre nos décisions de façon souveraine.
00:57:34Ça n'est pas possible.
00:57:35– Il n'y a pas de souveraineté.
00:57:36Sans compter qu'en plus, comme nous sommes terriblement endettés,
00:57:39à 3 100 milliards, là aussi c'est un pacte de suggestion.
00:57:42– Exactement.
00:57:43Ce qu'on n'a pas assez souligné, d'ailleurs, dans ces élections législatives,
00:57:48c'est que Macron, en dissolvant l'Assemblée,
00:57:53a révélé la toute-puissance des marchés,
00:57:56qui s'inquiètent évidemment de la situation.
00:58:01Et même si la bourse remonte, autrement dit, on est peut-être en démocratie,
00:58:05mais on est plus sûrement en plutocratie.
00:58:08– Il y a un autre critère qui est lié à la dette,
00:58:12c'est qui dit dette dit absence de souveraineté.
00:58:15– Oui, bien sûr, c'est évidemment une servitude.
00:58:18– Donc là, effectivement, la dette s'est accrue de 2 milliards
00:58:22en l'espace de 4 ans, ce qui est colossal.
00:58:25Le déficit public est énorme.
00:58:29On a des politiques, puisque la question portait sur la crédibilité
00:58:35de la politique du RN, qui vont nécessiter,
00:58:39si elles doivent être mises en œuvre, des investissements colossaux,
00:58:42puisqu'on a une justice qui réclamerait une remise à niveau très importante.
00:58:47On a une administration pénitentiaire qui réclamerait
00:58:51une mise à niveau très importante.
00:58:53Et on a des forces de l'ordre.
00:58:55Si on voulait vraiment rétablir l'ordre,
00:58:57qui nécessiterait aussi beaucoup de moyens.
00:59:00Donc ça va être très compliqué.
00:59:02Sans parler des contraintes administratives liées à l'Europe,
00:59:05notamment en matière de frontières,
00:59:07puisque comment stopper l'immigration sans un contrôle aux frontières efficace ?
00:59:15– Oui, et puis local.
00:59:17– Il faut savoir qu'en France, la plupart des migrants,
00:59:20ils n'arrivent pas par bateau au Gros-du-Roi ou je ne sais où.
00:59:25En général, c'est l'Ampedusa, ils transitent par l'Italie,
00:59:28c'est-à-dire qu'ils transitent par nos frontières intérieures.
00:59:31Or, l'Europe nous contraint d'ouvrir ces frontières-là.
00:59:35– Généralement, il n'y a pas de frontières intérieures.
00:59:37– Donc si on ne sort pas de l'Europe,
00:59:39et si on ne sort pas des dispositions légales
00:59:41qui sont ordonnées par l'Europe,
00:59:43on ne peut pas concrètement se lancer dans une action qui soit efficace.
00:59:47Ce n'est pas possible.
00:59:48Pour ça, il faut que le pays retrouve sa souveraineté.
00:59:50Donc ça veut dire qu'à un moment, il faut s'émanciper de l'Europe.
00:59:54– Eh bien, cher François Dubois, je vous remercie pour toutes ces analyses.
00:59:58– Merci.
00:59:59– Vous avez pu dire beaucoup de choses.
01:00:01Votre cas est emblématique du caractère répressif de notre société,
01:00:06mais vous avez eu le courage d'aller sur une analyse plus globale.
01:00:12Maintenant, avec nos téléspectateurs, ce qu'on va vous souhaiter,
01:00:15c'est de retrouver évidemment très rapidement un job
01:00:18dans ce qui est votre spécialité,
01:00:22sur laquelle vous avez d'ailleurs d'éminentes compétences,
01:00:25et ce serait dommage pour le pays que des gens comme vous,
01:00:28parce qu'on n'est pas le seul, soient écartés sur des lignes d'opinion.
01:00:33– Merci à vous, en tout cas,
01:00:35et merci à vous de défendre la liberté d'expression, justement.
01:00:40– Alors ça, ça sera jusqu'à mon dernier souffle.
01:00:42– Voilà.
01:00:43Merci pour votre travail et merci de m'avoir reçu.
01:00:45– Merci François Dubois et chers téléspectateurs,
01:00:47mais je vous dis à très bientôt.
01:00:49– Sous-titrage Société Radio-Canada

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